Bâtir un plan

Introduction :

Pour réussir les diverses épreuves prévues durant le cursus universitaire, il est
nécessaire non seulement d’avoir des connaissances, mais aussi de savoir les utiliser.

Lorsqu’un sujet est donné, il faut tout d’abord le comprendre et ensuite réunir les
éléments de connaissance qui s’y rattachent. Le plus souvent, cela s’opère dans un certains
désordre et par association d’idées. C’est en essayant de les ordonner pour répondre à la
question posée que sera dégagé le plan.

Il n’existe pas de recette miracle pour élaborer le plan, celui-ci peut revêtir des formes
variées puisqu’il sera composé en fonction du sujet donné, des connaissances possédées, des
idées qui vont être présentées.

1-Les exigences du plan :

Le plan est la charpente de touts les exercices intellectuels (dissertation, commentaire,

exposé, etc.). Il doit permettre au lecteur ou à l’auditeur de suivre facilement la pensée de
l’auteur ou du conférencier. Un bon plan est à la fois :

-complet : il ne néglige aucun aspect essentiel du sujet.

-équilibré : il ne présente que les idées de même valeur et leur réserve des
développements d’importance comparable.

-ordonné : il opère un classement une graduation des idées.

2- La démarche du plan :

-Avoir quelque chose à dire : rassembler le maximum de faits et d’idées sur le sujet, les noter
sur une feuille avec d’un coté les idées qui se rapportent directement au sujet et de l’autre,
celles qui sembles secondaires.

-Se fixer un objectif : il est dangereux de vouloir tout dire sur un sujet, surtout s’il ya
beaucoup d’idées. Il faudrait sacrifier quelques unes et n’en dégager que les idées principales.

-Organiser les idées : il faut classer les idées par affinités, les relier par un fil conducteur et
ménager une progression, il faut argumenter ces idées avec des exemples et des illustrations.

3- Les principaux types de plans :

Pour traiter un sujet de dissertation ou d’exposé, il existe plusieurs types de plan :

Le plan chronologique : il peut avoir plusieurs formes :

-progressive (autrefois, aujourd’hui, demain) [passé présentfutur]

-régressive (aujourd’hui passé récent passé ancien)

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Le plan comparatif : il est basé sur une opposition

- Avantages/ inconvénients (aspects positifs/ aspects négatifs, pour/ contre)

- Situation actuelle / situation passée.
- Situation en Algérie/ situation dans un autre pays.
- Vrai/faux
Le plan du général au particulier :
Problème général/ problème particulier/analyse d’un exemple concret.

Le plan thématique : Ce plan permet de répondre progressivement, à travers plusieurs

aspects, à une question générale. Il n’ya pas de confrontation d’idées, les aspects étudiés ne
sont pas forcement positifs ou négatifs, ils sont simplement différents.

Le plan dialectique (T-A-S) : c’est le plan le plus classique, il est souvent utilisé lorsque
l’énoncé est une question et porte à débat.

-Thèse/Antithèse/Synthèse.

Le plan analytique : ce plan est fondé sur l’analyse du sujet, il est bâti sur un raisonnement
logique :

-présentation de la situation

-exposé des causes de cette situation

-explication des conséquences

-solutions possibles

 Il est possible de combiner entre plusieurs types de plans, le plus important

est de choisir le plan qui convient au sujet à traiter.

4- la structure du plan :
Quel que soit le type de plan utilisé, on va toujours retrouver une même structure de
plan ; ce dernier comportera une introduction, des parties, et une conclusion.
a- L’introduction : Elle constitue un des éléments les plus importants. C’est elle qui
permet aux correcteurs de voir si le candidat a compris le sujet à traiter et s’il est à même de le
replacer dans le cadre où il se pose. Dans presque touts les cas, l’introduction ne pourra être
composée qu’une fois le plan dégagé et en fonction de ce plan.

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b- Les parties : Le découpage du travail en parties découle le plan. Il faut que les parties
soient à peu prés de même longueur, un trop grand déséquilibre est la marque d’un plan
défectueux. Chaque partie doit être construite, il doit y avoir une introduction et des
développements internes puis une conclusion qui montre que le raisonnement a été mené a
terme et que la partie suivante va être traitée.
c- La conclusion : c’est là que se termine un plan. Il y est constaté que le raisonnement
ou la démonstration proposée a été conduit à bonne fin. le sujet est alors élargi vers une ou des
perspectives d’avenir.
5- mise en évidence du plan :

Règle n°1 :

Annoncer le plan au début de l'exposé/du dossier.

En général, cette annonce se fait à la fin de l’introduction.

Il est d’usage, dans ce genre d’annonce, d’utiliser le FUTUR.

(je parlerai / traiterai de, je présenterai, je développerai, je m’étendrai sur dans un

premier temps, j’exposerai... - ensuite, dans un deuxième temps... - pour conclure / en
conclusion / pour souligner qu’on ne traitera pas un problème particulier - je passerai
rapidement sur, je n’insisterai pas sur

Règle n°2 :

Souligner les passages d'une étape à l'autre de l'exposé.

• Des formules : Permettez-moi de vous présenter... Passons, si vous le voulez

Abordons maintenant l’aspect.../ je passe maintenant à l’étude de... Venons en à, en ce qui
concerne..., pour ce qui est de... , quant à..., il reste à parler de ... Remarquons que.../
Remarquez que..., Prenons l’exemple de...., Je donnerai un exemple pour illustrer ce point,
Examinons le cas / l’exemple suivant Notons que.../ notez que... Je tiens à rappeler que...
J’attire votre attention sur le fait que...

Un certain vocabulaire : une introduction une première / seconde / troisième partie un

exemple / un cas typique / un cas particulier / un contre-exemple (un exemple du contraire) un
avantage, un inconvénient, un argument en faveur, une objection, une preuve.

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 Des articulateurs : Observez attentivement les articulateurs proposés ci-dessous.
Progression logique : d’abord ensuite enfin tout d’abord puis finalement en premier lieu en
second lieu en dernier lieu au premier abord de prime abord avant tout en fin de compte
premièrement deuxièmement non seulement mais encore, mais aussi pour commencer de plus,
en outre, de surcroît, encore, aussi pour terminer au début