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Année universitaire 2022/2023.

Table de matière.

Liste des figures.

Introduction.
Partie expérimentale.
1.Introduction...........................................................................................................................2
2.Réactifs..................................................................................................................................2
3.Synthèse du complexe Ni(NH3)nCl2......................................................................................3
4.Technique de caractérisation physico-chimique....................................................................3
4.1.Courbe de potentiel de réduction....................................................................................3
4.2.Analyse par spectroscopie infra-rouge (IR)....................................................................4
4.3.Diffusion Raman.............................................................................................................5
4.4.Diffraction des rayons X.................................................................................................6
4.5.Analyse thermique..........................................................................................................7

Conclusion
Liste des figures.

Figure 1: Le chlorure de nickel(II) hexahydraté.


Figure 2: Courbe de potentiel de réduction.
Figure 3: Spectroscopie Infra-rouge.
Figure 4: Spectroscopie par diffusion de Raman.
Figure 5: Spectroscopie par diffraction des RX.
Figure 6: Structure cubique à faces centrés.
Figure 7: Courbe ATG-ATD de Ni(NH3)6Cl2 avec ATG en bleue et ATD en vert..
Introduction

De nombreux métaux de transition forment des complexes octaédriques avec H2O


lorsqu'ils sont en solution aqueuse. Les exemples incluent le rose [Co(H2O)6]2+ , vert
[Ni(H2O)6]2+ et bleu pâle [Cu(H2O)6]2+. Dans notre étude le complexe étudié est un
complexe à base d’ion nickel qui est un métal redox actif qui doit sa coloration verte à la
2+¿ ¿

dégradation suivante : N i 2+¿→ [¿ ( H 2 O )6 ] ¿

L'ajout d'ammoniac à de telles solutions entraîne une série de réactions de substitution dans
lesquelles le les molécules d'eau sont remplacées par des molécules d'ammoniac. Par
exemple, lorsqu'il est concentré de l'ammoniac aqueux est ajouté aux changements de
couleur vers la couleur violette de l'ion. Le ligand NH3 déplace H2O de manière
progressive, et chaque remplacement est accompagné par le dégagement de chaleur. Par
exemple, la réaction :

[Ni(H2O)6]2+ + NH3 → [Ni(H2O)5(NH3)]2+ + H2O ∆H = -17kJ/mol

Est suivi par

[Ni(H2O)5(NH3)]2+ + NH3 → [Ni(H2O)4(NH3)2]2+ + H2O ∆H = -17kJ/mol

Et ainsi de suite, jusqu'à ce que toutes les molécules d'eau soient remplacées par de
l'ammoniaque.

Le présent travail a pour objectif dans une première étape, la synthèse du complexe
Ni(NH3)nCl2, dans une deuxième étape la caractérisation physicochimique ce complexe par
des différents techniques afin de déterminer sa composition et comprendre sa structure, tel la
diffraction des rayons X, la spectroscopie de vibration et l’analyse thermique.

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Partie expérimentale.

4.1. Introduction.

Le but de ce chapitre est de présenter les techniques analytiques ainsi que les
protocoles expérimentaux utilisés, ainsi les résultats obtenus lors de chaque analyse
effectuée pour la caractérisation du complexe de nickel et la détermination du nombre de
ligand, ainsi l’interprétation et la signification de chaque graphe.

4.2. Réactifs.

 Chlorure de nickel II hexahydraté.

Le chlorure de nickel(II) hexahydraté de formule chimique NiCl2·6H2O qui est


connue par sa coloration verte. Il est très rarement présent dans la nature sous forme de
minéral, la nickelbischofite. Le chlorure de nickel(II), sous ses différentes formes, est la
plus importante source de nickel utilisée en synthèse chimique. Les sels de nickel
sont cancérigènes et doivent être manipulés avec précaution. Ils sont
également déliquescents, absorbant l'humidité de l'air pour former une solution.

Figure 1: Le chlorure de nickel(II)


hexahydraté

 Ammoniaque concentrée
 Chlorure d’ammonium
 Alcool
 Éther

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4.3. Synthèse du complexe Ni(NH3)nCl2.

Afin de préparer le complexe de nickel, on fait dissoudre 2g de chlorure de nickel II


hexahydraté dans un erlenmeyer avec 2 à 3ml d’eau distillé et agiter jusqu’à dissolution
complète et obtention d’une solution verte. On verse par la suite 10 ml d’ammoniaque
concentrée puis on ajoute 2 ml de chlorure d’ammonium à 4 M. Après avoir bien agité le
mélange, on place l’erlenmeyer dans un bain de glace et on laisse reposer de 15 à 20 min.
L'intérêt de cette opération est d’éviter la réaction inverse c’est-à-dire au lieu d’avoir des
ligands de NH3 on aura les ligands H2O car le composé n’est pas très stable. Ensuite, on
filtre le précipité sur un verre fritté en utilisant l’aspiration par une trompe à vide. On lave
avec de l’ammoniaque concentré pour éviter la décomposition du complexe puis avec de
l’alcool et l’éther pour entrainer les restes d’eau et d’ammoniaque qui mouillent le solide.
On obtient finalement un complexe tout sec de couleur bleue après l’avoir bien évidemment
séché entre deux feuilles de papier filtre.

