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Gestion et Optimisation de l’énergie réactive sur la boucle 90 kV
du réseau électrique de la SNE-N ’Djaména
Maitre de stage : Ing. Mahamat ABDELKERIM MAHAMAT, Ingénieur au Service transport à la SNE
Dédicaces
A mon feu père Beatebaye MADEDJIM
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Gestion et Optimisation de l’énergie réactive sur la boucle 90kV du réseau électrique de la SNE de N’djaména
Remerciement
Du plus profond de mon cœur, j'adresse mes remerciements à tous ceux qui de
loin ou de près, par assistance ou encouragement, m'ont permis d'être à la hauteur
de la réalisation de ce document.
Je remercie tout d'abord l’Universitaire de N’Djamena (FSEA) pour sa qualité
d'enseignement et son engagement dans ce consortium qui m'a permis aujourd'hui de
réaliser mes ambitions pour les études.
J’adresse mes remerciements également à tous les enseignants du Master Esso,
de m'avoir donné la formation nécessaire ainsi que les responsables de la
formation qui ont été pour quelque chose en faveur de ce stage sans oublier de dire
merci à l’administration de la Société Nationale d’Electricité (SNE)
Un grand merci à mon Directeur de mémoire Dr. Désiré ALLAISSEM pour ses
contributions et efficacités pour la réalisation de ce travail. Je ne peux oublier mes
encadreurs industriels, l’ingénieur Apollinaire BEUDAIBE et Mahamat
ABDELKERIM MAHAMAT pour les orientations et apports ainsi que les conseils
et formations.
Je remercie aussi sincèrement toute l'équipe du service transport qui a été toujours
présent tout au long de mon stage pour toutes mes préoccupations sans oublier les
ingénieurs et les techniciens de la SNE pour leurs collaborations.
J'exprime également une reconnaissance à ma famille pour les apports et
conseils. Spécialement, ma maman Monique DANINAN et mes frères.
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Gestion et Optimisation de l’énergie réactive sur la boucle 90kV du réseau électrique de la SNE de N’djaména
Avant-propos
Depuis sa création en 1997, l’Institut Universitaire des Sciences et Techniques
d’Abéché (IUSTA) forme des ingénieurs dans le domaine des sciences et techniques.
Suite à l’ordonnance N°004/PR/2015 du 02 mars 2015 portant changement des
dénominations des Instituts Universitaires, l’Institut Universitaire des Sciences et
Techniques d’Abéché a pris la dénomination de l’Institut National Supérieur des
Sciences et Techniques d’Abéché (INSTA). Pour bien mener ces formations, l’Institut
National Supérieur des Sciences et Techniques d’Abéché a mis en place des
partenariats avec des universités nationales (UPM et FSEA) et universités
étrangères dont l’Institut National des Sciences Appliqués de Lyon (INSA) et de
l’Université Jean Monnet de Saint Etienne(UJM) dans le but de mettre en place
un Master professionnel avec deux options à savoir Génie électrique et Génie
mécanique. Le financement de cette formation est assuré par plusieurs institutions
dont l’entreprise pétrolière Esso.
Le stage de fin d’études de notre formation de master en Génie Electrique s’est déroulé
à la Société Nationale d’Electricité précisément dans le service transport.
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Gestion et Optimisation de l’énergie réactive sur la boucle 90kV du réseau électrique de la SNE de N’djaména
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Gestion et Optimisation de l’énergie réactive sur la boucle 90kV du réseau électrique de la SNE de N’djaména
Conclusion ............................................................................................................................................ 36
Chapitre 4 : Evaluation des charges réactives à vide au système de la boucle & Analyse des
scenarios ............................................................................................................................................... 37
Introduction ......................................................................................................................................... 37
IV.2 Calcul des courants de court-circuit de la SNE [7] ................................................................. 39
IV.3 Analyse des scenarios après un déclenchement général en fonction des charges réactives.. 40
IV.3.1 Scenario 1 : reprise de la boucle avec la centrale de Farcha ............................................... 41
IV.4.2 Scenario 2 : reprise de la boucle avec la centrale de N’djaména (MBH) ........................... 43
IV.4 Insertion des batteries de condensateurs .................................................................................. 45
Conclusion ............................................................................................................................................ 47
Conclusion générale et perspectives................................................................................................... 48
Bibliographie........................................................................................................................................ 49
Annexes ................................................................................................................................................ 50
Annexe 1 ............................................................................................................................................... 50
Annexe 2 ............................................................................................................................................... 51
Annexe 3 ............................................................................................................................................... 52
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Gestion et Optimisation de l’énergie réactive sur la boucle 90kV du réseau électrique de la SNE de N’djaména
Résumé
La SNE dispose des moyens de compensation et de réglage des énergies réactives. Malgré ses
dispositions, il est parfois difficile de maitriser leurs insertions sur le réseau pendant la reprise
du système électrique après un déclenchement général et entraine souvent des déclenchements
répétitifs.
