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Monétique

ensemble de traitements
bancaires et financiers
automatisés pour le paiement et
la compensation des transactions

La monétique désigne
l'ensemble des traitements
électroniques, informatiques et
télématiques nécessaires à la
gestion de cartes bancaires ainsi
que des transactions associées.
:
Exemple d'itinéraire d'un paiement

Notions de base

Généralités

Lorsqu'on parle de la
« monétique », il est nécessaire
aujourd'hui de dissocier
l'approche dite traditionnelle du
:
domaine bancaire, c'est-à-dire en
rapport avec la « monnaie
électronique » et les « systèmes
et moyens de paiement
électroniques » de la mutation
engagée depuis les années 1990
qui étend ses applications à
d'autres domaines comme la
santé (carte Vitale), le transport
(Pass Navigo), la téléphonie
mobile (carte SIM), la domotique,
le commerce électronique ... etc.

La difficulté actuelle de la
définition du mot « monétique »
:
et de son périmètre réside dans la
limitation des domaines car la liste
des services et de ses
applications n'est pas exhaustive
aujourd'hui.

Pour exemple, on a coutume


d'appeler « monéticien » le
professionnel travaillant sur des
sujets monétiques. Initialement, le
monéticien était un expert traitant
de la carte bancaire avec une
approche en maitrise d'ouvrage
et/ou en maitrise d’œuvre.
Cependant, la carte bancaire se
:
transforme en reposant sur des
supports électroniques (exemple :
« E-Carte Bleue »). Le métier du
« monéticien » évolue ainsi
depuis l'avènement d'Internet et
de l'essor de la vente à distance
afin de répondre aux questions
posées par la sécurité des
transactions en environnements
ouverts.

Ainsi, la « monétique » et le
métier de « monéticien »
évoluent. Une définition de son
périmètre basée sur la notion de
:
carte à puce et de traitement des
transactions électroniques
associées est plus juste et en
adéquation avec l'évolution de ce
domaine.

Cartes de paiement

La carte de paiement est un


moyen de paiement présenté
sous forme de carte plastique,
équipée d'une bande magnétique
et éventuellement d'une puce
électronique. Il existe plusieurs
sortes de cartes, en fonction de
:
leur vocation :

La carte de débit est une carte


de paiement qui permet
différentes options de gestion
au choix du porteur[1] : débit
immédiat, différé, paiement ou
retrait simple en distributeur
automatique de billets (DAB), à
utilisation nationale ou
internationale, etc.
La carte de crédit, présente
généralement les mêmes
caractéristiques que la carte de
débit, mais elle est associée à
:
une réserve d'argent, dont
l'utilisation induit le calcul
d'intérêts. En France, la carte
bancaire fonctionne en mode
débit mais est appelée carte de
crédit à raison. Il s'agit en fait
d'une carte de débit dont le
débit est différé sur le compte
du client, c'est-à-dire que tout
achat réalisé à « J » passe sur
le compte bancaire a posteriori
accordant ainsi au client
possesseur du compte un
crédit de courte durée (30 jours
maximum).
:
Les porte-monnaie
électroniques, ou PME, tels que
Monéo en France, Proton en
Belgique, ou encore Geldkarte
en Allemagne, UBA au Nigéria,
OM Visa en Côte d'Ivoire sont
des cartes de paiement pré-
chargées à puce d'un format
proche de celui d'une carte
téléphonique et réservées aux
petites dépenses. Les PME se
réduisent parfois à une simple
puce électronique intégrée au
téléphone portable, comme au
Japon. Ces porte-monnaie sont
:
aussi utilisés de façon très
locale comme pour le paiement
de prestations dans les
entreprises cafés ou restaurant
d'entreprise.

Le Porte-monnaie électronique
peut prendre deux formes : - celle
d'une carte physique assignée à
cette fonction (ex : la carte
Monéo) ou bien, - voir la fonction
de « PME » hébergée dans
l'application de la carte bancaire
(localisée dans la puce ou micro-
processeur). Dans ce dernier cas,
un seul support physique permet
:
au possesseur de la carte
d'utiliser selon le montant de son
achat, l'application paiement de la
carte bancaire ou celle du porte-
monnaie électronique.

Émetteur

Il s'agit de l'organisme financier


(par exemple, une banque) qui
met à disposition de son client (le
porteur) un support (la carte
bancaire).

En France, l'émission de carte


:
bancaire ne peut se faire qu'au
sein du Groupement des Cartes
Bancaires CB.

La carte bancaire se caractérise


par un PAN (Primary Account
Number) de 10 à 19 chiffres
(typiquement 16 ou 19) dont les 8
premiers appelés IIN (pour Issuer
Identification Number autrefois
BIN, Bank Identification Number)
permettent d'identifier
l’établissement émetteur de la
carte. Le dernier chiffre appelé la
clef de Luhn est utilisé pour le
:
contrôle de la validité du PAN.

