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alphaStudio (La Rochelle)
photo
graphies
Denis Boulanger
impr imé
par
Sagrafic - Plaza Urquinaona - 14, 7e, 3a - 08010 Barcelone
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Préfaces 5
Avant-propos 9
Notions de physiologie 11
Le recrutement nerveux 12
L’activation neuromusculaire 17
Les filières énergétiques de l’effort 21
La contraction musculaire 30
La méthode 33
Intensité Maximale Pourcelot Advanced Cross-Training
Le concept 34
Les origines 39
Les qualités physiques développées 44
La programmation 49
Semaine 1 Procédés 49
Exercices 58
Semaine 2 Procédés 78
Exercices 84
Semaine 3 Procédés 104
Exercices 108
Semaine 4/5 Procédés 130
Semaine 4 Exercices 134
Semaine 5 Exercices 156
Semaine 6 Procédés 178
Exercices 180
Planifications 204
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Tomer Sisley
Je détestais la musculation.
J’ai toujours pensé que lever de la fonte pour finir par la reposer exactement au
même endroit ne pouvait pas être qualifié comme une activité sportive intéressante.
Et Dieu sait si j’en ai pratiqué des sports ! Du ski extrême au grappling, en passant
par le parapente, l’équitation, l’escalade, ou encore la chute libre, j’ai touché un
peu à tout et suis devenu une sorte d’adepte du "si ça existe, je veux l’essayer !"
Je passais d’activité sportive en activité sportive, les unes plus exigeantes que
les autres, et pourtant pas une seule fois je n’ai mis les pieds dans une salle de
musculation. Normal. J’étais persuadé de ne pas en avoir besoin.
Quand j’ai rencontré Fred, je lui ai dit que j’étais prêt à prendre n’importe quelle
substance radioactive et me faire piquer 10 fois par jour si nécessaire pour obtenir
le résultat escompté en si peu de temps. Fred a alors ri et m’a dit "Non, on va
éviter de faire ces conneries. Tu vas juste faire ce que je te dis ; ça suffira" Je n’y
croyais évidemment pas un seul instant. J’ai d’ailleurs encore du mal à y croire
aujourd’hui ! Mais les preuves sont sur les photos et dans le film.
J’ai passé 11 semaines à me faire un nœud dans le cerveau pour arrêter de réfléchir
et simplement faire ce qu’il me disait de faire. Je posais pas mal de questions, mais
la vérité c’est que je ne comprenais pas ses réponses et que je me disais que c’était
peut-être mieux comme ça. Je faisais juste bêtement ce qu’il me disait de faire.
C’était en 2006. Aujourd’hui, en 2011, c’est déjà le quatrième film pour lequel je
fais appel à Sir Mompo. Je continue à faire bêtement ce qu’il me dit de faire et ça
continue à marcher merveilleusement bien. J’espère que ce livre saura donner des
conseils aussi productifs que ceux que j’ai eus à ceux qui n’ont pas la chance de
travailler directement avec Fred, et donner les explications qui vont avec à ceux
qui ne veulent pas faire les choses bêtement.
Vive le sport !
Vive ceux qui savent l’enseigner !
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Alain Lachèze
La méthode IMPACT est la première méthode issue de la culture "cross-training"
orientée vers la prise de volume musculaire et enfin disponible au plus grand
nombre (on sort enfin du contexte militaire, policier ou pompier...).
Elle regroupe les mouvements de base qui sont les fondamentaux pour travailler
les chaînes musculaires, très efficaces, issus de disciplines olympiques et de haut
niveau comme l'Haltérophilie ou la Force Athlétique dont on connaît désormais
les avantages et répercussions en terme de prévention et de santé (ostéoporose
notamment).
La méthode IMPACT a été mise au point par des athlètes et coaches de haut niveau
qui ont tout particulièrement insisté sur la sécurité dans la pratique, la qualité
d'exécution des mouvements et la prévention des blessures ; la prise de masse
est réelle, mais aussi fonctionnelle, ce qui sort la méthode du "petit" cercle des
culturistes et intéressera le plus grand nombre de pratiquants. Elle est aussi appli-
cable à la préparation physique de nombreux sportifs compétiteurs (notamment
en PPG), surtout dans le cadre d'une prise de poids qualitative dans les sports à
catégories de poids.
Cette méthode propose pour la première fois l’utilisation des sangles TRX qui
permettent d’optimiser l’hypertrophie conjonctive et les qualités proprioceptives
sans oublier les muscles fixateurs. Cette mise en valeur de la variété et de la
complexité technique progressive des mouvements, fait que les procédés employés
vont améliorer la coordination gestuelle et la motricité générale. Les techniques
utilisées dans les structures opérationnelles (pompiers, commandos, structures
d’intervention) ont déjà prouvé l’utilité et la fiabilité générales de ces méthodes.
L’innovation et la rationalisation mises en évidence dans la méthode IMPACT vont
permettre de franchir un niveau supplémentaire dans l’efficacité du développe-
ment des qualités physiques et en termes de performances et d'amélioration de la
condition physique générale.
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Du dogme à la méthode...
C’est avant tout en me situant en tant qu’entraîneur (on dit "coach" main-
tenant !) que j’ai décidé d’élaborer, en étroite collaboration avec Frédéric
MOMPO, cette méthode de musculation stimulante destinée à la prise
de masse musculaire pour les pratiquants avertis.
La méthode "IMPACT" se place avant tout comme une sorte de recette livrée
clés en main ! Tous les procédés et conseils qui composent cette recette
permettent de placer l’individu au centre du processus d’entraînement.
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Le recrutement nerveux
NOTIONS GÉNÉRALES :
Il ne sera pas question ici d’aborder les grandes généralités du système nerveux,
pas plus que l’étude du contrôle nerveux du mouvement humain dans toutes ses
subtilités. J’irai donc à l’essentiel.
L’unité motrice
Chaque type de fibre musculaire est innervé par un seul axone : un motoneurone
alpha va se distribuer par ses branches axonales à plusieurs fibres dispersées dans
le muscle. Toutes les fibres innervées par un motoneurone forment une unité
motrice (UM) ; la portion du muscle contenant l’unité motrice est connue et c’est
le territoire de ce motoneurone.
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partie par la taille et la fonction du motoneurone qui les innerve. Retenons essen-
tiellement trois types d’unité motrice :
Les terminaisons d’un nerf innervent au moins une des 250 millions de fibres
musculaires de l’organisme. Comme il n’y a qu’environ 420 000 fibres nerveuses
motrices, chacune d’entre elles innerve donc plusieurs fibres. Le ratio muscle/
nerf est lié à la fonction motrice particulière d’un muscle. C’est grâce au fait
qu’un seul neurone ne contrôle pas plus de dix fibres musculaires que les muscles
de l’œil peuvent accomplir un travail si fin et si précis. Pour les mouvements
moins élaborés que nous donnent les gros muscles (fessiers, quadriceps...), un
seul motoneurone peut innerver de 2 000 à 3 000 fibres musculaires.
Les unités motrices petites et lentes (mais très résistantes à la fatigue) sont
actives pendant les contractions peu intenses (activités journalières, marche,
efforts peu soutenus...), alors que les unités motrices rapides sont actives seule-
ment pour les contractions intenses (saut, sprint...). Par le recrutement progressif
d’unités motrices, la force générée par un muscle peut augmenter par paliers. Ce
type de recrutement progressif est également nommé "recrutement spatial" par
de nombreux entraîneurs.
