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Cette pathologie est généralement bénigne mais une intervention chirurgicale peut
s’avérer nécessaire, notamment quand il existe un risque d’étranglement de la
hernie.
Quand la tuméfaction est indolore et d’une taille raisonnable, elle peut facilement
être réduite, c’est-à-dire qu’elle peut être « repoussée » manuellement. Dans ce cas,
aucun traitement particulier n’est nécessaire et une simple surveillance suffit,
surtout si le patient est âgé.
En revanche, il peut arriver que la hernie soit d’une taille plus importante et gêne le
patient au quotidien. Il peut aussi exister un risque d’étranglement. Dans ce cas, un
traitement s’impose.
Sous anesthésie générale, le chirurgien incise la peau, repousse le sac herniaire puis
referme la zone de faiblesse par une suture.
Cette technique est utilisée dans les cas de hernie inguinale étranglée. Elle permet
au chirurgien, si c’est nécessaire, de retirer une partie de l’intestin s’il y a eu
occlusion.
Quand la paroi abdominale est très affaiblie, l’interposition d’une prothèse, sous la
forme d’une petite plaque souple, permet de renforcer la zone où la hernie pointait.
Dans tous les cas, les complications sont rares : hématome bénin au niveau de
l’aine, quelques douleurs modérées. Dans les semaines qui suivent, une poche de
liquide appelée sérome peut apparaître à l’emplacement qu’occupait la hernie. Elle
disparaît rapidement.
Après une interruption des activités physiques d’un mois environ, le patient peut
reprendre une vie normale, avec un risque de récidive qui est très faible.