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Sous le thème :
« Les risques de la transformation digitale des
organisations »
Réalisé par :
Oumayma zaroual
Khaoula El haouzi
Hafsa El khodari
Noura ELbakkach
La transformation digitale est évoquée dans des contextes de plus en plus nombreux est-
anglicismes : blog e-learning, Analytics, hashtag, MOC, Natives, Crowdfunding, Cloud,
Big Data, Blockchain, Dataviz, Fintech, Par conséquent,
l’expression est aujourd’hui parfois galvaudée et il est difficile de comprendre exacteme
nt à quoi l’on se réfère,, il nous a donc semble important ,de clarifier ce point et de
donner une définition claire de ce que nous entendons de la Transformation Digitale.
Un concept diversiforme :
Pour cela nous nous sommes appuyées sur la définition de l’OCDE (Organisation de
coopération et de développement économique) , en effet ,celle-ci nous semble être
,parmi la multitude de définitions proposées dans la littérature académique ou
professionnel ,la plus précise et englobante tout en restant accessible , cet organisme
nous explique que la transformation digitale fait référence aux effets économiques et
sociaux de la numérisation et de la digitalisation .La numérisation correspond a la
conversion de données et de processus analogiques dans un format lisible par la
machine .La digitalisation désigne quant a elle , l’utilisation des technologies et données
numériques ,ainsi que les interconnexions qui donnent lieu a la naissance des activités
nouvelles u a l’évolution d’activités existantes
Cette définition et sa traduction permettant d’ores et déjà de souligner qu’en français les
termes numérique et digitale ne sont pas de parfaits synonymes et de comprendre
pourquoi nous privilégions.
Un concept évolutif :
Mathilde Aubry
4 .Les défis de la transformation numérique pour les PME marocaines :
La transformation numérique est vitale pour les PME, Certaines PME marocaines sont
entrées dans la course numérique, d’autres pas encore.
Donc on va poser la question quels sont les défis que les PME marocaines rencontrent
lors de l’application de la transformation numérique ?
Pour répondre à cette question une étude a été mené par le cabinet officium et
l’observatoire marocain des pratiques de management en collaboration avec la
fédération du commerce et service.
Les résultats de cette enquête qui ont été présentées le Mardi 8 janvier 2019, lors
d’une conférence de débat, montrent d’abord qu’il y a une prise de conscience par les
PME marocaines quant à l’importance stratégique de la digitale.
• L’élément humain :
Les PME marocaines disent qu’elles ont besoin d’hommes et femmes capables d’opérer
et surtout de s’adapter à la révolution numérique.
• L’accompagnement méthodologique :
Les PME marocaines disent qu’elles savent quoi faire mais pas comment faire, elles
manquent des méthodes de travail.
• L’optimisation de la performance :
Le principal effet et le principal objectif de la transformation numérique est
d’augmenter la productivité en simplifiant l’accès et la circulation des données au sein
des différents services d’une même entreprise et donc la collaboration et les échanges
entre les salariés.
C’est l’utilisation des messageries instantanés et les réseaux sociaux d’entreprise qui
aura comme effet de rendre moins formel et plus convivial le ton employé lors des
échanges entre les salariés et parfois même avec les clients.
-Pouvoir collecter une grande quantité de données sur les clients pour affiner la
cible de l’entreprise
Pour terminer cet axe on constate que pour rester compétitive, les PME marocaines
doivent impérativement s’adapter et innover, donc le digital est nécessaire pour
perdurer.
Compte tenu de cet environnement, les entreprises doivent identifier les réglementations
auxquelles elles sont assujetties, les contraintes potentielles qu’elles peuvent générer et
qui éventuellement ne sont pas respectées (partage de données bancaires ou de données
industrielles hors du pays propriétaire, partage non encadré de données à caractère
personnel hors de l’Union Européenne, etc.).
Une fois les contraintes identifiées, il est nécessaire de mettre en place les dispositifs
adéquats pour y répondre : par exemple les Binding Corporate Rules (BCR) qui assurent
une protection et une manipulation conforme des données à caractère personnel.
La sécurisation des données et des outils dans un monde digitalisé, les données peuvent
être volatiles passant d’un outil à un autre facilement (emails, outils collaboratifs,
applications mobiles, etc.). Il est donc nécessaire de formaliser un cadre clair (principes,
règles, etc.) pour sécuriser l’information de bout en bout.
Les risques d’utilisation des technologies digitales ont été analysés à plusieurs niveaux,
en l'occurrence les employés, les firmes et le gouvernement. Les risques propres aux
employés reflètent principalement le manque de compétences, de leadership, de
créativité et d'esprit entrepreneurial en lien avec les technologies digitales, mais aussi la
résistance au changement induit par ces dernières et l'inhibition des efforts
d'apprentissage suite au mauvais usage de l'intelligence artificielle. Au niveau
organisationnel, les risques les plus critiques renvoient au non alignement de la stratégie
IT et celle Business, l'absence d'une culture digitale, et l’existence d’un niveau de
maturité digitale faible dans le cas des Pme. Enfin, les risques identifiés pour les
instances gouvernement.
Et La majorité des études se sont focalisées sur l'aspect processus opérationnels. Par
exemple, certains auteurs ont souligné que la digitalisation engendre des coûts
colossaux de production et de développement d'infrastructure. D'autres se sont focalisés
sur les risques liés à la transformation des processus dans des secteurs clés. Ainsi, le
secteur de santé met-il en évidence la problématique de confidentialité des données, ce
qui résulte en une difficulté d'établir une collaboration efficace entre les fournisseurs de
soins et les développeurs de technologies spécialisées. Le secteur militaire est quant à
lui, caractérisé par un souci de durabilité des technologies développées ; tandis que le
secteur agricole présente des risques de vulnérabilité et de sécurité des objets connectés
utilisés. Enfin, la digitalisation des processus dans le domaine de la logistique
s'accompagne de coûts de développement conséquents et d'un manque d'experts avec
des compétences digitales.
Conclusion
Elle se base sur trois piliers : le Business, les Hommes et l’IT. Chacun de ces piliers
portent la Transformation Digitale, autant que cette dernière les pousse à se transformer.
La transformation digitale a permis d’accroître les performances de l’entreprise, en
développant communément expérience client et expérience collaborateur. Chaque
entreprise doit donc prendre ces deux virages pour faire face aux nouvelles révolutions
digitales : IoT, impression 3D, smart data, Intelligence artificielle, block Chain…Mais
se transformer, évoluer pour une entreprise, demande avant tout d’être efficace en
interne. Enfin, connaître les outils, c'est bien, en comprendre l'usage et la finalité c'est
mieux.