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Assistance internationale

Original : anglais

CONVENTION POUR LA SAUVEGARDE DU


PATRIMOINE CULTUREL IMMATÉRIEL

COMITÉ INTERGOUVERNEMENTAL DE SAUVEGARDE


DU PATRIMOINE CULTUREL IMMATÉRIEL
Dossier n° 02044

Demande d’assistance internationale du Fond du patrimoine culturel immatériel

1. État(s) partie(s)

Pour les demandes multinationales, les États parties doivent figurer dans l’ordre convenu d’un commun accord.

Botswana

2. Titre du projet

Indiquez le titre officiel du projet qui apparaîtra dans les publications.


Ne pas dépasser 230 caractères

Soutien à la danse populaire seperu et ses pratiques associées

3. Durée du projet

Indiquez le nombre total de mois requis pour la mise en œuvre du projet proposé. L’assistance du Fonds du
patrimoine culturel immatériel peut couvrir une période de 36 mois maximum.

18 mois

4. Formes de l’assistance demandée

Cochez la case a. et/ou b. si vous demandez une assistance financière et/ou un service de l’UNESCO. Une
assistance financière signifie qu’il y aura une transaction financière par le biais d’un contrat passé entre l’UNESCO et
l’organisation chargée de la mise en œuvre alors qu’un « service » n’implique pas forcément de telles transactions
financières à destination des États demandeurs qui recevront une assistance de l’UNESCO.

a. assistance financière ET/OU b. service de l’UNESCO

AI jusqu’à 100 000 dollars des États-Unis - n° 02044 – page 1


5. Budget

Veuillez joindre une ventilation budgétaire détaillée en dollars des États-Unis pour l’ensemble du projet, qu’il s’agisse
d’une demande d’assistance financière et/ou de service de l’UNESCO, par activité et type de coût, en utilisant le
formulaire ICH-04 Calendrier et budget.
Distinguez clairement le montant demandé au Fonds du patrimoine culturel immatériel du montant de la contribution
de l’État partie ou des autres sources. L’information fournie dans cette section doit être conforme à celle fournie sous
la section 13 (Activités) et dans le formulaire ICH-04 Calendrier et budget.

Budget total du projet : 100 000 dollars des États-Unis

Montant demandé au Fonds : 94 447 dollars des États-Unis


Contribution de l’État partie : 5 553 dollars des États-Unis
Autres contributions (le cas échéant) : 0 dollars des États-Unis
Formulaire ICH-04 Calendrier et budget joint

6. S’agit-il d’une demande d’urgence susceptible de bénéficier d’un traitement accéléré ?

Indiquez s’il s’agit d’une demande d’assistance urgente pouvant justifier un examen accéléré par le Bureau au sens
du paragraphe 50 des Directives opérationnelles de la Convention.

demande urgente demande non urgente

7. Résumé du projet

Veuillez fournir une description sommaire du projet pour lequel l’assistance est demandée, y compris ses objectifs et
principales modalités d’action.
Minimum 230 mots et maximum 350 mots

Le but de cette demande d'assistance internationale est la sauvegarde d’un élément inscrit sur la Liste du
patrimoine culturel immatériel nécessitant une sauvegarde urgente. La danse populaire seperu et les
pratiques associées sont pratiquées par la communauté veekuhane, dans le district de Chobe au
Botswana. L'élément a été inscrit en 2019 après que les praticiens et les communautés associées à
l’élément ont élaboré un Plan de sauvegarde visant à assurer sa viabilité.
L’objectif global du projet est la sauvegarde de l’élément. Le projet de soutien à la danse populaire seperu
et de ses pratiques associées englobera cinq objectifs majeurs, tous comprenant des activités différentes
visant à sauvegarder l'élément. Le but du projet est la transmission de l'élément par les personnes âgées
aux jeunes praticiens. Cet objectif sera réalisé grâce à la mise en œuvre de plusieurs activités, dont la
formation des élèves par l'intermédiaire des coordinateurs des clubs scolaires responsables des clubs de
danse seperu. Le deuxième objectif du projet est de renforcer le Comité du patrimoine culturel immatériel
du district de Chobe pour lui permettre de mieux mettre en œuvre les activités de sauvegarde. Dans le
cadre de cet objectif, le projet consolidera la capacité du Comité du patrimoine culturel immatériel du
district de Chobe, créera des Comités du patrimoine culturel immatériel au niveau local dans neuf villages
et renforcera leur capacité à mettre en œuvre la Convention de 2003. Le troisième objectif est une étude
de l'élément. Le projet veut étudier le statut des Trésors humains vivants, mettre à jour l'inventaire et
identifier les familles qui pratiquent actuellement le ku fulumane. Le projet souhaite également accroître la
visibilité de l'élément. Pour ce faire, il est prévu de lancer la production d’une documentation, de créer
l'association de danse seperu du district et de créer un site web qui mettra en valeur le patrimoine vivant.
Enfin, le projet fera la promotion de la robe mushishi en transmettant les compétences de sa fabrication
aux jeunes couturiers.

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8. Objet de la demande

Cochez la case correspondante pour indiquer la raison pour laquelle l’assistance internationale est demandée. Ce
formulaire ne doit pas être utilisé pour faire une demande d’assistance préparatoire. Les États parties qui souhaitent
présenter des demandes d’assistance internationale préparatoire pour l’élaboration des dossiers de candidature pour
inscription sur la Liste de sauvegarde urgente doivent utiliser le formulaire ICH-05, et les États parties qui souhaitent
présenter une demande d’assistance internationale préparatoire pour l’élaboration de propositions pour le Registre
des bonnes pratiques de sauvegarde doivent utiliser le formulaire ICH-06.

sauvegarde du patrimoine inscrit sur la Liste de sauvegarde urgente


établissement d’inventaires
mise en œuvre de programmes, projets et activités de sauvegarde
activités de sensibilisation
autres raisons ( )

9. Portée du projet

Cochez une case seulement.

locale (sous-nationale)
nationale
sous-régionale/régionale (plus d’un pays)
internationale (y compris les zones géographiquement discontigües)

10. Situation du projet

Indiquez et décrivez la(les) zone(s) géographique(s) où le projet sera mené.


