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Université de Ngaoundere University of Ngaoundere
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Faculté des Sciences Faculty of Sciences
Réalisé par :
KAGONBE GAPILY 19A346FS
Enseignant : Dr ABDOU
MASTER II
1
PLAN DU TRAVAIL
I. GENERALITES
II. Les différentes sous classe d’isoflavonoïdes et leurs
protons, carbone caractéristique
1. Isoflavones
a) Rmn 1H et 13C
2. Rotenoiides
a) Rmn 1H et 13C
3. Pterocarpane
a) Rmn 1H et 13C
4. Coumaranochromone
a) Rmn 1H et 13C
5. Isoflavanone
a) Rmn 1H
b) Rmn 13C
6. isoflavanol
a) Rmn 1H et 13C
7. Isoflavene
a) Rmn 1H et 13C
CONCLUSION
REFERENCES
2
I. Generalité
Les isoflavonoïdes constituent une grande et très diversifiée sous classe des flavonoïdes.
Ils dérivent d'une structure 1,2-diphénylpropane. Malgré leur caractérisation sporadique dans
la classe des dicotylédones, ils sont en effet presque spécifiques de la famille des Fabacées.
Cette spécificité est probablement due à la présence dans cette famille de l’enzyme responsable
du réarrangement du 2-phénylchromone (flavanone) au 3-phénylchromone (isoflavone). En
dépit de cette distribution restreinte dans le règne végétal, on observe une large et très
surprenante variation structurale des isoflavonoïdes. Plus d’une centaine de produits naturels
sont signalés dans les espèces appartenant à la tribu des Millettiées. Ils peuvent être classés en
une douzaine de catégories structurales : 3-arylcoumarines, coumaronochromones,
coumestanes, isoflavanes, isoflavènes, isoflavones, roténoïdes, ptérocarpanes etc (figure 1). Ces
catégories diffèrent entre elles, par le degré d’oxydation et l’existence ou non, d’hétérocycles
supplémentaires. Dans chaque catégorie, on note également la présence fréquente de dérivés
prénylés. Le terme « prénylé » est utilisé au sens large désignant ainsi le substituant prényle et
ou isopentényle, les dérivés furano et diméthylpyrano ou encore le substituant géranyle ou
autre. Les différents types de prénylation rencontrés dans le genre Lonchocarpus et dans les
genres voisins (Derris, Millettia, Mundulea, Tephrosia) sont représentés et regroupés ci-dessous
(figure 2). Parmi tous les isoflavonoïdes répertoriés dans le règne végétal, la catégorie la plus
largement représentée est celle des isoflavones non glycosylées. Les isoflavones glycosylées
quant à elles, existent mais sont plus rares (O-glycosylées et exceptionnellement C-
glycosylées). Certains isoflavonoïdes possèdent un cycle supplémentaire résultant de la
cyclisation du dérivé 2’-hydroxylé. Les ptérocarpanes et leurs dérivés ainsi que les
coumaronochromones en font partie. D’autres ont une structure de type coumarinique induite
par l’oxydation d’une isoflavène. C’est le cas par exemple des coumestanes et de leurs dérivés.
Un dernier groupe d’isoflavonoïdes possèdent non seulement un cycle, mais en plus un carbone
supplémentaire. C’est le cas des roténoïdes qui proviennent d’une cyclisation oxydative de la
2’-méthoxyisoflavone. Les roténoïdes sont rencontrés principalement chez les Fabacées mais
on les rencontre aussi de façon sporadique dans d'autres familles notamment les genres :
Boerhaavia et Mirabilis (Nyctaginacées) (1-2), Iris (Iridacées) (3), Macaranga
(Euphorbiaceées) (4) et Sarcolobus (Asclépiadacées) (5). Les roténoïdes sont connus
essentiellement pour leur activité insecticide.
1 O O OH
O
2
A C
A C A C
3
B B B
O O O
3
1
4 4a
O
O O 6
2 O
A C
3
D C B A B 6a
2
4
1 C
A
B
11a O D
O 1
2' O O 6
3' 3 A B
A C 6a
2 7
A C
3 1 11a C
1' B 4'
5 4 B O D 8
1 11
6' 5' 10 9
5 4 B
Isoflavene
Figure 1 : les différentes sous classe d’Isoflavonoïdes (6)
4
Figure 2 : Quelques types de prénylation rencontrés dans Lonchocarpus et dans les genres
voisins (Derris, Millettia, Mundulea, Tephrosia) (6)
Le spectre UV des isoflavonoïdes présente seuil caractéristique vers 260 nm
5
Figure 3 : Exemple de spectre UV (MeOH) d’une isoflavone (génistéine) (7)
6
Figure 6 : spectre UV (MeOH) du 5,7,3’-trihydroxy-4’-méthoxyisoflavone ou pratenséine
Carbone et proton
caractéristique de
cette sous classe
2. Roténoïdes
Quelques roteides isolés dans le genre Derris
7
a) RMN1H et 13C
8
Carbones et protons
caracteristiques de
cettes sous classe
3. Ptérocarpanes
Voici quelques pterocanes isolé du Derris
9
Les composés 1 à 4 ont été identifiés comme étant la phaséolline l'isonéorauténol,
l'érybraedine A et la phaseollidine par comparaison de leurs données physiques et spectrales
avec celles rapportées dans la littérature. Le composé 5 a été identifié comme étant
l'homoedudiol.
