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Logiques formelles

Elaboré par Mme Elkamel Hager


Jamoussi.hager@gmail.com

Faculté des Sciences de Monastir 2023-2024


1ereannée Licence en Sciences de l’Informatique

Logiques formelles FSM 23-24 H. Jamoussi Elkamel

La logique

La logique consiste à
• valider et caractériser les raisonnements
valides
• en utilisant des règles de la logique
permettent d'effectuer les raisonnements de
façon formelle,
• c'est à dire en appliquant des règles précises
de manipulation de symboles qui ne laissent
aucune place à l'ambiguïté et à l'erreur

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Logiques formelles FSM 23-24

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La Logique
• La démarche consiste à
 considérer des raisonnements et de tenter de mettre en
évidence les propriétés de validité en faisant abstraction
des éléments non pertinents
 modéliser et formaliser l'expression de la pensée (une
phrase, un raisonnement ou un discours) dite en langage
Naturel à l’aide des symboles (formules) qui se prêtent à
un calcul mathématiques,
 ensuite d’attribuer une valeur de vérité à ce
raisonnement.

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Plan du cours
3

Chapitre 1 : introduction à la Logique


Partie I : la logique de propositions
Chapitre 2 : Syntaxe de la logique de propositions
Chapitre 3 : Sémantique de la logique de propositions
Chapitre 4 : Systèmes de preuve dans la logique de
propositions
Partie II : la logique de prédicats du premier ordre
Chapitre 5 : Syntaxe de la logique de prédicats du premier
ordre
Chapitre 6 : Sémantique de la logique de prédicats du
premier ordre
Chapitre 7 : Systèmes de preuve dans logique de
prédicats du premier ordre
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Partie I : Logique propositionnelle

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Introduction
La logique propositionnelle, ou calcul propositionnel, est
• un cadre mathématique élémentaire
• qui constitue un noyau minimal commun à tous les
systèmes logiques utilisés actuellement.
• Son but est de donner un fondement formel pour un
ensemble restreint d’énoncés du langage naturel.
Son objet d'étude est
• l'ensemble des énoncés d'un langage (syntaxe),
• leur interprétation sémantique
• ainsi que les systèmes de déduction permettant de
construire des preuves dans ce langage.
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Introduction
En général , on décrit une logique par les éléments suivants
– Syntaxe
• qu'est-ce qu'une formule ?
• comment s’écrit-elle ?
L'ensemble des énoncés, ou formules, est défini par induction « constructive » et la
démonstration de nombreux résultats les concernant utilise cette construction.

– Sémantique
• quel est le sens donné a chaque formule ?
L'interprétation des formules est faite en terme de valeurs de vérité (vrai, faux) et donne un
sens aux notions de formules équivalentes et de conséquence logique.

– Système de déduction
• une méthode de preuve pour déterminer si une formule est vraie.
La forme normale sera utilisée pour présenter un système de déduction automatique.
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1. Les objets de base de la logique de


propositions

Les objets de base de la logique de propositions sont


• Les propositions
• Et les connecteurs

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1.1 Les Propositions
Aristote a défini ainsi le concept de proposition :
"... tout discours n'est pas une proposition, mais seulement le
discours dans lequel réside le vrai ou le faux, ce qui
n'arrive pas dans tous les cas : ainsi la prière est un discours,
mais elle n'est ni vraie ni fausse .. " .

Une proposition est une phrase susceptible d’être vraie ou


fausse mais pas les deux (principe de tiers-exclu).
En français, on parle souvent de “phrase énonciative” ou
“phrase déclarative”.

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1.1 Les Propositions


On s'intéresse aux phrases déclaratives qui peuvent être
"vraies" ou "fausses" sans se soucier comment obtenir ses
valeurs de vérité
Voici quelques exemples de propositions,
1. Un plus deux égalent trois.
2. 1+1 = 3.
3. π > e.
4. Il n’existe que cinq polyèdres réguliers convexes.
5. Il existe une infinité de nombres premiers x tels que x + 2
est aussi premier.
6. Il pleut.
7. Je donne cours de logique le vendredi.
8. Je suis en vacance.
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1.1 Les Propositions
• Remarquons que certaines phrases de la langue courante ne
sont pas de propositions, elles ne sont ni vraies ni fausses.

