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MODULE DE FORMATION
PLANIFICATION STRATÉGIQUE ET
TABLEAU DE BORD DE GESTION (TBG)
Objectifs de la formation
➢ Comprendre la démarche et les composantes de la réflexion stratégique ;
➢ Maîtriser les outils et méthodes d’analyse pour prendre des décisions éclairées et cohérentes ;
➢ Piloter les progrès pour favoriser la réussite à long terme de son organisation ;
➢Présenter les résultats ainsi que les actions correctrices et consolidatrices à partir d’un tableau de
bord de gestion ;
➢Assurer le suivi des résultats et des améliorations pour les différents destinataires et utilisateurs
des tableaux de bord de gestion.
✓ Le séminaire est organisé autour des aspects suivants :
1. Planification 2. . Mobilisation
des ressources
PROCESSUS
D’INTERVENTION
7. Evaluation PUBLIQUE
3.
Programmation
6. Suivi 5. Exécution du
Plan 4budgétisation
GENERALITES SUR LA PLANIFICATION
Toute action de développement nécessite la connaissance ou la prise en
compte préalable des problèmes d’ordre pratique identifiés par
l’analyse de la situation passée, actuelle et de la situation prévisionnelle
à l’horizon considéré.
A. LA PRÉPARATION DE L’EXERCICE
LE CHOIX DE LA DÉMARCHE
❑ LA DÉMARCHE PEUT ÊTRE CENTRALISÉE, PARTICIPATIVE OU MIXTE
DÉMARCHE CENTRALISÉE:
➢ LA RÉFLEXION SUR LA VISION EXPRIMÉE EST CONFIÉE À LA HAUTE
DIRECTION DE L’ORGANISATION
DÉMARCHE PARTICIPATIVE:
➢TOUT LE PERSONNEL EST INVITÉ À LA RÉFLEXION ET POURRA MENER
DES RÉFLEXION ET FORMULER DES COMMENTAIRES ET SUGGESTIONS
SUR LA VISION ET LES VALEURS DE L’ORGANISATION.
PREALABLES A LA PLANIFICATION STRATEGIQUE
➢DÉMARCHE MIXTE: UN COMITÉ CONSTITUÉ DE REPRÉSENTANTS DE
CHAQUE SECTEUR DE L’ORGANISATION EST FORMÉ. LA CONSULTATION DES
SECTEURS EST INDISPENSABLE POUR VALIDER LES ORIENTATIONS RETENUE S.
➢ L’ ÉNONCÉ D ’ U NE V I SI ON C L AI RE PA R L ES D I R IGEANTS
➢L E C H OI X D ES AC TEURS
➢L’AT TR I BUTI ON DE RESP ONSABI LI TÉS CLAIR ES AUX AC TEURS ET L A PRÉCI SI ON D ES CONTRI BUTI ONS
AT TENDUES D E C H AQUE AC T EUR
➢Mettre en avant toutes les valeurs qui caractérisent l’organisation afin que tous
les acteurs aient une vision commune: Professionnalisme, respect, intégrité,
reconnaissance, etc. qui sont des valeurs que les organisations retiennent sous
l'aspect de la gestion des ressources humaines et la gestion du service à la
clientèle.
ETAPES DE LA PLANIFICATION STRATEGIQUE
l’établissement du diagnostic stratégique
❑ Il s’appuie sur trois éléments:
➢le bilan stratégique:
✓examen des plans précédents et des résultats annuels de gestion pour mesurer
le niveau d’atteinte des orientations et objectifs.
✓identification des objectifs qui font encore écho auprès des populations ou de la
clientèle
✓détermination des orientations et objectifs qui sont à reporter, reformuler ou
modifier en prenant en compte les observations issues de la reddition des
comptes.
ETAPES DE LA PLANIFICATION STRATEGIQUE
➢L’analyse du contexte extérieur:
❑Elle concerne les facteurs de l’environnement externe qui peuvent affecter
l’organisation et les attentes des populations et des différents acteurs du
processus.
❑ Deux types de facteurs sont susceptibles d’affecter l’organisation
✓phénomènes sociétaux: changement démographique, développement de
nouvelles technologies….
