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La loi 25-90 du 17 juin 1992 relative aux lotissements, groupes d'habitation et

morcellements est un cadre juridique qui régit le processus d'urbanisme et de


construction au Maroc. Elle définit les termes "lotissement" et "morcellement", établit les
droits des lotisseurs, et prévoit des sanctions pénales pour assurer le respect des
dispositions législatives et réglementaires. Le processus d'urbanisme et de construction
au Maroc commence par la planification des équipements publics. Cette planification
est nécessaire pour définir les règles de développement des lotissements.

Les lotissements sont des divisions d'une propriété foncière en plusieurs lots destinés à
la construction. Ils se distinguent des groupes d'habitation par leur nature plus étendue
et diversifiée. Dans un lotissement, chaque lot peut avoir un architecte différent, et
chaque lot détient un titre foncier unique. En revanche, les groupements d’habitation ont
un seul architecte, un seul promoteur et un seul titre foncier. Les morcellements se
réfèrent à la subdivision d'une parcelle en plusieurs lots destinés à des utilisations
spécifiques, sans construction. La création d'un lotissement nécessite l'obtention d'une
autorisation administrative délivrée par le président du conseil communal. Le dossier de
demande comprend un plan topographique, une conception urbanistique, un document
technique sur la réalisation du VRD, un cahier des charges, et d'autres éléments.
L'autorisation est délivrée après une période de trois mois si aucune modification n'est
exigée par l'administration. Les agences urbaines, en collaboration avec les communes
urbaines ou rurales, approuvent les plans de lotissement, assurant leur conformité aux
normes et aux plans ne variateurs élaborés conjointement.

Dans le contexte des copropriétés, le règlement de copropriété, élaboré par le lotisseur,


est déposé à la commune avant la phase de réception provisoire. Il est obligatoire s'il y
a des parties communes. Le lotisseur doit faire une publicité conforme à la réalité, et le
numéro d’autorisation de lotir doit être affiché sur le chantier jusqu'à la réception
provisoire. La réception des travaux est supervisée par la conservation foncière. Elle
comprend deux étapes clés : la réception provisoire et la réception définitive. La
réception provisoire constate la conformité partielle des travaux et prépare le terrain
pour la réception définitive. Si le terrain ne répond pas aux critères requis, des
modifications sont exigées, et en cas de non-conformité persistante, une sanction
pénale peut entraîner la démolition du projet. Après la réception définitive, le processus
se conclut avec la création du syndicat de copropriété, régissant les droits et
responsabilités des copropriétaires.

La loi 25-90 a pour objectif de garantir un développement urbain et une construction


durable au Maroc. Elle contribue à la protection de l'environnement, à la sécurité des
personnes et des biens, et à la promotion de la justice sociale.
La loi 25-90 du 17 juin 1992, relative aux lotissements, groupes d'habitation et morcellements, établit un
cadre juridique crucial régissant le processus d'urbanisme et de construction au Maroc. Ce dispositif
législatif, par le biais de définitions claires telles que "lotissement" et "morcellement", ainsi que de
dispositions rigoureuses, vise à encadrer l'action des lotisseurs et à assurer le respect des normes
législatives et réglementaires.

Le processus d'urbanisme et de construction au Maroc s'amorce par la planification des équipements


publics, une étape essentielle pour définir les règles de développement des lotissements. Les
lotissements, qui représentent des divisions d'une propriété foncière en plusieurs lots destinés à la
construction, se distinguent des groupes d'habitation par leur nature plus étendue et diversifiée. Chaque
lot d'un lotissement peut être conçu par un architecte différent et détient un titre foncier unique,
contrairement aux groupements d'habitation qui ont un seul architecte, un seul promoteur, et un seul
titre foncier.

Les morcellements, qui se réfèrent à la subdivision d'une parcelle en plusieurs lots destinés à des
utilisations spécifiques sans construction, sont également soumis à des règles précises. La création d'un
lotissement nécessite une autorisation administrative délivrée par le président du conseil communal. Ce
processus exige un dossier complet, comprenant un plan topographique, une conception urbanistique,
un document technique sur la réalisation du VRD, un cahier des charges, et d'autres éléments.
L'autorisation est délivrée après une période de trois mois, sauf si des modifications sont exigées par
l'administration.

L'approbation des plans de lotissement est assurée par les agences urbaines en collaboration avec les
communes urbaines ou rurales, garantissant ainsi leur conformité aux normes et aux plans élaborés
conjointement. Dans le contexte des copropriétés, le règlement de copropriété, élaboré par le lotisseur,
est déposé à la commune avant la phase de réception provisoire, surtout s'il y a des parties communes.
La réception des travaux, supervisée par la conservation foncière, comprend deux étapes clés : la
réception provisoire, constatant la conformité partielle des travaux, et la réception définitive, marquant
la conclusion du processus.

La loi 25-90 vise ultimement à garantir un développement urbain et une construction durable au Maroc.
En contribuant à la protection de l'environnement, à la sécurité des personnes et des biens, et à la
promotion de la justice sociale, elle érige un pilier essentiel pour l'évolution ordonnée et éthique du
secteur de l'urbanisme et de la construction dans le pays.

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