Séance 5

Méthodologie du développement du commentaire

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Comment rédiger une partie / un axe de commentaire ?!
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1) On commence par une introduction partielle, qui va permettre d’annoncer le thème général de
la partie et les sous-parties : Ce poème fait la description détaillée d’un paysage. Il s’agit d’un
texte descriptif dans laquelle la nature est omniprésente.!
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2) On commence par développer la première sous-partie. On donne un argument, qu’on illustre
immédiatement par une citation expliquée et interprétée : En effet, il s’agit d’un texte
descriptif, comme en attestent les verbes utilisés par l’auteur : « il y a » (v. 2), « se
trouve » (v. 6). Ces verbes permettent de poser le décor et les prépositions (« sur »,
« sous » (v. 5)) permettent d’en situer les différents éléments. Puis on passe au deuxième
argument et ainsi de suite… Trois arguments sont généralement suffisants.!
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3) On va à la ligne, on marque le changement de paragraphe par un alinéa, et on enchaîne avec la
seconde sous-partie, puis la troisième. Ne sautez pas de ligne. !
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4) Enfin, on rédige une conclusion partielle, c’est-à-dire une synthèse brève de la partie qu’on vient
d’achever : On voit donc que dans ce texte, le poète pose sous nos yeux un paysage naturel qu’il
décrit avec précision. !
En définitive, une partie doit se présenter de cette façon :!
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 Plan détaillé du poème « À une passante », de Baudelaire
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I. Portrait ambivalent de la femme
A. éloge de la beauté de la passante
—> la description détaillée de son corps
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—> les adjectifs qualificatifs mélioratifs
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—> l’élégance de sa démarche : une affaire de rythme
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B. une femme inquiétante
—> un regard inquiétant
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—> le motif de la statue
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—> le champ lexical de la mort
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II. Les tourments du poète désespéré
A. un poème lyrique : les tourments du poète
B. une complicité à sens unique ? (le “tu”)
C. le désespoir et la résignation du poète
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III. La beauté de l’éphémère : un poème urbain
A. la rapidité d’une rencontre : un coup de foudre...
B. ...permis par la modernité du paysage urbain
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Activité :
Rédiger le I intégralement, sans oublier l’introduction partielle et la conclusion partielle