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L’Islam ce sont des peuples mais pas tous d’ethnie arabe. l’Islam présent à peu près 5 Etats. Le
droit islamique n’est pas le droit d’un Etat, c’est un droit religieux applicable aux seuls
musulmans. Le droit musulman remonte entre le 7ème et le 11ème siècle. À partir du Coran on
dégage les principes du droit musulman. Il y a une ferveur, un renouveau qui se dégage du Coran.
Après le 11ème siècle « les portes de la loi ont été fermés ». On ne peut plus interpréter le droit,
on doit le prendre tel qu’il est, c’est un droit figé. La conception qui règne dans l’Islam est celle
une société essentiellement théocratique dans laquelle l’Etat n’a de valeur que comme serviteur
de la religieux qui a été révélé. La particularité de cette société est que la religieux domine les
prescriptions juridiques, ça leur donner un caractère de permanence. Le Coran a été révélé à
Mahomet à partir du 7ème siècle. Il y a une expansion très forte de l’Islam, d’où il va falloir des
solutions à de nouveaux problèmes sociaux par la conquête. Ce droit a rester une très grande
stabilité.
Ce droit islamique est classique, mais à la vérité, ce droit a été rarement appliquer par les Etats,
d’où les territoires musulman ce sont reconnus le pouvoir de légiféré car il faut résoudre de
nouveaux problèmes. On doit distinguer le droit islamique classique et le droit positif.
Pour les musulmans c’est à Médine que Mahomet est devenu législateur, il va révéler la parole de
Dieu, et la parole de Dieu est la vérité. Il y a la loi, charia, elle est enseigné par la parole de Dieu,
le Coran. Tout ce que fait le prophète c’est la sunna. La Charia règlement l’habit religieuse,
politique, elle donne le statut personnel des gens, elle fixe les règles du droit pénal, public et
enfin elle pose les règles du droit de la famille et du droit conventionnel. On a une conception
totalitaire de la société car tout est fixé par les règles dans le Coran. C’est un mélange du spirituel
et du temporel.
Ces sources sont toutes liées à des évènements historiquement, principalement au prophète
Mahomet.
§ 1 – L’œuvre de Mahomet
Mahomet serait né le 1er septembre 570 avant JC. Il appartient à la tribu les Kuraïsh. De sa
naissance jusqu’à 4à ans personne n’entend parler de Mahomet. Sa vie bascule en 610. Il a des
révélations, il a entendu la parole de Dieu. Allah va lui parler pendant 22 ans. Ces révélations
vont permettre la construction du Coran. Allah lui demande d’être son messager auprès des
hommes, de faire connaitre sa parole aux hommes. C’ets pas évident, car à chaque renouveau ça
va mal. À l’époque la société arabe est polythéiste, d’où Mahomet pour survivre a dû fuir le 16
juillet 622 (date dite de l’Hégire), de l’Amèque. Mahomet arrive a convaincre que c’est lui qui
révèle la bonne, la vrai religions. En 633 il rentre à l’Amèque, d’où le pelrinage de l’Amèque.
Toutes ces révélations ont été communiqués aux hommes par voie oral, mais il y a des
compagnons qui ont transcrit par écrit sur peau de mouton. Mahomet en tant que musulman a
droit à plusieurs femmes, tous ces garçons sont mort, ses filles ont survécues. Les deux fils d’une
de ces filles Fatima vont survivre.
§ 2 – Le développement de l’islam
Après la mort de Mahomet, l’Islam va connaître une expansion phénoménal. Il y aura 4 grandes
écoles.
A – L’expansion de l’islam
Lorsqu’il y a un leader qui décède les successeurs vont se battre pour être la place du
Kalif.des chiisme vont finir par se produire, jusqu’au point où la religion va se distinguer en
plusieurs branches. On verra les deux principales.
1 – Les successeurs
Mahomet quand il apparait il était le chef naturel et incontesté. Après sa mort le problème
de a succession se pose. L’idée qui est venu à l’époque est de désigner le successeur qui est
quelqu’un de sa tribu. Les 4 premiers chefs viennent de sa tribu. Ils ne sont pas de la famille de
Mahomet sauf le quatrième. Quelques décennies après sa mort l’Islam connait une expansion. En
un siècle les musulmans dominent la Perse jusqu’en Inde, le Magreb, l’Espagne et s’arrêt en
France en 732 à Poitiers.
