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Robert GUERIN(1987) dans son ouvrage consacré à l’un des maîtres de la publicité moderne, considère

que la publicité ne s’adresse pas à l’intelligence, mais aux instincts, aux sentiments, aux passions. Elle
procède, non par persuasion, mais par suggestion, et sa grande force est d’influencer les gens à leur
insu.

C’est la persuasion clandestine déjà dénoncée aux Etats-Unis par l’ouvrage de Vance Packard (1988)
dans lequel il est dit qu’on peut manipuler plus ou moins habilement le choix des consommateurs en
faveur d’un produit.

Le besoin d’informer et celui de convaincre sont millénaires. Ils font en effet partie de toute vie
organisée.

Mais si la publicité a pris une si soudaine expansion dans les sociétés modernes, cela tient à de
nombreuses raisons de natures très diverses, mais toutes concomitantes, parmi lesquelles les plus
déterminantes sont sans doute la standardisation des produits et la multiplication de leur nombre, la
modernisation du commerce, l’agressivité de la concurrence, l’augmentation du pouvoir d’achat moyen,
la modification des modes de vie, l’accroissement de la dimension de l’espace économique,
l’accentuation du règne de l’éphémère, l’appétit général pour la consommation.

Robert Guérin, qui fut l’une des grandes figures de la publicité française, disait que ≪ l’air est un
compose d’oxygène, d’azote et de publicité ≫.

Il insistait ainsi sur l’une de ses caractéristiques évidentes qui est l’universalité. On a aussi défini la
publicité comme ≪ ce qui donne envie de ce dont on a besoin et besoin de ce dont on a envie ≫ ce qui
est une façon de mettre l’accent sur sa puissance.

On dit aussi parfois de la publicité que c’est du vent, mais du vent qui fait tourner les moulins. Les
moulins ou les usines. La publicité, c’est également de la ≪ vérité bien dite ≫. (Robert GUERIN, 1987).

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