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WP 15-02

Aide-mémoire Programme de travail


Tests Substantifs

Octobre 2009
Ce document contient 49 pages

© 2009 KPMG S.A., société anonyme d'expertise comptable et de commissariat aux comptes en France, membre du réseau KPMG de cabinets
indépendants adhérents de KPMG International, une coopérative de droit suisse. Tous droits réservés.
ABCD
Aide Mémoire Programme de travail – Tests substantifs
Octobre 2009

Sommaire

1 Rappel méthodologique 1
1.1 Le risque d’audit 1
1.2 Le risque général d’anomalie significative au niveau des états financiers
(Risk of Material Misstatement - RoMM) 1
1.3 Le risque inhérent 1
1.4 Le risque de contrôle interne 1
1.5 Le risque d’anomalie significative au niveau des assertions (Risk of
Significant Misstatement - RoSM) 2
1.6 Le seuil de signification préliminaire (Materiality for Planning Purposes -
MPP) 2
1.7 Le seuil d’erreur significative (Significant Misstatement Threshold -
SMT) 3
1.8 Le seuil minimum d’ajustement (Audit Difference Posting Threshold -
ADPT) 3
1.9 Les assertions 3
1.10 Les programmes de travail 4
1.11 Les tests substantifs 5

2 Contrôles généraux 8
2.1 Objectifs généraux 8
2.2 Aide au programme de travail 8
2.2.1 Planning de l'audit 8

3 Revue analytique du compte de résultat 9


3.1 Objectifs d’audit généralement identifiés 9
3.2 Aide au programme de travail 9

4 Revue analytique du bilan 11


4.1 Objectifs 11
4.2 Aide au programme de travail 11
4.2.1 Immobilisations 11
4.2.2 Stocks 11
4.2.3 Fournisseurs 11
4.2.4 Clients 11
4.2.5 Personnel 12
4.2.6 Impôts et taxes 12
4.2.7 Trésorerie 12
4.2.8 Capitaux propres 12
4.2.9 Provisions pour risques 12
4.2.10 Divers 12

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4.2.11 Engagements hors bilan 12

5 Ventes et Clients 14
5.1 Objectifs d’audit généralement identifiés 14
5.2 Aide au programme de travail 14
5.2.1 Exemples de procédures analytiques substantives 14
5.2.2 Exemples de tests de détails 15

6 Achats, fournisseurs et charges externes (hors groupe) 18


6.1 Objectifs d’audit généralement identifiés 18
6.2 Aide au programme de travail 18
6.2.1 Exemples de procédures analytiques substantives 18
6.2.2 Exemples de tests de détails 18

7 Immobilisations 21
7.1 Objectifs d’audit généralement identifiés 21
7.2 Aide au programme de travail 21
7.2.1 Exemples de procédures analytiques substantives 21
7.2.2 Exemples de tests de détails 21

8 Stocks 26
8.1 Objectifs d’audit généralement identifiés 26
8.2 Aide au programme de travail 26
8.2.1 Exemples de procédures analytiques substantives 26
8.2.2 Exemples de tests de détails 27

9 Personnel 29
9.1 Objectifs d’audit généralement identifiés 29
9.2 Aide au programme de travail 29
9.2.1 Exemples de procédures analytiques substantives 29
9.2.2 Exemples de tests de détails 30

10 Impôts et taxes 32
10.1 Objectifs d’audit généralement identifiés 32
10.2 Aide au programme de travail 32
10.2.1 Exemples de procédures analytiques substantives 32
10.2.2 Exemples de tests de détails 32

11 Capitaux Propres 35
11.1 Objectifs d’audit généralement identifiés 35
11.2 Aide au programme de travail 35
11.2.1 Exemples de procédures analytiques substantives 35
11.2.2 Exemples de tests de détails 35

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12 Dettes financières 37
12.1 Objectifs d’audit généralement identifiés 37
12.2 Aide au programme de travail 37
12.2.1 Exemples de procédures analytiques substantives 37
12.2.2 Exemples de tests de détails 37

13 Trésorerie 39
13.1 Objectifs d’audit généralement identifiés 39
13.2 Aide au programme de travail 39
13.2.1 Exemples de procédures analytiques substantives 39
13.2.2 Exemples de tests de détails 39

14 Provisions pour risques et charges 42


14.1 Objectifs d’audit généralement identifiés 42
14.2 Aide au programme de travail 42
14.2.1 Exemples de tests de détails 42

15 Autres dettes et créances 44


15.1 Objectif d’audit généralement identifié 44
15.2 Aide au programme de travail 44
15.2.1 Exemples de tests de détails 44

16 Parties liées 45
16.1 Objectif d’audit généralement identifié 45
16.2 Aide au programme de travail 45
16.2.1 Exemples de procédures analytiques substantives 45
16.2.2 Exemples de tests de détails 45

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1 Rappel méthodologique

1.1 Le risque d’audit


Le risque d’audit représente le risque que l’auditeur exprime une opinion d’audit inappropriée,
et en particulier une certification pure et simple alors les états financiers comportent des
anomalies significatives.
Ce risque d’audit dépend :
 Du « risque général d’anomalie significative au niveau des états financiers- RoMM » qui est
intrinsèque aux états financiers et indépendant des procédures d’audit envisagées ;
 Et du « risque de non-détection », c’est à dire le risque que les procédures d’audit réalisées
ne permettent pas de détecter les anomalies existantes.

1.2 Le risque général d’anomalie significative au niveau des états


financiers (Risk of Material Misstatement - RoMM)
Le risque général d’anomalie significative au niveau des états financiers (RoMM) représente le
risque que les états financiers pris dans leur ensemble contiennent des anomalies significatives
pouvant affecter plusieurs assertions relatives à plusieurs comptes significatifs (catégories de
transactions ou soldes comptables) ou informations en annexe.
Ces risques à portée générale sont en principe liés à des circonstances particulières qui peuvent
trouver leur origine, notamment, dans des défaillances de l’environnement de contrôle de
l’entité.
Le risque général d’anomalie significative au niveau des états financiers est lui même composé
du risque inhérent et du risque de contrôle interne.

1.3 Le risque inhérent


Le risque inhérent est la possibilité qu’une assertion soit affectée par une anomalie due à une
erreur, qui peut être significative individuellement ou une fois agrégée à d’autres anomalies,
indépendamment de toute procédure de contrôle interne.
Le risque qu’une telle anomalie survienne varie selon les assertions et les catégories de
transactions, soldes comptables ou informations en annexe auxquelles elles se rapportent. Ainsi,
les comptes dans lesquels sont enregistrés des montants issus d’estimations comptables par
nature incertaines présentent davantage de risques d’erreurs que les comptes dans lesquels sont
enregistrés des données routinières et factuelles.

1.4 Le risque de contrôle interne


Le risque de contrôle interne représente le risque que le contrôle interne de l’entité ne permette
pas de prévenir et/ou de détecter, dans les délais appropriés, les anomalies, significatives
individuellement ou agrégées à d’autres anomalies, qui pourraient se produire dans une
assertion.

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1.5 Le risque d’anomalie significative au niveau des assertions (Risk of


Significant Misstatement - RoSM)
Le risque d’anomalie significative au niveau d’une assertion (RoSM) représente le risque
qu’une assertion relative à un compte significatif (catégorie de transactions ou solde comptable)
ou à des informations en annexe soit erronée de façon significative. Il s’agit du risque d’erreur
uniquement, indépendamment de l’évaluation du risque de fraude.
Pour chaque objectif d’audit, nous évaluons le risque d’anomalie significative en évaluant
séparément le risque inhérent et le risque de contrôle interne.
La nature, le calendrier et l'étendue des procédures substantives envisagées, de même que les
tailles d’échantillon le cas échéant, dépendent de l’évaluation du niveau de ce risque d’anomalie
significative au niveau des assertions qui peut être élevé, modéré, ou faible.

1.6 Le seuil de signification préliminaire (Materiality for Planning


Purposes - MPP)
Le seuil de signification préliminaire représente une mesure quantitative de l’amplitude d'une
omission ou d'une présentation erronée d'un poste dans les états financiers, qui, au vu des
circonstances, permet de dire que des décisions économiques des utilisateurs pourraient être
modifiées ou influencées par l'omission ou la présentation erronée.
Il est utilisé pour déterminer les seuils d’erreurs significatives utilisées lors de la définition des
procédures d’audit à mettre en œuvre pour que le risque qu’une anomalie significative ne soit
pas détectée soit réduit à un niveau suffisamment bas.
Un seuil de signification préliminaire doit être déterminé pour tous les états financiers sur
lesquels nous émettons une opinion d'audit.
Le MPP est déterminé sur la base de la valeur d’un agrégat de référence, c’est à dire d’un
composant des états financiers, retenu en fonction de l’attention que lui portent les utilisateurs
des états financiers, de la nature de l’entité, de son positionnement sur son marché, de
l’environnement économique de son secteur d’activité, de la composition de son actionnariat,
des sources de son financement.
Il convient de noter que seul un agrégat défini comme tel par un référentiel comptable peut être
sélectionné (l’EBITDA ne peut donc pas être retenu).

Les agrégats de références le plus généralement retenus sont :


 Le résultat avant impôt dans les sociétés industrielles et commerciales
 L’actif net ou le total actif dans le cas d’entité où l’actif a une importance significative
(comme les établissements financiers).
L’agrégat de référence sélectionné doit rester le même d’un exercice à l’autre, sauf en cas de
changement significatif dans l’activité de l’entité ou dans les besoins des utilisateurs des états
financiers. Il peut être ajusté en fonction d’éléments exceptionnels ou de circonstances
particulières à l’entité.

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Le pourcentage appliqué pour déterminer le MPP est déterminé en faisant preuve de jugement
professionnel, tout en appliquant le cadre suivant :
 Si l’agrégat de référence est un montant net (par exemple, le résultat net ou l’actif net), le
pourcentage sera généralement compris entre 3 et 10% ;
 Si l’agrégat de référence est un montant brut (par exemple, le total actif ou le total de
produits), le pourcentage sera généralement compris entre 0,5 et 2%.

1.7 Le seuil d’erreur significative (Significant Misstatement Threshold -


SMT)
Le seuil d’erreur significative représente la valeur à partir de laquelle nous estimons qu’une
anomalie doit être considéré comme significative et s’applique aux soldes comptables, aux
catégories de transactions et aux informations en annexe.
Nous utilisons les seuils d'erreur significative lors :
 De l’évaluation de l’impact financier d’un risque ou de l’importance d’une catégorie de
transactions ;
 De l’évaluation du risque d’erreur significative pour chaque objectif d’audit ; et
 De la planification des procédures d’audit réalisées au niveau des objectifs d’audit, et
notamment lors du calcul des tailles d’échantillon, le cas échéant.
Nous déterminons généralement un seuil d’erreur significative au maximum égale à 75% du
seuil de signification préliminaire. Cependant, afin de tenir compte de circonstances
particulières, nous pouvons déterminer un SMT spécifique inférieur, applicable à certains
soldes comptables individuels, catégories de transactions ou informations en annexe.

