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MAINTENANCE ET
ENTRETIEN DES
ÉQUIPEMENTS - MISE EN
ŒUVRE DES MATÉRIELS
AUTOMOBILES
2022
Organisme responsable :
École du Train et de la Logistique Opérationnelle, ÉCOLE DU TRAIN ET DE LA
LOGISTIQUE OPÉRATIONNELLE (ETLO)
III - GLOSSAIRE 53
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I - MAINTENANCE ET ENTRETIEN DES MATÉRIELS
AUTOMOBILES
1/ AVANT-PROPOS
la durée de vie des équipements ne pourra être garantie qu'au prix d'un entretien :
constant ;
rigoureux ;
contrôlé ;
effectué par du personnel instruit et conscient de son caractère indispensable.
La mission doit être réalisée avec des matériels aptes à remplir la mission (ARM [*]). A ce titre,
l'entretien utilisateur est une nécessité et doit être considéré comme mission prioritaire.
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2/ MAINTENANCE
Avant-propos
« On ne sert correctement et on n'utilise bien que ce que l'on comprend et qu'on
maîtrise parfaitement. »
Fort de cette maxime, chaque utilisateur a le devoir de lire, de comprendre et de maîtriser la
documentation technique utilisateur (DTU [*]) du matériel et des équipements dont il fera
usage.
Pour mettre en évidence le contenu de ce chapitre, le lecteur s'orientera vers son officier
chargé des matériels de l'unité élémentaire (OCMUE [*]), son sous-officier chargé des matériels
de l'unité élémentaire (SOCMUE [*]) et le personnel spécialisé afin de se faire guider vers les
différentes cellules liées à la maintenance, l'entretien et la mise en œuvre du matériel
automobile au sein de son régiment.
Les acteurs régimentaires principaux sont : le bureau maintenance et logistique (BML [*]) et ses
ateliers, la cellule programmation du bureau opération instruction (BOI [*]), la cellule gestion
des parcs et l'unité élémentaire.
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Le but du PIT est de régénérer des matériels en vue de leur réaffectation dans le PEO.
Le fonctionnement de la PAC repose sur 5 principes fondamentaux :
répartition des équipements en parcs ;
rotation des matériels entre ces parcs ;
distribution adaptée à la nature de chaque parc ;
régulation en conduite du nombre d'équipements à des fins d'alignement, de
remplacement et de renforcement à partir du PDYN ;
souci de la préservation des équipements.
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2.2.4 - GESTION DES POTENTIELS
Le potentiel initial d'un matériel est une donnée chiffrée qui représente le service que l'on
peut en attendre avant qu'il ne soit éliminé ou ne fasse l'objet d'une intervention de caractère
systématique (opérations techniques et périodiques de maintenance). Le potentiel s'exprime
en heures, kilomètres, nombre de coups tirés, nombre de sauts, temps passé en service ou en
stockage, etc...
A un instant donné de la vie d'un matériel, on considère son potentiel consommé en mesurant
l'usure due à l'emploi.
Le potentiel résiduel représentant la différence entre son potentiel initial et son potentiel
consommé.
La gestion des potentiels est une préoccupation constante à tous les échelons du
commandement en raison de son incidence sur le plan de l'emploi et de la maintenance des
matériels. Elle est l'une des composantes principales de l'efficience du SIM@T (maintenance
préventives) et doit à ce titre être suivie de façon continue.
Elle permet entre autre :
d'assurer l'homogénéité des formations utilisatrices en ce qui concerne l'aptitude à
remplir la mission ;
la disponibilité technique (DT) ;
la planification des opérations d'entretien et de maintenance ;
de prévoir les besoins en approvisionnement pour éviter les ruptures de stocks.
La surveillance de la consommation des potentiels et le souci de leur échelonnement
constituent la condition essentielle de la réalisation de ces objectifs. Le rôle des formations
utilisatrices est capital car elles sont à la base des informations nécessaires à toute la chaîne.
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2.3.1.1 - PREMIER NIVEAU : RESPONSABILITÉ DE
L'UTILISATEUR
Le conducteur, les servants ou l'équipage du véhicule réalisent les actes d'entretien de leur
niveau, décrits dans la DTU [*] selon les prescriptions définies. Pour ce faire, ils disposent du
lot de bord ou du lot d'exploitation du matériel.
Cet entretien est réalisé durant toute la période d'utilisation du véhicule, de sa perception à sa
réintégration.
Hors métropole, la fréquence de ces actes devra être adaptée aux conditions climatiques sur
conseils des spécialistes des ateliers (ex : dépoussiérer le filtre à air à chaque halte en milieu
désertique, contrôler le niveau des batteries tous les jours sous haute température, etc).
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2.3.1.4 - QUATRIÈME NIVEAU : RESPONSABILITÉ DE
L'ORGANISME DE SOUTIEN DE RATTACHEMENT (OSR)
Les actes de maintenance dont l'exécution n'est pas dévolue à la section de maintenance
régimentaire du bureau maintenance et logistique du corps sont réalisés par l'organisme de
soutien de rattachement (OSR [*]) (RMAT [*]) auquel est abonné le corps.
Principe :
La maintenance est organisée sur la base d'une structure à trois niveaux techniques
d'intervention établie en fonction de critères économiques, logistiques et opérationnels.
On distingue ainsi le premier niveau technique d'intervention (NTI [*] 1), le deuxième niveau
technique d'intervention (NTI 2) et le troisième niveau technique d'intervention (NTI 3).
Le contenu physique de chacun d'eux croît proportionnellement avec les degrés de
compétence et d'équipements nécessaires, et avec la durée d'intervention et le volume de
rechanges nécessaires.
2.3.2.1 - LE NTI 1
Les opérations de maintenance du NTI 1 regroupent, outre les opérations normales de
maintenance qui relèvent de l'utilisateur de l'équipement ou du système d'armes, les
interventions techniques de très courte durée (moins de 4 heures) mettant en œuvre des
outillages légers, rustiques et projetables. Ces opérations sont usuellement réalisées par le
personnel spécialiste au sein des ateliers de la SMR [*] du BML.
2.3.2.2 - LE NTI 2
Les opérations du NTI 2 regroupent les opérations de maintenance de moyenne durée
(supérieure à 4 heures) exécutées par du personnel spécialiste du domaine maintenance,
dans la filière technologique concernée, disposant de moyens spécialisés lourds. Les
opérations du NTI 2 peuvent être exécutées sur le terrain en contexte opérationnel (NTI 2
projetable) ou en infrastructure (NTI 2 zonal). Ces opérations sont usuellement réalisées au
sein de l'organisme de soutien de rattachement (RMAT) auquel est abonné le régiment.
