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Cours de La Macroéconomie Approfondie Axe 1 Et 3
Cours de La Macroéconomie Approfondie Axe 1 Et 3
Le Plan du cours :
AXE 1 : le Néokeynésianisme et l’équilibre général 1937
AXE 5 : Les Modèles d’équilibre Générales Calculables MEGC ( développé par NMC)
Néokeynésienne
Synthèse des 2 écoles
WALRAS
Variables endogènes : i* , y*
Chomage Impôts go
chomage.
La théorie de la préférence à la liquidité
L’équilibre keynésien
L’équilibre synthétique
AXE 3 : la Nouvelle Macro-économie Classique L’école de Chicago
L’appartenance du plus célèbre protagoniste Robert Lucas Jr( 1995) ,l’université de Chicago.
Introduction
Un examen plus attentif montre que l’absence de passage rigoureux du micro à la macro et
vice versa s’introduit une grande faiblesse dans la théorie économique. 1 la NMC n’a pas
cessé de reprocher ce point au keynésianisme qui s’attachait à la macro et oublie l’aspect
micro.
la NMC a coïncidé avec le renforcement des doctrines économiques libérales et juge les
politiques économiques comme étant inefficience.
Un tel choix méthodologique a des implications fortes quand à la structures des modèles
théoriques :
Postulat du fondement micro-économique à l’analyse macro-économique.
Postulat de rationalité.
D’opportunités
Les
Les fonc
L’agent
économique Les technologies : Fonctions de
les préférences
rationnel techniques de comportements :
production,
d’acquisition, courbe d’offre et de
traitement demande sont
d’information. variantes.
L’hypothèse fut ensuite introduite dans la théorie macroéconomique pour aboutir à des
conclusions aussi radicales. Face à des agents rationnels la politique économique est en
général inefficace.
La NMC : les fluctuations d’une économie sont dues à des chocs nominaux mais aussi
anticipés.
L’une des lignes de force de cette nouvelle école est une critique radicale des modèles macro-
économétriques usuels.
Dans la théorie keynésienne les anticipations étaient soit statiques, soit simplement
adaptatives.la révolutions des anticipations rationnelles affirme John B. Taylor a enfin fourni
un fondement rigoureux à l’analyse de l’impact des politiques économiques, qui affectent
effectivement les comportements des agents en fonction de leurs vues sur l’avenir et non des
simples régularités observées sur le passé. Mais fait remarquer Robert Solow voila une
construction élégante et précise mais largement invalidée par les évidences empiriques.
Sargent-Wallace qui ont montré que toute politique monétaire prévisible est inefficace.
Les critiques de Lucas consiste à opposer : les autorités monétaires appliquent une règle
constante de politique monétaire.les économètres ignorent la règle suivie par les autorités
monétaires.
L’accusation formulée par Lucas est donc que la plupart des modèles Macro-économétriques
ne sont pas (structurels), leur utilisation pour l’évaluation de la politique économique est
fallacieuse et l’utilisation de modèles structurels démontrerait sans doute l’inefficacité
générale des politiques économiques.
Vers années 90, le programme des cycles réels découvre les imperfections du marché, de ce
fait l’opposition entre les nouveaux classiques et les nouveaux keynésiens s’est quelque peu
atténué avec le temps. D’un coté le développement même des travaux de l’approche des
cycles réels a conduit à lever plusieurs hypothèses qui étaient pourtant fondatrices ainsi
l’hypothèse de concurrence parfaite cède la place à diverses modélisations de la concurrence
imparfaite. D’autres travaux ont mis en évidence les conséquences de l’hétérogénéité des
agents sur les résultats stylisés de premiers modèles RBC.
La courbe de Phillips : Relation entre chômage et inflation. Lorsque le chômage augmente l’inflation
diminue. Cette relation est expliquée par l’inflation anticipée et chômage :
𝜋 = 𝐸𝜋 − 𝛽 𝑈 − 𝜇𝑛 + 𝑟
Chômage conjoncturel
arbitrage inflation chômage : On agit sur le chômage u : L’action sur la demande globale.
Réduire l’inflation c’est sacrifier du PIB : le PIB et le chômage varient dans le même sens.
(Coefficient de sacrifice)
Anticipation Auto réalisatrice : problème majeure dans l’économie le fait d’anticiper la crise crée
la crise elle-même.
𝜋 = 𝐸𝜋 − 𝛽 𝑈 − 𝜇𝑛 + 𝑟
John Maynard Keynes parvient avec la théorie générale à construire une alternative à la
théorie classique.
il est exact que la théorie keynésienne n’a jamais été très claire sur le passage micro-macro,
puisqu’il supposait le problème résolu grâce à la notion de demande effective,
d’interdépendance des marchés, des produits et du travail .
Problématique :
Nouveauté.
Pertinence.
Cohérence de la Macroéconomie et les Axiomes de base de la Micro.
La théorie keynésienne La nouvelle économie classique
Marchés instables. Marchés stables.
1. Vision
Etat nécessaire à la stabilisation Etat a priori perturbateur.
macroéconomique.
Expliquer le chômage involontaire Rendre compte du cycle sous
2. Question centrale l’hypothèse de marchés
walrasiens.
Dichotomie entreprise/ménage. Agent représentatif optimisant sur
un horizon intertemporel.
Demande effective.
3. Concepts de base Les marchés s’équilibrent.
Liquidité et incertitude.
Chocs monétaires ou réels.