Dans ce travail nous avons étudié le système électrique de la boucle 90 kV de la SNE, évalué
les charges réactives à vide par tronçon afin d’identifier ceux qui génèrent plus de réactive.
Enfin une analyse des différents scenarios en fonction des charges réactives et les moyens
de compensation nous ont permis de proposer des axes d’amélioration du système
Abstract
The SNE has means for compensation and adjustment of the reactive energies. Despite its
provisions, it is sometimes difficult to control their insertions on the network during the
recovery of the electrical system after a general trigger and often causes repetitive triggers.
In this work we have studied the electrical system of the SNE 90kV loop, evaluated the reactive
vacuum loads by section in order to identify those that generate more reactive. Finally, an
analysis of the different scenarios according to the reactive loads and the means of
compensation allowed us to propose axes of improvement of the system.
Abréviations et nomenclatures
STEE : Société Tchadienne d’Energie Electrique
STEE : Société Tchadienne d’eau et d’électricité
INSTA : Institut National Supérieur des Sciences et Techniques d’Abéché
INSA : Institut National des Sciences Appliquées
FSEA : Faculté des sciences exactes et appliquées
UPM : Université Polytechnique de Mongo
THT : Très haute tension
HT : Haute Tension
HTB : Haute Tension du type B
HTA : Haute Tension du type A
MT : Moyenne Tension
BT : Basse Tension
TBT : Très Basse Tension
CEI : Commission d’Electrotechnique Internationale
AIS : Air Insulation Switchgear
GIS : Gas Insulation Switchgear
FACTS : Flexible Alternative Current Transmission System
CSPR : Compensateur Statique de Puissance Réactive
JB : Jeu de Barres
BC : Batterie de Condensateur
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Gestion et Optimisation de l’énergie réactive sur la boucle 90kV du réseau électrique de la SNE de N’djaména
Tableau 2. 1 : Récapitulatif des différents niveaux de tensions avec la longueur maximale de transport [2] .... 9
Tableau 2. 2 : Réactances capacitives et inductives [2] ...................................................................................... 13
Tableau 2. 3 : Caractéristiques électriques des lignes et câbles de la SNE [1] .................................................. 17
Tableau 3. 1 : récapitulatif des puissances absorbées per les différentes charges ............................................. 20
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Gestion et Optimisation de l’énergie réactive sur la boucle 90kV du réseau électrique de la SNE de N’djaména
Introduction générale
La demande d’énergie électrique, dans notre pays ne cesse de croitre et les structures
existantes parviennent à peine à la combler. La construction de nouvelles centrales de
production, de nouvelles lignes de transport s’impose. Mais, ceci nécessite un gros
investissement et une politique à long terme qui demande beaucoup de moyens pour y faire
face.
Actuellement, c’est l’un des principaux soucis qui se pose aux gestionnaires de la production et
du transport de l’énergie électrique. Une des solutions de ce problème est le contrôle des
puissances réactives et des tensions afin de minimiser les pertes actives du système électrique
permettant des gains considérables en énergie qui ont pour conséquence la diminution du coût
de l’énergie électrique.
Avec la complexité des réseaux, la participation des générateurs dans la production et
le contrôle de l’énergie réactive est devenue insuffisante. Ainsi, le réseau doit faire appel
à d’autre sources ou plutôt d’autre moyens de compensation tels-que les dispositifs
conventionnels (les batteries de condensateurs, les selfs des compensateurs statiques).
La SNE dispose des moyens de compensation et de réglage des énergies réactives. Malgré ses
dispositions, il est parfois difficile de maitriser leurs insertions sur le réseau pendant la reprise
du système électrique après un déclenchement général et entraine souvent des déclenchements
répétitifs.
Dans ce contexte, notre étude se porte sur la « Gestion et Optimisation de l’énergie
réactive sur la boucle 90 kV du réseau électrique de la SNE de N’djaména ». L’objectif
est d’évaluer les charges réactives à vide de la boucle et proposer les axes d’amélioration ou
d’exploitation après un déclenchement général.
Le travail sera développé en quatre(4) chapitres :
Le chapitre 1 se rapporte à la présentation de la SNE et ses activités ;
Le deuxième chapitre est consacré aux généralités sur les réseaux électriques et la
présentation de la boucle 90 kV de la SNE ;
Le troisième chapitre est consacré aux généralités sur les énergies réactives et réglage de
la tension dans un réseau électrique ;
Le quatrième et dernier chapitre se base sur l’évaluation des puissances réactives de la boucle
90 kV et les solutions pour une reprise efficace après un déclenchement général.
