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Afin d’accélérer les transformations à l’œuvre dans l’organisation,

la DSI doit aujourd’hui moderniser son système d’information,


c’est-à-dire mettre à jour en permanence les logiciels,
l’infrastructure et le matériel informatique considérés comme
obsolètes (aussi appelés systèmes hérités, ou legacy).
Ces systèmes vieillissants sont un des principaux freins à la
transformation numérique car ils coûtent cher à maintenir et
communiquent mal avec les logiciels plus modernes, générant ainsi
des silos de données, une perte de temps au quotidien et des
risques en matière de sécurité.
Ainsi, 72 % des DSI estiment que le legacy limite leur capacité à
implémenter leurs projets digitaux, estime une récente enquête de
Couchbase. Moderniser le SI est donc un enjeu clé dans
l’accélération de la transformation digitale. Les DSI l’ont d’ailleurs
bien compris, puisque la moitié d’entre eux avaient déjà décidé de
prioriser les dépenses dans les solutions Cloud en 2021¹.
Bien sûr, tout projet de modernisation nécessite une certaine
méthodologie. Quelles sont les étapes clés à suivre pour moderniser
son SI ? Et comment l’urbanisation du SI peut-elle vous aider dans
cette démarche ? Explications.

La modernisation du système d’information, par


étapes
Selon Gartner, un projet de modernisation du système d’information
peut être mené en 3 étapes :
 Étape 1/3 : Évaluer les applications existantes en fonction de 6
indicateurs :
 leur capacité à répondre aux besoins de l’organisation,
 la valeur qu’elles génèrent,
 leur agilité,
 le coût,
 leur niveau de complexité,
 et les risques associés.
Si certaines applications ne répondent pas à vos critères sur
plusieurs de ces indicateurs, alors cela veut dire qu’il est grand
temps de les moderniser !
 Étape 2/3 : Se renseigner sur les différentes approches de
modernisation possibles. Gartner propose notamment 7 modèles
parmi lesquelles choisir du plus simple au plus complexe :
1. Adopter une infrastructure en microservices pour mieux exploiter
les applications
2. Ré-héberger les applications sur une autre infrastructure (physique,
virtuelle ou cloud)
3. Migrer les applications vers un autre environnement d’exécution
dans le cloud
4. Refactoriser les applications
5. Ré-architecturer les applications nécessitant une modification
importante de leur code
6. Recoder les applications à partir de zéro
7. Remplacer les applications par d’autres applications plus adaptées
à vos besoins
 Étape 3/3 : Choisir et déployer l’approche de modernisation la plus
appropriée
Pour moderniser son système d’information, Johnny Cervantes, DSI
de WeLink (ESN spécialisée dans l’accompagnement de projets
informatiques), a par exemple choisi de “migrer vers une
infrastructure cloud hybride”, c’est-à-dire un
environnement cloud mélangeant à la fois une infrastructure
locale, un cloud public et un cloud privé. Plus flexible qu’une
solution privée, le cloud hybride permet notamment de faciliter
l’accès aux données et aux applications de l’entreprise à distance,
et de renforcer la sécurité de l’infrastructure.