La réaction de synthèse du complexe peut s’écrire sous la forme :


−¿ +6 H 2O ¿
2+¿ +2C l ¿

2+¿+2 C l −¿+ 6 NH 3→ [¿ ( NH 3) n] ¿
¿
[ ¿ ( H 2O ) 6 ]

4.4. Technique de caractérisation physico-chimique.

4.5. Courbe de potentiel de réduction.

Figure 2: Courbe de potentiel de réduction.

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La courbe obtenue représente l’intensité du courant en fonction du potentiel. On
remarque alors qu’il y a un potentiel de réduction de Nickel vers -0,25. On en conclue qu’on
a effectivement la présence de Ni dans notre complexe.

4.6. Analyse par spectroscopie infra-rouge (IR).

L’analyse par spectroscopie infra-rouge permet d’identifier les groupements


fonctionnels présents dans le complexe d’après leur longueurs d’ondes caractéristiques.

Ces spectres d’absorption infrarouge ont été enregistrés à l’aide d’un spectromètre de
type Perkin-Elmer avec accessoire ATR. Le domaine spectral accessible s’étend de 400 à
4000 c m−1.

Les résultats sont représentés sur la figure.

Figure 3: Spectroscopie Infra-rouge.

Ce spectromètre représente un ensemble de pics vers différentes longueurs d’ondes.


Tout d’abord, nous remarquons un pic intense avec une longueur d’onde de 667,99 c m−1ce
qui se traduit par la présence d’un métal dans notre composé mais pas de détection de Nickel
donc on procède au Raman.

Finalement, on remarque plusieurs pics d’intensité moyenne à forte vers des longueurs
d’onde entre 1167,12 et 1738,24 c m−1ce qui signifie la présence de NH3.

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4.7. Diffusion Raman.

L’analyse par spectroscopie de vibration de diffusion de Raman permet de déterminer


la présence ou l’absence de Nickel. Les spectres de diffusion Raman ont été enregistrés à
température ambiante et à l’aide d’un spectromètre Raman Confocal de marque Renishaw,
type RM 1000, avec système macro/micro, équipé d’une source d’excitation laser à 632.8
nm et d’une puissance maximale de 20mW.

Les résultats sont représentés sur la figure.

Figure 4: Spectroscopie par diffusion de Raman.

D’après le spectre, on remarque que vers les températures plus basses comme par
exemple 80K, on a moins de pertes d’ammoniaque, et entre 3000 et 3500 nm on a un pic
assez intense qui représente la fonction ammoniaque NH3 et vers 400 nm on remarque la
présence d’un pic qui représente la liaison Ni-N donc la présence du Nickel dans le
composé.

Nous ne savons pas le nombre de ligands de NH 3 c’est pour cela que l’on procède à
l’analyse thermique.

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4.8. Diffraction des rayons X.

L’analyse du complexe par DRX permet de caractériser la nature des phases minérales
cristallines qui le composent. Cette technique nous permet de déterminer les positions des
atomes dans le cristal.

Les résultats sont représentés sur la figure.

Figure 5: Spectroscopie par diffraction des RX.

D’après le spectre obtenu, nous remarquons que le complexe a une structure cubique à
faces centrés.

Figure 6: Structure cubique à faces centrés.

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4.9. Analyse thermique.

Cette technique est utilisée pour savoir le nombre de ligands n de NH3 à partir de la
masse perdue lors de la variation de température. Dans notre étude, l’étude thermique a été
effectuée avec des échantillons chauffées de la température ambiante à 500°C sous balayage
d’air à 5°C/min sur un appareil SETARAM de type Labsys ATD-TG/DSC.

Figure 7: Courbe ATG-ATD de Ni(NH3)6Cl2 avec ATG en bleue et ATD en vert.

Selon la courbe ATG, on observe 2 dégradations du complexe, on aura alors émission de


NH3.

Nous partons d’une masse initiale de 100 mg de l’échantillon :

Pour la 1ère dégradation : on a une perte de masse de 29%

Pour la 2ème dégradation : on a une perte de masse de 14%

Donc la perte de masse totale est de 43%.

Après avoir effectué les calculs nécessaires, on trouve n= 5,77 soit n = 6.

Conclusion
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