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1. Le cours concerne à la fois l’histoire du christianisme, l’histoire romaine et l’histoire des idées politiques
2. Pourquoi étudier le christianisme ?
• Parce que c’est la religion qui a le plus marqué le monde « occidental » (voir la 2me partie de Jean-Pierre DENIS, Pourquoi le christianisme fait
scandale, Paris, Seuil, 2010).
• Parce que c’est (toutes tendances prises ensemble) la 1re religion mondiale : actuellement env. 2,3 milliards de chrétiens dans le monde
(prospective 2050 : env. 3 milliards). Pour comparaison, actuellement env. 1,4 milliards de musulmans (prospective 2050 : env. 2,2 milliards).
3. Pourquoi étudier les rapports entre christianisme et politique ?
• Parce qu’il est indispensable, aujourd’hui, d’étudier les rapports entre les religions et le pouvoir politique.
• Parce qu’il existe une « originalité décisive [du christianisme] par rapport aux autres religions », une « spécificité du parcours chrétien
occidental » : « … le christianisme aura […] été la religion de la sortie de la religion » (Marcel GAUCHET, Le désenchantement du monde. Une
histoire politique de la religion, Paris, Gallimard, 1985, respectivement p. XXII, 92 et II ; italiques de M. G.).
4. Pourquoi étudier la période qui va de Jésus à saint Augustin ?
• Parce qu’il est indispensable d’étudier une religion en tenant compte de ses origines, de son « fondateur ».
• Parce que les cinq premiers siècles du christianisme sont pour les doctrines de celui-ci une période fondatrice.
• Parce que saint Augustin (354-430) est l’un des plus grands penseurs chrétiens et l’un des grands maîtres de l’Occident.
5. Quelles sont les subdivisions de cette période ?
• Avant 313, dans l’Empire romain, le christianisme est illégal ; à partir de 313, il est légal et même de plus en plus favorisé.
• Dans chacune de ces deux grandes périodes, il faudra distinguer des étapes : une périodisation.
6. Dans quel esprit étudier ce programme ?
• Comme pour tout travail historique, dans un esprit de neutralité et de compréhension.
• Baruch SPINOZA (1632-1677), Traité politique, ch. 1, § 4 : « … pour apporter à cette étude la même liberté d’esprit qu’on a coutume
d’apporter aux recherches mathématiques, j’ai mis tous mes soins à ne pas tourner en dérision les actions des hommes, à ne pas pleurer sur
elles, à ne pas les détester, mais à en acquérir une connaissance vraie… » (trad. du latin par Charles Appuhn, coll. GF). Formule couramment
résumée ainsi : « Ne pas rire, ne pas pleurer ; comprendre. »
Les deux astérisques signalent les ouvrages les plus abordables, à utiliser en tout premier lieu ; l’astérisque unique, les ouvrages à utiliser en un second
temps. Les ouvrages sans astérisque sont plus spécialisés ou plus difficiles : à utiliser quand on connaît déjà les bases du programme, notamment quand
on a un « exposé » à préparer. Les astérisques n’ont donc rien à voir avec un jugement sur la qualité des ouvrages.
6. Patristique et théologie
*Dictionnaire critique de théologie, dir. par Jean-Yves Lacoste, 3e éd. revue et augm. par O. Riaudel et J.-Y. Lacoste, Paris, 2007.
**Drobner (Hubertus R.), Les Pères de l’Église. Sept siècles de littérature chrétienne, trad. de l’all., adapté et complété, Paris, Desclée,
1999 (à actualiser avec la 2e éd. all. : Lehrbuch der Patrologie, Berne et al., 2004).
**Moreschini (Claudio) et Norelli (Enrico), Histoire de la littérature chrétienne antique grecque et latine, t. 1 : De Paul à l’ère de
Constantin, trad. de l’ital., Genève, 2000.
*Quasten (Johannes), Initiation aux Pères de l’Église, trad. de l’angl., Paris, 1955-1987, 3 vol. ; le t. 4 (1986) est trad. d’un original ital.
(1978) dir. par Angelo Di Berardino.
*Simonetti (Manlio) et Prinzivalli (Emanuela), Storia della letteratura cristiana antica, Casale Monferrato, 1999.
The Cambridge History of Early Christian Literature, éd. par Frances Young, Lewis Ayres et Andrew Louth, Cambridge et al., 2004.