Ne pas dépasser 120 mots

Le projet sera mené à bien dans le district de Chobe au Botswana. Le district de Chobe est un centre
touristique, qui attire un tourisme local et international en raison de la richesse de sa faune et de sa flore.
Le projet concernera les neuf villages du district où la danse populaire seperu et ses pratiques associées
sont pratiquées, à savoir Pandamatenga, Lesoma, Kazungula, Kasane, Mabele, Kavimba, Kachikau,
Satau et Parakarungu. La pratique est cependant dominante dans les villages de Parakarungu, Satau,
Kavimba, Mabele et Kazungula.

11. Précédente assistance financière reçue de l’UNESCO pour des activités similaires ou
connexes

RUBRIQUE À REMPLIR PAR LE SECRÉTARIAT


L’État partie a-t-il déjà obtenu une assistance internationale du Fonds pour la sauvegarde du patrimoine culturel
immatériel de la Convention de 2003 pour mettre en œuvre une activité dans le domaine du patrimoine culturel
immatériel ?

non
oui
1. La valorisation du savoir-faire de la poterie en terre cuite dans le district de Kgatleng
(assistance internationale du Fonds du patrimoine culturel immatériel) ; 68 261,10 USD ;
Février 2017 – Juin 2018 ; Contrat No. 4500323642.

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12. Contexte et objectifs

Donnez une brève description de la situation actuelle et du besoin auquel l’assistance proposée doit répondre. Pour
les demandes d’assistance d’urgence, décrivez la nature et la gravité de la situation d’urgence.
1. Pour la sauvegarde d’un élément particulier, donnez une description de l’élément, ses fonctions sociales et
culturelles, la viabilité de ses pratiques et de sa transmission, et les raisons pour lesquelles des mesures de
sauvegarde sont nécessaires à l’heure actuelle.
2. Pour les programmes ou activités qui ne concernent pas directement un élément particulier (par exemple,
préparation d’inventaires, renforcement des capacités, sensibilisation, visibilité), indiquez pourquoi ces
programmes et activités sont nécessaires et décrivez les lacunes par rapport aux programmes et activités
connexes.
3. Identifiez en des termes aussi clairs et mesurables que possible : (i) les effets à moyen terme qu’apporterait la
mise en œuvre du projet (objectifs) et (ii) quel genre d’impacts positifs et de réalisations concrètes seraient
observés après la mise en œuvre du projet proposé (résultats escomptés). Tous deux doivent être mentionnés de
manière détaillée et liés à l’information donnée dans la section 13 ci-après (Activités).
Minimum 980 mots et maximum 1500 mots

La danse populaire seperu et ses pratiques associées englobent le chant, la danse et les rituels sacrés,
qui jouent un rôle important dans la vie d'un membre de la communauté Veekuhane. La maîtrise des
connaissances et de la pratique de base de la danse seperu se base sur l’habileté à exécuter les pas, les
gestes entre partenaires de danse, le mouvement de la taille et la capacité à faire bouger les différents
motifs de la robe en rythme avec le chant, en reproduisant l'image d'une queue de paon se déployant. Le
seperu implique également un chant vocal accompagné de claquements de mains, avec différents sons et
hauteurs tonales qui soulignent sa valeur esthétique et ludique. Il s'agit d'une pratique de célébration
exécutée à l’occasion de cérémonies qui marquent des étapes importantes dans la vie des membres de la
communauté. Ainsi, cet élément procure à la communauté un certain sentiment d'identité, de cohésion
sociale, de fierté, de liens tribaux et assure la survie et la continuité de ses fonctions sociales associées.
Les chants populaires et les danses seperu servent à symboliser l'honneur et le respect dus au chef, à
l'admonester et à lui transmettre des messages secrets mais aussi sacrés, en particulier pendant la
cérémonie de couronnement. L'élément joue également un rôle crucial au cours des cérémonies
traditionnelles telles que les mariages et les funérailles. Il est important dans le rituel mayovo, une
cérémonie de purification effectuée après les funérailles, au cours de laquelle les personnes en deuil sont
traitées contre le munzunde (la malchance) à l’aide de pratiques de médecine traditionnelle tenues
secrètes. Il a aussi une place majeure lors des maseso (les mariages) où son rôle principal est de
témoigner la gratitude et le bonheur.
Bien que l'élément soit un symbole d'identité et de fierté pour les Veehukane, le nombre des détenteurs
des connaissances et des praticiens actifs a diminué, affectant ainsi sa visibilité, sa continuité et sa
transmission à la jeune génération. Les méthodes traditionnelles de transmission sont mises à mal par
l'arbitrage, la standardisation des compétitions contemporaines, la déformation de la signification du
mushishi, les cérémonies de mariage modernes, le non-respect des tabous et des programmes scolaires
contradictoires. Les initiatives de sauvegarde actuelles, telles que les festivals, ne sont pas efficaces.
Comme il ne reste que peu de connaisseurs de cette pratique, et en particulier en ce qui concerne la
danse populaire, les arbitres des festivals doivent "faire des compromis" en adoptant des caractéristiques
d'arbitrage propres à des danses originaires d’autres régions du Botswana. Les maîtres praticiens ne
bénéficient plus du statut dont ils jouissaient autrefois. Par conséquent, ils ne sont généralement pas
consultés au sujet de l'outil d'arbitrage à utiliser lors des festivals.
De nos jours, l'élément tangible le plus important de la pratique, à savoir le mushishi, est détourné et
utilisé hors de son contexte. Au lieu d'être utilisé pour marquer les étapes essentielles dans la vie des
membres de la communauté Veekuhane, il est utilisé dans des activités quotidiennes et surtout comme
phénomène de mode vestimentaire. En outre, les créateurs de mode ont adopté des modèles venu de
l’étranger qui ont déformé le vrai mushishi, car ils ne permettent pas aux praticiens de danser
correctement.
Dans l’enseignement primaire, des programmes scolaires contradictoires ont introduit des danses
traditionnelles extérieures aux communautés Veekuhane dans les activités scolaires. La danse populaire
seperu se retrouve ainsi mise de côté, et les enfants perdent la possibilité d'adopter une pratique de leur
propre communauté. La situation est exacerbée par le fait que la plupart des enseignants impliqués dans
les clubs scolaires ne sont pas issus de la communauté et ne sont donc pas compétents dans la pratique

