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Centre de Casablanca
2014-2015
SOMMAIRE
DEDICACE................................................................................................................................................. 4
GLOSSAIRE ............................................................................................................................................... 5
REMERCIEMENTS .................................................................................................................................... 6
INTRODUCTION ....................................................................................................................................... 7
PREMIERE PARTIE : CADRE CONCEPTUEL DES ACHATS ET DE LA DEMARCHE D’AUDIT APPROPRIEE .... 9
CHAPITRE I : IMPORTANCE DE LA FONCTION ACHAT EN ENTREPRISE......................... 10
SECTION I : LE ROLE DE LA FONCTION ACHAT ET LE PROCESSUS DES ACHATS ............................ 10
A. Définition de la fonction achat .......................................................................................... 10
B. Rôle de la fonction achat ................................................................................................... 10
C. Processus des achats ......................................................................................................... 11
SECTION II : LES ASPECTS COMPTABLE ET FISCAL DES ACHATS .................................................... 14
A. L’aspect comptable des achats selon le Code Général de la Normalisation Comptable
(CGNC) ....................................................................................................................................... 14
B. L’aspect fiscal des achats ................................................................................................... 20
CHAPITRE II : DEMARCHE D’AUDIT DU CYCLE ACHAT ..................................................... 22
SECTION I : CONNAISSANCE DES OPERATIONS ............................................................................. 22
A. Connaissance générale ...................................................................................................... 22
B. Les procédures analytiques ............................................................................................... 23
C. Identification des risques : ................................................................................................ 24
SECTION II : EVALUATION DU CONTROLE INTERNE ...................................................................... 29
A. Définition du contrôle interne : ......................................................................................... 29
B. Démarche d’évaluation du contrôle interne du cycle achat-fournisseurs : ...................... 29
C. Importance de l’évaluation du contrôle interne du cycle achat-fournisseur par phase : . 31
SECTION III : CONTROLE DES COMPTES DU CYCLE ACHAT-FOURNISSEUR ................................... 36
A. L’exhaustivité des enregistrements................................................................................... 36
B. La régularité des enregistrements..................................................................................... 36
C. La séparation des exercices ............................................................................................... 37
D. L’existence des soldes fournisseurs .................................................................................. 37
E. L’évaluation des soldes fournisseurs ................................................................................. 38
F. La présentation des comptes et l’information fournie en annexe.................................... 38
A mon père, ma mère, mes frères et sœurs pour les sacrifices et le soutien
qu’ils ne cessent de me témoigner dans le domaine de ma formation et de
ma réussite ;
BL : Bon de livraison,
BR : Bon de réception,
Enfin, mes sincères remerciements vont à l’endroit de toute personne qui, de près ou
de loin, a contribué à l’accomplissement de ce travail.
L’audit des entreprises évoluant dans ce secteur, comme les autres, est une forme de
contrôle, de vérification, ou de surveillance des comptes de l’entreprise à travers une étude
critique.
Bien que la mission effectuée auprès de l’entreprise X ait un caractère légal, dans la
mesure où il s’agit du commissariat aux comptes, il est nécessaire de préciser que
l’importance des missions d’audit en général qui ne cesse d’accroitre fait qu’elles peuvent être
demandées par les entreprises ou par ses tiers, surtout lorsqu’il s’agit de prendre une décision
(c’est la raison des missions spéciales, supervisions,…), car toute information comptable et
financière peut avoir des conséquences graves sur l’entreprise.
Les préoccupations d’une révision pour les dirigeants tournent le plus souvent autour :
d’un besoin d’une information financière fiable avant de la présenter à des tiers ou aux
associés ;
d’une appréciation de l’organisation comptable (OEC : Ordre des Experts
Comptables) afin de déceler d’éventuelles insuffisances dans le but d’une
amélioration ;
ou de la nécessité d’éviter des fraudes et des détournements.
Ceci justifie la nécessité de procéder à la révision des comptes avant toutes décisions.
Le choix d’un cabinet d’audit comme lieu de stage se justifie d’une part par le fait
qu’il soit fortement lié à ma spécialité « Audit, Comptabilité et Contrôle de gestion » et
d’autre part à mon objectif de commencer ma vie professionnelle au sein d’un cabinet.
Depuis trente ans, la fonction achat a été véritablement reconnue dans les entreprises
vue l’accroissement de la pression concurrentielle et le passage d'une économie de
production, avec des volumes de vente importants, à une économie globalisée. Les
organisations se sont concentrées de plus en plus sur leurs marges. Sachant que les prix de
vente ne peuvent pas croître indéfiniment, les achats se sont alors présentés comme la
fonction la plus efficiente pour préserver et améliorer les marges des entreprises. Notons que
dans un contexte économique difficile, l'acheteur est celui qui permet à l'entreprise de
conserver ses marges, de nouer des partenariats stratégiques avec des fournisseurs et de
rechercher l'innovation. Enfin, à travers le développement d'une politique d'achats durables, il
est celui qui contribue à la bonne image de l'entreprise.
Ce présent mémoire, après une présentation des achats (qui inclut leurs importances et
processus) et de la démarche d’audit appropriée à leur cycle, édifiera le processus de
validation du cycle achat-fournisseur (y compris les autres charges externes) tout en proposant
des recommandations aux éventuelles anomalies constatées.
Dans la mesure où les entreprises ne peuvent pas produire tous ce dont elles ont
besoin, elles sont donc obligées de se procurer de certains biens ou composantes nécessaires à
leur production. Or la façon de se procurer joue un rôle déterminant dans la compétitivité de
l’entreprise. Dans ce chapitre, nous allons nous intéresser au rôle de la fonction achats et au
processus des achats avant d’aborder les aspects comptable et fiscal afférents.
Précisons que s’il est parfois impossible d’augmenter le profit par les ventes, parce que
le prix de vente ne peut pas croître indéfiniment, il est en revanche possible d’améliorer la
compétitivité de l’entreprise et d’accroître ses marges en réduisant ses coûts suite à une bonne
sélection et une bonne négociation avec les fournisseurs. Le responsable des achats en
entreprise est en charge de l’achat de biens de toute nature (mobilier de bureau,
documentation, ordinateurs, imprimantes, véhicules d’entreprise,…) et de prestation de
services (nettoyage des locaux, travaux d’entretiens, de jardinage, de surveillance à travers les
sociétés de gardiennage, ….).
Sur un plan financier, réduire le montant de la facture globale des achats contribue
nécessairement à l’amélioration du résultat global de l’entreprise. Cependant, notons que cet
objectif n’est pas le seul, parce que le responsable des achats doit, au-delà du prix des biens
qu’il achète, s’assurer de leur parfaite adéquation aux besoins de l’entreprise notamment ses
départements et services internes (clients), de leur qualité en tenant compte de l’usage qui en
sera fait. Une bonne gestion des stocks fait également partie de ses principales missions. Ce
qui lui permet d’éviter des situations de ruptures. Ce sont des rôles clés qu’il joue auprès des
fournisseurs en recherchant, évaluant, et sélectionnant les meilleurs fournisseurs. Pour se
faire, rappelons qu’il établit un cahier de charges dans lequel il précise les attentes, et
exigences de l’entreprise.
Il négocie les prix en tenant compte du délai de livraison qui, une fois stipulé au
contrat doit être respecté.
Le processus des achats se réalise en différentes étapes qui correspondent aux tâches
assumées par la fonction.
