10 astuces

pour faire de l’EFT

n’importe où
et
n’importe quand

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10 astuces pour faire de l’EFT n’importe où et n’importe quand

Je viens de téléphoner à mon amie Lauriane : elle m’apprend qu’elle s’est cassé le bras la veille,
elle a très mal.

- Oh, ma pauvre… Mais tu connais bien l’EFT, tu en as fait, je

suppose…
- ah ? … Non, je n’y ai pas pensé.
- et cette autre technique, celle pour laquelle tu as fait plusieurs stages,
tu l’as essayée ?
- oh non, pas pensé non plus. Tu sais, j’avais trop mal pour penser à
quoi que ce soit...
- alors, qu’est-ce que tu as fait, quand tu es tombée ?
- j’ai appelé le médecin.

Très bien : il fallait le faire, bien sûr.

Mais : chaque fois qu’on est stressé, chaque fois qu’on a mal, notre cerveau fabrique des
centaines, des milliers de « synapses noires » (en d’autres termes : de liaisons neuronales qui
renforcent la peur et la douleur), et elles se développent extrêmement vite, de façon
exponentielle.
Alors, il est essentiel d’arrêter, ou au moins de freiner cette « machine infernale » aussi tôt
que possible.

Oui, mais comment ?

Il est prouvé scientifiquement que quelques minutes d’EFT, en situation de crise, suffisent à
faire baisser le taux de cortisol, qui est l’hormone du stress. Si Lauriane en avait fait
immédiatement, même seulement sur quelques points, même sans penser autre chose que « aïe »,
elle aurait eu moins mal, et le choc émotionnel aurait été très atténué.

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Autre question :

Lauriane s’intéresse sincèrement au développement personnel; et elle a obtenu des résultats

convaincants avec l’EFT et d’autres techniques. Alors comment est-il possible qu’elle ait oublié
tout cela, juste au moment où elle en avait le plus besoin ????

Elle a pensé à appeler le SAMU. Normal, ce réflexe-là, on l’a

depuis notre plus tendre enfance : « on a mal, on appelle le
médecin. ».

Sa mésaventure montre deux choses :

 elle était tellement imprégnée de l’idée « j’ai mal,
j’appelle le médecin » qu’elle y a pensé immédiatement,
même dans un état extrême de stress et de douleur.

 elle était beaucoup moins imprégnée de l’idée : « j’ai mal, j’utilise aussi ce que je connais
pour me sentir mieux », malgré son intérêt réel pour les techniques alternatives.

J’imagine qu’elle avait beaucoup plus de connexions neuronales : « douleur => médecin »,
que de synapses « douleur => EFT ».

Pourquoi ?

À mon avis, c’est parce qu’elle ne pratique pas assez régulièrement les techniques qu’elle
connaît. Elle a peut-être aussi des croyances inconscientes du type : « les médecines alternatives,
c’est bien quand ce n’est pas trop grave; autrement, il n’y a que la médecine officielle qui soit
sérieuse », « quand on se casse un bras, la douleur est inévitable, on ne peut qu’attendre que ça
passe. »… Il y aurait beaucoup à dire sur ces croyances; mais cela nous éloignerait trop de notre
sujet.

C’est en pensant à Lauriane, et à tous les gens qui souffrent inutilement pour les mêmes raisons,
que j’ai choisi d’écrire cet e-book : cette idée « d’imprégnation » me paraît vraiment
fondamentale.

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Donc … c’est vraiment important, de faire de l’EFT « n’importe où et n’importe quand » ?
Mais pourquoi ?

 Avant tout, parce que faire de l’EFT, ça fait du bien ! Chaque « tapotement »
contribue à reprogrammer quelques synapses; donc plus on en fait, plus on va bien…
même si ce n’est qu’une accumulation de tout petits pas. Beaucoup de petits pas, ça finit
par faire avancer, on est bien d’accord ? En plus, c’est tellement facile…
 Parce qu’ainsi on y pense même en cas d’urgence : cette imprégnation fait vraiment une
différence. Elle évite qu’un gros stress ne devienne énorme et durable, et elle évite qu’un
petit stress ne s’envenime. Les émotions douloureuses ont la fâcheuse tendance de « faire
boule de neige », jusqu’à risquer de provoquer des « avalanches ». …

… Alors : pourquoi laisser s’installer les problèmes, quand on peut éviter cela si
facilement ?!