1.8 Le seuil minimum d’ajustement (Audit Difference Posting Threshold -


ADPT)
L’ADPT représente le montant en-dessous duquel nous considérons les différences d’audit
comme non significatives et ne devant donc pas être mentionnées dans le SAD (Summary of
Audit Differences). Cependant, il convient néanmoins de tenir compte de l’aspect qualitatif de
ces différences d’audit non significatives. L’ADPT se situe généralement entre 3 et 5% du MPP.
Il peut arriver pour certaines classes de transactions, certains comptes de la balance ou certaines
informations en annexe, qu’un niveau plus faible d’ADPT est plus approprié. Il convient dans ce
cas d’indiquer le montant de l’ADPT retenu pour ces classes de transactions/autres comptes de
la balance/informations en annexe.
Enfin, l’associé signataire peut, pour certaines reclassifications sans impact sur le résultat
uniquement, élever le seuil de l’ADPT. Dans ce cas, l’associé signataire doit discuter et valider
ce niveau plus élevé d’ADPT avec l’EQCR lorsqu’il y en a un sur le dossier.

1.9 Les assertions


Les assertions contenues dans les états financiers sont des affirmations de la direction, explicites
ou non, qui sont reflétées dans les états financiers, comme suit :

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C Completeness / Exhaustivité
Toutes les transactions et évènements ainsi que tous les actifs et les passifs qui auraient du être
enregistrés ont effectivement été enregistrés et ce dans le bon exercice comptable. Toutes les
informations devant figurer en annexe y figurent effectivement.
E Existence / Réalité
Les actifs et les passifs, ainsi que les transactions et les évènements qui ont été enregistrés dans
les comptes ou mentionnés en annexe sont réels, concernent l'entité et se rapportent au bon
exercice comptable.
A Accuracy / Exactitude
Les actifs et les passifs ainsi que les transactions et les évènements qui ont été enregistrés dans
les comptes ou mentionnés en annexe ont été correctement enregistrés, dans les soldes
comptables appropriés.
V Valuation / Valorisation
Les actifs et les passifs sont enregistrés dans les états financiers selon les valeurs appropriées.
Les éventuels écarts de valorisation ou les écarts d’affectation sont correctement enregistrés.
O Obligations & rights / Droits & obligations
Les états financiers de l’entité reflètent aussi bien ses obligations (au passif) que ses droits sur
les actifs qu’elle détient ou contrôle.
P Presentation & disclosure / Présentation et information en annexe
Les agrégats du bilan et du compte de résultat ainsi que les informations figurant en annexe sont
correctement présentés et décrits, clairement exprimés, et ce pour les montants appropriés.

1.10 Les programmes de travail


Ils ont pour objectif de préciser les contrôles à effectuer pour satisfaire l'approche d'audit
(Contrôle et/ou Substantive) choisie et valider les objectifs CEAVOP relatifs aux comptes
significatifs ainsi qu’aux notes d’informations en annexes identifiées.
Les exemples proposés dans ce dossier sont donnés à titre indicatif. Les programmes de travail
doivent être :
 adaptés aux spécificités de l'entreprise ;
 allégés pour les petites entreprises ;
 renforcés pour les entreprises plus importantes ou celles présentant des risques significatifs.
Par ailleurs, il existe des programmes de travail spécifiques (dont le programme de travail
« Audit Program for Specific Topics – Revised » ou « APSTr » et l’aide-mémoire « Specific
Topics Inquiries Document » ou « STID ») qui permettent de considérer certains thèmes
spécifiques comme la continuité d’exploitation, les litiges et réclamations, les textes légaux et
réglementaires, les parties liées, la fraude et l’établissement des états financiers (dont les
évènements post-clôture). Il convient également de planifier les travaux nécessaires aux
diligences du commissariat aux comptes (voir l’onglet LWP dans la base Modèle ou dans
Vector).

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Il est indispensable de se reporter au document de planification de la mission avant


d'entreprendre tout travail d'audit.

1.11 Les tests substantifs


La planification des tests substantifs est une étape importante de la mission d’audit puisqu’elle
conditionne la collecte des preuves d’audit nécessaires et suffisantes à la validation des
assertions relatives aux comptes significatifs et aux informations en annexe.
La nature des tests substantifs sera fonction de notre capacité à collecter efficacement les
preuves d’audit soit à l’aide de procédures analytiques et/ou de tests substantifs réalisés sur
toute la population, sur certains éléments spécifiques ou sur des éléments sélectionnés sur la
base d’un échantillon.
 Les procédures analytiques substantives
Les procédures analytiques regroupent généralement trois types de tests :
- L’analyse de ratio,
- L’analyse de tendance,
- Les tests de cohérence.

Une procédure analytique sera généralement mise en œuvre lorsque (voir KAM 2009
§5122) :
- Les données peuvent être désagrégées à un degré approprié,
- Le test porte sur un volume important de transactions qui peuvent être estimées à
l’avance,
- Il existe des relations stables et plausibles entre les données utilisées,
- Une prévision peut être développée avec un niveau de précision suffisant pour identifier
une anomalie significative,
- Notre connaissance sur l’exercice précédent nous indique qu’une telle analyse est
efficace.
Il convient d’exercer son jugement professionnel afin de valider la fiabilité des données
utilisées dans le cadre de la mise en œuvre d’une procédure analytique. Une attention
particulière doit être portée afin d’évaluer la faculté de la direction de manipuler les données
utilisées. C’est pourquoi, il est essentiel de corroborer les données et les hypothèses
exploitées.
Point d’attention méthodologique KAM 2009 :
- La différence acceptable est désormais définie à un niveau inférieur au seuil d’erreur
significative « SMT » et représente un pourcentage raisonnable du solde comptable (voir
KAM 2009 §5332).
- Lors de l’utilisation de données issues d’un rapport établi par le client dans le cadre
d’une procédure analytique substantive, les données sous-jacentes doivent être validées
(voir KAM 2009 §4785.14).

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 Les tests de détails


La mise en œuvre d’un test de détail nécessite la définition de :
- La population sur laquelle sera réalisé le test (puisque nos conclusions porteront
exclusivement sur cette population),
- La notion de différence d’audit, et
- La méthode de sélection des éléments contrôlés.
Un test de détail peut être réalisé sur :
- L’intégralité d’une population à l’aide notamment du logiciel de traitement de données
IDEA,
- Certains éléments identifiés à partir de critères spécifiques (voir KAM 2009 §5421),
Des éléments au sein d’une population peuvent être sélectionnés à partir des critères
spécifiques (éléments présentant un facteur qualitatif spécifique, ayant individuellement
une valeur élevée ou bien encore les enregistrements comptables standards et non-
standard…).

Cette méthode sera généralement utilisée dans le cas où :


- Le RoSM est évalué comme faible,
- Des preuves d’audit ont déjà été collectées à partir des procédures analytiques
substantives,
- La population contient un nombre restreint d’éléments ayant individuellement une
valeur significative.
- La population correspond à une classe de transaction non routinière ou à une
estimation comptable. Il ne s’agit pas d’une population importante et homogène.
Le jugement professionnel doit être exercé afin de déterminer si des preuves d’audit
complémentaires doivent être collectées sur le reste de la population (voir KAM
2009 §5425).
- Un échantillon de la population (voir KAM 2009 §5426).
Le schéma ci-dessous rappelle les questions à se poser pour déterminer quelle méthode
d’échantillonnage sera utilisée pour réaliser le test de détail :

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2 Contrôles généraux
2.1 Objectifs généraux
 Les états financiers ont été préparés à partir de la balance générale définitive.
 Les états financiers ont été préparés en respectant les principes comptables généralement
admis en France (commissariat aux comptes).
 Les états financiers ont été préparés en respectant les règles comptables du groupe (mission
référée).
 Les logiciels informatiques de tri de l'information sont fiables et adaptés aux exigences de la
production des états financiers audités.

2.2 Aide au programme de travail


2.2.1 Planning de l'audit
 Pour une nouvelle mission, suivre les règles du cabinet (BT 10-2) relatives à l’acceptation
des missions.
 Effectuer une revue analytique globale préliminaire sur la base des comptes prévisionnels ou
intérimaires, afin d’identifier les postes présentant des variations inattendues et devant faire
l'objet d'une attention particulière.
- Comparer les postes avec ceux des exercices précédents, le budget, les analyses internes
et les états comptables des entreprises du secteur.
- Calculer les ratios les plus importants et comparer avec les exercices précédents, le
budget et les ratios des entreprises du secteur.
 A l’aide du logiciel IDEA et des KPMG Routines, identifier les postes atypiques et
exceptionnels par revue du grand livre.
 Analyser la préparation des budgets détaillés (achats, ventes, production, immobilisations
corporelles, etc.).
 Revoir les éléments prévisionnels et rapports d’analyse communiqués par l’entreprise :
situation de l’actif réalisable et du passif exigible, tableau de financement, compte de
résultat prévisionnel et plan de financement prévisionnel
 Indiquer l'impact des remarques de la revue analytique préalable sur le programme de
travail.
 Préparer l’ensemble des programmes de travail afin de planifier les travaux d’audit exécutés
à chaque phase de l’audit.

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3 Revue analytique du compte de résultat


3.1 Objectifs d’audit généralement identifiés
Des revues analytiques préliminaire et finale (respectivement lors des phases de Planning et de
Finalisation des travaux) doivent être réalisées. Les états de revue analytique générés par les
outils « CaseWare » ou « Outil d’analyse des états financiers » peuvent être utilisés dans ce
cadre.
Les revues analytiques ont pour objectifs de :
 Comprendre l'activité du client, son évolution dans le temps et son positionnement par
rapport aux autres entités du secteur (utilisation de statistiques sectorielles et comparaisons à
des ratios types si disponibles).
 S'assurer que la présentation du compte de résultat est correcte, compte tenu de nos autres
travaux, des normes comptables en vigueur et de notre connaissance générale de l'entreprise.
 S’assurer que tous les produits et toutes les charges existent et sont correctement
comptabilisés.
 S’assurer que les principes de comptabilisation des produits et des charges sont
correctement appliqués et en adéquation avec les normes comptables en vigueur.
 S’assurer que le principe de séparation des exercices (cut-off) est correctement appliqué.