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seperu. Selon les besoins du programme scolaire, ils enseignent aux élèves des pratiques de danse qu'ils
connaissent eux-mêmes ou qui proviennent d'autres régions et groupes ethniques.
Compte tenu des défis évoqués ci-dessus, le projet de 18 mois mettra en œuvre plusieurs activités qui
seront orientées par les objectifs suivants :
1. Garantir la transmission de la danse populaire seperu
Pour préserver la viabilité de l'élément, il est essentiel que les Ingongis (maîtres praticiens) soient
sollicités et incités à transmettre leurs connaissances à la jeune génération. Par conséquent, cet objectif
conduira à la création de clubs scolaires dédiés au seperu où les élèves seront formés aux pratiques de
chant et de danse de l'élément. Les Ingongis seront invités à transmettre leurs connaissances de
l'élément aux élèves, tandis que les enseignants observeront cette transmission avant leur propre
formation. Les écoles pourront également acheter des tenues adaptées pour les clubs. Par ailleurs, les
coordinateurs du club passeront également par une clinique d'entraînement dirigée par les Ingongis. Les
coordinateurs du club sont censés perpétuer la transmission de l'élément aux côtés des élèves.
2. Renforcer les capacités du Comité du patrimoine culturel immatériel du district de Chobe
Depuis sa création, le Comité du patrimoine culturel immatériel du district de Chobe n'a connu qu'une
seule fois un renforcement des capacités. Ce renforcement a eu lieu il y a environ dix ans, avec l’arrivée
de nouveaux membres dans le comité. Il est donc essentiel que le Comité reçoive les moyens
nécessaires pour pouvoir mettre en œuvre la Convention de 2003 en conséquence. En outre, le Comité
du district souhaite se décentraliser et former des comités de village dans les neuf villages du district de
Chobe. Ceci lui permettra de mettre en œuvre localement des activités de sauvegarde qui seront dirigées
par des membres de la communauté. Dans le cadre d’une activité de suivi, les Comités du patrimoine
culturel immatériel des villages bénéficieront également d’un renforcement des capacités en vue de les
familiariser avec la mise en œuvre de la Convention de 2003.
3. Mener des recherches approfondies et documenter en détail l'élément
Les praticiens de l'élément ont proposé de réaliser des travaux de recherche approfondis sur l'élément. Le
but est d'enrichir les informations compilées lors de la proposition de candidature de l'élément à la Liste de
sauvegarde urgente du patrimoine culturel immatériel. Ces travaux de recherche étudieront le statut des
praticiens, les tabous associés à l'élément, l'importance des éléments tangibles liés à l'élément, les
menaces majeures pesant sur l'élément et les mesures de sauvegarde potentielles. Ces travaux de
recherche devraient également permettre d’identifier les familles pratiquant activement le ku fulumane.
4. Augmenter la visibilité de l’élément
Cet objectif verra la mise en œuvre de plusieurs activités. Ces dernières comprennent la documentation
de l'élément, en particulier l'identification de nouveaux Ingongis. Un livret et une vidéo concernant le statut
des Ingongis seront réalisés. Ces éléments de documentation seront partagés avec les parties prenantes,
en particulier les institutions de formation. Une association de district comprenant tous les groupes seperu
du district sera créée pour superviser la mise en œuvre du plan de sauvegarde. Elle coordonnera
également toutes les activités liées à la danse populaire seperu et ses pratiques associées. En outre, un
site Web dédié à l'élément sera développé pour garantir l’accès du public et des membres de la
communauté à l’élément.
5. Préserver et promouvoir l'utilisation appropriée du mushishi
Les praticiens de la danse populaire seperu et de ses pratiques associées dénoncent l'utilisation
inappropriée de son élément tangible le plus important, à savoir la pratique du mushishi. Il est devenu à la
mode d'utiliser le mushishi hors de son contexte. Il en résulte une perte de sens du port de la robe
traditionnelle et les praticiens se sentent impuissants à préserver le caractère sacré de la tenue. De plus, il
ne reste que très peu de pratiquants participant encore à la fabrication de la tenue, la plupart étant des
personnes âgées. Par conséquent, il incombe aux jeunes couturiers de préserver et de promouvoir cette
robe. Les praticiens ont proposé un atelier de formation pour enseigner aux jeunes créateurs de
vêtements à confectionner la robe du mushishi. Le renforcement des capacités sera dirigé par les
Ingongis.

