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LES SECRETS DES TEMPLIERS et UTILISATION OCCULTE DE LA MAGIE

LES SECRETS DES TEMPLIERS et UTILISATION OCCULTE DE LA MAGIE

UTILISATION OCCULTE DE LA MAGIE

Au Moyen Age, plus encore qu’à présent, le maniement de forces occultes, les rituels
et la pratique de la magie faisaient partie de la vie courante. Les chevaliers du
Temple d’origine Chrétienne ont vécu auprès des Initiés Juifs et Islamiques. Ils ont
voyagé et se sont établis dans des pays au sein desquels la magie opérative, la
Cabbale, l’astrologie, étaient enseignées. Ils ont collaboré avec les Assashins, auprès
desquels ils ont appris les arts occultes et l’alchimie.

« Pendant les Croisades, des dizaines de milliers d’européens vivant en Terre Sainte
se sont imprégné des croyances mêmes qu’ils étaient venus extirper. La cour de
l’Empereur Hohen-Staufen Friedrich II en Sicile devint une véritable maison de
passage pour les courants de pensée Juif et Islamique. Les Templiers furent un autre
conduit majeur, peut-être le plus important, pour de tels courants. » Temple and the
Lodge, 136

Dans tous les organisations occultes, dans tous les temples, dans tous les royaumes, la
magie et le sacré ont été la base du pouvoir et du culte. Afin d’asseoir leur puissance,
les Atlantes, les Egyptiens, les Babyloniens, les Hébreux, les Arabes, les Africains,
tous les peuples ont essayé de s’approprier les forces et les prérogatives de la nature,
du Ciel et de l’Enfer. L’avidité des princes et des prêtres pour la connaissance
ésotérique était, et est fondée, sur la recherche du pouvoir universel. Ils ont
avidement recherché la communication avec le monde invisible qui était sensée leur
accorder la sagesse, la connaissance du futur et l’appui de l’au-delà. Officiellement,
ni les chrétiens, ni les Juifs ne sont censés pratiquer la divination ou la magie.

La croyance et l’attachement humains dans les symboles et les objets au pouvoir


magique sont attestés par la légende de l’Epée de la Destinée. L’un des motifs secrets
de l’invasion de l’Autriche par Hitler fut son désir insatiable de posséder l’Epée de
Longinus ou épée sensée avoir percé le flan du Christ. N’oublions pas les aspirations
messianiques et le rôle majeur de l’Empereur Germano Romain Otto III dans la mise
en marche des Croisades. Nous ne sommes pas surpris de découvrir que son grand
père, Otto le Grand possédait la lance connue comme l’Epée de Longinus, et que
celle-ci fut remise a Otto III lors de ses noces. A-t-il choisi son épouse en vertu de la
dot ?

On dit que « L’Epée d’Hofburg fut mentionnée pour la première fois dans les
Chroniques Saxonnes dans le récit de la bataille de Lech (Près de Vienne) pendant
laquelle Otto assuma une victoire étonnante sur les hordes Mongoles. L’Epée fut
présentée à Otto à l’occasion de son mariage avec Athelstan’s sister, Eadgita. La
condition attachée à l’acquisition de l’Epée comme une dot était que les villes de
garnison d’Europe devaient devenir villes de commerce. » Epée !3

Cette épée fut transmise d’un souverain à l’autre et on la relie toujours à des
victoires extraordinaires. Elle est remise comme un objet magique et sacré à celui
dont on estime qu’il joue un rôle particulier dans l’histoire politico-religieuse et
probablement dans l’Esprit de Dieu, tel qu’il est compris par les autorités humaines.

Les souverains de l’époque ignoraient-ils le texte de l’Ancien Testament :

« Qu’on ne trouve chez toi personne qui exerce le métier de devin, d’astrologue,
d’augure, de magicien, d’enchanteur, personne qui consulte ceux qui évoquent les
esprits, personne qui interroge les morts, car quiconque fait ces choses est en
abomination à l’Eternel. » Deutéronome 18, 10-12

Moise lui-même a démontré l'existence de la magie en se confrontant à Pharaon et


faire sortir son peuple d’Egypte. Le seul changement apporté par la Chrétienté a été
la consolidation de l’hypocrisie et de la dissimulation… Au vingtième siècle, les hauts
responsables de sociétés initiatiques et secrètes, les chefs politiques et les hommes
d’affaires utilisent couramment la magie. Lorsque les membres d’un ordre initiatique
ne se sentent pas assez puissants pour effectuer eux-mêmes leurs travaux magiques,
des spécialistes sont recrutés et payés pour ces services.

Les rois de l’Antiquité et spécifiquement les rois appartenant à la Lignée du diable


assumaient la double fonction de Roi-Prêtre. En tant que tels, ils étaient les
intermédiaires entre les règnes Divin et humain a ce qu'ils prétendaient le diable les a
aidé a dominer les nations tout comme Dieu plaça les grands rois messagers pour les
contrer.. Pendant longtemps le souverain, de par son sang et son ADN, possédait de
façon innée le pouvoir ainsi que la capacité de communication avec les plans subtils.
Son rôle principal était d’ancrer et d’incarner le Plan Divin. En outre, il guidait et
protégeait le peuple avec la sagesse, illustrée littéralement ou pas par le glorieux
Salomon. Au début de l’histoire humaine, les premiers souverains étaient les
descendants directs des Créateurs. Leur filiation ainsi que leur proximité dans le
temps avec leurs parents divins leur permit de rester naturellement reliés (religion)
avec le Ciel. Mais avec le temps et la chute dans la matière, les Rois-Prêtres, les
Enfants du Dragon et les descendants des Elus de Dieu, sont peu à peu tombés, eux
aussi, dans un état d’amnésie spirituelle et de dégradation.