3.2 Aide au programme de travail


 Obtenir du client, dans la mesure du possible, des états financiers comparatifs (N-1, budget,
prévisions, etc...) dont la présentation facilite la revue analytique et permet d’éviter la re-
saisie des données.
 Focaliser la revue analytique sur les ratios clés de l'entreprise (ratio de structure, ratio
d’activité et ratio de rentabilité).
 Obtenir les analyses faites en interne, par le contrôle de gestion, le contrôle budgétaire, les
responsables d’activité ou la direction financière.
 Si notre analyse s’appuie sur la comptabilité analytique, s’assurer que cette dernière est
rapprochée (automatiquement ou régulièrement) avec la comptabilité générale.
 Juger l'évolution du chiffre d’affaires (se servir éventuellement des statistiques internes des
ventes et des contrôles déjà effectués par l'administration des ventes) en volume et en
valeur.
 Apprécier, le cas échéant, plus particulièrement le niveau des démarques, ristournes,
promotions et garanties après-vente.
 Juger l'évolution (mensuelle, trimestrielle, semestrielle ou annuelle) de la marge brute.
Obtenir une répartition par produit, activité ou département qui permette de porter un
jugement valable.
 Obtenir des explications sur les principales évolutions, apprécier leur pertinence et comparer
ces évolutions avec celles des entreprises du même secteur d’activité.
 Analyser la maîtrise des coûts :

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- S'assurer de la pertinence des méthodes de calcul des coûts de revient et des prix de
vente (coût horaire, coefficient de frais généraux, charges directes) ;
- S'assurer de la pertinence des moyens mis en œuvre pour la maîtrise du rendement.
 Apprécier l'évolution des charges relatives au personnel.
 Obtenir un détail de charges externes et analyser notamment l'évolution des coûts de sous-
traitance, des honoraires et des dépenses de marketing et de publicité.
 Obtenir un détail des charges de location (crédit-bail, leasing…) et analyser leur évolution.
 Obtenir un détail des engagements attachés aux contrats de location et de CB et s’assurer
que l’état des engagements hors bilan est mis à jour régulièrement et correctement évalué.
 Apprécier le résultat financier eu égard au niveau d'endettement de la société, au niveau
moyen de trésorerie, à la politique de financement intra-groupe, aux participations et à leurs
évolutions. Valider les dotations et reprises de provisions financières. Juger de la cohérence
des différences de change.
 Obtenir le détail du résultat exceptionnel. Exploiter les résultats des contrôles sur les flux
concernés (cessions d’immobilisations, provisions réglementées, dotations aux
amortissements ou provisions exceptionnelles…). Scanner les détails de comptes pour les
montants significatifs et obtenir les justificatifs adéquats. Vérifier le caractère exceptionnel
de ces transactions.
 S’assurer du bien-fondé des écritures de transfert de charges et de leurs conséquences sur les
résultats d’exploitation, financier et exceptionnel.

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4 Revue analytique du bilan


4.1 Objectifs
Porter un jugement sur les postes du bilan afin de détecter toute incohérence significative en
termes d'évolution des postes par rapport à l'activité.
ATTENTION : Lors de la phase de Planification, il convient d’identifier les comptes
significatifs et de confirmer notre appréciation des comptes non significatifs sur la base de
notre évaluation des risques.

4.2 Aide au programme de travail


4.2.1 Immobilisations
 Analyser les tableaux des mouvements de l'exercice pour les valeurs brutes, les
amortissements et les provisions.
 Indiquer à quoi correspondent concrètement les soldes en VNC des immobilisations à la
date de clôture et rationaliser ces soldes.

4.2.2 Stocks
 Identifier les ratios significatifs (de préférence ceux déterminés par le client, après s’être
assurés de la cohérence de leur mode de calcul) et analyser leur évolution.
 Comparer les stocks en valeur et en quantités ainsi que les taux de rotation et les taux de
marge avec les périodes antérieures, le budget, l'inventaire permanent. Analyser et expliquer
les variations observées.
 Analyser l’évolution de la dépréciation de stocks.
 Analyser l’évolution de la composition du coût de revient, par élément. (Voir aussi maîtrise
des coûts en section 3.2).

4.2.3 Fournisseurs
 Identifier les ratios significatifs (de préférence ceux déterminés par le client, après s’être
assurés de la cohérence de leur mode de calcul) et analyser leur évolution.
 Comparer les comptes fournisseurs en termes de valeur et de durée de crédit avec les
périodes antérieures et le budget. Analyser et expliquer les variations observées.
 Analyser la balance âgée et rechercher, le cas échéant, les causes des dépassements
d'échéance.

4.2.4 Clients
 Identifier les ratios significatifs (de préférence ceux déterminés par le client, après s’être
assurés de la cohérence de leur mode de calcul) et analyser leur évolution.
 Apprécier l'évolution des ratios « Clients Douteux / Clients » et « Dépréciation des créances
clients c/ Clients douteux » ainsi que leur cohérence avec la balance âgée.

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 Comparer les comptes clients en termes de valeur et de durées de crédit avec les périodes
antérieures et le budget. Analyser et expliquer les variations observées.

4.2.5 Personnel
 Identifier les ratios significatifs (de préférence ceux déterminés par le client, après s’être
assurés de la cohérence de leur mode de calcul) et analyser leur évolution.
 Comparer les comptes relatifs aux salaires et aux charges sociales avec la période antérieure
et juger du caractère raisonnable de leur niveau à la clôture de l’exercice.

4.2.6 Impôts et taxes


 Comparer le niveau des comptes de tiers relatifs aux impôts et taxes avec les charges de
l'exercice et les règles en matière de règlement vis-à-vis du Trésor.
 Apprécier le niveau de la TVA récupérable à la clôture ainsi que la recouvrabilité des crédits
de TVA.

4.2.7 Trésorerie
 Identifier les ratios significatifs (de préférence ceux déterminés par le client, après s’être
assurés de la cohérence de leur mode de calcul) et analyser leur évolution.
 Comparer les comptes de disponibilités et de crédits à court terme avec les périodes
antérieures, et les prévisions de trésorerie en tenant compte de la saisonnalité.

4.2.8 Capitaux propres


 Vérifier l’exactitude de la variation des capitaux propres et s’assurer de la cohérence des
variations avec les événements de l’exercice
 Vérifier que le montant des capitaux propres de l’exercice, après prise en compte du résultat
de l’exercice audité, est supérieur à la moitié du capital social.

4.2.9 Provisions pour risques


 Vérifier l’exactitude de la variation des provisions pour risques et s’assurer de la cohérence
des variations avec les événements de l’exercice

4.2.10 Divers
 Vérifier que les comptes d’attente sont soldés.
 Analyser l’évolution du BFR, du FR et de la trésorerie.

4.2.11 Engagements hors bilan


 Interroger la direction sur les engagements connus ou prévisibles et s’assurer qu’ils sont
correctement appréhendés.
 Comparer les engagements hors bilan identifiés avec ceux de l’exercice précédent et
apprécier leur évolution en tenant compte des contrats souscrits et terminés au cours de
l’exercice ainsi que des éventuels changements de méthodes comptables.

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 Vérifier que les engagements d’achats ou de ventes sont correctement repris (utiliser les
travaux sur le compte de résultat et sur les flux d’achats et de ventes).
 Vérifier que les engagements reçus, réciproques ou donnés (avals, cautionnements,
conventions de ducroire, garanties de ducroire - une clause ducroire fait obligation
généralement à un agent commercial de ne finaliser une vente que si le client offre des
garanties de solvabilité, nantissements, hypothèques, garanties d’endossement, crédit-bail,
effets escomptés non échus) sont correctement repris.
 Vérifier, le cas échéant, le calcul des engagements en matière de retraite.

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5 Ventes et Clients

5.1 Objectifs d’audit généralement identifiés


 Tous les produits sont correctement comptabilisés.
 Le principe de comptabilisation des produits est correctement appliqué et en adéquation
avec les normes comptables en vigueur.
 Le principe de séparation des exercices (cut-off) est correctement appréhendé.
 Les créances clients correspondent aux ventes non recouvrées et appartiennent à la société.
 Tous les recouvrements de créances sont correctement comptabilisés.
 Les avoirs et autres crédits sont justifiés et correctement calculés.
 Les dépréciations des créances douteuses sont correctement évaluées.

5.2 Aide au programme de travail

5.2.1 Exemples de procédures analytiques substantives


 Identifier les ratios significatifs (de préférence ceux déterminés par le client, après s’être
assurés de la cohérence de leur mode de calcul) et analyser leur évolution.
 Comparer les comptes clients en termes de valeur et de durées de crédit avec les périodes
antérieures et le budget. Analyser et expliquer les variations observées.
 Obtenir les encours clients (globalement, par canal de distribution et par type de client)
avec, si possible, les chiffres comparatifs des périodes antérieures, du budget et des données
comparables des entreprises du secteur. Mener des analyses comparatives sur ces données.
 Apprécier l'évolution des ratios « Clients Douteux / Clients » et « Dépréciation des créances
clients / Clients douteux » ainsi que leur cohérence avec la balance âgée.
 Décomposer l'évolution du chiffre d'affaires entre l'effet prix et l'effet volume et vérifier la
cohérence avec l'évolution du marché.
 Examiner la ventilation du chiffre d'affaires par mois et identifier les variations anormales
par rapport au budget, aux statistiques de ventes par produit et à la saisonnalité. Examiner
aussi la ventilation du CA par zone géographique (informations en annexe).
 Apprécier l'importance de la démarque, ristourne, promotion et garanties après vente en
valeur absolue et en valeur relative, par rapport au CA, au budget, aux exercices précédents
et aux données comparables des entreprises du secteur.
 Comparer le ratio « Rabais / ventes » avec les exercices antérieurs, le budget et son
évolution par rapport à celle du délai de règlement moyen des créances.
 Effectuer un bouclage des stocks en valeur afin de vérifier l’équation suivante :
Stock Initial + Achats de marchandises et frais annexes – Coût d’achat des marchandises
vendues = Stock Final.

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 Effectuer un bouclage des stocks en quantités afin de vérifier l’équation suivante :


Stock Initial + Achats de l’exercice – Ventes = Stock Final.
 Analyser les variations de taux de marge par famille et par produit par rapport aux exercices
précédents et au budget.

5.2.2 Exemples de tests de détails


 Revoir les procès verbaux et les interprétations de la direction relatifs soit aux conditions
générales de vente, soit à des contrats particuliers, soit à des analyses de l’activité.
 Vérifier les principes comptables, s'assurer de la permanence des méthodes et de
l'adéquation avec les normes comptables applicables dans le cadre de notre audit.
 S'assurer de la concordance (en capitaux et en soldes) entre le grand livre clients, la balance
des comptes individuels (comptabilité auxiliaire), le compte collectif et le bilan. En cas
d’écarts constatés, s’assurer qu’ils ont été analysés par le client et que les résultats des
investigations faites par le client ont été revus et approuvés par la personne responsable.
 S'assurer de la justification des soldes à la clôture de l'exercice. Si l'entreprise applique une
politique de ristournes commerciales, vérifier que celles relatives au chiffre d'affaires de
l'exercice ont été intégralement comptabilisées dans les comptes appropriés.
 Vérifier que les remises et les ristournes hors factures sont déclarées sur la DADS 2.
 Balayer la balance auxiliaire client pour s'assurer qu'il n'y a pas d'anomalies (utiliser si
possible le logiciel IDEA).
 Identifier les créances les plus importantes en valeur, et analyser le traitement comptable
(valorisation, dépréciation).
 Confirmer, au regard de la NEP-505, les soldes des comptes clients par circularisation à la
date de clôture :
- En utilisant si possible un plan de sondage statistique pour faire la sélection. Vous
pouvez utiliser de manière appropriée la routine IDEA Monetary Unit Sampling (MUS)
ou le KPMG Sampling Plan (KSP).
- Prévoir des procédures alternatives permettant de valider les objectifs d'audit si le client
ne répond pas aux circularisations, notamment à travers la mise en place de tests
d’apurement.
- Prévoir un roll-forward quand la circularisation est faite à une date antérieure à celle de
la clôture.
- Si la direction demande de ne pas procéder à ce test (de manière générale ou auprès de
certains clients), apprécier les raisons avancées et examiner tout élément pouvant
corroborer les explications données.
 Procéder à l'inventaire physique des effets en portefeuille et faire le rapprochement avec le
compte d'effets à recevoir.
 S'assurer que seuls les effets dûment acceptés, escomptables et dont l'échéance n'est pas
dépassée, figurent dans ce compte. Vérifier le dénouement sur l'exercice suivant.
 Rapprocher les effets remis à l'escompte à la clôture des confirmations bancaires.

