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Cours de la Macroéconomie Approfondie

Le Plan du cours :
AXE 1 : le Néokeynésianisme et l’équilibre général 1937

AXE 2 : le monétarisme et les politiques de stabilisation

AXE 3 : la Nouvelle Macroéconomie Classique 1970

AXE 4 : la Nouvelle Macroéconomie Keynésienne 1980

AXE 5 : Les Modèles d’équilibre Générales Calculables MEGC ( développé par NMC)

Modèle économétrique : longue durée

Information d’une année : MEGC, on ne peut pas utiliser la modélisation

AXE 6 : La Macroéconomie dynamique stochastique (développée par la NMK)


AXE 1 : le Néokeynésianisme et l’équilibre général prise de notes

Néokeynésienne
Synthèse des 2 écoles

École Néoclassique keynésianisme

WALRAS

L’équilibre général : L’équilibre Keynésien La théorie des préférences

un niveau de l’offre et Demande à la liquidité

concernant tous les marchés.

Optimum de Pareto(Micro). La courbe IS La courbe LM


IS-LM

 la synthèse IS-LM : néoclassique


(microéconomique)
 Parler du modèle IS-LM revient à une
synthèse Néokeynésienne.( les 2 écoles)
 la théorie générale : langage compliqué, le
modèle IS-LM explique la théorie générale.

Variables exogènes : politiques monétaires (d’ici combien on va

créer de la monnaie) budgétaire, commerciale.

Variables endogènes : i* , y*

Chocs exogènes : chocs concernant l’offre ou la demande ( les

entreprises cessent de produire pour une raison quelconque).

Go & Stop : inflation Impots stop

Chomage Impôts go

la courbe de philips est l’arbitrage entre inflation et

chomage.
La théorie de la préférence à la liquidité

L’équilibre keynésien

La construction de la courbe IS-LM

La courbe IS se déplace à cause du choc (la conjoncture et politique économique)

Étudier l’impact des politiques économiques sur l’activité économique.

L’équilibre synthétique
AXE 3 : la Nouvelle Macro-économie Classique L’école de Chicago
L’appartenance du plus célèbre protagoniste Robert Lucas Jr( 1995) ,l’université de Chicago.

Introduction
Un examen plus attentif montre que l’absence de passage rigoureux du micro à la macro et
vice versa s’introduit une grande faiblesse dans la théorie économique. 1 la NMC n’a pas
cessé de reprocher ce point au keynésianisme qui s’attachait à la macro et oublie l’aspect
micro.

La nouvelle école classique a suscité le développement d’un nouveau programme de


recherche. Et a été caractérisée par la référence aux vues de Milton Friedman sur les
anticipations et le taux naturel de chômage, et l’utilisation d’outil d’analyse néoclassiques.

la NMC a coïncidé avec le renforcement des doctrines économiques libérales et juge les
politiques économiques comme étant inefficience.

Pour caractériser la spécificité de NMC, on a souvent invoqué l’utilisation de l’hypothèse


d’anticipations rationnelles. Si commode, est à présent incorporée dans un grand nombre
d’analyses. l’hypothèse d’anticipation rationnelle n’est dans l’esprit de la NMC qu’une
conséquence logique de la démarche méthodologique générale adoptée.[2]

Fondements micro-économiques / Postulat de rationalité [2]


La stratégie d’analyse et de modélisation des phénomènes macroéconomique qui distingue la
NMC consiste à postuler que l’économie est constitué d’agents rationnels (au sens de la micro
néoclassique) c'est-à-dire les agents, individus entreprises et éventuellement Gouvernement,
dont le comportement peut être analysé comme résultat d’un problème de maximisation d’une
fonction-objectif sous un certain nombre de contraintes techniques et institutionnelles.

La mise en œuvre systématique de ce postulat constitue en macroéconomie une innovation


méthodologique importante.

Un tel choix méthodologique a des implications fortes quand à la structures des modèles
théoriques :
 Postulat du fondement micro-économique à l’analyse macro-économique.
 Postulat de rationalité.

L’économie est constituée d’agents rationnels

Les paramètres « invariants », exogènes des modèles


théoriques

 D’opportunités

Les

Les fonc

L’agent
économique Les technologies : Fonctions de
les préférences
rationnel techniques de comportements :
production,
d’acquisition, courbe d’offre et de
traitement demande sont
d’information. variantes.

