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17/11/23

Le rapport à l’argent

1. Donner le salaire minimum en France depuis mai 2023, et expliquer.


Le SMIC, salaire minimum interprofessionnel de croissance, correspond au salaire horaire minimum
légal en dessous duquel le salarié ne peut pas être rémunéré. Le SMIC s’adresse à tout salarié majeur.
En France, depuis mai 2023, le SMIC a été réhaussé mécaniquement de 2,22%. Ainsi, il est de
1 383,08 euros depuis le 1er mai 2023 pour 35 heures hebdomadaires.

2. Donner le salaire moyen et le salaire médian en expliquant la différence.


Le salaire moyen en France est de 3 466 euros bruts par mois, soit 2 630 euros nets en 2022.
Quant au salaire médian, en 2023 il a été établi autour des 2100 euros nets.
Le salaire moyen des Français ne représente pas la même chose que le salaire médian. Le salaire
moyen est calculer de la façon suivante : on prend l’ensemble des salaires des Français et on divise
par le nombre des Français percevant un salaire.
En ce qui concerne le salaire médian, il était donc de 2100 euros, ce qui signifie que la moitié des
Français gagne moins de 2100 tandis que l’autre moitié gagne plus de 2100 euros. Le salaire médian
est calculé de la façon suivante : on prend l’ensemble des français percevant un salaire et on prend le
salaire qui sépare à part égale, autrement dit qui est au « milieu ».

3. Comment est déterminé le seuil de pauvreté, son montant en 2019, et combien de


personne, de ménage, vive sous ce seuil ?
Le seuil de pauvreté est différent du taux de pauvreté. Le seuil de pauvreté est un indicateur de lié à
la pauvreté. Un individu est considéré comme pauvre lorsqu’il vit dans un ménage dont le niveau de
vie est inférieur au seuil de pauvreté.
Le seuil de pauvreté est déterminé par rapport au niveau de vie médian, par rapport à la distribution
des niveaux de vie de l’ensemble de la population française.
En 2019, le niveau de vie médian était d’environ 22 040 euros par an, soit 1837 euros par mois. Si le
seuil de pauvreté est fixé à 60%, cela signifie que tout personne gagnant moins de 60% du niveau de
vie médian est considérée comme pauvre.
Si nous faisons le calcul, 60% de 1837 euros est égal à 1 102 euros par mois (0,60 x 1837 = 1102).
Alors toute personne ayant un niveau de vie inférieur à 1 102 euros par mois est considéré comme
pauvre. Ce qui représente environ 9,2 millions de personnes en 2019.

4. Définir la pauvreté monétaire absolue et relative et expliquer comment elle évolue.


Tout d’abord, la pauvreté monétaire absolue est l’incapacité pour un individu de satisfaire ses besoins
élémentaires (se nourrir, se vêtir, se loger…). C’est ce qu’il faut pour vivre dignement. Cette pauvreté
s’évalue en monnaie et comme un minimum vital.

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LENOIR Raphaël
Etudiant DE CESF
En ce qui concerne son évolution, si le seuil de revenu fixe nécessaire pour couvrir les besoins de base
augmente, alors la pauvreté monétaire absolue augmentera. Par exemple si le cout de la vie
augmente, comme actuellement, le seuil de pauvreté absolue sera fixé plus haut donc plus de
personne seront considérées comme vivant dans la pauvreté.
Quant la pauvreté monétaire relative, elle concerne tous les individus, les familles, dont les
ressources sont si faibles qu’ils sont exclus des modes de vie minimaux acceptables par l’état Français.
Cette pauvreté désigne un revenu inférieur à une certaine norme sociale acceptable.
Quant à son évolution, elle dépend des écarts de revenus au sein de la société. Ainsi, si les inégalités
de revenus augmentent, le nombre de personnes considérées dans la pauvreté relative augmentera.