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 Analyser les comptes clients créditeurs et s’assurer qu’ils ne sont pas compensés au bilan.
 Vérifier que les avances clients correspondent bien à des commandes en-cours ou à des
acomptes.
 Obtenir le détail du compte de "factures à établir" et le rapprocher au solde de la balance
générale. Contrôler sa justification par l’obtention des bons de livraison ou la confirmation
de réalisation de la prestation et valider leur apurement sur l’exercice suivant.
 S'il existe des comptes clients ouverts au nom des dirigeants, d'associés ou de sociétés du
groupe, apprécier le caractère courant et normal des opérations ; rapprocher les soldes de
ceux des entreprises concernées ; rechercher les conventions réglementées et les rapprocher
des décisions des organes de direction de la société.
 S'assurer que les derniers bons de livraison de l'exercice correspondent à des sorties de
stocks et ont donné lieu à facturation et comptabilisation d'un produit (ou ont fait l'objet
d'écritures de régularisations).
 S'assurer que les livraisons de l'exercice suivant n'ont fait l'objet ni de sorties de stocks, ni
de facturations ou de comptabilisations anticipées.
 S'assurer que les derniers bons de retour de l'exercice correspondent à des entrées en stocks
et ont donné lieu à l'émission d'un avoir et à la comptabilisation d'une charge (ou ont fait
l'objet d'écritures de régularisations).
 S'assurer que les retours de l'exercice suivant n'ont fait l'objet ni d'entrées en stocks, ni
d'émissions d'avoirs ou de comptabilisations anticipées.
 Faire une revue des avoirs émis après la clôture, jusqu'à une date la plus avancée possible, et
détecter les retours, les rabais, remises, ristournes et avoirs accordés non provisionnés.
 Faire une revue des encaissements autour de la clôture pour identifier les montants
importants et/ou inhabituels et vérifier qu'ils sont comptabilisés sur la bonne période.
 Mettre en place des tests de cut-off pour les "autres produits".
 Rapprocher le total de la balance âgée de la balance générale.
 Rapprocher les bases de la balance âgée (montant, date d'échéance, date de facture, etc...)
des pièces justificatives pour une sélection d'éléments. Vérifier l'exactitude arithmétique des
totaux.
 Examiner et apprécier à partir de la balance âgée, les créances dont la durée de
recouvrement excède la durée moyenne appliquée par l'entreprise.
 Expliquer les retards constatés, notamment en interrogeant la direction, et vérifier s'il y a
lieu ou non de constater une provision pour dépréciation de créances.
 Vérifier que les effets à recevoir sont régulièrement payés sans report d'échéance. Apprécier
les risques encourus à provisionner.
 Analyser l'historique des créances douteuses et examiner le cas échéant le recouvrement de
créances précédemment passées par perte.
 Rechercher les créances douteuses, notamment en examinant au début de l'exercice suivant
les impayés, les annulations de créances par OD.
 Vérifier les pièces justificatives justifiant le passage en perte de créances.

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 Vérifier que la TVA sur les créances irrécouvrables a été récupérée selon les conditions
exigées par l'administration (art 272 CGI).
 Apprécier le bien fondé des provisions constituées sur les créances douteuses ou litigieuses.
S'assurer de leur correcte comptabilisation et de leur caractère suffisant.
 Rechercher les éventuelles provisions complémentaires à constituer. Rapprocher avec les
réponses des tiers (avocats...).
 S'assurer qu'aucun événement intervenu après la clôture et ayant un lien de causalité avec
des opérations de l'exercice n'est susceptible de remettre en cause la valorisation des
comptes clients et rattachés.
 Rechercher d'éventuels travaux faits par l'entreprise pour elle-même.
 Vérifier que les créances libellées en devises sont comptabilisées au cours de clôture et que
la différence de change figure en écarts de conversion.
 Contrôler le traitement comptable et fiscal des écarts de conversion, faire le lien avec les
provisions pour perte de change.
 Analyser le bien fondé des provisions constituées pour perte à terminaison : cumul des coûts
déjà engagés, revue des budgets et de l’état d’avancement des chantiers…

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6 Achats, fournisseurs et charges externes (hors groupe)

6.1 Objectifs d’audit généralement identifiés


 Toutes les charges sont correctement comptabilisées.
 Le principe de comptabilisation des charges est correctement appliqué et est en adéquation
avec les normes comptables en vigueur.
 Le principe de séparation des exercices (cut-off) est correctement appréhendé.
 Les comptes fournisseurs sont constitués d'achats non payés.
 Toutes les sommes payées sont correctement comptabilisées.
 Les débits non monétaires aux comptes fournisseurs (avoirs reçus) sont justifiés et
correctement calculés.

6.2 Aide au programme de travail

6.2.1 Exemples de procédures analytiques substantives


 Comparer le poste fournisseurs et comptes rattachés avec les exercices précédents et les
budgets prévisionnels.
 Obtenir les indicateurs de gestion internes, comparer la durée du crédit fournisseur avec le
budget, les moyennes des entreprises du secteur et les durées de crédits négociés.
 Comparer les postes d'achats avec les exercices antérieurs, le budget et le CA (voir revue
analytique du compte de résultat).

6.2.2 Exemples de tests de détails


 Vérifier la présentation des comptes fournisseurs et rattachés au bilan.
 S'assurer de la concordance (en mouvements et en soldes) entre le grand livre fournisseurs,
la balance des comptes individuels, le compte collectif et le bilan. En cas d’écarts constatés,
s’assurer qu’ils ont été analysés par le client et que les résultats des investigations faites par
le client ont été revus et approuvés par la personne responsable.
 Contrôler la cohérence de la DAS 2 avec les charges d’honoraires et commissions
comptabilisées et payées.
 S'assurer de la justification des soldes à la clôture de l'exercice.
 Confirmer les soldes des dettes fournisseurs par circularisation au regard de la NEP-505.
- Prévoir un roll-forward quand la circularisation est faite à une date antérieure à celle de la
clôture.
- Lorsque la direction demande de ne pas procéder à ce test (de manière normale ou auprès
de certains fournisseurs), apprécier les raisons avancées et examiner tout élément pouvant
corroborer les explications données.

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 Prévoir le cas échéant des procédures alternatives d’audit permettant de valider les objectifs
d’audit si le fournisseur ne répond pas à la confirmation, notamment par la revue des
factures post-clôture du fournisseur et par un rapprochement avec les justificatifs.
 Faire un contrôle systématique des comptes fournisseurs débiteurs et s’assurer qu’ils ne sont
pas compensés au bilan.
 Vérifier que les avances fournisseurs correspondent bien à des commandes en-cours ou à
des acomptes.
 S'il existe des comptes fournisseurs ou comptes rattachés ouverts au nom de dirigeants ou
d'associés, d'entreprises interposées, ou d'entreprises du groupe, apprécier le caractère
courant et normal des opérations, rapprocher les soldes de ceux des entreprises concernées,
rechercher les conventions réglementées et rapprocher celles-ci des décisions des organes de
la société.
 Vérifier que les ristournes commerciales concernant l'exercice ont été intégralement
comptabilisées.
 Vérifier la justification du poste effets à payer et son classement par échéance.
 Contrôler par sondage les effets à payer, leur ancienneté, les pièces justificatives, leur
dénouement sur l'exercice suivant.
 Interroger la direction sur les dispositions prises pour assurer l'indépendance des exercices.
 S'assurer que les derniers bons de réception de l'exercice ont donné lieu à enregistrement
d'une facture ou d'une provision.
 S'assurer que les dernières factures enregistrées correspondent à des opérations de l'exercice.
 S'assurer que les premières réceptions de l'exercice suivant n'ont fait l'objet d'aucune
comptabilisation de facture ou de provision sur l'exercice contrôlé.
 S'assurer que les premières factures enregistrées sur l'exercice suivant ne correspondent pas
à des mouvements de stocks de l'exercice.
 Appliquer la même démarche pour les retours de marchandises et les avoirs.
 Analyser les écarts entre l'inventaire permanent et l'inventaire physique.
 Vérifier le correct rattachement des charges au bon exercice :
- Sur la base des relevés de banque ou des journaux de banque des premiers mois de
l'exercice suivant, faire une recherche des opérations concernant l'exercice et vérifier si
elles sont provisionnées.
- Sur la base des relevés de banque ou des journaux de banque des derniers mois de
l'exercice, faire une recherche des opérations concernant l'exercice suivant et vérifier si
elles sont activées.
- Sur la base des journaux d'achats des premiers mois de l'exercice suivant, faire une
recherche des opérations concernant l'exercice et vérifier si elles sont provisionnées.
- Sur la base des journaux d'achats des derniers mois de l'exercice, faire une recherche des
opérations concernant l'exercice suivant et vérifier si elles sont activées (charges
constatées d’avance).

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 En liaison avec le contrôle de la séparation des exercices, analyser le compte de


"fournisseurs factures non parvenues". Obtenir le détail du compte et le rapprocher au solde
de la balance générale. Contrôler la justification du compte par l’obtention des bons de
réception ou la confirmation de réalisation de la prestation et valider leur apurement sur
l’exercice suivant.
 Examiner les premiers mois de l'exercice suivant pour détecter les ristournes acquises et non
provisionnées.
 Faire une revue des avoirs à recevoir et de leur justification. Vérifier leur apurement sur la
période subséquente.
 Demander à la direction s'il y a eu des achats significatifs autour de la clôture.
 Faire une revue des principaux contrats avec les fournisseurs, et s'assurer qu'il n'y a pas
d'engagements pouvant générer des pertes pour la société.
 Analyser les principes de comptabilisation en ce qui concerne les échanges non monétaires
(troc, réclamation aux fournisseurs).
 Vérifier que les dettes libellées en devises sont comptabilisées au cours de clôture et que la
différence de change figure en écarts de conversion.
 Contrôler le traitement comptable et fiscal des écarts de conversion et faire le lien avec les
provisions pour perte de change.
 Exemple d’utilisation d’IDEA : rapprocher les profils fournisseurs (extraction de la base des
fournisseurs) avec la liste des virements émis sur un mois donné : rechercher les doublons
sur le critère « RIB » et analyser les anomalies avec la DAF (contrôle anti-fraude).

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7 Immobilisations

7.1 Objectifs d’audit généralement identifiés


 Les immobilisations existent et appartiennent à l'entreprise, qui les utilise dans le cadre de
son activité.
 Les montants immobilisés sont justes et ne comprennent pas d'éléments devant être
comptabilisés en charges.
 Les cessions et autres mouvements de sortie sont tous comptabilisés ainsi que les plus ou
moins-values qu'ils ont générées.
 La valorisation et la présentation sont correctes et en adéquation avec les normes
comptables en vigueur.

7.2 Aide au programme de travail

7.2.1 Exemples de procédures analytiques substantives


 Demander ou préparer le tableau récapitulatif des mouvements intervenus sur l'exercice et
rapprocher les totaux des valeurs brutes, nettes et des amortissements aux soldes
comptables.
 Effectuer la comparaison des acquisitions et des cessions ainsi que les frais d'entretien et de
réparation avec les budgets d'investissements. Faire attention aux produits de cession et aux
engagements hors bilan éventuels.
 Appliquer un taux moyen d'amortissement aux valeurs brutes par poste
 Apprécier l'âge moyen des immobilisations par famille de taux d'amortissements.
 Calculer l'amortissement global par famille de taux d'amortissements et vérifier la cohérence
avec les dotations aux amortissements.
 Comparer les produits des placements financiers avec le budget et l’exercice précédent.

