Vous êtes sur la page 1sur 2

TD 7 : les classes populaires

PARTIE 1 : CLASSE MOYENNE OU CLASSE POPULAIRE ?

Comment a évoluer le sentiment d’appartenance en France ?


En 4 ans, le sentiment d’appartenance de classe a légèrement augmenté puisque le refus de se dé nir est
passé de 7,2% à 6,7%
Le sentiment d’a liation aux classes moyennes a diminué au pro t du sentiment d’a liation à la classe
populaire. Ainsi la part d’a lés à la classe inférieure perd 5 points et passe de 21,1% à 16,9% pour la
classe moyenne supérieure.
En 2013, 30,5% des français se sentent appartenir à la classe populaire contre 23% en 2009.

Quelle explication à ce constat pouvons-nous proposer ?

Les conditions de vie des classes moyennes se sont dégradées (conditions matérielles d’existence)
L’autoévaluation des conditions de vie des classes moyennes a changé tandis que leurs conditions de vie
objectives n’auraient pas changé (« consciences de classe »)

Qui sont les classes classes moyennes ?

Comme F. Bayrou, pensez-vous qu’avec un revenu de 4 000€/mois on fait partie de la classe


moyenne ?

Si on raisonne en revenus, Bayrou est loin de la réalité (médiane environ 1750€)


Toutefois, comme on a pu le voir, les écarts de revenus sont beaucoup plus élevés dans le dernier décile,
si Bayrou se compare avec les ménages les plus riches de France, 4000€ peut avoir l’air d’un revenu
« moyen »
En n, la concentration spatiale de la richesse peut expliquer son point de vue : à Paris, le salaire moyens
est d’environ 4 000€.

Qu’est-ce qui dé nit la « classe moyenne ? »

- Le niveau de vie :
Dé nition statistique basée sur la distribution du revenu reposant sur la même logique que le taux de
pauvreté. Toutefois, le niveau de vie n’épuise pas les caractéristiques du mode de vie des individus : les
ressources nancières, le budget, peut correspondre à des situations de vie très di érentes en fonction
des autres dimensions de l’existence : précarité de l’emploi, précarité du logement, intégration dans une
sociabilité donnant accès à des ressources en nature (garde d’enfants par les parents, etc.) => non plus
seulement le niveau de vie (tel que dé ni par le revenu) mais le mode de vie.

- Le mode de vie :
Les ménages médians sont environ 65% à déclarer avoir des di cultés budgétaires contre 43% et 20%
pour les ménages aisés.
Au seins de ces ménages, on observe un clivage entre ceux qui témoignent d’une insécurité nancière
(capacité à faire face à des grosses dépenses imprévues comme changer un meuble ou aller en vacances)
et les autres. Cette insécurité est liée entre autre au fait de posséder ou non son logement. Ainsi, dans la
structure de la consommation, de nombreux ménages médians se rapprochent des classes populaires par
la proportion représentée par le poste logement.
Eventuellement, mentionner la dimension culturelle des classes sociales : à niveau de vie égal, structure
de consommation di érente.

1
fi
fi
fi
ffi
ff
fi
ffi
fi
ffi
fi
ff
ffi
fi
fi
PARTIE 2 : LES CLASSES POPULAIRES EN FRANCE

Existe-t-il des di érences en dotation en ressources entre les di érents groupes des classes
populaires ?
Les employé(e)s, les ouvriers ou inactifs qui sont célibataires, en situation de monoparentalité ou en
couple avec un inactif(ve) non retraité(e) ont des niveau de ressource bien plus faibles que les couples
mêlant des employé(e) et ouvriers (ouvrières) actif(ve) ou retraité(e).

Les couples d’employés avec employées sont les mieux lotis si bien.

En dé nitive, la « classe populaire » comporte des réalités très di érentes.

Les variables retenues pour classer les ménages vous semble-t-elles pertinentes pour
dé nir une classe sociale ?

L’auteur justi e ainsi la dé nition de l’appartenance aux classes populaires selon ses ressources là :
- Revenu
- Ressources scolaires : associé à plus de réussite des enfants, sur le marché matrimonial, santé
- Origine sociale : permet de « mesurer » les capitaux hérités (économiques, culturels et sociaux)
- Emploi : fournit une protection contre les risques sociaux et un meilleur accès aux ressources
- Localisation : détermine l’accès plus ou moins restreint à des services publics et privés
- Situation de logement : évalue la richesse non-monétaire des ménages
- La situation familiale : les ressources du conjoint ou de la conjointe
Comment expliquer la faiblesse du sentiment d’appartenance des classes chez les salariés
non quali és en comparaison des cadres ?
Individualisme : individualisation des carrières, préconisation de l’emploi, recul des organisation
syndicales.

2
fi
fi
fi
fi
ff
fi
ff
ff

Vous aimerez peut-être aussi