Exemples de non propositions

a. Est-ce que Paul aime la marche à pied ? (question)


b. Fermez la porte ! (impératif)
c. Qu’elle est gentille ! (exclamatif)
d. Je te promets de venir (énoncé non assertif )
e. La bataille aura lieu demain (énoncé modalisé)

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1.2 Les connecteurs


Les connecteurs sont des opérateurs qui permettent, en
reliant deux propositions, de former une nouvelle
proposition complexe (une phrase)
a. Il pleut à Tunis
b. Il neige à Paris
c. Il pleut à Tunis et il neige à Paris

Les connecteurs qui nous intéressent ici sont caractérisés par


leur sensibilité exclusive à la vérité ou la fausseté de leurs
opérandes, c’est ce que l’on appelle le caractère
vérifonctionnel des connecteurs.

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Chapitre 2 : syntaxe de la logique
propositionnelle

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Ch2: Syntaxe de la logique propositionnelle


1 . Syntaxe de la logique des propositions
1.1 Langage propositionnel
1.2 Les atomes
1.3 Formule bien formée.
1.4 Décomposition d'une formule
1.5 Sous-formule
1.6 Arbre d'une formule
1.7 Substitution d'une sous-formule par une autre
2. Représentation des connaissances dans la logique de
propositions

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1 . Syntaxe de la logique propositionnelle

Pour étudier la syntaxe d’une logique il faut donner


• Un alphabet ou vocabulaire : c’est l’ensemble de
symboles utilisés
• Et les règles de construction syntaxique des
formules bien formées à partir de ces symboles

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1.1 Langage propositionnel


Le langage propositionnel est caractérisé par un ensemble de
symboles appelé alphabet, constitué par :
• un ensemble P ={ p, q, r, ...} fini ou dénombrable de
symboles appelés variables propositionnelles (formules
atomiques ou atomes),
• un ensemble de connecteurs (ou symboles logiques)
comportant
– un connecteur unaire :  (non)
– des connecteurs binaires :
•  (et : conjonction )
•  (ou: disjonction )
•  (implique: implication )
•  (équivalent à: équivalence )
• et les parenthèses ( et )
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1.2 Atomes
• Un atome appelé aussi formule atomique ou variable
propositionnelle est une proposition élémentaire dont
nous ne connaissons pas (et ne chercherons pas à connaître)
la structure interne, et qui garde son identité tout au long du
calcul propositionnel qui nous occupe.
• On désigne une proposition élémentaire par des lettres p, q,
r
• P ={ p, q, r, ...} est l’ensemble des variables
propositionnelles

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1.2 Atomes

Phrases déclaratives ou atomes (propositions)

p : "la neige est blanche"


q : "le pain est un aliment"
r : "Salah a une voiture"
s : "le ciel est bleu"

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1.3 Formule bien formée
• Une formule est une proposition composée.
Définition 1:
• L'ensemble des formules de la logique propositionnelle
(formules bien formées FBF, Well-Formed-Formula WFF)
construit sur P est le plus petit ensemble F tel que :
- toute variable propositionnelle (atome) est dans F
- si F  F alors  F  F
- si F, G  F alors (F  G)  F ,
(F  G)  F ,
(F  G)  F ,
(F  G)  F
L'ensemble F est bien défini.
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Exemples
Exemple 1
Phrases déclaratives ou atomes (propositions)
p : "la neige est blanche"
q : "le pain est un aliment"
r : "Salah a une voiture"
s : "le ciel est bleu"

A partir de ces atomes, on construit des propositions


composées :
(p  s) "la neige est blanche et le ciel est bleu"
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Exemples
Exemple 2
p : "le taux d'humidité est élevé"
q : "la température est élevée"
t : "On se sent bien"

