Si vous êtes un dieu, vous avez besoin d’un
héros pour faire avancer votre cause auprès des
Dieux Ennemis
Après ma campagne semi-ouverte de « Nous
Gobelins » sur le système des Chroniques Oubliées, et
inspiré par la campagne ouverte de DD5 de Globo, j’ai
pensé à mon tour à proposer cette fois une campagne
ouverte dans l’univers de Dieux Ennemis écrit par
John Wick.
Je vous invite à lire l’article du Grog :
http://www.legrog.org/jeux/dieux-ennemis
Incarnez un héros dévoué à un panthéon
puissant, ainsi qu'un de ces dieux dans le Monde,
l'univers de sword & sorcery de Dieux Ennemis !
Dieux et héros entretiennent une relation très
particulière. Lorsqu’un héros accomplit des actes
fabuleux, d’un héroïsme incroyable – ou d’une vilenie
méprisable –, il accroît la renommée d’un dieu parmi
les mortels, augmentant ainsi la puissance et l’influence
de celui-ci.
Mais il ne peut le faire seul, il a besoin pour
cela de l’aide divine. Plus le dieu soutient le héros, plus
ce dernier peut accomplir de hauts faits. Et plus le
héros en accomplit, plus il donne en retour de la
puissance au dieu, puissance que ce dernier peut utiliser
pour l’aider. Si votre héros obtient assez de faveur
auprès d’un dieu, il peut devenir son champion – et
accéder ainsi à davantage de pouvoirs.
mortels. La plupart des joueurs prennent un héros et
un dieu qui s’entendent à merveille, mais les joueurs les
plus audacieux vont jusqu’à faire de leur héros et de
leur dieu des ennemis.
Voici le panthéon de Dieux ennemis. Si vous
êtes familier d’autres jeux de John Wick, vous
reconnaîtrez quelques figures.
Falvren Dyr, dieu des Champs de bataille, est
également connu sous le nom du Sanglant. Il est un
dieu puissant qui ne demande rien d’autre à ses
adorateurs que d’être autonomes. Il méprise les faibles
et favorise les forts. Il n’accorde jamais de bénédiction à
ceux qui en réclament : seulement à ceux qui le
méritent.
Aelon Valeron, dieu de l’Artisanat, Frère du
Sanglant, est le maître forgeron, le maître artisan, le
maître marchand. Il a enseigné l’agriculture aux
hommes, frappé la première pièce de monnaie, donné à
l’humanité les compétences dont elle avait besoin pour
s’élever au-dessus des animaux.
Quand on lance une pièce, Ashalim Avendi,
dieu de la Fortune, sait de quel côté elle va tomber.
Quand une carte est tirée, il connaît sa couleur et son
rang. Il n’y a pas de destin… seulement le désir du dieu
de la Fortune.
Manna Renay, déesse du Foyer, est la Mère du
Monde, celle qui a enseigné aux hommes comment
dompter les animaux, leur a donné l’agriculture – avec
Aelon Valeron –, leur a appris les rituels pour ramener
la nature à la vie après la longue mort ensommeillée de
l’hiver. Elle est la Mère de Tous.
Jonan Drax, dieu de la Justice, a donné aux
hommes les lois et la volonté de les appliquer. Il leur a
fait une promesse de justice. Jonan Drax et ses dévoués
paladins parcourent le monde avec pour seul but de
rendre justice et de protéger ceux qui ne le peuvent pas
eux-mêmes.
 Plus que la déesse de l’Amour, Talia Yvarai est
la muse du monde. Elle inspire toutes les grandes
œuvres artistiques. C’est par sa main que les peintres
peignent, par sa voix que les chanteurs chantent, par sa
passion que les amoureux aiment.
Chaque fois que l’homme pose une question,
Tyane Bran, le dieu de la Sagesse, est là. Quand il
s’interroge, Tyane Bran est là. Quand il rêve, Tyane
Bran lui parle. Le monde est plein de secrets, mais le
dieu de la Sagesse les connaît tous… et les révèle à
ceux qui sont dignes de ses connaissances.
Le but est créer ensemble l’intrigue qui
permettra d’intégrer les Héros ou les faire disparaitre
le temps de quelques séances.
Type : Campagne ouverte, en monde persistant.
Univers : antique-fantastique, typé celtique / gaulois /
oriental (suivant le pays où les Héros se trouvent)
Système : sword & sorcery de Dieux Ennemis
Focus : jeu moral, horrifique et narrativiste
Ressources autorisées pour les joueurs : Livre des
Héros.
Précision sur le style de jeu :
Dieux ennemi est un jeu à semi-narration,
l’autorité est partagée, et nous évoluons dans un
univers qui peut être très varié, à l’image de Bloodlust,
nous avons un pays d’Amazone, un autre très oriental,
un autre celtique, l’autre plutôt gaulois…Tout cela
sous une égide d’un Empire administratif. Ici les Dieux
sont réels et marquent de leurs actes le monde tous les
jours.
Qu’est-ce qu’on joue ici ? Eh bien on joue son
héros, et on parle bien d’un héros, ici par question de
jouer un homme d’arme ou un vague marchand, mais
on parle de jouer un Achille, un Hercule…Et on joue
ici aussi, un Dieux ! A chaque partie on joue un Dieux
différent, il y a un panthéon proposé d’une dizaine de
Dieux. Les choix des Dieux est définir ensemble (tirage
au sort, Dieux opposé à son héros…).
Pour l’expérience les Dieux évoluent en même
temps que pour les Héros. Le reste de la mécanique fait
qu’à tout moment les Dieux peuvent influer sur une
scène, faire un conseil Divin, même le MJ joue un Dieu,
la seule chose que possède le meneur contrairement
aux autres PJ c’est le scénario.