L’urbanisation du système d’information, un levier


clé de modernisation
Votre projet de modernisation peut aussi s’accompagner
d’une urbanisation du système d’information. Cette démarche vise à
structurer le système d’information en blocs fonctionnels
communicants, pour
 le simplifier,
 améliorer ses performances,
 et le rendre plus agile.
Lire aussi : 5 règles d’urbanisation de votre SI
L’urbanisation du SI, selon les DSI
Chez Doctolib, cette urbanisation est un vrai défi au
quotidien. “Nous utilisons aujourd’hui plus de 200 applications SaaS
en interne. L’enjeu est d’assurer leur scalabilité, c’est-à-dire de
faire en sorte que nous n’utilisions pas plusieurs fois des
applications différentes pour le même usage, que ces applications
suivent des règles communes d’urbanisme, et que les différents
business process entre les applications sont le plus automatisés
possible. Avec l’objectif d’améliorer leur
performance opérationnelle”, témoigne Sébastien Louyot, Directeur
IT Services.
Cette démarche n’est d’ailleurs pas propre aux entreprises. Comme
l’explique Lionel Babin, Directeur des Systèmes d’Information et du
Numérique de l’association caritative Les Petits Frères des Pauvres,
l’urbanisation du SI concerne aussi bien sûr les associations :
“Il y a une dizaine d’années, les associations étaient gérées de
manière assez artisanale. Aujourd’hui, elles se sont beaucoup
professionnalisées, ce qui nécessite de structurer le système
d’information comme le ferait une entreprise. Depuis la création de
la DSI au sein des Petits Frères des Pauvres, nous sommes passés
d’un fonctionnement où chaque direction gérait ses propres projets
à une gestion centralisée des projets issus de toutes les directions.
Plusieurs projets ont été menés pour structurer notre SI. Nous avons
mis en place un SIRH et une plateforme d’e-learning pour les
salariés et les bénévoles, nous avons effectué une refonte de notre
intranet, et nous avons centralisé la gestion des identités et des
authentifications des salariés et bénévoles via une solution d’IAM
(Identity and Access Management) pour gérer plus facilement les
flux d’entrée et de sortie.”
*
**
À l’ère du travail hybride, moderniser le système d’information est
loin d’être l’unique défi des DSI. En effet, il leur faut également
déployer de nouveaux outils digitaux, investir dans l’environnement
de travail, sécuriser les postes de travail nomades, et bien plus.
Vous souhaitez en savoir plus sur les défis des DSI liés au travail
hybride ? Consultez l’intégralité du livre blanc :
Accéder au Livre Blanc
Cet article est extrait de notre Livre Blanc “Travail hybride : la DSI
face à de nouveaux défis”. Vous y découvrirez : les 3 défis majeurs
des DSI à l’ère du travail hybride ; des conseils concrets pour
accélérer votre transformation digitale, sécuriser vos postes de
travail et améliorer l’expérience collaborateur, ainsi que les
témoignages de 10 DSI travaillant dans des entreprises,
administrations et associations.

Les microservices sont un style d’architecture utilisé par de


nombreuses organisations pour le développement de logiciels. Par le
passé, l’industrie informatique utilisait des solutions
monolithiques ou basées sur l’architecture orientée services (ou
SOA pour Service-Oriented Architecture) comme standard.

Cependant, le manque d’évolutivité dynamique de ce genre de


système architectural n’était plus adapté à la complexité croissante
des infrastructures actuelles. C’est là qu’intervient le microservice
qui est finalement est une évolution logique du système SOA conçu
pour atteindre un degré élevé d’agilité, de distribution rapide et
d’évolutivité.

Mais concrètement, que sont les microservices et quelle est leur


utilité pratique ? Comment les utiliser au mieux ? Toutes les
réponses sont dans notre guide complet.

Qu’est-ce qu’un microservice ?


Définition des microservices

Il existe un certain nombre de définition des microservices. La plus


commune et généralisée reste celle de Martin Fowler qui dit :
« Le style architectural des microservices est une approche
permettant de développer une application unique sous la forme
d’une suite logicielle intégrant plusieurs services. Ces services sont
construits autour des capacités de l’entreprise et peuvent être
déployés de façon indépendante. »

Concrètement, les microservices sont une méthode développement


logiciel utilisée pour concevoir une application comme un ensemble
de services modulaires. Chaque module répond à un objectif métier
spécifique et communique avec les autres modules.

Pour Fowler, les microservices doivent nécessiter le strict minimum


en termes de gestion centralisée des services et peuvent être créés
sous différents langages de programmations.

En savoir plus sur les différences entre SOA et microservices


Quelle différence entre microservices et
API ?
Les microservices et les API ont fait l’objet de beaucoup de
communication à tel point qu’il existe aujourd’hui une certaine
confusion sur la façon dont ils sont liés.

Tout d’abord, il faut insister sur le faut que les microservices et les
APIs sont deux choses différentes. Un microservice est une
architecture pour les applications qui sépare une application en
plusieurs petits services web autonomes.