2.3.2.3 - LE NTI 3
Les opérations du NTI 3 regroupent l'ensemble des opérations de maintenance, techniquement
réalisables sur un matériel, qui n'appartiennent ni au NTI 1 ni au NTI 2. Ces opérations
présentent généralement une grande technicité et ne peuvent être exécutées que par du
personnel possédant des connaissances professionnelles étendues et disposant de moyens
spécialisés lourds opérant dans des conditions d'environnement soigneusement contrôlées.
Ces opérations sont usuellement réalisées au sein d'organismes de maintenance spécialisés
tels que les bases de soutien du Matériel (BSMAT [*]) ou dans l'industrie privée. On parle alors
de régénération des matériels.
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2.4 - LE MCO AU SEIN DU RÉGIMENT
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le contrôle quantitatif et qualitatif des matériels du corps par le biais des Visites
Techniques Annuelles (VTA [*]) et/ou mensuelles .
Le chef du BML est suppléé par l'adjoint au chef de BML qui assure également la fonction
d'officier de maintenance.
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2.4.2.1 - LA SECTION TECHNIQUE ÉQUIPEMENTS (STE)
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de planifier les différentes visites techniques et visites périodiques ;
de convoquer les équipements ;
de participer à l'instruction technique du personnel.
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LA STATION-SERVICE
Placée sous l'autorité directe de l'officier de maintenance, la station-service est le point de
passage obligé pour la remise en condition des véhicules en fin de mission mais
également lors des visites d'entretien utilisateur.
Elle organise le passage des unités à l'aire de lavage et dans ses travées.
Le chef de la station-service ordonne l'envoi des matériels à la cellule RDC en cas de
problèmes techniques détectés. Dans le cycle de fonctionnement du "pooling", elle donne
l'autorisation de remisage.
Ces séances d'entretien sont inscrites sur un registre détenu par le chef de la station qui juge
la qualité de l'entretien réalisé par l'unité mais aussi sur les connaissances techniques.
L'unité élémentaire encadre les opérations d'entretien effectuées par son personnel et contrôle
la qualité de cet entretien. Elle peut demander assistance et conseil auprès du personnel de la
station-service.
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LES ATELIERS DE RÉPARATION
Leurs nombres et leurs spécialités dépendent de la spécificité du régiment. Les ateliers ont
généralement vocation à effectuer les actes techniques de NTI 1. Ils sont en mesure d'apporter
conseils et assistance technique aux utilisateurs.
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2.4.3.3 - L'OFFICIER CHARGÉ DES MATÉRIELS DE L'UNITÉ
ÉLÉMENTAIRE (OCMUE)
La conception de l'organisation, de la conduite et du contrôle de l'entretien dans l'unité
élémentaire est réalisée par l'OCMUE qui est aussi l'officier adjoint de l'unité
élémentaire.
Sous la responsabilité du CDU, en liaison avec le BML et les CDS, il planifie et organise les
séances d'entretien, de formation à l'entretien et en contrôle la bonne exécution.
En cas d'absence prolongée, la suppléance de l'OCMUE est assurée par un autre officier
de l'unité, en règle générale le lieutenant le plus ancien (et non pas le SOCMUE).
L'OCMUE est notamment chargé :
d'organiser, conduire et contrôler régulièrement les opérations d'entretien prévues par les
règlements et directives techniques au niveau de l'utilisateur ou de l'unité élémentaire ;
de contrôler régulièrement les conditions de stockage des équipements détenus par
rapport au guide technique utilisateur ou aux prescriptions spécifiques ;
d'exploiter les synthèses des comptes rendus de fin de mission établis par le personnel
spécialisé ;
d'établir et soumettre à l'approbation du CDU un programme d'instruction technique
relative à l'entretien et aux particularités de mise en œuvre ;
de planifier les revues de matériel et les séances d'entretien appropriées ;
de la tenue des divers documents réglementaires ;
L'OCMUE :
peut être amené à prendre l'initiative d'interdire l'emploi du matériel lorsque la sécurité de
l'utilisateur ou la sauvegarde du matériel en jeu ;
dispose au sein de son unité de personnels spécialisés qualifiés pour réaliser les
missions supra.
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2.4.3.5 - LE PERSONNEL SPÉCIALISÉ DE L'UNITÉ
ÉLÉMENTAIRE
Le nombre de personnel spécialisé (formé et désigné) est fonction de l'importance et de
la diversité des équipements utilisés par l'unité élémentaire (armement, optique,
transmissions, etc.).
Désigné par le CDU et directement subordonné à l'OCMUE, il est en charge de la surveillance,
de la préservation et de l'entretien d'une gamme de matériel au sein de son unité.
Il est assisté et conseillé par le personnel de l'ateliers NTI 1 de la section de maintenance
régimentaire.
Dans le cadre de ses attributions et dans son périmètre de responsabilité, il est plus
particulièrement chargé :
de vérifier à chaque réintégration l'état quantitatif et qualitatif des équipements en compte
à l'unité ;
d'exploiter les comptes rendus d'utilisation et de rendre compte en cas de problème à
l'OCMUE ;
d'effectuer le contrôle du matériel ;
de tenir à jour les documents réglementaires propres à chaque équipement et le MAT
1017 ;
d'assurer les perceptions et les reversements auprès du BML ;
d'exécuter les opérations techniques de son niveau et de conseiller les utilisateurs lors
des séances d'entretien ;
de remettre les équipements défectueux aux ateliers du NTI 1 pour l'exécution des
opérations de maintenance ;
de préparer les revues de matériel et en exploiter les résultats.
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L'entretien de son équipement et des matériels en dotation est un acte réflexe à part
entière. Il participe à la préservation du capital en équipement. A ce titre, il doit faire
l'objet d'un enseignement complet dès la phase de formation initiale puis être entretenu
et consolidé par des formations complémentaires tout au long de la carrière du
combattant.
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3/ ENTRETIEN
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3.2.2 - CONTRÔLE PENDANT LA MARCHE
Ce contrôle est effectué par le conducteur qui utilise ses SENS pour « vivre » avec son
véhicule :
par l'ouïe : il écoute son véhicule, détecte les bruits anormaux ;
par l'odorat : il s'inquiète des odeurs suspectes ;
par le toucher : il contrôle le bon fonctionnement des leviers de commande et ressent les
vibrations anormales ;
par la vue : il surveille les voyants, manomètres, et indicateurs ainsi que les émissions de
fumées.