7.2.2 Exemples de tests de détails


 Vérifier les principes comptables, s'assurer de la permanence des méthodes et de
l'adéquation avec les normes comptables applicables dans le cadre de notre audit.
 Vérifier la reprise des à nouveaux.
 S'assurer par sondage que les pièces justificatives relatives à ces à nouveaux figurent au
dossier permanent (DP).

7.2.2.1 Immobilisations incorporelles


 Etablir une ventilation par nature des immobilisations incorporelles.
 Circulariser l'Institut National de la Propriété Industrielle, I.N.P.I ou autres organismes.

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 Se procurer un état des mouvements de l'exercice et le recouper avec le bilan.


 A partir de l’état des acquisitions de l’exercice, pour les éléments sélectionnés, vérifier la
preuve de l’acquisition, valider le coût d’acquisition, les dates d’acquisition et de
comptabilisation de l’opération, valider le caractère immobilisable de l’élément acquis ainsi
que la correcte imputation comptable qui en résulte (charge / immobilisation).
 A partir de l’état des cessions de l’exercice, pour les éléments sélectionnés, vérifier la réalité
de la cession, le coût de cession, les dates de cession et de comptabilisation de l’opération,
le correct enregistrement, le cas échéant, du prix de vente et du calcul de la plus ou moins
value. Vérifier la détermination de la valeur nette comptable et la reprise des provisions.
S’assurer de l’encaissement du prix de vente.
 S’assurer que les cessions aux dirigeants respectent les règles portant sur les conventions
réglementées. S’assurer, le cas échéant, que les conventions n’entrant pas dans le cadre des
conventions courantes ont été autorisées par l’organe compétent et qu’elles ne sont pas
interdites.
 S'assurer que les frais remplissent les conditions requises pour être immobilisés.
 S'assurer que l'entreprise établit des plans d'amortissements.
 Vérifier les plans d’amortissements par sondage (bases, taux, calculs, conformité avec les
comptes).
 Contrôler la justification des provisions pour dépréciation (motif, calcul).
 S’il existe un indice de perte de valeur à une date proche de la clôture, s’assurer que le client
a procédé à des analyses permettant de justifier la valeur actuelle à retenir à la clôture,
apprécier la vraisemblance des conclusions du client sur l’existence d’éventuelles pertes de
valeur, justifier les hypothèses retenues par le client ainsi que le montant de la dépréciation.
 Contrôler les comptes de charges et produits liés aux immobilisations incorporelles. Vérifier
leur traitement fiscal.
Frais d’établissement
 Vérifier qu’ils sont amortis sur une durée inférieure à 5 ans.
 S’assurer qu’ils sont amortis en totalité avant toute distribution de dividendes.
Frais de recherche et développement
 Examiner l’effort de R & D mené par l’entreprise et apprécier la possibilité de
l’immobiliser.
 Valider le calcul du crédit d’impôt recherche.
 S’assurer qu’ils sont amortis en totalité avant toute distribution de dividendes.
Fonds de commerce
 Noter les clauses de garantie au bénéfice de l’acquéreur (par ex. maintien de CA) et valider
leur application.
 Apprécier la nécessité de pratiquer un amortissement (pas obligatoire en normes françaises).

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 S'assurer qu'aucun événement n'est susceptible d'altérer la valeur comptable des fonds de
commerce. S’assurer que la DAF a procédé à un test d’"impairment".
 S'assurer qu'aucun événement intervenu après la clôture et ayant un lien de causalité avec
des opérations de l'exercice n'est susceptible de remettre en cause la valeur comptable des
immobilisations incorporelles.
 Vérifier le respect et la bonne application des règles fiscales.

7.2.2.2 Immobilisations corporelles


 Balayer la liste valorisée des immobilisations pour s'assurer qu'il n’y a pas d'anomalies
(utiliser si possible les outils de révision assistée par ordinateur).
 Etablir une ventilation par nature des immobilisations corporelles.
 Circulariser la conservation des hypothèques, le cadastre et les tiers détenteurs d'actifs.
 Se procurer un état des mouvements de l'exercice et le recouper avec le bilan.
 Rapprocher les mouvements comptables des pièces justificatives. Vérifier les dates,
quantités, prix, parties, désignations, imputations comptables, l'existence physique et
l'utilisation faite par l'entreprise de ces immobilisations. Recalculer les plus ou moins-
values. Vérifier la détermination de la valeur comptable et/ou la reprise des provisions.
S'assurer de l'encaissement du prix de vente. Vérifier le cas échéant le reversement de la
TVA.
 S'assurer que le coût d'acquisition des immobilisations inscrites à l'actif inclut certains frais
d’acquisition (droits de mutation, honoraires ou commissions) seulement si cette option
prévue par le PCG a été choisie.
 Sur la base d'un sondage, vérifier l'existence, l'état et l'utilisation des immobilisations.
 Sensibiliser le client à l’intérêt de sortir régulièrement les immobilisations hors service
(optimisation base taxe professionnelle).
 Sur la base d'un sondage, vérifier que les immobilisations présentes physiquement
apparaissent dans la comptabilité.
 Vérifier les titres de propriété pour les immobilisations significatives.
 Vérifier par sondage les opérations d'acquisitions et de cessions de fin d'exercice ;
rapprocher avec les pièces justificatives (bons de livraison, bons de réception, bons de
commande, factures...).
 S’assurer que les cessions aux dirigeants respectent les règles portant sur les conventions
réglementées. S’assurer le cas échéant que les conventions n’entrent pas dans le cadre des
conventions courantes et ont été autorisées par l’organe compétent et qu’elles ne sont pas
interdites.
 Faire une revue de certains comptes de charges (réparations, etc...) et s'assurer qu'il n'y a pas
lieu d'immobiliser certains frais.
 Contrôler les immobilisations en-cours avec les pièces justificatives.

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 S'assurer que les comptes d'immobilisations en cours ne contiennent pas d'actifs déjà en
service.
 Demander éventuellement confirmation au fournisseur des acomptes sur commandes.
 Dans le cas de production d'immobilisations par l'entreprise, s'assurer que les coûts imputés
sont justifiés et que le formalisme exigé par les livraisons à soi-même est respecté.
 S'assurer que l'entreprise établit des plans d'amortissements.
 Les vérifier par sondage (bases, taux, calculs, conformité avec les comptes).
 Contrôler la justification des provisions pour dépréciation (motif, calcul).
 S’il existe un indice de perte de valeur à une date proche de la clôture, s’assurer que le client
a procédé à des analyses permettant de justifier la valeur actuelle à retenir à la clôture,
apprécier la vraisemblance des conclusions du client sur l’existence d’éventuelles pertes de
valeur, justifier les hypothèses retenues par le client ainsi que le montant de la dépréciation.
 S'assurer qu'aucun événement n'est susceptible d'altérer la valeur d'inventaire des
immobilisations.
 S'assurer qu'aucun événement intervenu après la clôture et ayant un lien de causalité avec
des opérations de l'exercice n'est susceptible de remettre en cause la valeur comptable des
immobilisations corporelles.
 Vérifier que les actifs immobilisés sont correctement protégés et assurés. Examiner les
polices d'assurance.
 Contrôler les comptes de charges et produits liés aux immobilisations corporelles. Vérifier
leur traitement fiscal.
 Juger la valeur nette des immobilisations destinées à être louées et/ou vendues (crédit bail,
leasing, matériel de démonstration, etc...).
 Vérifier le respect et la bonne application des règles fiscales.
 Contrôler le traitement comptable des subventions et les problèmes fiscaux liés.
 Contrôler l'application correcte des taux de change pour les montants exprimés en monnaie
étrangère.

7.2.2.3 Immobilisations financières


 Circulariser les tiers détenant des investissements au nom de la société.
 Rapprocher la valeur unitaire des titres des informations externes publiées, notamment le
cours à la date de la clôture et le dernier cours connu.
 Pour les créances rattachées à des participations, vérifier avec les comptes correspondants
dans la comptabilité des sociétés filiales ou de la société mère.
 Contrôler les comptes de produits financiers liés aux titres de créances rattachées. Vérifier le
calcul des intérêts relatifs à ces créances et leur correcte comptabilisation
 Vérifier leur traitement fiscal.

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 Pour les prêts les plus importants, rapprocher les pièces justificatives (contrats) de la
comptabilité.
 Prêts au personnel : se faire communiquer le détail du poste et apprécier leur caractère de
recouvrabilité.
 Vérifier qu’il n’y a pas de prêts à des administrateurs.
 Se procurer un état des mouvements de l'exercice et le recouper avec le bilan.
 Rapprocher les mouvements comptables des pièces justificatives. Vérifier les dates,
quantités, prix, parties, désignations. Recalculer les plus ou moins values. Vérifier la
détermination de la valeur nette comptable. Vérifier l'encaissement du prix de vente.
 Vérifier par sondage les opérations d'acquisitions et de cessions de fin d'exercice ;
rapprocher avec les pièces justificatives (avis d'opéré, actes, contrats...). Validation de
l’imputation comptable et de la correcte comptabilisation de l’opération.
 Apprécier le bien fondé des provisions constituées, leur caractère suffisant en fonction des
bilans certifiés des filiales, de leur situation financière, économique, commerciale et de tout
autre élément jugé nécessaire.
 Comparer la valeur d’acquisition (ou d’apport) des titres à leur valeur vénale (quote-part des
capitaux propres de la filiale, valeur de marché, cours de bourse…).
 S’assurer que les risques liés aux participations sont limités à la valeur comptable des titres.
Dans le cas contraire, vérifier que des provisions pour risques ont bien été enregistrées.
 Suivre les clauses de garantie d’actif et passif.
 Rechercher les éventuelles provisions qui n'auraient pas été constituées.
 Analyser les prévisions de recouvrement des créances et rechercher celles dont la date de
recouvrement prévue est dépassée.
 S’assurer que les abandons de créances accordés ont été autorisés par le conseil
d’administration ou de surveillance.
 Contrôler les comptes de charges et de produits liés aux immobilisations financières,
(exhaustivité, coupure des enregistrements, réalité...). Vérifier leur traitement fiscal.
 S'assurer qu'aucun événement intervenu après la clôture et ayant un lien de causalité avec
des opérations de l'exercice n'est susceptible de remettre en cause la valeur comptable des
immobilisations financières.
 Contrôler l'application correcte des taux de change pour les montants exprimés en monnaie
étrangère.
 Contrôler le traitement fiscal et comptable des écarts de conversion.

