Réalisé par : BOUKRIM FATIMA ZAHRA

Encadré par : MOHAMED AIT TALIB

Les moyens de règlement admis au Maroc

L’article 11 du Code Général des Impôts du Maroc (CGI) définit les conditions dans
lesquelles les dépenses liées à certaines charges sont déductibles du résultat fiscal.

Les charges concernées sont celles visées à l'article 10 (I-A, B et E) du CGI, c'est-à-dire :

 Achat des marchandises ;

 Autres charges externes ;
 Autres charges d’exploitation.

L’article précise que les dépenses liées à ces charges ne sont déductibles que si elles sont
réglées par un moyen de paiement accepté par l'administration fiscale. Les moyens de
paiement acceptés sont les suivants :

 Le chèque barré non endossable ;

 L'effet de commerce ;
 Le moyen magnétique de paiement (carte bancaire, etc.) ;
 Le virement bancaire ;
 Le procédé électronique (paiement par Internet, etc.) ;
 La compensation avec une créance à l'égard de la même personne, à condition que
cette compensation soit effectuée sur la base de documents dûment datés et signés par
les parties concernées et portant acceptation du principe de la compensation.

La limite de déduction est fixée à 5 000 dirhams par jour et par fournisseur, et à 50 000
dirhams par mois et par fournisseur.

En pratique, cela signifie que si une entreprise paie une facture à un fournisseur pour un
montant supérieur à 5 000 dirhams, cette dépense ne sera déductible du résultat fiscal que
dans la limite de 5 000 dirhams. Si la facture est réglée par un moyen de paiement non accepté
par l'administration fiscale, la dépense ne sera pas déductible du résultat fiscal, même si son
montant est inférieur à 5 000 dirhams.

Cet article vise à lutter contre la fraude fiscale. En effet, les paiements en espèces sont plus
difficiles à contrôler par l'administration fiscale.