La veille stratégique, la prospective, l’étalonnage, les enquêtes et sondages
permettent de détecter les éléments du contexte extérieur dont les effets sont
les plus significatifs sur l’organisation
ETAPES DE LA PLANIFICATION STRATEGIQUE
➢l’analyse des contextes externe et interne permet d’identifier l’ensemble des éléments pouvant
compromettre ou mettre en cause la poursuite de certains objectifs.
✓ la mise en place d’un mécanisme de veille structurée rend possible l’anticipation des
changements dans un contexte externe complexe: les acteurs doivent constamment informer les
décideurs des tendances les plus susceptibles d’avoir une incidence sur leurs actions.
ETAPES DE LA PLANIFICATION STRATEGIQUE
➢les documents résultant de la prospective couvrant une période de plus de deux ans, permet à
l’organisation de se projeter dans l’avenir et prendre des engagements pour le futur;
✓l’analyse du contexte devient réaliste par la projection des facteurs pouvant influencer
l’organisation.
✓l’analyse permet ainsi d’articuler la planification par rapport aux changements à venir à partir
d’un exercice de prospective basé sur des scénarii.
ETAPES DE LA PLANIFICATION STRATEGIQUE
Il s’agit pour l’organisation, d’évaluer ses produits, services, ses pratiques et ses
performances par rapport à ceux de ces concurrents ou ceux des leaders dans
le domaine.
PLANIFICATION STRATEGIQUE
SYNTHESE
La planification au sens strict se résume après le diagnostic à :
« La performance est tout ce qui, et seulement ce qui, contribue à atteindre les objectifs
stratégiques... »
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Qu’est ce que la performance ?
Renforcer la transparence pour mieux informer
le Parlement et le public sur les objectifs et les
résultats obtenus
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Qu’est ce la performance ?....
RESULTATS Compétence,
Les produits, les (Produits, Effets & organisation, Travail
effets, les impacts Impacts) collectif, pour
sont-ils conformes atteindre les
aux objectifs ? résultats escomptés
La consommation
des intrants est-elle
optimale?
Performance
OBJECTIFS
(cibles) Budgétisation
MOYENS
(effectivité)
Les allocations de ressources
sont-elles en cohérence avec
les objectifs ?
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Qu’est ce que la performance ?
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La mesure de la performance.
la mesure de la performance dit être FARCIE :
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LES CHOIX STRATÉGIQUES ET LES
TYPES DE RÉSULTATS
La GAR et la CHAINE DE RESULTATS
Résultats développementaux:
Résultats opérationnels: mesure de performance
mesure de l’efficience
Ressources Actions et tâches Produits livrables Utilisation des produits par Changements et
financières, entreprises pour dans les limites de les bénéficiaires et améliorations à
humaines, et autres convertir les contrôle de concernés en dehors du long terme
mobilisées en ressources en l’agence contrôle de l’agence auxquels peut
soutien aux activités produits spécifiques d’exécution d’exécution contribuer un
OFFRE DEMANDE projet/programme
Logique horizontale
Objectif global Indicateur Source
Objectif du programme Indicateur Source
Produits / Extrants Indicateur Source
Activités Cadre détaillé estimatif
LES INDICATEURS DE RÉSULTATS, LES OUTILS ET LA
DOCUMENTATION DE LA GESTION DE LA PERFORMANCE
Indicateurs
Qu'est-ce qu'un indicateur ? But/
d'impact(s) – en
référence aux ODM,
Impact(s) objectifs stratégiques
du pays, etc.
QQT
Indicateurs d'effets
initiaux/
C’est un facteur ou variable, de nature quantitative ou Objectif du
Programme
intermédiaires/ finaux
qualitative, qui permet de mesurer l'atteinte d'un résultat et /
– sur la chaine de
causalité vers les
d'informer sur des changements liés à l'intervention de Effet(s) objectifs de référence
●Ils mesurent les produits/extrants les plus immédiats ou livrables d'une intervention de
développement (durant et à la fin de la mise en œuvre).
●Ils expriment les quantités physiques des biens générés ou des services fournis par
l'intervention de développement.
●Ils expriment le nombre de bénéficiaires ayant eu accès à – ou reçu – ces biens ou
services générés par l'intervention de développement.
●Ils doivent également inclure une dimension qualitative et un échéancier (QQT).
Indicateurs d'effets
❑ Chaque programme doit pouvoir disposer d’un tableau de bord permettant de piloter la mise en œuvre
du plan d’intervention.