Ils ont donc d’abord eu recours à des subterfuges, à des pratiques magiques pour se
reconnecter au monde subtil. Peu à peu, ils ont sombré complètement dans la
matière et dans l’Ombre et sont devenus incapables de se relier aux plans supérieurs.
Leurs niveaux de conscience leurs rituels et leurs incantations ne leur ont plus permis
de rejoindre les plans spirituels supérieurs. Ils n’ont plus pu atteindre que le plan
astral peuplé d’entités puissantes certes mais loin du raffinement vibratoire des plans
divins. Les Rois-Prêtres ont sombré dans un concubinage obscène avec des entités
démoniaques. Leurs actions, leurs pratiques religieuses étaient un reflet de leur
niveau de conscience, des plans invisibles et des entités avec lesquelles les Rois
communiaient. C’est la raison pour laquelle, les Rois-Prêtres, tout en ressentant
l’appel divin, traduit par certains aspects raffinés de leurs cultures, ont toutefois
pratiqué la loi barbare du sang, les sacrifices humains, et le non-respect de la pureté
des enfants.

MAGIE - DEFINITIONS

La magie est une intervention dans l’ordre des choses. Il n’est pas nécessaire
d’utiliser des bougies et des figurines de cire pour faire de la magie Nous pratiquons
tous la magie, dés l’instant ou nous utilisons notre faculté volitive consciemment pour
intervenir dans la vie d’autrui ou pour changer l’ordre des choses ; il suffit, si l’on en
est capable, d’émettre une PENSEE. Fort heureusement, très peu d’individus
possèdent la capacité de manifester à volonté ; notre monde serait un peu plus
chaotique qu’il ne l’est déjà.

Un Adepte cesse de pratiquer la magie lorsqu’ il/elle a complètement lâché prise, n’a
plus de désirs, et marche complètement abandonné à son destin . Dans ces
conditions, le Moi étant un aspect du Tout, l’Adepte devient un canal du Plan et de la
perfection.

Il y a trois niveaux relationnels avec l’univers, trois niveaux du sacré :


- le niveau magique primaire : L’être a noté l’existence de forces matérielles,
animiques et les contraint pour combler un désir ou pour satisfaire un besoin, d’ordre
physique ou émotionnel : je veux la pluie ou la femme du voisin, je fais un rituel pour
attirer les nuages ou pour la dame de mes pensées. Pour augmenter mon pouvoir
personnel, j’utilise des plantes, des objets ; si besoin, je contrains des entités ou des
âmes à me servir et j’utilise leur pouvoir

- La magie de la pensée pure : je veux de la pluie, je pense pluie. Je dirige ce souhait


pendant plus de 7 seconde en pensant directement a mon créateur j'ai souvent vu la
pluie venir les jours qui viennent, et de façon telle que je manifeste l’objet de mes
désirs

- J’ai compris que je suis une partie du Tout, dont je connais et respecte la Volonté
Souveraine. Je sais que je suis aimé de l’Ame universelle, donc compris, nourri et
chéri. En conséquence, je vis dans la confiance et l’innocence, et reçois les dons et
bénédictions de l’univers à chaque instant et dans chaque aspect de ma vie.

De façon analogue, l’Alchimiste s’attelle à la tache dans un laboratoire physique et


fait des expériences chimiques. Mais il ne pourra transmuter la matière que lorsqu’il
se sera transmuté lui-même.

Le rituel de la messe et la transsubstantiation (ou le souhait d’accomplir une


transsubstantiation) sont des actes magiques. Il est intéressant de noter que la
religion catholique, qui interdit la magie et la divination de la façon la plus stricte,
est basée sur un rituel dans lequel le vin et le pain sont censés se transformer
respectivement en sang et en corps. La loi judaïque interdit les pratiques occultes.
Pourtant les familles et clans des Hébreux possédaient des figurines, les Teraphims,
qui étaient consultés comme oracles. La Bible mentionne l’existence de Teraphims
dans la maison du roi David. Les écritures hébraïques signalent aussi les Thummins,
dont l’utilisation était réservée aux grands prêtres. On ne connaît pas leur nature
exacte, mais on sait que ces objetsétaientinterrogés par le grand prêtre pour prendre
des décisions sous guidance divine. Plus près de nous dans l’histoire, les kabbalistes
écrivent le nom ou invoquent les puissances spirituelles et démoniaques, manipulent
les noms divins, les sefirots de l’arbre de vie et la langue hébraïque pour fabriquer
des talismans et ancrer leur volonté.

LES TEMPLIERS A JERUSALEM

Les Croisades ont duré deux siècles et ont définitivement changé le cours de l’histoire
de l’Europe. Le rôle et le pouvoir visibles des Papes Catholiques Romains ont été
renforcés tandis que la population était soumise à une manipulation intellectuelle et
religieuse intense. Mais en secret, des modifications profondes du credo et de la foi
des Chrétiens ont été initiées. Les contacts et échanges qui prirent place avec les
mystiques de l’Islam et du Judaïsme ont alimenté le besoin d’un retour à la Tradition
ésotérique et réintroduit les sciences occultes dans la culture européenne.

Ces marches enthousiastes de la population et de chevaliers, arborant une croix


d’étoffe sur leur poitrine, ont été savamment encouragées par les autorités
religieuses, dans un contexte précis. Sylvestre II accéda à la papauté en 999, à l’aube
du millénaire. L’anniversaire du Christ approchait, ainsi que l’anniversaire de la
destruction du temple de Jérusalem. Le pape était-il affecté par les idées
millénaristes du moment ou recherchait-il des informations spécifiques sur Jérusalem
et les acteurs de son passé? Il pris contact avec le Calife et organisa en 1001 une
expédition de moines chroniqueurs en Syrie et en Palestine:

NOTE : « Littéralement le millénarisme se réfère à la croyance, exprimée dans le


Livre des Révélations, que le Christ établira un règne de mille ans de tous les saints
sur terre avant le jugement dernier. D’un point de vue plus général, les millénaristes
attendent des temps de paix surnaturelle et d’abondance « ici sur cette terre ».
Richard Landes (Millenialisme, Millénarisme, chiliasme 02) extrait d’un article de
l’Encyclopédie des religions du monde, 1999 par Merriam-Webster
Encyclopedia of World Religions, 1999)

"Al-Hakin accueillit l’entourage du pape avec honneur et passa plusieurs semaines à