La demande d’achat et le cahier des charges sont transmis au service achats qui, par
appels d’offres auprès des fournisseurs potentiels, lance ses consultations. Les offres des
fournisseurs sont analysées et comparées dans un tableau de synthèse qui permet d’optimiser
les comparaisons, de mener à bien les négociations et enfin choisir le fournisseur qui propose
le produit répondant le mieux aux besoins de l’entreprise notamment en tenant compte des
critères ci-dessous qui ont déjà fait l’objet d’une hiérarchisation selon les priorités :
Cet appel d’offre peut être émis par courrier, télécopie, courriel, et peut s’accompagner
d’un document récapitulant la demande de l’entreprise. Généralement, il fait état d’une date
limite de réponse afin de disposer rapidement de toutes les propositions des fournisseurs.
d- Réception et contrôle
À la livraison des biens commandés, le service réception doit vérifier leur conformité à
la commande (quantité, type,...). De même, la facture doit être saisie et contrôlée par rapport à
la commande (quantité livrée, désignation, conditions de paiement...) avant de procéder au
règlement.
N.B : Quel que soit le type d’achat ou d’entreprise, ce processus est presque toujours
respecté. Ainsi, pour bien optimiser sa réalisation, la fonction achats s’implique dans l’analyse
des besoins en interface avec les autres fonctions de l’entreprise, dans les négociations et dans
le respect des engagements avec rigueur et esprit d’anticipation.
Par la suite, nous ne traiterons que les quatre premiers postes car les autres ne
concernent pas les achats.
Les achats consommés de matières et fournitures sont ceux qui entrent dans le cycle de
fabrication des produits.
d- Règle de comptabilisation
En vertu du CGNC Marocain, les comptes des achats sont débités du montant hors
taxes de la facture si l’entreprise est soumise à la TVA sinon du montant TTC si elle ne l’ait
pas. Ceci par le crédit du compte fournisseur concerné dans le cas d’achat à crédit sinon de la
trésorerie.
Est débité à hauteur du prix d’achat net des taxes légalement récupérables par le crédit
d’un compte de tiers ou de trésorerie, la TVA déductible correspondante est comptabilisée au
débit du compte (3455) “Etat-TVA récupérable”. C’est ce même traitement qui est applicable
pour la comptabilisation des ‘’Achats de marchandises’’ (6111) et des ‘’Achats non stockés
de matières et fournitures consommables’’ (6122).
Le compte 6125 regroupe tous les achats non stockables (eau, électricité...) ou non
stockés par l'entreprise tels que ceux afférents à des fournitures qui ne passent pas par un
compte d'une unité de stockage, et dont les existants, en fin d'exercice, sont portés en tant que
charges constatées d'avance au débit du compte 3491.
Ce compte regroupe les achats (hors taxes) des travaux, études et prestations sous-
traités par des tiers pour le compte de l’entreprise. Il est subdivisé par nature de prestations.
Les rabais, remises, ristournes qu’a bénéficié l’entreprise au cours de l’exercice sont
comptabilisés au crédit de ce compte avec le débit du compte de tiers correspondant. Même
traitement pour les ‘’Rabais, remises, ristournes obtenus sur achats de marchandises’’ (6119).
Sont comptabilisés dans ces deux postes, les charges externes autres que les achats qui
sont directement consommés par l’entreprise. Ce sont : les locations et charges locatives,
redevances de crédit-bail, entretiens et réparations, primes d’assurances, rémunérations du
personnel extérieur, d’intermédiaires et honoraires, études, recherches et documentation,
transports,…
6148 ‘’ Autres charges externes des exercices antérieurs’’ (au débit) toutes les
charges liées aux exercices antérieurs touchant les comptes des deux postes ci-
dessus.
6149 ‘’Rabais, Remises et Ristournes obtenus sur autres charges externes’’ (au
crédit) les rabais, remises et ristournes sur les autres charges externes, obtenus des
fournisseurs et dont le montant, non déduit des factures, n'a été connu que
postérieurement à la comptabilisation de ces factures.
En ce qui concerne les fournisseurs, nous traiterons les comptes se rapportant aux
postes 341 et 441.
Le compte 3411 est débité lors d’un paiement par l'entreprise d'avances sur des
commandes passées auprès de ses fournisseurs par le crédit d'un compte de trésorerie. Il est
crédité par le débit du compte 4411 "fournisseurs" après réception de la facture
correspondante.
Le compte 3413 est débité par le crédit du compte 4411 suite à une consignation à
l'entreprise d'emballages ou de matériel pour le montant de la consignation.
Le compte 3417 est débité à la clôture de l'exercice du montant (taxes comprises) des
avoirs et des rabais, remises et ristournes à obtenir non encore parvenus par le crédit des
comptes concernés des classes 4 et 7. Pour cela le montant doit être suffisamment connu et/ou
évaluable et à l'ouverture de l'exercice suivant, ces écritures doivent être contre-passées.
Le 4411 : ‘’Fournisseurs’’
Le compte 4411 ‘’Fournisseurs’’ est crédité pour le montant des factures d’achats de
biens ou de services par le débit du ou des comptes :
Enregistre à son crédit, le montant des retenues effectuées sur le prix convenu jusqu’à
l’échéance du terme de garantie prévue, par le débit du compte fournisseur concerné.
Le compte 4417 est crédité à la clôture de l'exercice, du montant taxes comprises, des
factures imputables à cet exercice qui ne sont toujours pas parvenues au client, par le débit des
comptes de classes 3 ou 6 concernés et du compte de TVA récupérable. Pour cela précisons
que le montant doit être connu ou évaluable et, à l'ouverture de l'exercice suivant, ces
écritures doivent être contre-passées.
Ce compte enregistre les autres opérations effectuées avec les fournisseurs non
spécifiés.
En vertu du CGI (Code Général des Impôts) du Maroc, les achats sont concernés par la
TVA et l’Impôt retenu à la source. Bien avant d’aborder le traitement fiscal relatif à ces taxes,
précisons que le secteur avicole sanctionne sévèrement ses opérateurs car dans les faits, les
éleveurs avicoles ne bénéficient d'aucun statut fiscal et leur activité n’est en aucun cas
assimilée à une activité industrielle ou commerciale, bien que le secteur soit considéré comme
une activité marchande par le ministère des Finances, comme une activité industrielle par le
Ministère du commerce et de l’industrie et comme une activité agricole par le ministère de
l’Agriculture. Ils ne profitent pas des avantages accordés par la charte d'investissement et ne
bénéficient pas non plus de l’exonération des impôts directs accordée au secteur de
l’agriculture, même si leur activité est de toute évidence agricole. Par conséquent, les élevages
avicoles sont pénalisés par des surcoûts fiscaux.
Le champ d’application :
La taxe sur la valeur ajoutée, instituée en 1986, est un impôt indirect qui s'applique
sur :
NB : Précisons qu’en général la TVA ne constitue pas une charge pour l’entreprise,
car cette dernière joue le rôle d’intermédiaire entre le consommateur final et l’Etat.
Taux de TVA :
Le taux normal est de 20% et il représente le plus élevé de ladite taxe, car le CGI fixe des taux
réduits de 7%, 10% et 14%.
A hauteur de 10 % du montant :
- des produits des actions, parts sociales et revenus assimilés mis à la disposition des
personnes physiques ou morales bénéficiaires qu’elles soient au Maroc ou pas ;
- des produits bruts, hors taxe sur la valeur ajoutée, perçus par les personnes
physiques ou morales non résidentes à l’occasion d’achat de Marchandises, de
matières ou de prestation de services;
A hauteur de 20 % du montant, hors taxe sur la valeur ajoutée, des produits de
placements à revenu fixe mis à la disposition des personnes bénéficiaires, qu’elles
soient imposables, ou exonérée de l’IS et ayant leur résidence au Maroc.