La conquête territorial est porté par leur religion. C’est la religion révélée. C’est super
expansion qui suscite beaucoup de convoitise notamment quant à l’exercice du pouvoir. C’est la
communié musulmane qui doit désigner le nouveau successeur. Des membres de la communauté
disent que le chef de la tribu doit être désigné par la communauté. C’est à partir de cette dispute
que va naitre le chiite. D’autres musulmans disent que le successeur Mahomet doit descendre de
Mahomet directement. Les trois premiers chefs sont des usurpateurs, seul le fils d’une des fille de
Mahomet peut lui succédé. Beaucoup de Kalifs vont se faire assassinés. Le 5ème Kalif est le
succédant. On assiste ensuite à trois mouvements de l’Islam.
La première mouvance est qualifiée d’orthodoxe, c’est les sunnite. Deux autres tendances
sont qualifiées d’hétérodoxe. C’est le chiisme qui donne naissance au chiite et l’autre est le
kharijisme.
Cette mouvance consacre une séparation entre le pouvoir politique et religieux. Ça se passe un
siècle après l’hégire. Aux alentours de 700. Apparait les premiers théologiens de l’Islam. Ils se
réunissent dans les bosquets. Au fur et à mesure finissent par acquérir une compétence qui
confère une légitimité pour dire le droit islamique. Le droit islamique est fiqh, c’est la science du
droit islamique. Avec cette science on donne aux spécialistes du droit des éléments pour délivrer
leurs avis. Au juge on donne des instruments, des méthodes pour juger. On voit apparaitre ces
religieux. Au moment où on a nommé les premiers kalifs, quand les musulmans ont un problème
ils se tournent vers le chef de la communauté. Rapidement, la légitimité des chefs de la
communauté diminue en matière de religion, car la kalifs n’est plus descendant du prophète. Ce
sont les théologiens qui acquièrent une légitimité en matière de religion. Chez les sunnite le
pouvoir politique perd le contrôle de la religion et donc aussi du droit. Ce sont les théologiens qui
récupère ce pouvoir, ils disent et font le droit. C’est eux qui ont la légitimité. Ce n’est pas un état
législateur car le droit a été révélé.
Chez les chiite ils ne veulent pas être gouverner par les chefs qui ne descendent pas directement
de Mahomet. Les commandeurs de la croyance chiite c’est l’imam. Le premier c’est Ali suivi de
ces deux fils puis 8 descendants mâle. Le 11ème imam est assassiné en 874 après JC. Son fils le
12ème imam se serait caché sous ordre de Dieu. Il va réapparaître à la fin du monde, à ce
moment, il instaure la paix et la justice à travers les hommes. Les chiite attendent leur 12ème
imam depuis cette époque. La différence avec la mouvance sunnite, c’est que c’est eux le titulaire
du pouvoir politique et sont aussi les représentants de Allah sur terre. Cette réunion du pouvoir
politique, religieux doit être un minimum tempéré.
Ces écoles appartiennent à la mouvance sunnite. L’histoire retient 4 grandes écoles. Ça donne lieu
à 4 rites dans l’ensemble du monde musulman. Chaque écoles produits des manuels juridique qui
vont servir au juge. Les juges s’appuient sur ces manuels pour rendre leur jugement . Ces
manuels sont la compilation des mouvements et des commentaires des cas du litige. Les juges ont
un outil qui permet de pratiquer l’imitation. Il faut reproduire ce que l’école a enseignée. La
démarche juridique islamique est de type casuistique, elle se fonde sur plusieurs cas. Chacune de
ces écoles ont un maitre fondateur qui ont donné leur noms aux écoles. Elles étudient des sources
primaires dites encore sacré de l’Islam. Les 4 écoles vont donné parfois des interprétations
divergentes mais les différences ne sont pas extrêmement marqués. La 1ère école qui apparait est
l’école Hanafite fondé par Hanifa né en 699. Ils ont mis 22ans pour produire une compilation du
droit. Cette école utilise avec précautions les Hadith, règles et gestes du prophète. On en déduit
de là des règles religieux. La 2ème école est l’école Malékite fondé par Malik né en 713. La
différence avec la première est qu »il utilise beaucoup les radith. La 3ème école les Chaféite
fondé par Chafei né en 767, il est disciple de Malik mais sa doctrine est un composé des deus
écoles précédents. La dernière école est l’école Hanbalite fondé par Hanbal né en 780, il se
concentre sur les hadith. Ces 4 écoles donnent lieu à 4 rites.
