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le hanafisme fondée par l'imam Abû Hanifa (699-767), faisant à sa création une large part au
jugement personnel (ra'y) et au raisonnement par analogie (qiyas), mais acceptant
l'approbation (istihsan). Il est répandu en Irak, Syrie, Turquie, Afghanistan, Inde, Pakistan et
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Chine ;
le malikisme fondée par l'imam Malik (~715-~795), se retrouve dans une grande partie de
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l'Afrique, dont le Soudan ;
le chaféisme fondée par l'imam Chafii (767-820), suivi en Égypte, Arabie du Sud hors Arabie
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saoudite, Erythrée, Somalie, Indonésie, Malaisie, Philippines, Vietnam et Thaïlande ;
le hanbalisme fondée par l'imam Hanbal (780-855), élève de Chafii. Elle rejette toute idée
d'innovation (bida'), et réduit la part du raisonnement par analogie et de l'opinion personnelle
aux cas jamais abordés, leur préférant l'emploi de hadiths même jugés peu fiables. C'est la
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seule école reconnue par l'Arabie saoudite
Ces quatre écoles partagent la plupart de leurs lois, mais différent sur les hadiths qu'elles acceptent
comme authentiques et sur le poids relatif attribué aux analogies (qiyas) utilisées pour décider des
cas difficiles. Ces écoles différent également quant aux sources de leur droit.
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Côté chiite, il existe au moins deux principales écoles :
le jafarisme ou école imanite, fondée par l'imam Ja`far as-Sâdiq, qui domine en Iran, en Iraq
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et en Inde ;
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le zaïdisme, qui se réclame de Zayd ibn Ali, dominante au Yémen chez les chiites .
Articles connexes
Coran
Sunna
Hadith
Charia
Idjmâ'
Qiyâs
Ra'y
Dar al-Harb
Droit au haut Moyen Âge
Notes et références
1. (en) Roland Anthony Oliver et Anthony Atmore, Medieval Africa, 1250-1800, éd. Cambridge
University Press, Cambridge, 2001, p. 36 (https://books.google.fr/books?id=4o-OZ5w-BmMC&p
g=PA36&dq=mosqu%C3%A9e+de+kayrawan&hl=fr&ei=S5ahTaC-LMnYsgbd78TrDA&sa=X&oi
=book_result&ct=result&resnum=3&ved=0CDcQ6AEwAg#v=onepage&q&f=false)
2. (en) Wilfrid Scawen Blunt et Riad Nourallah, The future of Islam, éd. Routledge, New York,
2002, p. 199 (https://books.google.com/books?id=nNDi9DzKTXoC&pg=PA199#v=onepage&q&
f=false)
3. Andrew F. March, "What Can the Islamic Past Teach Us about Secular Modernity?", in Political
Theory, décembre 2015, 43: 838-849, first published on September 21, 2015
doi:10.1177/0090591715606876
4. Moshen Ismaïl, « Les normes juridiques en Islam : le ’urf comme source de législation », dans
Frank Frégosi, Lectures contemporaines du droit islamique, Presses universitaires de
Strasbourg, 2004 (ISBN 2-86820-251-9), p. 30-32
5. Recteur de la mosquée de Bordeaux et membre de l'Association des Imams de France.
6. Tareq Oubrou, « La sharî'a de minorité », dans Frank Frégosi, Lectures contemporaines du
droit islamique, Presses universitaires de Strasbourg, 2004 (ISBN 2-86820-251-9), p. 213-215 ,
« De la sharî'a et du fiqh en général »
7. Chercheur au CNRS - IREMAM/MMSH à Aix-en-Provence
8. Éric Chaumont, « Quelques réflexions sur l'actualité de la question de l'itjihâd », dans Frank
Frégosi, Lectures contemporaines du droit islamique, Presses universitaires de Strasbourg,
2004 (ISBN 2-86820-251-9), p. 72, « De la sharî'a et du fiqh en général »
9. V. Amina Yagi, Droit musulman, Publisud, 2004, p. 16-18, (ISBN 2-86600-942-8)
10. Selon Amina Yagi, enseignante sunnite, ces écoles principales chiites sont au nombre de trois,
avec en sus l'école al-Abadiyya attribuée à Abd Allah ibn Abad (Ibadisme). Ce rattachement au
chiisme semble contesté et reste à confirmer. Pour une liste plus complète, voir madhhab
Bibliographie
Al-Hadjj Nouredine Aïouaz, traduction du livre de fiqh chaféite Matn Al-ghayah wa t-Taqrib du
chapitre de la purification à celui du pèlerinage.