L’auditeur doit acquérir une connaissance générale des opérations du cycle achats-
fournisseur de l’entreprise auditée. Ce n’est qu’à cette condition qu’il pourra analyser de
façon pertinente les opérations intervenus pendant l’exercice écoulé. Au niveau de cette
section nous évoquerons les aspects relatifs à la connaissance générale, aux procédures
analytiques puis identifier les risques liés au cycle achat-fournisseur.
A. Connaissance générale
Ces informations sont en principe classées dans un dossier permanent par cycle, sous
la rubrique correspondante au cycle examiné.
a- Les opérations
L’auditeur recense les caractéristiques essentielles des achats de l’entreprise, ainsi que
l’importance des différents flux financiers concernés qui leur sont associés. Il prend
également connaissance des difficultés et risques que ces opérations entraînent pour
l’entreprise, ainsi que les contraintes d’organisation qu’elles impliquent.
b - L’environnement externe
c - L’organisation interne :
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Ces travaux ont vocation à être classés dans le dossier de contrôle annuel de l’auditeur.
Avant d’identifier les risques liés au cycle achat, nous allons faire un rappel des
principaux risques d’audit qui ne sont autre que les risques inhérent, lié au contrôle et de non
détection.
L’IFAC (Norme internationale d’audit : ISA 200) définit le risque d’audit comme le
risque que l’auditeur financier exprime une opinion inappropriée sur les états financiers
soumis à son contrôle du fait d’anomalies significatives contenus dans ces états.
En France, la NEP 200 – Principes applicables à l’audit des comptes mis en œuvre
dans le cadre de la certification des comptes- définit le risque d’audit comme : « le risque
qu’un commissaire aux comptes exprime une opinion différente de celle qu’il aurait émise s’il
avait identifié toutes les anomalies significatives dans les comptes » (NEP 200, § 9).
A l’analyse de ces définitions ci-dessus, nous pouvons distinguer deux catégories dans
le risque d’audit à savoir :
Le risque d’anomalies significatives contenu dans les comptes résulte d’une approche
qui combine l’évaluation des risques potentiels réalisée suite à la prise de connaissance
générale de l’entreprise et l’évaluation du risque lié au contrôle (risque de non maitrise)
réalisée au travers de l’examen des systèmes comptables et des procédures.
Ces risques sont liés à la procédure achat qui regroupe généralement les
fonctionnalités ci-dessous :
b - Déclenchement de la commande :
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S’il s’agit de biens non stockables ou de prestations de services, cette surévaluation conduira à une diminution de la
rentabilité sans toutes fois provoquer un incident sur l’établissement des comptes à la clôture.
Les principaux risques liés à la réception des biens ou services achetés sont :
La réception de biens ou services qui n’ont pas été commandés : ce qui peut
entrainer la constitution de stocks inutiles et susceptibles d’être dépréciés ;
La réception de biens pour des quantités différentes de celles qui ont été
commandées : qui peut entraîner une rupture de stocks et affecter le processus de
production et les relations avec ses clients ou la constitution de stock pléthorique ;
La réception de biens endommagés ou ayant une qualité insuffisante : cette
situation engendre des difficultés d’écoulement des stocks achetés et par
conséquent conduire à une dépréciation ou confronter l’entreprise à un litige au
cas où elle livrait des stocks non conformes à un client ;
Le défaut d’enregistrement des réceptions : lorsque le suivi des réceptions n’est
pas maitrisé par l’entreprise, celle-ci n’est pas en mesure de valider les factures des
fournisseurs et elle aura d’énormes difficultés pour estimer les factures non
parvenus lors de la clôture des comptes.
Les raisons qui justifient la nécessité d’évaluer le contrôle interne du cycle achat-
fournisseur résulte du fait que :
Description des
procédures
Analyse du risque
inhérent
Tests de conformité ou
de compréhension
Tests de permanence
Au cours de ce cette phase, l’auditeur recherche les différents risques liés au cycle et
en apprécie les incidences sur la nature et l’étendue de ses travaux.
Après avoir montré l’objectif du contrôle interne du cycle achat-fournisseur par phase, nous
présenterons des mesures de contrôles internes permettant de couvrir les risques énoncés à la
section précédente.
Le contrôle interne doit garantir que les besoins sont correctement déterminés, que
l’entreprise ne procède pas à des achats inutiles et que les commandes nécessaires sont
lancées correctement. Car une mauvaise identification des besoins peut avoir une incidence
directe sur l’évaluation des stocks et des en cours de productions (valorisation et
dépréciation).
Les procédures de contrôle interne généralement mises en place pour couvrir les
risques liés à l’expression des besoins sont les suivantes :
- L’existence d’une séparation adéquate des tâches (par exemple : une personne qui
valide les besoins ne doit pas passer de commandes) ;
- La surveillance de l’évolution des stocks et de leur dépréciation dans le but de
mettre en évidence les dérives éventuelles.
b- Déclenchement de la commande :
Objectifs :
Le contrôle interne doit garantir que les achats sont réalisés dans les conditions
optimums de qualités, de prix, et de délai. Parce que les procédures relatives au
déclenchement de la commande peuvent avoir une incidence sur l’évaluation de certains actifs
tels que :
Voire sur la totalité des actifs en cas de remise en cause de la continuité d’exploitation
(contrôle de gestion et contrôle budgétaire insuffisants).
- les biens réceptionnés ne peuvent être acceptés que s’ils ont été commandés ;
- les biens réceptionnés correspondent aux quantités et spécificités mentionnées sur
la commande ;
- les biens réceptionnés ne sont pas endommagés ;
- les livraisons sont effectuées avec respect du délai prévus au niveau de la
commande ;
- les réceptions sont enregistrées dès leur acceptation et les biens correspondants
sont protégés.
Dans la mesure où les risques relatifs à la réception des biens ou services ont une
incidence sur plusieurs assertions notamment :
Les procédures de contrôle interne visant à couvrir les risques qui pèsent sur la
réception des biens et services sont :
Le contrôle interne doit nous fournir une assurance sur le correct enregistrement des
dettes et des achats dès la réception des biens ou services, parce que les risques mentionnés à
la précédente section peuvent affecter les assertions ci-dessous :
Les procédures de contrôle pouvant répondre aux risques liés à l’enregistrement des
achats et des dettes fournisseurs sont notamment :
- La mise en œuvre d’un processus servant à déterminer les réceptions non encore
facturées (biens et prestations) ;
- La transmission de toutes les factures au service comptable dès leur arrivée dans
l’entreprise, ce qui permettra leur comptabilisation immédiate ;
- La mise en place d’un contrôle de l’interface entre le journal des achats et la
comptabilité générale, servant à détecter d’éventuelles anomalies informatiques
dans les transferts d’informations ;
- Le maintien de compétence suffisante du personnel devant saisir les factures ;
- La définition et l’application d’une procédure rapide et pertinente de validation des
factures en les rapprochant avec les BR et les BC.
- Seules les factures conformes à leurs commandes, pour des biens livrés et qui
concernent l’entreprise ont été payées ;
- Toute facture n’est payée qu’une seule fois avec respect des délais contractuels.
Les procédures de contrôle interne servant à couvrir les risques liés au paiement des
factures sont notamment :
Au cours de ce stade, l’auditeur a dû évaluer les risques pouvant peser sur les
assertions présentant une importance particulière pour le cycle achat-fournisseur. Les
contrôles de substance mis en œuvre dans le cadre des contrôles directs sur les comptes vont
porter sur3 :
Pour tester l’exhaustivité des enregistrements, l’auditeur met œuvre une circularisation
des fournisseurs. La sélection des tiers à circulariser peut être effectuée en fonction du
montant des soldes (faible, élevé, nul), des mouvements enregistrés sur le compte (nombreux
ou pas), de l’ancienneté des composantes du solde, et du sens du compte.
