Vous êtes sur la page 1sur 12

GROUPE IXIS-MEMNTO

SEANCES MAGIGIQUES ENAM 2022


(Du 03 au 07 octobre 2022)

DROIT CONSTITUTIONNEL

SUJET 1 : selon un contemporain << Le rôle de l'Etat est légiférer, exécuter les lois et rendre justice>>.

Qu'en pensez-vous ?

ELEMENTS D’INTRODUCTRION

Définition des termes.

-rôle : fonction, mission d'une personne ou d'un organe.

-Etat : personne morale de Droit public souveraine ayant une population établie sur un territoire délimité
par des frontières et soumise à l'autorité politique d'un gouvernement.

-Légiférer : c'est voter les lois.

-Exécuter les lois : c'est appliquer les lois.

-rendre justice: c'est trancher les litiges entre les personnes.

PROBLME : Il s'agit ici des fonctions de l'Etat.

PROBLEMATIQUE : Peut-on dire que l'Etat n'a pour fonctions légiférer, exécuter et juger? Sinon,
quelles en sont les autres?

I-) les fonctions juridiques de l'Etat selon l'auteur.

A-) le vote des lois

1-) l'initiative et l'examen en commission

-initiative (article 25 constitution du 18 janvier 1996)

- l'examen en commission.

2-) le vote, l'adoption et la promulgation

B-) l'exécution des lois et le règlement des litiges

1-) l'exécution des lois


2-) le règlement des litiges

II-) les fonctions politiques de l'Etat.

A-) les missions économiques et sociales

1-) les missions économiques

-création des entreprises et industries

-commercialisation des matières premières

2-) les missions sociales

-construction des écoles, centres de santé et hôpitaux.

-construction des infrastructures routières et sportives.

B-) les missions régaliennes

1-) A travers l'administration pénitentiaire et la diplomatie

2-) A travers l'armée et la police.

SUJET 2 : les pouvoirs du parlement

ELEMENTS D'INTRODUCTION

Définition des termes

-pouvoirs : ensemble des prérogatives ou attributions reconnues à une personne ou un organe.

-Parlement : c'est l'organe représentant le pouvoir législatif composé du Sénat et de l'Assemblée


Nationale chargé du vote des lois et du contrôle de l’action gouvernementale.

PROBLEME : L'étendue/ l’analyse des pouvoirs du parlement.

PROBLEMATIQUE : Quelle est l'étendue/ l’analyse des pouvoirs du parlement ?

I-) l’identification des pouvoirs du parlement

A-) le vote de la loi

1-) A travers l'initiative et l'examen en commission

2-) A travers le vote, l'adoption et la promulgation.

B-) le contrôle de l'action gouvernementale

1-) par la question de confiance et la motion de censure (article 34 constitution du 18 janvier 1996)

2-) les questions écrites ou orales et les commissions d'enquêtes parlementaires (article 35 constitution)
II-) les autres pouvoirs du parlement et les limites

A-) les autres pouvoirs du parlement

1-le contrôle de constitutionnalité et la possible mise en accusation du Président de la République

2-) la ratification des traités

B-) les limites

1-) les limites d'ordre juridique

-la menace de dissolution de l'Assemblée Nationale

-la nomination de certains sénateurs

2-les limites de fait.

-le fait majoritaire

-l'analphabétisme technique de certains parlementaires.

SUJET 3: l’équilibre des pouvoirs est-il une réalité au Cameroun?

ELEMENTS D'INTRODUCTION

Définition des termes

-équilibre des pouvoirs : ceci renvoie au fait que les pouvoirs se tiennent mutuellement.

-réalité : caractéristique de ce qui existe.

PROBLEME : l'effectivité de la séparation des pouvoirs au Cameroun.

PROBLEMATIQUE : Peut-on dire que la séparation des pouvoirs est effective au Cameroun ? Si oui,
dans quelle mesure celle-ci est limitée ?

