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Ce document ne traite que des moyens de protection contre les risques mécaniques.
D’autres mesures de prévention peuvent être mises en œuvre pour améliorer la sécurité des opérateurs sur
machines, comme :
• des mesures d’organisation (aménagement des postes de travail, adaptation des modes opératoires, etc.),
• de la formation et de l’information des opérateurs,
• de l’emploi de protections individuelles.
Ce document est largement réalisé à partir d’extrait de l’ED807, diffusé par l’INRS (https://www.inrs.fr/).
Votre rôle d’intervenant maintenance est d’intervenir dans le respect strict des règles permettant de garantir
votre sécurité.
Lors de vos interventions vous serez également garant de l’intégrité des dispositifs de sécurité des machines sur
lesquelles vous interviendrez
I. Terminologie, définitions
Les risques mécaniques se présentent généralement sous les formes suivantes (voir tableau ci-dessous) :
- risque d’écrasement,
- risque de cisaillement,
- risque de coupure ou de sectionnement,
- risque de happement, d’enroulement,
- risque d’entraînement ou d’engagement,
- risque de chocs,
- risque de perforation ou de piqûre,
- risque d’abrasion,
- risque d’éjection de fluides sous haute pression,
- risque de projection de pièces, outils, poussières, etc.
Les autres risques, non traités ici, que peuvent engendrer les machines sont le risque électrique, le risque thermique,
le bruit, les vibrations, les rayonnements, le risque engendré par des matériaux et des produits, le risque engendré
par le non-respect des principes ergonomiques…
La suppression de la plupart des risques d’origine mécanique peut être obtenue par construction en respectant des
distances de sécurité minimales. Le respect de ces distances de sécurité permet de maintenir la zone dangereuse
éloignée du corps humain ou d’une partie du corps humain.
S’il n’y a pas de remonté automatique du piston ou de réouverture de la porte alors la force d’écrasement est limitée
à un seuil défini par la réglementation.
Les protecteurs sont des éléments de machine utilisés spécifiquement pour assurer une protection au moyen d’une
barrière matérielle.
Suivant la forme qu’on lui donne, un protecteur peut être appelé carter, couvercle, écran, porte, enceinte, etc.
Un protecteur peut exercer son effet :
- seul ; il n’est alors efficace que s’il est fermé,
- associé à un dispositif de verrouillage ou d’interverrouillage ; dans ce cas, la protection est assurée
quelle que soit la position du protecteur.
A. Protecteur fixe
Protecteur maintenu en place (c’est-à-dire fermé) :
- soit de manière permanente (par soudage, etc.),
- soit au moyen d’éléments de fixation (vis, écrous, etc.) s’opposant à ce qu’il soit déplacé/ouvert sans
outil.
B. Protecteur mobile
Protecteur généralement lié mécaniquement au bâti de la machine ou à un élément fixe voisin, par exemple grâce à
des charnières ou à des glissières, et qu’il est possible d’ouvrir sans faire usage d’aucun outil.
- si l’on ouvre le protecteur pendant que les fonctions dangereuses de la machine s’accomplissent, un
ordre d’arrêt soit donné,
- lorsque le protecteur est fermé, les fonctions dangereuses de la machine “couvertes” par le protecteur
puissent s’accomplir, mais la fermeture du protecteur ne provoque pas à elle seule leur mise en marche.
A. Dispositif de validation
Dispositif de commande supplémentaire utilisé conjointement avec une commande de mise en marche et qui,
lorsqu’il est actionné de façon permanente, permet à une machine de fonctionner.
B. Commandes bimanuelles
Dispositif qui requiert au moins une manœuvre simultanée par les deux mains pour déclencher et entretenir, tant
qu’une situation dangereuse existe, tout fonctionnement d’une machine, assurant ainsi une mesure de protection
seulement pour la personne qui l’actionne.
Les organes de service d’arrêt d’urgence sont conçus, pour pouvoir être actionnés facilement par l’opérateur et par
les personnes pouvant avoir besoin de les actionner.
Divers types d’organes de service peuvent être utilisés :
- boutons en forme de champignon,
- câbles,
- barres,
- poignées,
- dans des cas particuliers, dispositifs de commande par pédale, sans capot protecteur...
Quand la machine est divisée en plusieurs « zones d’arrêt d’urgence », sa conception est telle qu’il est facile de
distinguer quel(s) organe(s) de service correspond(ent) à une zone donnée.
Les organes de service d’arrêt d’urgence sont de couleur rouge. La surface située derrière l’organe de service,
lorsqu’il en existe une et pour autant que ce soit praticable, est de couleur jaune.
Pour être complète la consignation doit être réalisée par chaque intervenant et concerne l’ensemble des fluide,
énergie et pièces en mouvement. Chaque chargé de consignation pause un dispositif de condamnation et de
signalisation
Absence de pression,
Absence de tension entre
écoulement. Absence d’énergie
tous les conducteurs (y
Vérification Contrôle spécifique tension, pression,
compris le neutre) et
éventuel (atmosphère, mouvement.
entre eux et la terre.
pH...).
Un plan de prévention des risques doit impérativement être mis en place. Il va permettre aux utilisateurs des
installations d'être renseignés sur les dangers auxquels ils s'exposent au regard de leurs activités. Par ailleurs, la
déconsignation, tout comme la consignation, va permettre de se prémunir des risques.
Toutefois, il faut toujours se rappeler que, pour que les réglementations soient appliquées, il est nécessaire que les
entreprises mettent en œuvre une politique de prévention.