Alors la phrase suivante :


"Si le taux d'humidité est élevé et la température est
élevée, alors on ne se sent pas bien"
peut être formulée par la proposition composée
( (pq)t)

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1.4 Décomposition d'une formule


• Etant donné une formule, existe-t-il plusieurs manières
de la décomposer en formules "plus simples"?
Théorème 1 : de décomposition d’une formule
Soit F une formule. Alors elle est de l'une, et une seule,
des formes suivantes :
1. une variable propositionnelle,
2.  G où G est une formule,
3. (G  H) où G, H sont des formules,
4. (G  H) où G, H sont des formules,
5. (G  H) où G, H sont des formules,
6. (G  H) où G, H sont des formules,
De plus, dans les cas 2, 3, 4, 5, et 6 les formules G et H sont
déterminées de manière unique.
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Exemple de décomposition d’une formule

L'expression suivante est-elle une formule bien formée?


M = ( ( ( p  q)   (r  s) )  p)
• M est de la forme (F1  F2) où F2 = p et p est une variable
propositionnelle donc formule
• F1 est de la forme ( F3  F4)
• F3 est de la forme ( F5  F6) où
F5=  F7, F6 = q et F7=p
p, q des variables propositionnelles
• F4 est de la forme  F8 et F8 est de la forme ( F9  F10) où
F9= r, F10 = s et r, s des variables propositionnelles
L'expression M est bien une formule.

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1.5 Sous-formule
Définition 2:
• Une sous-formule d'une formule F est une formule
apparaissant dans la décomposition de F.

• Exemple 4:
Les formules ( p  q), (r  s) et p sont des sous-
formules de l'expression M traitée dans l'exemple
précédent.
L’ensemble de sous formules de M est
{M, F1, F2, F3, F4, F5, F6, F7, F8, F9, F10}

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Exercice
lesquelles sont des formules bien formées ?
• ¬(¬P ∨ Q)
• ¬(Q)
• P ∨ (Q)
• (P → ((P → Q)))
• (P ∨ (Q ∨ R))
• ((P → P) → (Q → Q))
• −P ∨ Q ∨ R
• ((P28 → P3) → P4)
• (¬P ∨ ¬ ¬P)
• (P2 → (P2 → (P2 → P2)))
• (P → (P → Q) → Q)
• (P ∨ P) H. Jamoussi Elkamel 25
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Exercice
lesquelles sont des formules bien formées ?
• ¬(¬P ∨ Q) Oui
• ¬(Q) Non
• P ∨ (Q) Non
• (P → ((P → Q))) Non
• (P ∨ (Q ∨ R)) Oui
• ((P → P) → (Q → Q)) Oui
• −P ∨ Q ∨ R Non
• ((P28 → P3) → P4) Oui
• (¬P ∨ ¬ ¬P) Oui
• (P2 → (P2 → (P2 → P2))) Oui
• (P → (P → Q) → Q) Non
• (P ∨ P) Oui
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1.6 Arbre de décomposition d'une formule
 L’arbre de décomposition d’une formule
• montre comment la formule M est construite à
partir des variables propositionnelles en utilisant
les connecteurs
• et fournit, toutes les sous-formules entrant dans
la construction de M
 Toute formule bien formée a un et un seul arbre
de construction (c’est une conséquence du fait
que le langage de la logique est syntaxiquement
non ambigu).
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1.6 Arbre de décomposition d'une formule

Définition 3 : Un arbre est un ensemble ordonné


satisfaisant les conditions suivantes:
• il possède un plus petit élément appelé racine de
l'arbre,

• l'ensemble des minorants de chaque élément est


totalement ordonné (relation d’ordre totale).

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1.6 Arbre de décomposition d'une formule
• Le théorème sur la décomposition des formules justifie
la méthode qui permet de :
– reconnaître si une expression donnée est une formule,
– construire, dans le cas d'une réponse positive, l'arbre de
décomposition de cette formule, c'est à dire l'ensemble
des formules qui entrent dans la construction de la
formule donnée, muni de la relation d'ordre "G est de
profondeur plus grande que F".