Sachant que le taux de réponse est faible, l’auditeur peut mettre en œuvre des
contrôles compensatoires consistant à examiner la justification des soldes des fournisseurs
n’ayant pas répondu.
N.B : Il s’intéresse aussi aux fournisseurs ayant des soldes débiteurs, car ces soldes
peuvent résulter d’un double règlement ou d’une facture non enregistrée.
3
Les contrôles mentionnés ci-dessus sont à titre indicatif. C’est à l’auditeur d’adapter sa démarche au cas particulier de
l’entreprise auditée.
Pour apprécier le rattachement des charges à la bonne période, l’auditeur procède aux
sondages sur :
- Les derniers achats de l’exercice afin de s’assurer que ceux-ci se rapportent tous à
l’exercice écoulé ;
- Les premiers achats de l’exercice suivant afin de s’assurer de leur comptabilisation
sur cet exercice ;
- Les dernières réceptions de l’exercice pour s’assurer que ces entrées ont bien été
comptabilisées en charge sur l’exercice , et sur les premières réceptions de stocks
de l’exercice suivant pour vérifier que les charges afférentes n’ont pas été
comptabilisées sur l’exercice écoulé ;
- Sur les avoirs obtenus des fournisseurs pendant l’exercice suivant afin de s’assurer
qu’ils ne correspondent pas à des opérations de l’exercice contrôlé ;
- Les remises et ristournes à recevoir par l’entreprise au titre des volumes d’achats
réalisés pendant l’exercice écoulé pour vérifier qu’elles ont bien été
comptabilisées à la clôture;
- La justification des comptes de factures non parvenues dans le but de s’assurer
qu’elles sont relatives à des livraisons ou prestations réalisées au cours de
l’exercice audité ;
- Contrôle de cohérence par comparaison avec l’exercice précédent, des principales
catégories de charges faisant l’objet de factures non parvenues en fin d’exercice.
L’auditeur, après un recensement des dettes libellées en devise, vérifie qu’elles ont fait
l’objet d’une bonne réévaluation à la clôture.
L’auditeur s’assure qu’il n’y a pas eu compensation entre les soldes débiteurs et
créditeurs. Il vérifie que les informations significatives relatives au cycle achat-fournisseur
sont données en annexe : ventilation des dettes, engagements de crédit-bail mobiliers, clause
de réserve de propriété, etc.
Le secteur avicole marocain représente l’une des activités agricoles les plus
dynamiques au Maroc, avec un taux de croissance moyen de 7,7 % de productions de viandes
de volailles et 3,5% de productions d’œufs de consommations durant les quatre dernières
décennies. Précisons que les produits avicoles sont consommés par l’ensemble de la
population compte tenu de ses prix relativement bas par rapport aux autres denrées animales.
De nos jours, ils constituent le seul recours pour l’amélioration de la sécurité alimentaire du
pays en termes de protéines d’origine animale.
Avec une production en 2014 de 534 000 tonnes de viandes de volailles et 5 milliards
d’œufs de consommations, notons que ce secteur couvre actuellement 100% des besoins en
œufs de consommations et en viandes de volailles qui représentent 52% de la consommation
totale de toutes viandes confondues.
a - Présentation du cabinet
AD Associés crée en 1998, est de nos jours parmi les leaders dans les métiers d’audit,
de conseil, d’externalisation et d’accompagnement juridique et fiscal au Maroc. Il offre des
prestations à haute valeur ajoutée à des entreprises de toutes tailles, opérant dans des secteurs
d’activité différents. Il accompagne également des entreprises (ses clients) tant nationaux
qu’internationaux dans la réalisation de leurs ambitions et projets de développement. Ceci
grâce à son personnel composé de (32) jeunes hommes et femmes compétents et spécialisés
par métier.
b - La mission d’audit
Nous (commissaires aux comptes) avons des obligations à respecter et des droits
comme tout auditeur ou professionnel. Ce sont :
c - Nos obligations :
Après notre mission, en vertu de l’article 169 de la loi sur la S.A, nous portons à la
connaissance du conseil d’administration ou du directoire et du conseil de surveillance, aussi
souvent que nécessaire:
- Les contrôles et vérifications que nous avons procédé et les différents sondages
effectués ;
- Les postes des états de synthèse auxquels des modifications doivent être apportées,
en effectuant toutes les observations nécessaires sur les méthodes d’évaluations
utilisées pour l’établissement de ces états ;
- Les irrégularités et inexactitudes découvertes ;
- Les conclusions auxquelles conduisent les observations et rectifications ci-dessus
sur les résultats de l’exercice comparés à ceux de l’exercice précédent ;
- Tous faits nous apparaissant délictueux dont nous avons eu connaissance dans
l’exercice de notre mission.
Nous respectons le secret professionnel auquel la loi nous soumet. Ce secret concerne
toutes informations (financières, commerciales ou autres) que nous avons pu connaitre dans
l’exercice de la profession.
d - Nos droits :
Pour bien exercer notre profession, nous avons les droits suivants :
Pendant toute période de l’année, nous pouvons effectuer des vérifications et contrôles
que nous jugeons opportun et nous faire communiquer sur place toutes les pièces (contrats,
documents comptables, registres de procès-verbaux,…) que nous estimons utiles à l’exercice
de notre mission.
Les droits de participer aux réunions des organes de gestion et aux assemblées
générales :
Nous avons le droit d’être convoqué aux assemblées des associés ou actionnaires et du
conseil d’administration qui arrête les comptes de l’exercice.
4
Ceci avant l’assemblée générale.
B. Présentation de l’entreprise X
a - Informations générales :
Intervenants Fonctions
Pilotage de l’activité de l’entreprise ;
Directeur général Suivi des commandes ;
Approbation des factures et des règlements.
Suivi des commandes.
Directeur Administratif et
Approbation des factures.
Financier
Suivi de la comptabilisation
Comptabilisation des factures d’achats.
Comptable (chargé des
Contrôle de cohérence des documents d’achats.
écritures fournisseurs)
Analyse des fournisseurs.
Préparation des règlements.
Comptabilisation des titres de paiements.
Trésorier
Etablissement des états de rapprochement
bancaire.
Contrôleur de gestion Bouclage des achats.
Magasinier Réception des biens livrés.
b - Systèmes d’information :
L’entreprise utilise depuis 2010 M.F.G comme logiciel de gestion des achats.
Achats à l’import :
Commande :
Après validation par le directeur général de l’entreprise, ce dernier lance les commandes
auprès du fournisseur concerné par fax ou mail.
Dédouanement et réception :
Dédouanement :
Le service import transmet également une copie de la facture et une copie de la liste de
colisage au responsable du magasin pour l’informer des futures réceptions et le permettre
d’effectuer ultérieurement un contrôle des biens livrés par rapport à ceux qui ont été
commandé.
La facture fournisseur ;
L’engagement d’importation ;
La fiche de liquidation ;
La quittance douanière ;
Les factures de transport et de magasinage ;
Les quittances d’assurance ;
La DUM (Déclaration Unique de Marchandise).
Par la suite, le service import confronte les documents et s’assure de leur cohérence (liste de
colisage, facture fournisseur, engagement d’importation et Déclaration Unique de
Marchandises : DUM). Il procède ensuite à la vérification des droits de douane figurant sur la
fiche de liquidation (droits et taxes à l’importation), la TVA sur la base des dispositions en
vigueur à la date d’enregistrement de la déclaration.