L’API (Application programming Interface) est, comme son nom


l’indique une interface de programmation. Elle constitue le cadre à
travers lequel un développeur peut interagir avec une application.
Les APIs sont un ensemble de classes, méthodes, fonctions et
constantes qui sert d’interface par laquelle un logiciel peut offrir ses
services à d’autres logiciels. Elles servent concrètement à accéder
aux données d’une application et à utiliser ses fonctionnalités.

La confusion se produit car il existe un chevauchement entre ces


deux concepts informatiques. De nombreux microservices utilisent
en effet des API pour communiquer entre eux.

Idées reçues sur le microservice

Avant de plonger dans l’architecture des microservices, il y a


quelques idées reçues sur ce style architectural qu’il est nécessaire
de clarifier.

Premièrement, le préfixe « micro » peut amener à penser qu’il


s’agit d’un service minuscule et que, de ce fait, le microservice ne
permet pas d’exécuter des tâches et fonctions complexes. C’est
totalement faux. Il est vrai qu’un microservice est un petit
composant d’un tout, mais il peut être programmé pour des
applications métiers des plus complexes au plus simples. Par
exemple, il peut aussi bien servir à mettre en place un système de
connexion qu’un moteur de paiement.

La deuxième idée reçue la plus courante concerne le fait que de


nombreuses personnes supposent que les microservices sont un
nouveau type de protocole. Or, ils ne sont ni nouveaux, ni un
protocole. Comme évoqué ci-dessus, les architectures en
microservices utilisent des API existantes telles que les API REST,
SOAP, AMQP et JMS.

Le fonctionnement du microservice
Le concept de base du microservice est le suivant : c’est une
application qui ne fait qu’une chose mais qui le fait de manière
optimale. Ses bénéfices sont les suivants :

 Il est facilement remplaçable pour offrir une évolutivité à


l’application
 Il est déployé indépendamment
 Son développement est indépendant

Bien qu’ils soient développés et déployables


indépendamment, chaque microservice n’a pas de raison d’exister
seul.

Normalement, il existe de nombreux microservices dans une


architecture de ce type. Et pour que la solution ou application
fonctionne, les microservices doivent communiquer et interagir les
uns avec les autres.

Le microservice fait donc partie d’un écosystème plus vaste,


fonctionnant et travaillant avec d’autres microservices pour
accomplir ensemble les fonctions de leur application mère.

Les avantages de l’architecture en


microservices
Les microservices ont été créés pour répondre à des besoins de
traitement de la donnée et d’organisation auxquels les
architectures SOA monolithiques ne pouvaient plus répondre.

Parmi tous les avantages que procure l’écosytsème de


microservices, il en existe 5 principaux.
Découvrez pourquoi Qlik et Talend ont été nommés parmi les leaders du Gartner® Magic
Quadrant™ pour les outils d'intégration de données

Télécharger le rapport

Réduction du temps de développement


Grâce à un développement distribué, plusieurs microservices
peuvent être travaillés et développés simultanément. La durée du
développement de l’application est de ce fait réduite car plusieurs
développeurs peuvent intervenir sur le projet en même temps sans
se déranger et nuire au travail de l’autre.

Évolutivité accrue

Avec les microservices et leur indépendance en termes de


développement et de déploiement, les développeurs peuvent mettre
à jour un composant sans que cela n’ait d’incidence sur les autres
composants de la solution.

Cela permet de faire évoluer l’application sereinement pour


répondre à de nouveaux besoins et de nouvelles demandes sans
entraver le fonctionnement du système.

Réduction des pannes

Les microservices étant indépendants, lorsqu’un élément tombe en


panne ou rencontre un problème, l’ensemble de l’application ne
cesse pas de fonctionner contrairement aux applications
monolithiques. Il est également plus facile d’identifier et de résoudre
une panne dans ce type d’ecosystème.

L’adaptabilité de chaque microservice aux outils de travail

L’indépendance des composants offre la possibilité de paramétrer


les microservices avec différents langages de programmation.
Ainsi, les outils opérationnels utilisés par l’entreprise peuvent être
rendus compatibles avec la solution globale.