• Si G est une sous formule de F alors G est de


profondeur plus grande que F.

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1.6 Arbre de décomposition d'une formule


• La formule M = ( ( ( p  q)   (r  s) )  p)
• L'expression M est la racine de l'arbre.
• Un sous-arbre de l’arbre de décomposition 
est associé à une sous-formule
qui entre dans la décomposition  p
de la formule
 

 q 

p r s
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1.6 Méthode procédurale pour construire
l'arbre de décomposition d'une formule
• A une variable propositionnelle p correspond un arbre réduit à sa
racine, étiquetée par p.
• Supposons construits les arbres Arb1 et Arb2 associées aux formules Q1
et Q2 :
– à la formule  Q1 on fait correspondre l'arbre dont la racine est étiquetée par ,
et qui a Arb1 comme sous-arbre unique.
– à la formule ( Q1  Q2) on fait correspondre l'arbre dont la racine est étiquetée
par , et qui a Arb1 comme sous-arbre gauche et , Arb2 comme sous-arbre droit.
– à la formule ( Q1  Q2) on fait correspondre l'arbre dont la racine est étiquetée
par , et qui a Arb1 comme sous-arbre gauche et , Arb2 comme sous-arbre droit.
– à la formule ( Q1  Q2) on fait correspondre l'arbre dont la racine est étiquetée
par , et qui a Arb1 comme sous-arbre gauche et , Arb2 comme sous-arbre droit.
– à la formule ( Q1  Q2) on fait correspondre l'arbre dont la racine est étiquetée
par , et qui a Arb1 comme sous-arbre gauche et , Arb2 comme sous-arbre
droit.
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Exercice

Donner l'arbre associé à la formule


• Q=(  (q   q)  (q  r) )

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1.7 Substitution d'une sous-formule par une autre

• Soient
– Q1 et Q2 deux formules bien formées,
– et Q' une sous-formule de Q1.
L'expression obtenue en remplaçant dans Q1 la sous-
formule Q' par Q2 est une formule Q3 bien formée

Q1 Q' Q2

Q3 Q2

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Exemple 5

• Substitution d'une formule à une sous-formule


Q1 = ( ( p   q )  ( p   r) )
Q' = ( p   q ) une sous formule de Q1

Q2 = ( ( p   q )  (p q))

Q3 = ( (  ( p   q )  (p q) )  ( p   r ) )

• La substitution d'une sous-formule par une autre, se


traduit par la substitution d'un sous-arbre à un autre.

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2. Représentation des connaissances dans la
logique de propositions

• Le sens des connecteurs ne veulent pas dire exactement la


même chose que ceux du langage naturel.
• La capacité d'expression dans la représentation de la
connaissance en logique des propositions est beaucoup
moins riche qu'en langage naturel.
• Mais toutefois les connecteurs logique ont des
correspondances ou "équivalents" dans la langue
naturelle.

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2. Représentation des connaissances


dans la logique de propositions
La conjonction (P  Q) peut se traduire :
– P et Q
– Q et P
– à la fois P et Q
– P, Q
– P bien que Q
– P quoique Q
– P mais Q (sous-entendu mais aussi)
– Non seulement P mais Q
– P et pourtant Q
– P tandis que Q
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2. Représentation des connaissances
dans la logique de propositions
La disjonction (P  Q) peut se traduire :
– P ou Q
– ou P ou Q
– ou bien P ou bien Q
– soit P soit Q
– P à moins que Q
– P sauf si Q
– P ou Q ou les deux (OU inclusif)

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2. Représentation des connaissances


dans la logique de propositions
• Le conditionnel (P  Q) peut traduire :
– si P alors Q
– P condition suffisante de Q
– Q condition nécessaire de P
– P alors Q
– Q si P
– Q lorsque P
– P seulement si Q
– Q pourvu que P
– ...
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2. Représentation des connaissances
dans la logique de propositions
• L'équivalence (P  Q) peut se traduire :
– P si et seulement si Q
– P si Q et Q si P
– P condition nécessaire et suffisante de Q

