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DS 8 de mathématiques
X
1.2 Série sin(n!eπ)
X 1
2. Montrer la convergence de la série .
n!
+∞ +∞
X 1 X 1
On admet que e = . Pour tout n ∈ N, on note Rn = .
n=0
n! k=n
k!
1 1
3. Montrer que, pour tous n, p ∈ N, ≤ .
(n + p)! n!(n + 1)p
1
4. En déduire que, pour tout n ∈ N∗ , Rn+1 ≤ .
n × n!
1 1
5. Montrer le développement asymptotique n!Rn = 1 + + O .
n n2
6. Montrer que, pour tout n ≥ 2, sin(n!eπ) = (−1)n sin(n!Rn π).
1
7. Déterminer un développement asymptotique de sin(n!eπ) à la précision O .
n2
X
8. En déduire la nature de la série sin(n!eπ).
1
2 Matrices et espaces symplectiques
Soit n ∈ N∗ . On sera amené dans le problème à manipuler des matrices M ∈ M2n (R),
souvent écrites par blocs
A B
M= ,
C D
où A, B, C, D ∈ Mn (R). On note In la matrice identité de Mn (R), I2n la matrice identité
de M2n (R) et J ∈ M2n (R) la matrice
0 −In
J= .
In 0
2. Déterminer det J.
5. Montrer que Sp2n est un sous-groupe de GL2n (R) et qu’il est stable par transposition.
In 0
Pour tout α ∈ R, on note K(α) la matrice de M2n (R) définie par K(α) = .
−αIn In
U 0
Pour tout U ∈ GLn (R), on note LU la matrice de M2n (R) définie par LU = .
0 (U −1 )T
6. Montrer que, pour tout α dans ∈ R et pour tout U ∈ GLn (R), les matrices K(α) et
LU sont dans Sp2n .
Z = {M ∈ Sp2n | ∀N ∈ Sp2n , M N = N M }.
A B
Soit M = une matrice dans Z.
C D
7. En utilisant des matrices bien choisies de Sp2n , montrer que
2
a) B = C = 0 et A = D.
b) Pour tout U ∈ GLn (R), A commute avec U .
8. Soit N une matrice de Mn (R), qui commute avec toute matrice de GLn (R). Montrer
qu’il existe λ ∈ R tel que N = λIn .
On pourra utiliser des matrices d’opérations élémentaires.
9. Déterminer Z.
⟨M X, Y ⟩ = ⟨X, M T Y ⟩.
14. Soient α1 , . . . , αp des réels non nuls deux à deux distincts et X1 , . . . , Xp tels que, pour
tout i ∈ J1, pK, Xi ∈ Ker(D + αi B) − {0}. Montrer que les DXi sont non nuls, puis
que la famille (DX1 , . . . , DXp ) est libre.
3
2.4 Espaces symplectiques et symplectomorphismes
Soit E un espace vectoriel réel de dimension d. On appelle forme symplectique sur E une
forme bilinéaire alternée ω : E × E → R, vérifiant de plus la propriété suivante dite de
non-dégénérescence :
∀x ∈ E − {0}, ∃y ∈ E : ω(x, y) ̸= 0.
On fixe une telle forme ω. Soit F un sous-espace vectoriel de E. On note
F ω = {y ∈ E | ∀x ∈ F, ω(x, y) = 0}
son orthogonal symplectique ; on admet que c’est un sous-espace vectoriel de E.
17. Pour tout x ∈ E, on note ℓx ∈ F ∗ la forme linéaire définie sur F par
∀y ∈ F, ℓx (y) = ω(x, y).
Montrer que ϕ : x 7→ ℓx est une application linéaire de E dans F ∗ .
On admet que ϕ est surjective.
18. En déduire que dim F ω = dim E − dim F .
19. Soit e ∈ E − {0}. Montrer qu’il existe f ∈ E tel que ω(e, f ) = 1.
20. On fixe deux tels vecteurs e et f et on note H = Vect(e, f ). Montrer que E = H ⊕H ω .
21. En déduire que d est pair et que, en notant d = 2n, on peut trouver une base
b = (e1 , . . . , en , f1 , . . . , fn ) de E telle que
∀i, j ∈ J1, nK, ω(ei , ej ) = ω(fi , fj ) = 0 et ω(ei , fj ) = −ω(fj , ei ) = δi,j .