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I.1 Historique
La société a connu plusieurs mutations avant de prendre son sigle SNE en 2011. Elle est née
en tant que Société Equatoriale d’Energie Electrique (SEEE) en 1957. A la dislocation de cette
dernière, est née en 1958 la Société Tchadienne d’Energie Electrique (STEE) qui avait pour
objectif la production, le transport et la distribution d’énergie à N’Djamena et dans certaines
villes du Tchad. Un projet de fusion fut entrepris en 1974 entre le secteur électrique et le
secteur des eaux des villes du Tchad pour aboutir en 1985 à la Société Tchadienne d’Eau et
d’Electricité (STEE). C’est une société d’économie mixte à caractère commercial et industriel,
dont le capital est détenu par l’Etat tchadien à 81.8% et par l’Agence Française de
Développement (AFD) à 18.2%. En 1999, l’AFD a cédé sa part à l’Etat tchadien qui devient
le propriétaire unique. Entre 2000 et 2004, la gestion de la STEE a été confiée à une société
française Vivendi (DIESTMAN) par un contrat de concession de gestion globale en vue
d’une éventuelle privatisation. Après la rupture du contrat de concession, l’Etat a repris la
gestion de la STEE et décide de la scinder en deux. Ceci a abouti à la création de deux sociétés
: la Société Tchadienne des Eaux (STE) et la Société Nationale d’Electricité(SNE).
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situant entre la Cimetière et Tamoil en allant vers la Brasserie à 200m à gauche ; et une
centrale à Djambal- Bahr sise au quartier administratif du deuxième arrondissement rue du
Colonel LARGEAU, précisément au bord du fleuve Chari, derrière le commissariat central. A
l’intérieur du pays, la SNE dispose des exploitations régionales d’électricité à Abéché, Bongor,
Faya, Moundou et à Sarh et des centrales secondaires à Bol, Fianga, Kélo, Mao et à Moussoro.
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15 kV. Dans le besoin d’utiliser cette énergie en basse tension, deux transformateurs abaisseurs de
15 kV /0.4kV sont installés. Les deux centrales sont reliées par le départ 902.
La figure 1.4 nous montre le schéma électrique de la centrale de production de Farcha II.
Ces centrales présentées ci-dessus sont interconnectées entre elles et avec les centrales privées
formant un système bouclé.
Le tableau ci-dessous nous donne le récapitulatif des puissances disponibles de la SNE
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I.5 Transport
Après sa production, l’énergie électrique est transportée parfois sur très longues
distances. Pour limiter la perte d’énergie par effet Joule (dégagement de chaleur à cause de la
résistance des fils), il est préférable de transporter l’électricité sous haute tension et
faible intensité.
Le réseau de transport Haute Tension de la SNE est un réseau récent, les postes
HTB/HTA et les lignes HTB ont été mis sous tension graduellement à partir du mois de Mars
2013.
I.6 Distribution
Le réseau de distribution BT est le réseau final qui fournit à travers les triphasés (3 phases + 1
neutre) ou les monophasés (1 phase + 1 neutre) l’énergie électrique aux ménagers. Il est
alimenté par le secondaire d’un transformateur HTA/BT. C’est le niveau de tension directement
utile pour les lampes, les postes TV, les congélateurs etc. La tension entre une phase et une
neutre est de 220V, tandis que la tension entre deux phases quelconques est de 380V.
Le réseau de distribution de la SNE est composé comme suit :
Quinze (15) départs HTA sur une distance de 280.758Km ;
Quatre cent quarante-deux (442) postes (HTA/BT) avec une puissance de 170 MVA ;
Une longueur de 603 ,590 Km des lignes BT.
Un nombre des clients : HTB = 0, HTA = 360 et BT = 50627
Conclusion
Ce chapitre est consacré à la présentation de la SNE. Il évoque son historique, sa situation
géographique, ses centrales de production, ses objectifs sur le plan national et son réseau de
transport et de distribution.
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Les réseaux ruraux : la puissance est acheminée par voie aérienne, ils sont caractérisés
par une faible densité de charge et un faible maillage avec des boucles entre les postes
sources [4].
Le tableau 2.1 nous présente le récapitulatif des différents niveaux de tension.
