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L'INFORMATION ET DE LA
SCIENCE
Course contents
Table des matières
1 INTRODUCTION..............................................................................................................................................3
1.1 INTRODUCTION GÉNÉRALE ...........................................................................................................................3
2 CHAPITRE 2....................................................................................................................................................3
2.1 A. RÉSEAUX SOCIAUX ET FABRIQUE DE L’INFORMATION ....................................................................................4
2.2 B. PHÉNOMÈNES ET MÉCANISMES DE CONTRE-VÉRITÉ : LE CAS DES VACCINS ...................................................12
3 GLOSSAIRE...................................................................................................................................................18
1 Introduction
Nous avons vu au chapitre précédent que les transformations sociales pouvaient aboutir à une
fragilisation des liens sociaux.
Paradoxalement, alors que l’évolution technologique du réseau Internet et l’apparition des réseaux
sociaux semble permettre un accroissement des échanges et interactions sociales, le web 2.0 est
aujourd’hui accusé de véhiculer discours de haine, fausses informations et théories du complot qui
remettent en cause les fondements de notre société: la science et l’information, mais aussi la
tolérance.
3 heures
Dessin de presse montrant un jeune garçon marchant avec un casque sur les oreilles et les yeux rivés sur
son smartphone, au milieu d’une forêt de jambes géantes remplies par des extraits de journaux papiers
traditionnels (Le Monde, Libération, etc.)
2 Chapitre 2
2.1.1 Accueil
Les réseaux sociaux n’ont pas pour fonction première et principale d’informer. Le premier d’entre eux,
Facebook, a été conçu et fonctionne encore largement comme un espace de mise en relations sociales.
Cependant, en permettant de produire ou de diffuser des contenus (texte, photo, audio, vidéo), les réseaux
sociaux apparaissent de plus en plus comme des moyens d’informations. C’est notamment le cas pour les
jeunes : 73% des 18-24 ans s’informent avec les réseaux sociaux.
2.1.3 Objectifs
Dans cette séance, on se pose la question de l’impact des réseaux sociaux: sont-ils responsables de la
diffusion des fausses nouvelles et peuvent-ils devenir une menace pour la démocratie ?
« S’il ne dévoile pas le détail de son algorithme, par ailleurs quotidiennement affiné, le réseau [Facebook]
n’en cache pas la logique générale : "Les actualités qui s’affichent dans votre fil d’actualité sont
sélectionnées en fonction de votre activité et de vos contacts sur Facebook", explique l’une de ses pages
d’aide […] Selon une étude publiée en 2015 par des chercheurs américains, 63% des quarante utilisateurs
interrogés ignoraient même que leur fil d’actualité était filtré par un algorithme. Ils couraient donc le
risque de croire que ce qu’ils voyaient était une vision fiable de l’actualité à un instant T, alors qu’il
s’agissait d’une sélection fondée sur leurs actions et celles de leurs amis.
Activiste politique et homme de médias, l’Américain Eli Pariser a donné un nom à ce phénomène: les
« filter bubbles » (bulles de filtres) […]. Ces bulles créent selon lui une « autopropagande ». « Vous vous
endoctrinez vous-même avec vos propres opinions. Vous ne réalisez pas que ce que vous voyez n’est
qu’une partie du tableau. […] Et cela a des conséquences sur la démocratie : pour être un bon citoyen, il
faut que vous puissiez vous mettre à la place des autres et avoir une vision d’ensemble. Si tout ce que vous
voyez s’enracine dans votre propre identité, cela devient difficile, voire impossible." »
Alexis Delcambre et Alexandre Piquard, « Facebook, faux ami de la démocratie », Le Monde, 3 novembre
2016
« Ce qui frappe évidemment dans la manière de présenter la question par un journal auto-proclamé
« quotidien de référence », c’est l’absence de tout élément de comparaison. Le postulat desbulles de filtre
une fois déduit de la nature de l’algorithme, il ne viendrait pas à l’idée des « enquêteurs » de vérifier de
quelle diversité informationnelle bénéficie un abonné du Monde ou du Nouvel Observateur. […] Si nul
n’accorde à Facebook le rôle d’un contrepoids démocratique, celui revendiqué par la presse d’information
est bien d’éclairer le citoyen.
Une revendication des plus étranges lorsqu’on constate les parti-pris des organes d’information, chacun
attaché à une clientèle et qui lui tend complaisamment le miroir qui est la condition de l’acte d’achat.