❑ Le tableau de bord doit d’abord être un outil adapté au pilotage de l’atteinte des objectifs du
programme:
❑ capacité à piloter l’atteinte des objectifs par rapport à des échéances annuelles mais aussi pluriannuelles
❑ Le tableau de bord doit ensuite s’adapter au degré d’informatisation souvent limité des Services
❑ Il doit pouvoir prendre appui sur les éléments éventuellement déjà existants de dispositif de pilotage au
sein du programme : rapports d’activité des Services, systèmes de collecte et de remontée de données...
❑ Il doit être centré sur le pilotage de l’atteinte des objectifs et non sur la production de simples
statistiques. Le développement d’un appareil statistique sur programme est un enjeu réel mais distinct
de celui du pilotage
❑ Enfin, le tableau de bord est un outil qui doit être produit par et pour ses utilisateurs que sont les
managers pilotes du programme
Conception des Tableaux se bord
LA DÉMARCHE DE CONCEPTION DES
TABLEAUX DE BORD DE GESTION
Le tableau de bord
❑ Le tableau de bord de pilotage ne doit pas être un simple tableau de suivi restituant des données chiffrées consolidées. Il doit comprendre
un ensemble d’indicateurs permettant de savoir pour chaque objectif si le programme est en bonne voie pour atteindre l’objectif, s’il
s’écarte de la trajectoire prévue ou s’il risque sérieusement de ne pas atteindre l’objectif
❑ Concrètement, le tableau de bord est une compilation de « planches indicateur ». Sur une page, la planche indicateur :
▪ montre de façon quantifiée et visuelle le résultat atteint par l’équipe de programme sur l’indicateur à l’issue d’une période donnée
▪ rappelle la cible qui aurait du être atteinte par l’équipe de programme, sur cet indicateur, à l’issue de cette même période
▪ met de ce fait automatiquement en évidence l’écart éventuel entre la cible qu’il fallait atteindre et le résultat qui a été obtenu, à l’issue
de la période
❑ Les objectifs à atteindre étant d’abord des objectifs annuels, il est indispensable de trimestrialiser les indicateurs de pilotage rattachés à
chaque objectif, ceci pour pouvoir repérer en cours d’exercice tout écart résultat / cible sur indicateur, comprendre pourquoi cet écart s’est
produit, « corriger le tir » à temps et se donner les moyens d’atteindre in fine l’objectif annuel
Un ensemble de règles de gestions et
normes intégrées à travers les codes
couleurs définit sur cette barre .
PLANCHE D’INDICATEUR
❑ La situation de chaque indicateur est présentée
sur une page dédiée, une « planche indicateur »
❑ D’une part, la planche indicateur permet de
visualiser la situation de l’indicateur trimestre
après trimestre, c’est-à-dire l’écart éventuel entre
le résultat prévu et le résultat atteint
❑ D’autre part, la planche indicateur indique la
situation en fin de trimestre rapportée à la cible
annuelle et à la cible pluriannuelle, c’est-à-dire
l’écart entre cette situation et ces cibles
❑ le code couleur vert-orange-rouge qualifie
l’importance de l’écart entre le résultat prévu et
le résultat atteint
les modèles types de planche indicateur
❑ Chaque planche indicateur est produite à partir d’un nombre réduit de modèles types
❑ Trois modèles types sont prévus et permettent de représenter visuellement les indicateurs
des programmes
❑ Le pilotage doit permettre de garder sous contrôle la trajectoire des indicateurs retenus pour les objectifs du
programme
❑ Certains indicateurs évoluent lentement car les données qui les alimentent ne sont disponibles qu’à échéance
annuelle (ex : le taux de réussite au baccalauréat) voire pluriannuelle. Ces indicateurs rentrent dans le cadre
d’un pilotage pluriannuel. En revanche, les indicateurs du PAP fixent des cibles annuelles : ils requièrent donc un
rythme de pilotage infra-annuel
❑ Le tableau de bord à produire comportera donc en priorité, sinon exclusivement, des indicateurs de nature à
évoluer sensiblement d’un trimestre à un autre.