Tableau 2. 1 : Récapitulatif des différents niveaux de tensions avec la longueur maximale de transport [2]
Réseau Tension Distance maxi souhaitée
BT 𝑩𝑻 𝑼 ≥ 𝟏𝟎𝟎𝟎 𝑽 1 km
MT 𝑴𝑻 𝟏𝒌𝑽 ≤ 𝑼 ≤ 𝟑𝟔 𝒌𝑽 50 km
HT 𝟑𝟔 𝒌𝑽 ≤ 𝑼 ≤ 𝟏𝟏𝟎 𝒌𝑽 140 km
THT 𝑼 ≥ 𝟏𝟏𝟎 𝒌𝑽 infinie
Remarque : ces longueurs peuvent être revues à la baisse lorsque les intensités de courant
sont importantes car on doit respecter la chute de tension admissible pour chaque cas. [2]
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Avantages
Cette structure, grâce à ses multiples dérivations garantie une grande fiabilité, et une continuité
de service. En cas de défaut sur l’une des lignes, ce genre de structure offre une grande sécurité
d’alimentation. Pour le réglage de fréquence et de tension, l’interconnexion offre une meilleure
souplesse et minimise l’impact des surcharges sur une source donnée.
Inconvénients
Cette structure nécessite une protection très complexe et avancée ce qui rend le cout de
réalisation très élevé. La complexité et l’étendue de sa structure la rend difficile à gérer et à
assurer sa maintenance.
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Avantages
Les dispositifs de protection dans ce type de topologie sont moins complexes que ceux utilisés
dans le réseau maillé, ce qui rend sa maintenabilité plus facile et moins couteuse. L’extension
se fait facilement, il suffit d’un piquage sur la ligne principale. D’un point de vue économique,
le cout de sa réalisation est faible comparé à celui d’une structure maillée.
Inconvénients
L’inconvénient de cette réalisation est que lors d’un défaut, tout ce qui se trouve en aval du
défaut serait isolé, donc il n’assure pas de continuité de service dans ce cas.
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conventionnel blindé
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confronté à des problèmes technologiques significatifs (surtout les jonctions) ainsi qu'à un coût
très élevé (si le coût en basse tension est similaire, voir inférieur pour une liaison
souterraine, il devient jusqu' à environ 20 fois plus élevé à 400 kV par rapport à une liaison
aérienne) [2].
Les lignes aériennes sont constituées de conducteurs nus en aluminium (souvent un
alliage pour renforcer les propriétés mécaniques), parfois avec une âme en acier.
Aspects techniques
L’effet capacitif d’un câble souterrain HT est significativement plus élevé que celui d’une ligne
aérienne. Des longs tronçons nécessitent l’installation de compensateurs réactifs onéreux. La
réactance capacitive des câbles triphasés peut être 100 fois plus petite que celle des lignes
aériennes et la puissance réactive associée parfois 100 fois plus [2].
Le tableau ci- contre nous donne les réactances capacitives et inductives des lignes et câbles.
Tableau 2. 2 : Réactances capacitives et inductives [2]
Type de lignes 𝑿𝑳 (Ω/𝒌𝒎) 𝑿𝑪 (Ω/𝒌𝒎)
Lignes aériennes 0.5 300 000
Câbles souterrains 0.1 3 000
Les isolateurs : Les trois conducteurs actifs sont suspendus chacun sur des chaînes d’isolateurs
dont le rôle est double :
- supporter le poids et les efforts de traction des câbles ;
- maintenir la distance d’isolement entre les conducteurs sous tension et le pylône métallique.
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Les éclateurs : Ce sont des dispositifs qui servent à éliminer les surtensions qui peuvent
survenir sur les lignes à HT. Ils sont constitués essentiellement par deux électrodes dans l’air,
l’une reliée au conducteur à protéger contre la surtension et l’autre reliée à la terre via le pylône,
l’intervalle étant réglé pour l’amorçage lorsque les surtensions du réseau dépassent le niveau
de protection [2].
La figure ci-dessous nous donne l’image de quelques éclateurs électriques.
Les câbles de garde : Ce sont des conducteurs solidement reliés aux pylônes, et disposés tout
au-dessus des conducteurs actifs de la ligne, dans le but de protéger celle-ci contre les coups de
foudre. Ils servent de paratonnerre pour la ligne à HT [2].
Les balises : Les balises montées quelques fois sur des conducteurs actifs d’une ligne à haute
tension, ont pour rôle de signaler aux avions, le danger [2].
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La capacité totale des transformateurs HT/MT est de 150 MVA (6 * 25 MVA), soit 135 MW
(cos φ=0,9)
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18/30 kV Câble 0,0977+j 0,113 0,0977+j 0,113 0,0977+j 0,34 0,236 475
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Conclusion
L’objectif de ce chapitre est de donner une vision globale des concepts classiques, des réseaux
électriques, qui restent toujours d’actualité comme les cheminements de l’énergie électrique,
la classification des tensions selon les normes de la Commission d’Electrotechnique
Internationale (CEI), ainsi que les architectures de chaque structure (maillé ou radiale), les
avantages et inconvénients de ces deux architectures .Puis, nous avons mis en évidence la
présentation du réseau bouclé 90 kV de la SNE de N’djaména .