Parle-t-on de la bulle dans laquelle évolue le lecteur du Figaro ou le spectateur de BFMTV? En réalité,
derrière la rhétorique pseudo-technicienne et la dénonciation stéréotypée d’un communautarisme digital,
se cache la prétention objectiviste d’une presse qui se dépeint en gardienne de l’universalisme des
Lumières. Pour savoir la vérité, ne discutez pas sur Facebook, achetez plutôt Le Monde, seul garant d’une
opinion réellement éclairée, nous dit sournoisement un article qui ne fournit aucun élément d’évaluation
des bulles. »
André Gunthert, « Et si on arrêtait avec les bulles de filtre? » publié sur le blog :
https://imagesociale.fr/3666
La société Cambridge Analytica (CA), accusée d'avoir utilisé à des fins politiques les données privées de 50
millions d'utilisateurs de Facebook, a joué un "rôle crucial" dans le vote en faveur du Brexit, affirme le
lanceur d'alerte Christopher Wylie, dans un entretien accordé à plusieurs journaux européens.
Les Britanniques auraient-ils approuvé le Brexit en 2016 sans Cambridge Analytica ? "Non, ils ont joué un
rôle crucial, j'en suis sûr", a déclaré l'ex-directeur de recherche de la firme, selon des propos publiés
mardi par le quotidien français Libération, qui l'a interviewé en compagnie d'autres journaux.
Dans cet entretien, le lanceur d'alerte affirme qu'AggregateIQ (AIQ), une entreprise canadienne liée à
Cambridge Analytica, a travaillé avec cette dernière afin d'aider la campagne en faveur de la sortie de
l'Union européenne "Leave EU" à contourner son plafond de dépenses, et a dépensé"près d'un million de
livres pour cibler" les électeurs. Il estime que "sans AggregateIQ, le camp du 'Leave' n'aurait pas pu
gagner le référendum, qui s'est joué à moins de 2% des votes".
Mardi, devant un comité parlementaire britannique enquêtant sur les "fake news", il s'est
dit "absolument" convaincu que AIQ a utilisé les bases de données de CA lors de la campagne du
référendum sur le Brexit.
www.lepoint.fr
Regardez ce court extrait d’une série documentaire consacrée aux fake news intitulée « La fabrique du
mensonge »:
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www.francetvinfo.fr
2.1.10.1 Exercice 1
1. Cambridge Analytica a permis aux partisans du Brexit de contourner le plafond des dépenses fixé par la
loi britannique.
____________________ (1)
2.1.10.2 Exercice 2
2. Le micro-ciblage publicitaire permet de donner à chaque internaute un argument qui lui parle plus
directement
____________________ (1)
2.1.10.3 Exercice 3
3. Facebook a réussi à limiter la désinformation sur son réseau social durant la campagne présidentielle
américaine.
____________________ (1)
2.1.10.4 Exercice 4
4. Aucune étude ne permet de valider l’hypothèse d’une influence directe des fausses informations sur le
vote.
____________________ (1)
2.1.10.5 Exercice 5
5. Les médias dominants n’ont aucun rôle dans la définition des sujets qui ont animé la campagne
présidentielle américaine en 2016.
____________________ (1)
Aussitôt publiée, likée, partagée, l’information disparaît dans les abysses de notre fil d’actualité. Pourquoi
telle information retiendrait-elle plus notre attention qu’une autre ? Peut-être parce qu’elle est plus
efficace, plus visuelle voire, fait appel à nos émotions. Le pathos. C’est précisément ce sur quoi s’appuient
les pureplayers. Alerte climatique, naufrage de migrants en mer, discours politiques, les sujets sont choisis
brûlants, poignants. Le format Brut est très reconnaissable. Des images et vidéos fortes, parfois
choquantes, agrémentées de sous-titres brefs, le tout mis bout à bout nerveusement. Et c’est une réussite
pour la jeune entreprise qui, après avoir conquis les Etats-Unis et l’Inde, s’attaque désormais à la Chine.
À trop vouloir susciter l’indignation ou « le buzz », le risque est d’éradiquer toute complexité et céder à la
simplicité. Relater la victoire d’un match de Ligue 1 en 120 secondes semble un défi raisonnablement
atteignable. En revanche, quand il s’agit de détricoter la dernière réforme économique, l’ambition reste
louable mais peu crédible. Ou alors, ce serait faire l’économie de la complexité et donc, de la qualité.
Brut a, par ailleurs, fait le choix exclusif des réseaux sociaux. Il est alors dépendant du réseau social
Facebook, principale source de son audience À l’aide de son algorithme, l’empire de Mark Zuckerberg
choisit l’étendue de l’audience pouvant être atteinte en référençant l’ordre d’apparition des contenus. C’est
à se demander quel est le destinataire premier de ce nouveau modèle d’information : l’audience
initialement ciblée ou les bonnes grâces de Mark Zuckerberg ?