C - La justice islamique
La justice chez les musulmans est créée par le Kadi. Après la mort de Mahomet les kalifs reine
sur des millions d’hommes, donc il faut des gouverneurs chargés d’administrer les territoires. Un
siècle après l’hégire, il y a une évolution dans cette justice. Les kadi cessent d’exercer leur
pouvoir. Le justiciable peut toujours s’adresser au déléguant du pouvoir judiciaire car il conserve
le pouvoir délégué. L ya une concurrence entre le kadi et le kalif. L’appel chez les musulmans
n’est pas possible, toléré car on ne peut pas remettre en cause la parole de Dieu, des kadi, c’est lui
qui dit la loi divine. On a cependant la possibilité de remettre en cause la décision, une hérésie
dans le droit, en demandant au juge de reprendre le jugement.
Chez les musulmans il n’y a pas de localisation physique de la justice, on va à la rencontre du
peuple. On appelle ça la justice kadial qui fait intervenir le juge, les parties, les scribes, un
huissier en charge de la police de l’audience et un certains de spécialistes du droit islamique, mais
le kadi juge seul.
Le droit islamique est un droit religieux car il prend sa source dans la volonté divine, c’est Allah
qui parle.
Chez les musulmans soit Dieu parle directement aux hommes, soit ils ont guidé son messagers ou
sa communauté, d’où les caractères:
- Sa perfection: Dieu étant inhabile tout ce qu’il produit est parfait. Tout ce que Dieu a donné on
ne peut pas les discutés ou les remettre en cause, les évoluer.
- Sa perfection donne lieu à la complétude de ce droit. Le droit a tout prévu et traite de toutes les
questions. Le Coran permet de répondre à toutes les questions.
- Ce droit est intangible: le droit un parfait. Si le message de Dieu est définitivement figé il n’en
va pas de même de sa population. Il est possible que certains aspects fassent l’objet d’une ré-
interprétation. Le Coran ets un texte difficile, il n’y a aucun ordre.
Pour les chiite ils ont la possibilité de ré-interpréter les sources primaires de l’Islam. Ça explique
le caractère archaïque du système. C’est un droit casuistique. Il y a une originalité dans cette
religion, le droit on le trouve dans le Coran et le Coran est fondé sur un livre révélé. Il n’y a pas
eu d’emprunt à al pensée grecque, romaine, etc…
l’Islam régit la totalité de la vie des musulmans. Il y a des règles face aux comportements des
musulmans, de l’habit de vêtements. Puisque le champ d’application est particulièrement large, le
droit islamique développe une game de sanction plus large que le système juridique occidental.
Obligation, autorisation, interdiction chez les occidentaux. Tout acte est soit obligatoire,
recommandé, permis, blâmable ou interdit chez les musulmans.
On distingue les sources entre sunnite et chiite. Les sources du droit islamique sunnite il y
a 4 piliers, il y a le Coran, la tradition du prophète qui est la sunna, le consensus des savants qui
Idjma et le raisonnement par analogie qui est qyas.
Le coran et la sunna sont des sources primaires car elles ont pour origine les
manifestations directes de la divinité ou de son prophète. Ces deux piliers forment la charia, la loi
islamique.
Concernant le droit islamique chiite, il y a que deux sources du droit, le coran et les
manifestations guidés par Dieu.
Le coran veut dire proclamation, c’est la parole d’Allah qui a été transmis au prophète. C’est la
source première. Cette loi réunie la religion, la moral, le droit mais il n’y a pas tout dans le coran.
Dès le lendemain de la mort de Mahomet, on se tourne vers le prophète et on essaie de rechercher
comment était sa vie. Est apparu un 2ème source qui n’est plus la révélation mais est divine
puisqu’elle est guidé par Dieu.