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13. Activités

Quelles sont les principales actions qui seront menées ? Les activités doivent être décrites dans un ordre logique,
expliquées de manière narrative et détaillée et leur faisabilité démontrée. L’information fournie dans cette section doit
être conforme à celle fournie sous les sections 14 (Calendrier du projet) et 5 (Budget) et dans le formulaire ICH-04
Calendrier et budget. Elle doit être suffisamment détaillée pour montrer que les montants et les descriptions du
budget, figurant dans le formulaire ICH-04 Calendrier et budget, sont appropriés.
Minimum 350 mots et maximum 1150 mots

Le Plan de sauvegarde sera réalisé par le biais des activités essentielles suivantes. Elles sont vitales pour
permettre la participation des communautés à la mise en œuvre des mesures de sauvegarde en faveur de
la visibilité et de la viabilité de l'élément. Au niveau local, il existe un certain nombre d'associations
culturelles communautaires telles que Cisiya Nkulu Trust, Murwa Liswaani Chieftainship, la Resettlement
Association ainsi que la communauté des groupes seperu dans les six villages où l'élément est pratiqué.
Ces associations sont compétentes et jouent actuellement un rôle actif pour assurer la pérennité de la
danse populaire seperu et des pratiques associées. Parmi les autres parties prenantes qui participeront
aux activités figurent les chefs traditionnels, le Conseil du district de Chobe et les comités de
développement des villages. Le projet devrait durer 18 mois. Il sera mis en œuvre par l'intermédiaire d'un
coordonnateur de projet, chargé de coordonner les activités et de produire un rapport à la fin du projet.
1. Préparation et lancement du projet
La première activité à être mise en œuvre afin de sauvegarder la danse populaire seperu et ses pratiques
associées est le lancement du projet. L'activité est conçue principalement à des fins de sensibilisation.
Son objectif est d’informer correctement les communautés du district de Chobe concernant le projet. Elle
réunira toutes les parties prenantes : praticiens, groupes, représentants communautaires, départements
gouvernementaux nationaux et locaux et organisations non gouvernementales concernés par l'élément.
2. Réunion de mobilisation des groupes de seperu
Cette activité rassemblera tous les groupes culturels engagés dans la pratique de l'élément dans tout le
district. L'objectif de la réunion consistera à signer un Mémorandum d’accord qui conduira à la formation
de l'Association de district. A cours de cette réunion d'une journée, chaque groupe sera représenté par
deux membres de sa structure dirigeante, un total de 30 participants étant attendus à la réunion.
3. Créer des Comités du patrimoine culturel immatériel au niveau des villages
Le projet prévoit également la mise en place de neuf structures de mise en œuvre du patrimoine culturel
immatériel (PCI) au niveau des villages. Ces structures de mise en œuvre seront créées à Parakarungu,
Pandamatenga, Lesoma, Kazungula, Satau, Kachikau, Kavimba, Mabele et Plateau. Les Comités du PCI
au niveau des villages permettront au Comité du PCI du district de Chobe de surveiller et d'évaluer la
mise en œuvre de la Convention de 2003 au niveau local. Cette activité s’étalera sur une durée de dix
semaines et sera mise en œuvre par cinq membres du Comité du PCI du district de Chobe.
4. Recherche de terrain et mise à jour de la base de données du PCI du district de Chobe
Des travaux de recherche de seize semaines seront entrepris dans le cadre du projet. Ces recherches
seront menées dans tous les villages du district de Chobe. Elles étudieront le statut des pratiquants, les
significations culturelles des chants seperu, les fonctions culturelles, les tabous associés et les rituels
sacrés, ainsi que la pratique du ku fulumane. Ces recherches tenteront également d’identifier les familles
pratiquant encore le ku fulumane. Les travaux de recherche se concluront avec la mise à jour de la base
de données du PCI du district de Chobe. L'activité comprendra également l'achat des équipements à
utiliser pendant les travaux de recherche. Ils comprennent un ordinateur portable, une imprimante, un
appareil photo numérique, 2 enregistreurs vocaux et une caméra vidéo. Cette activité aura une durée de
quatre mois et sera dirigée par quatre chercheurs communautaires formés à la Convention de 2003.
5. Renforcement des capacités des couturiers fabriquant la robe du mushishi
Afin d'assurer la viabilité de l'un des éléments tangibles les plus critiques de la pratique, huit jeunes
créateurs seront formés à la confection de la robe du mushishi. L'objectif principal de l'atelier de formation
est de former les jeunes créateurs à la signification du mushishi et à la dimension sacrée de l'élément
matériel et de ses éléments intangibles associés. Cet atelier de formation d’une durée de cinq jours sera
animé par deux Ingongis. Au total, 12 participants sont prévus, dont 8 jeunes créateurs, 2 Ingongis et 2
coordinateurs.