De plus, l’évolution technologique ne constitue plus un problème


avec ce type d’architecture étant donné que les langages
d’implémentation de chacun des microservices peuvent être
changés pour s’adapter aux nouvelles innovations.

La flexibilité par rapport au cloud

Une entreprise qui utilise l’architecture en microservices peut


réduire ou augmenter son usage du cloud en fonction de la charge
de l’application. L’organisation est ainsi beaucoup plus flexible.

Bonnes pratiques d’un écosystème de


microservices
Un microservice nécessite une grande infrastructure et doit être
conçu à partir de zéro. Ils ne peuvent pas être isolés complètement
puisqu’ils sont conçus pour s’exécuter et interagir dans un
environnement dédié : l’écosystème des microservices.

Pour que leur implémentation soit réussie elle doit être réalisée
avec un esprit de durabilité. Il faut en effet réfléchir en amont à
comment stabiliser l’environnement, comment le faire évoluer et le
rendre fiable et tolérant aux pannes.

Voici les bonnes pratiques, divisées en 4 couches, d’un écosystème


de microservices.

Le matériel

Cette couche comprend les serveurs hôtes physiques, les bases de


données et les systèmes d’exploitation.

Qu’il s’agisse d’un Linux, Solaris ou Windows, le système


d’exploitation doit être configuré avec des outils de gestion de
configuration tels que Ansible, Chef ou Puppet. Il doit également
être utilisé pour installer toutes les applications et définir les
configurations nécessaires.

Sans ce travail en amont, vous aurez des problèmes d’évolutivité. Si


vous avez besoin d’effectuer une mise à l’échelle, tout devra être
configuré à nouveau.

Vous aurez également besoin d’une surveillance au niveau de


l’hôte pour résoudre rapidement les éventuels problèmes
rencontrés.

Les communications

Cette couche de l’infrastructure des microservices affecte toutes


les autres couches. Sans communication adéquate, aucune des
autres parties de l’architecture ne peut fonctionner.

Pour les données, les microservices peuvent utiliser HTTP plus RAF
ou un canal de communication TIFF. Pour la messagerie, le
microservice enverra des messages sur le réseau via http ou le
protocole choisi.

Il est également très important d’inclure la découverte, le registre et


l’équilibrage de charge dans la couche de communication
pour faciliter la communication dynamique à travers
l’infrastructure.

Le développement

C’est la phase durant laquelle les applications sont en cours de


développement. Cette couche doit donc héberger tous les outils de
développement en libre-service permettant de créer de nouvelles
bases de données, tables, schémas et ports.

L’intégration d’outils de journalisation et de surveillance est une


étape vitale dans la couche de développement. Si tout a été bien
construit, le déploiement doit être automatique.

Le microservice

C’est la dernière couche, et c’est la plus simple. C’est là que


le microservice vit et s’exécute. C’est également dans cette couche
que le fichier de configuration réside et que les outils en libre-
service des autres couches doivent être placés si des modifications
doivent être apportées.

L’architecture en microservices est de plus en plus populaire pour


développer des logiciels et applications grâce à ses nombreux
avantages tels que son évolutivité. Leur style modulaire permet des
pratiques d’évolution continue.

Les entreprises se tournent de plus en plus vers les microservices


pour leurs architectures de développement et d’applications cloud.

10 questions pour mesurer la sécurité informatique de votre entreprise

Alors que les nouvelles technologies continuent d’émerger et de s’adapter, la cybersécurité


acquiert de plus en plus d’importance dans le milieu des affaires. Nous avons choisi 10
questions clés afin que vous puissiez vérifier si votre entreprise se protège correctement
contre les attaques potentielles en matière de sécurité numérique :

1. Combien investissez-vous d’argent en matière de cybersécurité ?


Selon un rapport de recherche du Ponemon Institute, les entreprises interrogées ont dépensé
en moyenne 18,4 millions de dollars par an en cybersécurité. Malgré cet investissement, les
fuites de données sont malheureusement toujours monnaies courantes.

2. Vos employés disposent-ils de la formation nécessaire pour prévenir les


failles en matière de sécurité informatique ?