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La puissance instantanée consommée par chacun des éléments est sinusoïdale et d’une
fréquence double de celle de la source d’alimentation. Pour la résistance, la puissance
instantanée PR a pour expression :
𝑉2 𝑉2
𝑃𝑅 = 𝑣𝑅 (𝑡). 𝑖𝑅 (𝑡) = 𝑐𝑜𝑠 2 (𝜔𝑡) = (1 + cos(2𝜔𝑡)) (2)
𝑅 2𝑅
Où 𝑉 est l’amplitude de la tension 𝑣𝑅
Cette puissance instantanée est de valeur moyenne non nulle :
𝑉 2 𝑉𝑒𝑓𝑓 2
〈𝑃𝑅 〉 = = = 𝑃 (3)
2𝑅 𝑅
La puissance active 𝑃 est par définition la moyenne de la puissance instantanée. La puissance
instantanée appelée par une inductance ou un condensateur a des propriétés différentes :
dans le cas d’une inductance 𝐿, la puissance instantanée a pour expression :
𝑉 𝑉2
𝑃𝐿 = 𝑣𝐿 (𝑡)𝑖𝐿 (𝑡) = 𝑉𝑐𝑜𝑠(𝜔𝑡) cos(𝜔𝑡−900 ) = sin(2𝜔𝑡) (4)
𝐿𝜔 2𝐿𝜔
Cette puissance est sinusoïdale de fréquence 100 Hz.
Dans le cas d’un condensateur de capacité 𝐶 la puissance instantanée à pour expression :
𝐶𝜔𝑉 20)
𝑃𝐶 = 𝑣𝐶 (𝑡)𝑖𝐶 (𝑡) = 𝑉𝑐𝑜𝑠(𝜔𝑡)𝑉𝐶𝜔 cos(𝜔𝑡+90 = − sin(2𝜔𝑡) (5)
2
Cette puissance instantanée est encore sinusoïdale de fréquence 100 Hz. De plus elle est en
opposition de phase avec celle absorbée par l’inductance. La quadrature de phase entre
la tension et le courant dans les dipôles inductifs ou capacitifs se traduit par une puissance
instantanée de moyenne nulle. La puissance réactive Q désigne alors l’amplitude de cette
puissance instantanée :
Pour l’inductance :
𝑉2 𝑉𝑒𝑓𝑓 2
𝑄=− = (6)
2𝐿𝜔 𝐿𝜔
Pour le condensateur :
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𝐶𝜔𝑉 2
𝑄=− = −𝐶𝜔𝑉𝑒𝑓𝑓 2 (7)
2
Lorsque les dipôles sont en convention récepteur, la puissance réactive absorbée par
l’inductance est positive, et on considère que l’inductance consomme de la puissance réactive.
Quant au condensateur, la puissance réactive est négative et on considère qu’elle est fournie par
le dipôle.
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Le diagramme de Fresnel nous permet d’évaluer les relations entre tensions et courant :
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1 1
∆𝑉 2 𝑅𝑃𝐽 + 2 𝑋𝑄𝐿 + 𝑅𝑃 + 𝑋𝑄
= (14)
𝑉 𝑉2
Dans un réseau de transport d’énergie bien dimensionné, les pertes par effet Joule dans les
lignes représentent habituellement quelques pour-cent de la puissance totale transitée. Si l’on
considère un cas où la consommation de puissance réactive de la ligne par rapport à la
puissance transitée est faible, nous obtenons la relation simplifiée suivante :
∆𝑉 𝑅𝑃 + 𝑋𝑄
= (15)
𝑉 𝑉2
Ainsi, pour une puissance active consommée 𝑃 donnée, la tension reste constante aux deux
extrémités de la ligne si et seulement si la charge fournit une puissance réactive 𝑄 de valeur :
𝑅𝑃
𝑄≈− (16)
𝑋
En général, l’écart de tension entre deux extrémités d’une ligne est lié au transit de la
puissance réactive consommée par la charge. Pour obtenir une tension identique (ou proche)
aux deux bouts de la ligne, il faut donc pouvoir produire localement de la puissance réactive.
La répartition des moyens de production d'énergie réactive à proximité des zones de
consommation contribue donc à maintenir la tension constante sur le réseau.
Charges
Les charges sont des consommateurs de puissance active. Leur comportement réactif dépend
de leur nature, néanmoins la plupart des charges présentent un caractère inductif. Vues
du réseau de transport ou de répartition, il peut s’agir :
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Transformateurs
Les transformateurs sont utilisés en sortie de groupe pour élever la tension puis à chaque
changement de niveau de tension. La composition des transformateurs font que ceux-ci sont
fortement inductifs.