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En général, le recrutement spatial des unités motrices est utilisé pour moduler
les forces les plus faibles, alors que pour des contractions plus intenses, le recru-
tement temporel (ou codage) devient plus important. L’ampleur avec laquelle ces
deux stratégies sont utilisées varie aussi d’un muscle à l’autre.
Phase EXPLOSIVITÉ
Cette phase est primordiale dans la méthode IMPACT car elle conditionne toutes
les autres phases de la séance. Elle est à l’origine de l’effet "pile électrique"
inhérent à ce type de sollicitation nerveuse. La différence par rapport à une
contraction lente est que dans ce cas, la contribution des unités rapides sera
prépondérante. En effet, lors d’une contraction rapide, une unité lente, dont la
fréquence de décharge est relativement faible, participera de manière moindre
au développement de la force qu’une unité rapide qui sera capable de décharger
à une fréquence plus élevée. Dans ce cas, l’unité motrice pulsera un plus grand
nombre de fois que l’unité lente et donc sa contribution à la force globale déve-
loppée par le muscle sera proportionnellement plus importante. Cela signifie que
l’augmentation de la vitesse d’installation de la force peut être obtenue, non
seulement par un accroissement de la vitesse de contraction de chaque unité
motrice, mais aussi par une augmentation de leur fréquence de décharge.
Phase FORCE
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l’augmentation de la fréquence d’impulsion (cadence de contraction de ces
mêmes unités motrices).
Tout ceci paraît quelque peu académique, mais il est indispensable de se rendre
compte que la recherche de l’hypertrophie musculaire passe aussi par l’augmen-
tation et l’optimisation de la "force nerveuse".
Phase TRANSITION
Cette phase, qui représente l’essence même de la méthode "IMPACT", associe, dans
une même série, les bienfaits de l’entraînement de la force (adaptations nerveuses
prioritaires) et les bienfaits des efforts "répétés" (adaptations nerveuses et méta-
boliques prioritaires).
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recrutement spatial le plus qualitatif possible. Le second mouvement, toujours
exécuté sur le même groupe musculaire, mais en tension continue avec charge
plus modérée, pousse le recrutement nerveux temporel à son paroxysme. Les
fibres musculaires au seuil de recrutement le plus élevé (celles au potentiel d’hy-
pertrophie le plus important) pulsent alors de façon synchrone afin de maintenir
l’intensité de la contraction le plus longtemps possible. Les facteurs structuraux
et métaboliques collaborent pour soutenir un effort de plus en plus intense au
fur et à mesure des séries. L’intensité culmine, de l’acide lactique commence à se
former... il est temps de passer à la dernière phase de la séance...
Phase "CONGESTION"
d ’abord les unités lentes (loi de Henneman) puis les unités rapides à fort
potentiel d’hypertrophie ;
le recrutement spatial initial est ensuite assisté par un recrutement temporel
prioritaire.
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L’activation neuromusculaire
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Le corps cellulaire
Les dendrites
L’axone
Les synapses
Les synapses sont des zones de contact spécialisées entre les neurones, ou entre
le neurone et son site effecteur (exemple : la jonction neuromusculaire). Elles
assurent le transfert des signaux entre les cellules. On distingue :
d es synapses électriques, en contact direct les unes avec les autres, et qui
permettent une propagation rapide des signaux électriques entre deux
cellules. Elles sont rares chez l’homme ;
es synapses chimiques qui utilisent un messager chimique (neurotransmet-
d
teur) pour transmettre l’information. Il existe un espace large de 20 à 30
nanomètres entre les deux éléments cellulaires : c’est la fente synaptique.
Elle est traversée par le neurotransmetteur libéré par l’élément présynap-
tique qui transmet le signal à l’élément post-synaptique ;
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d es synapses mixtes, qui associent une synapse chimique et une synapse
électrique.
L
’activation nerveuse renvoie directement à la notion de plasticité
synaptique.
Cet excès d’ion calcium dans les terminaisons présynaptiques trouve son origine
dans le fonctionnement trop lent des pompes calciques. Les ions Ca++ accumulés
provoquent la libération vésiculaire croissante du médiateur chimique (comme
l’acétylcholine), il en résulte des contractions musculaires encore plus vigou-
reuses...
Les contractions musculaires seront alors encore plus intenses par le double jeu
du recrutement spatio-temporel des unités motrices et de leur synchronisation.
Il en résulte une baisse du seuil d’excitabilité et un meilleur recrutement des
fibres "rapides", celles disposant du plus gros potentiel quant à la prise de volume.
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Ce travail d’activation sera également ressenti en semaines 1, 2 et 3, surtout par
les pratiquants peu adeptes de ce genre de travail musculaire, par le simple fait
du travail explosif. C’est ce que j’appelle l’effet "pile électrique".
Cet effet "pile électrique" est évidemment recherché dans tous les sports
modernes, mais il sera aussi un outil redoutablement efficace pour quiconque
désire gagner en masse musculaire. Gain facilité par l’abaissement du seuil
d’excitabilité de fibres musculaires "cibles", associé au travail de force et de
résistance pratiqué juste après.
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Les filières énergétiques de l’effort
Au départ, l’ATP
d ’un côté, elle emprisonne dans ses liaisons phosphatées une large part de
l’énergie potentielle ;
d ’un autre côté, elle remet cette énergie à d’autres composés pour en élever
le niveau d’activation.
L’énergie libérée par son hydrolyse constitue le "moteur" de toutes les formes de
travail biologique :
L’ATP est composée d’une molécule d’adénosine constituée de deux éléments : une
base (elle-même formée d’adénine) et un sucre, le ribose lié à 3 radicaux phos-
phoriques. Ce composé peut se présenter sous 3 formes :
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Il existe donc 3 systèmes de resynthèse de l’ATP que nous allons aborder sommai-
rement :
Bien que les principales sources d’énergie chimique pour la resynthèse d’ATP
soient les hydrates de carbone et les lipides, une partie de l’énergie nécessaire à
la reconstruction de l’ATP est fournie directement et rapidement par le trans-
fert anaérobie d’énergie chimique d’un autre composé riche en énergie, la
Créatine-Phosphate (CP).
Le transfert d’énergie de la CP est très important quand les besoins d’énergie
s’élèvent brusquement, comme c’est le cas pour un service au tennis, ou lors d’un
épaulé jeté en haltérophilie.
La concentration de CP est environ 4 à 6 fois supérieure à celle de l’ATP. C’est pour-
quoi la CP est considérée comme le "réservoir" de phosphate à haute énergie.
La molécule de CP est semblable à celle de l’ATP en ce qu’une forte quantité
d’énergie libre est relâchée lorsque la liaison entre les molécules de créatine et de
phosphate est brisée (sous l’action de la CP Kinase).
Cette réaction est réversible, via la principale source de resynthèse de l’ATP,
la filière ATP-O2. La créatine et le phosphate (P) peuvent alors être réunis de
nouveau pour former la CP... Dans le corps humain, rien ne se perd...
L’ADP est également mise à contribution lorsque le taux d’ATP est très faible et le
taux d’ADP élevé. Dans ce cas, il y a "condensation" de deux molécules d’ADP en
présence d’une enzyme musculaire spécifique, la myokinase (M.K). Parallèlement
à cette action de catalyse, la myokynase active un autre processus de synthèse
de l’ATP, la glycolyse anaérobie, en levant l’inhibition de la phosphofructokinase
(PFK) dont l’action est également liée à la réduction de la concentration de la CP
(ceci justifie également les procédures d’entraînement alactiques pour développer
la filière lactique).