« 60 % des PME européennes sont victimes de cyberattaques auxquelles elles ne s’attendaient


pas. »* Voilà pourquoi il est important de former les employés en matière de cybersécurité
afin de leur donner les outils de prévention nécessaires pour se protéger.

3. Vos employés sont-ils capables de repérer facilement les virus et les logiciels
malveillants ?

Tous les employés de l’entreprise devraient disposer de la formation nécessaire pour identifier
les attaques et les virus potentiels.

4. Connaissez-vous les applications et les périphériques amovibles utilisés par


votre entreprise ?

Il est essentiel de savoir si l’utilisation des applications basées sur le cloud et les périphériques
amovibles sont adéquats.

5. Promouvez-vous l’utilisation correcte des réseaux sociaux et des e-mails ?

Souvent, les entreprises oublient de prendre les précautions nécessaires et ne savent pas
comment utiliser correctement les plates-formes et les outils courants, tels que les réseaux
sociaux et le courrier électronique.

6. Contrôlez-vous les données de votre entreprise ?


Tout le monde sait que la plupart des cyberattaques visent à voler et à contrôler des données.
Selon le rapport de 2019 « Cost of a Data Breach », le coût total moyen d’une violation de
données de 3,5 millions de dollars en 2014 a subi une croissance de 12 % entre 2014 et 2019.

7. Les employés utilisent-ils correctement les mots de passe et les données


personnelles ?

Les mots de passe sont très importants en matière de sécurité numérique car ils représentent
un élément essentiel du contrôle d’accès.

8. Vos employés connaissent-ils les risques liés à l’utilisation des réseaux Wi-Fi
publics ?

Les cyberattaques sur les réseaux Wi-Fi publics sont plus faciles. En effet, si quelqu’un
accède à ce type de réseaux avec les connaissances nécessaires, il pourra accéder aux
informations des appareils connectés au réseau et voler ce qui l’intéresse. Voilà pourquoi, les
entreprises devraient demander à leurs employés d’utiliser de bonnes pratiques de navigation.

9. Contrôlez-vous la sécurité de tous les utilisateurs professionnels ?

Selon la neuvième édition de l’étude annuelle du coût du cybercrime réalisée par Accenture,
« la lutte contre les menaces internes reste l’un des plus grands défis, avec une recrudescence
des attaques par hameçonnage et ransomware ainsi que des actions malveillantes commises
au sein de l’entreprise. »

10. Avez-vous un plan de prévention des risques informatiques ?

« 60% des PME européennes victimes de cyberattaques disparaissent dans les six mois qui
suivent l’incident, car le coût moyen de l’attaque se situe généralement autour de 35 000
euros. »*
Formez vos employés à la cybersécurité de manière
amusante

Grâce à Crypto, vous pourrez former les employés de votre société à la cybersécurité de
manière unique et innovante. Ce serious game vous donnera tous les conseils nécessaires pour
compléter votre check-list sans aucun problème.

Crypto s’adresse aux utilisateurs de dispositifs informatiques dotés de peu de connaissances


en matière de cyber sécurité. Ce jeu est utile à toute personne gérant des données personnelles
ou corporatives sur des réseaux internes ou externes, aussi bien depuis des dispositifs mobiles
ou fixes.

L’objectif de formation du jeu vidéo Crypto est de faire prendre conscience et de sensibiliser
l’utilisateur sur les erreurs communes et les mauvaises pratiques commises en matière de
sécurité informatique dans le milieu professionnel et personnel, mettant en danger de
précieuses données et informations confidentielles.

Questions fréquentes
Quelles sont les questions les plus posées lorsque l’on dirige un
projet ?

Voici quelques questions qui sont les plus fréquemment posées par les
chefs de projet :

 Pourquoi souhaite-t-on réaliser ce projet ?


 Combien de temps disposons-nous pour réaliser ce projet ?
 Quelles sont les ressources humaines et financières disponibles ?
 Quelles sont les décisions clés à prendre ?
 Quels sont les facteurs de risque ?

Quelles questions sont souvent posées pour établir le prévisionnel


d’un projet ?