Les règles du jeu …

la théorie des anticipations rationnelles [3]


Avancée par Muth en 1961, le concept d’anticipations rationnelles constituait une innovation
théorique importante elle réside dans l’affirmation que l’anticipation formée à la date t
concernant le niveau à la date T ˃ t d’une variable X n’est autre que l’espérance
conditionnelle de cette variable, calculée sur la base de l’information I disponible à cette
𝐗𝑻
date : 𝑬 𝐈𝒕

L’avantage de cette formulation est qu’elle évite le recours à l’hypothèse de l’anticipation


adaptative. L’inconvénient est qu’elle fait une hypothèse très forte et également arbitraire sur
les capacités d’information des agents.
Cette hypothèse d’anticipations rationnelles fut rapidement appliquée aux marchés financiers.
En particulier aucun agent individuel ne peut battre un marché efficient, c'est-à-dire un
marché concurrentiel formé d’agent aux anticipations rationnelles.

L’hypothèse fut ensuite introduite dans la théorie macroéconomique pour aboutir à des
conclusions aussi radicales. Face à des agents rationnels la politique économique est en
général inefficace.

La NMC : les fluctuations d’une économie sont dues à des chocs nominaux mais aussi
anticipés.

L’une des lignes de force de cette nouvelle école est une critique radicale des modèles macro-
économétriques usuels.

Dans la théorie keynésienne les anticipations étaient soit statiques, soit simplement
adaptatives.la révolutions des anticipations rationnelles affirme John B. Taylor a enfin fourni
un fondement rigoureux à l’analyse de l’impact des politiques économiques, qui affectent
effectivement les comportements des agents en fonction de leurs vues sur l’avenir et non des
simples régularités observées sur le passé. Mais fait remarquer Robert Solow voila une
construction élégante et précise mais largement invalidée par les évidences empiriques.

Bref pour les nouvelles approches de la macroéconomie le passage micro-macro n’est


toujours pas résolu en présence d’agents hétérogènes.[1]

Traits caractéristiques de la nouvelle école classique


Thème générale est celui de l’inefficacité des politiques économiques en présence
d’anticipations rationnelles ; sur la base des travaux fondamentaux de Lucas (1972)
développés par Sargent-Wallace (1976).

Sargent-Wallace qui ont montré que toute politique monétaire prévisible est inefficace.

Les critiques de Lucas consiste à opposer : les autorités monétaires appliquent une règle
constante de politique monétaire.les économètres ignorent la règle suivie par les autorités
monétaires.
L’accusation formulée par Lucas est donc que la plupart des modèles Macro-économétriques
ne sont pas (structurels), leur utilisation pour l’évaluation de la politique économique est
fallacieuse et l’utilisation de modèles structurels démontrerait sans doute l’inefficacité
générale des politiques économiques.

La théorie des cycles réels RBC conduit à s’interroger sur la question de


nouveauté
Les théoriciens des cycles réels introduisent des chocs stochastiques réels ou monétaires dans
un modèle walrasiens.

Vers années 90, le programme des cycles réels découvre les imperfections du marché, de ce
fait l’opposition entre les nouveaux classiques et les nouveaux keynésiens s’est quelque peu
atténué avec le temps. D’un coté le développement même des travaux de l’approche des
cycles réels a conduit à lever plusieurs hypothèses qui étaient pourtant fondatrices ainsi
l’hypothèse de concurrence parfaite cède la place à diverses modélisations de la concurrence
imparfaite. D’autres travaux ont mis en évidence les conséquences de l’hétérogénéité des
agents sur les résultats stylisés de premiers modèles RBC.

Le modèle IS-LM, et les diverses incarnations en terme de modèles agrégés de demande et


d’offre se sont avérés extrêmement utiles pour analyser les fluctuations et les effets de la
politique. Le projet des cycles réels était de montrer que la macroéconomie n’avait besoin de
nulle imperfection pour retracer les faits stylisés livrés par l’histoire économique, nouveauté
radicale par rapport au keynésianisme. Dans les années 90, le prolongement de ce programme
de recherche retrouve finalement les résultats essentiels du modèle IS-LM : c’est-à-dire
retour à la case de départ ce qui pousse à s’interroger sur la question de nouveauté !
Prise de notes du cours :

La courbe de Phillips : Relation entre chômage et inflation. Lorsque le chômage augmente l’inflation
diminue. Cette relation est expliquée par l’inflation anticipée et chômage :

𝜋 = 𝐸𝜋 − 𝛽 𝑈 − 𝜇𝑛 + 𝑟

Chômage conjoncturel

𝝁𝒏 Chômage naturel : fixe au dessus duquel on ne peut pas descendre.