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3. Représentation des connaissances


dans la logique de propositions
• Les ressemblances entre les connecteurs logiques et ceux
de la langue naturelle sont limitées.
– Il mange ou il dort et il dort ou il mange semblent
synonymes
– Par contre, il a faim et il mange n'est pas semblable à
il mange et il a faim car le "et" a une connotation de
causalité et de temps.
– La porte est ouverte ou la porte est fermée. Le "ou" du
français est parfois exclusif
• La traduction est en général liée au contexte. Il peut aussi
exister plusieurs traductions possibles.
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Exercice EX5 TD1
En notant P et Q les affirmations suivantes :
• P= "Jean est fort en Maths"
• Q=" Jean est fort en chimie"
Représenter les affirmations
"Jean est fort en Maths mais faible en Chimie"
"Jean n'est fort ni en Maths ni en Chimie"
"Jean est fort en Maths ou il est à la fois fort en Chimie et
faible en Maths"
"Jean est fort en Maths s'il est fort en Chimie"
"Jean est fort en Chimie et en Maths ou il est fort en Chimie
et faible en Maths"
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Exercice 5 TD1
• P= "Jean est fort en Maths"
• Q=" Jean est fort en chimie"

"Jean est fort en Maths mais faible en Chimie "

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Exercice 5 TD1
• P= "Jean est fort en Maths"
• Q=" Jean est fort en chimie"

"Jean est fort en Maths mais faible en Chimie "

(p   q)

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Exercice 5 TD1
• P= "Jean est fort en Maths"
• Q=" Jean est fort en chimie"

"Jean n'est fort ni en Maths ni en Chimie"

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Logiques formelles FSM 23-24

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Exercice 5 TD1
• P= "Jean est fort en Maths"
• Q=" Jean est fort en chimie"

"Jean n'est fort ni en Maths ni en Chimie"

( p   q)

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Exercice 5 TD1
• P= "Jean est fort en Maths"
• Q=" Jean est fort en chimie"

"Jean est fort en Maths ou il est à la fois fort en Chimie et


faible en Maths"

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Logiques formelles FSM 23-24

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Exercice 5 TD1
• P= "Jean est fort en Maths"
• Q=" Jean est fort en chimie"

"Jean est fort en Maths ou il est à la fois fort en Chimie et


faible en Maths"

( p  (q   p ) )

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Exercice 5 TD1
• P= "Jean est fort en Maths"
• Q=" Jean est fort en chimie"

"Jean est fort en Maths s'il est fort en Chimie"

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Exercice 5 TD1
• P= "Jean est fort en Maths"
• Q=" Jean est fort en chimie"

"Jean est fort en Maths s'il est fort en Chimie"

(q  p)

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Exercice 5 TD1
• P= "Jean est fort en Maths"
• Q=" Jean est fort en chimie"

« (Jean est fort en Chimie et en Maths) ou (il est fort en


Chimie et faible en Maths) "

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Exercice 5 TD1
• P= "Jean est fort en Maths"
• Q=" Jean est fort en chimie"

« (Jean est fort en Chimie et en Maths) ou (il est fort en


Chimie et faible en Maths) "

• ( ( q  p )  ( q   p) )

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Exercice 6 TD1
En notant P, Q et R les affirmations suivantes :
P= "Pierre fait des Maths"
Q=" Pierre fait de la chimie"
R=" Pierre fait de l'Anglais"
Représenter les affirmations suivantes

"Pierre fait des Maths et de l'Anglais mais pas de Chimie"

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Exercice 6 TD1
En notant P, Q et R les affirmations suivantes :
P= "Pierre fait des Maths"
Q=" Pierre fait de la chimie"
R=" Pierre fait de l'Anglais"
Représenter les affirmations suivantes