Réception de la marchandise :
Ils convertissent le bon de commande (BC) en bon de réception non valorisé à la réception
définitive des biens après avoir rapprochées les quantités reçues à celles mentionnées sur le
BC ou sur la liste de colisage. Puis ils établissent des bons de réception à partir du système
d’information (SI) en trois exemplaires en indiquant leurs remarques sur la qualité des biens
reçus. Ces bons sont répartis comme suit :
Après réception des documents d’import et des factures, le dossier complet est alors remit par
le service import au service comptable qui garde une copie. Ce dossier comprend :
Comptabilisation :
Le comptable à la suite des documents qui lui sont transmis, les classe de façon séquentielle et
procède à :
C’est ainsi après avoir trouvé de ces calculs le coefficient du dossier d’import en rapportant le
coût d’achat global au montant de la facture fournisseur en dirhams, qu’il transmet la fiche de
calcul du coefficient au directeur commercial pour déterminer les prix de vente des articles
achetés.
Achats locaux :
Commande :
L’assistance commerciale établit sur la base des demandes d’achats collectées, un bon de
commande en trois exemplaires soumis à validation auprès du directeur du site.
Par suite de validation, le responsable du site conserve une copie pour assurer le suivi des
commandes, transmet l’original au fournisseur agréé, et le troisième est destiné au magasinier.
Réception :
Le magasinier assure la réception des articles et procède au rapprochement des biens livrés en
quantité et en valeur avec les données du bon de commande (BC) et du bon de livraison (BL).
De même il contrôle la qualité des réceptions comme pour les achats à l’import.
Il édite le bon de réception sur lequel porte son visa, le remet au comptable chargé des
comptes fournisseurs accompagné de copies de BC et de BL.
La vérification des factures qui doivent être établies conformément aux règles en
vigueur (numérotées, signées, portant l’identification fiscale du fournisseur, le numéro
de la patente ou de la taxe professionnelle, la désignation des biens et le nombre
d’exemplaires) ;
La vérification du bien-fondé de la facturation (avec l’existence d’une DA, d’un BC,
d’un BL et d’un BR ainsi les approbations nécessaires par les personnes habilitées ;
Un rapprochement des factures aux BC et BL ;
La vérification du calcul arithmétique (dont la TVA avec l’application des taux et
bases en vigueur).
Comptabilisation :
L’achat de prestations de services ne donne pas lieu à l’établissement d’un bon de réception.
Cependant la comptabilisation de ces opérations se fait manuellement.
Règlement :
Les moyens de règlement généralement utilisés par la société sont les suivants :
Effets à 90 jours ;
Chèques ou virements pour les fournisseurs locaux ;
Accréditifs ou virements bancaires pour les fournisseurs étrangers ;
Caisse.
Il est important de préciser que le Directeur Général est le seul habilité à représenter la société
en matière de signature de chèques pour régler les fournisseurs.
Pour évaluer le contrôle interne et orienter nos travaux sur les comptes lors de la dernière
étape, nous mettons à la disposition de l’entreprise un questionnaire servant à obtenir des
informations suffisantes sur le cycle achat fournisseur de l’entreprise X. Ce qui nous permet
d’évaluer la probabilité que les comptes contiennent des anomalies ou des erreurs. Cette
évaluation du risque constitue la base de la détermination de la nature et de l’étendue des tests
de validité à mettre en œuvre sur les soldes des comptes concernés, pour détecter l’existence
d’éventuelles erreurs. C’est ainsi, dans le cas où la procédure d’achat s’avère :
Tous les biens retournés et les réclamations effectuées sont-elles enregistrées sur des
documents :
- standards ?
- Pré-numérotés ?
Le service comptabilité vérifie-t-il la séquence numérique des bons de réception, bons
de retours ou de réclamations pour s'assurer qu'ils sont tous à sa disposition ?
Le service comptabilité tient-il un registre des réceptions et des retours ou
réclamations pour lesquels les factures et avoirs n'ont pas été reçus ?
Ce registre:
- fait-il l'objet d'une revue régulière pour identifier la cause des retards?
- Sert-il à évaluer les provisions pour factures et avoirs à recevoir?
Le journal des achats est-il rapproché de la liste des réceptions, retours ou
réclamations pour s'assurer que toutes les factures et tous les avoirs sont
comptabilisés?
Les produits afférents aux achats (les ristournes) sont-ils identifiés au fur et à mesure
des réceptions pour permettre de vérifier que les avoirs sont reçus et comptabilisés ?
Les charges afférentes aux achats (frais de transport) sont-elles identifiées au fur et à
mesure des réceptions pour permettre de vérifier que les factures sont reçues et
comptabilisées ?
Lorsque les factures et avoirs sont envoyés pour contrôle, le service comptabilité
dispose-t-il d’une trace de ces envois pour :
- Suivre les retours?
- Identifier les factures non enregistrées?
Les comptes fournisseurs sont-ils régulièrement rapprochés:
- du compte général ?
- des relevés fournisseurs ?
Lorsque le système prévoit le rejet d'opérations non conformes, ces rejets sont-ils:
- Listés ?
- Suivis pour s’assurer qu'ils sont tous recyclés ?
La réalité :
Les factures et avoirs reçus ne peuvent être enregistrés que s'ils sont rapprochés d'un
bon de réception, retour ou réclamation? (ou autre justificatif).
La bonne évaluation :
Les factures et avoirs reçus sont-ils vérifiés en ce qui concerne :
- Les quantités ?
- Le prix unitaires ?
- Le calcul ?
- La TVA?
- Les autres déductions ou charges ?
L'évaluation des provisions pour factures et avoirs à recevoir est-elle:
- Vérifiée par une personne indépendante de celle qui l'effectue ?
- Rapprochée des factures et avoirs réels ultérieurement ?
Lorsque des achats sont effectués en devises étrangères:
- Les personnes chargées de la comptabilisation sont-elles régulièrement
informées des taux à utiliser ?
- Les montants concernés sont-ils facilement identifiables pour permettre
l'actualisation des taux en fin de période ?
Les bons de commandes non honorés, pour évaluer les engagements de l’entreprise,
sont-ils ?
- chiffrés ?
- totalisés?
Les relevés reçus des fournisseurs sont-ils régulièrement rapprochés des comptes
individuels ? Si oui, les écarts identifiés sont-ils:
- analysés?
- corrigés?
Les comptes fournisseurs sont-ils régulièrement lettrés et analysés pour identifier les
éventuelles erreurs liées à l'imputation?
Les erreurs décelées sont-elles:
- soumises à un contrôle ?
- Corrigées?
La totalisation des journaux d'achats est-elle régulièrement vérifiée ?
La balance fournisseur est-elle régulièrement rapprochée du Grand Livre? (si des
écarts sont constatés, sont-ils immédiatement analysés et corrigés?)
A l’issue de ce questionnaire, nous avons reçus des réponses affirmatives montrant une
procédure d’achat à sécurité élevée. Par la suite, nous mettrons donc en œuvre des tests
servant à approuver l’application de la procédure identifiée et examinerons les montants
significatifs des comptes de charges.
C. Test de cheminement :
Ce test consiste pour l’auditeur de s’assurer de l’application de la procédure des achats par
l’entreprise au moins pour une opération réalisée pendant l’exercice audité, notamment en ce
qui concerne l’existence des différents documents et leur validation par les personnes
habilitées (voir le tableau suivant).
données de la commande
le bon d'entrée en stock est le responsable du magasin
Bon d'entrée de
établi par le magasinier en met à jour l'inventaire
stock
fonction du BR permanent
le BR est établi au niveau du
Bon de réception service magasinage et fait
contrôle non matérialisé
(BR) l'objet d'un contrôle par le
responsable achat
la facture est envoyée au le comptable rapproche
Comptabilisation
service comptabilité avec le BL les trois documents (la
de la facture
et le BR pour comptabilisation facture, le BL et le BR).
Fiche de calcul le comptable calcul le coût de
Absence de contrôle par
du coût de revient lorsque le dossier
une autre personne :
revient import est complet.
risque d'erreurs élevé.