Pour réaliser le prévisionnel d’un projet, on se pose souvent les questions


suivantes :

 Quelle est la portée du projet et comment la mesurer ?


 Quel est l’objectif final du projet ?
 Quelles sont les ressources à disposition ?
 Quels facteurs peuvent influencer la performance ?
 Quels sont les risques et les incertitudes à prendre en compte ?

1. Quel est l’objectif final du projet ?


Déterminer l’objectif final d’un projet semble indispensable avant de
commencer, mais vous seriez surpris par le nombre d’équipes qui
démarrent des projets sans même savoir ce qui est attendu. Ne pas
répondre à cette question peut désorienter les équipes qui travaillent sur
un projet et cela peut constituer d’importants surcoûts (en temps, en
argent et autres ressources du projet).

Connaître l’objectif final du projet est donc la première chose à établir par
le chef de projet afin de démarrer correctement. La réponse à cette
question doit être simple : augmentation du chiffre d’affaires, atteindre de
nouveaux marchés, obtenir plus de followers sur les réseaux, réduire
certains frais, améliorer la satisfaction client sont des bons exemples
d’objectif final d’un projet. La réponse ne doit en aucun cas être « parce
que nos concurrents l’ont fait ».

Il est facile de répondre à la question « quel est l’objectif final du


projet ? » mais il ne faut pas l’oublier… La gestion du projet sera
facilitée si la réponse à cette question est claire et la réalisation des
objectifs sera également plus simple.

2. Quelles seraient les conséquences de ne pas


réaliser ce projet ?
Lorsque l’on gère un projet, on peut obtenir des informations précieuses
lorsque l’on résout par l’inverse. Pour justifier l’existence d’un projet, vous
pouvez bien sûr lister les bienfaits de ce projet mais vous pouvez aussi
lister les conséquences si vous ne réalisez pas le projet.

Répondre à la question « quelles seraient les conséquences de ne pas


réaliser le projet ? » permet de voir si ce projet est réellement utile ou
non. Si c’est le cas, cela permet de justifier le projet auprès de l’équipe et
de l’entreprise toute entière. En revanche, si vous détectez qu’il y a peu
de conséquences à ne pas réaliser un projet, il se peut que ce projet ne
soit pas prioritaire. Vous pourriez alors peut être mieux répartir les
ressources et la main d’œuvre mises à disposition pour ce projet.
3. Quels seront les KPI (indicateurs clés de
performance) du projet ?
Vous avez surement déjà entendu dire que le suivi des KPI (ICP en
français) est primordial dans le domaine de la gestion de projet, et bien
c’est vrai ! Cependant, avant de pouvoir suivre l’efficacité du projet il faut
avant tout déterminer les KPI à utiliser. Le choix des bons KPI va vous
aider à mesurer l’efficacité du projet, à déterminer si l’avancement se
déroule comme souhaité et si les ressources sont utilisées de manière
optimale. Les KPI peuvent être plus ou moins simple à calculer et à
analyser. Les KPI peuvent être répartis en plusieurs catégories.

Les KPI financiers et économiques

Ces KPI permettent d’analyser les coûts mais aussi les retours sur
investissement. Voici les principaux KPI de cette catégorie :

 Coût réel
 Coût non prévus
 Coût des retards
 Différence entre coût prévu et le coût réel
 La variation du chiffre d’affaires
 Le budget moyen par client

Les KPI de temps et de délai

Les KPI de délai permettent de vérifier qu’un projet se déroule dans les
temps avec le moins de retards possibles. Les KPI suivants permettent
d’analyser les délais d’un projet :

 Taux de retard
 Durée moyenne par tâche
 Comparaison temps prévu/temps passé par tâche
 Écart de délai par rapport au planning

Les KPI d’analyse de qualité ou de conformité

Ces KPI peuvent porter sur plusieurs aspects d’un projet. Par exemple, si
ce projet est destiné pour la clientèle alors les KPI seront orientés vers
l’analyse de la satisfaction client mais si le projet est orienté production
alors l’analyse se fera plutôt sur le nombre de pièces rebutées. Voici
quelques KPI qui peuvent être utilisés :

 Taux de satisfaction client


 Nombre de retours clients
 Nombre de tâches à retravailler
 Nombre de pièces non conformes
 Nombre d’utilisateurs
 Évolution du trafic d’un site Web

Les exemples sont nombreux dans cette catégorie et dépendent


directement du type de projet.