 Nous savons tous qu’une heure de méditation par jour fait énormément de bien. Si vous la
faites quotidiennement, depuis longtemps, bravo, ne changez rien ! Mais autrement… ?!
Personnellement, je n’ai jamais réussi à me tenir à une telle régularité.
C’est pourquoi j’ai toujours cherché à intégrer le développement personnel à chaque
instant du quotidien :
- d’abord, c’est logique (la spiritualité, c’est tout le temps, pas seulement une heure
par jour ou par semaine),
- et aussi, l’EFT me rend les choses bien plus faciles : maintenant, à raison de quelques
secondes par ci, quelques minutes par là, et d’autres moments plus longs, je fais au
moins deux heures d’EFT par jour, parfois beaucoup plus. Et, sincèrement, je suis
bien plus heureuse qu’avant. :)
-
 Une quatrième raison : il est important de faire de l’EFT régulièrement pour garder en
mémoire la liste de points; on a l’impression que c’est très facile, mais, on peut quand
même l’oublier très vite.

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Mais pourquoi toujours l’EFT ? Il y a tant d’autres méthodes de développement personnel.

Bien sûr, et je suis ravie qu’il y en ait autant : cela permet à chacun de trouver ce qui lui
convient le mieux, à différents moments de sa vie, et suivant ce qu’il veut résoudre. Je n’ai
jamais dit « hors de l’EFT, point de salut ! » !!!

Mais en ce qui concerne cette idée d’imprégnation, de pratique-réflexe, l’EFT me semble

particulièrement facile à utiliser : tout simplement parce que, dans son usage minimum (les
points des doigts ou le « point magique », voir ci-dessous), elle ne demande aucune attention.
Vous tapotez mécaniquement, ou vous placez bien vos doigts (ça devient vite automatique),
et c’est tout !

Avant de présenter les « 10 astuces », il est encore nécessaire de préciser quelques idées.

Ce qu’il faut savoir, pour profiter pleinement de l’EFT :

Je rappelle que l’EFT a été conçue pour être un outil très très simple, facile à apprendre, facile à
appliquer, et prévue pour que des erreurs (jusqu’à un certain point quand même) ne perturbent
pas le processus : les doigts sont plus gros qu’une aiguille d’acupuncture, on touche donc les
points sans risque de se tromper. L’E.F.T. , c’est EnFanTin !

 l’ordre des points importe peu, c’est uniquement mnémotechnique (de haut en bas);
ce n’est pas grave si vous sautez un point ou deux, si vous ne vous souvenez plus de tous :
on repasse plusieurs fois « sur les mêmes émotions ».
 On n’est pas obligé de tapoter, masser les points, les presser légèrement, est tout aussi
efficace.
 Quand on présente l’EFT, on dit habituellement de tapoter chaque point 6 ou 7 fois : ce
n’est qu’une moyenne. Un but du développement personnel, c’est d’améliorer son
écoute intérieure, jamais de s’enfermer dans un cadre rigide. Donc, si votre intuition vous
dit de rester une minute ou plus sur un même point, ou de ne tapoter qu’une ou deux fois
sur un autre, allez-y ! C’est elle qui a raison.
 On gagne peut-être un peu de temps quand on fait des rondes d’EFT avec les deux mains,
mais cela n’a rien d’indispensable : les méridiens sont symétriques, tapoter d’une seule
main suffit.
 Non au perfectionnisme : mieux vaut faire quelques points d’EFT plutôt que pas
d’EFT du tout : les points des mains, n’importe quel point, discrètement, quand
l’occasion se présente : c’est toujours ça de pris.
 On n’est pas obligé de penser à quelque chose de précis quand on tapote. En effet : si
dans la recette de base, on répète des phrases, c’est dans le but de rester concentré sur le
problème qu’on veut résoudre, parce qu’il n’a pas lieu maintenant : on fait revenir une
émotion, ou on l’imagine. Par contre, à chaque instant, on ressent des émotions,
consciemment ou non. Le tapotement des points permet d’éliminer une partie de celles
qui sont toxiques.
 On peut faire de l’EFT mentalement : c’est TRES utile. On va tout de suite développer
cette idée.
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Faire de l’EFT mentalement.

