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Droit musèlement : résumé de cours

❖ fsjes Oujda.
❖ Préparé par l'étudiant : Youssef zannou.

PLAN DE COURS :
Définition de la charia :
I- Les sources de la charia:
A)- les sources principales :

1)-Le Coran

2)- La sunna

B)- les sources secondaire.

1. L’ijtihad

2. L'ijma`

3. L'analogie (qiyas)

4. la Fatâwa :

5. Al’urf ( la coutume )

6. istihsan-istislah

II- LES QUATRE ÉCOLES JURIDIQUES SUNNITES :


1)Malikisme

2)Hanafite

3)Shafiisme

4)Le hanbalisme

III- Les statues légaux : (5)


1) Halal / moubah :

2) Mandûb/Mosthab/fadila | Le conseillé ou le recommandé :

3) fard , wajib, obligation :

4) Makrouh :

5) L’Illicite (Harâm:

IV les autre notion :

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Définition de la charia :
• La charia :
En langue c’est le bonne direction pour l’homme. est peut être définie
comme l'ensemble des règles morales et pénales qui régissent la vie d'un
musulman Ces règles proviennent du Coran et de la sunna. Pour les
musulmans le terme chariaa désigne une loi sacrée qu'Allah a révélée aux
hommes par l'intermédiaire de son dernier prophète (bsl) ,un ordre idéal et
un slogan politique.
I- Les sources de la charia ou droit musèlement :
A)-les sources principales :
•1. Le Coran :
est défini par la doctrine islamique comme étant « la parole de Dieu » aussi
bien au niveau du sens qu’au niveau du texte même, qui a été transmise au
son dernier prophète Mohammed (bsl) puis, à travers lui, aux générations
ultérieures par plusieurs voies concordantes. Et Le Coran contient 114
sourates.
•2. La sunna :
la Sunna,elle correspond à « toutes paroles, toutes actions ou tous
acquiescements attribués au prophète (bsl) ». Sur le fond une similitude se
dessine entre ces deux sources car elles ont une origine unique du fait que la
Sunna a été expliquée par Dieu à son Prophète (bsl) qui a été guidé aussi
bien dans sa parole que dans ses faits et ses gestes.

B) les sources secondaire :


• 1. L’ijtihad :
Définition Étymologiquement, l'ijtihad signifie la production d'un effort. Sur
le plan juridique, il est défini ainsi: "L'action de tendre toutes les forces de
son esprit jusqu'à leur extrême limite, afin de pénétrer le sens intime de la
shari'ah (Coran et Sunnah) pour en déduire une règle conjecturale (qa'idah
dhanniyyah) applicable au cas concret à résoudre".

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•2. L'ijma` :
consensus est une des sources du droit musulman, après le Coran et la
sunna. Le consensus est généralement compris comme celui des oulémas
spécialistes du domaine dont il est question. Une règle de droit prise par ce
procédé ne peut en aucun cas contredire le Coran ou la sunna.
•3. L'analogie (qiyas) :
C'est la comparaison entre une situation réglementée dans le passé et une
situation nouvelle pour voir dans quelle mesure la norme s'y applique.
•4.la Fatâwa :
Avis religieux donné par un mufti, c'est-à-dire un homme spécialiste de la loi
islamique, pouvant porter sur l'ensemble de la vie quotidienne (économie,
pratiques rituelles, voyage, travail...), parfois jusqu'à la condamnation.
•5. Al’urf ( la coutume ) :
C’ est un ensemble de normes, de concepts, de normes sociales ou de
normes communément acceptées, prescrites ou généralement acceptées.
Certains types de règles ou de coutumes peuvent être transformés en lois .
•6. istihsan-istislah :
Choix d'une source non évidente mais plus appropriée, à distinguer de la
Préférence du caractère d'une règle dont la source ne peut être exprimée.

II- LES QUATRE ÉCOLES JURIDIQUES SUNNITES :


1)Malikisme : ‫الملكية‬
Malik ibn Anas (mort en 795), fondateur du malikisme, était issu de l’école
de Médine. Il intégra donc les principes qui y avaient cours : le consensus
des savants et le jugement personnel de chacun d’eux. L’école a largement
recours au principe d’utilité publique et accorde une place importante au
droit coutumier. Elle se développe en Haute-Égypte, et, de là, en Afrique.
Majoritaire en Algérie et en Tunisie, elle est la seule reconnue au Maroc.