Les KPI d’avancement et d’efficacité

Ces KPI permettent de s’assurer que le projet avance comme prévu et que
les ressources sont bien exploitées.

 Taux d’avancement (tâches réalisées/tâches prévues)


 Nombre de ressources utilisées/nombre de ressources disponibles
 Temps total passé

Pour faciliter l’avancement des projets, Bitrix24 contient tous les KPI
standards de gestion de projet pour facilement suivre l’avancement et la
performance des équipes qui travaillent sur le projet. Ce type d’outil peut
constituer une aide précieuse pour assurer le bon déroulement d’un
projet.

4. Qui sont les principaux acteurs et


participants ?
Savoir qui va travailler sur le projet et constituer l’équipe projet est un des
défis à relever lorsque l’on est chef de projet. Le choix de l’équipe projet
va directement impacter les résultats et l’avancement du projet, il est
donc important de bien choisir les personnes. Il faut à la fois n’oublier
personne mais ne pas non plus intégrer plus de personne qu’il n’est utile
car cela constituerait un gaspillage de ressources et cela peut aussi faire
rapidement augmenter la durée des réunions et indirectement le temps
nécessaire à la réalisation du projet. N’oubliez pas que certains
participants peuvent intervenir que partiellement ou qu’à certaines étapes
du projet.

Les acteurs principaux d’un projet sont le plus souvent :

 Des collaborateurs ou des collègues


 Des conseillers ou intervenants externes à l’entreprise
 Ceux qui seront impactés par le projet
 Des sponsors
 Des volontaires
5. Quelles décisions critiques devront être prises
au moment du projet ?
Une fois que vous connaissez les objectifs et que vous savez qui fait partie
de l’équipe projet, il va être plus facile d’identifier d’éventuelles décisions
critiques qui devront être prises pour assurer le bon déroulement du
projet. Certaines décisions devront être justifiées au préalable et d’autres
peuvent avoir un impact conséquent si elles sont mal préparées.

Pour assurer le bon déroulement d’un projet, il est envisageable qu’un


budget important soit à débloquer. Si c’est le cas, pour obtenir le
financement il faudra savoir être convaincant, expliquer les raisons de ce
besoin et justifier qu’il n’y a pas d’autres alternatives moins coûteuses.
Autre scénario possible, un arrêt de production temporaire est nécessaire
pour réaliser un projet interne à l’entreprise, il faudra alors étudier les
possibilités de production à l’avance et de s’assurer que cet arrêt ne
durera pas plus longtemps que prévu.

Déterminer les décisions critiques du projet est directement lié aux enjeux
et si certaines de ces décisions ne sont pas étudiées à l’avance, cela
pourra engendrer un éventuel blocage au cours de certaines étapes, ce
qui n’est pas souhaitable.

6. Quels outils peuvent favoriser la


collaboration ?
Plusieurs outils permettent de favoriser la collaboration et d’augmenter la
performance de gestion de projet. Beaucoup d’entreprises mettent en
place des outils de suivi internes (souvent des fichiers Excel) et prévoient
des réunions régulières pour étudier l’avancement du projet. Certains
outils déjà réputés comme les diagrammes de Gantt, les rétroplannings ou
les tableaux Kanban sont souvent utilisés pour gérer les projets.

Avec l’évolution du digital, de nouvelles solutions sont apparus :


les logiciels de gestion de projets qui commencent à être connus de tous
sont indispensable pour vous aider à mener à bien vos projets. De plus en
plus d’entreprises ont également recours aux plateformes de collaboration
pour faciliter les échanges entre les collaborateurs. Bitrix24 propose
justement une combinaison des deux ce qui permet de vraiment faciliter
l’avancement des projets en entreprise. En optant pour Bitrix24, vous
aurez aussi à disposition des calendriers partagés, un vrai plus pour gérer
des projets en équipe.
7. Est-il possible de rationaliser certains
processus ?
Il semblerait que les équipes les plus efficaces sont celles ont toujours une
charge de travail optimale. Pour cela, elles cherchent toujours à améliorer
leur manière de travailler et les processus utilisés afin de libérer le plus de
temps possible pour le consacrer au projet. « Comment rationaliser les
processus ? » devient alors une question d’importance capitale pour
pouvoir gérer au mieux les projets.

