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Figure 1: Point defects: (a) vacancy, (b) interstitial atom, (c) small substitutional atom,
(d) large substitutional atom, (e) Frenkel defect, and (f ) Schottky defect.
A la température ambiante la concentration des lacunes est faible mais elle augmente
avec l’augmentation de la température suivant la loi :
Le vecteur de Burgers:
Le vecteur qui caractérise l’amplitude, la direction et le sens du déplacement des atomes
de la dislocation est appelé vecteur de Burgers, b. On le détermine par la méthode dite
du circuit de Burgers.
La figure ci-dessous représente un plan réticulaire perpendiculaire à la ligne de
dislocation. Le circuit de Burgers, qui se parcourt, par convention, dans le sens des
aiguilles d’une montre, s’effectue au départ d’un atome quelconque du plan réticulaire
et il comporte un nombre de pas identique dans toutes les directions :
-Il est très important de noter qu’une dislocation ne se termine jamais à l’intérieur d’un
cristal. Elle s'étend d’une surface à une autre surface (qui peut être une interface comme
un joint de grain).
- On montre également que le vecteur de Burgers reste constant sur toute la longueur de
la dislocation : le déplacement des atomes est le même, bien que la ligne change de
direction.
-Il existe un autre type de boucle de
dislocation qui reste immobile dans le cristal.
Sa formation s’explique de la manière
suivante :
- lorsqu’on refroidit un métal qui se trouve à
température élevée, un nombre important de
lacunes doit disparaitre puisque la
concentration d’équilibre en lacunes décroit
fortement lorsque la température diminue.
Plusieurs mécanismes peuvent intervenir pour
éliminer les lacunes excédentaires (par
exemple migration à la surface).
-Pour les lacunes qui se trouvent à l’intérieur
du cristal, il existe un mécanisme
d’élimination qui fait intervenir leur
regroupement en amas lenticulaires dans un
plan atomique.
- Cette boucle lacunaire a une configuration
entièrement coin, son vecteur de Burgers b est
perpendiculaire au plan de l’amas.
Mouvements des dislocations:
- Le processus de déplacement des dislocations dans leurs plans de glissement constitue
la base du mécanisme de la déformation plastique à basse température (T < 0,4 Tm) dans
la plupart des matériaux cristallins, les métaux principalement.
- La déformation plastique entraine un changement permanent de la forme du matériau.
Si le nombre des dislocations glissiles est élève, la formation de multiples marches
microscopiques donne lieu a un changement de la forme macroscopique.
-La déformation plastique est facilitée par la présence de dislocations : en leur absence,
il faudrait appliquer des contraintes de cisaillement très élevées pour déplacer une partie
du cristal par rapport à l’autre, car il serait nécessaire de rompre simultanément toutes
les liaisons adjacentes au plan de glissement, ce qui demanderait des contraintes de
l’ordre du G/10. Cependant, la déformation plastique des cristaux métalliques s’opère
sous l’action de contraintes beaucoup plus faibles que E/10 en raison du déplacement
aise des dislocations présentes dans ce type de matériau.
- le processus par lequel les dislocations se déplacent est dit le glissement.
- la direction dans laquelle le glissement aura lieu est dite direction de glissement,
- durant le glissement, la dislocation balaye le plan formé par la ligne de dislocation et
le vecteur de Burgers, ce plan est le plan de glissement.
- La combinaison entre le plan et la direction de glissement forme le système de
glissement:
- Pour les dislocations vis où b // la ligne de dislocation , la ligne de dislocation se
déplace dans un sens à b, bien que la déformation résultante est // à b.
- Pour une dislocation coin où b à la ligne de dislocation, le glissement se fait suivant
la direction du vecteur de Burgers et dans le plan formé par b et la ligne de dislocation.
La déformation résultante est // à b.
-La figure ci-dessous montre de manière schématique comment la présence de
dislocations facilite la déformation plastique. Lors du passage d’une dislocation-coin à
travers un cristal, il y a peu d’atomes impliques et peu de liaisons à rompre
simultanément.
- Il faut souligner que le mouvement des dislocations se fait toujours dans une direction
perpendiculaire à la ligne de dislocation. La formation de marches à la surface d’un
cristal prismatique après le passage de dislocations ne donne aucune information sur le
type de dislocations qui a traverse le cristal.
- Lorsque la dislocation a traversé le cristal, on aboutit, dans les deux cas, à la formation
de la même marche de glissement de profondeur égale au vecteur de Burgers.
- Le déplacement de la ligne de dislocation est toujours à celle-ci et est parallèle à la
force appliquée dans le cas de la dislocation-coin et dans le cas de la dislocation-vis.
-Dans le cas des cristaux métalliques (a liaisons isotropes), les plans de glissement
préférentiels des dislocations sont des plans cristallographiques de densité atomique
élevée: plans {111} pour les cristaux CFC, plans {110} pour les cristaux CC et plans
{0001} pour les cristaux HC.
- Dans le cas des cristaux ioniques, le mouvement des dislocations est beaucoup moins
aise car le système de glissement effectif ne dépend pas uniquement de la densité
atomique. Les modes de glissement favorisés sont ceux qui ne mettent pas en contact
des ions de même signe. Ainsi, dans le cas du cristal CFC de MgO ou de NaCl, les
plans de glissement sont les plans réticulaires {110}.
- Dans les cristaux à liaison covalente, le caractère oriente des liaisons rend difficile le
déplacement des dislocations. C’est pour ces diverses raisons que les céramiques
ioniques et covalentes ont peu de dislocations et que leur mobilité est très faible. La
déformation plastique des céramiques est très difficile, c’est-a-dire que ces matériaux
ont généralement un comportement fragile. Ce n’est qu’a des températures très élevées
que l’on observe une déformation plastique importante.
- Les polymères semi-cristallins sont, dans un grand nombre de cas, des matériaux
fragiles. Dans ces matériaux, le mouvement des dislocations est fortement limite par la
présence des chaines et, de plus, leur propagation sur de grandes distances est rendue
plus difficile en raison de la présence d’une phase amorphe intercristalline. Il faut
cependant noter que la présence de dislocations a été mise en évidence
dans les polymères notamment dans le cas des monocristaux.
- Les dislocations se déplacent sous l’effet des contraintes de cisaillement dites les
contraintes de Peierls-Nabarro stress données par la relation suivante:
Types de joints:
-(a) joint de flexion;
-(b) joint de torsion.
Faute d’empilement
Les macles:
- Les joints de macles sont un type de JG à travers
lesquels il y a une symétrie miroir de telle sorte que le
grain situé d’une coté du joint de macle est l’image
miroir du grain situé dans l’autre coté. La région située
entre ces joints est dite macle.