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Réponses ch 10

1.

La structure de l’ADN, démontré principalement par Rosalind Franklin et reprise par Crick et
Watson, est une hélice hélicoïdale de 2nm de diamètre constitué de deux brins antiparallèles
portant des bases azotés complémentaires les unes aux autres. Le squelette de la structure est
composé de pentose et de phosphate liés entre eux. Les bases azotées sont attachées sur les
désoxyriboses et le tout est dans un sens (5’(PO4) -> 3’(OH)). Les bases azotés purines (T, C)
forment des liaisons hydrogènes avec leur pyrimidines (A, G) associés. (%A=%T) + (%C+%G)
=100%

2.

On ne retrouve que des liens A-T et C-G car il faut absolument qu’une purine (2 cycles) s’associe
avec une pyrimidine (1 cycle) sans quoi ce sera trop ou pas assez gros. De plus, l’adénine peut
former deux liaisons hydrogènes avec la thymine uniquement et la guanine peut en faire trois
avec la cytosine uniquement. Puisque les réactions de déshydratation peuvent uniquement se
faire sur l’extrémité 3’, car il y a un groupement OH, on lit l’ADN par convention dans le sens 5’-
>3’.

3.

Selon le modèle semi-conservateur, l’ADN s’ouvre en deux et de nouveaux nucléotides viennent


se lier aux deux brins d’ADN mère en suivant la règle de l’appariement. Cela donne naissance à
deux molécules d’ADN qui contiennent chacune un brin mère et un nouveau brin.

4.1

Les origines de réplication sont des points sur la molécule d’ADN où la réplication commence. Ce
sont de cours segments d’ADN portant une séquence nucléotidique bien précise.

4.2

L’élongation d’un brin d’ADN se fait à partir du point de réplication. La molécule commence à
s’ouvrir en ce point et un segment d’ADN est répliqué, formant un réplicon. L’ADN continue de
s’ouvrir et un œil de réplication est alors formé. Chez l’humain, environs 10 000 points d’origine
de réplication sont connus, 10 000 yeux de réplication se forment donc. Chaque extrémité d’un
œil de réplication prend la forme d’une fourche de réplication, endroit où l’ADN est déroulé et
séparé par l’hélicase, qui défait les liaisons hydrogènes entre les bases. Ensuite, les protéines
fixatrices d’ADN monocaténaire se fixent sur les nucléotides de la matrice pour les empêcher de
se recoller. La primase vient ensuite placer une amorce d’ARN à l’origine de réplication, sur
laquelle l’ADN polymérase III pourra se fixer. L’ADN polymérase ne peut commencer son travail
que sur une extrémité 3’, la primase lui place quelques nucléotides d’ARN qui ont une extrémité
3’, à partir de laquelle l’ADN polymérase III peut commencer à ajouter des nucléotides
triphosphates à la matrice. L’ADN polymérase I se charge ensuite de remplacer l’amorce d’ARN
par de l’ADN

4.3

Puisque l’ADN est antiparallèle, la réplication commençant du point de réplication se fait dans le
sens 5’->3’ pour un des deux brins, mais doit se faire dans le sens 3’->5’ pour l’autre brin. Pour le
brin continue, (directeur) l’ADN pol III se retrouve dans la fourche et réplique l’ADN au fur et à
mesure que celui-ci est répliqué. Malheureusement, l’ADN polymérase III ne peut ajouter des
nucléotides à la matrice que dans le sens 5’->3’, car elle peut uniquement ajouter des
nucléotides sur une extrémité 3’. Il faut donc user d’une autre stratégie pour le brin discontinu
(3’->5’). La primase se met proche de la fourche et l’ADN polymérase III vient commencer à
synthétiser des nucléotides en direction opposé à l’élongation, soit en 5’->3’. La primase
retourne alors plus près de la fourche et crée une autre amorce. Une fois que ADN pol III touche
à l’amorce du point d’origine de réplication, il se détache et retourne vers la fourche et se fixe
sur la 2e amorce. Il recommence alors à synthétiser vers le point d’origine de réplication et cesse
lorsqu’il atteint la 1ere amorce. Les fragments ainsi créés se nomment fragments d’Okazaki et
sont liés entre eux par l’ADN ligase, après que l’ADN polymérase I ait remplacé les amorces par
des nucléotides d’ADN. Il faut une amorce par fragment d’Okazaki

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