A – Le Coran
On appelle ça le livre. Il se compose de 114 surate (chapitres) divisés eux-même en 6217 phrases
qui exprime une ou plusieurs pensées. Le regroupement de ces versées n’a pas été fait par
matières, il n’y a aucune logique.Dans chaque chapitre il y a une succession de versés qui n’ont
aucun lien entre eux. Après la mort du prophète le texte va être révisé. Ceux qui connaissent le
coran se mettent au travail, construisent un cahier qui sera dans les mains du kalif. La succession
définitive du coran a été l’oeuvre du dernier kalif. Chaque versés est une énonciation qui porte
injonction par ordre ou défense. On peut en tirer un ordre ou un jugement. La loi ne résulte donc
pas de principe mais de décisions isolées. Dans le coran il y que 500 à 600 qui sont des versé qui
traitent des règles juridique. Le reste traite de la religion, de la vie en société, etc…
B - La Sunna
Le coran étai censé être complet et parfait. Il faut trouver d’autres sources supplémentaires pour
le droit, il faut a volonté divine. C’est donc avec la sunna qui se rattache à al volonté divine, c’est
l’excellente exemple du prophète. Le raisonnement est simple, Mahomet a été choisi par Dieu
pour être son représentant sur terre. Dieu se manifeste par le biais de son prophète. Le coran est
complété par des actions et paroles du prophètes hors révélations. Tout ce que Mahomet a
accompli est infaillible. Le problème est de déduire des règles juridiques islamique
supplémentaires. Et le problème de preuve, comment vérifier la véracité des témoignages
rapportées. L’authenticité des témoignages vont tenir de multiples facteurs, on a les témoignages
directes des compagnons de Mahomet, ceux qui ont été préférés, les témoignages des adeptes des
compagnons de Mahomet, par ailleurs, le nombres de témoignages rapportées pour un même fait
renforcer le fait qui est impliqué à Mahomet. L’âge d’or de l’islam après la mort de Mahomet, on
considère qu’on a bien observer sa conduite. Toutes les règles qui constituent la sunna prennent la
forme de ce qu’on appelle une hadith.
Quand la loi formelle ne fourni aucune règle alors qu’il fait trouver une solution à une difficulté,
on le consentement unanime Umma. Grâce au consentement on va pouvoir trouver une solution.
Cette solution est donnée à la communauté par les hommes qualifiés, les savants islamique. Le
fondement de la règle n’est plus la volonté divine, c’est l’assentiment générale qu’on appelle
Idjma. C’est un accord entre les savants juristes.
Quand on peut pas recourir à l’idjma c’est au règlement analogique. On remarque que ces deux
nouvelles sources reposent sur un effort d’élaboration de la règle normative, est out état de cause
c’est le monopole des juristes.
Il y a un fondement simple, c’est la communauté des fidèles d’Allah. C’est une institution qui
puise son fondement dans le versé 4 (…). Tout ce qui a l’approbation générale des croyants de la
seul vrai religion c’est juste. La solution est juste et doit être obligatoirement reconnue. « Ce qui
apparait au musulman est bon au regard de Dieu ». La communauté peut piloter le reste des
musulmans. D’où sont considéré comme ayant une autorité doctrinal, des paroles, des écrits qui
sont reconnus comme tel par le sentiment général de la communauté. La communauté c’est la
Umma. Ce consentement général est définit comme une forme indirecte de sa révélation. Le
peuple guidé par les savants affirme que tel est la règle de droit, elle est inspirée par Dieu.
Le consensus va être recherché à un autre niveau plus restreint composé de savants islamistes.
L’idjma c’est uniquement le consensus des juristes.
Grâce à l’idjma on arrive a consacré de nouvelles règles qui sont nécessaires. En principe, l’idjma
aurait dû permettre le développement d’une nouvelle source. On se fonde sur les sources sacré et
par leur interprétation on établit de nouvelles règles. C’ets le contraire qui se produit car les
disciples des 4 écoles disent qu’on peut préciser les règles de droit, on ne peut les remettre en
cause. Au 10ème siècle après JC le droit est figé, i n’y a plus d ‘effort à faire, c’est ce qu’on
appelle la fermeture de la pote de l’effort. C’ets chez les sunnites.
Par conséquent, le droit musulman est figé, il a définitivement établi, on ne peut plus se référé
aux sources primaires car l’Idjma a tout interprétée. On a juste a consulté ce qui a déjà été dit, la
doctrine des 4 écoles. Grâce à l’idjma on créé du droit, la communauté arrive a créer du droit. La
fermeture de la porte de l’effort c’est une réalité chez les sunnites mais les juristes Chiites
n’accepte cette fermeture. Chez les chiites le haut-clergé ou Mola n’accorde aucune valeur au
consensus de la communauté, ils peuvent continuer les sources primaires de l’islam qui permet
d’évoluer et d’adapter le droit. C’est la cas particulièrement en Europe.
