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NACHIT FATIMA ZAHRA GROUE 5

Un petit rappel du mode de calcul du résultat fiscal à partir du résultat


comptable

En fiscalité marocaine, le calcul du résultat fiscal à partir du résultat comptable


implique plusieurs ajustements et règles spécifiques.

 Le point de départ du calcul est le résultat comptable de l'entreprise,


 Certains éléments du résultat comptable doivent être ajoutés pour le calcul du
résultat fiscal. Les principaux ajouts fiscaux incluent les charges non déductibles
fiscalement, telles que les amendes et pénalités, ainsi que certaines dépenses non
admises fiscalement
 Certaines dépenses ou charges fiscalement déductibles peuvent être ajoutées au
résultat comptable. Cela peut inclure des dépenses spécifiques autorisées par la
législation fiscale marocaine, telles que les dotations aux amortissements, les charges
financières, et d'autres dépenses déductibles.
 Il peut y avoir des ajustements fiscaux spécifiques liés à certaines activités ou secteurs.
Par exemple, certaines incitations fiscales pour les investissements peuvent être prises
en compte dans le calcul du résultat fiscal.
 Une fois que le résultat fiscal est déterminé en effectuant les ajustements nécessaires
au résultat comptable, l'impôt sur les sociétés est calculé en appliquant le taux
d'imposition en vigueur au Maroc. Le taux d'imposition peut varier en fonction de la
taille et du secteur de l'entreprise.
 Le résultat fiscal net est le montant sur lequel est calculé l'impôt sur les sociétés à
payer.
*
- Quelles sont les charges non déductibles fiscalement

1. Pénalités et amendes
Ne sont pas déductibles du résultat fiscal les amendes, pénalités et majorations de toute
nature mises à la charge des entreprises pour infractions aux dispositions législatives ou
réglementaires, notamment à celles commises en matière d'assiette des impôts et taxes, de
paiement tardif desdits impôts et taxes, de législation du travail, de réglementation de la
circulation et de contrôle des changes ou des prix.

Toutefois, sont déductibles les indemnités de retard régies par la loi n° 32-10 complétant la
loi n° 15-95 formant code de commerce promulguée par le dahir n° 1-11-147 du 16 ramadan
1432 (17 août 2011)

2. Dépenses payées en espèce


Ne sont déductibles du résultat fiscal que dans la limite de cinq mille (5.000) dirhams par jour
et par fournisseur sans dépasser cinquante mille (50.000) dirhams par mois et par
fournisseur, les dépenses afférentes aux charges dont le règlement n'est pas justifié par
chèque barré non endossable, effet de commerce, moyen magnétique de paiement,
virement bancaire, procédé électronique ou par compensation avec une créance à l’égard
d’une même personne, à condition que cette compensation soit effectuée sur la base de
documents dûment datés et signés par les parties concernées et portant acceptation du
principe de la compensation.
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De même, ne sont pas déductibles du résultat fiscal les dotations aux amortissements
relatives aux immobilisations acquises dans les conditions ci-dessus.

Toutefois, les dispositions de l’alinéa ci-dessus ne sont pas applicables aux transactions
concernant les animaux vivants et les produits agricoles non transformés, à l’exclusion des
transactions effectuées entre commerçants .

3. Dépenses non justifiées


Ne sont pas déductibles du résultat fiscal, les montants des achats, des travaux et des
prestations de services non justifiés par une facture régulière ou toute autre pièce probante
établie au nom du contribuable comportant les renseignements prévus à l’article 145 du CGI.

4. Dépenses ayant le caractère de libéralités

Ne sont pas déductibles du résultat fiscal les montants des achats et prestations revêtant un
caractère de libéralité

Quels sont les produits non imposables fiscalement ?

I. Ne sont pas considérés comme produits imposables les produits de cession


résultant des opérations suivantes :

1. Les opérations de pension conformément à la loi n° 24-01 promulguée par le dahir n° 1-04-
04 du 1er rabii I 1425 (21 avril 2004).
2. Les opérations de prêt de titres conformément à la législation en vigueur, portant sur divers
types de titres, y compris les valeurs mobilières cotées en bourse, les titres de créances
négociables, les titres émis par le Trésor, et les certificats de sukuk émis par les fonds de
placements collectifs en titrisation lorsque l'État est l'initiateur.
3. Les opérations de cession d'actifs réalisées entre l'établissement initiateur et les fonds de
placements collectifs en titrisation dans le cadre d'une opération de titrisation régie par la loi
n° 33-06.
4. Les opérations de cession et de rétrocession d'immeubles entre les entreprises dans le cadre
d'un contrat de vente à réméré, sous certaines conditions, notamment un délai maximal de
trois ans pour le rachat.

Cependant, si l'une des parties à ces opérations ne respecte pas les conditions spécifiques, le
produit de la cession des valeurs, des titres, des effets ou des immeubles est inclus dans le
résultat imposable du cédant pour l'exercice au cours duquel la défaillance a eu lieu. Le
produit de cession est défini comme la différence entre la valeur réelle des biens au moment
de la défaillance et leur valeur comptable dans les écritures du cédant.

II. Ne sont pas considérés comme produits imposables :

les produits des cessions des participations des établissements et entreprises publics et de
leurs filiales, réalisées dans le cadre des opérations de transfert prévues par l'article premier
de la loi n° 39-89 autorisant le transfert d'entreprises publiques au secteur privé, promulguée
par le dahir n° 1-90-01 du 15 ramadan 1410 (11 avril 1990).
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