I-) l'effectivité d'un équilibre des pouvoirs au Cameroun

A-) Dans la distinction organique des pouvoirs

1-) le pouvoir législatif

-l'Assemblée Nationale

-le Sénat

2-) le pouvoir Exécutif et le pouvoir Judicaire

B-) Dans la distinction fonctionnelle

1-) les fonctions du parlement


-le vote des lois

-le contrôle de l'action gouvernementale

2-) les fonctions de l'Exécutif et du judiciaire

II-) la prépondérance de l'Exécutif comme limite à l'équilibre des pouvoirs au Cameroun.

A-) sur le pouvoir Législatif

1-) la menace de dissolution de l'Assemblée Nationale et la nomination de certains sénateurs

2-) la reconduction du Premier Ministre censuré et la priorité des projets de lois sur les propositions.

B-) Sur le pouvoir judiciaire

1-) la nomination des magistrats

2- le suivi des magistrats et les sanctions.

SUJET 4 : pensez-vous que la mission législative est en perte de vitesse au Cameroun au regard de la
puissance des autres pouvoirs ?

ELEMENTS D'INTRODUCTION

Définition des termes.

-mission législative : c’est la mission reconnue au parlement de voter les lois.

-perte de vitesse : en voie de disparition, en manque d'efficacité.

-puissance : ensemble des pouvoirs très importants reconnus à une personne.

PROBLEME : Il s'agit ici de l'efficacité de la mission législative au Cameroun.

PROBLEMATIQUE : Est-il possible de dire que la mission du parlement est de moins en moins
efficace ? Si oui, dans quelle mesure celle-ci conserve tout de même sa primauté ?

I-) l'affaiblissement de la fonction législative au Cameroun

A-) A travers l'intervention du pouvoir Exécutif dans le domaine législatif.

1-) par l'initiative et le pouvoir de promulgation des lois

-initiative (article 25 constitution de 1996)

-promulgation (article 31 constitution 1996)

2-) Dans la prise des contraventions et les ordonnances

-contraventions (code pénal)

-ordonnances (article 28 constitution 1996)


B-) A travers l'accroissement des pouvoirs du juge et la ratification des normes internationales

1-) l'accroissement des pouvoirs du juge

-création des principes de Droit

-interprétation des lois

2-) la ratification des normes internationales

cf. article 45 Constitution de 1996.

II-) la conservation de la primauté de la mission législative par le parlement au Cameroun

A-) En matière d'initiative et de procédure

1-) initiative

-par les propositions de lois. cf article 25 constitution 1996

2) Procédure

-examen en commission

Vote, adoption et amendement

B-) En matière de contrôle de constitutionnalité des lois et le domaine des ordonnances

-contrôle de constitutionnalité des lois

-domaine des ordonnances.

SUJET 5 : L’expression et l'exercice de la souveraineté au Cameroun.

ELEMENTS D'INTRODUCTION

Définition des Termes

-Expression : moyen par lequel l’on passe un message.

-Exercice : c’est le fait de mettre en pratique quelque chose.

-Souveraineté : un pouvoir suprême dont dispose une personne ou un organe.

PROBLEME : les modes d'expression et d'exercice de la souveraineté au Cameroun

PROBLEMATIQUE : Comment s'exprime et s'exerce la souveraineté au Cameroun ?

I-) Le suffrage universel comme mode d'expression de la souveraineté au Cameroun

A-) le suffrage universel direct

1-) Dans le cadre de l’élection présidentielle


2-) Dans le cadre des élections législative et municipale

B-) Le suffrage universel indirect

1-) Cas des élections régionales

2-) cas des élections sénatoriales

II-) La démocratie représentative et la démocratie directe comme modes d'exercice de la souveraineté


au Cameroun

A-) la démocratie représentative

1-) par le Président de la République

2-) Par le parlement

B-) la démocratie directe

1-) le référendum

2-) les manifestations publiques et grèves.

SUJET 6: La primauté de la constitution parait-elle assurée de façon satisfaisante au Cameroun ?

ELEMENTS D'INTRODUCTION

Définition des termes

-Primauté : elle renvoie à la supériorité, à la place de premier qu’occupe quelqu'un ou quelque chose.