CARACTÉRISTIQUES
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Puissance
Elle se caractérise par la quantité d’ATP qui peut être resynthétisée dans un laps
de temps donné. Elle est souvent assimilée à un débit de liquide s’écoulant dans
un réservoir, l’écoulement s’effectuant plus ou moins rapidement en fonction du
diamètre du robinet de sortie (schéma de Garrigues).
Le système des phosphagènes est le plus performant de tous les processus en
matière de puissance. Elle varie de 60 à 180 Kcal/min. La puissance de cette
filière énergétique s’exprime à travers tous les sauts, les lancers, les mouvements
haltérophiles, les sprints courts...
Capacité
Quantité totale d’ATP qui peut être produite sans tenir compte du temps. La
capacité est assimilable en conséquence à un réservoir possédant une contenance
donnée. De ce point de vue, le système des phosphagènes est le moins perfor-
mant de tous, ses réserves énergétiques étant particulièrement faibles, de l’ordre
de 5 à 12 Kcal.
LE SAVIEZ-VOUS ?
Durée d’intervention
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On notera ici l’importance de l’efficacité du système aérobie, car c’est grâce à
son intervention que cette resynthèse est possible. Toutefois, il est admis qu’une
partie des phosphagènes peut être renouvelée à partir de la glycolyse anaérobie,
c’est d’ailleurs ce processus qui permet les pics successifs de puissance maximale
en sports collectifs notamment.
LE SAVIEZ-VOUS ?
La glycolyse anaérobie est une chaîne métabolique qui permet à une cellule
d’extraire de l’énergie directement au glucose (phosphorylation par le substrat).
Cette chaîne, bien que peu rentable (5 % environ de tout l’ATP régénérée par la
dégradation complète du glucose provient de la glycolyse), est d’une importance
fondamentale en biologie. Universelle, elle est partagée par tous les êtres vivants,
des bactéries les plus primitives à l’homme. Les protéines qui les constituent sont
les mêmes, les modes de régulation aussi. Cette filière énergétique doit être aussi
ancienne que la vie elle-même et elle constitue le plus ancien mode d’obtention
de l’énergie encore existant aujourd’hui.
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la
glycolyse anaérobie est une série de 10 réactions contrôlées par des
enzymes qui se produit au cours de la dégradation anaérobie du glucose en
deux molécules de pyruvate ;
ces réactions ont lieu dans le milieu aqueux de la cellule (sarcoplasme), en
dehors de la mitochondrie ;
à la septième et à la dixième réaction, il y a assez d’énergie libérée à partir
des sous-produits du glucose pour transférer directement un groupe phos-
phate sur l’ADP et former ainsi quatre molécules d’ATP. Puisque deux ATP
ont servi à la phosphorylation initiale de la molécule de glucose, le gain
net d’énergie durant la glycolyse anaérobie est de deux molécules d’ATP
(14,6 Kcal par mole) ;
deux paires d’atomes d’hydrogène sont tirées du substrat (sixième réaction)
et leurs électrons transférés au NAD (nicotinamide adénine dinucléotide)
pour le transformer en NADH. Ces électrons doivent être transportés indirec-
tement à l’intérieur de la mitochondrie pour y être convoyés sur la chaîne de
transport des électrons (grâce à la navette malate-aspartate) ;
a u cours d’efforts intenses caractéristiques de cette voie métabolique, le
NAD redevient disponible au fur et à mesure que le surplus de paires d’hydro-
gène se combine à l’acide pyruvique, sous le contrôle de l’enzyme lactate
déshydrogénase (LDH), dans une réaction réversible pour former, un peu
plus loin, l’acide lactique.
LE SAVIEZ-VOUS ?
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L’accumulation intracellulaire de lactate semble plutôt due à la conjonc-
tion de deux phénomènes :
CARACTÉRISTIQUES
Puissance
Elle est importante, elle varie de 40 à 120 kcal/min. À pleine puissance, sa durée
d’intervention peut atteindre 45 s, voire plus pour les sujets particulièrement
aguerris à ce type d’efforts.
Capacité
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Durée nécessaire à la récupération
La glycolyse aérobie
l e glycérol est issu du catabolisme des lipides (bilan net de 19 ATP) ;
l ’acétyl-CoA issu de la béta-oxydation des acides gras (bilan net de 438 ATP) ;
d es résidus désaminés (extraction de l’azote) des surplus d’acides aminés qui
entrent dans le cycle de Krebs en divers points.
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LE SAVIEZ-VOUS ?
CARACTÉRISTIQUES
La glycolyse aérobie, tout comme les deux autres processus énergétiques, inter-
vient constamment dans la production d’ATP. Elle est à ce titre celle qui assure la
plus large partie des besoins énergétiques de l’organisme au repos (essentielle-
ment à partir des lipides).
Lorsque les "besoins" en ATP s’élèvent, les processus aérobies ne peuvent s’adapter
immédiatement aux nouvelles exigences de l’organisme, ils ont besoin d’un délai
qui varie de 1 min à 5 min pour donner leur plein rendement (certains athlètes
"fondeurs" présentent parfois des délais inférieurs à la minute !).
Puissance
Capacité
Durée d’intervention
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à puissance relative : dépend du pourcentage de la consommation
.
maximale
d’oxygène utilisé, par exemple 1 heure à 75/80 % de la VO2 max pour un
amateur de course sur route, plus de 2 heures à 85 % pour un spécialiste de
haut niveau en marathon.
Durée de la récupération
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La contraction musculaire
Rappel anatomique
Rappelons que chaque fibre musculaire est emballée dans une enveloppe de tissu
conjonctif, l’endomysium, qui la sépare des autres cellules.
À l’intérieur de l’endomysium, on trouve une deuxième membrane appelée sarco-
lemme. Cette fine membrane élastique constituée d’une membrane plasmique
(plasmalemme) et d’une membrane basale (basilemme) délimite le contenu cellu-
laire de la fibre.
La membrane plasmatique est formée d’une double couche lipidique dont le prin-
cipal rôle est de conduire l’onde électromécanique de dépolarisation à la
surface de la fibre musculaire.
Cette membrane a aussi la propriété d’isoler les fibres musculaires les unes des
autres au cours de processus de dépolarisation (ce qui diffère du muscle cardiaque
par exemple).
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Le sarcoplasme contient aussi de la myoglobine (surtout autour des fibres
"lentes"), et d’autres organites spécialisés.
Encastré dans le sarcoplasme, on retrouve un long réseau de canaux tubulaires
et de vésicules entrelacés, le réticulum sarcoplasmique.
Ce système hautement spécialisé confère une intégrité structurale à la cellule, et
joue un rôle important dans la contraction musculaire en facilitant la propaga-
tion de l’onde de dépolarisation depuis l’extérieur de la fibre jusqu’à l’inté-
rieur de celle-ci.
Sans trop approfondir dans les détails, l’apparence striée de la fibre musculaire
est due à l’arrangement géométrique des zones claires et sombres des myofibrilles
qui se juxtaposent.
Les zones claires sont les bandes I, les sombres sont les bandes A. La bande
I est divisée en deux par une ligne foncée, la strie Z.
L’unité répétitive comprise entre deux lignes Z constitue le sarcomère, la plus
petite unité contractile fonctionnelle de la cellule musculaire.