"( Pierre fait des Maths et de l'Anglais ) mais ( pas de Chimie)"


( ( P  R )  Q )

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Exercice 6 TD1
En notant P, Q et R les affirmations suivantes :
P= "Pierre fait des Maths"
Q=" Pierre fait de la chimie"
R=" Pierre fait de l'Anglais"
Représenter les affirmations suivantes

Pierre fait des Maths et de la Chimie mais pas à la fois de la


Chimie et de l'Anglais

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Exercice 6 TD1
En notant P, Q et R les affirmations suivantes :
P= "Pierre fait des Maths"
Q=" Pierre fait de la chimie"
R=" Pierre fait de l'Anglais"
Représenter les affirmations suivantes

( Pierre fait des Maths et de la Chimie ) mais ( pas à la fois


(de la Chimie et de l'Anglais) )

(( PQ )   ( QR ))

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Exercice 6 TD1
En notant P, Q et R les affirmations suivantes :
P= "Pierre fait des Maths"
Q=" Pierre fait de la chimie"
R=" Pierre fait de l'Anglais"
Représenter les affirmations suivantes

"il est faux que Pierre fasse de l'Anglais sans faire de Maths"

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Exercice 6 TD1
En notant P, Q et R les affirmations suivantes :
P= "Pierre fait des Maths"
Q=" Pierre fait de la chimie"
R=" Pierre fait de l'Anglais"
Représenter les affirmations suivantes

"il est faux que ( Pierre fasse de l'Anglais sans faire de Maths ) "
 ( R  P )

Logiques formelles FSM 23-24 H. Jamoussi Elkamel 57

Exercice 6 TD1
En notant P, Q et R les affirmations suivantes :
P= "Pierre fait des Maths"
Q=" Pierre fait de la chimie"
R=" Pierre fait de l'Anglais"
Représenter les affirmations suivantes

"il est faux que Pierre ne fasse pas des Maths et fasse quand
même de la Chimie"

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Exercice 6 TD1
En notant P, Q et R les affirmations suivantes :
P= "Pierre fait des Maths"
Q=" Pierre fait de la chimie"
R=" Pierre fait de l'Anglais"
Représenter les affirmations suivantes
"il est faux que ( ( Pierre ne fasse pas des Maths ) et
(fasse quand même de la Chimie)) "
 ( P  Q)

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Exercice 6 TD1
En notant P, Q et R les affirmations suivantes :
P= "Pierre fait des Maths"
Q=" Pierre fait de la chimie"
R=" Pierre fait de l'Anglais"
Représenter les affirmations suivantes

"il est faux que Pierre fasse de l'Anglais ou de la Chimie sans


faire de Maths"

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Logiques formelles FSM 23-24

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Exercice 6 TD1
En notant P, Q et R les affirmations suivantes :
P= "Pierre fait des Maths"
Q=" Pierre fait de la chimie"
R=" Pierre fait de l'Anglais"
Représenter les affirmations suivantes

"il est faux que ( ( Pierre fasse de l'Anglais ou de la Chimie)


sans faire de Maths ) «

 ( ( R  Q )  P)

Logiques formelles FSM 23-24 H. Jamoussi Elkamel 61

Exercice 6 TD1
En notant P, Q et R les affirmations suivantes :
P= "Pierre fait des Maths"
Q=" Pierre fait de la chimie"
R=" Pierre fait de l'Anglais"
Représenter les affirmations suivantes

"Pierre ne fait ni Anglais ni Chimie mais il fait des Maths"

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Logiques formelles FSM 23-24

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Exercice 6 TD1
En notant P, Q et R les affirmations suivantes :
P= "Pierre fait des Maths"
Q=" Pierre fait de la chimie"
R=" Pierre fait de l'Anglais"
Représenter les affirmations suivantes

"( Pierre ne fait ni Anglais ni Chimie ) mais il fait des


Maths"
( ( R  Q )  P )

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Exercice 7 TD1
Traduire ce raisonnement dans un langage de la logique de
propositions

H1 : quand je suis énervé je fais du yoga ou de la relaxation


H2 : un adepte du yoga fait de la relaxation
C : donc, quand je ne fais pas de relaxation, je suis calme.

