Climat des affaires au maroc

Dans un monde où le climat des affaires évolue au même rythme des technologies , il est
devenu indispensable pour toute structure de mettre en place les mesures nécessaires pour
parvenir à survivre sur le marché.

Le secteur des services publics n’ échappe pas à l’évolution qu’a connue le monde digital.
Désormais, la digitalisation du secteur dans son ensemble constitue un véritable enjeu
stratégique pour les organisations, un enjeu qui nécessite une prise en considération de
l’ensemble des parties prenantes. Si l’intégration du digital représente une plus-value pour
les entreprises tels que l’optimisation de l’organisation et la fluidité de circulation de
l’information, elle permet aussi de générer des avantages en interne chez les
collaborateurs dont le gain de temps et la simplification des procédures sont les aspects les
plus saillants.

Cependant, il ne suffit pas d’adopter la digitalisation, mais il faut aussi connaitre la

législation y afférente pour que cette dernière s’accomplisse dans un cadre légal et
réglementé. Il est donc important pour l’organisation de bien comprendre l’envergure du
phénomène pour cerner les enjeux et envisager une stratégie, et par voie de conséquence
d’intégrer pleinement les technologies digitales dans ses activités jusqu’à son modèle
économique. Car on est face à une réinvention structurelle et non partielle de l’intégralité de
l’organisation. En réalité, la transformation digitale n’est pas simplement une question
technologique, c’est d’abord et avant tout une culture dont la réinvention est le vrai pilier.
Par ailleurs, considérées comme des éléments incontournables de la transformation
digitale, la mobilisation des collaborateurs et leur participation dans le projet de
transformation s’avère une étape essentielle derrière le succès d’une telle stratégie. Une
étape qui nécessite une véritable dynamique de toute l’organisation. L’enjeu est donc
double, puisqu’il ne s’agit plus de se focaliser sur la mise en place du processus de
digitalisation, mais plutôt susciter l’adhésion et l’intérêt des collaborateurs face à ce
nouveau business model qui impactera sans doute leur mode de travail.

Toutefois, quoique le digital est considéré dans la plupart des cas comme une vertu, il serait
bien nécessaire de ne pas en exclure les risques qui lui sont liés. L’enjeu aujourd’hui réside
dans le fait de développer son activité qui est bien évidemment digital dans un cadre de
vigilance, d’éthique et de sécurité pour permettre en fin de compte d’assurer un certain
niveau de confiance chez l’ensemble des partenaires et de garantir la disponibilité, la
continuité ainsi que la protection des données et des applications contre tout risque.

Dans cette étude on a montré que Redal remplit toutes les pré-requis pour mener à bien sa
transformation digitale, donc elle est prête pour avancer dans la transition. Parmi ces
éléments, on trouve la bonne communication sur les projets digitaux via une multitude des
canaux pour convaincre les collaborateurs sur la nécessité de mettre en place ces projets.
Car ils permettent de créer de la valeur pour eux mais aussi pour Redal. Et si tout le monde
collabore la transition va réussir. Il y a également le coté financier qui est maitrisé, Redal
bénéfice de l’accompagnement de Veolia qui se compte parmi les premiers qui ont fait de la
mutation vers le digital, les formations sont organisées de façon régulière au profit de tous
les collaborateurs pour mieux assimiler les bienfaits et les enjeux de la transformation
digitale. .. etc. On a également découvert que l’impact de la digitalisation sur les coûts se
résume dans la réalisation des économies telle que l’économies sur les salaires, économies
sur frais de déplacements (professionnels et techniques), économie sur l’énergie, économie
sur la fourniture de bureau… etc. Dans cette étude on a essayé de décrire chaque piste
d’économie de coûts et les domaines qui seront touchés , ensuite on a énuméré le projet
mis en place à cette occasion. Puis, on a illustré la démarche d’estimation des économies de
coûts à réaliser tout en proposant des formules de calcul opérationnelles.

Malgré les atouts de la transformation digitale, elle est exposée à des contraintes qu’il faut
s’en prendre compte pour pouvoir pallier aux conséquences qu’elles sont capables de
générer. Parmi ces contraintes on trouve le non engagement total des collaborateurs, le
manque de communication à tous les collaborateurs sur l’avancement de la stratégie de la
digitalisation, la rigidité de la structure organisationnelle et la déconnexion sociale. Pour
remédier à ces contraintes, on a proposé ,à titre de recommandations, les solutions
suivantes :

- Etablir une communication permanente sur la vision de la transformation digitale de

Redal, tout en vulgarisant les notions techniques dédiées en principe au département
informatique ;
- Impliquer le personnel dans les projets de la transformation digitale en partageant
sur l’avancé de chacun d’eux ;
- Donner la parole à tous les collaborateurs pour s’exprimer sur leurs propositions à
l’égard des projets, pour une meilleure adaptation de ces derniers à l’identité et à la
culture de Redal ;
- Mettre à jour la structure organisationnelle de Redal pour quelle répond aux
exigences de la transformation digitale;
- Sensibiliser les parties prenantes de Redal (clients et fournisseurs) de l’importance de
communiquer via l’agence en ligne ou de l’application pour réussir et tirer profit de la
transformation.

Ainsi, La digitalisation a révolutionné la vie des collaborateurs des organisations, et a

introduit des nouvelles méthodes de travail plus efficaces. Ces derniers poussent la
productivité vers le haut, et promet plus de sophistication. Les organisations ont vu que la
digitalisation a un impact significatif grâce à quoi elles peuvent réduire leurs coûts et
accroitre leurs revenus. Or, ces organisations ne bénéficient pas des fruits de la
digitalisation de la même ampleur, car ils ne mettent pas la même stratégie digitale. Quels
sont ,donc, les facteurs qui font que certaines typologies de ces entreprises tirent profit de
la digitalisation plus que d'autres ? et comment elles peuvent s’organiser de façon à en
mieux tirer profit ?