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REPUBLIQUE DU SENEGAL

Collectif des amicales de l’UCAD

Compte rendu de la rencontre des représentants d’étudiants avec les autorités étatiques( Ministère de l’
Enseignement Supérieur) et celles rectorales.

S’est tenue hier ( Jeudi 30 Novembre 2023) à 10h 45mns, une réunion de sortie de crise entre le Collectif
des amicales Amicales de l ’ UCAD , les Sites extérieurs et le Ministre de l ’ Enseignement Supérieur
sous la présence du Recteur de l ’ UCAD, du Directeur du COUD, du Médiateur et du Directeur des
Affaires Pédagogiques de l’UCAD (DAP)

Notons que le ministre a pris la parole en premier lieu pour souhaiter la bienvenue .

Le Recteur a donné la parole au Médiateur pour qu’il fasse la présentation des Amicales des différentes
amicales de Faculté et des Écoles et Instituts.

À 10h 58mns Diagne, Président de la FSJP, par ailleurs membre du collectif, a, tout d ’ abord, pris la
parole et dit aux autorités que nous sommes consternés par cette situation et nous comprenons
parfaitement l’indignation des mandants ( pairs étudiants) face à l’incurie des autorités concernées.

M. Diagne a rappelé le ministre qu’il a tort de dire devant le pupitre de l’Assemblée Nationale que les
étudiants ont accepté les cours en lignes en collaboration avec les autorités rectorales, M. le Ministre
vont ne tiennent pas, ces derniers ne l’ont jamais accepté et l’accepteront jamais.

Ensuite, il (Diagne) a salué les concours récemment organisés au sein de notre Université au près d’un
mois et que les candidats de ces concours sont des étudiants, et sans incident les concours de la
Magistrature, Ordre national de huissiers, Préparateur éducatif… organisés chaque samedi et dimanche,
oui nous saluons la capacité de l’Etat qui a pu gérer de tels événements et refuser le retour des étudiants
à l’UCAD c’est une aporie manifeste.

Il a aussi souligné la situation géopolitique de Ukraine - Russie, qui est une jurisprudence constante et
non un revirement jurisprudentiel, l ’ Ukraine est un bel exemple car leur service public fonctionne,
aucune université n’est fermée alors qu’ils sont en temps de guerre. Il a fini à dire qu’il y’a un manque
de volonté car toutes les conditions sont réunies pour la réouverture, aucun Pavillon n’a été incendié,
aucun restaurant item, il y ’ a seulement sur le plan pédagogique, le chapiteau de la FSJP qui a été
incendié et cela n ’ empêche pas de continuer les activités pédagogiques. On accepte pas la
délocalisation des examens en dehors de l’UCAD.

À 11h 02mns M. Ibrahima Ndoye Coordonnateur des Écoles et instituts membre du Collectif, a emboîté
le pas à M. Diagne, en fustigeant l ’ attitude des autorités depuis le 1er juin, il est revenu sur les
propositions qui ont été faites par le collectif depuis événements jusqu’à écrire un mémorandum, et pas
de suite. Lui (Ndoye) aussi a invoqué la situation de l’IST, il y’a un bâtiment que l’Etat doit finir mais
sans suite.

M. Ndoye a rappelé aux autorités le pourquoi de la signature du protocole d ’ accord, le collectif des
amicales avaient accepté de signer ce protocole parce que le Recteur avait promis qu’il y’aura retour en
présentiel au mois d’octobre et dans le protocole il y’avait de points essentiels à savoir la remediation,
la pacification et la distribution des resources pédagogique, il a fustigé le non respect de parole des
autorités rectorales. Il a aussi pris en témoin M. le DG du COUD, que le Collectif a fait beaucoup de
preuve de maturité pour que les choses reviennent à la normale mais en vain.

À 11h 11mns M. A. Lahat Ndiaye President de la FASTEF, revient sur les conséquences de la
fermeture de l’Université: l’immigration clandestine et l’abandon des études, il a déploré le manque de
considération des autorités vis-à-vis des étudiants. À quand le retour ?