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6. Atelier sur la constitution de l'Association de seperu du district
Un atelier de trois jours sera organisé pour les responsables des groupes culturels Seperu. Cet atelier
particulier se concentrera sur l'élaboration et la finalisation de la constitution de l'Association du district. Le
consultant doit présenter le projet de constitution final et y intégrer les remarques des participants. Un
comité intérimaire sera également élu pour finaliser l'inscription de l'organisation. L'atelier sera animé par
un consultant qui rédigera également la constitution de l'association. Il fera participer d'autres parties
prenantes telles que le Comité du PCI du district. Au total, 24 participants devraient prendre part à l'atelier.
7. Renforcement des capacités des comités du PCI au niveau des villages
Pour que les comités du PCI au niveau des villages puissent fonctionner efficacement et avoir l'impact
nécessaire, ils doivent être formés à la mise en œuvre de la Convention de 2003. Cet exercice de
renforcement des capacités, d’une durée de trois jours, permettra aux nouvelles structures de mise en
œuvre d'acquérir des connaissances sur le PCI et d'être habilitées à protéger efficacement le PCI au
niveau local. L’exercice sera dirigé par un consultant formé au patrimoine culturel immatériel. Au total, 24
participants prendront part à l'exercice de renforcement des capacités.
8. Créer des clubs scolaires seperu
Des clubs scolaires seperu seront créés dans 8 écoles primaires et 2 écoles secondaires du district de
Chobe pour permettre la transmission de l'élément aux jeunes. L'activité consiste à rencontrer les
autorités scolaires, les professeurs les plus importants et déterminer la composition des clubs. L'une des
principales activités sera l’achat des tenues appropriées que les élèves porteront lors des danses et des
chants seperu. La création des clubs scolaires devrait nécessiter six semaines.
9. Matériel documentaire
Le projet produira également des supports pédagogiques utiles pour la sensibilisation à cet l’élément en
milieu scolaire. Il est prévu de produire un livret et une vidéo reprenant les résultats des travaux de
recherche et du projet en général. Un consultant sera chargé de développer un site web afin de présenter
le PCI du district de Chobe. Des consultants chargés de réaliser ces missions dans un délai de 12
semaines seront recrutés.
10. Clinique d’entraînement
Une clinique d'entraînement sera organisée à l’attention des animateurs des clubs scolaires. Elle sera
animée par 2 formateurs, qui seront des maîtres praticiens (Ingongis). L'atelier, d’une durée de trois jours,
permettra de transmettre des compétences aux enseignants en charge des clubs seperu. L'atelier fera
également participer 2 membres du comité du PCI du district de Chobe.
11. Évaluation du projet
Une réunion de deux jours sera organisée pour évaluer l’avancement du projet et identifier les difficultés
et les opportunités induits par la mise en œuvre du projet. La réunion rassemblera le comité du PCI du
district de Chobe, des chefs, des praticiens de l'élément, des représentants du gouvernement et des
professionnels des médias. Au total, 30 personnes y participeront.

14. Calendrier du projet

Donnez un calendrier mois par mois des activités proposées, préparé en utilisant le formulaire ICH-04 Calendrier et
budget.
Les informations fournies doivent être cohérentes avec les activités détaillées et leurs séquences décrites à la section
13 (Activités). Veuillez noter que les activités ne pourront commencer qu’environ trois mois après l’approbation de la
demande au plus tôt.
Les informations fournies doivent aussi être conformes au budget de la section 5. Veuillez noter que l’assistance et
les services du Fonds du patrimoine culturel immatériel ne peuvent couvrir qu’une période de 36 mois maximum.

calendrier joint

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15. Participation des communautés

Identifiez clairement la(les) communauté(s), le(les) groupe(s) ou, le cas échéant, les individus concernés par le projet
proposé, en mentionnant le rôle du genre. Décrivez les mécanismes mis en place afin d’assurer leur pleine
participation à la préparation de la demande ainsi qu’à la mise en œuvre de toutes les activités proposées et à leur
évaluation et suivi. Cette section ne doit pas seulement décrire la participation des communautés en tant que
bénéficiaires du projet, mais aussi leur participation active à la conception du projet. Leurs perspectives et aspirations
doivent être pleinement reflétées dans le projet proposé.
Minimum 350 mots et maximum 580 mots

Plusieurs parties prenantes ont participé à la préparation de cette demande d'assistance internationale. Il
s'agit notamment du Comité du patrimoine culturel immatériel du district de Chobe, des Ingongis
individuels en charge de l'élément, des groupes culturels de seperu, des organisations non
gouvernementales concernées comme l'Organisation culturelle de Cisiya Nkulu, Murwa Liswaani et les
services gouvernementaux concernés. De plus, les dirigeants traditionnels des neuf villages ont manifesté
un vif intérêt pour la préparation de la demande et participeront à la mise en œuvre des activités de
sauvegarde, car ces dernières contribueront à promouvoir le mode de vie de leur communauté.
Les Ingongis - les maîtres praticiens - sont essentiels à la réussite du projet, car ils ont pris part à la
préparation de cette demande et à la soumission de la proposition de candidature avant même
l’inscription du projet. Les Ingongis ont identifié les difficultés qui font obstacle à la viabilité de l'élément,
ainsi que les solutions possibles. L’importance de leur rôle est appelée à se poursuivre pendant la mise
en œuvre du projet, car ils seront sollicités pour former et conseiller les parties prenantes, ainsi que pour
mettre en œuvre certaines activités. Ils seront invités à former les coordinateurs des clubs scolaires et les
élèves à la danse populaire seperu. Ils enseigneront également aux jeunes couturiers à confectionner la
robe mushishi et leur transmettront sa signification culturelle. Les Ingongis joueront également un rôle
essentiel dans la recherche approfondie sur l'élément, car ils devraient contribuer à mettre à jour
l'inventaire du PCI du district de Chobe.
Les groupes culturels seperu ont participé à la préparation de cette demande en identifiant les défis
auxquels sont confrontés les groupes seperu et ont suggéré des activités permettant d’atténuer ces défis.
Les groupes participants sont le groupe Nandawe Seperu du groupe Satau Village Mbalakalungu Seperu,
le groupe Mabele Seperu, le groupe Kavimba Seperu, le groupe Kasane Seperu et le groupe
Chakochanko Seperu. Il est prévu que les groupes participent à la formation d'une association de district,
à l'élaboration de sa constitution et au Mémorandum d'accord pour la création de l'association. Chaque
groupe sera représenté par deux membres de sa structure dirigeante qui assisteront à toutes les activités
en lien avec la création de l'association de district. Les groupes ont participé à une réunion de préparation
de la demande actuelle. Ils prendront également part à un exercice d'évaluation afin d’examiner comment
les activités de sauvegarde ont été mises en œuvre.
Les communautés de neuf villages du district de Chobe ont également participé à la préparation de la
demande par le biais de leurs dirigeants traditionnels, qui font partie du Comité du PCI du district de
Chobe. Les Dikgosi ont guidé l'élaboration du Plan de sauvegarde, en particulier en ce qui concerne le
système de chefferie et les aspects agricoles de l'élément. Ils ont affirmé leur volonté de revitaliser les
pratiques agricoles associées à cet élément. Ces pratiques ne peuvent être mises en œuvre qu’avec la
participation des dirigeants traditionnels et sont en sommeil depuis plusieurs années. Ils joueront un rôle
crucial dans le suivi de la mise en œuvre du projet et son évaluation finale, grâce à leur participation en
tant que membres du comité du PCI du district de Chobe.