Le chef de bord participe évidement lui aussi à ce contrôle, il en est aussi responsable.
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l'encadrement sera alerté sur les éventuels défauts d'utilisation et pourra y remédier par
des séances d'instruction.
Ce compte rendu d'utilisation, dont un exemple est proposé en annexe A (compte rendu de fin
de mission), devient obligatoire lorsque les véhicules ne sont pas affectés en permanence à un
même conducteur.
Par ailleurs, la colonne intitulée "nom du conducteur et observations" du carnet de bord (MAT
1015/1 et 1015/2) est prévue à cet effet.
Dans ces cas, le rôle des gradés est déterminant et leur présence au retour de mission devient
impérative pour une exploitation immédiate de ces comptes rendus.
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II - MISE EN ŒUVRE DES VÉHICULES AUTOMOBILES
RÉFÉRENCE
INSTRUCTION N°2000/ARM/EMA/SC PERF/BPSO du 23/07/2020 relative aux règles
d'emploi et de circulation des véhicules au sein du ministère des armées.
Guide N° D-20-005672/ARM/EMA/DSA/BPSO/NP complémentaire de l'instruction
ministérielle 2000 relative aux règles d'emploi et de circulation des véhicules au sein du
ministère des armées du 26 octobre 2020.
TTA 303 édition 2015 n° 514762/DEF/EMAT/PP/BSOUT/MTT approuvé le 10/12/2015
règlement sur la formation des conducteurs et des pilotes des véhicules militaires.
STANAG 2454 : Règles et procédures applicables aux mouvements par voie routière et
identification des personnels et des organismes responsables des organismes
responsables de l'organisation des mouvements et du contrôle de la circulation.
AMovP-1(A) relatif aux règles et procédures concernant les mouvements par voie
routière et des organismes responsables de l'organisation des mouvements et du
contrôle de la circulation.
MAT 2636 approuvé le 29 octobre 2013 sous le n° 13-12818-D/DEF/SIMMT/DP/PPB,
Instruction technique sur les marquages et le camouflage des matériels.
INSTRUCTION N° 2982/DEF/EMAT/PP/BSL du 20/06/2016 relative aux mouvements par
voie routière en temps de paix.
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1/ DOCUMENTS RELATIFS AUX VÉHICULES
ET PERSONNELS
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1.3 - DOCUMENTS CONCERNANT LE PERSONNEL CIVIL
Pour le personnel civil, les documents sont identiques à ceux exigés pour les conducteurs
militaires, mais la carte d'identité militaire est remplacée par une pièce d'identité civile (Carte
Identité Multi Services)
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2/ RÈGLES DE CIRCULATION
Les usagers de la route sont soumis aux règles de circulation d'ordre général et d'ordre
particulier. En temps de paix, les règles générales à appliquer au sein du ministère des armées
sont identiques à celles du droit commun. A ce titre, les déplacements des véhicules des
armées s'effectuent dans le respect des dispositions du code de la route.
Les règles particulières de la circulation sont celles fixées par des consignes de circulation et la
signalisation routière militaire mise en place par les personnels des formations de circulation
qui ont pour mission d'en faire assurer l'application.
Une bonne circulation exige la collaboration des usagers de la route. Cette collaboration se
traduit par une discipline stricte et une obéissance absolue aux consignes de circulation et aux
indications données par la signalisation routière ou par les agents de circulation.
Cadre général
En temps de paix, les règles générales à appliquer au sein du ministère des armées sont
identiques à celles du droit commun. A ce titre, les déplacements des véhicules des armées
s'effectuent dans le respect des dispositions du code de la route.
Lorsqu'un véhicule doit prendre la route en période de restriction ou d'interdiction de
circulation, il appartient à l'autorité qui prescrit la mission de se reporter à l'instruction traitant
des mouvements par voie routière en temps de paix pour vérifier les conditions autorisant ces
mouvements durant ces périodes.
Conformément au code la route, les mesures antipollution s'appliquent aux véhicules du
ministère des armées, à l'exception des seuls véhicules de la gamme tactique dont les
caractéristiques techniques de fabrication ou d'emploi sont incompatibles.
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Les prescriptions contenues dans la présente instruction sont applicables aux forces de
présence, aux FFECSA, aux représentations militaires à l'étranger et au personnel inséré
dans les états-majors internationaux et les organisations internationales sous réserve de
compatibilité avec les règles de circulation locales et, le cas échéant, avec celles
contenues dans les accords internationaux conclus avec les Etats ou organisations
internationales concernés.
Les véhicules mis en place au profit des éléments français stationnés à l'étranger, cités
supra, peuvent circuler sans autorisation particulière (hormis la signature du carnet de
bord) dans la limite du territoire national de l'Etat sur lequel ils ont été mis en place.
Pour les besoins du service, les véhicules mis en place dans un Etat frontalier de la
métropole peuvent rejoindre le territoire national sans restriction.
Pour les déplacements à l'intérieur du territoire d'un Etat membre de l'Organisation du
traité de l'Atlantique nord (OTAN), les conditions de circulation sont définies par des
procédures interalliées.
Déplacement vers l'étranger
La circulation et le stationnement de véhicules du ministère des armées à l'étranger doit
faire l'objet d'une demande d'autorisation exprimée, selon les modalités (délais et
conformité) décrites dans l'instruction traitant des mouvements par voie routière en temps
de paix.
Les modalités d'utilisation d'un véhicule de liaison pour une mission qui nécessite un
trajet vers l'étranger sont définies par le SCA.
Règles de circulation des véhicules de transport en commun.
La circulation des véhicules de transport en commun du ministère des armées s'effectue
en application des dispositions de l'arrêté du 2 juillet 1982 modifié relatif aux transports
en commun de personnes.
Le transport en commun de personnes ne relevant pas du ministère des armées peut
être autorisé dans les cas prévus au point 2.4.2. du guide complémentaire de l'IM 2000.
Les véhicules de transport en commun du ministère des armées ne sont utilisés que pour
réaliser des transports privés, entendus comme les transports réalisés par le ministère
des armées pour son propre compte (cf. article L. 3131-1 du code des transports). Les
transports assimilables au transport public au sens de l'article L 1000-3 du code des
transports sont interdits, sauf en cas de force majeure (catastrophe naturelle, évacuation
de population, situations d'urgence diverses, ...).