❑ Sont à retenir dans le tableau de bord bien sûr des indicateurs de résultat mais aussi des indicateurs relatifs à
l’engagement des moyens et des indicateurs relatifs à la réalisation de l’action, ces deux derniers types
d’indicateurs conditionnant en effet l’atteinte des cibles fixées sur les objectifs de résultat
LA DÉMARCHE DE CONCEPTION DES
TABLEAUX DE BORD DE GESTION
Le processus de production du tableau de bord
le choix des indicateurs
❑ Il est donc important de bâtir un tableau de bord comportant un nombre raisonnable
d’indicateurs compte tenu de la situation de départ
❑ Doivent être privilégiés les indicateurs permettant de rendre compte du niveau d’atteinte
des objectifs annuels. En complément, peuvent être choisis des indicateurs d’objectifs
pluriannuels non déclinés annuellement
❑ le tableau de bord peut aussi éventuellement intégrer quelques « indicateurs de suivi »,
c’est-à-dire des indicateurs dépourvus de cible mais que le programme souhaite cependant
suivre pour pouvoir se constituer un historique de données et être capable grâce à cela de
fixer des objectifs les années suivantes
LA DÉMARCHE DE CONCEPTION DES
TABLEAUX DE BORD DE GESTION
Focus sur la collecte des données
❑Un fichier de collecte préconçu, est mis en mains du responsable du suivi
évaluation. Dans ce document, celui-ci saisit les données qui vont permettre
d’alimenter l’indicateur
❑Ces données récupérées auprès de points de collecte. Ceux-ci doivent donc être
clairement identifiés : nom et fonction.
❑Pour fonctionner efficacement, le réseau des points de collecte doit être
fortement animé par le responsable du suivi évaluation du programme
❑Le responsable du suivi évaluation doit suivre les points de collecte, notamment
ceux ayant des retards ou des difficultés dans la transmission des données. Il doit
veiller à rendre ces points de collecte progressivement plus fiables et diligents
LES OUTILS PRATIQUES POUR AMELIORER LES
PRATIQUES MANAGERIALES
L’OBJECTIF MANAGÉRIAL
L’intérêt: la simplification nécessaire
Une bonne procédure est une procédure vivante qui ne cesse de s’adapter régulièrement aux évolutions
juridiques, technologiques ou sociétales
Une bonne procédure est une procédure qui ne cesse de simplifier les process utilisés en valorisant les bonnes
pratiques gestionnaires et d’alléger à due concurrence les contrôles réglementaires du comptable
est une démarche progressive puisque le croisement entre le niveau de risque et le poids financier de
chaque processus permet de classer et de hiérarchiser les actions prioritaires.
La cartographie des risques débouche naturellement sur un plan d’action qui permet:
formaliser la stratégie de déploiement du contrôle interne en définissant les priorités et en détaillant les
actions nécessaires pour couvrir les risques identifiés
suivre la mise en œuvre des actions en fonction du calendrier défini et d ’identifier les responsables.
Le référentiel organisationnel doit gérer une description unique, exhaustive, fiable et partagée de l’organisation du
contrôle interne mis en place par une définition précise du « qui fait quoi », chaque tâche étant ainsi définie dans
son processus de mise en œuvre et le risque qui peut y être attaché.
Il n’y a pas de référentiel organisationnel type puisque tout repose en fait sur la problématique de l’attribution et
de la répartition des tâches. Tout au plus peut-on constater :
Plus l’organigramme fonctionnel est simple, plus le référentiel organisationnel se superposera sur lui.
Plus les tâches sont clairement réparties, plus le référentiel organisationnel sera simple
En principe, l’organigramme fonctionnel reste « une photo » du service à un instant et doit donc toujours être
actualisé pour indiquer clairement pour chaque procédure, voire chaque tâche l’identité de celui qui fait et de celui
qui supervise, l’existence d’une procédure et le chemin de transmission
1er Exemple : La procédure « Organisation générale du service »
L ’étude de cette procédure consiste à répondre aux 4 questions suivantes :
Est ce que toutes les tâches dévolues au service sont toutes attribuées et bien réparties dans le service ?
Qui fait quoi ?
Est ce que la documentation est bien tenue dans le service et sa diffusion assurée ?
Est-ce que les personnes et les biens sont protégés ?
Est ce que la caisse est bien tenue et les valeurs inactives font l ’objet d ’un suivi ?
L’organisation du service en fonction de différents paramètres :
Les objectifs à atteindre ;
Les moyens dont il dispose, qu’ils soient humains ou matériels.
Les risques et les enjeux identifiés.