16. Renforcement des capacités

Expliquez en quoi le projet peut contribuer à développer les capacités ou à renforcer les ressources existantes dans
le domaine de la sauvegarde du patrimoine culturel immatériel. Un accent particulier devra être placé sur les
capacités des communautés (telles que décrites dans la section 15) à sauvegarder leur patrimoine culturel
immatériel. Il pourrait s’avérer également pertinent de décrire l’impact sur les capacités de l’organisation chargée de
la mise en œuvre ou de l’agence partenaire.
Minimum 120 mots et maximum 350 mots

Le Plan de sauvegarde de la danse populaire seperu et des pratiques connexes incitera les personnes,
les groupes et les communautés à renforcer leurs capacités afin de préserver la viabilité de l'élément. En

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conséquence, plusieurs activités de renforcement des capacités seront menées à bien.
Le projet fera participer plusieurs Ingongis pour l’organisation de cliniques d'entraînement destinées à six
coordinateurs des clubs scolaires seperu. Les coordinateurs scolaires sont censés continuer à diriger les
clubs scolaires de danse populaire seperu et à enseigner cette danse aux élèves. Deux autres Ingongis
seront sollicités pour former une trentaine d'élèves à la danse populaire seperu afin d'assurer la
transmission de l'élément aux jeunes. L'exercice devrait permettre de transmettre l'élément à trente élèves
de six écoles primaires. Les deux exercices de renforcement des capacités viendront en appui des efforts
du ministère de la Culture, qui a déjà lancé des ateliers à l’attention des enseignants et des élèves.
Le projet permettra également de renforcer les capacités des couturiers, notamment des jeunes créateurs.
Les maîtres praticiens seront sollicités pour transmettre leurs compétences en confection de la robe
mushishi à huit jeunes créateurs de mode. Les jeunes créateurs perpétueront à l’avenir la pratique de la
fabrication de la robe mushishi, afin de garantir son usage correct et sa visibilité.
Le projet permettra également aux membres de la collectivité d'établir des Comités du patrimoine culturel
immatériel dans neuf villages du district de Chobe. Au total, 300 personnes seront formées à la mise en
œuvre de la Convention de 2003. Les Comités du patrimoine culturel immatériel du village superviseront
la mise en œuvre de la Convention de 2003 au niveau local.

17a. Nom de l’organisation chargée de la mise en œuvre (si une assistance financière est
demandée)

Dans le cas d’une demande d’assistance financière, indiquez le nom de l’agence, institution ou organisation chargée
de la mise en œuvre du projet à financer et qui aura un contrat avec l’UNESCO. Veuillez indiquer également le nom
et le titre de la personne à contacter et toute autre coordonnée pertinente.

Nom de l’agence, institution ou organisation : Ministry of Youth, Gender, Sport and Culture

Nom et titre de la personne à contacter : Ms. Sereko Tiny Bolokoe– Principal Programs Officer
I - Culture

Adresse : Private Bag 00514, Gaborone

Numéro de téléphone : +267 3901186

Adresse électronique : tbolokoe@gov.bw et tsbolokoe@gmail.com

Autres informations pertinentes :

17b. Nom de l’agence partenaire proposée (si un service de l’UNESCO est demandé)

Dans le cas d’une demande de service de l’UNESCO, indiquez le nom de l’agence partenaire proposée qui mettra en
œuvre le projet en coopération avec l’UNESCO. Veuillez indiquer également le nom et le titre de la personne à
contacter et toute autre coordonnée pertinente.

Nom de l’agence partenaire :

Nom et titre de la personne à contacter :

Adresse :

Numéro de téléphone :

Adresse électronique :

Autres informations pertinentes :

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Autres agences (pour les demandes multinationales seulement)
Indiquez ci-après les coordonnées complètes d’une agence partenaire proposée dans chaque État
soumissionnaire, différente de l’agence identifiée ci-dessus.

Bureau hors-siège de l’UNESCO


Veuillez indiquer quel bureau hors-siège de l’UNESCO a accepté de mettre en œuvre le projet et approuvé le
budget proposé.