 Pourquoi ça marche ? Que ce soit avec les doigts ou avec la pensée, on stimule des
points d’acupuncture. Le fait de tapoter physiquement sert essentiellement à mieux se
concentrer.
 À quoi peut-on voir que ça marche ? Souvent, quand des émotions sont en train de se
« déprogrammer », se produisent quelques manifestations physiques : modifications de la
respiration, bâillements, fous-rires… Il se passe la même chose quand on stimule les
points seulement par la pensée.
 Est-ce que c’est aussi efficace que la stimulation physique des points ? Oui, tant que
vous restez attentif à l’ordre des points et à ce que vous voulez résoudre. Dans les
moments où j’ai tendance à passer d’une pensée à l’autre, je m’astreins à répéter la même
phrase pendant tout un cycle (en fait : la « recette de base », appliquée mentalement).
 Il y a même un avantage : vous pouvez prendre dès le début l’habitude de stimuler deux
points à la fois : les deux points des sourcils, les deux points du coin de l’œil, … les
deux poignets, etc.

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Les 10 astuces : La plupart sont basées sur les points des mains; on les rappelle ici.

 point Karaté : sur le côté de la main, la partie de

la main que les Karatékas utilisent pour casser des
briques.

Point Karaté

 Point des doigts, depuis l’index jusqu’à

l’auriculaire : on les tapote avec le pouce. Le
« point magique », c’est le point du majeur.

« Point magique »

 Point du pouce : on le tapote avec l’index, qui

s’enroule autour du pouce.

Point du pouce

 « point gamme » : c’est la « vallée » entre deux

os, celui de l’annulaire et celui de l’auriculaire.

Point gamme

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1. Les points des doigts, sous la table : une main sous la table en cas de stress pendant une
réunion, une discussion houleuse, un cours difficile au collège ou au lycée…

2. Les points des doigts, au cinéma, en regardant la télévision. Une petite histoire vécue :
depuis mon enfance, chaque fois que je regardais un film où il était question de séparation ou de
retrouvailles, je me mettais à pleurer; au point que mon mari et mes enfants se retournaient vers
moi pendant ces passages :

- « tu pleures ?
- ben… oui. :( »
100% de réussites dans leurs prévisions … jusqu’au moment où je me suis mise à faire de l’EFT
d’une main, pendant les passages un peu tristes, et des deux mains au cours des passages très
tristes.

Et là :
- « tu pleures ?
- hé non ! J’ai fait de l’EFT ! :) ».

En trois mois, le problème était résolu, sans que je n’aie jamais compris d’où il venait. Et pendant
ce genre de film, je ne pleure plus … même sans EFT.

3. Le « point magique » (point du majeur) :

Faites une petite expérience : sans stimuler aucun point d’EFT, prenez deux ou trois grandes
respirations, les plus amples possibles. Puis faites le « point magique » (voir photo ci-dessus), et
respirez de nouveau profondément. Qu’observez-vous ?
La plupart du temps, la respiration avec point magique est une fois et demie plus ample que
les précédentes. C’est donc une façon express de se détendre, de se concentrer.

Utilisations pratiques :
a) Concentration : J’ai commencé à utiliser l’expression « point magique » avec des enfants en
difficulté scolaire, certains ayant des gros problèmes de concentration : ils répondaient très vite,
au hasard, ne savaient pas répéter la question, qu’ils avaient oubliée aussitôt. Je leur ai demandé
de procéder de la façon suivante, pour des questions simples, où j’étais certaine qu’ils avaient
tous les éléments pour répondre :
 faire le point magique
 Respirer profondément 2 ou 3 fois, en se disant : « Je vais faire attention à la question; je
suis capable d’y répondre ».
 Se répéter mentalement la question, lever la main quand ils ont réussi, ou demander que je
répète.
Résultats beaucoup meilleurs que d’habitude, en ce qui concerne les questions préparées de cette
manière.

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Certains enfants (peu, quand même), ont « pris le truc », et sont devenus, sans aide, plus attentifs
aux consignes. Pour les autres, le problème était sans doute plus profond, mais cet
accompagnement régulier portait au moins ses fruits … sur le moment. Par la suite, il suffisait
que je rappelle : « Je vais dire une consigne; que faut-il faire ? », pour qu’ils y pensent et le
fassent.

b) Ronflements : Une amie m’a confiée qu’elle devait se réfugier presque toutes les nuits sur le
canapé du salon, tant son mari ronflait; de plus, elle était très anxieuse parce qu’il faisait de
l’apnée du sommeil. Son homme n’était pas enthousiaste pour des « trucs aussi bizarres que
l’EFT »; mais devant l’inquiétude de son épouse, et les conséquences terribles que peut avoir
l’apnée respiratoire, il a accepté de faire le point magique : seulement en regardant la télé
(environ 2 heures par jour) et avant de s’endormir. Bien lui en a pris, pour sa santé, et celle de sa
femme (!) : quelques semaines plus tard, le ronflement avait beaucoup diminué, et l’apnée du
sommeil aussi. Il a alors arrêté de faire le point magique.
Plusieurs années plus tard, il ronfle encore, mais dix fois moins !