Conclusion :
Le test a certes permis de constater l’existence des documents, Cependant les contrôles de
conformité effectués par les différents intervenants ne sont pas matérialisés. Il n’y a donc pas
de distinction entre les documents ayant fait l’objet de rapprochement à ceux qui ne l’ont pas
fait. Ce qui conduit soit à une perte en temps dans le cas où l’on rapprochait les mêmes
documents plusieurs fois, soit au non contrôle de certains en supposant qu’ils ont déjà été
rapprochés.
D. Test de permanence :
Ce test permet d’avoir une assurance sur l’application de la procédure identifiée de façon
permanente (l’échantillon est donc plus important).
A partir du grand livre des achats, nous prenons un échantillon de 15 dossiers d’achats locaux
dans l’objectif de nous assurer d’abord de l’existence d’une demande d’achat traduite en bon
de commande qui est aussi autorisé par la personne habilitée. Ensuite nous vérifions que ces
commandes sont effectuées en conformité avec les besoins de l’entreprise X (en tenant
compte du stock de sécurité, niveau d’activité,…) avant de rapprocher la quantité et le coût
unitaire mentionnés sur la facture à ceux figurant sur l’inventaire physique. (Voir annexe 1).
Conclusion :
NB : Les BC et demandes d’achats ne sont pas classés avec les factures d'achats car ils sont
classés d'après le comptable dans les sites concernés par les achats.
Dans le but de nous assurer que les dossiers imports comportent tous les documents
mentionnés au niveau du narratif du cycle achat-fournisseur, nous avons testé l’ensemble des
dossiers qui sont au nombre de 8 (voir : Annexe 2) et avons constaté :
Points forts :
Une correcte imputation comptable ;
L’existence d’assurances pour l’ensemble des dossiers examinés.
Points faibles :
Une absence de la liste de colisage sur 7 dossiers (seul le dossier D5 contient sa liste
de colisage) ;
Une absence de connaissement pour les dossiers D4 et D7.
Pour avoir une assurance concernant l’application de la procédure au sujet de la création des
comptes fournisseurs, nous avons sélectionné les fiches crées pendant l’exercice 2014 et
avons vérifié qu’elles :
précisent toutes le mode et le délai de règlement, ainsi que toutes les informations
concernant le fournisseur en question,
sont toutes signées par le directeur général.
A Chèque à la livraison
B Chèque à 60 jours
Avant livraison de la
C
marchandise
Conclusion :
Point forts :
Toutes les fiches précisent le mode et le délai de règlement ;
Points faibles :
Aucune fiche n’a été créée en respectant la procédure. En effet, c’est le directeur
général qui les a établis pour ordonner leur création ;
Sur les 3 fiches contrôlées, 2 ne comportent pas les coordonnées (email, site internet,
numéro de téléphone, Boite Postale,…) des fournisseurs.
Cette centralisation nous permet de vérifier que le calcul effectué par l’entreprise au sujet de
la détermination du coût d’achat est correct, qu’il tient compte de tous les frais d’approches.
Nous vérifions aussi la conformité des composantes du coût aux factures du dossier (voir
Annexe 3).
Conclusion : Suite au test, nous avons identifiés les points faibles ci-dessous :
La comptabilisation de l’opération liée au dossier D2 sur l’exercice 2014 pendant que
le transfert de propriété a eu lieu le 26 décembre 2013, le principe de la séparation des
exercices n’est donc pas respecté ;
La surestimation du montant du dossier D5 à hauteur de KMAD 21 car l’entreprise a
inclut la TVA dans le coût de revient ;
Les dates de comptabilisation ne correspondent ni aux dates des factures, ni à celles
des DUM. Selon le comptable, l’entreprise tient compte de la date de réception des
biens. Ce qui n’est pas normal car la date du transfert de propriété peut être différente
de celle de la réception des biens ;
L’entreprise a inclut les frais de surestaries dans le calcul du coût de revient des achats
relatifs au dossier D4 pour un montant de KMAD 112,5. Ce qui a entraîné une
surestimation dudit dossier à hauteur du même montant. L’évaluation n’est donc pas
correcte.
Bien que l’évaluation du contrôle interne a procuré un résultat satisfaisant en ce qui concerne
la séparation des tâches, il est opportun pour l’entreprise X de tenir compte des
recommandations ci-dessous dans le but de remédier aux points faibles identifiés suite aux
tests effectués. Il s’agit entre autre de :
Classer une copie des demandes d’achat et bons de commandes avec les dossiers
d’achat pour garantir leur existence et améliorer le contrôle de conformité entre le bon
de commande (BC) et la facture par le trésorier avant de procéder au règlement ;
Matérialiser les contrôles de conformité entre les bons de commandes, de livraison, de
réception et des factures en utilisant des cachets ou tampons « conforme ou contrôlé ».
Ce qui permet de rapprocher l’ensemble des documents sans oubli et sans répétition
pour certains ;
Conserver les listes de colisage et le connaissement pour tous les dossiers d’achat à
l’import pour améliorer au mieux la réalité de ces achats ;
- La liste de colisage : est un complément de la facture, elle permet de vérifier la
cohérence entre les contenus d'un colis et la commande pour favoriser le règlement de
la facturation. Elle présente les caractéristiques des colis constituants l’expédition
(nombre, poids et marques) dont le total correspond avec les indications des autres
documents (factures,…).
- Le connaissement : représente le contrat de transport conclu entre le chargeur et le
transporteur maritime. Elle précise aussi la nature des marchandises, leur nombre,
poids, marque, le nom du transporteur et destinataire, les lieux d'embarquement et de
destination, le prix du transport…
Respecter la procédure dédiée à la création de comptes fournisseurs, car elle permet
l’établissement d’une fiche précisant toutes les informations nécessaires liées au
fournisseur par le service achat, avant la validation par le Directeur général.
Tenir compte de la date de transfert de propriété pour la comptabilisation des achats à
l’import. Ce qui permet au mieux de respecter le principe de séparation des exercices
(le dossier D2 rattaché à l’exercice 2013 selon l’incoterm a été comptabilisation en
2014) ;
De comptabiliser, pour les dossiers d’achats à l’import, le montant du coût de revient
déduit des taxes récupérables ;
D’évaluer les dossiers d’achats à l’import sans tenir compte des frais de surestaries,
car ces derniers ne sont pas liés à l’exploitation normale de l’entreprise ; ce qui permet
d’avoir une correcte évaluation des dits dossiers.
5. Revue analytique :
Nous établissons la revue analytique des comptes d’achats par création de requêtes, à l’aide
du logiciel du cabinet ‘’Revor’’, en définissant l’intervalle des comptes que nous souhaitons
examiner les variations (en valeur et en pourcentage) entre l’exercice écoulé à son précédent.
Variations Variation
Comptes Libellés 2014 2013
en valeur en (%)
6129 RRR obtenus sur achats consommés -42076 -6257 - 35820 573%
Conclusions :
Conclusion :
La centralisation des achats n’a pas montré d’écarts. Ce qui traduit donc la réalité et
l’exhaustivité d’enregistrement des achats de matières, de fournitures et d’emballages de
l’entreprise X.
Pour nous assurer du respect de la séquence numérique des bons de réceptions par l’entreprise
X, nous avons récupéré la liste des bons de réceptions au 31/12/14, éditée à partir du système
et nous avons constaté les sauts suivants :
Conclusion :
L’examen sur le suivi de la séquence numérique nous a permis de constatés 37 sauts entre les
bons de réceptions.