𝑼 − 𝝁𝒏 Chômage lié à la conjoncture

E𝝅 Anticipation, dépend des comportements des agents (micro)

r choc exogène (donné)

𝜷 Pente (˃0) à estimer pente de la courbe de Phillips.

 arbitrage inflation chômage : On agit sur le chômage u : L’action sur la demande globale.

Réduire l’inflation c’est sacrifier du PIB : le PIB et le chômage varient dans le même sens.
(Coefficient de sacrifice)

Anticipation Auto réalisatrice : problème majeure dans l’économie le fait d’anticiper la crise crée
la crise elle-même.

𝜋 = 𝐸𝜋 − 𝛽 𝑈 − 𝜇𝑛 + 𝑟

Plus il ya d’anticipation plus il y a la crise ; les anticipations augmentent indépendamment du


chômage : l’arbitrage n’existe pas : problème d’anticipation adaptative.
De « La Théorie Générale » à la Nouvelle Économie Classique
La nécessité d’une théorie originale apparait dans le contexte de l’entre deux-guerres face à
l’incapacité des théories de l’époque à rendre compte des phénomènes majeurs tels que la
possibilité d’un chômage durable, le paradoxe de l’épargne, la tendance à la stagnation, et à
l’instabilité financière.

John Maynard Keynes parvient avec la théorie générale à construire une alternative à la
théorie classique.

Tel est L’acte de naissance de la théorie macroéconomique.

il est exact que la théorie keynésienne n’a jamais été très claire sur le passage micro-macro,
puisqu’il supposait le problème résolu grâce à la notion de demande effective,
d’interdépendance des marchés, des produits et du travail .

Problématique :

Le passage du Micro au Macro, et vice versa, soulève t-il des difficultés?

Observe-t-on des nouveautés dans les théories macroéconomiques ?

Vision, concepts, outils, résultats, recommandations de politique économique radicalement


transformés

Le paradigme des années 60

le paradigme des années 90

Ce changement conduit à s’interroger sur les relations entre :

 Nouveauté.
 Pertinence.
 Cohérence de la Macroéconomie et les Axiomes de base de la Micro.
La théorie keynésienne La nouvelle économie classique
Marchés instables. Marchés stables.
1. Vision
Etat nécessaire à la stabilisation Etat a priori perturbateur.
macroéconomique.
Expliquer le chômage involontaire Rendre compte du cycle sous
2. Question centrale l’hypothèse de marchés
walrasiens.
Dichotomie entreprise/ménage. Agent représentatif optimisant sur
un horizon intertemporel.
Demande effective.
3. Concepts de base Les marchés s’équilibrent.
Liquidité et incertitude.
Chocs monétaires ou réels.
Chiffrement par la comptabilité Un model d’équilibre général
nationale des flux réduit à un agent mais multiplicité
4. Outils de périodes.
Tests de modèles économétriques
Calibrage et simulation pour
reproduire les faits stylisés.
L’Etat peut et doit agir sur la Elle faut minimiser les effets
5. Recommandations demande. défavorables des interventions de
de politique l’Etat.
économique la stabilisation conjoncturelle est du
ressort de l’Etat.

La Nouvelle théorie classique a durablement marqué les champs des


recherches macroéconomiques

Le programme de recherche des fondements micro de la macroéconomie a réussi à faire


apparaitre l’analyse des cycles et de la croissance : des cas particuliers des nouvelles
théories microéconomiques.

Les théoriciens des cycles réels ont fixé le cadre dans lequel se discutent les problèmes
macroéconomiques.

Les marchés sont fondamentalement autoéquilibrants par le jeu des prix relatifs. Ainsi, une
économie du marché serait par nature stable et proche du plein emploi. Seulement perturbée
par les interventions de la puissance publique.
L’agent représentatif en lieu et place d’une théorie de l’agrégation

La fiction de l’agent représentatif est si commode qu’elle continue à faire école et permet une
grande sophistication dans le traitement des choix intertemporels qui intéressent beaucoup les
théoriciens contemporains dans l’étude des cycles ou le processus de croissance (Lucas 1988,
Romer 1986-1990).

