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Le travail en hauteur peut désigner plusieurs situations de travail résultant de l’emplacement du travail
(toiture, charpente, plate-forme, échafaudage, pylône, passerelle…) ou de l’utilisation de certains
équipements (harnais de sécurité, échafaudage, échelles…).
La réglementation Camerounaise donne les hauteurs relatives au travail en hauteur et les dispositions
sécuritaires. Ces indications sont contenues dans l’arrêté N°039/MTPS/IMT du 26 novembre 1984
fixant les mesures générales d’hygiène et de sécurité sur les lieux de travail, stipulant dans l’article
65.- 1. Tout plan de travail ou de circulation situé à une hauteur de plus de 2 m doit être pourvu de
dispositif protégeant le travailleur contre tout risque de chute. En tenant compte de l’évolution de la
technique, tout travail en hauteur ≤0,5 m doit être soumis aux dispositifs de sécurité du travailleur.
QUELQUES STATISTIQUES
Les chutes de hauteur représentent la troisième cause d’accidents de travail avec ou sans incapacité
permanente et la deuxième cause de décès liés au travail après les accidents de trajet. Le secteur le
plus touché est le BTP (bâtiment-travaux public).
Technique : dégradation ou usure des équipements, absence des moyens de protection (rambarde,
garde-corps…), équipements inadaptés…
Comportementale : non utilisation des moyens de protection, précipitation, stress, anxiété, travailler
sous l’emprise de stupéfiants ou d’alcools…
Organisationnelle : absence de coordination, manque d’organisation, encombrement…
Les blessures, les fractures, le décès, l’invalidité temporaire ou définitive, les traumatismes de sorte
(interne ou externe), perte d’emploi…
NB : Les échelles constituent un moyen d’accès à utiliser à n’utiliser qu’à titre exceptionnel.