Si on arrive pas à résoudre les problèmes juridiques avec le coran, l’idjma, … on fait appelle à la
déduction analogique. C’est une source faillible parce qu’elle vient de l’homme. Ce n’est pas une
interprétation de la loi ou un jugement individuel. C’ets un raisonnement, une méthode. La réalité
c’est que la solution du cas soumis à notre examen et qu’on ne sait pas comment le résoudre on
va le trouver par l’analogie légal, on va chercher ce qui a de mieux dans l’esprit général des
règles qui ont été posés par les sources sacrées.
La création législative est nulle, le droit musulman est figé. Ce droit n’est pas adapté pour
résoudre les problèmes des sociétés modernes.
§ 1 - La coutume
À la bas elle a jouée un grand rôle au moment de l’élaboration de la coutume de la charia par
Mahomet. Il a été aidé par Dieu. Un grand nombre des règles sont des coutumes de se tribu, le
droit coutumier s’est trouvé aspiré par le Coran. La coutume a joué un grand dans la coutume,
notamment la Sunna, même chose pour l’idjma. On a même un hadith de la sunna qui vient
confirmer tout ça. La coutume est une source autonome. Pourtant en droit musulman la coutume
n’est pas une source légale, on va dire que cette une source secondaire, de caractère auxiliaire. Il
n’était pas possible d’émettre cette coutume car la coutume est différente or le droit doit être
uniforme, c’est pourquoi elle ne doit pas être une source véritable du droit.
§ 2 – La jurisprudence
C’ets une source de droit pour toutes les écoles de droit. Pour l’école Malekit la jurisprudence est
celle de Médine qui au dessus des valeurs des habits même authentique. Comme le droit est figé,
la jurisprudence est une source auxiliaire du droit. Il y a une littérature très abondante pour la
jurisprudence chez les musulmans. Il y a les jurisprudence locales, dites générales.
Pour retenir une jurisprudence locale, la doctrine dit qu’il faut respecter 3 règles:
- Il faut que toutes solutions jurisprudentielles puissent être rattachés à l’opinion d’un savant.
- Il faut que la jurisprudence soit inspiré par l’intérêt générale ou par la nécessité.
- L’existence de la règle doit être attesté par le témoignage de deux témoins honorables ou alors
l’opinion d’un savant.
La jurisprudence général c’est celle qui va être commune sur l’ensemble de la communauté
musulmane, elle sera plus facile à accepté. Par contre, il y a un élément controversé, peut-elle
contredire les règles imposés par la charia ? En principe non mais dans la réalité oui.
Exemple: à propos de la répudiation. C’ets l’homme qui chasse la femme. On peut penser tant
mieux pour elle mais ça ne se passe pas comme à ça, elle n’a plus rien pour vivre. C’est une
sanction. La pire des sanctions c’est d’être chassé de la communauté. D’où dans le coran la
répudiation prend plusieurs mois, elle doit avoir été déclaré 3 fois. Chez les islamistes il suffit
d’une seules fois.
§ 3 – La loi Kânûn
Il y a des ordonnances pour règlementer et régulariser. Des règles profanes vont remplacé la
charia. Pourtant, dans la théorie musulman c’est pas possible. Pourtant le souverain (la plupart du
temps un monarque) chez les musulmans ce n’est pas un maitre, c’est en principe le serviteur du
droit. Puisqu’il est serviteur du droit il ne devrait pas légiférer. Par contre, il a le pouvoir de
police et aussi le pouvoir de bonne administration de la justice. Ça confère un pouvoir
règlementaire au souverain, ça donne une certain légitimité au souverain l’exercice de ses
pouvoirs. Ce n’est pas contraire à la charia. Il y a un silence, un vide, et une nouvelle règle va
acquérir force de loi. On s’habituer à cette nouvelle source du droit.
Il y des états musulmans qui vont commencer à codifier certaine branches du droit, chose qui
était impensable jusqu’à maintenant. Il y a eu le premier code foncier en 1958.