Pour terminer avec les étudiants à 11h 27mns M. Alla Kane, Président de la FLSH, sous d’autre rapport,
membre du collectif revient sur les propositions du collectif depuis le début de la crise, il a
anathématisé le défilé de mode organisé à la FASEG au moment où on nous interdisait de tenir notre
point de presse, il a dénoncé cet acte farouchement, il a rappelé aussi, que la la mise à disposition des
ressources qu’ils veulent considérer comme des cours en ligne existe depuis, à la FLSH, ce n’est pas
synonyme des cours en ligne , l’urgence n’est rien d’autre que d’ouvrir.

Il a aussi rappelé aux autorités qu ’ au moment l ’ on parle l ’ ESP fait examens et cours c ’ est une
discrimination totale et en fin il a fait savoir aux autorités que techniquement, matériellement et
socialement, les cours et examens ne peuvent se tenir en dehors de l’UCAD.

À 11h 27mns, le Recteur pour répondre aux différentes interpellations, il a commencé par dire que ce
sont les circonstances qui leur avaient poussé à faire des cours en ligne. Il a dit aussi qu’il reconnaisse
qu ’ on a jamais accepté les cours en ligne mais c ’ était le seul moyen pour eux pour sauver l ’ année
universitaire 2022-2023.

Pour la présence de la police, lors du premier conseil organisé tous les membres du Conseil
Académique avaient accepté la présence de la police pour leur sécurité.

Pour le cas des concours organisés, il dit qu ’ il est plus facile de gérer la sécurité de 1.500 à 2.000
étudiants que celle de 97.000 étudiants, il dit aussi que l’année blanche n’existe plus avec le LMD. Il a
aussi soulevé l’aspect sécuritaire en disant qu’à l’UCAD , il y’a des zones de dangers où s’il y’a une
étincelle ils vont enregistrer beaucoup de morts et c’est un professeur de la FST qui l’avait dit en plein
Conseil Académique, pour toutes ces raisons ils vont pas prendre le risque rouvrir , ce qu’ils peuvent
faire c ’ est de délocaliser les cours et examens dans des sites comme ESP, FASTEF, ESEA,
SORANA…

Il a aussi rappelé les dires du Président de la République du Sénégal qu’il ne faut pas les enseignants
aillent en salle et se fassent agresser.

Dans ces conditions, ils ne prennent pas la responsabilité d’ouvrir parce que s’ils ouvrent et qu’il y’a
mort d’homme on leur tient responsables.

À 11h 49mns, le DG du COUD, revient sur le déficit sécuritaire en soutenant que c’est le point nodal, il
est revenu aussi sur l’état d’avancement dans le domaine de la sécurité, vu qu’ils ont déjà commis des
cabinets allant dans ce sens.

À 11h 54mns, le Ministre a repris la parole pour dire que l’université est autonome, toutes les décisions
sont issues du Conseil Académique, il a dit qu’il voyait pas l’importance de nous rencontrer du moment
où le Recteur lui faisait part de toutes les rencontres qu’il tenait avec les amicales.
Il a aussi souligné que les PATS ont exigé qu ’ il faut que les conditions soient réunies pour qu ’ ils
puissent reprendre service: allocation des bus, indemnisation… lui de continuer, ce qui se passait le 1er
juin c’est un traumatisme collectif.

De plus, il a souligné que le Conseil Académique s’est réuni récemment, il faut l’accompagner et si ça
dépend que de lui la vie étudiante va reprendre à l ’ UCAD. Il renchérit en rappelant que dans les
meilleures universités c’est soit de faire un choix des cours en présentiel soit en distantiel. Il ne faut pas
jeter l’enseignement en ligne .

Des études ont fait savoir qu ’ à l ’ UCAD 29% abandonnent et 52% échouent , il faut que l ’ UCAD
change de paradigme. Il a pris l’exemple de l’Université numérique (11% d’abandon ) en constatant
que là-bas il y’a moins d’abandon qu’à l’UCAD , pour renfoncer sa politique des cours en distantiel.

Il dit qu’il ne souhaite pas en tant ministre que l’université continue de fermer, s’il est là jusqu’au 02
Avril, l’université va ouvrir.

Fin 12h 20mns.

En résumé, ils ne veulent pas et n’envisagent pas une réouverture en prensentiel jusqu’après l’élection
présidentielle, ( Passation de Service).

Secrétaire de la Séance, Diagne.

Affectueusement.

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