Règles de circulation des véhicules spéciaux des armées utilisées à des fins de
transport de militaires.
Les véhicules et matériels spéciaux des armées sont susceptibles d'être utilisés pour le
transport de troupe militaire, y compris étrangère, à l'occasion de missions
opérationnelles ou d'entrainement (excluant de facto les trajets de grandes liaisons).
Ils peuvent aussi être utilisés pour assurer le transport de toute personne dans les
circonstances suivantes :
- lors de démonstrations réalisées à l'occasion d'actions de relations publiques ;
- dans le cadre de la participation des armées à la défense et à la sécurité civiles, au
sens des articles L.1321-1 et suivants du code de la défense ;
- en cas d'urgence.
Les véhicules et matériels spéciaux des armées ne sont pas soumis aux dispositions de
l'arrêté du 2 juillet 1982 susvisé.
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La capacité de transport des véhicules est prescrite dans leur fiche ou guide technique.
Pour les véhicules en disposant, le transport de la troupe en caisse se fera en toutes
circonstances bâches arrières et latérales relevées et sur le dispositif de sièges prévu à
cet effet, sauf cas exceptionnel prescrit par décision de commandement.
Le permis de conduire des catégories D, D1, DE et D1E n'est pas requis pour le transport
de personnel en caisse des véhicules spéciaux des armées.
Règles de circulation des véhicules exceptionnels.
Un transport exceptionnel concerne la circulation en convoi exceptionnel de
marchandises, engins ou véhicules dont les dimensions ou la masse dépassent les
limites réglementaires et sont susceptibles de gêner la circulation ou de provoquer des
accidents.
Ce type de transport est soumis à l'obtention d'un crédit de mouvement dont les
modalités d'obtention et le contenu sont décrits dans l'instruction traitant des
mouvements par voie routière en temps de paix. Cette instruction est applicable à
l'ensemble des véhicules concernés du ministère des armées.
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3/ GUIDAGE D'UN VÉHICULE
De nombreux accidents surviennent lors de manœuvres, notamment lorsqu'un véhicule recule.
Quelle que soit la manœuvre, qui peut être délicate et parfois dangereuse, le chef de bord ou
tout autre personnel disponible, doit aider le conducteur et signaler celle-ci aux usagers de la
route. Cette manœuvre est impérativement inscrite au programme de l'ICC. Le conducteur est
toujours responsable de la manœuvre de son véhicule.
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De nuit le guidage devient une opération particulièrement délicate qui ne peut être
réglementée : elle est réalisée à l'aide d'une lampe et l'usage du sifflet est, comme de jour,
recommandé pour doubler le commandement imposant l'arrêt immédiat du véhicule. Dans
l'obscurité, si l'appareil d'éclairage s'arrête de fonctionner, le véhicule guidé doit s'immobiliser
immédiatement.
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3.1.1 - GUIDAGE DES VÉHICULES A ROUES
Gestes de guidage
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3.2 - ATTELAGE - DÉTELAGE D'UNE REMORQUE
La remorque est reliée au crochet arrière du porteur par un attelage rigide, complété parfois
par des chaînes de sécurité et toujours par un dispositif de freinage automatique en cas de
rupture des flexibles d'alimentation en air et d'un cordon d'alimentation en électricité. Le
conducteur doit être exercé à atteler et dételer la remorque. Toutefois, il doit être aidé, si
possible, par un guide chaque fois que nécessaire lors des manœuvres. Celui-ci se place de
façon à voir constamment le dispositif d'attelage.
Cette manœuvre, qui doit être précise, est exécutée à vitesse très réduite afin de permettre au
guide de corriger à tout moment la direction du tracteur.
3.2.1 - ATTELAGE
L'importance de la remorque interdit son déplacement à bras et l'attelage s'effectue en
amenant le porteur à la position d'attelage. Les différentes opérations à effectuer sont les
suivantes :
vérifier l'immobilisation de la remorque ;
s'assurer que le crochet du porteur est ouvert ;
placer le porteur dans le prolongement de la remorque et reculer lentement, jusqu'à
enclenchement de la flèche sur le porteur.
Pour les remorques qui comportent un dispositif de soutien de flèche, celui-ci doit être utilisé
pour assurer la présentation à hauteur du crochet. Pour les autres remorques, l'attelage
nécessite trois personnes : le guide, le conducteur du véhicule tracteur et un manœuvre. Ce
dernier assure la présentation de la flèche à hauteur du crochet.
Dès que le véhicule est arrêté et sur ordre du guide, le manœuvre :
branche les flexibles de freins et le cordon électrique (positionne les chaînes si elles
existent) ;
débloque la remorque (enlève les cales et le frein de parcage) ;
essaye et contrôle les différents organes de sécurité.
3.2.2 - DÉTELAGE
Pour dételer la remorque, il y a lieu de :
vérifier l'état du sol ;
bloquer la remorque (mettre les câles et le frein de parcage) ;
débrancher les flexibles et les câbles électriques ;
déverrouiller et ouvrir le système d'accrochage ;
faire avancer lentement le porteur ;
vérifier l'immobilisation de la remorque.
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4/ CONDUITE D'UN VÉHICULE AVEC
REMORQUE
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5/ CONDUITE À TENIR EN CAS D'ACCIDENT
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• le constat amiable d'accident et le compte rendu d'accident sont des pièces à transmettre
systématiquement au Service Local Contentieux de rattachement.
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5.3.1.1 - PREMIÈRES MESURES EN CAS D'ACCIDENT.
rester calme et courtois ;
assurer la sécurité des lieux ;
allumer les feux de détresse ou placer le triangle de pré-signalisation (visible 100 m avant
le lieu d'accident) ;
pour éviter le sur accident, faire assurer la circulation. Si nécessaire, dégager la
chaussée après avoir marqué, à la craie ou par tout autre moyen de circonstance,
l'emplacement des véhicules et des traces ;
s'il y a des blessés, prévenir obligatoirement la Police (ville ou agglomération) ou la
Gendarmerie (campagne).
5.3.1.2 - RECOMMANDATIONS.
En tant que militaire, le conducteur aura intérêt à prévenir au plus tôt les forces de l'ordre
notamment la gendarmerie.
Même si un procès-verbal est dressé par la Police ou la Gendarmerie, un constat amiable
doit être établi.
