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UN REGARD ÉCRIT
PAR
HAVRE
Imprimerie ALPH. LEMALE.
1856
Livre numérisé en mode texte par :
Alain Spenatto.
1, rue du Puy Griou. 15000 AURILLAC.
http://www.algerie-ancienne.com
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VIII
LETTRE I.
A M. LÉON GOZLAN.
2
LETTRE I.
A M. LÉON GOZLAN.
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36 ALGÉRIE
LETTRE II.
À M. LE COLONEL MARNIER.
38 ALGÉRIE
LETTRE II 39
LETTRE II
À M. LE COLONEL MARNIER.
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78 ALGÉRIE
LETTRE III.
A Mme. JULIE LALLEMAND.
80 ALGÉRIE
81 LETTRE III.
LETTRE III.
A Mme. JULIE LALLEMAND..
— L’honneur ?
Le patrimoine de l’âme.
— La vie ?
Le songe d’une ombre.
— La fatuité ?
Contentement de soi-même qui fait qu’on dé-
plait à tout le monde.
— L’argent ?
Vil métal qui met celui qui n’en a pas dans la
dépendance de celui qui en a.
— Les larmes ?
La pluie du cœur.
— L’enfance ?
Age heureux où tout ce qui brille parait or.
— L’adolescence ?
Apprentissage de la douleur.
— La laideur ?
Défaut dont aucune femme ne veut s’avouer
coupable.
— Le mariage ?
Roman dont le charme s’évanouit souvent à la
première page.
LETTRE III. 131
— L’amour ?
De l’égoïsme à deux.
— L’instinct ?
Le nez de l’esprit.
— La politique ?
Jeu d’adresse où chacun triche à son profit.
— La beauté ?
Rose sans parfum, quand aucune qualité du
cœur ne l’accompagne.
— L’ingratitude ?
Reconnaissance des mauvais cœurs.
— La richesse ?
Esprit des imbéciles ; beauté des laides.
— L’orgueil ?
L’ampoule de la vanité.
— Les souvenirs ?
Reliques du cœur.
— La jalousie ?
Les griffes de l’amour.
— Les illusions ?
Prisme qui colore de reflets brillants ce qu’il y
a de sombre dans la réalité.
132 ALGÉRIE
— L’amitié ?
Flamme qui échauffe sans brûler.
— La pudeur ?
Instinct d’un cœur virginal.
— L’espérance ?
La fleur du bonheur.
— La flatterie ?
Bassesse intéressée.
— La philosophie ?
Luxe de raison à l’usage des gens heureux,
mais qui ne peut rien pour le malheur.
— La distraction ?
Flânerie de l’esprit.
— La faiblesse ?
La force des femmes.
— La nuit ?
Le vice du soleil.
— La musique ?
Langue universelle qui raconte harmonieuse-
ment les sensations du cœur.
— Le jugement ?
Flambeau qui éclaire dans les ténèbres.
LETTRE III. 133
— La guerre ?
Du sang sur des ruines.
— La calomnie ?
Ver qui s’attache aux meilleurs fruits.
— La société ?
Servitude continuelle où nul ne vit pour soi.
— La méchanceté ?
Dernière ressource des sots qui cherchent à
se venger.
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134 ALGÉRIE
LETTRE IV.
LETTRE IV.
A Mme VIRGINIE ANGELOT.
— Non.
— Il n’y a pas de nouvelle ?
— Comment vous portez-vous ?
— J’étouffe de chaleur.
— Et moi aussi.
Après une pause durant laquelle chacun s’est
essuyé le front :
— Avez-vous une cuisinière ?
— Il est impossible d’en trouver.
— Une femme de chambre ?
— Encore moins.
— Qui fait votre dîner ?
— Un sapeur.
— Vos appartements ?
— Un chasseur.
— Et qui vous habille ?
— Je m’habille moi-même.
— Ah ! quel déplorable pays !!!
Après un deuxième point d’orgue
— Avez-vous senti, ce matin, la secousse du
tremblement de terre ?
— Je n’y fais plus attention.
156 ALGÉRIE
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172 ALGÉRIE
LETTRE V.
À MME DAULLÉ.
174 ALGÉRIE
LETTRE V. 175
LETTRE V.
A MME DAULLÉ.
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248 ALGÉRIE
LETTRE VI.
À M. EUGÈNE CHAPUS.
250 ALGÉRIE
LETTRE VI.
A M. EUGÈNE CHAPUS.
FIN
316 ALGÉRIE
TABLE. 317
TABLE.
DÉDICACE.
PRÉFACE.
Pages
LETTRE I. A M. Léon Gozlan.............................1
LETTRE II. A M. le colonel Marnier.................37
LETTRE III. A Mme Julie Lallemand...............79
Lettre IV. A Mme Virginie Ancelot..................135
LETTRE V. A Mme Daullé..............................173
LETTRE VI. A M. Eugène Chapus..................249