2.1.12 Lutter contre les discours de haine sur Internet et les réseaux sociaux
La députée Laëtitia Avia a déposé en mars 2019 une proposition de loi visant à mieux encadrer la liberté
d’expression sur Internet, dont voici les principales dispositions :
Obligation pour les plateformes de retirer sous 24h les contenus. « manifestement illicites » (selon
les critères de l’injure discriminatoire, fondée sur la race, la religion, le sexe, l’orientation sexuelle,
le handicap, …)
En cas de manquement, une sanction de 4% du chiffre d’affaires pourra être prononcée par le CSA
Pour faciliter le signalement des contenus haineux, un bouton de signalement unique sera mis en
place sur toutes les plateformes
www.lemonde.fr du 19/03/2018
Exercice 8 - Corrigé à la page 21
Que faire face à des messages de haine sur les réseaux sociaux ?
Au final, les réseaux sociaux jouent effectivement un rôle de plus en plus important dans la fabrique de
l’information, notamment auprès des plus jeunes.
Cette importance crée des inquiétudes sur les interférences qui peuvent se nouer entre l’expression
d’opinions sur les réseaux sociaux et la vie politique. Ainsi, les réseaux sociaux sont accusés d’enfermer
leurs utilisateurs dans une « bulle » où ils ne sont exposés qu’à des contenus auxquels ils adhèrent déjà,
sans possibilité de débat contradictoire. Dans le cas des fake news, il y a même une manœuvre politique
visant à influencer l’opinion en s’affranchissant des règles du débat démocratique.
Si la menace est réelle, il ne faut tout de même pas surestimer les effets des réseaux sociaux ou des fake
news sur le comportement politique des citoyens.
2.1.15 Vocabulaire
Effet bulle : l’expression désigne le phénomène d’enfermement subi par les utilisateurs des
réseaux sociaux, du fait des algorithmes utilisées mais également du fait de son propre réseau de
connaissances.
Pureplayer : désigne les médias qui ont été créés sur Internet uniquement. Cela peut concerner des
médias écrits (Médiapart), des médias audio (Binge audio) ou bien des médias audiovisuels (par
exemple Brut).
Déréférencement : désigne le fait, pour un moteur de recherche, de supprimer le lien permettant
d’atteindre tel ou tel site internet.
2.2.1 Introduction
Avec l’accès à l’eau potable et les progrès de l’hygiène, la vaccination représente l’un des plus grands
succès de la médecine contemporaine. Pourtant, d’après une enquête d’opinion réalisée par l’IFOP pour le
compte de Conspiracy Watch, 43% des Français seraient d’accord avec l’affirmation selon laquelle « le
ministère de la Santé est de mèche avec l’industrie pharmaceutique pour cacher au grand public la réalité
sur la nocivité des vaccins. » Comment peut-on expliquer une telle défiance et le surgissement d’une
théorie complotiste ?
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Cette image est tiré du site complotiste et anti-vaccins Moutons rebelles.
http://lesmoutonsrebelles.com
La rubrique « Désintox » du site www.liberation.fr vise, en répondant à des questions des internautes, à
rétablir la vérité de certaines affirmations répandues sur Internet. Pour lutter contre les «fake news»,
Facebook a mis en place un partenariat avec cinq fact-checkers français (dont Libération). Des articles très
partagés sur le réseau social et signalés par des utilisateurs sont vérifiés par les médias français : c’est ce
qui est arrivé pour l’article évoqué ci-dessus
L’auteur de l’article s’appuie sur un vrai extrait d’une conférence Ted donnée par Bill Gates en 2010 sur les
émissions de carbone. En revanche la transcription et – plus important — l’interprétation de ses propos
sont erronées. Lors de cette conférence destinée au grand public (rien de secret), Bill Gates présente sa
réflexion sur l’énergie et l’écologie. Entre autres, il estime que le nombre de personnes sur terre joue un
rôle dans la réduction des émissions de CO2. Pour réduire le CO2 à zéro : «ça va être basé sur le nombre
de personnes, les services que chaque personne utilise, en moyenne, l’énergie utilisée en moyenne pour
chaque service, et le CO2 rejeté, par unité d’énergie…) il faudra probablement que l’un de ces chiffres soit
tout proche de zéro», explique-t-il. Les moutons rebelles reprend et isole le passage qui concerne la
population. En voici la transcription : «Le monde compte aujourd’hui 6,8 milliards de personnes. On devrait
atteindre les 9 milliards. Avec de très bons résultats sur les nouveaux vaccins, les soins de santé, le
contrôle des naissances, on pourrait le réduire de, peut-être, 10 ou 15 pour cent, mais on gardera un
facteur d’augmentation d’environ 1,3». Premier constat, les vaccins ne servent pas à «dépeupler la terre»
selon Bill Gates, mais, lorsqu’ils sont combinés avec d’autres facteurs ils peuvent aider à réduire
l’augmentation de la population. Car «la baisse du nombre de morts réduit la croissance démographique»,
explique-t-il.