Le sarcomère est disposé en série tout le long de la fibre musculaire (une myofi-
brille d’une longueur de 15 mm aligne près de 6000 sarcomères !).
En revanche, les filaments d’actine et de myosine du sarcomère sont disposés en
parallèle.
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7 Les ponts se rétablissent tant et aussi longtemps que la concentration en
calcium demeure assez élevée pour inhiber l’action du système troponine-
tropomyosine.
8 S ur arrêt de la stimulation du muscle, la concentration des ions Ca+
diminue rapidement car le calcium retourne dans les vésicules sarcoplas-
miques grâce à la pompe à calcium dont le fonctionnement repose sur
l’hydrolyse de l’ATP.
9 L’extraction du calcium redonne le pouvoir inhibiteur au système troponine-
tropomyosine. En présence d’ATP, l’actine et la myosine restent dissociées,
dans un état de relaxation (tonus musculaire).
la
variété des stimulations nerveuses (accélération compensatoire, tension
continue, travail balistique...) ;
la
variété des modalités de contractions musculaires (excentrique, concen-
trique, pliométrique...) ;
l’intensité
maximale de travail (dans toutes les filières énergétiques) ;
les temps de récupération limités (généralement autour de 1 min 30 s) ;
le travail aux "poids et haltères", aux "machines", au poids de corps... ;
le travail à amplitude maximale (sollicitation du plus grand nombre de sarco-
mères) ;
le respect de la gestuelle parfaite (intervention qualitative des muscles
posturaux et fixateurs).
C’est donc tout un ensemble de paramètres d’entraînement qui vont solliciter vos
muscles de façon optimale.
L’ensemble de la composition de vos muscles sera mis à contribution, à savoir :
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Le concept
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l’utilisation permanente de certains procédés en fonction des semaines
d’entraînement, et de chaque phase dans le déroulement de la séance :
Pour "l’explosivité" :
Pour la "force" :
Pour la "transition" :
Pour la "congestion" :
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Une régulation individuelle
P ossibilité de placer un microcycle de récupération active entre les deux
blocs de trois semaines d’entraînement (course à pieds, étirements, massages,
activités sportives modérées...) ;
remplacement ou adaptations personnelles sur certains mouvements prévus
dans la méthode (blessures, meilleures sensations, niveau de pratique...) ;
u n très large choix de planifications possibles : en fonction du nombre
d’entraînements effectués par semaine (de 3 à 5) et du nombre de groupes
musculaires travaillés au sein d’une même séance (1 à 3).
L’échauffement général
L’échauffement spécifique
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Une fois cette étape de 15 à 20 min effectuée, vous organiserez votre séance
comme suit :
Important
EXPLICATIONS
Pour les efforts intenses comme ceux effectués pendant une séance "IMPACT",
votre organisme doit s’adapter à la demande importante en substrat énergétique.
Pour ce faire, votre cerveau, via le système endocrinien, va mettre en place tout
un système de régulation visant à maintenir l’homéostasie et "combattre" l’agres-
sion qu’il est en train de subir, à travers :
Tout ceci est parfaitement normal, souhaitable même, car il faut bien accepter
le fait qu’une séance d’entraînement est un état catabolique, suivi d’une phase
anabolique de récupération (optimisée par l’alimentation et l’hygiène de vie). En
revanche, si la séance se poursuit au-delà d’un certain temps (1h30 environ), on
remarque une élévation considérable de la production de cortisol, puis, après deux
heures d’effort, une baisse significative de la testostérone chez l’homme. Ces deux
facteurs mélangés sont à l’origine d’une mobilisation des réserves protéiques afin
d’alimenter la néoglucogénèse, ce qui est contre-productif par rapport à l’objectif
souhaité. Pire encore, la sommation de ce type de séance est à l’origine d’un véri-
table dérèglement hormonal qui vous conduira en surentraînement temporaire, puis
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chronique... Je me suis donc fixé une "fourchette" raisonnable d’une heure à une
heure dix d’effort intense, et croyez-moi, ce temps sera largement mis à profit !
Important
une première phase "Force" (15 jours) avant tout dirigée vers l’amélioration
de la commande nerveuse et l’efficacité du recrutement neuromusculaire.
Cette phase se caractérise par le travail à charges maximales et supra maxi-
males (90 % à 100 %), des temps de repos très importants (plus de 5 min),
assez peu de volume général d’entraînement (environ 30 répétitions pour les
"gros" groupes musculaires") ;
une seconde phase "Masse/Puissance" (trois semaines) orientée sur le travail
de l’hypertrophie structurale (myofilaments d’actines et de myosines qui
affectent principalement la composition musculaire). Cette phase se carac-
térise par le travail à charges importantes (70 à 85 %), des temps de repos
importants (environ 3 min) et un volume de travail général plus conséquent
(environ 70/75 répétitions pour les grands groupes musculaires) ;
une
dernière phase dite "d’Endurance de force/Volume" plus orientée vers
l’hypertrophie sarcoplasmique (entourage de chaque fibre musculaire) et la
capillarisation. Cette phase se caractérise par l’emploi de charges moyennes
et modérées (50 à 65 %), des temps de récupération encore réduits (infé-
rieurs ou égaux à 1 min 30 s) et un volume général de travail plus important
(environ 120 répétitions pour les gros groupes musculaires).
N’oubliez pas que la méthode s’étale sur six semaines, il va falloir tenir, ne pas
faillir, s’adapter, dominer... s’entraîner en véritable spartiate de la musculation !
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Les origines
L’entraînement "ondulatoire"
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Cette approche dite "approche linéaire" de la structuration de l’entraînement
est encore très répandue à l’heure actuelle.
C’est vers la fin des années 80 que l’on découvre les premières planifications
alternées.
SEMAINES RÉPÉTITIONS
1-2 10-12
3-4 4-6
5-6 8-10
7-8 3-5
9-10 5-7
11-12 2-3
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Bien que le système ai évolué depuis toutes ces années, cette alternative à la
périodisation linéaire a fait de nombreux émules et inconditionnels, elle porte le
nom de périodisation ondulatoire.
L’entraînement ondulatoire permet la stimulation des processus nerveux (qualité
de l’influx nerveux, force, puissance...) ainsi que périphériques (hypertrophie
musculaire) la plus fréquente possible au sein d’une même structure d’entraîne-
ment (microcycle, étape, macrocycle).
Il permet :
L’entraînement "holistique"
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Cette alternance peut être pratiquée à l’échelle du mois, de la semaine... ou de la
séance... c’est d’ailleurs le principe de la méthode "IMPACT".
L’approche holistique n’est pas la plus adaptée aux pratiquants débutants recher-
chant la prise de masse musculaire pour lesquels une pratique plus "convention-
nelle" sera plus adaptée (approche linéaire / stratégie différée).
UTILE DE PAR :
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"relance" du système nerveux et du métabolisme ;
v ariations des stimulations nerveuses ;
variations des types de contractions musculaires ;
incitation au dépassement de soi ;
a ctivité physique non restrictive et ouverte à toutes les sollicitations
motrices ;
d éveloppement de l’efficience motrice pour tous les mouvements de la vie
quotidienne ;
o uverture d’esprit à toute forme d’exploration de la performance.