Attention tout de même : Le « point magique » suffit certainement dans de nombreux cas. Mais si
le ronflement et l’apnée sont très prononcés, et que la personne concernée ne tente pas de
résoudre le problème émotionnel sous-jacent, des tests médicaux avec un appareillage
respiratoire sont indispensables.

4. Le « mudra de Bouddha », autres positions des mains.

Avez-vous remarqué, sur beaucoup de statues de Bouddha, qu’il fait un point d’EFT, celui de
l’index ? On le retrouve aussi beaucoup dans les postures de Yoga. (un mudra est un geste
symbolique, ayant un effet physique; une « posture des mains », en quelque sorte).

Ce point, et plus encore le « point magique », sont les plus discrets, on peut les faire chaque fois
qu’on en ressent le besoin.

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D’autres idées :

 Mains « en clocher » : les deux coudes sur la table, les

extrémités des doigts se touchent. (geste « du vainqueur »
: il paraît qu’il donne confiance en soi). Surtout : les
points des pouces sont presque en contact l’un avec
l’autre, et il est particulièrement facile, dans ce geste, de
visualiser qu’on stimule simultanément tous les autres
Quand on vous dit que ce geste donne de l’assurance ! ;)
points des doigts. Il est facile, en le faisant, de stimuler mentalement tous les
points des doigts.

 Un doigt sur le point karaté, un autre sur le point gamme, un autre sur le point magique : le
point karaté est stimulé par le contact avec la table, on pose un index sur le point gamme de
l’autre main (la « vallée » entre le 4e et le 5e doigt); le point magique ne pose alors aucun
problème, il suffit juste de penser à le faire. Ce n’est ni acrobatique, ni bizarre : en apparence,
on a seulement une main posée sur l’autre.

5. Les gestes instinctifs, ceux qu’on fait quand on réfléchit, ou qu’on a « un coup de blues » : un
coude sur la table, et l’index correspondant sur le point du menton, ou encore sur les deux points
des sourcils ; ou encore, diverses stimulations du point « sous le nez », comme celle du Penseur
de Rodin.

Rien n’empêche de faire ces mêmes gestes consciemment. .

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6. En voiture : moi qui passe entre une heure et une heure et demie par jour en voiture, j’ai enfin
trouvé le moyen de ne pas perdre tout ce temps :)

 Évidemment, l’EFT en voiture, vous n’allez pas la faire n’importe comment, le but n’est
pas de finir à l’hôpital. Mais dans les embouteillages, ou dans les routes désertes ou presque,
bref, dans beaucoup de situations, c’est très possible. Et dans ces cas-là, vous pouvez aussi
parler à haute voix, théâtraliser vos phrases, vous laisser aller à certaines émotions : profitez-
en, à moins d’habiter seul(e) et sans voisins, c’est pratiquement le seul moment où vous
pouvez le faire ! Mais je redis : restez prudent, tout de même. Ce n’est pas le moment
d’explorer vos pires angoisses...

Eviter de perdre son temps quand on est là, ça vaut la peine, non ?

 Vous tenez le volant d’une main, et vous faites de l’EFT de l’autre main. Et pour le point
Karaté et les points des poignets ? Vous les tapotez sur le volant.

 S’il y a des gens en face ? Ça pourrait être mal interprété ;) … Mais vous pouvez très bien
faire le point Karaté et les points des doigts, et recommencer un cycle aussitôt que l’autre
voiture vous a croisé.
 Ah, j’oubliais : évitez le point Sommet de la Tête… pour ne pas être tout ébouriffé(e) en
arrivant au travail !

7. Au téléphone : exactement comme en voiture. Point Karaté et un point du poignet : en tapotant

sur la table.

8. Les « balades EFT » : les médecins conseillent de marcher assez rapidement au moins 20
minutes de suite, de préférence une demi-heure, plusieurs fois par semaine.

Le faites-vous régulièrement ?
...Avec quelqu’un, ça peut se faire. Mais tout(e) seul(e) ? … Ah, oui : vous allez « commencer
demain » ? Je vous crois presque …;) J’ai dit ça longtemps, moi aussi.

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Combiner EFT et marche dans la campagne, c’est beaucoup plus motivant : une sorte de
méditation dans un beau paysage, c’est très agréable. Et comme en voiture, si on risque de croiser
quelqu’un : EFT mentale, ou doigts, ou point magique; et si on est tout seul dans un coin de forêt
déserte… tout va bien !