18. Stratégie de l’organisation chargée de la mise en œuvre et/ou de l’agence partenaire

1. Décrivez les références, la structure, la mission et les expériences pertinentes de l’organisation ou entité qui sera
chargée de la mise en œuvre du projet ou de l’agence partenaire proposée. Identifiez les ressources humaines
disponibles pour mettre en œuvre le projet ou soutenir sa mise en œuvre et indiquez la répartition des tâches.
2. Décrivez comment l’organisation chargée de la mise en œuvre ou l’agence partenaire proposée va gérer ou
soutenir la mise en œuvre du projet.
3. Décrivez, s’il y a lieu, les mécanismes de coordination avec tout autre partenaire et ses responsabilités dans la
mise en œuvre du projet. Identifiez les ressources humaines dont dispose chacune de ces entités impliquées.
Minimum 170 mots et maximum 1160 mots

Le projet sera mis en œuvre par le Ministère de la jeunesse, du genre, des sports et de la culture, une
institution du gouvernement national de la République du Botswana. Le Ministère est responsable de la
mise en œuvre de la politique nationale relative à la culture et aux traités et conventions culturels
internationaux tels que la Convention de 2003 pour la sauvegarde du patrimoine culturel immatériel. Le
ministère est administré depuis son siège, basé dans la capitale du Botswana, Gaborone. De plus, il
existe dans tout le pays des bureaux de district qui assurent une administration et une mise en œuvre
harmonieuses des activités culturelles. En ce qui concerne la gestion et la mise en œuvre de la
Convention de 2003 pour la sauvegarde du patrimoine culturel immatériel, le ministère a créé des
structures de mise en œuvre aux niveaux national et régional. Il s'agit notamment du Comité national du
patrimoine culturel immatériel, dont le secrétariat est assuré par le ministère, et des Comités du
patrimoine culturel immatériel de district, qui sont dirigés par des chefs locaux et des commissaires de
district.
Le Ministère de la jeunesse, du genre, des sports et de la culture assumera la responsabilité globale de la
mise en œuvre du projet. Le ministère sera également chargé d’embaucher l’équipe du projet –
principalement le coordinateur du projet et l’assistant administratif – ainsi que des consultants, des
formateurs et des chercheurs qui participeront au déroulement du projet. Par conséquent, en cas de
succès, le Ministère signera un contrat avec l'UNESCO et aura la responsabilité de la gestion des
finances du projet. En tant qu'institution gouvernementale, le Ministère effectue des audits financiers
annuels pour s'assurer de l'utilisation efficace des fonds qui lui sont versés.
Dans le district de Chobe, où le projet sera mis en œuvre, le ministère collaborera avec le Comité du PCI
du district de Chobe pour veiller à la bonne réalisation des activités. En sa vertu de structure locale, le
Comité du PCI du district de Chobe assurera une supervision pratique. Le comité est dirigé par Kgosi
(chef) Rebecca Banika de Pandamatenga qui en est la présidente, déléguée par le bureau du
commissaire de district. Outre les deux responsables mentionnés ci-dessus, le Comité comprend des
chefs locaux, des praticiens du patrimoine culturel immatériel et d’autres parties prenantes telles que des
organisations non gouvernementales travaillant dans le secteur de la culture, ainsi que des représentants
des ministères gouvernementaux et d’autres autorités locales. Le Comité du PCI du district de Chobe
réunira une équipe de gestion du projet qui fournira une assistance technique à l’équipe du projet.
L'équipe de gestion du projet sera composée de représentants du gouvernement, de praticiens et de
certains membres du comité du PCI du district de Chobe. Elle rendra compte au Comité du PCI sur une
base trimestrielle.
Une équipe du projet sera engagée pour mener à bien les activités de sauvegarde proposées. Un

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coordonnateur de projet sera formé avec pour mission de coordonner les activités, collaborer avec les
parties prenantes, contrôler les activités d'achat, superviser les consultants, les formateurs et les
chercheurs et rédiger le rapport final du projet sur la mise en œuvre du projet. Le coordinateur du projet
sera secondé par un assistant administratif en charge de la logistique et de l’administration. Tous deux
rendront compte au Comité du patrimoine culturel immatériel du district de Chobe tous les trois mois. Ils
l'informeront de l'avancement du projet tout en travaillant au quotidien sous la direction du Ministère de la
jeunesse, du genre, des sports et de la culture pendant toute la durée des 18 mois du projet.
Le projet fera également intervenir des chercheurs du patrimoine culturel immatériel communautaire qui
réaliseront un travail approfondi sur l’élément. Les chercheurs travailleront sur le projet pendant quatre
mois, en interviewant les pratiquants de la danse populaire seperu et des pratiques associées. Trois mois
sont réservés à la réalisation de la recherche, le quatrième mois étant consacré à la compilation des
informations et à la mise à jour de l’inventaire de l’élément.

19. Suivi, rapport et évaluation

Décrivez comment l’organisation chargée de la mise en œuvre ou l’agence partenaire proposée, indiquée dans la
section 17 et décrite dans la section 18, a l’intention de procéder pour effectuer le suivi, le rapport et l’évaluation du
projet et comment les communautés y participeront. Pour des projets plus complexes ou de plus grande envergure,
un suivi et une évaluation externes sont préférables.
Minimum 60 mots et maximum 290 mots

Le plan de sauvegarde sera supervisé par le Comité du patrimoine culturel immatériel du district de
Chobe. Ce Comité inclut des chefs traditionnels de tous les villages du district de Chobe, des praticiens du
patrimoine culturel immatériel, des représentants du gouvernement et des organisations non
gouvernementales. Le Comité assurera une supervision et devra recevoir des rapports du chef de projet
tous les trois mois. Le Comité organisera également un atelier d’évaluation de deux jours qui évaluera
l’avancement du projet.
L'équipe du projet rendra compte au Comité du patrimoine culturel immatériel du district de Chobe tous
les trois mois. Elle devra informer le Comité des progrès, des difficultés et des réussites du projet. Le chef
de projet devra rendre compte au Comité et lui communiquer des informations en retour. En interne,
l’équipe de projet organisera des réunions bihebdomadaires afin d’évaluer ses progrès et d’appliquer des
mesures correctives là où elles sont nécessaires.
À la fin du projet, un atelier d'évaluation de deux jours sera organisé pour diffuser les résultats et faire le
point sur l'avancement du projet. L'atelier sera suivi par des praticiens de l'élément, des dirigeants
traditionnels, des membres du Comité du PCI du district et des représentants du gouvernement central et
local. Des journalistes gouvernementaux et non gouvernementaux y assisteront également. Au cours de
l'atelier, les chercheurs de la communauté présenteront leurs résultats en les regroupant en thèmes
secondaires : résultats de la recherche, couturiers identifiés, avancement de la formation de l'association
de district et développement de supports promotionnels et d'autres éléments importants du projet.