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Les qualités physiques
1L
’explosivité
Elle est au centre de la performance dans de très nombreux sports. D’un point
de vue mécanique, elle se définit comme la capacité du système neuromusculaire
à augmenter brusquement le niveau des forces qu’il exprime. L’explosivité est un
terme fréquemment utilisé pour exprimer la capacité de l’athlète à faire varier brus-
quement sa propre quantité de mouvement ou celle d’un engin sur lequel il agit.
PAGE 44
Dans le cadre de la méthode " IMPACT ", l’explosivité sera systématiquement
travaillée en début de séance (après un bon échauffement général et spécifique
bien sûr), les charges seront faibles à modérées, le nombre de répétitions peu
important, et l’investissement physique et mental à son maximum. Les adapta-
tions attendues sont avant tout d’ordre "nerveux" (optimisation de la commande
nerveuse), elles sont essentielles à la prise de masse musculaire par effet "acti-
vation neuromusculaire". L’ensemble du reste de la séance dépendra de la bonne
exécution de cette phase primordiale, avant tout qualitative (effet "pile élec-
trique").
2 La force
Inutile donc de préciser à l’infini le principe tant les procédés, méthodes et termi-
nologies abondent lorsque l’on évoque le sujet, citons à titre d’exemple :
Disons pour simplifier, et pour rester le plus pragmatique possible, que le travail
en "force" doit générer des niveaux d’interaction élevés (voire très élevés) entre
vous et la résistance à "vaincre". La résistance opposée au mouvement est donc
importante, les vitesses d’exécution sont faibles (en apparence, car l’influx
nerveux générant le potentiel d’action est à son paroxysme !).
Dans le cadre de la méthode " IMPACT ", la "force" sera toujours travaillée en
seconde partie de la séance, sur un système neuromusculaire "réveillé" par le
travail en explosivité. Le recrutement nerveux "spatial" sera optimum. À ce
niveau de la séance, vous entrez dans la phase "densité", vous allez vous sentir
"plein", "dur" et vous aurez l’envie d’en découdre avec le reste de la séance ...
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LE SAVIEZ-VOUS ?
3 La résistance
Dès 1966, on préconise 3 moyens pour obtenir des contractions maximales qui
constituent la source des progrès :
La méthode des efforts répétés a très vite été identifiée comme celle dévelop
pant le plus le volume musculaire. C’est ainsi que depuis plus de 40 ans, les
entraîneurs et préparateurs physiques du monde entiers pratiquent ce type de
méthode pour développer la masse musculaire de leurs athlètes, sans toutefois
négliger les qualités de force maximales.
De nos jours, cette méthode est surtout pratiquée par les culturistes, elle a fait
l’objet de nombreuses adaptations, principes...
h
ypertrophie fibrillaire (augmentation de la densité puis de la section carrée
du muscle) ;
h ypertrophie sarcoplasmique (accumulation des stocks énergétiques...) ;
a daptation progressive de toutes les structures passives du muscle et de
l’articulation (tendons, ligaments...) ;
PAGE 46
h yperplasie mitochondriale ;
h ypervascularisation (développement des vaisseaux sanguins) ;
u n recrutement spatial des unités motrices optimal, surtout dans les
dernières répétitions ;
coordination intra et intermusculaire facilitée (meilleur contrôle du mouve-
ment).
De plus, il est vraisemblable que ce soit la glycolyse anaérobie qui, par l’accu-
mulation de l’acide lactique, déclenche l’épanchement en cascade des hormones
nécessaires à la réparation des tissus lésés. La dégradation du glycogène en acide
lactique inhérent au travail culturiste en "résistance de force" stimule une libé-
ration de testostérone, laquelle, à son tour, déclencherait une sécrétion accrue
d’hormone de croissance. L’hormone de croissance agirait alors indirectement en
stimulant la synthèse de somatomédine C (IGF-1) dans les fibres musculaires. Or,
on sait que c’est sous l’effet de l’IGF-1 que la fibre incorpore du glucose, importe
des acides aminés et synthétise ses protéines.
4 L'endurance musculaire
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méthode des efforts intermittents de courte, moyenne et longue durée ;
méthode
du "court-court" (15 secondes d’effort > PMA, 15 secondes de récu-
pération, également avec 30 secondes...) ;
méthode TABATA (8 séries de 20 s d’effort à 170 % de VMA entrecoupées de
10 s de récupération).
une
fréquence cardiaque élevée tout au long de la séance, même bien après
(important pour la lipolyse) ;
une
sollicitation maximale des processus alactique et lactique, précurseurs
du processus aérobie dans sa composante "puissance" ;
des durées de récupération s’inscrivant dans un rapport 1/1 à 1/2 par rapport
au temps d’engagement moteur.
Là encore, l’aspect muscle "utile" de la méthode prend tout son sens ... bienvenue
dans l’univers du "Cross-Training" !
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DÉS Semaine 1 PROCÉDÉS UTILISÉS Semai
Quels que soient le ou les groupes musculaires travaillés au cours de cette première
semaine, vous utiliserez les procédés d’entraînement suivants :
LES AVANTAGES
Mobilisation
très importante et rapide des mécanismes nerveux indispen-
sables à la prise de force puis de gain musculaire ;
peut
être pratiquée même en phase compétitive ;
annule
les effets négatifs de l’isométrie (lenteur) en y associant de la vitesse ;
considéré,
avec la pliométrie, comme l’un des meilleurs procédés pour
parvenir à améliorer l’explosivité ;
mise
en route facile, même pour les membres supérieurs ;
faibles
contraintes tendineuses et articulaires (prévention des blessures).
Pour bien comprendre ce procédé, il faut insister sur le fait que la phase "explo-
sive/dynamique" doit s’initier à partir d’une inertie totale.
Pour les jambes (squat): lorsque les cuisses sont parallèles au sol (90°), position
tenue 2 secondes, puis remontée la plus rapide possible.
Pour les biceps (curls) : lorsque le bras forme un angle droit (adaptations person-
nelles bien sûr).
Le cas particulier des épaules : les épaules seront travaillées selon le quatrième
procédé visant l’amélioration de l’explosivité, à savoir la "force-vitesse", et inté-
PAGE 49
ÉDÉS UTILISÉS Semaine 1 PROCÉDÉS UTILISÉ
grées dans l’exécution de trois mouvements complets dérivés de l’haltérophilie
(l’épaulé "puissance", l’arraché "puissance", le tirage haut d’arraché et d’épaulé).
Plusieurs raisons à cela :
la
"force-vitesse" est le quatrième procédé favorisant les gains en explosi-
vité, il était impératif de le placer dans la méthode ;
le
travail de ces mouvements vous prépare à la pratique de toutes les disci-
plines incluant le principe du "cross-training" dans la préparation physique
des athlètes ;
l’épaule
est un groupe souvent fragilisé par les pratiquants plus expéri-
mentés, le fait de les travailler dans un mouvement plus général épargne
quelque peu ce complexe articulaire très mobile, tout en le sollicitant de
manière efficace ;
les
coordinations intra et intermusculaires associées aux mouvements dérivés
de l’haltérophilie participent au gain de muscle "utile" de la méthode ;
la
charge manipulée sera faible à moyenne (adaptations personnelles en
fonction de vos sensations) afin de préserver une bonne qualité de gestuelle
et rester dans le "créneau" de l’explosivité.
ATTENTION
Le nombre de séries dépend directement du nombre de groupes musculaires
travaillés lors de la séance (4 à 5).
