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La synthèse un nanotube de carbone

Par arc électrique

La méthode d’arc électrique de carbone utilisée par Sumio Iijima (a été la


première méthode employée pour produire des nanotubes de carbone
multi-feuillet [S. Iijima,1993]), initialement développé pour la synthèse de
fullerènes[W. Krätschmer], est la manière la plus commune .
Son principe est basé sur la création d’une décharge entre deux tiges de
graphite , l’anode et la cathode sont séparées d’environ 1 mm, dans une
enceinte remplie d’un gaz inerte (hélium ou argon) à basse pression (entre
50 et 700 mbar). le courant continu passant entre les électrodes de 50 à 100
A et le potentiel de 20 V à 30V. L’avantage majeur de cette technique est
qu’elle permet de préparer préférentiellement des NTCs simple paroi ou
multi-parois. Pour obtenir des NTCs simple paroi, l’anode peut être
préalablement enrichie par un catalyseur métallique (Fe, Co, Ni, Y et le Mo),
pour obtenir des NTCs multi-parois, il suffit d’utiliser deux électrodes de
graphite vierges Figure I.25. Où l’anode se « consume » au cours du temps.
Synthèse par ablation laser

La technique de synthèse par ablation laser est possible de


synthétiser des nanotubes par vaporisation de carbone à l’aide d’un
laser Figure I.26, Pour ce faire, un laser continu ou pulsé , une cible
en graphite est placée dans un four est rempli d’un gaz d'hélium ou
d'argon afin de garder la pression à 500Torr, La vapeur de carbone
formée prend rapidement de l’expansion et refroidie également
très rapidement, il est nécessaire d'utiliser un catalyseur métallique
mélangé à la cible en graphite pour former des nanotubes
monofeuillets, ou d'utiliser graphite pur pour former des
nanotubes multifeuillets.
L’avantage de cette technique est de produire une grande quantité
de nanotubes avec des rendements très élevés(les nanotubes
obtenus par l’ablation laser sont beaucoup plus purs que ceux
produits par arc électrique), Le principal inconvénient est la
difficulté de synthétiser de grandes quantités de nanotubes
rapidement.
DÉCOMPOSITION CATALYTIQUE D’HYDROCARBURE

Principes de la méthode :
•Le processus repose sur la décomposition catalytique d'hydrocarbures en présence de particules
métalliques comme catalyseurs.
•Un flux d'hydrocarbures, souvent mélangé à de l'hydrogène, est introduit dans un réacteur en
quartz contenant un creuset en céramique avec les catalyseurs métalliques, généralement du fer.
•Les températures de réaction varient généralement entre 500 et 1100°C pendant plusieurs
heures, suivies d'un refroidissement à température ambiante à la sortie du réacteur.
Types de composés carbonés formés :
•Cette méthode peut produire divers composés carbonés, notamment du carbone amorphe, des
feuillets graphitiques sur les particules métalliques, des filaments de carbone amorphe, des
nanotubes multifeuillets et des nanotubes monofeuillets, isolés ou regroupés en fagots.
Évolution vers la production de nanotubes monofeuillets :
•Des avancées récentes ont permis de produire des quantités significatives de nanotubes
monofeuillets, en utilisant divers métaux (Co, Ni, Fe, Co/Fe) sur un support d'oxyde de
magnésium.
•Cependant, la présence de défauts sur les tubes et leurs extrémités peut réduire la quantité de
nanotubes monofeuillets obtenus.
Potentiel et limites de la méthode :
•Cette méthode est devenue prometteuse en raison de ses rendements élevés et de son coût
relativement faible comparé à d'autres approches de synthèse.
•Cependant, la présence de défauts sur les nanotubes et la quantité moindre de nanotubes
monofeuillets limitent son efficacité par rapport à d'autres méthodes
DÉCOMPOSITION CATALYTIQUE
HiPCO

décomposition sous haute pression de CO) fait partie


de la famille des procédés de décomposition
catalytique à moyenne température

La méthode HiPco implique la décomposition


catalytique du CO en présence de Fe(CO)5. Cette
méthode produit de grandes quantités de fibres de
carbone ou de nanotubes de carbone en introduisant
en continu des sources de carbone et des catalyseurs.
Le processus forme des particules in situ, formant des
amas appropriés. Les nanotubes résultants sont petits,
jusqu'à 7 Å de diamètre,

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