❑ Toutefois les démarches de contrôle interne restent un levier incontestable de la performance publique car elles
imposent :
Une organisation claire, des missions et des responsabilités explicites
Des procédures formalisées, claires, comprises et appliquées par tous,
Une organisation pérenne de contrôle à tous les niveaux
Un système d’information financière et comptable fiable et suffisant
Une recherche constante des meilleures pratiques de gestion
Un retour d’expérience régulier sur ce qui « marche » et ne « marche » pas dans le fonctionnement de chaque
processus
❑ Les démarches de contrôle interne sont surtout un prérequis majeur pour la certification des comptes car elles
permettent
L’approche par les risques
L’ auditabilité du système d’information et de gestion
L’adoption de procédures simplifiées et partagées
❑ Les démarches de certification
Impliquent l’ensemble des acteurs, ordonnateur et comptable
Analysent tous les processus pour en améliorer la performance
Font de la comptabilité un axe stratégique de pilotage
❑ Audit
Tout contrôle porte en soi un besoin ou une volonté de vérifier la conformité par rapport à des finalités ou/ référentiels:
conformité à des règles juridiques: inspection déontologique, vérification fiscale, contrôle financier et comptable
contrôle juridictionnel
conformité à des critères de qualité: audits de fiabilité des résultats
conformité à des principes et processus: contrôle interne et audit (interne ou externe), mais aussi contrôle budgétaire
(soutenabilité), certification des comptes
conformité à des résultats: contrôle de gestion et audits de performance (internes et externes);
conformité à des fins: évaluation des politiques publiques
Le contrôle s’exerce dans un temporel qui peut en modifier l’essence selon qu’il est à priori, a postériori, ou continument.
En fonction de qui l’exerce (soi-même ou par un autre) ou la manière dont il s’exerce (le regard de l’inspecteur ou l’écoute de
l’auditeur) le contrôle n’aura pas la même conséquence
Il y a toujours la mise en conformité, même dans l’autocontrôle
Mais dans l’audit et l’évaluation, qui sont toujours à posteriori, il y a une double préoccupation :
.- la détection des dysfonctionnements
.- l’appréciation d’une valeur ou performance
❑ La Nouvelle Gestion Publique, dont la Loi Organique relative à la Loi des Finances (LOLF) n’est qu’un exemple,
impose de nouvelles exigences à la gestion des finances publiques au-delà de la seule maîtrise des dépenses:
Renforcer la transparence des informations financières qui sont dues aux citoyens
Identifier les charges générées à moyen terme par tout engagement public: gestion en « autorisations
d’engagement » (AE) et « crédits de paiement » (CP)
Expliquer l’utilité de la dépense par les « inducteurs de coûts » (JPE) afin de budgéter les crédits sur le
coût réel des dépenses
Evaluer l’efficacité de la dépense et son efficience par la mise en place d’indicateurs de résultat : la gestion
par la performance
❑ La qualité de cette nouvelle gestion publique repose sur trois principes majeurs:
La traçabilité des crédits, de la prévision à l’exécution, qui se traduit par un nouveau système comptable en 3
dimensions : budgétaire, générale et analytique.
La liberté et la responsabilité du gestionnaire qui met fin au concept du contrôle –défiance pour faire place à
l’esprit de pilotage des actions et de performance à atteindre
La maîtrise du risque, inhérente à toute action notamment financière, qui va accélérer la mise en place et le
développement de deux types d’auto-contrôle des acteurs : le contrôle interne et le contrôle de gestion.
La gestion par la performance incite au recours d’outils de pilotage et de compte-rendu
La budgétisation des crédits se fonde sur la justification au premier euro, donc sur le coût réel des dépenses
L’analyse des coûts des actions qui constitue de fait la première étape d’une comptabilité analytique à faire naître
Un système généralisable à toutes les organisations quelque soit leur nature ou leur dimension car:
il permet de mieux en connaître les coûts et même d’en avoir une certaine traçabilité
il donne aux gestionnaires, chacun à son niveau, des instruments de pilotage et de
benchmarking
il contribue à une meilleure transparence et lisibilité des actions les plus significatives
C’est une démarche qui s’est fortement accélérée au sein des administrations mais dont le développement reste
encore très inégal.