PAGE 50
ÉS Semaine 1 PROCÉDÉS UTILISÉS Semaine
Pour l’étape "force"
EXPLICATIONS
Vous devrez réaliser les exercices avec une charge vous permettant d’effectuer
5 répétitions, et pas une de plus. Après une récupération de 1 min 30 grand
maximum (arrêt du chrono à 1 min 15), vous essaierez de réitérer le même nombre
de répétitions... ce qui est presque impossible ! Mais tout l’intérêt du procédé est
bien là. La motivation psychologique est primordiale au bon déroulement de
ce procédé. L’intensité s’accroît au fur et à mesure des séries, les résultats sont
impressionnants. Il en résulte qu’un 5 x 5 (5RM) peut revêtir cette forme :
Première série = 5 reps / deuxième série = 5 reps / troisième série = 4 reps /
quatrième série = 3 reps / cinquième série = 3 reps.
ATTENTION
Vous effectuerez 5 séries lorsque vous ne travaillerez qu’un groupe muscu-
laire par séance (conseillé) ;
v ous effectuerez 4 séries lorsque vous travaillerez 2 groupes musculaires
par séance ;
v ous effectuerez 3 séries lorsque vous travaillerez trois groupes muscu-
laires par séance.
MODALITÉS D’EXÉCUTION
PAGE 51
ÉDÉS UTILISÉS Semaine 1 PROCÉDÉS UTILISÉ
e ntre la phase excentrique et concentrique du mouvement, vous effectuerez
une "pause transitoire en étirement" (PTE). La PTE s’effectue en étire-
ment musculaire "proche du maximal", lorsque les filaments d’actine et de
myosine se chevauchent de façon encore efficace, et compensent ainsi une
position mécanique défavorable des leviers osseux par une force de contrac-
tion accrue. Par exemple, au squat, la "PTE" sera placée à environ 80/90°
de flexion. Le but est très simple : attaquer la phase concentrique à la seule
force de la volonté, sans bénéficier de l’énergie cinétique emmagasinée
dans les tendons ainsi que l’aide naturelle du reflexe myotatique (reflexe de
contraction musculaire suite à un étirement trop brutal). La phase isomé-
trique de transition (pas plus de 2 secondes) enraye le réflexe de contrac-
tion, dissipe l’énergie accumulée sous forme de chaleur. Le nombre d’unités
motrices recrutées dans le mouvement est augmenté, le gain de force et de
masse musculaire également ;
la phase concentrique du mouvement sera réalisée en "accélération compen-
satoire" (A.C). L’accélération compensatoire n’est pas une technique "balis-
tique", elle ne peut être employée que lorsque la charge est si lourde qu’on
ne peut dépasser 25 % de sa vitesse maximale. Bien qu’employée dans le but
d’accélérer une charge, le mouvement s’effectue toutefois à vélocité réduite,
mais avec une intention d’accélérer si forte que le recrutement nerveux
atteint son maximum.
EXÉCUTION
Vous l’aurez donc bien compris, l’accélération compensatoire n’est pas "visuelle",
elle est "nerveuse", "intentionnelle", une "explosion neuromusculaire"... tout
ceci concourt à rajouter de l’intensité à vos contractions, à ne pas se résigner
au rythme dicté par la charge. C’est une façon particulièrement efficace de vous
surpasser, d’aborder différemment la pratique de la musculation.
PAGE 52
ÉS Semaine 1 PROCÉDÉS UTILISÉS Semaine
Rappel physiologique
s terno-cleïdo-mastoïdien ;
s calène ;
intercostaux externes ;
d iaphragme.
L’expiration étant passive, l’expiration forcée sera elle assurée par les muscles
suivants :
intercostaux internes ;
g rand droit de l’abdomen / grands et petits obliques ;
transverse de l’abdomen, celui-ci assurant un "couple" antagoniste avec le
diaphragme. Quand le premier se contracte, le second "rentre" le ventre.
En raison du blocage respiratoire sous une pression plus ou moins grande, ce type
d’effort est à l’origine d’une élévation des pressions dans les capillaires pulmo-
naires, dans l’artère pulmonaire, le cœur droit et les veines afférentes au cœur.
PAGE 53
ÉDÉS UTILISÉS Semaine 1 PROCÉDÉS UTILISÉ
Par voie réflexe, la tension artérielle s’élève également. Le cœur, aussi bien droit
que gauche, travaille donc avec un régime de pression augmenté. Il ne peut
cependant, pendant l’effort, augmenter son débit en raison de l’engorgement
veineux et du ralentissement circulatoire. Ce phénomène est d’autant plus impor-
tant que les charges manipulées sont lourdes et les masses musculaires enga-
gées dans le mouvement importantes (notions de résistances périphériques). Il
s’ensuit une augmentation du volume et de la pression sanguine en amont des
poumons, dans l’artère pulmonaire, dans le ventricule droit, l’oreillette droite et
les veines caves, ainsi qu’une diminution du flux sanguin en aval des poumons,
dans les veines pulmonaires, le ventricule gauche, l’oreillette gauche, l’aorte et la
grande circulation.
L’augmentation de la pression, cumulée au manque de sang dans le ventricule
gauche, oblige celui-ci à augmenter sa force de contraction systolique (et non son
volume d’éjection) afin de vaincre l’élévation de la tension systémique.
LE COMPROMIS
Il est évident que le blocage respiratoire ne sera jamais utilisé sur des mouve-
ments réalisés en "aisance" respiratoire. Au-dessus de 3RM, le blocage respiratoire
sera proscrit, en dessous, limité au maximum :
PAGE 54
ÉS Semaine 1 PROCÉDÉS UTILISÉS Semaine
Pour l’étape "transition"
EXPLICATIONS :
PAGE 55
ÉDÉS UTILISÉS Semaine 1 PROCÉDÉS UTILISÉ
Pour l’étape "congestion"
C’est la dernière phase de la séance, celle qui se joue au mental, c’est également
cette phase qui apporte le plus d’adaptations d’ordre métabolique (rétention du
glycogène, capillarisation...).
Le travail sectoriel est plus connu sous le nom de "3 x 7". Il ne s’agit pas ici de
trois séries de sept répétitions "classiques", mais d’une série où le muscle est
travaillé sur trois amplitudes bien précises. La course complète du muscle est
divisée en trois parties :
le muscle est déjà travaillé avec 7 répétitions effectuées en T.C et en course
externe (première moitié du mouvement) ;
le muscle est ensuite travaillé avec 7 répétitions en T.C et en course interne
(deuxième moitié du mouvement) ;
le muscle est finalement travaillé avec 7 répétitions en amplitude maximale,
toujours en T.C.
PAGE 56
ÉS Semaine 1 PROCÉDÉS UTILISÉS Semaine
RAPPEL
Il s’agit bien d’une modalité d’exécution, d’un rythme bien précis, très populaire
dans le milieu du "body". Elle est particulièrement adaptée aux exercices d’isola-
tion. La tension continue favorise le recrutement des unités motrices par ordre de
taille. Les fibres "rouges" seront recrutées de façon préférentielle. Puis, en fin de
série, lorsque l’effort devient très exigeant, les fibres "blanches" innervées par les
motoneurones de gros calibres, assurent la transition afin de poursuivre la série
jusqu’à son terme.
ATTENTION
Le nombre de séries dépendra du nombre d’exercices effectués dans la séance
(2 à 5).