Jérusalem, discutant avec eux des vertus de l’Islam comparé avec le Christianisme. Il
fut si impressionné par leur sincérité qu’en Septembre 1002, le Calife leur permit
d’utiliser l’Eglise Grec Byzantine proche de Jérusalem pour leur chapitre et leur
bibliothèque. Malheureusement, Al-Maqqari, historien majeur du XIIIe siècle ne
nomme ni le nom de cet entourage ni la localisation de leur ordre. Il mentionne
simplement que les moines étaient présents en tant que chroniqueurs et historiens.
Au moment de la première croisade, ils étaient établis dans une basilique Grecque sur
le mont Sion et sous le nom d’ Ordre de Notre Dame du Mont Sion. »

Entre 970 et 1020, une série de chefs-d’œuvres a été produite par l’une des écoles de
peinture les plus influentes d’Europe, située sur une île au milieu du Lac de
Constance, dans l’Abbaye Bénédictine de Reichenau. Sous la responsabilité des
moines Bénédictins et commissionnés par l’Empereur, par des Rois et des
Archevêques, les moines-artistes ont copié sur fond d’or des textes liturgiques et les
ont ornés de précieuses enluminures.

L’une des œuvres les plus importantes de cette série est l’Apocalypse de Bamberg,
dont on attribue la commande à l’Empereur Otto III (décédé en 1002) et qui reproduit
le texte de l’Apocalypse. Ce chef d’œuvre comprend 57 miniatures sur fond d’or et
100 lettres dorées. L’empereur mourut avant la fin de sa réalisation et son successeur
Henri II en fit don à l’Abbaye Collégiale de Saint Stephane à Bamberg en 1020.
Le texte de l’Apocalypse annonce l’émergence d’un monarque, représentant du Christ
sur terre :

"Et je vis le ciel qui était ouvert; il parut un cheval blanc; celui qui le monte est
appelé Fidèle et Véritable,et il juge et combat avec justice. Ses yeux étaient comme
une flamme de feu; sur sa tête étaient plusieurs diadèmes. Il avait un nom écrit que
personne ne connaît, si ce n’est lui-même." Apocalypse19: 11

Ce monarque participe à l’établissement de la Nouvelle Jérusalem, laquelle selon


Saint Jean doit être construite après le Jugement Dernier:

« Puis, je vis un grand trône blanc, et celui qui était assis dessus…Et je vis descendre
du Ciel, d’auprès de Dieu, la Ville Sainte, la Nouvelle Jérusalem, préparée comme
une épouse qui s’est parée pour son époux…. Et celui qui était assis sur le trône dit:
"voici je fais toutes choses nouvelles…Je suis l’Alpha et l’Omega, le commencement
et la fin. A celui qui a soif, je donnerai de la source de l’Eau de la Vie gratuitement. »
Apocalypse 21 :2-6.

En fait, conseiller auprès de la famille impériale germanique, Sylvestre rêve


probablement d’établir un monarque à Jérusalem, en réponse aux prophéties de
l’Apocalypse. Enfin, Sylvestre, assisté par ses moines chroniqueurs, a peut-être établi
une généalogie lui permettant de considérer Otto III comme l’héritier Divin au Trône
du Christ. Nous rappelons que le même Otto a reçu l’Epée de Longinus.

Sylvestre II ne verra pas la réalisation de ses projets. Le pieux et idéaliste empereur


meurt à l’âge de 21 ans en 1002 tandis que son brillant conseiller s’éteint le 12 mai
1003. On dit que leurs décès sont suspects…

Une série de Papes succède à Sylvestre. Jérusalem tombe une fois de plus aux mains
des infidèles Turcs en 1071. Urbain II assume le rôle de pape en 1088. Soutenu par la
majorité des souverains européens, il se focalise sur la réunification des Eglises
d’Orient et d’Occident, séparées depuis le Grand Schisme en 1054. Au Moyen-Orient,
l’Empereur Alexius I Comnenus (règne : 1081-1118) fait face aux Turcs, qui
reprennent Jérusalem en 1076 date to check et marchent sur Constantinople. En
1095, à l’occasion du Concile de Plaisance, Alexius propose l’union des nations et des
Eglises Chrétiennes orientale et occidentale pour lutter contre les hordes
musulmanes. Urbain II en profite pour asseoir son pouvoir et pour utiliser à bon
escient l’énergie guerrière des chevaliers.

Le 27 novembre 1095, le pape Urbain II, après avoir convaincu les monarques au
pouvoir, fit un appel au peuple et aux chevaliers, leur demandant de conquérir la
Palestine, afin de libérer à la fois le Saint Sépulcre et les Chrétiens du joug Musulman.
Cet appel déclencha la première croisade qui débuta en 1096.
Le premier assaut, conduit par Pierre l’Hermite, rassembla une foule anarchique de
20 000 volontaires sans connaissances ou direction militaire. Après avoir au passage
attaqué des communautés juives, ils succombèrent aux Turcs.

Puis, une armée suivit, organisée en sections à la tête desquelles se trouvaient :

- Godefroi de Bouillon, duc de Basse-Lorraine et son frère Baudouin.

- Bohemond, Prince Normand de Taranto, en Italie et son neveu Tancrède.

- Raymond, Comte de Toulouse et Saint Gilles

- Robert de Normandie, fils de Guillaume le Conquérant ainsi que Robert de Flandres


et Stéphane de Blois, beau-fils de Guillaume.

- Hugues, Comte de Vermandois.

Les décès soudains de plusieurs personnages qui ont contribué a la mise en


marche des croisades, la présence récurrente de certains ordres monastiques
concomitante avec l’intervention de certaines lignées royales nous font d’ores et
déjà soupçonner l’existence d’un plan global, conçu et imposé en secret. Ce plan
viserait l’accès et le contrôle de la Ville Sainte, puis le fondement du millénium de
paix par une lignée spécifique.

Il est certain qu’une partie des Croisés était soulevée et mue par des motivations
profondément religieuses ou du moins par la croyance dans la rédemption qui leur
était promise en récompense de leur sacrifice. Mais, à la longue, les croisades
devinrent l’arme des pouvoirs en place, tant politiques que religieux.

