Il semble y avoir une confusion dans votre question. "L'école des néo-classiques" n'est pas une expression courante ou une référence bien définie dans le contexte général. Cependant, je vais vous donner une explication générale sur le néoclassicisme dans différents domaines.
1. **Néoclassicisme en art :** Le
néoclassicisme est un mouvement artistique qui a émergé au XVIIIe siècle en réaction au baroque. Les artistes néoclassiques étaient inspirés par l'art de la Grèce et de Rome anciennes. Ils cherchaient à revenir à des formes artistiques plus épurées, équilibrées et rationnelles.
2. **Néoclassicisme en économie :** L'école
néoclassique en économie est une approche qui a évolué au cours du XIXe siècle. Les économistes néoclassiques, tels que Alfred Marshall et Léon Walras, ont développé des théories basées sur l'idée que les individus prennent des décisions rationnelles pour maximiser leur satisfaction, et que l'interaction des marchés conduit à des équilibres économiques optimaux.
3. **Néoclassicisme en architecture :** Dans
l'architecture, le néoclassicisme a été un mouvement important à la fin du XVIIIe et au début du XIXe siècle. Les architectes néoclassiques ont également été influencés par l'architecture grecque et romaine, privilégiant des formes simples, des lignes épurées et un sens de l'ordre.
Au XIXe siècle, l'émergence du courant néo-
classique en économie représente à la fois une réponse théorique aux économistes libéraux face au défi posé par la théorie de la valeur-travail des classiques et une stratégie novatrice pour aborder les problèmes économiques. Les économistes classiques, tels que Adam Smith et Ricardo, basent la valeur des marchandises sur la quantité de travail nécessaire à leur production, ce qui pose des problèmes de justification du profit dans une économie de marché. En opposition à cette théorie, les néo-classiques, dont Léon Walras, introduisent la théorie de la "valeur-utilité" ou "valeur-rareté-utilité". Selon cette approche, la valeur d'un bien est fondée sur le jugement subjectif de chaque individu quant à l'utilité de détenir ce bien, combinée à sa rareté.
L'école néo-classique, au travers de figures
comme Walras, remet en question la théorie de la valeur-travail en soulignant l'importance de la rareté dans la détermination de la valeur. Les économistes néo-classiques estiment que la valeur provient de la rareté, et non exclusivement du travail. Bien que des nuances existent entre les pères fondateurs de cette école, tous partagent une conception de la valeur basée sur l'utilité et la rareté.
Walras critique la théorie de la valeur-travail
en affirmant que la valeur résulte de la rareté, et non simplement du travail. Il intègre également l'analyse de l'utilité de J.-B. Say dans une conception plus complexe de la valeur, qui prend en compte à la fois l'utilité et la rareté. Cependant, au fil du temps, certains économistes néo-classiques chercheront à se détacher de la référence à l'utilité, associée à l'utilitarisme.
Un élément clé dans le développement de la
pensée néo-classique est l'analyse à la marge, mettant en avant l'utilité marginale, c'est-à- dire l'utilité de la dernière unité de bien détenu. Les économistes néo-classiques observent que l'utilité marginale décroît généralement à mesure que la quantité de biens détenus augmente. Cette observation conduit à une "révolution marginaliste" qui redéfinit la manière dont l'économie est analysée.