IMPORTANT
Quelle que soit la semaine d’entraînement, vous observerez les temps de
récupération suivants entre les différentes phases :
entre les phases "Explosivité" et "Force" : 1 min 30 s à 2 min ;
entre les phases "Force" et "Transition" : 1 min 30 s ;
entre les phases "Transition" et "Congestion" : 1 min à 1 min 30 s.
PAGE 57
le DOS semaine 1 le DOS semaine 1 le DOS
EXPLOSIVITÉ
MOUVEMENT Traction barre fixe
PROCÉDÉ Stato-dynamique
NOMBRE DE SÉRIES Variable selon le nombre de groupes
musculaires travaillés dans la séance
4 à 5 si 1 groupe musculaire
4 si 2 groupes musculaires
3 si 3 groupes musculaires
RÉPÉTITIONS 5 / 6
RÉCUPÉRATION 1 min à 1 min 30 s
PAGE 58
S semaine 1 le DOS semaine 1 le DOS sem
FORCE
MOUVEMENT Soulevé de terre
PROCÉDÉ 5 x 5 à 5RM
NOMBRE DE SÉRIES Variable selon le nombre de groupes
musculaires travaillés dans la séance
4 à 5 si 1 groupe musculaire
4 si 2 groupes musculaires
3 si 3 groupes musculaires
RÉPÉTITIONS 5
RÉCUPÉRATION 1 min à 1 min 30 s
PAGE 59
le DOS semaine 1 le DOS semaine 1 le DOS
TRANSITION
MOUVEMENT Tirage horizontal
PROCÉDÉ Dégressive "escalier"
NOMBRE DE SÉRIES Variable selon le nombre de groupes
musculaires travaillés dans la séance
4 à 5 si 1 groupe musculaire
3 si 2 groupes musculaires
2 si 3 groupes musculaires
RÉPÉTITIONS 1 à 80 % / 2 à 75 % / 3 à 70 % /
4 à 65 % / 5 à 60 % (TC)
RÉCUPÉRATION 10/15 s entre les répétitions et
1 min à 1 min 30 s entre les séries (blocs)
CONSEILS Il n’y a pas de récupération entre les répé-
titions, juste le temps de décharger et
de se replacer (soit 10 à 15 s). Seule la
cinquième "série" est effectuée en Tension
Continue. Toutes les autres en accéléra-
tion compensatoire. Travaillez toujours en
respectant vos courbures vertébrales natu-
relles et essayez de vous "auto-agrandir"
en fin de mouvement. Enroulez bien vos
épaules en début de mouvement (sans
arrondir le dos) et rapprochez bien vos
omoplates en fin de mouvement.
PAGE 60
S semaine 1 le DOS semaine 1 le DOS sem
CONGESTION
MOUVEMENT Tirage bras tendus poulie haute
PROCÉDÉ Travail sectoriel
NOMBRE DE SÉRIES Variable selon le nombre de groupes
musculaires travaillés dans la séance
4 à 5 si 1 groupe musculaire
3 si 2 groupes musculaires
2 si 3 groupes musculaires
RÉPÉTITIONS 7 par "course" (interne/externe/complète)
RÉCUPÉRATION 1 min à 1 min 30 s
PAGE 61
BRAS semaine 1 les BRAS semaine 1 les B
EXPLOSIVITÉ
MOUVEMENT Biceps : curl debout (barre Ez)
Triceps : développé couché serré
PROCÉDÉ Stato-dynamique
NOMBRE DE SÉRIES Variable selon le nombre de groupes
musculaires travaillés dans la séance
4 à 5 si 1 groupe musculaire
4 si 2 groupes musculaires
3 si 3 groupes musculaires
RÉPÉTITIONS 6 / 7
RÉCUPÉRATION 1 min à 1 min 30 s
CONSEILS Biceps : gardez les bras bien plaqués contre
votre buste pendant tout le mouvement.
Accentuez la phase excentrique en contrac-
eps tant volontairement vos triceps lorsque
Bic vous vous retrouvez en extension complète.
Ne vous aidez pas du deltoïde antérieur en
levant les coudes lors de la flexion.
T
riceps : comme pour le développé couché,
travaillez avec l’intention de "jeter" votre
barre en fin de phase dynamique (utilisa-
tion du cadre guide possible). Effectuez ce
mouvement parfaitement gainé et pieds
au sol, de façon à rigidifier votre buste au
maximum et offrir ainsi un "socle" solide à
vos bras.
Si Si vous travaillez ces deux groupes dans la
même séance (facultatif bien sûr), vous
pouvez utiliser la technique du super-set,
mais attention, vous ne prendrez plus de récupération entre vos
séries (un groupe musculaire se repose déjà pendant que l’autre
travaille). Cela nous fait donc huit exercices (quatre séries en
super-set) qui s’enchaînent sans temps de repos trop prononcé.
eps
tric
PAGE 62
BRAS semaine 1 les BRAS semaine 1 les B
FORCE
MOUVEMENT Biceps : curl haltères debout
T
riceps : développé couché haltères
(prise neutre)
PROCÉDÉ 5 x 5 à 5RM
NOMBRE DE SÉRIES Variable selon le nombre de groupes
musculaires travaillés dans la séance
4 à 5 si 1 groupe musculaire
4 si 2 groupes musculaires
3 si 3 groupes musculaires
RÉPÉTITIONS 5
RÉCUPÉRATION 1 min à 1 min 30 s
eps
Bic
PAGE 63
BRAS semaine 1 les BRAS semaine 1 les B
TRANSITION
MOUVEMENT B iceps : curl debout à la poulie basse
(supination)
Triceps : développé couché serré
PROCÉDÉ Dégressive "escalier"
NOMBRE DE SÉRIES Variable selon le nombre de groupes
musculaires travaillés dans la séance
4 à 5 si 1 groupe musculaire
3 si 2 groupes musculaires
2 si 3 groupes musculaires
RÉPÉTITIONS 1 à 80 % / 2 à 75 % / 3 à 70 % /
4 à 65 % / 5 à 60 % (TC)
RÉCUPÉRATION 10/15 s entre les répétitions et
1 min à 1 min 30 s entre les séries (blocs)
CONSEILS Biceps : le maniement d’une charge lourde
(surtout sur les 3 premières séries) impose
un gainage très strict de l’ensemble du
tronc (action synergique des abdominaux
et muscles fessiers).
Vous pouvez travailler cet exercice avec une
barre droite, ce qui vous permettra de varier
eps l’écartement des mains.
Bic Rappel :
m ains serrées : travail prioritaire de la
longue portion du bicep ;
p rise large : travail prioritaire de la courte
portion du biceps.
Triceps : concernant l’écartement des
mains, trouvez le bon compromis entre
un écart trop étroit souvent synonyme
de blessures au poignet à plus ou moins
long terme, et écart trop important qui
reporterait trop l’intensité sur le grand
pectoral (adaptations personnelles). Même
remarque que pour le procédé "force" : pas
de super-set si vous travaillez ces deux
groupes dans la même séance.
eps
tric
PAGE 64
BRAS semaine 1 les BRAS semaine 1 les B
CONGESTION
MOUVEMENT B iceps : curl au pupitre Larry Scott
T riceps : extension triceps poulie haute
PROCÉDÉ Travail sectoriel
NOMBRE DE SÉRIES Variable selon le nombre de groupes
musculaires travaillés dans la séance.