Il est important de préciser que ce même test effectué lors de l’évaluation du contrôle interne
avait permis d’observer 26 sauts non expliqués. Certes certaines diligences pouvaient être
effectuées, mais le budget temps ne le permettant pas et vu l’impact que ces sauts peuvent
entraînés en ce qui concerne l’exhaustivité des enregistrements, le test a donc été remis pour
le contrôle des comptes.
Bien que ces sauts de 37 n’aient pas été expliqués, dans la mesure où la centralisation des
achats n’a pas révélé d’écart (c’est-à-dire qu’il n’y a pas d’achats réalisés non comptabilisés),
nous pouvons donc affirmer que l’origine de ces sauts peut être due à des:
Défaillances du système ;
Bons de réceptions supprimés et non annulé par des avoirs ;…
8. Test de réalité :
Dans le but de nous assurer de la réalité des opérations d’achats comptabilisées par
l’entreprise au titre de l’exercice audité, nous sélectionnons celles qui présentent les montants
les plus élevés afin d’examiner leurs pièces justificatives. Pour toute opération, la pièce doit
être probante et pour cela elle doit contenir :
(Voir le tableau du test de réalité sur les comptes du cycle achat-fournisseurs, page 72)
9. Test d’exhaustivité :
Ce test concerne les charges récurrentes de l’entreprise, il s’agit des fournitures non
stockables (eau et électricité). Afin d’avoir une assurance sur l’enregistrement exhaustif des
opérations pendant l’exercice, nous les inventorions pour vérifier que l’entreprise a procédé à
leurs comptabilisons pour les 12 mois de l’année.
(Voir le tableau du test d’exhaustivité sur les comptes du cycle achat-fournisseurs, page 73).
Exercice de
Date Montants Correcte
Comptes rattachement
comptabilisation (KMAD) comptabilisation
selon le BL
61210010 31/12/2014 487 2014
61210010 31/12/2014 539 2014
61210010 31/12/2014 593 2014
61210010 31/12/2014 590 2014
61210010 31/12/2014 1627 2014
61210170 31/12/2014 4834 2014
61210170 31/12/2014 5775 2014
61221010 31/12/2014 1924 2014
61221030 31/12/2014 23778 2014
61225010 31/12/2014 1388 2014
61230050 31/12/2014 1652 2014
61263030 31/12/2014 6750 2014
Exercice de
Date Montants Correcte
Comptes rattachement selon
comptabilisation (KMAD) comptabilisation
le BL
61210010 03/01/2015 4875 2015
61210010 03/01/2015 4826 2015
61210010 03/01/2015 4875 2015
61210010 06/01/2015 6000 2015
61210170 06/01/2015 750 2015
61210170 07/01/2015 1500 2015
61221010 07/01/2015 2813 2015
61221030 07/01/2015 2812 2015
61225010 08/01/2015 1305 2015
Conclusion :
Le test de cut off a été satisfaisant car aucune anomalie n’a été constatée.
Montant Montant
Numéro Numéro Date Cours de Total Ecart
facture Devise en
dossiers facture facture change Comptabilité KMAD
(devise) KMAD
D11 FI1 09/12/2014 917,85 k€ 11,047 10 139 10 139 -
D12 FI2 01/12/2014 2031 k$ 9,131 18 545 18 545 -
Date
Rattachement
Numéro Date BL ou Date Date Date de
N°BR Incoterms à la bonne
dossiers Connaissement liste de DUM réception comptabilisation
période
colisage
D11 09/12/14 24/12/14 BR1 30/12/14 31/12/14 EXW
Conclusion :
Le test de cut off sur les dossiers import 2014, nous a permis de constater que le dossier D12
valorisé à KMAD 18 545 a été comptabilisé en 2015 alors que, selon l'incoterm le transfert de
propriété a eu lieu le 21/12/2014.
Bien que l’audit des comptes des autres charges externes consiste en des tests de réalité et
d’exhaustivité, néanmoins il est important de préciser leur particularité vis-à-vis des comptes
de charges d’exploitation. Celle-ci est liée au fait que nous nous assurons de l’existence de
contrats entre l’entreprise X et ses partenaires avant d’examiner les pièces justificatives des
opérations concernées. Ces dernières concernent :
les locations ;
Il est vrai que les achats de fournitures non stockables (eau et électricité) supposent aussi
l’existence de contrats entre les parties, cependant ils doivent être comptabilisés pour tous les
mois de l’année car il s’agit de besoins primaires (sans leurs satisfactions aucune entreprise ne
peut exister quelques soit son activité ou sa taille). Contrairement aux autres charges externes
pour lesquels, l’entreprise peut recourir à des contrats occasionnels, des contrats dont la
période concerne deux exercices donnés (de la fin de l’un au début de l’autre),… Ce qui nous
invite par la suite d’expliquer le test de validation des charges constatées d’avances.
Notons que pour bien amélioré notre travail d’audit des comptes concernés par le test
d’exhaustivité, nous établissons un tableau récapitulatif des contrats de locations et de
redevances de crédit-bail, en vue de ressortir l’ensemble des contrats détenus par l’entreprise
et rapprocher le montant comptabilisé au montant qui doit l’être en observant les éventuelles
écarts. Ce qui nous permet d’attester l’exhaustivité de comptabilisation des opérations
concernées.
Soldes
Comptes Opérations ou comptes concernés Débiteurs Observations
(KMAD)
Achats non stockés (soins
612511 21677
médicaux)
6133111 Entretien (Facture 14155) 691
613351 Maintenance GFI 2655
6142 Transport du personnel 268242
6143 Déplacement, missions et réception 8950
Conclusion :
Solde
Comptes Opérations ou comptes concernés Observation
(Débit)
6131 Locations 802
6132 Redevances de crédit-bail 164
6125 Achats non stockés de matières et fournitures 4663
: satisfaisant et : non satisfaisant.
Conclusion :
Le test d’exhaustivité sur les comptes des achats de l’entreprise a permis d’constater qu’elle
supporte les charges d’eau et d’électricité de sa filiale G. Ce qui fait que le test n’a pas été
satisfaisant au niveau des achats non stockés de matières et fournitures.
Ce test nous permet de nous assurer que l’entreprise a bien effectué le calcul des charges
constatées d’avance (c'est-à-dire que toutes les factures dont la période couvre deux exercices
ont fait l’objet de comptabilisation, en considérant toute la durée se rapportant à l’exercice
suivant : il s’agit de l’exhaustivité).
F : fournisseurs, CCA : charges constatées d’avance, M (HT) : Montant hors taxes, MAD : Dirham.
Conclusion :
Le test sur les charges constatées d’avance a permis de constater un écart de KMAD 75 lié
essentiellement:
Au fait que le comptable ne calcule pas la période en prorata tempori jour, mais en
prorata tempori mois ;
Pour l’écart particulier de KMAD 4 observé sur la comptabilisation de la facture F6, il
est dû à une erreur d’imputation comptable. En effet, le comptable a enregistré en
charge constatée d’avance le montant correspondant à la charge de l’exercice en cours
et inversement.
Bien que certains tests sur les comptes du cycle achat-fournisseurs ont été satisfaisant,
notamment la centralisation des achats, le test de cut off sur les achats locaux,… Il serait
opportun pour l’entreprise X de tenir compte des recommandations ci-dessous afin de
remédier aux anomalies constatées. Il s’agit :
L’objectif de l’audit des comptes fournisseurs et comptes rattachés consiste à s’assurer que :
Toutes les dettes fournisseurs qui figurent au bilan au 31/12/14 correspondent à des
dettes réelles dues aux fournisseurs ou autres créditeurs de l’entreprise X (réalité) ;
Toutes les dettes ont fait l’objet de comptabilisation avant l’arrêtés des comptes
(exhaustivité) ;
Les comptes fournisseurs et comptes rattachés traduisent les sommes dues à la date de
la clôture des états de synthèse.