-Constitution : c’est la loi fondamentale au sein d'un Etat qui organise les pouvoirs publics et consacre
les droits et libertés fondamentaux du citoyen.

-assurée : protégée, garantie

-façon satisfaisante : efficacement, correctement.

PROBLEME : la protection efficace de la constitution au Cameroun.

PROBLEMATIQUE : Peut-on dire que la Constitution bénéficie d'une protection efficace au Cameroun ?
Sinon, quelles en sont les entraves ?

I-) les mécanismes marquant l'effectivité de la protection de la Constitution au Cameroun.

A-) la multiplication des acteurs

1-) les acteurs politiques

-le peuple
-le parlement

-le Président de la République

-la société civile

2- ) les acteurs juridictionnels

-le conseil constitutionnel

-les autres juges

B-) le modèle du contrôle de constitutionnalité et le caractère des décisions du conseil constitutionnel

1-le modèle de contrôle de constitutionnalité

-contrôle par voie d'action ou à priori

2-le caractère des décisions du conseil constitutionnel

-insusceptible de recours.

-elles s'imposent à tous

cf. article 50 constitution 1996

II-) la présence de certaines entraves à la protection satisfaisante de la Constitution au Cameroun

A-) s'agissant des acteurs politiques

1-) la peur de répression des manifestations et l'analphabétisme juridique

2-la nomination de certains parlementaires et la menace de dissolution de l'Assemblée Nationale.

-la nomination de certains parlementaires : 30 sénateurs sur 100, cf. article 20 constitution 1996

-menace de dissolution de l'Assemblée Nationale (article 8 al 12 constitution 1996)

B-) s'agissant des acteurs juridictionnels et le caractère restreint du contrôle de constitutionnalité

1-) s'agissant des acteurs juridictionnels

-la nomination des membres du conseil constitutionnel et des autres juges

2-le caractère restreint du contrôle par voie d'action.

SUJET 7 : La Constitution est un mode d'organisation des libertés et droits pour les uns et un mode
d'organisation de l'autorité pour les autres.

Quelle est votre opinion sur cette vision à la lumière de la Constitution actuelle ?
ELEMENTS D'INTRODUCTION

Définition des termes

-Constitution : c'est une loi fondamentale au sein d'un Etat.

-droits et libertés : ensemble de prérogatives reconnues à une personne par les textes en vigueur.

-autorité : elle renvoie ici aux pouvoirs publics dans un Etat.

PROBLEME : La définition de la Constitution.

PROBLEMATIQUE : Comment peut-on définir la Constitution à la lumière de celle actuelle ?

I-) La conception de la Constitution comme mode d'organisation des droits et libertés.

A-) la consécration des droits et libertés et leur exercice

1-) la consécration des droits et libertés

-droits

-libertés

2-) L'exercice des droits et libertés

-Exercice large en période normale

-Exercice restreint en période de crise

B-) la consécration des moyens de protection des droits et libertés

1-) la protection non juridictionnelle

- administrative

-politique

2-) la protection juridictionnelle

-par le juge constitutionnel

-par les autres juges

II-) la conception de la constitution comme mode d'organisation de l'autorité

A-) L'organisation du pouvoir Exécutif

1-) le Président de la République

2- le Gouvernement

B-) L'organisation du pouvoir Législatif et du pouvoir judiciaire


1-le pouvoir Législatif

-le Sénat

-l'Assemblée Nationale

2-) le pouvoir judiciaire

-les cours (Haute cour de justice, cour suprême, cours d'appel)

-les tribunaux (TPI, TGI, TCS).

SUJET 8 : Peut-on dire que le chef de l'Etat Camerounais est un Jupiter constitutionnel ?

ELEMENTS D'INTRODUCTION

Définition des termes

-chef de l’Etat : c'est l'autorité supérieure au sein de l'Etat.

- Jupiter Constitutionnel : personne dont la constitution n’attribue des pouvoirs très importants.

PROBLEME : L'étendue des pouvoirs du chef de l'Etat Camerounais dans la Constitution.

PROBLEMATIQUE : le chef de l'Etat détient-il des pouvoirs incontrôlables dans la Constitution ? sinon,
quelles sont les limites à ces pouvoirs ?