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8 Stocks

8.1 Objectifs d’audit généralement identifiés


 Les stocks sont correctement appréhendés et comptabilisés, existent, appartiennent à
l'entreprise.
 La valorisation des stocks est correctement calculée, à l'aide d'une méthode admise par les
normes comptables en vigueur (FIFO, CUMP).
 Le principe de séparation des exercices (cut-off) est correctement appréhendé.
 L'évaluation des stocks est justifiée : les provisions pour dépréciation estimées nécessaires
sont comptabilisées.
8.2 Aide au programme de travail
8.2.1 Exemples de procédures analytiques substantives
 Demander ou préparer un tableau récapitulatif des mouvements intervenus sur l'exercice :
tenir compte des différents éléments de stock : matières premières, produits d'intermédiaire,
produits finis, en cours de production et marchandises.
 Comparer les stocks en valeur avec les exercices précédents et le budget.
 Comparer les stocks en quantité avec les exercices précédents et le budget.
 Obtenir ou calculer les délais de rotation de stock final (par famille de produits, par types de
produits) et comparer avec les exercices précédents et le budget.
 Analyser l'âge des stocks et comparer avec les exercices précédents, et le budget
 Analyser le stock de matières premières en nombre de jours de production / nombre de jours
de CA (négoce).
 Effectuer et formaliser un bouclage des stocks en quantité et en valeur pour les stocks de
MP, d’en-cours et de produits finis.
 Rapprocher la consommation et la production selon la comptabilité analytique aux sorties de
stock selon l'état de l'inventaire permanent pour chaque type de stock (matières premières,
etc.)
 Comparer le ratio de dotation à la provision sur stock avec les exercices antérieurs et le
budget. Tenir compte de l'ancienneté et des délais de rotation du stock.
 Comparer les ratios de frais variables dans le stock avec le total des frais variables, les
exercices précédents et le budget. Tenir compte d'une éventuelle sous-activité.
 Comparer les ratios des différents autres frais dans le stock avec le total des autres frais, les
exercices précédents et le budget. Tenir compte d'une éventuelle sous-activité.
 Comparer les frais d'overhead (frais généraux) et les taux d’"overhead" appliqués avec ceux
de l'exercice précédent et le budget. (Tenir compte du caractère des frais inclus dans le tarif
standard : fixe - variable).

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8.2.2 Exemples de tests de détails


 Vérifier les principes comptables, s'assurer de la permanence des méthodes et de
l'adéquation avec les normes comptables applicables dans le cadre de notre audit.
 S'assurer que les états de synthèse chiffrés sont valablement repris en comptabilité et sur le
bilan.
 Identifier tous les sites de stockage (détenus par la société, loués, etc...), les stocks détenus
par des tiers ou consignés, etc.... Obtenir la valeur de chacun des sites et estimer les risques
propres à chaque site avant de commencer les travaux d'audit.
 Circulariser les tiers détenant des stocks.
 Assister à l'inventaire physique des stocks, remplir le guide de contrôle de l’inventaire
physique et faire un mémo de synthèse.
 Lorsqu’aucun inventaire n’a été réalisé, identifier la nécessité de procéder à un inventaire
lors de l’intervention. En cas de mise en place d’un inventaire « post clôture », identifier
l’ensemble des mouvements réalisés entre la date de clôture et la date d’inventaire, de
manière à justifier des écritures comptabilisées à la clôture, effectuer par sondage des
rapprochements aux pièces justificatives.
 Lorsque l'inventaire a été effectué à une date antérieure à celle de la clôture et que le
contrôle interne n’est pas satisfaisant, faire un "roll-forward" pour valider les montants
figurant en comptabilité à la date de clôture.
 Examiner les différences significatives entre l'inventaire permanent et les comptages, voir la
justification des écarts.
 Vérifier que l'état de synthèse de l'inventaire reprend l'ensemble des feuilles de comptages et
des confirmations des tiers détenant des stocks de l'entreprise.
 Vérifier par sondage l'exactitude de la reprise sur l'état de synthèse des données figurant sur
les feuilles de comptage ou sur les confirmations des tiers.
 Effectuer un contrôle arithmétique des calculs figurant sur l'état de synthèse et les feuilles de
comptage.
 Décrire les méthodes d'évaluation du stock et la nature des différents coûts incorporés.
 Balayer l'état des stocks valorisés pour s'assurer qu'il n'y a pas d'anomalies (utiliser de
manière appropriée le logiciel IDEA et particulièrement la KPMG Routine Stocks).
 Rapprocher les prix unitaires retenus pour les matières premières (en stocks, mais aussi
utilisées dans la valorisation des encours et des produits finis), et les marchandises, des
dernières factures d'achats.
 Vérifier le traitement comptable du port sur achats, des remises obtenues des fournisseurs,
etc...
 En relation avec les comptes achats / fournisseurs et créances / ventes, contrôler le cut-off.
 Vérifier la concordance entre la comptabilité générale et la comptabilité analytique.
 En utilisant les prix de revient déterminés par la société et les quantités produites, calculer
une valeur de production. Rapprocher cette valeur de production des charges du compte de

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résultat censées être incorporées dans les stocks. Identifier les écarts et interroger le
personnel de la société sur ces écarts.
 Dans le cas où la société utilise des coûts standards, analyser et expliquer les comptes
d'écarts sur coûts.
 Identifier les références en stocks pour lesquelles les prix ont changé d'une manière
significative au cours de l'année : en interrogeant le personnel de la société, en utilisant les
outils de RAO.
 Identifier les références les plus importantes en valeur (et/ou en quantité le cas échéant), et
analyser le traitement comptable (comptage, valorisation, dépréciation).
 Tester par sondage les coûts directs et indirects incorporés dans les stocks (pour les coûts de
personnel, faire le lien avec la section Personnel).
 S'assurer que le coût d'une éventuelle sous-activité n'est pas incorporé dans les stocks.
 Pour les coûts indirects, vérifier les clés de répartition utilisées dans la comptabilité
analytique de la société, et porter un jugement.
 Analyser les frais généraux inclus dans les stocks, et porter un jugement.
 Tester la conformité des modalités d'évaluation entre les marchandises, les matières
premières, les produits semi-ouvrés ou finis.
 Examiner la valorisation des stocks acquis auprès de tiers apparentés.
 Examiner la valorisation des stocks acquis par des opérations non monétaires (troc, etc...).
 Se faire communiquer les modalités de calcul des provisions et le détail de celles-ci.
 S'assurer que les provisions constatées sont justifiées, en portant un jugement sur la méthode
utilisée et en vérifiant les calculs (à l'aide des outils de RAO lorsque c'est possible).
 Rechercher les éventuelles provisions non constituées : stocks à rotation lente (la rotation
peut être calculée sur les ventes passées et/ou sur les prévisions de ventes futures), stocks
obsolètes ou endommagés (faire le lien avec l'inventaire physique), stocks dont le coût de
revient est supérieur à la valeur nette de réalisation. Ces travaux gagnent à être réalisés à
l'aide des outils de révision assistée par ordinateur.
 Sélectionner un échantillon de factures de vente, appliquer une décote à partir du taux de
marge et comparer avec la valeur d'inventaire.
 Analyser le carnet de commandes pour étayer notre opinion tant sur l'écoulement de certains
produits à problèmes que sur le niveau général prévisible de l'activité.
 Examiner les engagements d'achats et évaluer le cas échéant les pertes à provisionner.
 S'assurer qu'aucun événement intervenu après la clôture et ayant un lien de causalité avec
des opérations de l'exercice n'est susceptible de remettre en cause la valeur comptable des
stocks.
 Apprécier le traitement fiscal des provisions pour dépréciation.
 Contrôler l'application correcte des taux de change lorsque les montants sont libellés en
monnaie étrangère.
 Contrôler le traitement fiscal et comptable des écarts de conversion.

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9 Personnel

9.1 Objectifs d’audit généralement identifiés


 Les montants comptabilisés sont justes, compte tenu des engagements de la société.
 Les sommes non versées à la fin de chaque période sont comptabilisées.
 La comptabilisation des coûts sociaux est en adéquation avec les normes comptables en
vigueur et la réglementation.

9.2 Aide au programme de travail

9.2.1 Exemples de procédures analytiques substantives


 Comparer les comptes de tiers avec les exercices précédents, les bilans prévisionnels et la
durée normale d'apurement.
 Comparer les comptes de charges avec les exercices précédents, le budget, l'évolution de
l'effectif et l'évolution du niveau d'activité de la société (CA, production, etc.), mois par
mois.
 Comparer les heures ouvrées, payées, produites, facturées mois par mois.
 Comparer les pourcentages moyens de charges sociales et fiscales (par rapport aux salaires
bruts) avec les exercices précédents, le budget et les taux dans le secteur.
 Apprécier les salaires et les frais liés par rapport aux effectifs, intérimaires, embauches et
sorties, et heures supplémentaires.
 Analyser l'évolution des ratios moyens de charges sociales et fiscales (par rapport aux
salaires bruts) mois par mois.
 Apprécier le montant des comptes bilan par rapport aux charges de l'exercice et aux
exercices précédents.
 Apprécier les commissions par rapport au CA
 Apprécier les frais liés aux montants des salaires par rapport aux salaires bruts.
 Obtenir le bilan social.
 Obtenir les comptes-rendus des réunions avec le comité d'entreprise et/ou les représentants
du personnel.
 Le cas échéant, obtenir le contrat d’intéressement et vérifier la valorisation de la provision
comptabilisée au titre de l’exercice.
 Voir quelle est la règle de calcul de la participation : règle de droit commun ou accord
dérogatoire. En cas d’accord dérogatoire, obtenir une copie signée de cet accord et effectuer
le contrôle de la provision.

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9.2.2 Exemples de tests de détails


 Revoir les procès verbaux et les interprétations de la direction.
 Vérifier la présentation des comptes de personnel au bilan.
 Rapprocher la DADS avec la comptabilité et le livre de paie. Vérifier quelques additions et
reports. Faire une vérification mathématique du cadre récapitulatif.
 Contrôle de l'établissement d'un bulletin de salaire.
 Contrôler les comptes de bilan liés au personnel (justification de solde, rapprochement avec
les pièces justificatives, ancienneté, dénouement sur l'exercice suivant).
 Obtenir le détail des provisions (congés payés, primes etc…) et vérifier les hypothèses de
calcul (salaire, nombre de CP…) pour une sélection de salariés.
 S'assurer du bien fondé des mouvements dont l'origine comptable serait inhabituelle.
 Vérifier s’il existe un accord d’intéressement et en prendre connaissance le cas échéant. Si
l’entreprise a déterminé un montant d’intéressement, obtenir le détail du calcul et le valider.
 Contrôler l'exhaustivité et le calcul des provisions de fin d'exercice au titre des
rémunérations différées (droits à congés payés acquis, primes, commissions, 13ème mois,
intéressement, indemnités de licenciement, indemnités de départ à la retraite, subventions au
CE, notes de frais...).
 Vérifier que les rémunérations versées aux dirigeants, aux administrateurs et aux membres
du conseil de surveillance sont conformes aux décisions prises par les organes habilités.
 Exploiter la circularisation des avocats pour ce qui concerne les litiges éventuels avec le
personnel.
 Se faire communiquer le détail des postes avances, acomptes, dépôts, oppositions.
 Pointer par sondage ces soldes avec les pièces justificatives, apprécier leur recouvrabilité,
procéder le cas échéant à une circularisation, vérifier le calcul des intérêts.
 Contrôler l'ancienneté et le dénouement sur l'exercice suivant des créances ou dettes auprès
des organismes sociaux.
 Lister les engagements de la société au titre de son personnel (indemnités de départ, retraite,
assurance vie…).
 Vérifier la justification du solde des comptes d'organismes sociaux par rapprochement avec
les déclarations ; y compris s'il y a lieu avec la régularisation annuelle.
 Circulariser les organismes sociaux si nécessaire.
 Rapprocher les états de synthèse des organismes sociaux avec les comptes de charges et le
calcul global des cotisations sociales de l'exercice.
 Vérifier une déclaration par organisme.
 Vérifier le respect des obligations relatives à la taxe d'apprentissage, la formation
professionnelle continue, l'aide à la construction, ...
 S'assurer que tous les éléments du salaire devant être soumis à cotisations ont bien été
retenus dans le calcul des bases déclarées (salaires, avantages, commissions, ...).