Les Héros peuvent être mortels, à l’image
d’Achille et de son talon, chaque héros possède une
faiblesse Héroïque qui peut le tuer. S’il survit, il gagne
un peu plus d’expérience. Donc même si les Héros sont
promis à de grands destins, ils ne sont exemptés de la
mort.
Les protagonistes rencontrés sont définit en
trois types assumés : les sbires qui sont presque sans
importance, les rivaux qui ont une place plus
importante dans l’histoire, et les Némésis eux de vrais
antagonistes aux Héros.
C’est aussi un jeu à secrets, tant pour les PJ
Dieux, que pour les PJ Héros, après tout, les Dieux
agissent dans le monde à travers leurs Héros et sans
eux ils n’existeraient pas, et sans les Dieux, les Héros
ne seraient pas des Héros.
Comme vous l’avez compris, c’est l’Histoire qui
est ici importante
Jouer des personnages radicaux dans la
campagne n’est pas interdit, mais à l’image d’Achille
qui veut la mort d’Hector à tous prix, cela aura des
conséquences et son Héros finira par en payer le prix.
Le jeu distingue 2 types de conflit, les conflits
non-armés (jugement, joute verbale, duel d’idée…etc)
et les conflits armés (duels, rencontres,
escarmouches…etc), ils sont aussi mortels les uns par
rapport aux autres. Un Héros arrivés à son seuil de
blessures, n’est pas mort (sauf si c’est sa faiblesse
héroïque), il est KO ou vaincu. Ce qui amène à un autre
aspect de la relation entre Joueurs….
Les conflits armés ou non entre Héros sont
admis s’ils sont justifiés. Comme l’a si bien dit Globo,
c’est-à-dire si c’est le fruit d’une monté dramatique
entre deux personnages, les coups de tête ou de colère
sont proscrits. Idéalement les deux joueurs devraient
être d’accord sur ce point. Par contre les conflits armés
entre Dieux sont interdits, les guerres divines sont
proscrites depuis des siècles, et le jeu ne permet pas à
deux Dieux de se battre. Cependant, un système de
conseil divin lors de divergences d’opinions peut
arriver si deux Dieux sont en désaccord.
Dans Dieux Ennemis, il n’y a pas d’alignement
au sens strict du terme, tout est en nuances de gris,
même si la nature du Héros est de devenir de plus en
plus vertueuse.
Pour les scénarios, je ne sais pas encore si je
dois faire jouer les scénarios du commerce
(actuellement trois campagnes que je n’ai pas), les
scénarios dans la base, ceux de ma conception qui
peuvent linéaires ou pas.
C’est une campagne ouverte, donc chaque
joueur peut avoir plusieurs Héros, cependant les Dieux
sont ceux du Panthéon proposé.
Comme Globo, il n’y a que 5 places par table et
par soirée. Si plus de joueurs se présentent, ceux qui
ont joué le moins souvent sont prioritaires.
Création de Héros et Système de jeu
Les Héros ici ne sont que des Humains, il n’y a
pas de races non-humaine jouable.
Un nouveau Héros commencera toujours aves
une répartition de base.
Lorsqu’un Héros il n’est pas possible de
négocier sa survie, quoi qu’il en coûte, le Héros a été la
victime de sa faiblesse, son destin est finit.
Pour les historiques de Héros, il faut les
finaliser à la table avec les autres Joueurs, aucun
historique de Héros ne s’impose, ainsi, si un autre
Joueur ou le Meneur s’oppose il faudra le modifier.
Suivant ce que le Meneur est les Joueurs
choisissent de jouer en termes de scénario, on pourra
adapter la campagne aux historiques des Joueurs. Les
historiques auront de toute façon des répercussions sur
le jeu, donc, si vous voulez jouer un traître d’une nation
par exemple, il y aura, à un moment ou à un autre des
conflits qui s’en suivront.
Pour l’expérience, le système de jeu est très
bien adapté à une campagne ouverte, nous utiliserons
le système proposé par John Wick à chaque fin de
séance.
Le système de jeu fonctionne grossièrement
comme suit, on ne joue qu’avec des D6, les jets de dés
sont appelées « Prises de risques », comme son nom le
précise, chaque test est une prise de risque qui résulte
sur un échec ou une réussite définitive.
Par exemple si Achille se bat contre un simple
homme d’arme il n’y a pas de test, il gagne, l’important
c’est qu’est-ce qu’il se passe ensuite ? Le tuera t’il (et
donc potentiellement s’attirera la haine d’un de ses
proches) ? L’humiliera t’il (ce qui lui attirera
l’antipathie et la non coopération de ce dernier) ? Ou
l’honorera-t-il pour ce combat ?...
Pour la répartition des Dieux, elle se fait par
tirage au sort au début de chaque séance. Le but étant
de faire varier les rôles, et que le Joueur n’incarne pas
le Héros et le Dieu avec lequel il a le plus d’affinité.
Pour les séances, elles se dérouleront un jeudi
sur deux, de 20 h à 23 h à la Maison des jeux, sauf
contre-indications, pour cela j’invites ceux qui
participent à regarder sur le forum de l’ARES le sujet
correspondant pour se tenir au courant des dates et des
séances.
Tout comme Globo, il sera demandé un compte
rendu d’un des Héros sera demandé du point de son
personnage et /ou de son Dieu. Il faudra soit le poster
sur le forum sur un topic prévu à cet effet ou envoyé au
Meneur qui l’enverra.