Ne jamais accepter de rendez-vous pour le remplir plus tard.
De préférence, prendre l'initiative du constat.
Utiliser un stylo à bille (noir) pour éviter toute falsification, appuyer vos caractères pour
imprimer le double.
Sur les lieux de l'accident, ne remplir que le recto du constat. C'est cette page seule qui
sert à établir les responsabilités.
N'aller pas plus loin que le relevé des faits : ne prendre aucun engagement relatif aux
responsabilités ou à une prise en charge des dommages adverses.
Ne remettre aucun document en blanc à l'autre conducteur.
Retenir les témoins pour prendre leur nom et adresse qui doivent figurer au constat.
Vérifier l'exactitude des renseignements mentionnés par l'autre conducteur (permis de
conduire, carte grise, attestation d'assurance).
Si l'accident implique plus de deux véhicules, rédiger un constat amiable avec chacun
des conducteurs des véhicules entrés en contact avec le vôtre.
Si l'autre conducteur prend la fuite, noter le numéro d'immatriculation du véhicule, la
couleur et le type, recueillir si possible des témoignages, utiliser le constat amiable pour
déclarer l'accident, prévenir la Police (ville ou agglomération) ou la Gendarmerie
(campagne) en rendre compte au plus tôt.
Si l'autre conducteur refuse de remplir ou de signer le constat, inviter le à s'en tenir à la
seule constatation des faits. A défaut de signature, le constat perd de son intérêt.
Recueillir des témoins et prendre conseil auprès de votre unité ou de la Gendarmerie.
Ne pas hésiter à faire appel aux forces de l'ordre si le conducteur adverse est ivre,
agressif ou incapable de remplir le constat.
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On parle d'arrêt lorsque le véhicule est immobilisé le temps de faire monter ou descendre un
passager ou de charger ou décharger des marchandises : le conducteur est au volant ou à
proximité immédiate du véhicule afin de le déplacer rapidement.
Un véhicule en stationnement est un véhicule immobilisé volontairement.
Un véhicule arrêté à un STOP n'est pas en stationnement.
Une aire de stationnement est un emplacement utilisé pour le stationnement des véhicules. En
circulant sur une aire de stationnement, le conducteur doit appliquer le code de la route.
b) Lieu privé (case 4).
C'est un lieu interdit à la circulation publique et annoncé comme tel par un panneau interdisant
la circulation à tout véhicule. C'est aussi :
• l'accès à une propriété privée ne desservant que cette propriété et ne faisant pas partie du
réseau public ;
• un lieu de circulation réservé à des riverains ou autres catégories de personnes ;
• un lieu interdit par une barrière quelconque.
c) Chemin de terre (case 4).
Il s'agit de toute chaussée réunissant à la fois les trois conditions ci-après :
• ne pas être signalée par un panneau réglementaire ;
• ne comporter aucun revêtement (pavés, goudron, bitume) ;
• ne pas faire partie de la voirie communale, départementale ou nationale.
d) Changement de file (case 10).
Une file est une succession de deux véhicules ou plus placés l'un derrière l'autre. Il y a
changement de file lorsqu'un véhicule quitte sa file pour en emprunter une autre et s'insérer
devant ou derrière un autre véhicule.
Tout écart d'un véhicule d'une file perturbant la circulation de l'autre file est considéré comme
changement de file.
e) Axe médian.
Il est matérialisé par une ligne continue ou discontinue au milieu de la chaussée. S'il n'est pas
matérialisé, c'est la ligne imaginaire, parallèle aux bords de la chaussée et située à égale
distance de ces bords.
Lorsque le bord de la chaussée est occupé par des travaux ou une file de véhicules en
stationnement, l'axe médian est la ligne imaginaire séparant, en deux parties égales, la
chaussée restant disponible, sauf s'il existe une ligne continue ou discontinue.
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5.3.1.4 - LE RECTO DU CONSTAT
- Case 1 – Date
Afin d'éviter toute erreur, il est indispensable de préciser la date et l'heure de l'accident.
- Case 2 – Lieu
Être aussi précis que possible. L'assureur ou le contentieux peut avoir besoin de venir après
coup sur les lieux de l'accident. Si l'accident a eu lieu en rase campagne, préciser la nature de
la route (ex : Nationale 113, sens La Réole-Marmande à 2 km de Marmande).
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- Case 3 – Blessé(s)
Il est nécessaire de cocher la case "OUI", même si les blessures apparaissent minimes.
- Case 4 – Dégâts matériels
Cette rubrique permet de signaler tous dégâts matériels autres que ceux des deux véhicules
décrits dans le constat. Il faut noter ces dégâts dans la case 14 – Mes observations.
(ex : carambolage, matériel transporté, mur, vitrine, objets personnels, ...).
- Case 5 – Témoins
Les témoignages peuvent être déterminants s'il y a désaccord entre les deux conducteurs sur
les circonstances de l'accident. Noter soigneusement les noms, les adresses et les numéros
de téléphone des témoins ; il est très difficile, après coup, de citer des témoins dont l'identité
n'apparaît pas sur le constat.
En l'absence de témoin, mentionner "pas de témoin".
Véhicule de l'État (véhicule A) : Compléter les rubriques 6, 7 et 8 si elles ne l'ont pas été au
préalable puis remplir la rubrique 9.
Véhicule tiers (véhicule B) : S'assurer que le tiers a bien rempli toutes les rubriques le
concernant puis comparer ses mentions avec celles portées sur ses papiers.
- Case 6 – Service utilisateur / Assuré
Véhicule A – coordonnées de l'unité détentrice dudit véhicule.
Véhicule B – éléments figurant sur l'attestation d'assurance. Lorsque le tiers est une société ou
une personne morale, prendre correctement les nom et adresse ainsi que les contacts
téléphoniques, courrier ou courriel.
- Case 7 – Véhicule
Éléments figurant sur le certificat d'immatriculation (carte grise). S'il y a présence d'une
remorque dont le PTAC est supérieur à 500 kg, le conducteur doit posséder une carte grise et
une plaque d'immatriculation différentes de celle du véhicule tracteur.
- Case 8 – L'État / Société d'assurance
Véhicule A – coordonnées du service chargé d'instruire le dossier (bureau contentieux de
la DIRCAT de l'EMSD où l'accident a eu lieu).