a) RMN 1H et 13C
Le spectre RMN 13C du composé 6 affichait des signaux pour vingt carbones. Les valeurs de décalage
des signaux à δ 39,5 (C-6a), 66,5 (C-6) et 78,2 (C-11a) ppm indiquaient la présence d'un fragment
ptérocarpane, tel que trouvé dans les composés 1 à 5. Les protons correspondants ont été trouvés à δ
3,49 (H-6a), 4,21 et 3,64 (H-6) et 5,44 (H-11a) ppm, respectivement (8).
4 4a δc= 39,3
O 6
A B δH 3,49
2 6a
1 C
11a O D
δc= 78,2
δH= 5,44
10
4. Coumarochromones
Figure 11 : 4',5'-diméthoxy-2"-isopropényl-2",3"-
dihydrofurano(4",5":8,7)coumaronochromone
a) RMN1H et 13C
11
Carbones et protons
caractéristiques
5. Isoflavanone
Figure 12 : 2’,5’-Diméthoxy-4’,5,7-trihydroxyisoflavanone
a) RMN 1H (600 MHz, CD3OD), δ en ppm (m, J en Hz)
Les déplacements chimiques, la multiplicité et les constantes de couplage observés pour les
protons H-2a, H-2b, H-3, H-6 et H-8 des deux composés sont quasiment identiques.
6,74 (H-6’, s) ; 6,55 (H-3’, s) ; 5,89 (H-6, d, 2,2) ; 5,87 (H-8, d, 2,2) ; 4,50 (H-2b, dd, 11,6,
10,8) ; 4,36 (H-2a, dd, 10,8, 5,6) ; 4,23 (H-3, dd, 11,6, 5,6) ; 3,76 (5’-OCH3, s) ; 3,71 (2’-
OCH3, s). (9)
Ha Hb H3 : les proton caracteristiques
12
b) RMN 13C (150 MHz, CD3OD), δ en ppm
198,8 (C-4), 168,7 (C-7), 166,0 (C-5), 165,2 (C-9), 153,3 (C-2’), 148,6 (C-4’), 143,2 (C-5’),
116,2 (C-6’), 114,3 (C-1’), 103,6 (C-10), 101,8 (C-3’), 97,2 (C-6), 96,1 (C-8), 71,5 (C-2),
57,4 (5’-OCH3), 56,5 (2’-OCH3), 48,7 (C-3). (9)
6. Isoflavanol
13
7. Isoflavene
a) RMN 13C et 1H
Le Carbone caracteristique est C4 et un proton toujours en position 4 (singulet)
respectivement a 123,6 et 7,24ppm.
14
CONCLUSION
Parvenu au terme de notre travail dont l’objectif était de recenser tous les carbones et
protons de toute la classe des isoflavonoïdes et leurs masses spectroscopiques nous avons
recenser quelques sous classes qui sont présentés si haut dans notre travail.
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REFERENCES
(1) SANTOS A. S., CAETANO L. C., SANT’ANA A. E. G. A 12a-hydroxyrotenoid from
roots of Boerhaavia coccinea. Phytochemistry (1998), 49 (1), 255-258.
(2) YI-FEN W., JI-JUN C., YAN Y., YONG-TANG Z., SHAO-ZONG T., SHI-DE L.
New rotenoids from roots of Mirabilis jalapa. Helvetica Chimica Acta (2002), 85,
2342-2348.
(3) SHAWL A. S., MENGI N., MISRA L. N., VISHWAPAUL. Irispurinol, a 12a-
hydroxyrotenoids from Iris spuria. Phytochemistry (1988), 27 (10), 3331-3332.
(4) SULTANA S., ILYAS M. Chemical investigation of Macaranga indica Wight. Indian
Journal of Chemistry (1987), 26 B (8), 801-802.
(5) WANGENSTEEN H., ALAMGIR M., RAJIA S., SAMUELSEN A. B., MALTERUD
K. E. Rotenoids and Isoflavones from Sarcolobus globosus. Planta Medica (2005), 71
(8), 754-758.
(6) Ata Martin LAWSON. Etude phytochimique d'une fabacee tropicale, lonchocarpus
nicou evaluation biologique preliminaire. universite de limoges (2006), 22-23
(7) Mabry T.J., Markham K.R. and Thomas M.B. The systematic identification of
flavonoids. Berlin-Heidelberg-New York : (1970) 354 p.
(8) Wera Hauschilda , Patrick B. Chalo Mutisob and Claus M. Passreitera. Prenylated
Pterocarpanes from Erythrina melanacantha. Natural Product Communications (2010)
5 721-724.
(9) Sylvie Morel. Etude phytochimique et évaluation biologique de Derris ferruginea
Benth. (Fabaceae). Université d’Angers, (2011) 127-129.
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