Rationaliser les processus, ne veut pas dire surcharger une partie des
effectifs pour libérer du temps à d’autres personnes. Il vaut mieux avoir
recours à l’automatisation des tâches lorsque c’est possible. Ainsi, toutes
les tâches répétitives et à faible valeur ajoutée seront réalisées de
manière automatisée par le système informatique. Cela représente non
seulement un gain de temps mais cela peut aussi représenter une source
de motivation supplémentaire puisque les tâches restantes sont plus
intéressantes et moins répétitives.

8. Un projet similaire a-t-il déjà été réalisé ?


« A-t-on déjà réalisé un projet similaire ? » voilà une question importante.
En effet, si la réponse est oui, il y a de grandes chances que le projet
précédent contienne des erreurs à ne pas répéter ou au contraire des
aspects qu’il faut impérativement reproduire. Cela peut aussi représenter
un gain de temps important si une partie du travail a déjà été réalisée.

Si le projet en cours est le premier de ce type, n’hésitez pas à faire des


comptes rendus réguliers et de soigneusement enregistrer l’avancement
et les données du projet afin de pouvoir faciliter un éventuel projet futur
qui se rapprochera de celui-ci. Entre les rapports de travail Bitrix24,
les documents partagés de Bitrix24.Drive et les bases de connaissances,
vous avez tout à disposition pour travailler efficacement et garder une
trace des travaux réalisés.

9. Quels sont les enjeux et échéances du projet ?


Il n’est jamais bon de devoir gérer les urgences, pour les projets, c’est
pareil. On a tous déjà entendu la morale de la Fable Le lièvre et la tortue
de Jean de la Fontaine : « Rien ne sert de courir, il faut partir à point », et
bien cela s’applique aussi aux projets. Prévoyez des échéances logiques
dès le début et une fois qu’elles sont placées, n’attendez pas la dernière
minute pour entamer les travaux nécessaires.

Les diagrammes de Gantt Bitrix24 et les rétroplannings sont d’une


efficacité redoutable pour visualiser le respect des échéances et établir le
chemin critique d’un projet. Mettez à profit ces outils pour respecter plus
efficacement les délais de vos projets. De plus, vous pouvez aussi répartir
les tâches en fonction des enjeux du projet. N’hésitez pas à créer des
sous-tâches pour garantir l’avancement au moins partiel des projets, cela
permet également de mieux suivre ce qu’il reste à réaliser et d’ajuster si
besoin (et si possible) les échéances.

10. Quels sont les facteurs de risque qui


menacent le projet ?
Étant donné que toutes les questions listées ci-dessus sont destinées à
mieux se préparer pour un projet futur, il est désormais venu le moment
de lister tous les risques qui mettent en péril le projet. Il existe même une
discipline entière dédiée à la gestion des risques. Bien que cette question
ait été gardée pour la fin, la gestion des risques doit être intégrée à
chaque réunion d’analyse projet. Cela représente une sécurité
supplémentaire contre les mauvaises surprises. N’oubliez pas aussi en
intégrant les facteurs de risques de laisser des délais supplémentaires à
certaines étapes du projet sur le planning.

Vous avez désormais les 10 questions à poser avant de démarrer un


projet, il ne vous reste plus qu’à trouver les réponses et vous serez sur la
bonne voie pour réussir vos projets. N’oubliez pas d’utiliser les bons outils
pour mettre toutes les chances de votre côté. Bitrix24 est un puissant
logiciel de gestion de projet et vous permet de collaborer avec toute votre
équipe, il vous sera surement utile. De plus, vous pouvez créer un compte
gratuit et inviter un nombre illimité d’utilisateurs !

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