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9. Avant de s’endormir : c’est un moment particulièrement approprié, puisque vous vous mettez
dans des conditions optimales pour passer une bonne nuit. Le plus adapté, bien sûr, c’est de faire
de l’EFT mentalement. On peut évacuer ainsi des contrariétés de la journée, des appréhensions
du lendemain, ou encore visualiser pour réaliser ses Rêves (en douceur, sinon vous allez
tellement faire monter votre énergie que vous ne serez pas près de dormir !)

Et aussi :

 En cas d’insomnie : EFT mentale sur le problème qui vous préoccupe au point de vous
réveiller. Ou encore : « même si je n’arrive pas à m’endormir, je peux être en pleine forme
demain » (eh oui, nous avons beaucoup plus de ressources que nous le pensons
habituellement).

 Le matin au réveil : là, c’est le moment de faire remonter l’énergie. On commence

doucement ? Mentalement, ou juste les points des doigts, pour se mettre en route. Des
suggestions :
o remercier l’Univers sur chaque point pour quelque chose de différent (« Merci,
l’Univers, parce que… »);
o ou si vous avez du mal avec les « merci » (on peut vous avoir trop ordonné de « dire
merci à la dame » quand vous étiez petit), ça peut être : « je suis content(e) parce
que… », « je me sens solide parce que… ».
o Et si tout ça, « ça coince » : « Même si je n’ai aucune envie de me lever, et que je suis
de trèèèès mauvaise humeur, je peux peut-être voir des choses sous un angle un tout
petit peu différent … » ;)
 Quand on est malade, au point de rester couché : C’est souvent un moment où on se trouve
« trop malade pour faire de l’EFT ». Je la redis : « Je suis trop malade pour faire de l’EFT ».
…. Vous la trouvez logique, cette phrase ???! Pourtant, je l’ai entendue plus d’une fois.

Logiquement... : on fait de l’EFT pour aller mieux, non ?!

On n’est pas que logique, c’est clair.

Dans ce cas, il y a des « petites choses » à expliquer à notre inconscient (en faisant de l’EFT
mentalement) : « Même si tu n’as aucune envie de faire de l’EFT maintenant, ça vient
peut-être justement du problème qui te rend malade… ça vient même sûrement du
problème qui te rend malade.
o Tu le crois insurmontable ?
o Tu crois que tu ne mérites pas de le résoudre ?
o Peut-être que tu peux voir les choses un peu différemment… »

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10. De l’EFT n’importe où et n’importe quand ? On en a vu pas mal d’exemples. Encore
quelques autres, pêle-mêle, allant de quelques secondes à beaucoup plus :

 pendant que le café coule,

 ou que vous surveillez un plat en train de cuire,
 en montant l’escalier,
 quand vous faites la queue au cinéma, ou à une exposition,

 dans une salle d’attente (à plus forte raison si vous vous impatientez ou si vous êtes
anxieux : impératif de ne pas laisser le stress vous imprégner),
 en écoutant les informations (vous éviterez ainsi de « télécharger » toutes les peurs que les
médias nous mettent si souvent en tête.),
 quand vous attendez quelqu’un qui est en retard (ça vous évitera de vous énerver après
lui), et dans tellement de situations encore…
 Vous pouvez encore vous répéter une seule phrase (mantra), en imaginant que vous
stimulez un ou plusieurs points.

En résumé : Vous pouvez combiner toutes les techniques, du point magique jusqu’à des cycles
complets, en passant par les points des doigts et l’EFT mentale, les interrompre, passer de l’une à
l’autre, en trouver d’autres, comme vous le sentez : ça sera toujours bénéfique.

Chaque seconde d’EFT :

 contribue à enlever des blocages énergétiques et émotionnels, à apaiser le cerveau
émotionnel, ce qui permet un meilleur fonctionnement du cortex cérébral.
 reprogramme quelques milliers de synapses (on fabrique 200 000 synapses à la minute !)
 diminue le cortisol lié au « mauvais stress »
 vous met en ondes delta ou thêta le temps du tapotement, ce qui permet de reprogrammer
des croyances très anciennes, d’atteindre la mémoire cellulaire.
 améliore la circulation des globules rouges.
 et tant de choses encore, qui sont de plus en plus prouvées scientifiquement…

Et donc, chaque seconde d’EFT contribue à vous rendre plus heureux. C’est tout le « mal » que je
vous souhaite. « Tapotez-vous bien ! ». 
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