C’est en fait un élément majeur de la culture de résultats qu’exigent la lettre et l’esprit de la LOLF, montrant ainsi la
nécessité de faire émerger:
L’expression d’une stratégie d’ensemble, comprenant priorités et objectifs
Une forte implication politique au plus haut niveau
Une déclinaison de la démarche à tous les niveaux, même déconcentrés
La création de services dédiés au contrôle de gestion
L’ accompagnement par des actions de formation et de communication
L’utilisation des résultats pour des comparaisons entre services ou au sein d’un même métier
La formalisation de tableaux de bord simples
Trois définitions qui se complètent:
Mettant l’accent sur la surveillance des ressources:
« Processus par lequel les dirigeants s’assurent que les ressources sont obtenues et
utilisées avec efficience, efficacité et pertinence, conformément aux objectifs de l’organisation, et que
les actions en cours vont bien dans le sens de la stratégie définie »
Mettant l’accent sur la gestion des causes, des modes opératoires et des
compétences
« Ensemble de techniques qui a pour but le pilotage de la performance » »
Mettant l’accent sur la régulation des comportements au sein de l’entreprise:
« Processus destiné à motiver les responsables et à les inciter à exécuter
des activités contribuant à l’atteinte des objectifs de l’organisation »
Une définition pour le secteur public dans le cadre de la LOLF qui met l’accent sur la gouvernance et le pilotage:
« Le contrôle de gestion est un système de pilotage mis en œuvre par le responsable d’une unité ou
d’un programme de politique publique pour vérifier en permanence la déclinaison de la stratégie définie et les
modalités de sa mise en œuvre et pour ainsi améliorer le rapport entre les moyens engagés, l’activité développée et les
résultats obtenus, notamment par le biais d’outils comptables ou statistiques
L’INTERPRÉTATION ET L’UTILISATION DES RÉSULTATS, LE
SUIVI DE LA REDDITION DES COMPTES À L’AIDE D’UN TBG
La redevabilité dans les actions de développement
Motivation
évaluer les niveaux d’engagement des dirigeants politiques, d’ouverture et de transparence dans la prise de
décisions et de mise en œuvre de réformes vers le changement.
Objectifs de la redevabilité
rendre les acteurs comptables de leurs actions et responsables devant l’entité dont ils tirent leur autorité.
établir des critères pour mesurer la performance des acteurs, ainsi que des mécanismes de surveillance pour
s'assurer que les normes sont respectées.
évaluer la mesure dans laquelle les institutions rendent des comptes, le degré de participation des acteurs non
étatiques dans le processus de développement, la qualité de rétroaction pour la prise de décisions, le niveau
d’alignement des partenaires au développement sur les processus nationaux de planification
La redevabilité dans les actions de développement
Les responsabilités des organes législatifs, exécutifs et judiciaires du pays sont-elles clairement
définies?
Dans quelle mesure les décideurs politiques utilisent-ils l’information sur la performance ?
Existe-t-il une coordination de la mise en œuvre des politiques gouvernementales ?
Les décisions sont-elles généralement prises de façon ouverte et transparente?
Est-ce que des structures permanentes existent en matière de participation des communautés à
la prise de décision dans les affaires locales? Est-ce que ces mécanismes mettent l’accent sur la
participation des femmes et des jeunes ?
La redevabilité dans les actions de développement
Est-ce que la société civile et le grand public ont accès à des réunions de prise de décision publiques ? A quels niveaux ? Est-ce que les
femmes et les jeunes contribuent ?
Le cadre juridique permet-il d'établir et de travailler avec des organisations non gouvernementales?
Est-ce que les grandes institutions publiques sont engagées de façon continue dans des réformes organisationnelles ou
restructurations ? Est-ce que le pilotage, l'expérimentation et l'identification des bonnes pratiques sont encouragés et promus par les
institutions publiques ?
Est-ce que des mécanismes existent pour un renforcement continu des compétences et des capacités du personnel (hommes et
femmes) ?
Dans quelle mesure le gouvernement fait-il du renforcement des capacités un véritable projet de changement en profondeur dans les
pratiques de l'administration publique ?
Existe-t-il des institutions nationales qui offrent des formations à la GRD (planification, cadre logique, gestion intégrée des
programmes, suivi et évaluation)?
Est-ce que le pays met en œuvre un plan d’amélioration de la performance, par exemple une réforme du service public?
LES OUTILS DE DIAGNOSTIC DE LA PLANIFICATION
Arbre à Problèmes
POSITIF NEGATIF
NIVEAU INTERNE FORCES FAIBLESSES
Matrice SWOT