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TD économie : séance 6.

Exercice 1 :
1. La droite orange/rouge représente la distribution en patrimoine au sein des ménages.

2. Les inégalités de patrimoine sont plus élevées que les inégalité de revenus car la
courbe du patrimoine est la plus éloignée de la courbe (ici ctive) de la courbe de
l’équirépartition

3. - 30% du revenu total revient aux 50% les plus pauvres


- 70% du revenu total revient aux 50% des plus riches.
- moins de 5% du revenu total revient aux 10% les plus pauvres.
- environ 25% du revenu total revient aux 10% les plus riches.

4. - 50% du patrimoine est détenu par les 90% les plus pauvres
- 50% du patrimoine est détenu par les 10% les plus riches.

Exercice 2 :

1. Un ménage correspond à l'ensemble des occupants d'un même logement sans que
ces personnes soient nécessairement unies par des liens de parenté. (Insee).

2. Revenu disponible d’un ménage = salaires + revenus mixtes - cotisations sociales -


impôts (-DCM)
Menage X : 1000 + 400 + 436 + 395 + 277 = 2508 €
Menage Y : 498 + 280 = 778 €
Menage Z : 1000 + 290 + 100 - 500 = 1390 € (loyer = DCM).

3. Niveau de vie = revenu disponible / nbr d’unités de consommation (1 UC pour le


premier adulte du ménage, 0,5 UC pour les autres personnes de 14 ans ou plus, 0,3 UC
pour les enfants de moins de 14 ans. )
Menage X : 2508 / 2,1 = 1194,3
Menage Y : 778 / 1 = 778
Menage Z : 1390 / 1 = 1390

4. Le niveau de vie du ménage X, Y et Z sont en dessous du revenu médian français


(soit 1880/mois).
Seuil de pauvreté = 60% du revenu médian : 1880 x 0,6 = 1128€ —> On peut alors
considérer que le ménage Y est en situation de pauvreté.

5. Le niveau de vie du ménage X est supérieure au niveau de vie des ménages Y et Z


bien que ces derniers soient seuls dans leur ménages tandis que le ménage X est
composé de 4. Individus dont 1 ayant un empois seulement. On peut alors considérer
que le niveau de vie n’est pas nécessairement supérieure si le nbr d’individus dans le
ménage est faible.

6. On compare les niveaux de vie des ménages plutôt que les salaires individuels pour
di érentes raisons : déjà certains membres du ménages ne peuvent pas suiveurs à leurs
propres besoins (enfants ne travaillent pas), ensuite les dépenses de consommation des
ménages ne sont généralement pas individualisées (+ économies d’échelles), aussi, par
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dé nition un ménages regroupe les habitants d’un même foyer, dans le cas des familles
seul 1 membre (ou 2) paye le loyer de ce logement.
Donc la composition du ménage est primordiale pour déduire sont pouvoir d’achat.

Exercice 3 : Video.

1. La « théorie du ruissellement » est une idée de Arthur Ta er selon laquelle diminuer les
impôts permettrait d’accroitre l’investissement de la part des « riches » et ainsi de
créer plus d’emploi pour les « pauvres » a n d’augmenter la croissance économique.

2. Son origine est la courbe de Ta er.

3. En 2017, la suppression de l’impôt sur la fortune (ISF) avait pour but de retrouver
cette théorie du ruissellement et ainsi de diminuer les inégalités et la pauvreté.

4. On a remplacé l’impôt de solidarité sur la fortune (ISF) par l’impôt sur la fortune
immobilière (IFI). C’est à dire qu’il s’applique aux individus possédant un patrimoine
immobilier élevé seulement (vise moins de personnes que patrimoine en général).

5. Dans une étude de 2015, le FMI a rme que diminuer les impôts mène à rendre les
riches plus riches et que les béné ces ne ruissellent pas. Aussi cela entrainerait moins
de croissance que si l’on favorisaient les pauvres et classes moyennes.

Texte 1 :

1. L'Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) est une


organisation internationale qui œuvre pour la mise en place de politiques meilleures
pour une vie meilleure.

2. La théorie économique est mitigée quand aux e ets des inégalités sur la croissance
économique. Par exemple, dans certains cas, voir se developper des entrepreneurs,
accroitre ses richesses etc pourrait motiver les individus les plus pauvres à faire de
même. Au contraire, dans d’autres cas, il y aurait une perspective d’inaccessibilité aux
posts les plus hauts placé pour les ménages les plus pauvres, probablement entrainé
par la baisse de l’education. Il y aurait alors des externalités positives et négatives de
cette situation.
3. L’étude empirique de l’OCDE conclut que les e ets des inégalités sur la croissance
sont négatifs. Cela serait du à la « trappe éducative » c’est-à-dire que 40% des
ménages les plus modestes seraient moins bien formés. De cette manière, il est alors
plus di cile de se projeter à un poste élevé et d’en obtenir un.

Texte 2 :

• Ce texte aborde la question du « compte carbone », ses impacts sur l’écologie mais
également son rapport social, avec l’implication du niveau de vie de chacun.
• Le « compte carbone » est un outil monétaire qui permettrait de réduire la pollution en
accordant un quota de carbone à chaque individu. Se pose alors des questions sur la
richesse, cet outil permettrait en e et de faire évoluer dans un premier temps les modes
de vie des plus aisés. Pourtant « le compte carbone » semble nécessairement
individualiser, en oubliant peut-être la dimension collective du climat.
• Le « compte carbone » est un outil monétaire qui permettrait de réduire la pollution en
accordant un quota de carbone à chaque individu. Chaque individu serait alors rationné
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en dépense de carbone par an. Nous savons alors que les plus riches devraient
changer leurs mode de vie en premier, il y aurait alors un équilibre réalisé entre la vente
du surplus de carbone des moins aisés aux plus riches. Pourtant, des questions se
posent au niveau démocratique, comment imposer ce mécanisme ?, aussi, la question
du climat se pose à l’échelle collective plutôt qu’individuelle, faudrait-il plutôt interdire
certains produits ?

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