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Avec :
V1 : tension du départ
V2 : tension d'arrivée
∆V : chute de tension
Xe : réactance inductive de la ligne [Ω/𝑘𝑚]
L : inductance de la ligne [µH/Km]
XC : réactance capacitive de la ligne [Ω/𝑘𝑚]
C : Capacité par phase [µF/Km]
ω : pulsation = 2πf (f : fréquence : 50 Hz)
IC : courant capacitif [kA]
ℓ : longueur de la ligne [Km]
Mise en équation :
∆𝑉 = 𝑉1 − 𝑉2 = 𝑗 ∗ 𝑙 ∗ 𝑋𝑒 ∗ 𝐼𝐶 (19)
𝑉
𝐼𝐶 = 1⁄ 2𝑋 (20)
−𝑗 ∗ 𝑙 𝐶
𝑉 𝑋𝑒 2
∆𝑉 = 𝑗 ∗ 𝑙 ∗ 𝑋𝑒 ( 1⁄ 2𝑋𝐶 ) = −𝑉1 ∗ (2𝑋 ) ∗ 𝑙 (21)
−𝑗 ∗ 𝑙 𝐶
𝑋
∆𝑉 = 𝑉1 − 𝑉2 ⟹ 𝑉2 = 𝑉1 − ∆𝑉 = (1 + (2𝑋𝑒 ) ∗ 𝑙 2 ) 𝑉1 (22)
𝐶
Conclusion :
Il est clair que la tension au début de la ligne est inférieure à la tension au bout de la ligne
(𝑉1<𝑉2) quand la ligne est faiblement chargée ou à vide.
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Avec
ℓ : longueur de la ligne [Km]
I : le courant transité par la ligne [A]
∆V : chute de tension [V]
R : résistance de la ligne [Ω / km]
X : réactance de la ligne [Ω / km]
Φ : déphasage entre le courant et la tension
𝑜𝑟 𝐼 = 𝑃 / (√ 3 ∗ 𝑈 ∗ 𝑐𝑜𝑠 𝛷 ) (24)
𝑑𝑜𝑛𝑐 ∆𝑉 = √ 3 ∗ ℓ ∗ 𝑃 / (√ 3 ∗ 𝑈 ∗ 𝑐𝑜𝑠 𝛷 ) [ (𝑅 𝑐𝑜𝑠 𝛷 + 𝑋 𝑠𝑖𝑛 𝛷)] (25)
∆𝑉 = 𝑃𝑅/ 𝑈 + 𝑋 𝑄 / 𝑈 (26) , 𝑎𝑣𝑒𝑐 𝑠𝑖𝑛 𝛷/ 𝑐𝑜𝑠 𝛷 = 𝑄 / 𝑃
avec
P : Puissance active de la charge
Q : Puissance réactive des batteries de condensateurs
Or 𝑃𝑅 / 𝑈 est négligeable devant 𝑋𝑄 / 𝑈 alors :
∆𝑉 = 𝑋 ∗ 𝑄 / 𝑈 Soit ∆𝑉/ 𝑈 = 𝑋 ∗ 𝑄 / 𝑈² (27)
⟹𝑄 = (∆𝑉/ 𝑈) ∗ 𝑈 2 /𝑋 (28) Puissance des batteries de condensateurs à installer
On constate que l’introduction d’un BC fait diminuer le déphasage (𝛷2 < 𝛷1 ) donc
augmentation du facteur de puissance (cos 𝛷 tend vers 1 et sin 𝛷 tend vers 0)
𝑉1 = ∆𝑉 + 𝑉2 (30)
Si ∆𝑉 est faible 𝑉1 ≈ 𝑉2
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V1 : Tension d’alimentation
V2 : Tension au niveau du jeu de barre
SCC : Puissance de court-circuit [MVAr]
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Gestion et Optimisation de l’énergie réactive sur la boucle 90kV du réseau électrique de la SNE de N’djaména
On constate que l’introduction d’une bobine de réactance fait augmenter le déphasage (𝛷1 <
𝛷2 ) donc diminution du facteur de puissance (cos 𝛷 tend vers 0 et sin 𝛷 tend vers 1)
Alors ∆𝑉 = √ 3 ∗ ℓ ∗ 𝐼 (𝑋𝑠𝑖𝑛 𝛷 ) (32)
La chute de tension augmente due à l’insertion de bobine de réactance, les réactances des lignes
ne sont faibles :
𝑉1 > 𝑉2
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mobiliser efficacement les réserves de puissance réactive grâce à des dispositifs de réglage
fiables et opérationnels.
Coté surveillance et action, contrôler et maîtriser, en temps réel, le plan de tension grâce aux
actions automatiques (réglages primaire et secondaire) et manuelles (réglage tertiaire).
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Malgré toutes les précautions prises, le système électrique n'est pas à l'abri d'incidents
majeurs, Il faut prévoir des mesures spécifiques pour limiter les conséquences des incidents,
Certaines de ces actions doivent être automatiques et rapides.