« La Croisade, arme la plus puissante dans l’arsenal formidable de la papauté, devint


’instrument à utiliser lorsque les papes le pensaient approprié, cela contre celui et là
où son usage semblait requis. Partir en croisade était devenu une entreprise complexe
et élaborée,‘Le commerce de la croix’ comme on le décrivit à cette époque. »
Oxford, 42.

Mais au-delà de toute extension ou manigance politique, la motivation la plus


profonde et la plus puissante qui porte l’âme humaine ou la ronge inconsciemment
est le sentiment de puissance divine et le désir de s’aligner avec le sacré.

Poussés par leur soif de pouvoir et leur interprétation erronée du message spirituel les
Templiers ou/et ceux qui les soutenaient, rois, nobles, papes ont assailli le Proche
Orient. Dans leur esprit, il fallait conquérir et régner sur et à partir de la Jérusalem
physique. La première croisade pris fin avec la conquête de Jérusalem en juillet 1099.
(note : on trouve aussi une version plus dramatique: vendredi 25 juin à midi, heure de
la Crucifixion). Godefroi de bouillon, l’un des leaders, refusa la royauté mais fut élu
avocat du Saint Sépulcre de Jérusalem. Moins d’un an plus tard, son frère fut
couronné sous le titre de Baudouin I de Jérusalem.

« L’événement le plus important était la conjonction politique entre l’Est et l’Ouest


débutée (initiée ???) par le pape Sylvestre II, le nouvel Empereur du Saint empire
Romain, Otto III et le calife fou Al Hakim un siècle avant l’annonce de la première
croisade. C’était un vaste plan conçu et mené par un groupe de sociétés secrètes dans
le dessein de créer un état mondial en Terre Sainte, et par la même générer un
millénaire chiliastic de paix. Cross, 122

CAPUT

On dit parfois que les Croisés s’emparèrent de la Lance de la Destinée, celle-la même
qui a plus tard fasciné et motivé Hitler. Est-ce le même objet que ce dernier
a emprunté aux Autrichiens ? Mais le trésor des Templiers était d’un autre ordre.
L’une des accusations portées aux Templiers avait trait à la possession d’un objet
magique, le Baphomet, qu’ils honoraient et consultaient.

Cette accusation est surtout la marque de l’hypocrisie de l’époque et de la


manipulation ouverte des cours de justice et du pouvoir qui a toujours été la
signature des humains. Les Initiés de toutes nations, les prêtres Atlantes et Egyptiens,
les Templiers de hauts grades, étaient une élite comparée à la masse de la
population. Malgré cela, pendant des millénaires et en raison du niveau de conscience
permis à l’humanité, rares étaient les individus qui communiquaient directement avec
l’Esprit et qui manifestaient directement. La communication au travers des oracles et
la magie faisaient donc partie intégrante de la religion et du pouvoir. À l’époque de
la Chevalerie, le culte des reliques, vraies ou fausses, était une source de revenus
pour l’Eglise, un hobby pour certains et une habitude pour les Templiers. Les
reliques humaines, en particulier les crânes étaient et sont toujours appréciées
dans certains cercles.

Le CRâNe, partie supérieure du corps, représente la voûte céleste. C’est aussi la


CaveRNe dans laquelle repose le cerveau, outil de la Conscience. A la base du crâne
se trouve le centre Alta Major, intermédiaire entre le corps et la tête. C’est le centre
qui permet de synthétiser le système des chakras et d’amorcer la conscience
multidimensionnelle. (Voir Je Suis Celui Qui Suis). Dans la partie droite du cerveau se
trouve la porte inter dimensionnelle sacrée qui donne accès à l’universalité de la
Conscience Egoique/individualisée et à l’immortalité (immortalité = continuité de
conscience = établissement conscient de continuum spatio-temporels unifiés). Sur le
crâne repose la CouRoNne du Roi. Au-dessus du crâne se trouve le CoRoNal, pont
entre le Ciel et la Terre.
La divination et la communication avec les décédés, ou pratique de la nécromancie
(du grec nekros, mort, et manteia, divination), font partie intégrante de l’histoire de
l’humanite. La nécromancie était largement utilisée dans l’Antiquité, en Perse, en
Chaldée, à Babylone, en Grèce, à Rome. Pratiquée dans les temples, dans des grottes,
près d’une source d’eau sacrée, la nécromancie était courante à l’époque des
Templiers, en Europe et ailleurs.

L’une des plus infâmes pratiques de magie noire consiste à utiliser des têtes d’enfants
pour capturer l’âme d’un esprit ou d’un défunt. La tête est un support qui permet au
magicien de contraindre une âme ou un démon à « parler » ou à l’assister. De
nombreux auteurs affirment l’existence des têtes magiques dans le monde chrétien
du Moyen Age. Ces outils magiques étaient connus sous le nom charmant de ‘têtes
enchantées’ ou « têtes de Mahomet ». Gerbert d’Aurillac, ancien évêque de Reims, ou
Sa Sainteté Sylvestre II en auraient possédé une, une sorte d’automate savant. Selon
H.P. Blavatsky, dans Isis Dévoilée , « le pape Sylvestre II fut accusé publiquement de
sorcellerie par le cardinal Benno, pour avoir fabriqué une « Tête d'airain
divinatoire » . Ces têtes et autres statues parlantes, trophées de l'habileté magique
de moines et d'évêques, n'étaient que des reproductions des dieux animésdes temples
anciens. » On cite aussi le cas d’Albert le Grand comme l’heureux propriétaire de
l’une de ces abjections.

N’oublions pas que Sylvestre II étudia les mathématiques, la musique, les sciences au
Monastère de Santa Maria de Ripoll, en Andalousie. Là, il perfectionna ses
connaissances occultes auprès des cabalistes et magiciens juifs et islamiques. Hormis
le désir de placer un Roi qui pourrait s’inscrire dans la lignee sacree à la tête de la
Ville Sainte, il est aisé d’imaginer que Sa Sainteté était aussi à la recherche de
reliques, de cadavres avec lesquels il pourrait exercer ses talents, satisfaire ses désirs
obscènes de magicien et se connecter vibratoirement avec la Lignee et ses memoires

Les renseignements donnés par les moines chroniqueurs ont permis au Pape de suivre
le chemin emprunté par la Lignée Royale. Chercheurs de reliques, de mémoires,
Sylvestre II et les Templiers se sont consciemment et magiquement reliés avec la
Lignée Royale Sacrée.