Chiffrement par la comptabilité Un model d’équilibre général
nationale des flux réduit à un agent mais multiplicité
4. Outils de périodes.
Tests de modèles économétriques
Calibrage et simulation pour
reproduire les faits stylisés.
L’Etat peut et doit agir sur la Elle faut minimiser les effets
5. Recommandations demande. défavorables des interventions de
de politique l’Etat.
économique la stabilisation conjoncturelle est du
ressort de l’Etat.
Les théoriciens des cycles réels ont fixé le cadre dans lequel se discutent les problèmes
macroéconomiques.
Les marchés sont fondamentalement autoéquilibrants par le jeu des prix relatifs. Ainsi, une
économie du marché serait par nature stable et proche du plein emploi. Seulement perturbée
par les interventions de la puissance publique.
L’agent représentatif en lieu et place d’une théorie de l’agrégation
La fiction de l’agent représentatif est si commode qu’elle continue à faire école et permet une
grande sophistication dans le traitement des choix intertemporels qui intéressent beaucoup les
théoriciens contemporains dans l’étude des cycles ou le processus de croissance (Lucas 1988,
Romer 1986-1990).
Les travaux qui portent sur le passage d’une série de demandes individuelles à la demande
agrégé ont démontré que nulle homologie ne prévaut entre les deux fonctions, puisque l’on
peut obtenir presque n’importe quelle forme pour la demande agrégée à partir de demandes
individuelles conformes à la demande microéconomique standard.
les théoriciens s’attachent plus à cerner la cohérence logique de leurs hypothèses que d’en
dériver des conséquences en matière de tests empiriques.
A cet égard, il est rarissime qu’un théoricien ait abandonné l’un de ses modèles fétiches au
vu des écarts systématiques et cumulatifs entre ses conclusions et les observations
qualitatives (les faits stylisés) ou quantitatives (tests économétriques).
la fidélité des modèles macroéconomiques à l’axiomatique prime sur leur pertinence et leur
pouvoir explicatif.
• Principe de rationalité.
Les prix ne peuvent pas résoudre la question de l’allocation des ressources rares.
le marché de travail n’est pas équilibré puisque prévaut une asymétrie d’information entre les
salariés et les dirigeants de l’entreprise.
D’autres travaux ont mis en évidence les conséquences de l’hétérogénéité des agents sur les
résultats stylisés de premiers modèles de RBC.
L’hypothèse d’anticipations rationnelles peut tout autant justifier des résultats keynésiens
que classiques.
Dans les approches précédentes, la politique économique est supposée exogène : de façon
implicite, le théoricien suppose que l’homme politique fera appel à l’économiste pour
déterminer quelle est la « bonne » politique. C’est cette hypothèse que rejette la « new
political economy » qui reconnait une certaine autonomie aux processus politiques : les
gouvernements n’ont pas de raison de se borner à mettre en œuvre des optima de Pareto ou de
restaurer la pureté des ajustements de marchés.par contre d’un point de vue méthodologique,
cette école applique à la sphère politique la théorie des choix rationnels telle qu’elle a été
élaborée pour l’économie.
il est a priori de très multiples raisons à la recherche de nouveauté dans l’analyse économique
et la macroéconomie en rajoute quelque unes: l’épistémologie positiviste d’une part, le
relativisme de la sociologie des réseaux scientifiques.
Les macroéconomistes aiment à se rassurer en affirmant que les nouveautés du temps présent
corrigent les erreurs du passé. John Maynard Keynes corrige les erreurs d’Alfred Pigou. Puis
à son tour Robert Lucas mettrait à jour les faiblesses de la théorie générale. Une vision forte
optimiste du processus de recherche.
La nouvelle économie classique donne une base microéconomique aux régularités qu’elle
entend étudier au niveau de l’économie globale.la théorie devrait procéder par englobement
de construction partielles .la nouveauté serait donc synonyme de généralité. C’est encore une
vision fort optimiste, les recherches macro-économiques contemporaines se caractérisent
plutôt par une avalanche d’hypothèses particulières qui donnent naissance à autant de sous
domaine.de plus en plus étanches les uns par rapport aux autres.
La recherche des nouveautés serait ainsi la conséquence directe des effets de structure, liés à
la configuration de la profession des économistes.
Le premier type de nouveauté concerne les outils de la macroéconomie, il est cependant des
cas dans lesquels la percée est plus dans les outils de représentation que dans les concepts de
base. On songe à cet égard au succès remarquable des nouvelles théories de la croissance dites
du progrès technique endogène.
Il est une seconde source de nouveauté liée à l’importance dans l’analyse économique d’outils
et de formalisations empruntés à d’autres disciplines. Ainsi, dans les années soixante et
soixante-dix, les techniques du control optimal ont été transposées de la mécanique aux
théories de la croissance.
Certains modèles de physique statistique ont été mobilisés par les économistes pour tenter de
surmonter les problèmes du passage micro-macro.
Plus intéressantes encore sont les nouveautés qui concernent les questions centrales de
l’analyse macroéconomique. Dans ce cas on pourrait de même distinguer entre l’évolution
endogène et exogène des déséquilibres associés à un régime de croissance.
la théorie keynésienne des années soixante appartient clairement à cette catégorie.la nouvelle
macroéconomie classique propose de nouveaux habits technique au vieux paradigme néo-
classique.
CONCLUSION
IL était impossible de fournir un panorama complet et équilibré d’un ensemble aussi vaste de
recherches sous un volume aussi réduit que celui d’un article.