2) Hanafite : ‫الحنيفية‬
Le fondateur du hanifite c’est d'Abu Hanifa (699 - 760), dite école de la libre
opinion ou « rationaliste » (ashâb al-râ'y, par opposition aux traditionalistes,

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ashâb al-hadîth) car elle fait une grande place à l’interprétation, ou, plus
précisément, au raisonnement par analogie (kiyâs) ; on la retrouve
aujourd'hui en Turquie, ex-Union soviétique (Asie centrale), Égypte,
Jordanie, Syrie, Pakistan , en Inde , au Bengale , ainsi que quelques restes
dans des régions dominées. par l'Empire ottoman, comme la Tunisie,
l'Algérie ou la Bosnie.

3) Shafiisme : ‫الشفيعية‬
Shafii (mort en 820) était issu de l’école de Médine avant de se rallier aux
traditionnistes. Le shafiisme doit originellement être compris comme la
recherche d’un moyen terme entre hanafisme et malikisme, puisqu’il rejette
la technique de la « recherche du motif » des premiers, et le « jugement
personnel » des seconds. L’école se distingue par sa réflexion sur la nature
du consensus, et le conçoit comme celui de la communauté islamique, à
n’importe quelle époque,..
4) hanbalisme : ‫الحنبلية‬
C’est un cas particulier puisque son fondateur, Ahmad ibn Hanbal (mort en
855), n’était pas un juriste mais un traditionniste. L’émergence de l’école est
le résultat d’une réaction des traditionnistes aussi bien aux écoles de Médine
et d’Irak, qu’à la tentative shafiite de concilier tradition et consensus. Il fut
en faveur auprès des couches populaires et des courants centrés sur la
pratique religieuse

III- Les statues légaux : (5)

1)- Halal / moubah :


Qui ne tiens, ni de la prescription (un ordre), ni de l'interdiction.
Comme par exemple manger la nuit pendant le mois de ramadan .

2)- Mandûb/Mosthab/fadila | Le conseillé ou le recommandé :


C'est ce qu'a ordonné la législation, dans le sens non obligatoire . Comme les
prières surégatoires ….

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3) fard , wajib, obligation :
Ces sont les actes ordonnés par Allah et Son envoyé comme les piliers de
l’Islam, la croyance...Le fait d’accomplir ces actes est récompensé et le fait
de ne pas les faire implique l’exposition au châtiment et à la colère divine.
Et On distingue : (fardu ‘ayn) et (fardu kifâya) .
4) Makrouh :
C’est un terme du droit musulman désignant un acte indésirable,
détestable, mais non répréhensible.
5).L’Illicite (Harâm) :
Désigne ce qui est interdit par l'Islam. Ce mot est le contraire de halal : ce
qui est autorisé par la religion islamique.

IV les autre notion :


1) La religion : ‫الدين‬
Ensemble déterminé de croyances et de dogmes définissant le rapport de
l'homme avec le sacré. Ensemble de pratiques et de rites spécifiques propres
à chacune de ces croyances.
2) Hadith :
Le hadith est ce qui est attribué au Messager de Dieu
Mohammad(bsl) de dire, de faire, de rapporter ou de le décrire. Les types de
« hadith » sont beaucoup par exemple : « hadith daaif » « hadith sahih » etc.
…..
3) cadi : « juge » :
c’est un juge musulman remplissant des fonctions civiles, judiciaires et
religieuses. Le cadi est un juge de paix et un notaire, réglant des problèmes
de la vie quotidienne : mariages, divorces, répudiations, successions,
héritages, etc…
4) Boukhari :
Boukhari (810 - 870) est un érudit musulman sunnite d'origine perse et de
famille appartenant à la région de Boukhara origine parfois discutée. Il est
l'auteur du livre « sahih al-Boukhari »

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5) Isnad :
Liste d'autorités rapportant un hadith (communication orale de Prophétie
Mohamed (bsl)). La fiabilité d'un Isnad détermine la validité d'un habith.
6) Matn :
Est désigné ce qui parait de la chose, c'est-à-dire sa partie visible . En
sciences du Hadith, il désigne le texte de la tradition orale ou de l'acte
rapporté de prophétie Mohamed (bsl) . En d'autres termes, il désigne la
matière du hadith.
7) Jurisprudence islamique. « Le fiqh » :
est l'interprétation temporelle des règles de la charia. Il est quelquefois
traduit par jurisprudence islamique, par référence aux avis juridiques pris par
les juristes de l'islam. Il s'agit d'une compréhension du message de l'islam sur
le plan juridique, bien qu'il ne s'y limite pas. Le savant en matière de fiqh.
8) le syllogisme :
En logique, le syllogisme est un raisonnement logique mettant en relation au
moins trois propositions : deux ou plus d'entre elles, appelées « prémisses »,
conduisent à une « conclusion ».
9) Oulémas :
Le Conseil supérieur des Oulémas est une institution du Maroc créée en
1981 ayant pour but d'appuyer la politique religieuse musulmane du Maroc.

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L’Étudiant : YOUSSEF ZANNOU

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