Lorsque les Templiers s’arrogèrent le droit de faire des fouilles sous le temple de
Jérusalem, ils mirent à jour des sépultures. Dans ces tombes se trouvaient les corps
d’Initiés qui reposaient depuis des siècles. L’un d’entre eux au moins, Sage et
Prophète, a retenu leur attention. À Jérusalem, les Chevaliers ont sorti de terre l’un
des corps qui ont ancré les mémoires de la Lignée et de l’ADN du Dragon.
Obéissants à leurs instincts de magiciens, les Templiers ont profané la sépulture et
les corps embaumés de ces Initiés auxquels ils ont soustrait les têtes. Par cette
action, les Templiers ont reconnu leur incapacité à se relier d’eux-mêmes aux
archives de l’univers, aux trames mémorielles de notre système planétaires et à
Dieu. Ils ont aussi avoué par leurs méfaits leur inaptitude à manifester leur
puissance personnelle.

Durant leurs scabreuses cérémonies, les nobles et preux chevaliers s’agenouillaient


devant ces reliques macabres, dont une partie astrale leur accordait informations et
puissance temporaire. Ce chef leur permit en tout cas de se connecter vibratoirement
avec la Lignée Royale, dont ils connaissaient l’existence, et d’en utiliser la puissance
phénoménale. En retour, l’Esprit, la Conscience leur a demandé de protéger –
temporairement- cette Lignée.

C’est cette TETE au POUVOIR DIVIN qui constitue le centre du trésor Templier.
Comme nous l’avons déjà mentionné, les Chevaliers, friands de reliques en
possédaient de nombreuses. Mais nous nous consacrerons dans ce chapitre
au « Chef » dont la fonction principale était d’ancrer le pouvoir de la Loge qui la
possédait.

Ce trésor a été caché dans un lieu tenu secret jusqu'à ce jour (L’Auteur n’a pas
décidé s’il était temps de révéler ce lieu), tandis que le regard d’un public crédule
est volontairement dirigé vers l’Ecosse. Paradoxalement, si l’on projette sur la
Chapelle Rosslyn un rayon d’énergie à dessein de transmutation historique et
mondiale, l’énergie ricoche et aboutit instantanément ailleurs… La fameuse Chapelle
Rosslyn, savamment décorée de symboles mystiques afin d’attirer l’attention, a été
l’objet d’une propagande internationale, au travers de best sellers et des medias.
Enfin, tandis qu’un portrait aseptisé des Vieux Chevaliers est offert, l’intérêt du
public est dirigé vers les groupes Templiers et leurs descendants.

Les Chevaliers et leurs branches descendantes ont utilisé cette tête et ses mémoires
en lui attachant des entités et en la nourrissant au travers des siècles par des
bacchanales magiques et obscènes. Tout en la sustentant, ils ont contraint l’âme
attachée à ce corps physique. Ces têtes (tête=chefs) ont été honorées certes par
les chevaliers, mais ne leur appartenaient pas. Au travers de ces reliques, les
Templiers se sont emparés du pouvoir des défunts, car elles leur donnaient accès
aux âmes des décédés, certaines d’entre elles parmi les plus puissantes de
l’histoire humaine. Près de l’un des corps, les Templiers saisirent également un
trésor dont ils se servirent plus tard pour asseoir leur organisation.

Les têtes ayant appartenu à des époques différentes permettent également d’établir
des contacts, des ponts vibratoires avec d’autres espaces-temps. Cela a facilité les
recherches et exploits des chevaliers en ce qui concerne le chevauchement
multidimensionnel. Jusqu'à aujourd’hui, la disparition de la flotte templière,
comportant au moins 17 navires, reste un mystère. Leur flotte a-t-elle disparue dans
un couloir multidimensionnel ?
Lorsque les Templiers ont perdu leur statut, la Tête a été secrètement passée d’un
Ordre à l’autre, assurant la chaîne du pouvoir terrestre. Après avoir séjourné non
loin de l’Europe, le Caput a suivi les voyages organisés par les Ordres Secrets.
N’oublions pas qu’après leur chute, les Templiers ont essaimé tout autour du globe,
et notamment en Ecosse, au Portugal et aux Amériques. Au Portugal, ils ont ressurgi
sous la forme des Chevaliers du Christ. Parmi les Grands Maîtres et membres réputés
figurent Vasco de Gama et le Prince Henry le Navigateur. Christophe Colomb qui est
sensé avoir découvert les Amériques était marié avec la fille d’un Chevalier du Christ,
qui lui a fourni information et cartes. C’est donc sous la bannière de la
croix patte que les trois caravelles de Christophe Colomb sont arrivées au Nouveau
Monde.

Après la disparition officielle des templiers, « d’un point de vue politique,


c’est l’Ordre de Malte qui a hérité en secret de l’initiation templière. Le chef de
l’ordre de Malte avait des ambassadeurs, comme le Pape, et il traitait d’égal a égal
avec ce dernier ». L’Ordre ne fut pas interdit au Portugal mais simplement rebaptisé
sous le nom d’Ordre du Christ. Les Templiers changèrent la croix rouge de leur habit
en une croix blanche, montrant ainsi qu’ils s’étaient rachetés de leurs impuretés.
Rapidement, une foison d’Ordres initiatiques a récupéré leurs membres, utilisant des
rituels, des enseignements similaires. Ces groupes occultes sont en faits contrôlés en
secret par les mêmes personnages. Nous citerons les plus connus, l’Ordre de Saint
Jean de Jérusalem ou Chevaliers de Rhodes/Malte, l’Ordre Teutonique, l’Ordre de
la Jarretière, l’Ordre de l’Etoile, l’Ordre de la Toison d’Or, les Ordres de Saint
Michel, l’Ordre de Santiago

Posons-nous à présent quelques questions. Qui a usurpé la place de la Lignée à


l’époque des Mérovingiens ? Qui détient les rênes du pouvoir mondial à l’heure
actuelle ?