Le circuit de traitement des


transactions réalisées avec la
carte bancaire passe par le
« carré magique » composé de
quatre acteurs (le porteur (son
titulaire), l'émetteur de la carte
bancaire (banque du porteur),
l'accepteur (le commerçant ou
l'automate bancaire) et
l'acquéreur (la banque du
commerçant ou la banque
gestionnaire de l'automate).
:
Porteur

Le porteur n'est pas toujours le


titulaire du compte courant auquel
la carte est adossée (compte sur
lequel seront prélevés les débits) :

une société peut mettre à


disposition de certains de ses
employés des cartes de
paiement (carte affaires ou
carte business) ;
un particulier peut demander
une autre carte de paiement
pour son conjoint ou un de ses
:
enfants ;
un commerçant équipé d'un
TPE peut demander une carte
de paiement sur son compte
professionnel (crédité par le
TPE)

Acquéreur

Il s'agit de l'organisme financier


qui met à disposition de son client
(un commerçant, artisan ou
profession libérale) des services
d'acquisition de transactions de
paiement électronique,
notamment grâce à un terminal de
:
paiement électronique (TPE). Plus
généralement, il s'agit de la
banque du commerçant (pour les
paiements) ou la banque du
GAB/DAB où s'effectue le retrait.

Accepteur

Il s'agit du commerçant, artisan,


ou profession libérale qui accepte
les moyens de paiement
électronique en guise de
règlement.

Dans le cas des automates


:
bancaires (GAB, DAB, ARC…)
l'accepteur est également
l'acquéreur (la banque offrant le
service de retrait). En dehors de la
France cette position est plus
nuancée, notamment aux États-
Unis où les automates bancaires
sont aussi disponibles dans de
simples boutiques (propriété,
risques et commissions sont
négociés…).

Gestion des flux

Présentation et enjeux
:
La gestion des flux dans le
domaine de la monétique n’est
possible qu’à la condition que les
différents acteurs (émetteur,
porteur, accepteur, acquéreur)
adhérent sans réserve aux
multiples contraintes imposées
par les systèmes de transfert des
informations proposés par les
établissements financiers.

Le typage des informations obéit


à des règles très strictes et
normalisées au niveau
domestique et international.
:
Flux domestiques

Il s'agit d'opérations faites dans


un pays (par exemple en France)
par des porteurs de carte émises
par les établissements financiers
dudit pays. Ces opérations sont
échangées entre émetteur et
acquéreur via un système de
compensation. En France, il
s'agissait du SIT (1992-2008),
remplacé par le STET (2004
-2018) puis par SEPA.EU (2016 à
ce jour). Ces échanges sont
réalisés tous les jours ouvrés (du
:
lundi au vendredi) entre banques
« chefs de file ». Les banques
chefs de file sont la Banque
Populaire (BPCE aujourd'hui), la
Banque Postale, BNP-Paribas, la
Caisse d'Épargne (BPCE
aujourd'hui), le Crédit Agricole, le
Crédit Lyonnais, le Crédit Mutuel,
HSBC (ex Crédit Commercial de
France), la Société Générale,le
groupe Crédit du Nord.

Flux internationaux

Il s'agit d'opérations faites soit :


:
dans le pays même par des
porteurs de carte émises par
des établissements étrangers
avec un acquéreur et accepteur
du pays ;
à l'étranger par des porteurs de
cartes émises par les
établissements du pays
d'origine.

Ces flux, appelés outgoing et


incoming, sont échangés entre
banques via la passerelle des
réseaux internationaux Visa et
EuroCard-MasterCard.
:
Des schémas privatifs (« private
schemes » en anglais) comme
American Express peuvent
également être utilisés pour les
paiements internationaux cartes.

Extensions de la
monétique
La billettique
La carte téléphonique
Le prépaiement
La carte cadeau dématérialisée
(ou e-gift)
Le DCC (Dynamic Currency
:
Conversion)
Le PME (Porte-Monnaie
Électronique)
Le paiement par téléphone
mobile
Le marketing monétique
Le paiement sans contact
(NFC)

Banques acquéreurs
Société Générale
BNP
LCL
La Banque postale
:
Crédit agricole
BPCE
Crédit mutuel

Voir aussi
ENSICAEN

Notes et références
1. option choisie à la
souscription

Il s'agit d'opérations faites soit :

dans le pays même par des


porteurs de carte émises par
des établissements étrangers
:
avec un acquéreur et accepteur
du pays ;

Liens externes
Définition du Monéticien (http://
www.moneticien.com/veille-mo
netique/definition-du-mot-mon
eticien/) [archive]
UPEC-AEI (http://aei.u-pec.fr/fo
rmations/master-administration
-et-echanges-internationaux-a
ei-parcours-commerce-electro
nique-644828.kjsp?RH=1178
810764854) [archive]
Michel UGON, l'un des pères
:
de la monétique. Inventeur de la
carte avec processeur.

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