H. Jamoussi Elkamel 64
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Exercice 7 TD1
H1 : quand je suis énervé ( je fais du yoga ou de la relaxation)
H2 : un adepte du yoga fait de la relaxation
C : donc, quand je ne fais pas de relaxation, je suis calme.
Soient les propositions suivantes
P = je suis énervé
Q = je fais du yoga
R= je fais de la relaxation
Les formules
H1 = ( P  ( Q  R) )
H2 = ( Q  R )
C = (  R   P)
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Exercice 7 TD1
Traduire chacun des raisonnements dans un langage de la logique
de propositions

H1 : on prendra l’avion s’il n’y a plus de grève et si l’aéroport fonctionne


H2 : quand on prend l’avion et qu’on doit se lever tôt, on se sent fatigué
H3 : on se lève tôt et en forme quand on a bien dormi
C : donc, s’il n’y a plus de grève et si l’aéroport fonctionne, on dormira
mal

H. Jamoussi Elkamel 66
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Exercice 7 TD1
H1 : on prendra l’avion s’il n’y a plus de grève et si l’aéroport fonctionne
H2 : quand ( on prend l’avion et qu’on doit se lever tôt) , on se sent fatigué
H3 : on se lève tôt et en forme quand on a bien dormi
C : donc, s’il n’y a plus de grève et si l’aéroport fonctionne, on dormira
mal
les propositions
A = on prend l’avion T= on doit se lever tôt
G = il y a grève S= on se sent fatigué
F= aéroport fonctionne D= on a bien dormi
Les formules
H1= ( (G F) A ) H3= ( D  (T   S ) )
H2= ( (A  T) S ) C= ( (G F)   D )
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Exercice 8 TD1
Enoncer la négation des affirmations suivantes en évitant
d'employer l'expression "il est faux que.«

1. "ce quadrilatère n'est ni un rectangle ni un losange"


2. "le nombre 522 n'est pas divisible par 3 mais il est
divisible par 7"
3. "si Paul ne va pas travailler ce matin il va perdre son
emploi"

4. "s'il pleut demain ou s'il fait froid, je ne sortirai pas "

H. Jamoussi Elkamel 68
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Exercice 8 TD1
1. "ce quadrilatère n'est ni un rectangle ni un losange"

La phrase est une conjonction de négation (  F G)


La négation est une disjonction :

 (  F G)≡ (   F  G) ≡ (F  G)

ce quadrilatère est un rectangle ou un losange

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Exercice 8 TD1
" le nombre 522 n'est pas divisible par 3 mais il est divisible
par 7 "

La phrase est une conjonction ( F G)


La négation d’une conjonction est la disjonction de négation
 ( F  G) ≡ (  F   G)

" le nombre 522 est divisible par 3 ou il n’ est pas divisible par
7"

H. Jamoussi Elkamel 70
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Exercice 8 TD1

"si Paul ne va pas travailler ce matin, il va perdre son emploi"


La phrase est une implication (F  G)
La négation d’une implication est une conjonction de F et  G
 (F  G) ≡  ( F  G) ≡ (  F  G) ≡ ( F   G)

Paul n’ ira pas travailler ce matin et il ne perdra pas son emploi

Ou encore

Paul n’ira pas travailler ce matin mais il ne perdra pas son emploi

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Exercice 8 TD1

"s'il pleut demain ou s'il fait froid je ne sortirai pas "

( S’il pleut demain ou s'il fait froid ) alors je ne sortirai pas

La phrase est une implication (F  G)


Négation
 (F  G) ≡  ( F  G) ≡ (  F  G) ≡ ( F   G)

La négation d’une implication est une conjonction de F et  G

( S'il pleut demain ou s'il fait froid) et je sortirai


H. Jamoussi Elkamel 72
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