" Le premier campement anglais à s'être établi au début du XVIIe siècle dans ce qui
est devenu par la suite les Etats-unis a été Jamestown (Virginie). (...). La propriété
des terres et des finances américaines a été assumée dès le début par la VIRGINIA
COMPANY, fondée en 1606 par le roi Jacques 1er (Ramsès-Piso-Bush). Jacques a
nommé Bacon chevalier et lui a assigné plusieurs rôles importants, dont Lord
Chancelier d'Angleterre. Pendant le règne de Jacques 1er, les Templiers, les
Rosicruciens et autres sociétés secrètes ont groupé leurs forces sous un seul nom - la
franc-maçonnerie.(...). Qui possède les actifs qui sont apparemment ceux de la
Virginia Company ? réponse : LE VATICAN. Le 3 octobre 1213, le roi Jean d’Angleterre,
en tant que "proprietaire de la Corporation Sole anglaise", a proclamé l'autonomie
pour tous les droits souverains de l'Angleterre (note de l’auteur : de la Virginia
Companie) et les a assignés au pape qui, en tant que vicaire du Christ, a proclamé sa
domination sur le monde entier. En retour, le pape a accordé le pouvoir exécutif sur
tous les territoires à la couronne britannique. En d'autres mots, la Couronne est la
directrice générale et le Vatican est le propriétaire (bien que le véritable propriétaire
soit celui qui contrôle le Vatican) » Refe\f

LE POUVOIR DU CAPUT

Les Dragons étaient les Créateurs et les Initiateurs de l’histoire terrestre. Le Sang
Royal est donc le Sang du Dragon et de ses descendants. La Lignée du Dragon, dont les
Mérovingiens ne sont qu’un maillon, ne recherchaient pas la consécration par une
Eglise, un pape ou une autorité quelconque, car ils étaient rois et prêtres de droit
divin et représentaient l’Ordre Universel. Ils portaient en outre, dans leur sang, l’ADN
du Dragon, tel qu’il avait été transmis et conçu pour un cycle de l’humanité.

Les souverains de la Lignée Divine, les personnages illustres de l’histoire


religieuse et occulte appartenant à la Lignée, sont les points d’ancrage du plan
divin sur la terre. Par leur présence, physique ou occulte/magique, ils ont été la
base de la puissance des nations, des Sociétés Secrètes, des Templiers et leurs
descendants.

La tête, dans laquelle sont logés le cerveau et les glandes principales, est le siège de
l’énergie et de laPrésence du Père. C’est dans la tête, reliée au chakra ou vortex
coronal que se trouve l’origine, l’émetteur-récepteur de la Volonté Divine, donc du
pouvoir absolu et total. Le Caput volé par les Templiers ayant appartenu à une âme
particulière, de sang royal et adombrée par l’Esprit , Moteur du Plan Divin, ce méfait
était, pour les Templiers, le moyen le plus sûr et le plus facile de s’inscrire dans la
marche de l’histoire de l’humanité et d’exercer le pouvoir.

Dans le processus de manifestation de l’idée ou plan divin, l’énergie ou signature des


Créateurs s’est repartie dans trois vases. Ces récipients et conducteurs sont :

- Le Dragon

- La Mère ou Déesse-Mère

- Le Roi oint de l’Esprit

Ces trois énergies passent par trois vortex ou plus exactement systèmes de vortex
terrestres. Pour simplifier, nous parlerons de trois vortex ou trois chakras :

- Le chakra de base terrestre, lié au Dragon.

- Le second chakra ou centre sexuel, connecté à la Mère.


- Le centre coronal, uni a la glande pinéale et localisé au-dessus du corps, donc hors
de la matière et de la dualité. Ce centre est relié au pouvoir extra- temporel du Père,
incarné par le Roi.

Le premier centre contient le FEU VITAL, le potentiel de vie. C’est le dépositaire de


l’ADN. Ce feu est porté par le Dragon. Le Dragon est la force qui s’extériorise dans le
magma, dans les volcans, les lignes de failles et méridiens terrestres. Mais c’est aussi
une Conscience, une intelligence qui vit un cycle de vie, s’exprime. omme toute
Conscience Spirituelle, le Dragon jouit de prérogatives inhérentes à son statut, mais a
aussi des devoirs et responsabilités. L’énergie du Dragon est de polarité Masculine.

Le deuxième centre, Yin en polarité, véhicule la manifestation féminine du Dragon. Il


s’agit de la Déesse Mère ou Grande Mère, l’archétype féminin. La Conscience du
Dragon et de la Mère sont Une Le Dragon a apporté la semence, l’ADN, la Mère l’a
reçue et fait fructifier.

Le centre coronal est le point à partir duquel s’expriment l’Origine, le Plan et la


Conscience Créatrice. C’est le Père, la volonté et le pouvoir absolus. Les occultistes
et les magiciens connaissant l’importance de la Tête ainsi que sa symbolique ont donc
naturellement utilisée cette partie du corps pour voler le pouvoir et s’enervir

En conséquence, et comme une marque de leur naïveté et de leur folie, les


occultistes et les dirigeants en mal de pouvoir ont essayé de sommer le Divin et de le
contraindre à lui répondre. Ils ont pratiqué les rites mais surtout les sacrifices. NOTE
CAGLIOSTRO

Le sacrifice des Etres puissants, glorieux ou innocents et vierges pour insuffler la vie à
un temple ou donner la force à une armée, le sacrifice de saints chrétiens dont le
sang était répandu pour baptiser une nouvelle église en sont des exemples.

Le sacrifice suprême était celui du Souverain, du Chef de la Lignée Royale. Ce


sacrifice rappelle et n’a été possible que par la décision Divine d’abdiquer
momentanément son Pouvoir. Il est illustré par la naissance et la mort quotidienne de
l’Astre Solaire et par l’histoire de Jésus.