§ 1 – Le droit pénal
En 1840 l’empire Ottoman abandonne le droit pénal islamiste et le remplace par un code pénal
qui s’inspire de législation moderne. D’autres Etats vont suivre l’exemple Russe. On remplace les
châtiment corporel, on les aboli et les remplace par des peines due prison et d’amende. Pour le
voleur, on lui coupe plus les pieds ou les mains, on les envois en prison. On a quand même
quelques Etats qui continuent à pratique le droit islamistes classiques comme les Emirat-Arabe
Unis, etc… il y a d’autres domaines des Etats qui accepte de punir par la prison. En Arabie
Saoudite on continu a appliquer la charia. C’est uniquement la jurisprudence.
§ 2 – Le droit de la famille
Le droit de la famille a été posé par Mahomet également, il a posé ce qu’il a entendu. Quand
mohamet agit il a le soucis de ramener la famille à une notion un peu plus conjugal, plus
favorable à l’équilibre au sein du ménage, plus favorable à la condition féminine. Au point, que
dans certains Etats il y a eu des réactions patriarcal qui ont refusé cette règle du Coran.
A – La filiation
Il y a une nouveauté, le coran a renversé une règle. L’enfant était systématiquement rattaché à la
famille de sa mère, à sa mère. Maintenant ce n’est plus le cas. Il refuse à l’adoption la possibilité
de pratiquer l’apparenter civil. Maintenant l’enfant est rattaché à la famille du père. On a atténuer
l’autorité paternel. On a interdit d’enterrer les filles vivantes.
B – Le mariage
Le mariage c’est un contrat. Pour qu’il y ait contrat il faut une déclaration de volonté.
théoriquement, dans son principe le mariage est perpétuel mais le droit islamistes accepte la
dissolution du mariage.
La première condition obligatoire c’est le consentement des époux. Le mari donne son
consentement, mas pour la femme mineur elle a un tuteur mâle. Elle peut être contrainte au
mariage. La 2ème condition c’est la dote, il faut verser une dote à la femme, la nouveauté c’est
qu’il n’est plus verser au père. On le paye en deux temps, le tiers ou a moitié avant le mariage et
le reste après le mariage.
Est-ce que la femme est objet ? Y’en a qui disent non elle objet et parti.
Dans le mariage des règles sont venus se posés. Mahomet met en place la limitation de la
polygamie.
Il faut avoir deux témoins. Le mariage peut être célébrer à la bosquet ou chez vous.
La loi accord prééminence au mari. C’est dans la culture islamiste. Le coran dit l’homme est
1degré au dessus de la femme. Il y a des droits et des devoirs réciproque. L’homme doit vivre en
égalité avec ces femmes, il a l’obligation de les nourrir, vêtir. Le femme doit obéissance à son
mari, si elle devient rebelle, le mari à le droit de correction. Il a le droit de la battre sans
exagération, de la laisser seule dans sa chambre dans son lit. Par contre, la femme a le droit
d’avoir des biens en propres, elle est capable, donc le mari ne s’en occupe pas.
3 - La dissolution du mariage
C’ets là où les traditions l’ont emporté sur l’enseignement coranique. Mohamet a réglementer la
répudiation pour protéger le mariage et la femme. Il dit que la première répudiation ne doit pas
être suivi immédiatement des faits. L’époux doit attendre deux ou trois mois, il peut revenir sur sa
décision. La répudiation est révocable. Si le délai est passé, la répudiation va devenir irrévocable.
À la 3ème répudiation la femme devient libre.
La femme a le droit de le quitter en s’adressant à la justice dès lors qu’elle aura un grief séreux ou
alors elle demande au mari de la répudier si elle n’a pas de grief. Le coran dit qu’il n’y a pas de
mal à s’arranger.
Le problème majeur chez les musulmans c’est la séparation entre le pouvoir politique et la
religion. Quand la religion parle, c’est « amen » !
Historiquement, de touts les civilisation occidental c’est l’Islam qui offre les meilleurs chances de
succès à ce modèle démocratique. Car la culture musulmane partage l’essentiel de l’héritage
judéo-chrétien et gréco-romain. $
Sur le plan politique, l’Islam ne se prête pas à la démocratie. Sur 45 Etats il y’en a qu’un la
Turquie qui soit cité comme modèle de la démocratie.
Est-ce que la démocratie libéral est compatible dans une société qui est inspirée par les croyances
de l’Islam ?