Véhicule B – Le nom de la société ainsi que l'adresse complète de l'agent ou du courtier
local et le numéro de contrat figurent obligatoirement sur l'attestation ainsi que la date de
validité.
- Case 9 – Conducteur
Il peut être différent de celui de l'assuré. Prendre les renseignements sur le permis de
conduire.
- Case 10 – Le point de choc initial
Cette rubrique concerne uniquement le point de choc initial et non pas la représentation des
dégâts matériels.
Ce renseignement est particulièrement intéressant pour déterminer les responsabilités.
Indiquer par une flèche le sens du point de choc initial.
- Case 11 – Dégâts apparents
Inscrire les dégâts matériels apparents en émettant éventuellement des réserves (l'expert se
chargera du détail des dégâts non apparents).
(ex : "Sous réserve des dommages matériels ou mécaniques non observés").
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- Case 12 – Circonstances
Colonne centrale et ses 17 cas : Il s'agit de la rubrique la plus importante. La responsabilité
civile des deux conducteurs est déterminée d'après les cases à cocher.
Étudier bien les 17 cas proposés, ils peuvent se combiner et décrire ainsi de multiples
situations.
Ne pas cocher des mentions ne correspondant pas exactement aux faits ou des mentions
aggravantes.
Ne pas cocher de cases décrivant une manœuvre envisagée. Se contenter de celles
indiquant les circonstances au moment du choc.
Si aucune case à cocher ne correspond aux circonstances de l'accident, utiliser la case
14 – Observations.
Si le conducteur adverse refuse de cocher certaines cases, faire un croquis avec note et
signalisation. Indiquer le(s) véhicule(s) en mouvement et éventuellement le(s) véhicule(s)
immobilisé(s).
- Case 13 – Croquis de l'accident
Seul un croquis clair, donnant avec précision l'axe médian, le point de choc initial, la position
des véhicules au moment du choc, la direction suivie, la signalisation existante (feux,
panneaux, marquage au sol, ...) permet d'établir correctement les responsabilités. Si la
circulation le permet, prendre les cotes qui peuvent se mesurer en pas ou, de préférence, en
mètres.
Le croquis explique les croix inscrites dans cases à cocher. En l'absence de croix, il permet de
déterminer les responsabilités.
- Case 14 - Observations
Rubrique importante. Si l'un des conducteurs a des remarques particulières, les faire
immédiatement. Si le conducteur adverse fait figurer une mention inexacte ou refuse de signer,
l'indiquer dans cette rubrique.
Les remarques doivent figurer au recto car au verso, elles n'auraient pas valeur de preuve.
- Case 15 – Signature des conducteurs
Signer et faire signer l'autre conducteur. Ainsi les déclarations seront mutuellement opposables
et le règlement sera plus rapide.
Attention : si le conducteur adverse a formulé des observations, votre signature signifie que
vous êtes d'accord. Noter votre désaccord éventuel dans la case 14 – Observations et signez.
Après les signatures :
séparer les deux exemplaires ;
remettre de préférence le deuxième feuillet à l'autre conducteur ;
ne plus rien modifier au recto du constat.
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5.3.1.5 - LE VERSO DU CONSTAT
39
6/ LES DÉPLACEMENTS
6.2 - DÉFINITIONS
Appui à la mobilité des blindés : composante de la fonction opérationnelle d'engagement «
Appui à l'engagement », elle regroupe l'ensemble des actions réalisées par les unités d'appui à
la mobilité des blindés visant à appuyer la mobilité stratégique, opérative ou tactique des
blindés afin de réaliser une économie de potentiel humain et matériel, une bascule d'effort d'un
point à un autre du théâtre ainsi que l'obtention d'un rapport de force localement favorable.
Appui aux mouvements : composante de la fonction opérationnelle d'engagement « Appui à
l'engagement », elle regroupe l'ensemble des actions réalisées par les unités de circulation en
vue d'appuyer tous les déplacements effectués par voie routière dans le cadre de la projection
et de la conduite de la manœuvre sur un théâtre d'opération.
Appui direct : appui fourni par une unité ou une formation qui n'est pas affectée ou mise aux
ordres de l'unité ou formation appuyée, mais qui doit donner priorité à l'appui demandé par
cette unité ou formation.
Accompagnement mouvement : appui direct apporté à une formation ou à un groupement de
forces en déplacement par un élément de circulation qui participe à la totalité du mouvement.
Colonne : groupe de véhicules se déplaçant sous la conduite d'un chef de colonne sur le
même itinéraire, en même temps et dans la même direction. Une colonne peut-être composée
d'un nombre d'éléments organisés qui peuvent être appelés éléments de marche.
Convoi : groupe de véhicules organisés de telle façon à en faciliter le contrôle et le
déplacement en bon ordre, avec ou sans escorte de protection.
Crédit de mouvement : autorisation donnée par le commandement d'emprunter un itinéraire
réglementé. Le crédit de mouvement, outre l'attribution d'un « numéro de mouvement »,
comporte l'indication des heures fixées pour le passage des premiers et derniers véhicules des
colonnes ou convois au point d'entrée et au point de sortie sur cet itinéraire, mais aussi des
dispositions particulières à respecter sur l'itinéraire pour l'exécution du mouvement.
Guidage : procédé utilisé sur un itinéraire généralement non équipé ou justifié par des
circonstances particulières (déviation), pour diriger les colonnes et les convois afin de leur
éviter toute erreur de destination.
40
Signalisation militaire : ensemble de signaux placés sur les itinéraires et qui ont pour but :
de faciliter la circulation des utilisateurs militaires de jour et de nuit en leur indiquant
l'itinéraire à suivre et en leur signalant les dangers inhérents à cet itinéraire ;
de matérialiser sur le terrain les prescriptions du commandement en matière de
circulation.
Rame : ensemble de véhicules doté de moyens de commandement et de protection. Elle est
toujours une subdivision de l'élément de marche.
Régulation des mouvements et transports : ensemble des actes de commandement
destinés à adapter les déplacements en cours de déroulement aux nécessités de la manœuvre
et à l'évolution de la situation. Sur le terrain, la régulation est assurée en priorité par les unités
de circulation routière, pelotons de renseignement-régulation et les pelotons de régulation-
gestion. La régulation s'applique aux mouvements et aux ravitaillements.
Filtrage : opération consistant après identification des véhicules et compte tenu des priorités
locales établies par le commandement, à autoriser certains véhicules ou ensemble de
véhicules à poursuivre leur déplacement et à diriger les véhicules refoulés sur un autre
itinéraire ou sur des garages.