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 Interroger la direction sur l'éventualité d'un contrôle par les organismes sociaux.
 Faire le suivi des redressements notifiés, évaluer l'impact sur l'audit.
 En liaison avec les postes ou les données concernés (capitaux propres, valeur ajoutée,
résultat fiscal, personnel, conventions, ...) vérifier le calcul de la participation et son
traitement comptable.
 Vérifier la méthode de comptabilisation des plans de distribution d'actions, des engagements
de rachats d'actions, etc...
 Obtenir le détail des 5 ou 10 meilleures rémunérations. Revoir la DADS et s’assurer de la
réalité, exhaustivité et exactitude du montant global des meilleures rémunérations préparé
par la société.
 Obtenir le détail des comptes d’indemnités de licenciements versées sur l’exercice. Obtenir
les justificatifs pour les montants significatifs et s’assurer de l’absence de litige prud’homal.
 Exemple d’utilisation d’IDEA dans le cadre de contrôle anti-fraude : croisement du listing
des virements de salaires avec le listing des salariés et recherche d’éventuels doublons.

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10 Impôts et taxes

10.1 Objectifs d’audit généralement identifiés


 Tous les impôts et taxes dus par la société sont comptabilisés dans les comptes appropriés.
 Les impôts payés, provisionnés et chiffrés sont correctement calculés.
 Les impôts et taxes complémentaires, les intérêts de retard et autres pénalités prévisibles
sont provisionnés.
 La détermination du résultat fiscal et de l’impôt sont correctes.

10.2 Aide au programme de travail

10.2.1 Exemples de procédures analytiques substantives


 Demander ou préparer le tableau récapitulatif des déclarations de TVA.
 Comparer les comptes avec le bilan prévisionnel et l'exercice précédent.
 Comparer les comptes de charges avec les exercices précédents, le budget et l'évolution du
CA
 Apprécier le montant de TVA collectée par rapport aux ventes.
 Apprécier le montant de TVA récupérable par rapport aux achats et frais généraux.

10.2.2 Exemples de tests de détails


 Contrôler la présentation des comptes d'impôts et taxes au bilan.
 Vérifier l'établissement des déclarations.
 Contrôler la détermination du résultat fiscal (charges et provisions non déductibles, produits
et reprises de provisions non taxables, plus-values à LT, imputation des déficits antérieurs,
...).
 Vérifier que les modalités prévues par la convention d’intégration fiscale (si applicable) sont
bien respectée : comptabilisation de la charge et/ou économies d’impôts.
 Contrôler les soldes des comptes de tiers et des comptes de charges correspondants avec les
bordereaux avis (IS de l'exercice, acomptes versés, utilisation des crédits d’impôts, du carry-
back…).
 S'assurer du traitement correct de l'impôt forfaitaire annuel (déclaration et paiement, prise en
charge éventuelle).
 Rapprochement « CA / CA3 » : S'assurer de la cohérence annuelle en base et taux entre le
total des comptes de produits et le chiffre d'affaires inscrit sur les déclarations de TVA, en
tenant compte des décalages habituels : TVA exigible lors de la facturation : décalages dus
aux provisions de fin d'année (factures et avoirs à établir), TVA exigible sur les

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encaissements : décalages dus aux ventes non encaissées (comptes clients, effets escomptés,
...), rechercher la justification des écarts résiduels.
 Contrôler les comptes de tiers (ancienneté et dénouement) : TVA collectée (solde nul si la
TVA est exigible lors de la facturation, égal à la TVA sur ventes non encaissées si la TVA
est exigible sur les encaissements), TVA à payer, TVA à récupérer, TVA à régulariser.
Rapprocher avec les déclarations, suivre le dénouement sur l'exercice suivant et rapprocher
avec les comptes de régularisation d'autres rubriques (clients, fournisseurs, ...).
 Faire un contrôle global de la TVA à récupérer.
 Pour la TVA déductible :
- Vérifier par sondage le caractère déductible en se rapportant aux factures et aux
documents douaniers.
- Vérifier le respect des règles relatives à la naissance du droit à déduction, débits ou
décaissements.
- Pour la TVA déductible, vérifier, s'il y a lieu, le respect des règles relatives au prorata de
déduction, aux livraisons à soi-même, à la régularisation de la TVA en cas de cessions
d'immobilisations.
 Pour la TVA collectée :
- Vérifier l'exactitude des taux d'imposition retenus selon la nature des ventes.
- Vérifier le caractère non imposable des ventes non soumises à la TVA, notamment
celles exonérées ou destinées à l'exportation.
- Vérifier le respect des règles relatives au fait générateur.
 Vérifier l’encaissement sur la période subséquente des remboursements de crédit de TVA
demandés
 Vérifier pour l'ensemble des autres impôts et taxes l'exactitude des bases déclarées et des
sommes dues ou provisionnées à la clôture de l'exercice, le caractère libératoire des sommes
déduites, l'exactitude et la justification des montants figurant en comptes de tiers et en
comptes de charges, le respect des délais de paiement.
 Contrôler la détermination des impôts différés.
 Faire une revue des mouvements sur les comptes d'IS et d'impôts différés.
 Interroger la direction sur l'éventualité d'un contrôle fiscal ou du service des douanes.
 Faire le suivi des redressements notifiés, évaluer l'impact sur l’audit et le cas échéant sur la
participation des salariés.
 Examiner le détail des sommes réclamées par l’administration dont le paiement est contesté,
et envisager la nécessité de constituer une provision.
 Revoir la liasse fiscale.
 Obtenir les justificatifs pour les crédits d’impôts éventuels dont bénéficie la société (ex :
dépenses de mécénat…)
 Pour les plus-values en sursis d’imposition, vérifier la déclaration et la tenue du registre (art.
54 septies II du CGI).

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 Faire effectuer une revue par un spécialiste fiscal, et obtenir son rapport avant d'émettre
notre opinion.

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11 Capitaux Propres

11.1 Objectifs d’audit généralement identifiés


 Tous les mouvements de capitaux, y compris les dividendes, sont correctement
comptabilisés.
 Les subventions d'investissement et les provisions réglementées sont correctement
appréhendées, évaluées et imputées.
 Les principes comptables retenus sont conformes aux normes, et aux règles légales et
fiscales en vigueur.

11.2 Aide au programme de travail

11.2.1 Exemples de procédures analytiques substantives


 Demander ou préparer le tableau récapitulatif des mouvements intervenus sur l'exercice.
 Comparer en valeur relative les provisions réglementées avec les postes concernés.

11.2.2 Exemples de tests de détails


 En cas de constitution, vérifier les conditions de constitution et de libération des primes liées
au capital social, les écritures relatives à la souscription de capital, la libération du capital et
aux apports en nature.
 Revoir les procès verbaux et les interprétations de la direction.
 Contrôler les mouvements intervenus sur l'exercice.
 S'assurer qu'ils sont correctement comptabilisés.
 S'assurer qu'ils sont conformes aux règles légales et fiscales, aux dispositions statutaires,
aux décisions des assemblées.
 S'assurer que les droits des associés sont respectés.
 En cas de fusion / apports, vérifier les écritures avec le traité d’apport ou de fusion et le PV
d’AG qui a approuvé l’opération.
 Contrôler le traitement comptable et fiscal et la justification des débits de la réserve des plus
values à long terme.
 Détecter la perte de la moitié du capital et contrôler le respect des dispositions légales et des
formalités de publication.
 En liaison avec le contrôle des immobilisations, vérifier les montants comptabilisés en
subventions d'investissement avec leurs justificatifs ; contrôler la cohérence de la reprise en
produits ; s'assurer du respect des règles contractuelles, fiscales et comptables.
 Vérifier le bien fondé des dotations et reprises de provisions réglementées ; s'assurer de leur
correcte comptabilisation et du respect des dispositions comptables et fiscales.

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 Rapprocher les dividendes payés des procès verbaux et des pièces de trésorerie.
 Juger du caractère raisonnable du montant des dividendes et en contrôler le traitement fiscal.
 S'assurer que les livres et documents légaux sont exacts et tenus à jour (Comptes de titres,
liste des actionnaires, etc...).
 Distribution d’acompte sur dividendes : cf. WP spécifique sur la base modèle
 Augmentation ou réduction de capital : cf. WP spécifique sur la base modèle

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12 Dettes financières

12.1 Objectifs d’audit généralement identifiés


 Tous les emprunts et dettes assimilées, y compris les intérêts, sont comptabilisés et
correctement calculés.
 Les emprunts et dettes comptabilisés correspondent à la réalité des engagements de la
société.
 Les principes comptables utilisés correspondent aux normes en vigueur.

12.2 Aide au programme de travail

12.2.1 Exemples de procédures analytiques substantives


 Demander ou préparer le tableau récapitulatif des mouvements intervenus sur l'exercice.
 Comparer les comptes de bilan et charges avec les exercices précédents et les prévisions ou
le plan de trésorerie.
 Comparer le montant et les taux des frais financiers avec le volume moyen des capitaux
empruntés, les données de l'exercice précédent, le budget et les taux du marché.
 Apprécier et analyser les montants des écarts de change par devises.

12.2.2 Exemples de tests de détails


 Revoir les procès verbaux et les interprétations de la direction.
 Contrôler la présentation des comptes au bilan.
 Vérifier les montants des emprunts et dettes rattachées à des participations au bilan avec
leurs justificatifs (plans d'amortissement, contrats de prêt).
 Examen des garanties accordées avec le contrat.
 Rapprocher les montants en comptabilité des réponses à la circularisation des banques, des
organismes financiers et des filiales.
 Contrôler les mouvements de l'exercice :
- S'assurer que les sommes remboursées correspondent bien aux plans d'amortissement et
sont correctement enregistrées.
- S'assurer que les nouveaux emprunts portés au compte sont correctement enregistrés et
justifiés.
 Suite aux remboursements de la période, identifier les échéances : part à moins d’un an, à
plus d’un an et moins de cinq ans, et à plus de cinq ans
 Contrôler les comptes de charges financières liées aux emprunts.
 Vérifier leur traitement fiscal.

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 Contrôler la correcte appréhension et comptabilisation des intérêts courus non échus.


 Contrôler l'application correcte des taux de change lorsque les montants sont libellés en
monnaie étrangère.
 Contrôler le traitement comptable et fiscal des écarts de conversion.
 Valider les montants enregistrés en différence de change.

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Octobre 2009

13 Trésorerie

13.1 Objectifs d’audit généralement identifiés


 Les disponibilités existent et sont réellement disponibles pour permettre à la société de
remplir ses engagements.
 Le principe de séparation des exercices (cut-off) est correctement appréhendé tant pour les
encaissements que pour les décaissements.
 Les comptes bancaires sont rapprochés de la balance générale et les éléments en
rapprochement sont justifiés.
 Les valeurs mobilières de placement existent et appartiennent à la société.
 Les méthodes de valorisation sont conformes aux normes comptables en vigueur.
 Tous les dividendes, intérêts et autres produits sont comptabilisés ainsi que les plus ou
moins-values relatives.