Afin d’atteindre les objectifs ci-dessus, nous avons procédé à la circularisation des dettes
fournisseurs de l’entreprise X. Pour se faire, selon les règles du cabinet de circulariser au
minimum 80% du solde et en tenant compte du seuil de signification, nous avons sélectionné
un échantillon de 18 fournisseurs qui représente 89,20 % du solde des comptes concernés. Ce
qui nous permet d’avoir des confirmations directes auprès de ces tiers.
Rappelons que le seuil de signification est le montant à partir duquel, une erreur ou une
omission de comptabilisation conduit à modifier ou influencer le jugement d’une personne se
fiant aux comptes de l’entreprise. Dans cette étude, il est de 120 000 KMAD.
Conclusion :
L’analyse de ces résultats nous permet de confirmer l’existence d’erreurs dans les comptes
examinés. Ces erreurs ont pour origine :
Conclusion
Au terme de ce stage qui a duré environ 4 mois (15 janvier au 15 mai 2015), dont la plus
grande partie du temps a été consacrée au département Audit & Supervision et les trois
dernières semaines, au département juridique, j’ai bénéficié de plusieurs acquis qui m’ont
permis de plus connaître :
Il est nécessaire de préciser que grâce à ce stage, j’ai pu mettre en pratique mes connaissances
théoriques acquises en classe tant dans le domaine de l’audit que du juridique, parce que
pendant mon séjour, j’ai été acteur dans la réalisation des travaux concourant à la certification
des comptes annuels (Audit) et aux approbations des comptes (Juridique).
Le secteur avicole marocain présente encore d’énormes potentialités pour son développement.
Nous assistons depuis des années à un changement important dans les habitudes
nutritionnelles du marocain en faveur de la viande blanche, sollicitée autant pour son faible
prix que pour ses avantages sur le plan diététique. Ces mutations ont ainsi fait grimper la
consommation annuelle par habitant de viande de volaille de 5,5 kg en 1980 à près de 16,9 kg
en 2014, selon les statistiques publiées par la FISA Maroc (Fédération interprofessionnelle du
secteur avicole). Pour la même période, la consommation d’œufs a connu une variation
positive allant de 34 à 168 unités. Ce qui fait qu’aujourd’hui, la viande blanche représente
52% dans la consommation de la viande en général. Toutefois, il est nécessaire de préciser
qu’en dépit de cette croissance, la consommation en viande blanche reste très en deçà par
rapport à la moyenne dans les autres régions du monde telles qu’au Moyen-Orient où le
niveau moyen de consommation est de 28-45 kg/habitant/an, entre 20 et 32 kg en Europe, et
autour des 50 kg aux USA. Précisons que le grand défi qui reste à relever est celui de la
maîtrise de la situation sanitaire du cheptel avicole, et ce par la mise en application stricte des
dispositions de la loi 49-99 relative à la protection sanitaire des élevages avicoles, le contrôle
de la production et la commercialisation des produits avicoles.
Il reste seulement de savoir si cet audit qui a été mis en œuvre pour valider les informations
financières liées au cycle achat fournisseurs de l’entreprise X, permet de déceler l’ensemble
des anomalies que pourraient contenir ces dites informations ?
Bibliographie :
Le Code Général de la Normalisation Comptable (CGNC Maroc),
Le Code Général des Impôts du Maroc (CGI Maroc 2014),
MEMENTO PRATIQUE FRANCIS LEFEBVRE ‘’Audit et commissariat aux
comptes’’ 2009-2010,
Dossiers de contrôle interne, et d’exercice du cabinet portant sur l’audit de l’entreprise
X,
http://www.fisamaroc.org.ma/ (site de la Fédération Interprofessionnelle du Secteur
Avicole),
www.leconomiste.com,
http://www.avicultureaumaroc.com/secteur.html,
http://www.decision-achats.fr/Decision-Achats-Le-guide/Article/La-fonction-achats-
en-entreprise-politique-et-strategie-d-achats-38759-1.htm.
ANNEXES
RESUME :
De nos jours la filière avicole représente l’une des activités les plus dynamiques du secteur
agricole au Maroc. Ses produits sont consommés par toute la population. Il est régit par la loi
49-99.
La fonction achat est devenue l’une des fonctions permettant d’augmenter la marge des
entreprises suite l’existence d’une forte concurrence.
Mots clés : secteur avicole, loi 49-99, audit du cycle achat-fournisseur, informations
financières, régularité et sincérité.
ABSTRACTS:
Today the poultry sector is one of the most dynamic activities of the agricultural sector in
Morocco. These products are consumed by the entire population. It is governed by the law 49-
99.
The purchasing function has become one of the calls to increase the margin businesses
following the existence of strong competition.
Keywords: poultry sector, 49-99 Act, audit of supplier-purchase cycle, financial, regularity
and sincerity.
Matérialisation du
Matérialisation
BR signé par contrôle de la Indication des
BL signé par de la
D M (HT) responsable facture avant modalités de CIC QF QES Ecart CUF CUS Ecart
magasinier comptabilisation
achats règlement par règlement
de la facture
responsable achats
A 5 227 1 524 1 524 - 3,43 3,43 -
B 4 448 1 356 1 356 - 3,28 3,28 -
C 4 973 1 530 1 530 - 3,25 3,25 -
D 4 864 1 511 1 511 - 3,22 3,22 -
E 4 831 1 464 1 464 - 3,30 3,30 -
F 4 960 1 503 1 503 - 3,30 3,30 -
G 1 886 204 204 - 9,24 9,24 -
H 2 076 1 821 1 821 - 1,14 1,14 -
I 5 119 225 225 - 22,75 22,75 -
J 3 839 2 559 2 559 - 1,50 1,50 -
K 1 903 1 903 1 903 - 1,00 1,00 -
L 648 324 324 - 2,00 2,00 -
M 1 772 1 611 1 611 - 1,10 1,10 -
N 648 648 648 - 1,00 1,00 -
O 2 400 150 150 - 16,00 16,00 -
D : Dossiers d’achats locaux M(HT) : Montant hors taxes BR : Bon de réception BL : Bon de livraison CIC : Correcte Imputation Comptable
QF : Quantité facture QES : Quantité entrée en stock CUF : Coût unitaire facture CUS : Coût unitaire stock
Annexe 2: Réalité physique des dossiers imports :
Correcte
Numéro Facture Engagement Fiche de Quittance Liste de
Fournisseurs DUM Connaissement Transit Transport imputation Incoterm Assurance
dossiers fournisseur d'importation liquidation de douanes colisage
comptable
D1 A x EXW
D2 B x CFR
D3 C x FOB
D4 D x x CFR
D5 E EXW
D6 F x CFR
D7 G x x FOB
D8 H x FOB
DUM : Déclaration Unique de Marchandises CH : cours de change S : surestaries ASS : Assurances coef : coefficient
RESUME :
De nos jours la filière avicole représente l’une des activités les plus dynamiques du secteur
agricole au Maroc. Ses produits sont consommés par toute la population. Il est régit par la loi
49-99.
La fonction achat est devenue l’une des fonctions permettant d’augmenter la marge des
entreprises suite l’existence d’une forte concurrence.
Mots clés : secteur avicole, loi 49-99, audit du cycle achat-fournisseur, informations
financières, régularité et sincérité.
ABSTRACTS:
Today the poultry sector is one of the most dynamic activities of the agricultural sector in
Morocco. These products are consumed by the entire population. It is governed by the law 49-
99.
The purchasing function has become one of the calls to increase the margin businesses
following the existence of strong competition.
Keywords: poultry sector, 49-99 Act, audit of supplier-purchase cycle, financial, regularity
and sincerity.