Fléchage : mise en place pour l'usage exclusif d'une colonne de flèches de direction portant
un symbole d'identification propre à la formation qui se déplace.
Itinéraire : succession soit de tronçons de routes ou de chemins, soit de sections de lignes
ferroviaires, utilisés pour se rendre d'un point à un autre. Les itinéraires routiers peuvent être
soit libres, soit réglementés. Dans ce deuxième cas, ils peuvent être surveillés, gardés,
réservés, spécialisés, à sens unique, interdits.
1. Itinéraire libre : itinéraire non soumis à des restrictions de circulation ou de mouvements
(aucun « crédit de mouvement » n'est nécessaire sur de tels itinéraires).
2. Itinéraire réglementé : itinéraire dont l'utilisation est soumise à des restrictions de
circulation ou de mouvement.
Les itinéraires réglementés peuvent être classés en :
itinéraire surveillé : itinéraires sur lequel un contrôle limité est exercé au moyen de postes
et de patrouilles de circulation. Un crédit de mouvement est nécessaire pour son
utilisation par une colonne de 20 véhicules ou plus et par tout véhicule de dimension ou
de poids exceptionnel ;
itinéraire gardé : itinéraire sur lequel s'exerce un contrôle complet, à la fois en ce qui
concerne les priorités d'utilisation et la réglementation de la circulation dans le temps et
dans l'espace. Un crédit de mouvement est nécessaire pour l'utilisation par tout véhicule
isolé ou groupe de véhicules ;
itinéraire réservé : itinéraire dont l'utilisation est réservée exclusivement à une autorité ou
à une formation déterminée ;
itinéraire spécialisé : itinéraire dont l'utilisation est destinée à satisfaire un besoin
déterminé ;
itinéraire à sens unique : itinéraire sur lequel les véhicules ne sont autorisés à circuler
que dans un seul sens, à un moment déterminé ;
itinéraire interdit : itinéraire dont l'accès n'est pas autorisé à la circulation. Un itinéraire
peut être interdit dans sa totalité ou en partie.
Jalonnage : mise en place, pour l'usage exclusif d'une colonne, de personnels chargés
d'indiquer aux véhicules de cette colonne, la direction à suivre.
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Logistique : ensemble des activités qui visent, en toutes circonstances, à :
donner aux forces armées, au moment et à l'endroit voulus, en quantité et en qualité
nécessaires, les moyens de vivre, de combattre et de se déplacer ;
assurer la mise en place des moyens nécessaires à la prise en charge médicale et au
soutien santé ;
assurer la maintenance des matériels.
La logistique comprend les composantes fonctionnelles suivantes :
Gestion - approvisionnement - stockage et distribution des ressources - maintien en condition
des matériels et munitions - récupération et évacuation - éliminations - surveillance
administrative et technique des matériels.
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Il est placé des deux cotés et si possible à l'avant du véhicule de tête et du dernier véhicule au
moins de chaque élément organisé de la colonne, et doit être d'une couleur contrastant avec
celle du véhicule et lisible à partir du sol à une distance minimale de 6 m à la lumière du jour
normale.
Il doit rester lisible quelles que soient les conditions météo pendant tout le mouvement. Il doit
être enlevé dès que le mouvement est terminé.
Il peut comprendre huit ou neuf caractères :
1er et 2ème caractères : deux chiffres indiquant le jour du mois auquel le mouvement doit
commencer ;
3ème, 4ème et 5ème caractères : lettres indiquant le service accordant le crédit de
mouvement, les deux premières lettres constituant le symbole national du dit service ;
une troisième lettre indique la Région Terre ou l'autorité organisant le mouvement ;
6ème , 7ème et 8ème caractères : chiffres constituant un numéro d'ordre attribué par
l'autorité chargée d'organiser le mouvement ; dans le cas d'une numérotation à huit
caractères, le huitième indique la lettre de fractionnement ;
9ème caractère : lettre (éventuelle) placée après le numéro proprement dit permettant
l'identification des différents éléments d'une colonne (fractionnement).
Le numéro de mouvement reste inchangé pendant toute la durée du déplacement et peut-être
complété par l'adjonction d'une lettre en fin de numéro pour différencier les éléments d'une
colonne.
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7/ SYMBOLE DE RECONNAISSANCE
TACTIQUE
Le présent document a pour objet, de rassembler en un recueil unique les dispositions
réglementaires concernant les marquages et signalisations des matériels.
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Ex :Plaque rectangulaire (ou marquage
rectangulaire sur les véhicules de
combat) comportant le numéro
d'immatriculation en chiffres blanc sur
fond noir, précédé des couleurs
nationales (bleu, blanc et rouge) sous
forme de l'insigne de l'armée de Terre
française à l'extrémité.
Ex :Plaque rectangulaire
réflectorisée
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7.2 - SIGNES TACTIQUES
46
Ex :Représentation de ECL du 501° RCC
de la 2° Brigade blindée.
EXEMPLE DE SYMBOLE DE
RECONNAISSANCE TACTIQUE
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8/ LA FORMATION DES CONDUCTEURS
Le présent texte fixe :
les règles de formation concernant les futurs conducteurs de l'armée de Terre ;
les règles d'obtention, de suspension, et de retrait du brevet militaire de conduite.
Les références documentaires sont Le TTA 303 Règlement sur la formation des
conducteurs et des pilotes des véhicules militaires édition 2015.
8.1 - LA FORMATION
Pour le personnel militaire non-titulaire d'un permis de conduire civil, la formation débute par
une Instruction Élémentaire de Conduite dans un Centre d'Instruction Élémentaire de Conduite
(CIEC) ou dans une Cellule d'Instruction Élémentaire de Conduite Agréée (CIECA), pour toutes
catégories de brevet militaire de conduite.
Ce stage est sanctionné par les résultats obtenus au contrôle continu dans les CIEC ou à
l'examen dans les CIECA.
Il est sanctionné par une attestation de conduite signée par le chef de centre (ou
commandant de la formation administrative de rattachement pour une CIECA) dont la durée
de validité est de six mois. Cela correspond au délai maximal pour réaliser la
confirmation (ICC).
Si le brevet n'est pas délivré dans les six mois, la catégorie du BMC doit être annulée.
L'Instruction Complémentaire de Conduite (ICC) consiste à donner une expérience de la
conduite suffisante pour assurer seul, la conduite et la mise en œuvre d'un véhicule.