13.2 Aide au programme de travail

13.2.1 Exemples de procédures analytiques substantives


 Comparer les postes de bilan, de produits et de charges avec les exercices précédents, les
prévisions de trésorerie et le budget.
 Apprécier, le cas échéant, le montant des produits financiers et le volume moyen des
disponibilités placées.

13.2.2 Exemples de tests de détails


 Revoir les procès verbaux et les interprétations de la direction.
 Vérifier la présentation au bilan des comptes de trésorerie.
 Circulariser les banques, CCP et autres organismes financiers (NEP 505) :
- Exploiter les réponses, vérifier les soldes, découverts et prêts bancaires, les conditions
qui y sont attachées, la confirmation des signatures autorisées, les montants des intérêts
et autres frais concernant l'exercice non débités et à provisionner.
- Vérifier aussi les montants des engagements donnés et reçus (cautions bancaires,
nantissements, hypothèques, effets escomptés…).
 Rapprochements bancaires :
- Vérifier les rapprochements bancaires établis par l'entreprise (contrôle arithmétique,
ancienneté des suspens, dénouement, rapprochement avec les soldes du grand livre, des
journaux de trésorerie, des relevés bancaires).
- Vérifier la justification des montants en rapprochement.

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- Rapprocher le montant du solde sur l' "extrait de compte" avec la réponse à la


circularisation.
- Contrôler que les écritures passées par l'entreprise et non par la banque ont été
comptabilisées dans la période appropriée.
- Vérifier que les écritures passées par la banque et non par l'entreprise ont fait l'objet
d'écritures complémentaires. Dans le cas contraire, obtenir les explications nécessaires.
 Effectuer un sondage sur les mouvements de banque en pointant les pièces justificatives
avec les journaux.
 S'assurer de l'apurement régulier des comptes de virements internes.
 Caisse :
- Obtenir le PV d’inventaire de caisse et réconcilier les sommes comptées avec les soldes
inscrits en comptabilité.
- Si le comptage est réalisé à une date différente de la date de clôture, réconcilier les
mouvements intervenus entre la date de comptage et la date de clôture afin de valider les
montants en caisse à la date de clôture. Si nécessaire, procéder à un nouvel inventaire de
caisse.
- Effectuer un sondage sur les mouvements de caisse en pointant les pièces justificatives
avec les journaux.
- Faire une vérification globale de l'inexistence d'un solde créditeur ou anormalement
élevé de caisse.
 Contrôler par sondage les charges financières de l'exercice (pièces justificatives).
 Faire un rapprochement avec le relevé des agios du dernier trimestre.
 Faire une revue des comptes bancaires non commerciaux. Obtenir de la direction une
explication sur la nature et l'objet de ces comptes. Analyser les opérations inhabituelles sur
ces comptes.
 Faire une revue des virements inter-comptes et inter-compagnie. Pointer les virements
significatifs dans tous les comptes concernés.
 S'assurer que tous les comptes bancaires apparaissent bien dans la comptabilité. Obtenir les
lettres de clôture des comptes le cas échéant.
 Valeurs mobilières :
- Vérifier l'inventaire des valeurs mobilières de placement en procédant par confirmation
directe auprès des émetteurs ou auprès des intermédiaires financiers gérant le compte de
titres de l'entreprise.
- S'assurer de la correcte présentation des comptes de valeurs mobilières de placement au
bilan.
- Rapprocher par sondage les notes de débit de la société de bourse ou de la banque, les
paiements et les écritures comptables correspondantes.

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- Vérifier par rapprochement avec les pièces justificatives l'encaissement du prix de vente,
le calcul des plus ou moins values, la réintégration des provisions éventuelles, ainsi que
les écritures comptables.
- Déterminer si des provisions suffisantes ont été constituées : pour les titres côtés en
comparant la valeur d'inventaire (valeur du marché) aux valeurs comptables, pour les
titres non côtés en vérifiant l'évaluation à l'aide des derniers comptes des sociétés
concernées ou de tout autre information qui s'avérerait nécessaire.
 Contrôler l'application correcte des taux de change lorsque les montants sont libellés en
monnaie étrangère.
 Contrôler le traitement fiscal et comptable des écarts de conversion.
 S'assurer que toutes les charges et tous les produits financiers comptabilisés se rattachent à
l'exercice.
 Contrôler, si significatif, le traitement fiscal et comptable des intérêts courus non échus et
produits financiers assimilés.
 S'assurer qu'aucun événement intervenu après la clôture et ayant un lien de causalité avec
des opérations de l'exercice n'est susceptible de remettre en cause la valeur comptable des
valeurs mobilières de placement.

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14 Provisions pour risques et charges

14.1 Objectifs d’audit généralement identifiés


 Les risques et charges provisionnés ont été correctement estimés et/ou calculés.
 Les risques et charges provisionnés concernent l'entreprise.
 Tous les risques et charges connus ont été provisionnés dans le respect des normes
comptables en vigueur.

14.2 Aide au programme de travail


Se référer également au programme de travail sur les thèmes spécifiques, APST revised
(Fraude, Textes légaux et réglementaires, Litiges et réclamations, Continuité d’exploitation).

14.2.1 Exemples de tests de détails


 Revoir les procès verbaux et les interprétations de la direction.
 Obtenir une liste des provisions ainsi que les mouvements par rapport à l'exercice précédent
(à rapprocher des dotations et reprises de provisions).
 Pour chacune des natures de provisions identifiées, analyser les reprises de provisions.
Distinguer les reprises avec consommation des reprises sans consommation.
 Revoir les honoraires d'avocats versés durant l'exercice et leurs justificatifs afin de préparer
la circularisation (NEP-505). Pour déterminer cette liste, se référer notamment à la liste des
tiers circularisés l’année précédente, la DAS 2
 Circulariser les avocats, les conseils, les compagnies d’assurances pour connaître les
éventuels litiges en cours. Demander éventuellement à la Direction Générale de circulariser
directement les avocats identifiés (les avocats ne répondent plus que très rarement
directement aux auditeurs ou commissaires aux comptes).
 Apprécier en fonction des réponses le montant des provisions constituées (NEP-540).
 Identifier et revoir les dossiers traités par les avocats n’ayant pas répondu.
 Discuter avec la direction des risques nécessitant d'éventuelles provisions. Considérer les
restructurations en cours ou à venir, les obligations contractuelles pour des montants
importants, les fusions en cours ou les acquisitions, les litiges en cours, les indemnités de
retraite ou autres obligations à terme, les provisions pour garantie après vente, les contrôles
sociaux, fiscaux ou des douanes, les grosses réparations, etc...
 Obtenir les éléments justifiant de l’existence du risque ainsi que de son évaluation.
 Si notre jugement repose en partie sur les affirmations de la Direction, ne pas oublier de
mentionner ces points dans une lettre d'affirmation.
 S'assurer qu'aucun événement intervenu après la clôture et ayant un lien de causalité avec
des opérations de l'exercice n'est susceptible de remettre en cause le montant des provisions.

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 Les dettes et créances libellées en devises sont réévaluées au taux de clôture et, si
nécessaire, une provision pour pertes de change est constituée à hauteur des pertes latentes.
Vérifier le traitement fiscal des dotations et des reprises de provisions pour pertes de
change.
 Autres provisions (ex : dépollution, contrat déficitaire…) : se rapprocher des interlocuteurs
spécifiques de l’entreprise ; revoir les hypothèses retenues et les justificatifs fournis.

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15 Autres dettes et créances

15.1 Objectif d’audit généralement identifié


 Les autres dettes et créances significatives sont correctement appréhendées, valorisées,
comptabilisées et évaluées.

15.2 Aide au programme de travail

15.2.1 Exemples de tests de détails


 Contrôler la présentation des comptes débiteurs et créditeurs divers au bilan.
 Obtenir l'analyse et la justification des soldes débiteurs et créditeurs divers.
 Analyser les prévisions de recouvrement des créances et contrôler leur apurement sur
l’exercice suivant.
 Apprécier la solvabilité des débiteurs (respect des échéances, encaissements postérieurs à la
clôture, garanties reçues, commentaires du client) et apprécier l'adéquation des provisions
pour créances douteuses.
 S'assurer que ces montants ne donnent pas lieu à paiements ou encaissements d'intérêts.
 Circulariser les débiteurs et créditeurs divers si les montants sont significatifs.
 Justifier les soldes des comptes d'écart de conversion (synthèse des écarts contrôlés dans les
rubriques concernées : clients, fournisseurs, emprunts ...).
 Vérifier la provision pour risques de change, ainsi que le retraitement fiscal.
 Contrôler les comptes de régularisation actif et passif en liaison avec les autres sections.
 Contrôler les comptes de charges et produits liés aux débiteurs et créditeurs divers et vérifier
leur traitement fiscal.
 S'assurer qu'aucun événement intervenu après la clôture et ayant un lien de causalité avec
des opérations de l'exercice n'est susceptible de remettre en cause la valeur comptable des
débiteurs et créditeurs divers.
 Contrôler l'application correcte des taux de change pour les montants exprimés en monnaies
étrangères.
 Exemple d’utilisation d’IDEA : analyse du journal des OD

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16 Parties liées

16.1 Objectif d’audit généralement identifié


 Les dettes et créances vis-à-vis des parties liées sont correctement appréhendées, calculées,
évaluées et comptabilisées.

16.2 Aide au programme de travail


Se référer également au programme de travail sur les thèmes spécifiques (Parties liées).

16.2.1 Exemples de procédures analytiques substantives


 Comparer les charges et les produits de l'exercice avec le budget et les exercices précédents.
 Tenir compte des changements de taux d'intérêt et l'évolution du solde moyen.

16.2.2 Exemples de tests de détails


 S’assurer que toutes les parties liées sont bien identifiées.
 Demander confirmation et effectuer le rapprochement avec les comptes correspondants
ouverts dans la comptabilité des sociétés filiales ou de la société mère.
 Contrôler la présentation des comptes au bilan.
 Contrôler les principaux mouvements comptables et leurs justificatifs, analyser l'objet des
transactions afin de rechercher les conventions réglementées.
 Vérifier que les comptes d'administrateurs ou d'associés dans la SARL ne sont pas débiteurs
ni en cours ni à la fin de l'exercice.
 Pour les comptes courants productifs d'intérêts, vérifier si les taux et si les modalités de
calcul sont régulièrement fixés par les organes habilités et contrôler leur traitement
comptable et fiscal.
 Rapprocher la déclaration des contrats de prêts et la déclaration des intérêts avec les
informations figurant en comptabilité.
 S'assurer que les provisions constituées sont justifiées et suffisantes.
 Contrôler la valorisation à la clôture des comptes libellés en devises et leur traitement
comptable et fiscal.
 Contrôler les comptes de charges et produits liés aux opérations de groupe et associés.
 S'assurer qu'aucun événement intervenu après la clôture et ayant un lien de causalité avec
des opérations de l'exercice n'est susceptible de remettre en cause la valeur comptable des
comptes de groupe et associés.
 Faire une revue de l'élimination des profits intercompagnies inclus dans les stocks.
 Prêter attention aux risques fiscaux liés aux transferts de bénéfices.

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