Les travaux qui portent sur le passage d’une série de demandes individuelles à la demande
agrégé ont démontré que nulle homologie ne prévaut entre les deux fonctions, puisque l’on
peut obtenir presque n’importe quelle forme pour la demande agrégée à partir de demandes
individuelles conformes à la demande microéconomique standard.

Des Aspects normatifs plus marqués que les préoccupations de réfutabilité


et de pertinence empirique

les théoriciens s’attachent plus à cerner la cohérence logique de leurs hypothèses que d’en
dériver des conséquences en matière de tests empiriques.

A cet égard, il est rarissime qu’un théoricien ait abandonné l’un de ses modèles fétiches au
vu des écarts systématiques et cumulatifs entre ses conclusions et les observations
qualitatives (les faits stylisés) ou quantitatives (tests économétriques).

la fidélité des modèles macroéconomiques à l’axiomatique prime sur leur pertinence et leur
pouvoir explicatif.

Un renouvellement des programmes de recherche

Les traits communs aux théories contemporaines:

• Croyance en marché plutôt autoéquilibrant.

• Fondements micro de la macroéconomie.

• Principe de rationalité.

• L’agent représentatif, fiction commode.


Les traits communs aux théories contemporaines:
Croyance en marché plutôt autoéquilibrant.
Fondements micro de la macroéconomie.
Principe de rationalité.
L’agent représentatif, fiction commode.

La théorie des cycles Les nouveaux


réels RBC
keynésiens
Rationalité des Asymétrie de
anticipations d’un agent Nouvelle économie l’information, donc
représentatif politique hétérogénéité de fait
Distinction des sphères des agents conduisent à
politique et économique des équilibres
introduit des déséquilibres insatisfaisants
macroéconomique,
rationalité dans 2 sphères

Les Nouveaux keynésiens: la Macroéconomie se nourrit des imperfection de


l’information
Pour « les nouveaux keynésiens », il est des raisons très profondes pour lesquelles la
macroéconomie ne peut pas se résumer à la microéconomie traditionnelle. D’abord les agents
n’ont pas les mêmes intérêts de sorte que leurs interactions livrent des configurations
macroéconomiques qui ne correspondent pas en général à des optima de Pareto.

Les prix ne peuvent pas résoudre la question de l’allocation des ressources rares.

le marché de travail n’est pas équilibré puisque prévaut une asymétrie d’information entre les
salariés et les dirigeants de l’entreprise.

Les années 90 : le programme de recherche des cycles réels découvre aussi


les imperfections du Marché
Cette opposition entre nouveaux classiques et nouveaux keynésiens s’est quelque peu atténuée
au cours du temps. d’un coté, le développement des travaux de l’approche des cycles réels
(RBC) a conduit à lever plusieurs des hypothèses qui étaient portant fondatrices.

D’autres travaux ont mis en évidence les conséquences de l’hétérogénéité des agents sur les
résultats stylisés de premiers modèles de RBC.

L’hypothèse d’anticipations rationnelles peut tout autant justifier des résultats keynésiens
que classiques.

La Nouvelle économie politique: les systèmes politiques interagissent avec le


Marché

Dans les approches précédentes, la politique économique est supposée exogène : de façon
implicite, le théoricien suppose que l’homme politique fera appel à l’économiste pour
déterminer quelle est la « bonne » politique. C’est cette hypothèse que rejette la « new
political economy » qui reconnait une certaine autonomie aux processus politiques : les
gouvernements n’ont pas de raison de se borner à mettre en œuvre des optima de Pareto ou de
restaurer la pureté des ajustements de marchés.par contre d’un point de vue méthodologique,
cette école applique à la sphère politique la théorie des choix rationnels telle qu’elle a été
élaborée pour l’économie.

La conception de la macroéconomie s’en trouve renouvelée puisque le calendrier des


élections peut par exemple conditionner la poursuite de politique expansionnistes
immédiatement avant l’élection, puis des mesures d’austérité immédiatement après : le cycle
politique gouvernerait donc pour une large part le cycle économique.

Cette analyse ne se limite pas à l’équilibre de courte période, l’action de la politique


économique n’est plus directe mais indirecte à travers la fixation des règles du jeu.