A cet effet, au terme de l'ICC, le conducteur doit être capable, de circuler en toute sécurité, de
jour comme de nuit, au volant de son véhicule de dotation, quels que soient le réseau routier
emprunté et les conditions de circulation, en gérant seul l'environnement. Il doit savoir assurer
l'entretien du premier échelon de son véhicule et en servir les équipements.
48
Dans le cadre de l'ICC moto, chaque élève conducteur doit obligatoirement être équipé d'un
gilet de sécurité portant la mention « MOTO ÉCOLE » nettement visible de l'avant et de
l'arrière, ainsi que dans le cas d'une instruction en circulation, d'un dispositif radio de type
homologué permettant une liaison permanente et obligatoire entre chaque élève et
l'enseignant.
Distances minimales à parcourir dans le cadre de l'ICC .
VL : 200 kilomètres ;
PL : 300 kilomètres ;
SPL, TC, Moto : 400 kilomètres ;
Attestations d'IEC VL, PL, SPL, TC, Moto ( permis A ), obtenues par équivalence du
permis civil : 100 kilomètres ;
Attestation d'IEC Moto obtenue par équivalence du permis civil A2 : 400 kilomètres.
Au terme de l'ICC, la non maîtrise du véhicule considéré peut entraîner l'inaptitude à la
conduite et la non délivrance du Brevet Militaire de conduite (BMC) en appliquant la procédure
d'annulation d'attestation d'IEC.
LA FORMATION DE LA CONDUITE
Les séances d'ICC se déroulent sous la surveillance constante d'un conducteur
accompagnateur, civil ou militaire. Désigné avec le plus grand soin, il doit répondre aux
critères suivants :
être titulaire depuis au moins deux ans du permis de conduire civil ou du BMC
correspondant à la catégorie du véhicule utilisé ;
posséder le niveau d'expérience requis ; avoir conduit régulièrement pendant les deux
années précédentes sans avoir été responsable d'un accident, connaître le véhicule
utilisé pour l'ICC, être apte à évaluer les lacunes éventuelles de l'élève conducteur et à le
conseiller utilement ;
ou être aide-moniteur titulaire du CTE IEC.
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ne pas avoir été l'accompagnateur de l'élève conducteur contrôlé.
8.2 - LA VALIDATION
La validation est la reconnaissance par le chef de la formation administrative que le BMC peut
faire l'objet d'une conversion en permis de conduire civil équivalent.
La validation ne peut être délivrée qu'à un personnel en service actif ou en période
de contrat ESR.
Les critères fixant les conditions de validation des différentes catégories du BMC sont du
ressort de la DRHAT.
Les aptitudes et compétences de l'élève conducteur devront avoir été vérifiées avec la
plus grande attention lors des phases d'IEC et d'ICC.
Le commandement de la formation administrative (CFA) conserve, en tout état de cause,
le droit de suspendre, voire d'annuler le BMC du personnel ayant commis une infraction
dans l'exercice de ses fonctions.
Les BMC obtenus par les stagiaires militaires étrangers ne peuvent pas être validés et ne
sont donc pas convertis en permis de conduire français.
En règle générale, tout BMC confirmé doit être validé et converti sur demande de l'intéressé.
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lorsque le titulaire fait l'objet d'une décision administrative ou judiciaire notifiée portant
mesure de suspension effective et totale du permis de conduire excluant également la
conduite durant l'activité professionnelle ;
lorsque le BMC du titulaire est renvoyé au corps par le préfet.
Le CFA reste libre de fixer la durée de cette suspension du BMC, durée qui ne devra
toutefois pas excéder la durée de suspension du permis civil.
Le CFA adresse une copie de sa décision au préfet ainsi qu'au procureur de la République
dans le ressort duquel l'infraction a été commise.
Sur le plan de la procédure, cette mesure de suspension du BMC se traduit par une décision
du CFA qui est contresignée par le militaire fautif.
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9/ LES INFRACTIONS AU CODE DE LA ROUTE
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GLOSSAIRE
AMSCC
Académie Militaire de Saint-Cyr Coëtquidan
ARM
Aptitude à Remplir la mission
BML
Bureau Maintenance et Logistique
BOI
Bureau Opération Instruction
BSMAT
Base de Soutien du MATériel
CAA
Cellule Approvisionnement des Ateliers
CDC
Chef De Corps
CDM
Conduite De la Maintenance
CDS
Chef De Section
CDU
Commandant D'Unité
CFA
Commandant de la Formation Administrative
CFIM
Centre de Formation Initiale du Militaire
CIEC
Centre d'Instruction Elémentaire de Conduite
COS
Contrôle des Organes de Sécurité
DA
Division d'Application
DFT
Dossier de Faits Techniques
DT
Disponibilité Technique
DTU
Documentation Technique de l’Utilisateur
ECM
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Equipe de Conduite de la Maintenance
ENSOA
Ecole Nationale des Sous-Officiers d'Active
ESCC
Ecoles de Saint-Cyr Coetquidan
FiFT
Fiche de Fait Technique
GLB
Gestion Logistique des Biens
ICAR
Interface de Connexion Automatique pour le Recueil des données technico-logistiques
IT
Intervention Technique
MCO
Maintien en Condition Opérationnelle
NTI
Niveau Technique d’Intervention
OCMUE
Officier Chargé des Matériels de l’Unité Elémentaire
OSR
Organisme de Soutien et de Rattachement
PAC
Politique des Parcs "au Contact"
PAC NG
Politique des Parcs "au Contact" Nouvelle Génération
PEGP
Politique d’Emploi et de Gestion des Parcs
REMEC
REMise En Condition
RGL
Responsable de la Gestion Logistique
RMAT
Régiment du MATériel
SAIQ
Système d'Aide à une Instruction de Qualité
SCORPION
Synergie du COntact Renforcée par la Polyvalence et l'InfovalorisatiON
SIL
Système d'Information Logistique
SIM@T
Système d'Information de la Maintenance des matériels Terrestre
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SIPREFOR
Système d'Information pour la PRéparation à l'Engagement des Forces
SMR
Section de Maintenance Régimentaire
SOA
Sous-Officier Adjoint
SOCMUE
Sous-Officier Chargé des Matériels de l'Unité Elémentaire
SPOT
Suivi des POTentiels
SRT
Section Ravitaillement Transport
TC KIT
Tableau de Composition du KIT
VTA
Visite Technique Annuelle
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