20. Viabilité au terme de l’assistance

Expliquez comment les résultats et les bénéfices du projet pourront durer au-delà de la fin du projet. Si les
mécanismes établis par le projet devaient continuer à fonctionner après la mise en œuvre du projet, décrivez
comment ils se poursuivraient et quelle entité en serait responsable.
Minimum 60 mots et maximum 290 mots

Le plan de sauvegarde a été conçu pour s'assurer que les résultats soient bénéfiques pour les praticiens
de l'élément. Deux organisations concernées seront chargées de veiller à ce que les résultats continuent
de bénéficier aux praticiens. Il s'agit du Comité du patrimoine culturel immatériel du district de Chobe et de
l'association de seperu du district. À l’heure actuelle, huit groupes communautaires participent à la mise
en œuvre de l'élément.
Il est prévu que l'association de seperu du district qui sera créée pendant la mise en œuvre du projet
continue à fonctionner à la fin du projet. Elle deviendra la voix des pratiquants de la danse populaire
seperu et mettra en œuvre toutes les activités de sauvegarde de la danse populaire seperu et de ses

AI jusqu’à 100 000 dollars des États-Unis - n° 02044 – page 11


pratiques associées. Il est également prévu que les clubs scolaires de seperu continuent à fonctionner
dans six écoles primaires de Chobe, les Ingongis collaborant avec des enseignants préalablement formés
à l'élément. L'association de seperu du district collaborera avec le Bureau régional de l'éducation pour
mettre en œuvre toutes les activités de sauvegarde liées à l'éducation.
Un festival annuel de seperu est prévu. Son fonctionnement s’inscrira dans le cadre des initiatives de
coordination des efforts de l’association de seperu du district, en collaboration avec les groupes seperu, le
Comité du patrimoine culturel immatériel du district de Chobe et le ministère de la jeunesse, du genre, des
sports et de la culture.
Le Comité du patrimoine culturel immatériel du district de Chobe continuera de jouer un rôle de
surveillance de toutes les activités et des initiatives qui continueront de fonctionner après la fin du projet.
Ce rôle s’appuiera sur la collaboration avec d'autres parties prenantes et en particulier avec les praticiens
de l'élément.

21. Effets multiplicateurs

Expliquez en quoi l’assistance pourrait susciter les contributions financières et techniques d’autres sources, ou
pourrait stimuler des efforts similaires ailleurs.
Minimum 60 mots et maximum 290 mots

L’aboutissement de cette demande d'assistance internationale devrait stimuler l'aide financière et les
contributions techniques. Outre la création de l'association seperu, il est prévu que l'association crée et
gère un festival annuel de seperu. Le festival sera un événement majeur qui attirera des spectateurs et
des participants du pays d'origine et de la Namibie voisine, où l'élément est également pratiqué. Ces
efforts nécessiteront une aide financière de la part des gouvernements nationaux et locaux, du secteur
privé et des praticiens eux-mêmes. En tant que centre touristique, Chobe est visité par un grand nombre
de touristes et d'organisateurs d'événements toujours disposés à financer des événements.
Les efforts de transmission de l'élément aux jeunes devraient porter leurs fruits, les jeunes élèves
continuant à mettre en pratique l’élément au fur et à mesure qu'ils grandissent. Grâce aux opportunités
offertes par l'enseignement supérieur, les élèves vont diffuser l'élément dans tout le Botswana, le rendant
visible, viable et durable.
Le Ministère de l'éducation de base du district de Chobe a salué l'inclusion de l'élément comme l’une des
matières culturelles à enseigner aux élèves. Actuellement, l'élément est visible dans les écoles primaires.
Cependant, au fur et à mesure que les élèves progresseront dans leur éducation, l'élément devrait devenir
visible dans les établissements d’enseignement secondaire du district de Chobe et d'autres districts du
Botswana. La réussite du projet devrait également inciter d'autres communautés à agir pour sauvegarder
leur patrimoine culturel immatériel par le biais d'activités ciblées.

22. Personne à contacter pour la correspondance

22.a. Personne contact désignée


Veuillez indiquer le nom, l’adresse et les coordonnées d’une seule personne à qui toute correspondance concernant
la demande sera être adressée.
Pour les demandes multinationales, veuillez indiquer les coordonnées complètes de la personne qui est désignée par
les États parties comme étant le contact principal pour toute correspondance relative à la demande.

Titre (Mme/M., etc.) : Kgosi


Nom de famille : Banika
Prénom : Rebeccah
Institution/fonction : Tribal Administration
Adresse : Box 125, Pandamatenga
Numéro de téléphone : 267 623 2074

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Adresse électronique : kgosibanika@gmail.com
Autres informations 267 71524620
pertinentes :

23. Signature(s) pour le compte de l’(des) État(s) partie(s)

La demande doit être signée par un responsable habilité à la signer pour le compte de l’État partie, avec la mention
de son nom, son titre et la date de soumission.
Dans le cas de demandes multinationales, le document doit comporter le nom, le titre et la signature d’un
responsable de chaque État partie soumissionnaire.

Nom : M. Dean Molebatsi

Titre : Policy Specialist, Ministry of Youth, Gender, Sport and Culture

Date : 23/01/2023

Signature : <signé>

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