Emma Donada, « Non, Bill Gates n’a pas admis que "les vaccins sont faits pour dépeupler la Terre" »,
Libération, 27 juillet 2018.
L’objectif de cette mesure est de protéger la santé de tous les enfants et de lutter contre les épidémies qui
réapparaissent en France, notamment en raison d’une couverture vaccinale insuffisante chez les bébés de
moins de 2 ans.
L’épidémie récente de rougeole entre 2008 et 2014 avec plus de 23 000 cas déclarés en France, plus de 30
encéphalites et 10 décès, était par exemple liée à l’insuffisance de la couverture vaccinale pour cette
maladie.
Et devant une couverture vaccinale insuffisante pour certaines vaccinations, la réapparition d’épidémies et
à la suite des recommandations émises à l’issue de la concertation citoyenne organisée en 2016, le
ministère de la Santé a recommandé, en juillet 2017, d’élargir l’obligation vaccinale à huit vaccins
supplémentaires chez les bébés de moins de 2 ans (Coqueluche, Haemophilus influenzae b, Hépatite
B, Méningocoque C, Pneumocoque, Rougeole, Oreillons, Rubéole).
Ces huit vaccins, dont bénéficie déjà la grande majorité des enfants, sont donc devenus obligatoires chez
les enfants de moins de 2 ans, nés à partir du 1er janvier 2018, en plus des trois vaccins qui étaient
obligatoires depuis plusieurs années (Diphtérie, Tétanos, Poliomyélite).
VRAI FAUX
« la vaccination s’adresse à des personnes en bonne santé pour les prémunir d’une maladie qu’ils risquent
d’attraper, mais qu’ils n’attraperont peut-être jamais. D’autre part, étant vaccinés, nous avons peut-être
été au contact de l’agent infectieux contre lequel le vaccin nous a protégés, mais nous ne l’avons pas su !
Par conséquent, même si au niveau populationnel, l’efficacité de la vaccination est incontestable, son mode
opératoire fait que nous ne percevons pas son bénéfice et ce d’autant moins que le risque contre lequel le
vaccin nous protège, n’est pas vu non plus. Enfin, dans les pays développés, nous avons perdu le souvenir
des grandes épidémies infectieuses. Ainsi, la paradoxale invisibilité des bénéfices vaccinaux, ajoutée à la
perte de ce souvenir font que les effets indésirables dus ou attribués aux vaccins sont désormais
surexposés. On peut donc dire que l’argumentaire anti-vaccinal, ou, à tout le moins, « vaccino-sceptique »,
prospère d’autant plus que la vaccination est victime de son succès, en ce que, dans certaines aires
géographiques, grâce à la vaccination de masse, certaines maladies infectieuses sont désormais
invisibles. »
Frédéric Orbon, « Les réticences contemporaines vis-à-vis de la vaccination », Esprit, juillet-août 2016.
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Exercice 11 - Corrigé à la page 22
Combien de pays de l’Union Européenne n’imposent-ils aucun vaccin à leur population ?
VRAI FAUX
Le cas des vaccins illustre bien l’importance récente des phénomènes et mécanismes de contre-vérité. En
effet, alors même que les effets positifs de la vaccination sur la santé publique sont indiscutables, la
couverture vaccinale tend à diminuer, du fait de l’invisibilité des risques et de la mise en avant des effets
secondaires néfastes potentiels.
La défiance vis-à-vis des vaccins illustre bien la montée en puissance de l’individualisme dans notre
société (ceux qui refusent la vaccination pour eux-mêmes ou leurs enfants peuvent profiter de la
couverture vaccinale du reste de la population pour être moins exposés) ainsi que la remise en question de
toutes les formes d’autorité (politique, scientifique, etc.)
2.2.12 Vocabulaire
Échelle de Likert : Outil permettant de mesurer le degré d’adhésion ou de désaccord d’un individu
avec une affirmation. L’échelle est très employée dans les sondages d’opinion, avec plus ou moins
de nuances (d’accord, totalement d’accord, partiellement d’accord, etc.)