Peu importe les gouvernements. Tous les gouvernements occidentaux ont en commun un certain
nombre de principes et de pratiques: séparation des pouvoirs politique et religieux, pluralisme…
C’est des éléments qui ne sont pas hostiles à la démocratie, il pourrait même y avoir
développement de la démocratie. Tout repose sur la conception de la souveraineté chez les
musulmans. Cette souveraineté est élective, contractuelle voir même consensuelle et révocable.
À la base c’est le kalifa-islamique. Dans la doctrine sunnite le khalife doit être élu par
ceux qui ont le droit de le choisir c’est à dire la communauté. Il ne doit pas s’imposer par les
armes. Il doit être élu mais l’électoral n’a jamais été envisagé mais c’ets le principe de l’élection
en tant qu’idée qui perdure. L’idée en elle-même est sous-jacente et intéressante.
Dans la doctrine sunnite, la délation entre le khalife et les sujets est de nature
contractuelle. On emploie chez les musulmans le terme Bay’a c’ets la cérémonie d’intronisation
du nouveau khalife qui se traduit par l’allégeance, l’hommage. Ce terme veut marchander,
acheter ou vendre. C’est un un contrat par le quel les sujets s’engage a obéir et en retour le
khalife s’engage à honorer un certains nombres d’obligations.
Si jamais le khalife ne remplit pas ses obligations il peut être démis de ses fonctions. Il y a
des exemples dans l’histoire islamique. C’est important. Celui qui gouverne n’ets pas au dessus
des lois, il est soumis comme ses sujets à des obligations. S’il donne un ordre contraire à la loi
islamique le devoir d’obéissance devient caduque. Ce n’est plus un droit c’est même un devoir de
désobéissance.
C – La notion d’égalité
Elle ne pose aucun problème chez les musulmans. C’est légalité entre tous les croyants.
Cette notion est au coeur de l’Islam. Il y a des inégalités chez les musulmans mais leurs inégalités
sont nettement moindre.
Le fonctionnement efficace des institutions de justice n’a été possible que par l’invention
du principe de la personnalité morale (inventé par les romains).
C’est être juridiquement considéré comme un individu, être capable de posséder, de
vendre, de signer des contrats.
Une assemblée dans un système politique sert à représenter les citoyens. La principale
fonction c’est voté des lois. Or, chez les islamistes il n’y a pas besoin de loi, de législateur car
Dieu a révélé la loi avec le coran.
D’après la doctrine musulmane l’Etat Islamistes n’a pas d’institution législative. Chez les
musulmans l’autorité légitime ne vient que de Dieu. Celui qui gouverne ne doit son pouvoir ni au
peuple, ni aux ancêtres mais à Dieu, à la loi divine.
Il n’y a pas de corps législatif, d’élection, de sélection des représentants, etc… Il n’y a pas
besoin de décision collective.
Le sujet musulman doit obéir son souverain qui est légitime car c’est devoir religieux. La
désobéissance au khalife c’est un crime, un pêché.
C - L’absence de citoyenneté
L’absence de notion de citoyenneté c’est autre obstacle. Les grecs invente la notion de citoyen.
C’ets un membre de la cité. Un citoyen sert aussi à participer aux affaires du gouvernement. Mais
chez les musulmans ça n’existe pas. Le mot citoyen n’existe pas chez les arabes. Le mot est
plutôt « compatriote ». Il n’y a pas d’assemblée représentative, d’hommes qui participe.
Le terme liberté renvoie à la justice pour les arabes. La différence entre un bon et un mauvais
gouvernement: est-ce que c’est un gouvernement juste ou injuste ? Le gouvernement islamique
traditionnelle c’est un gouvernent juste, il est perçu comme tel.
Quand un gouvernement ne respecte pas les principes de justice on a donc affaire à un usurpateur.
Les musulmans vont en tiré les conséquences.
On retrouve ces traditions dans le coran. Il faut obéir à Dieu, au prophète, à ceux qui détiennent
l’autorité.
Il n’y a pas d’obéissance dans le pêché. Si le souverain donne un ordre contraire à la loi divine,
alors, le devoir d’obéissance devient caduque, tout musulmans à le devoir de désobéir.
Conclusion:
Les valeurs de l’Islam ne sont pas compatibles avec la démocratie libérale et la séparation
des pouvoirs politique et religieux.