Lorsque les guerriers buvaient le sang de leurs frères sur le champ de bataille, ils
ingéraient les éléments de force et de bravoure des décédés. Mais en volant la tête
d’un individu, le magicien lui prend, au moins symboliquement, la volonté, la
puissance originelle de manifestation et le pouvoir politique et spirituel.
LE TEMPLE

La construction de la Conscience Personnelle et la Manifestation du Plan Divin, dans


leur ensemble, sont symbolisées par la CONSTRUCTION DU TEMPLE. C’est pourquoi,
entre autres, le temple égyptien est fait à l’image des lois géométriques et à l’image
du corps humain.

Les dynasties pharaoniques du Dragon ont laissé des traces tangibles de leur passage
et de leur connaissance de l’architecture. Mais le récit de la construction du Temple
de Salomon rapporté dans la Bible laisse les archéologues perplexes. NOTE .Au
moment où les Rois David et Salomon sont supposés avoir vécu, la ville de Jérusalem
n’était qu’une petite bourgade sans importance. Selon les fouilles, Salomon n’avait
aucun palais dans lequel il aurait pu abriter son fabuleux harem.

Salomon était l’un des maillons importants de la chaîne. Notons au passage qu’il ne
pratiquait strictement la loi mais si l’on accepte la légende maçonnique, dont nous
parlerons plus tard, la construction de ce joyau aurait été laissée à la discrétion d’un
souverain étranger, Hiram de Tyr.

LE RITUEL MACON, LA MORT DE HIRAM ABIF

Le célèbre récit de la mort d’Hiram Abif, au cœur des rituels maçons, parle aussi de
la destinée de la LIGNEE et du Roi ainsi que de l’association du Roi avec la
CONSTRUCTION du TEMPLE.

Hiram Abif est un personnage composite dont l’origine exacte est encore inconnue. Il
ne s’agit certainement pas du Roi de Tyr, lequel, selon le récit Biblique, fur choisi par
Salomon pour l’assister dans la construction du temple. Ce roi se nomme Hiram :

« Hiram, roi de Tyr, envoya ses serviteurs vers Salomon, car il apprit qu’on l’avait oint
pour Roi. » I Rois, 5 :1.

Le deuxième livre des Chroniques (2 :14 et 4 :16) mentionne un certain Huram Abi ou
Huram AbiV, le « v » final n’apparaissant que dans certaines traductions. Ces noms
signifieraient Huram mon père ou Huram son père. Le mot Abi pourrait aussi désigner
un Maître ou un Conseiller.

Notons également l’interprétation de Knight et Lomas dans Hiram Key. Les auteurs
affirment que « Hiram signifie « Noble » ou « Royal » en Hébreu tandis qu’Abif a été
identifié comme un terme de vieux français qui signifierait « celui qui est perdu », ce
qui donne la description littérale suivante : « Le Roi qui était perdu ». 121
Ce qui est certain est que ce personnage apparaît abruptement dans les documents
maçonniques au début du XVIIIe siècle, en 1723. Il se trouve surgir du néant au même
moment qu’un nouveau grade dans la jeune Grande Loge de Londres, basé sur la
légende d’Hiram Abif. C’est aussi la période pendant laquelle les Loges Ecossaises et
londonienne se disputent le pouvoir.

Le nouveau grade, basé sur une histoire teintée de mystère et de symboles, avec un
fond vaguement biblique, permit à la Loge de Londres, créée à des fins politiques, de
se donner l’image d’un organisme occulte, qui marquerait le réveild’une lignée
traditionnelle. Ce désir de reconnaissance correspond au modèle répétitif des
fondateurs de sociétés mystiques à l’imagination fertile.

Néanmoins, les images et symboles repris par tous les étudiants de l’occulte sont
toujours une émanation, une interprétation de la Tradition unique et originale. Ils
sont aussi un résultat de la psyché de groupe de l’humanité et traduisent des
intuitions de la vérité.

DU POINT DE VUE SPIRITUEL

Le souverain est celui qui construit le Temple. Son rôle, contrairement à celui des
sujets, ne se limite pas à la construction du temple personnel, mais à la construction
du temple divin ou Nouvelle Jérusalem, le temple spirituel et définitif, qui ouvre la
voie à la manifestation du Plan Divin.

Les souverains qui ont successivement représenté la Lignée n’étaient que des
intermédiaires, des points d’ancrage. Non seulement les souverains étaient humains
et donc sujets à la mort terrestre mais surtout le temps de l’avènement du Roi et de
la manifestation de la Nouvelle Jérusalem n’était pas venu. C’est pourquoi le roi
meurt et ressuscite. En Egypte, le rite funéraire du pharaon défunt est concomitant
avec le rite de couronnement du nouveau Roi. A sa mort le souverain défunt devient
Osiris et se retire sur Orion, tandis que le nouveau Pharaon endosse l’identité de
Horus le fils. Les deux personnages voyagent ensemble sur Orion où ils séjournent
avec les dieux. Le jeune pharaon, probablement assisté d’un narcotique, repose
inerte dans un sarcophage pendant plusieurs jours. Il ressuscite magiquement au lever
du jour, tandis que l’étoile du matin pointe à l’horizon .

Cela nous rappelle l’expression française, macabre ou comique, employée pour


annoncer la mort des souverains : « Le Roi est mort, vive le Roi ! ».

Hiram Abif symbolise tous ceux qui, bien que de Sang Royal, ne participent qu’à la
construction du temple temporaire. Tout comme les pharaons qui font partie de la
Lignée, leur passage sur terre se termine par un avortement de leur projet, un
meurtre, une remise en cause par les circonstances. Ils sont voués à l’échec, car le
temps n’est pas propice. Des événements extérieurs, symbolisés par les ruffians, vont
donc précipiter la mort du Maître qui a refusé de révéler les secrets. 000000

Qu’en est–il du personnage de Jésus ? Nous ne discuterons pas dans cet ouvrage le
problème de l’authenticité de l’histoire de Jésus. Que ce dernier ait existé ou soit lui
aussi un personnage enjolivé ou créé par les manipulateurs de l’histoire pour fonder
une nouvelle religion ne change pas notre propos.