3 Glossaire
Terme
André Gunthert critique la notion de « bulle de filtre » car elle n’est utilisée qu’à propos des réseaux
sociaux, alors que l’abonnement à un quotidien, et la lecture exclusive de celui-ci peut également exposer
son lecteur à un biais d’information. De plus, les bulles n’ont fait l’objet d’aucune évaluation concrète visant
à les mesurer.
Exercice 2 - Page 7
Écrivez "vrai" ou "faux" à l’affirmation suivante.
1. Cambridge Analytica a permis aux partisans du Brexit de contourner le plafond des dépenses fixé par la
loi britannique.
VRAI, Vrai, vrai (1)
Vrai, car les opérations ont été menées sans lien direct avec les partis politiques, dont les dépenses sont
encadrées.
Exercice 3 - Page 7
Écrivez "vrai" ou "faux" à l’affirmation suivante.
2. Le micro-ciblage publicitaire permet de donner à chaque internaute un argument qui lui parle plus
directement
VRAI, Vrai, vrai (1)
Vrai, comme le montre l’extrait du documentaire, le message peut s’adapter à la situation particulière
(chômage, catastrophe naturelle dans la région) de l’internaute ciblé.
Exercice 4 - Page 7
Écrivez "vrai" ou "faux" à l’affirmation suivante.
3. Facebook a réussi à limiter la désinformation sur son réseau social durant la campagne présidentielle
américaine.
FAUX, Faux, faux (1)
La réponse est Faux, Facebook a effectivement été le relais d’une très grande quantité de fausses
informations.
4. Aucune étude ne permet de valider l’hypothèse d’une influence directe des fausses informations sur le
vote.
VRAI, Vrai, vrai (1)
Vrai, même si les messages de désinformation sont massifs, il est difficile d’évaluer leur impact sur celui
ou celle qui les lit.
Exercice 6 - Page 8
Écrivez "vrai" ou "faux" à l’affirmation suivante.
5. Les médias dominants n’ont aucun rôle dans la définition des sujets qui ont animé la campagne
présidentielle américaine en 2016.
FAUX, Faux, faux (1)
La réponse est Faux, au contraire, ils ont un rôle encore déterminant dans la détermination des sujets de
débat, en choisissant de relayer ou non ce qui circule sur Internet par exemple.
Exercice 7 - Page 9
Pourquoi peut-on parler de mésinformation au sujet des vidéos courtes ?
La complexité de l’actualité ne permet pas toujours de traiter un sujet sérieux en 120 secondes; il y a un
risque de privilégier l’émotion (indignation ou empathie), au détriment de l’information.
Exercice 8 - Page 11
Que faire face à des messages de haine sur les réseaux sociaux ?
15 pays n’imposent aucune obligation vaccinale (+2 avec Chypre et Malte, qui n’apparaissent pas sur la
carte), contre 11 pays qui imposent des vaccins, en nombre plus ou moins important. En revanche, tous les
pays de l’UE recommandent environ une dizaine de vaccins.
Exercice 9 - Page 14
Les affirmations suivantes sont-elles vraies ou fausses ?
Si les personnes vaccinées sont confrontées à la maladie, elles ne le sauront pas car le vaccin les
protégera.
Dans les pays développés, il n’y a plus de grandes maladies infectieuses, donc la menace semble
lointaine
Exercice 11 - Page 15
Combien de pays de l’Union Européenne n’imposent-ils aucun vaccin à leur population ?
15 pays n’imposent aucune obligation vaccinale (+2 avec Chypre et Malte, qui n’apparaissent pas sur la
carte), contre 11 pays qui imposent des vaccins, en nombre plus ou moins important. En revanche, tous les
pays de l’UE recommandent environ une dizaine de vaccins.
Exercice 12 - Page 16
Les affirmations suivantes sont-elles vraies ou fausses ?
Correction :
1. Les pays qui rendent le vaccin contre l’hépatite B obligatoires ont le plus fort taux de
couverture. VRAI (C’est ce qu’illustre le cas de l’Italie, où malgré l’obligation vaccinale, la couverture est
inférieure de 11 points au seuil d’immunité.)
2. L’obligation vaccinale est plus à même que la recommandation vaccinale d’atteindre le seuil d’immunité.
FAUX (Sur les 5 pays européens qui atteignent le seuil d’immunité, 3 ne font que recommander le vaccin
contre la rougeole.)
3. Les pays qui ont les plus faibles couvertures vaccinales sont surtout des pays qui ne font que
recommander les vaccins contre la rougeole ou l’hépatite B. VRAI
4. Les pays qui rendent le vaccin contre l’hépatite B obligatoires ont le plus fort taux de couverture. FAUX