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Conclusion
Dans le cadre de notre travail , pour assurer une bonne sécurité du réseau et une bonne
continuité de service, on s’est intéressé surtout au contrôle de la tension et l’optimisation de
la puissance réactive. Ces derniers sont parmi les paramètres les plus importants dans la
conduite des réseaux.
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Câbles HT de la SNE :
𝑋𝑒 = 0,739Ω/𝑘𝑚 et 𝑋𝐶 = 0,01488. 106 Ω/𝑘𝑚
IV.1 Energie réactive fournie par les lignes et câbles réseau de la SNE
Puissance réactive fournie par les câbles 90 kV
Câble : 90 𝑘𝑉 - 800 mm² - Alu a une capacité linéique de 0, 𝟐𝟏𝟒 µ𝑭/𝑲𝒎 , fournit une
puissance/km de :
𝑄 = − 𝑉² ∗ 𝐶 ∗ 𝜔 = 90² ∗ 0,214 ∗ 314 = −0,544 𝑀𝑉𝐴𝑟 / 𝐾𝑚
𝑉1 : Tension du départ : 90 kV
𝑉2 : Tension d'arrivée ?
de 82 𝑉
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de 270 𝑉
de 25 𝑉
de 0,8𝑉
de 0,07𝑉
La puissance réactive totale générée à vide par les lignes et câbles de la boucle 90 kV est de :
𝑄 = −10,269 𝑀𝑉𝐴𝑟
Le tableau ci-contre donne le récapitulatif de l’évaluation des charges réactives à vide de la
boucle 90 kV
Tableau 4. 1 : évaluation des charges réactives à vide au système de la boucle
𝑸
Tronçons generée Augmentation Remarque
à vide
(𝑴𝑽𝑨𝒓)
Ndjamena ↔ Garangousso −𝟑, 𝟑𝟎𝟔 𝟖𝟐𝑽 Non
Negligéable
Gassi↔ Ndjamena (câble) −𝟔, 𝟎𝟑𝟕 𝟐𝟕𝟎𝑽 Non
Negligéable
Lamadji ↔ Gassi −0,537 25𝑉 Negligéable
Lamadji ↔ Garrangousso −0,298 0,8𝑉 Negligéable
Gassi↔ Ndjamena (ligne) −0,091 0,07𝑉 Negligéable
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NB : Toutes les courbes tracées dans cette partie sont des sinus prisent en demie période
et zoomés sur les pics pour voir les dépassements
Tableau 4. 2 : extrait des courants de court-circuit de la SNE avec la boucle fermée [7]
Lieu de défaut (jeu de Courant triphasé (A) Courant monophasé(A)
barres)
N’djaména I-15kV 8831 3486
N’djaména II-15kV 8826 3486
Garrangousso I-15kV 7579 3355
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Consigne !
Commencer par le tronçon qui génère moins de réactive à vide, pour éviter le retour de
cette puissance vers l’alternateur.
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∆𝑼 𝑸(𝑴𝑽𝑨𝒓)
=
𝑼 𝑺𝑪𝑪
Courant de court-circuit triphasé sur le jeu de barres 15 𝑘𝑉 est de 7579 𝐴 (avec la boucle
90 𝑘𝑉 fermée)
𝑆𝐶𝐶 = √3 ∗ 𝑈 ∗ 𝐼𝐶𝐶 = √3 ∗ 15 ∗ 7,579 = 196,9 𝑀𝑉𝐴𝑟
Si une seule bobine de réactance de 5 𝑀𝑉𝐴𝑟 est branchée on a:
∆𝑼 𝟓
= = 𝟎, 𝟎𝟐𝟓 = 𝟐, 𝟓%
𝑼 𝟏𝟗𝟔, 𝟗
Exemple :
Si la tension du départ 𝑈1 est de 15,75 𝑘𝑉 avec une bobine, cette tension sera réduite a:
𝑈2 = (1 − 0,025) ∗ 15,75 = 15,36 𝑘𝑉 Soit une chute de 393,75 𝑉
Pour deux bobines à Garrangousso on a :
∆𝑼 𝟏𝟎
= = 𝟎, 𝟎𝟓𝟎 = 𝟓%
𝑼 𝟏𝟗𝟔, 𝟗
𝑈2 = (1 − 0,050) ∗ 15,75 = 14,96𝑘𝑉 Soit une chute de 787,5 𝑉
La figure ci-contre nous montre la chute de tension due à l’insertion des bobines de réactances
sur le jeu de barres 15 kV de Garrangousso.
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La figure ci-contre nous montre la chute de tension due à l’insertion des bobines de réactances
sur le jeu de barres 15 kV de N’djaména.