I-) La consécration du chef de l'Etat comme Jupiter constitutionnel

A-) Au regard de ses pouvoirs très importants en période normale et de crise

1-en période normale

cf. articles 5,8,10,27,63

2-en période de crise

cf. article 9 al 1 et 2

B-) Dans ses rapports avec les autres pouvoirs

1-) les rapports avec le pouvoir législatif

2-les rapports avec le pouvoir judiciaire

-article 37 constitution du 18 janvier 1996

II-) le chef de l’Etat, une autorité aux pouvoirs limités dans la constitution.

A-) A travers le contrôle juridictionnel

1-) par le juge administratif


2-par le juge judiciaire et constitutionnel

B-) A travers le contrôle non juridictionnel

1-) par le parlement

-mise en accusation devant la haute cour de justice. cf article 53 constitution 1996.

2-) par le peuple et la société civile

-peuple

-société civile.

SUJET 9 : Constitution et souveraineté du peuple au Cameroun.

ELEMENTS D'INTRODUCTION

Définition des termes

-Constitution : loi fondamentale de l'Etat qui organise les pouvoirs publics et consacre les droits et
libertés fondamentaux du citoyen.

-souveraineté : pouvoir de droit originaire et suprême au sein de l'Etat.

-peuple : ensemble constitué des hommes et femmes d'un pays.

PROBLEME : la consécration de la souveraineté du peuple par la constitution.

PROBLEMATIQUE : Comment la constitution consacre-t-elle la souveraineté du peuple au Cameroun ?

I-) Les fondements et les mécanismes de protection de la souveraineté du peuple consacrés par la
Constitution

A-) les fondements

1-) le préambule

2-) le corpus

Articles 1, 2,4 et 15.

B-) les mécanismes de protection de la souveraineté du peuple

1-) par les organes juridictionnels

2-) par les représentants du peuple

-Président de la République

-parlement
II-) la consécration des modalités d'expression et d'exercice de la souveraineté du peuple par la
constitution

A-) les modalités d'expression

1-) le suffrage universel direct

2-) le suffrage universel indirect

B-) les modalités d'exercice

1-) la démocratie représentative

2-) la démocratie directe

-référendum

-les manifestations publiques, grèves.

SUJET 10 : la prépondérance de l'exécutif au Cameroun

ELEMENTS D'INTRODUCTION

Définition des termes

-prépondérance : le bénéfice de plus de pouvoirs, d'autorité.

-Exécutif : organe chargé d'appliquer les lois votées par le parlement.

PROBLEME : L’analyse de la prépondérance de l'exécutif au Cameroun.

PROBLEMATIQUE : Quelle analyse peut-on faire de la prépondérance de l'exécutif au Cameroun ?

I-) les caractéristiques de la prépondérance de l'exécutif au Cameroun

A-) la multiplicité des pouvoirs du Président de la république

1-) En période normale

(Article 5,8, 10 de la constitution du 18 janvier 1996)

2-) En période de crise

(Article 9 alinéa 1 et 2)

B-) l'irresponsabilité du Président de la république devant le parlement et l'élection au suffrage universel

1-) l'irresponsabilité du Président de la République devant le parlement

2-) l'élection au suffrage universel

II-) l'emprise sur les autres pouvoirs comme moyen de matérialisation de la prépondérance de l'exécutif
au Cameroun
A-) sur le pouvoir législatif

1-) la menace de dissolution de l'assemblée nationale et la nomination de certains sénateurs par le


président de la république

2-) l'immixtion dans le domaine législatif et la maitrise de l'ordre du jour

B-) sur le pouvoir judiciaire

1-) la gestion de la carrière des magistrats

2-) l'exercice du droit de grâce

NB : tous les titres doivent être soulignés (I, II, A, B, 1, 2)

BONNE CHANCE A TOUS !!!

QUE LA GRACE DE DIEU VOUS ACCOMPAGNE.

(é) Michel Giovanni MBOUTOU BELINGA

TEL : 697 82 38 95

Vous aimerez peut-être aussi