Le renouveau des théories de l’agrégation: l’hétérogénéité comme source de


régularités macroéconomiques
Les deux courants précédents enrichissent la description des agents intervenant dans la
détermination de l’équilibre macroéconomique mais ils recourent l’un et l’autre à la
commodité d’un agent représentatif et tentent tirer le maximum de conséquences
macroéconomiques de l’hypothèse de rationalité forte et celle de l’agrégation.
L’hétérogénéité des comportements dépasse de beaucoup celle que suppose la seconde
condition d’agrégation parfaite. Mais il faut alors que l’hétérogénéité soit assez grande pour
assurer de bonnes propriétés à la fonction agrégée.

La signification des nouveautés dans la recherche économique : Quelques


réflexions
La nouveauté : preuve d’avancées scientifiques

il est a priori de très multiples raisons à la recherche de nouveauté dans l’analyse économique
et la macroéconomie en rajoute quelque unes: l’épistémologie positiviste d’une part, le
relativisme de la sociologie des réseaux scientifiques.

Les macroéconomistes aiment à se rassurer en affirmant que les nouveautés du temps présent
corrigent les erreurs du passé. John Maynard Keynes corrige les erreurs d’Alfred Pigou. Puis
à son tour Robert Lucas mettrait à jour les faiblesses de la théorie générale. Une vision forte
optimiste du processus de recherche.

La nouvelle économie classique donne une base microéconomique aux régularités qu’elle
entend étudier au niveau de l’économie globale.la théorie devrait procéder par englobement
de construction partielles .la nouveauté serait donc synonyme de généralité. C’est encore une
vision fort optimiste, les recherches macro-économiques contemporaines se caractérisent
plutôt par une avalanche d’hypothèses particulières qui donnent naissance à autant de sous
domaine.de plus en plus étanches les uns par rapport aux autres.

Les nouveautés en matière de théorie macroéconomique seraient le reflet du déplacement des


centres d’intérêt de la politique économique. L’évolution des théories macro-économique
dépendrait beaucoup du lieu de leur élaboration et des problèmes déterminants observés à
chaque époque. ce ne serait que respectivement que l’on pourrait qualifier de théorie
macroéconomique la synthèse des enseignements partiels tirés d’observations locales et
historiquement datées.

La recherche des nouveautés serait ainsi la conséquence directe des effets de structure, liés à
la configuration de la profession des économistes.

Toutes les nouveautés ne se valent pas


D’un point de vue strictement épistémologique il faudrait s’interroger sur le statut de la
nouveauté dans la recherche scientifique. Un examen plus approfondi montre que la
nouveauté est toute relative et surtout que les enseignements tirés de l’approche n’éclairent
que de façon partielle le phénomène sous revue.

Le premier type de nouveauté concerne les outils de la macroéconomie, il est cependant des
cas dans lesquels la percée est plus dans les outils de représentation que dans les concepts de
base. On songe à cet égard au succès remarquable des nouvelles théories de la croissance dites
du progrès technique endogène.

Il est une seconde source de nouveauté liée à l’importance dans l’analyse économique d’outils
et de formalisations empruntés à d’autres disciplines. Ainsi, dans les années soixante et
soixante-dix, les techniques du control optimal ont été transposées de la mécanique aux
théories de la croissance.

Certains modèles de physique statistique ont été mobilisés par les économistes pour tenter de
surmonter les problèmes du passage micro-macro.

Plus intéressantes encore sont les nouveautés qui concernent les questions centrales de
l’analyse macroéconomique. Dans ce cas on pourrait de même distinguer entre l’évolution
endogène et exogène des déséquilibres associés à un régime de croissance.

Lorsqu’une innovation conceptuelle se combine avec de nouveaux outils pour traiter de


questions, anciennes ou nouvelles, on peut parler de changement de paradigme.

la théorie keynésienne des années soixante appartient clairement à cette catégorie.la nouvelle
macroéconomie classique propose de nouveaux habits technique au vieux paradigme néo-
classique.

CONCLUSION

IL était impossible de fournir un panorama complet et équilibré d’un ensemble aussi vaste de
recherches sous un volume aussi réduit que celui d’un article.

il n’est pas exagéré de considérer que la nouvelle économie classique a marqué un


basculement de paradigme par rapport à la théorie générale.

visions, outils et résultats de la recherche macroéconomique sont aujourd’hui bien différents


de ce qu’ils étaient à la naissance de la macroéconomie.

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