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Si la tension du départ 𝑈1 est de 15,75 𝑘𝑉 avec une batterie, cette tension sera augmentée a :
𝑈2 = (1 + 0,022) ∗ 15,75 = 16,09𝑘𝑉 Soit une augmentation de 346,5 𝑉
Pour deux(2) batteries de condensateurs :
∆𝑼 𝟐 ∗ 𝟐, 𝟒
= = 𝟎, 𝟎𝟒𝟑 = 𝟒, 𝟒%
𝑼 𝟏𝟏𝟎, 𝟕𝟓
𝑈2 = (1 + 0,044) ∗ 15,75 = 16,44 𝑘𝑉 Soit une augmentation de 693 𝑉
La figure ci-contre nous montre la surtension due à l’insertion des batteries de condensateurs
sur le jeu de barres 15 kV de Lamadji.
Figure 4. 6: augmentation de la tension due à l’insertion des batteries de condensateurs au poste de Lamadji
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La figure ci-contre nous montre la surtension due à l’insertion des batteries de condensateurs
sur le jeu de barres 15 kV de Gassi.
Figure 4. 7 : augmentation de la tension due à l’insertion des batteries de condensateurs au poste de Gassi
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Le tableau ci-dessous récapitule les chutes et surtensions dans les sous stations pour une
tension de 15.75 kV
Tableau 4. 3 : récapitulatif des chutes de tension dans les sous stations pour une tension de 15.75 kV
Sous stations une bobine deux bobines une batterie deux batteries
Garrangousso −393,75 𝑉 −787,5𝑉
N’djaména −346,5 𝑉 −693 𝑉
Lamadji +346,5 𝑉 +693 𝑉
Gassi +362,25 𝑉 +724,5 𝑉
Remarque : pour les deux(2) scenarios une batterie doit être insérée à Lamadji et une à Gassi
pour préserver une chute maximale de tension.
Conclusion
Nous avons procédé dans ce chapitre à l’evaluation des charges réactives à vide de la boucle
(lignes et câbles) par tronçon et à l’analyse des scenarios en fonction de ces derniers. Le principe
est de commencer par les tronçons qui génèrent moins de réactive à vide pour éviter le retour
de cette puissance vers les alternateurs créant de déclenchement lors de reprise de la boucle,
puis nous avons évalué la chute de la surtension au niveau de jeu de barres 15 kV due à
l’insertion des compensateurs statiques (bobines de réactance et batteries de condensateur) lors
de la reprise, illustré ces chutes et surtension par les tracés Matlab. La récapitulation de ces
dernières nous a permis de faire les choix et la disposition de ces compensateurs pour préserver
approximativement la chute de tension réseau.
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Bibliographie
[1] Mohamed ZOMMITI, Formation sur le réseau HTB/HTA de la SNE Avril 2015, pp 4, 15,
19, 23, 39,222-227,237.
[2] Pr Alphonse OMBOUA, cours Production, Transport et Distribution de l’énergie
électrique de Master de l’INSTA, Département de Génie Electrique, 2009- 2010, pp 47,
48,50-56.
[3]HADDAD lyazid «Calcul des paramètres et caractéristiques des lignes électriques
triphasées» mémoire de Master génie électrique, Université Abderrahmane mira – BEJAÏA,
Soutenue le 12 Juin 2015, pp 6-11.
[4] Mr TENBOUKTI Hanafi «calcul de l’écoulement de puissance dans un réseau de
distribution radial avec insertion d’un générateur éolien» mémoire de Master génie
électrique, Université A.MIRA de Bejaia d’Algérie Soutenue le 16 Septembre 2014, pp 4-
6.
[5] Martin HENNEBEL« Valorisation des services système sur un réseau de transport
d'électricité en environnement concurrentiel» thèse de doctorat, université PARIS-SUD11,
Soutenue le 5 février 2009, pp 11-19.
[6]Yahiaoui MERZOUG «Contrôle optimal des puissances réactives et des tensions dans un
réseau d’énergie électrique par dispositifs FACTS» thèse de doctorat, Université Des
Sciences et de la Technologie d’Oran Mohamed Boudiaf, Soutenue le 10 Avril 2014, pp 9-
10,21-25.
[7]Mahamat ABDELKERIM MAHAMAT «Etude des courants de court-circuit sur le réseau
HTB/HTA/Application : Réseau électrique de la SNE de N’Djamena» mémoire de Master
génie électrique, INSTA, soutenu en septembre 2015, pp 40.
[8]Mahmoud Y. KHAYAL, cours Production – distribution – tarification. MASTER I ESSO
Génie électrique, 2017 – 2018, pp 10-13.
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Annexes
Annexe 1
Courants de court-circuit triphasé et monophasé de la SNE
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Annexe 2
Caractéristiques des transformateurs installés aux sous stations de la SNE
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Annexe 3
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