La Bible nous dit que Jésus avait douze apôtres. Les apôtres représentent les douze
extensions de l’Ame-Jésus. Jésus ou Joshua signifie « fils de Nun », fils du poisson. Au
premier siècle, Jésus introduit une nouvelle doctrine qui va dominer l’ère du poisson.
Ses disciples sont ‘pécheurs d’hommes’ et le miracle de la multiplication des poissons
peut être interprété comme l’arrivée subite d’un groupe de nouveaux disciples. Mais,
il est trop tôt par rapport au calendrier divin pour instaurer le Royaume. Jésus devra
donc s

e contenter de semer puis de disparaître. Judas le traître est seulement l’instrument


de la destinée. Il représente la part du Corps Christique qui n’était pas encore prêt.

Le Corps Christique se compose de douze maîtres ou douze extensions. Chacune doit


terminer son travail dans un espace-temps différent. Ce n’est qu’au moment où
simultanément le corps christique et la planète sont prêts que le dessein divin peut
s’accomplir et la Lignée Royale porter ses fruits.

LA REPRISE DU POUVOIR PAR LE PERE

A la fin d’un cycle de création, le Père, ou Esprit, reprend le pouvoir totalement.


C’est-à-dire que toutes les parcelles de la création retournent au Père et
s’évanouissent dans l’unité puis dans le Néant. Mais avant cette réconciliation ou
dissolution, le Père ramène sa pensée/idée à lui-même, ferme la boucle évolutive et
complete le Plan . C’est ce que l’on nomme le Royaume, la manifestation de la
Volonté du Père, au travers du Fils qui est son représentant sur Terre.

C’est le rôle du Messie ou du Roi.

Afin de prendre son pouvoir, le Roi, a la Tête de la Lignée Royale, prend


successivement sa place dans les rouages énergétiques puis physiques de la planète Le
Roi représente le Créateur qui s’est divisé dans la mitose terrestre. Son Energie s’est
divisée, comme nous l’avons dit plus haut, dans la Conscience du Dragon, elle-même
investie dans la Conscience de la Grande Mère.
Le Roi reprend donc successivement le pouvoir sur le Dragon, sur la Mère, puis sur le
Père manifesté ou Tête.

Logiquement, le Roi revient, ressuscite, comme dans le mythe éternel de toutes les
religions terrestres :

« Tué par Typhon, notre père Osiris est enfermé dans son sarcophage au plus profond
de chaque homme. Il est la racine d’un corps glorieux qui ne ressuscitera qu’avec
l’aide de notre Mère Savante Isis dont les larmes sont un baume de vie. Tué par les
trois mauvais compagnons, Maître Hiram renaît au sein du nouveau maître. Les deux
surveillants arrachent le corps immortel (Feu + air) au corps périssable (terre + eau).
Le relèvement d’Osiris et celui de maître Hiram hors de leurs sépultures sont deux
images de cet objectif. La résurrection du Christ prendra le relais des enseignements
antiques. » Secrets de la Franc-maçonnerieEgyptienne, 234

Celui qui s’est incarné sous de multiples visages, symboliques et physiques, comme le
représentant Royal du Père, a accepté de léguer son pouvoir aux humains pendant des
siècles. Il a permis l’utilisation de son Essence, de ses mémoires, de son pouvoir, au
travers de son Sang, le sang du Dragon, mais aussi de ses Têtes.

Lorsque le temps est venu, au moment de la Résurrection, selon les cycles astraux et
solaires, le Roi revient et reprend son pouvoir. Lorsque le Roi reprend sa Tête, il
réveille en lui les mémoires et la commande du Père. Plus rien ne peut l’arrêter et ne
peut ralentir l’établissement de son Royaume, car son Royaume est la manifestation
de la Volonté du Père.

La Tête véritable, objet de vénération et objet d’usure des Sociétés Occultes a été
retrouvée et son pouvoir repris par son propriétaire. En vertu de cet acte de volonté
imprimé par un rite sacré, effectué inter-dimensionnellement au moment de
l’Equinoxe de Printemps (20/03/05), le pouvoir a été retiré officiellement de la main
des Ordres Occultes pour passer sur les épaules du successeur au Trône..

En vertu de cette décision, tous ceux, individus et groupes qui se sont arrogé, au
travers des siècles, le titre de Père de droit Divin, ou d’héritier, sont condamnés à se
plier à l’ordre naturel ou à s’effacer. Leurs organisations occultes, religieuses,
politiques accepteront la transmutation ou disparaîtront.

ULISATION DES MEMOIRES – TETES

L’Ordre du Temple n’est pas le seul groupe religieux connu qui se soit donné le droit
de conserver les mémoires d’autres âmes. Les Tibétains conservaient et ornaient
(merci pour cette gentillesse) les crânes de leurs adeptes :
« La décoration rituelle de ces crânes débuta aussi loin qu’au 14 e siècle. On dit que
pendant la crémation d’un moine puissant, sa tête roulait hors du feu puis s’arrêtait
aux pieds des moines qui assistaient a la cérémonie. Cela était considéré comme un
signe attestant que le crâne ne devrait pas être détruit mais glorifié et utilisé comme
point focal de méditation (Note de l’Auteur : Je pense que le ‘signe’ était
uniquement un prétexte utilisé par les magiciens et les faibles qui usurpent le pouvoir
des défunts !) Aujourd’hui, on croit encore que les crânes peuvent être utilisés pour
capturer et enfermer la chair et le sang d’un démon. » (Short description of Gods,
Goddesses and ritual Objects of Buddhism and Hinduism in Nepal. Published in 1999
by the Handicraft Association of Nepal in Kathmandu).

Selon Nicholas de Vere, « le culte de la tête coupée, qui était part entière dans le
culte Celtique, a commencé avec les Druides, et par conséquent avec les Scythes. Des
exemples montrant que la tête est le siège de l’âme ainsi que la source de la sagesse
mystique, pourvoyeur de dons et richesses, sont exprimés tant dans la légende de la
tête de Bran le Beni que dans celle de Bendigaid Fran, Archi-druide de Bretagne. Cela
est répété dans le Mabinogion ; et les documents des jugements des Templiers, qui
possédaient une tête dont on disait qu’elle parlait avec une sagesse transcendante.
Cette tête, ainsi que celle de Bran, ont toutes deux été citées comme étant des
aspects du Graal avec lequel Bran et les Templiers sont associés. » Dragon Legacy, 79.

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