5. Expliquez ce que sont les dépenses pré-engagées.


Les dépenses pré engagées sont également appelées les dépenses contraintes. Une dépense pré
engagées est une dépense d’un ménage réalisée dans le cadre d’un contrat difficilement renégociable
à court terme. Ce sont des dépenses liées à des contrats. Les sommes sont non négociables,
prévisible et régulière (chaque mois par exemple). Voici des dépenses qui sont dites pré-engagées :
- Les dépenses liées au logement ;
- Les abonnements (eau, gaz, électricité, téléphone) ;
- Les frais de cantine ;
- Les services de télévision ;
- Les assurances (hors assurance vie) ;
- Les impôts ;
- Les services financiers (emprunts…).

6. Expliquez ce qu’est le sentiment de pauvreté ou ce qu’on appelle aussi la pauvreté


subjective.
La pauvreté subjective ou sentiment de pauvreté, est la difficulté d’équilibrer son budget quelles que
soient les causes de cette situation. On dit que cette pauvreté est subjective car elle s’appuie sur la
perception qu’à l’individu de ses propres difficultés, mais aussi sur le fait que ces problèmes peuvent
découler d’une décision implicite de dépenser plus que ce que l’on gagne, sans tenir compte de son
revenu et de sa consommation.
On parle de pauvreté subjective lorsqu’il y a une insuffisance de revenu, une nécessité de s’endetter
et des retards de paiement. Le sentiment de pauvreté met ainsi en évidence une insécurité sociale
durable et une vision dégradée de son avenir.

7. Donnez des pistes de réflexions pour limiter la pauvreté.


Afin de limiter la pauvreté, plusieurs choses peuvent être mises en place et à plusieurs niveaux.
En ce qui concerne l’éducation, il faudrait investir dedans afin de permettre à toutes les personnes
d’avoir accès à une éducation correcte, et développer l’éducation primaire et secondaire. Pour
l’emploi, il faut favoriser la création d’emplois durable et décents. Plusieurs secteurs d’emplois
cherchent plein de personnel mais n’accepte pas la personne sans diplôme, sans longues études.
C’est un peu contradictoire, il faut remédier à cela. Pour le secteur social, il faut établir des filets de
sécurité sociale pour protéger les personnes vulnérables, et assurer un accès équitable aux soins de
santé.
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LENOIR Raphaël
Etudiant DE CESF
Pour limiter la pauvreté, il faut continuer à promouvoir l’économie sociale solidaire.
8. Faire une synthèse de l’article « ce que révèle notre rapport à l’argent ».
Dans cet article, qui s’intitule « Ce que révèle notre rapport à l’argent », nous apprenons que le
rapport à l’argent dépend dépends de 3 facteurs, qui sont les suivants : notre personnalité et les
significations qu’on attribue à l’argent, le milieu social dans lequel on a grandi, et de notre
environnement culturel.
La façon dont on dépense est comme une maladie. En ce qui concerne les dépensiers, ils voient
l’argent comme un moyen de faire ou de se faire plaisir, ou encore, de montrer son amour aux autres,
d’autres dépenses tout dans des jeux. Quant aux avares, pour eux, le fait de ne pas dépenser révèle
un sentiment de puissance, ou bien le souhait de maitriser ces dépenses par peur de manquer en cas
d’imprévu et ils accumulent donc l’argent pour se rassurer.
Nous ne dépensons pas forcément comme nos parents. La façon dont on dépense ou pas l’argent est
un état plutôt stable, on ne va pas changer cette façon au cours de notre vie. Mais un changement est
parfois remarqué quand il y a des grosses difficultés derrière ces dépenses.
De plus en plus de femme négocie leur premier salaire.
Parler de son salaire en France est tabou par rapport a la religion. Le christianisme, majoritaire en
Europe, à une mauvaise vision des jeux d’argent, alors qu’en Amérique ou ce sont plutôt des
protestants, l’argent est un mérite. En France on pense que les différences de revenus sont de la
chance et pas forcément du mérite.
Pour conclure, nous pouvons dire que notre rapport à l’argent révèle notre rapport à nous-mêmes et
aux autres, notre éducation et nos croyances.

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LENOIR Raphaël
Etudiant DE CESF

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