4 à 5 si 1 groupe musculaire
3 si 2 groupes musculaires
2 si 3 groupes musculaires
RÉPÉTITIONS 7 par "course" (interne/externe/complète)
RÉCUPÉRATION 1 min à 1 min 30 s
eps
Bic
CONSEILS B
iceps : les charges manipulées dans cette phase de la séance
permettent aisément l’étirement maximal de la partie distale
du biceps (les éventuelles blessures en étirement maximal
sont avant tout dues aux pratiquants qui chargent beaucoup
trop leur barre sur ce type de mouvement).
À l’inverse, ne remontez pas trop la barre lors de la flexion
afin de maintenir constamment la tension musculaire dans
vos biceps (ne pas dépasser une ligne imaginaire représentant
la verticale entre votre barre Ez et le sol).
T riceps : vous adopterez une position de départ assez proche
du tirage bras tendus pour le dos. Les jambes seront semi-
eps
tric
fléchies et le buste légèrement projeté vers l’avant, mais
parfaitement gainé. Hormis les sept répétitions effectuées
en course interne, vous exécuterez ce mouvement en ampli-
tude complète, sans jamais décoller l’intérieur de vos bras du
buste (pression constante) et sans relever vos coudes vers
l’avant lorsque vous atteignez la phase d’étirement maximal.
En position basse, tirez la poignée légèrement devant vous
et en extension complète du coude. Pas de contact avec vos
cuisses.
Si vous travaillez ces deux groupes dans la même séance, vous
pouvez utiliser la méthode du super-set. Dans ce cas, veuillez
ne pas dépasser le temps de récupération imparti entre vos
séries (idem "stato-dynamique").
PAGE 65
ORAUX semaine 1 les PECTORAUX semain
EXPLOSIVITÉ
MOUVEMENT Développé couché
PROCÉDÉ Stato-dynamique
NOMBRE DE SÉRIES Variable selon le nombre de groupes
musculaires travaillés dans la séance
4 à 5 si 1 groupe musculaire
4 si 2 groupes musculaires
3 si 3 groupes musculaires
RÉPÉTITIONS 6 / 7
RÉCUPÉRATION 1 min à 1 min 30 s
CONSEILS Prenez le temps d’effectuer un bon travail
de placement avant d’entamer votre mouve-
ment. Les pieds seront solidement fixés au
sol et légèrement en arrière, les omoplates
"enracinés" dans le banc. Tous les muscles
fixateurs participeront au transfert de force
qui s’initie de vos pieds et se termine dans
vos poignets. Marquez bien la phase isomé-
trique de transition en verrouillant bien la
barre dans le plan frontal et sagittal. Lors
de la phase "explosive", faites comme si
vous aviez l’intention de jeter la barre vers
le plafond. Faites tout de même attention à
ne pas verrouiller l’articulation du coude de
façon trop violente en extension complète.
PAGE 66
ne 1 les PECTORAUX semaine 1 les PECTOR
FORCE
MOUVEMENT Développé couché haltères
PROCÉDÉ 5 x 5 à 5RM
NOMBRE DE SÉRIES Variable selon le nombre de groupes
musculaires travaillés dans la séance
4 à 5 si 1 groupe musculaire
4 si 2 groupes musculaires
3 si 3 groupes musculaires
RÉPÉTITIONS 5
RÉCUPÉRATION 1 min à 1 min 30 s
CONSEILS
Effectuez une pression en rotation entre les
deux haltères en position haute (vos auricu-
laires se rapprochent l’un vers l’autre), ceci
accentuera le travail de la partie sternale
du grand pectoral. Ne confondez pas pres-
sion et percussion des haltères ! (préven
tion des tendinites). Ne relevez pas votre
tête du banc lors de la phase excentrique
du mouvement.
Sauf contre-indication (douleurs lombaires),
posez vos pieds bien à plat sur le sol. Un
bon développé couché "part des jambes"
avant toute chose...
PAGE 67
ORAUX semaine 1 les PECTORAUX semain
TRANSITION
MOUVEMENT Développé couché incliné
PROCÉDÉ Dégressive "escalier"
NOMBRE DE SÉRIES Variable selon le nombre de groupes
musculaires travaillés dans la séance
4 à 5 si 1 groupe musculaire
3 si 2 groupes musculaires
2 si 3 groupes musculaires
RÉPÉTITIONS 1 à 80 % / 2 à 75 % / 3 à 70 % /
4 à 65 % / 5 à 60 %
RÉCUPÉRATION 10/15 s entre les répétitions et
1 min à 1 min 30 s entre les séries (blocs)
CONSEILS Ramenez la barre le plus haut possible
sur vos pectoraux (clavicules si possible).
Ouvrez bien les coudes afin de mieux solli-
citer la partie haute du grand pectoral.
Concernant l’inclinaison du dossier, un
angle d’environ 30° constitue en général
la meilleure inclinaison avant une partici-
pation trop importante des épaules.
PAGE 68
ne 1 les PECTORAUX semaine 1 les PECTOR
CONGESTION
MOUVEMENT Poulie vis-à-vis
PROCÉDÉ Travail sectoriel
NOMBRE DE SÉRIES Variable selon le nombre de groupes
musculaires travaillés dans la séance
4 à 5 si 1 groupe musculaire
3 si 2 groupes musculaires
2 si 3 groupes musculaires
RÉPÉTITIONS 7 par "chef" musculaire
RÉCUPÉRATION 1 min à 1 min 30 s
CONSEILS Quelle que soit la portion du grand pectoral
sollicitée, effectuez une rotation externe
des poignets de façon à ce que vos auri-
culaires se touchent entre eux en fin de
mouvement. Ceci permettra une contrac-
tion plus vigoureuse du grand pectoral.
Pré-étirez vos pectoraux en vous avançant
légèrement de l’axe des poulies en début
de mouvement.
PAGE 69
AULES semaine 1 les ÉPAULES semaine 1 l
EXPLOSIVITÉ
MOUVEMENT Tirage haut d’arraché
PROCÉDÉ Force-Vitesse
NOMBRE DE SÉRIES Variable selon le nombre de groupes
musculaires travaillés dans la séance
4 à 5 si 1 groupe musculaire
4 si 2 groupes musculaires
3 si 3 groupes musculaires
RÉPÉTITIONS 6 / 7
RÉCUPÉRATION 1 min à 1 min 30 s
CONSEILS
La barre doit être ramenée au niveau du
sternum en "collant " au plus près votre
buste. Pratiquez cette technique à partir
du degré 0 de tension (barre reposant sur
deux supports). Une finition sur pointe
des pieds est envisageable, souhaitable
même (travail de l’équilibre). Contrôlez
bien votre barre dans la phase excentrique
du mouvement (pas de déséquilibre vers
l’avant).
Comme pour tous les tirages "haltérophiles",
le mouvement s’initie d’abord par les arti-
culations des genoux et de la hanche. Un
haussement vigoureux des épaules (shrug)
doit s’effectuer avant le "tirage" des bras à
proprement parlé.
Il est important qu’en fin de mouvement,
les coudes soient placés plus haut que vos
poignets.
PAGE 70
les ÉPAULES semaine 1 les ÉPAULES sema
FORCE
MOUVEMENT Développé debout (nuque)
PROCÉDÉ 5 x 5 à 5RM
NOMBRE DE SÉRIES Variable selon le nombre de groupes
musculaires travaillés dans la séance
4 à 5 si 1 groupe musculaire
4 si 2 groupes musculaires
3 si 3 groupes musculaires
RÉPÉTITIONS 5
RÉCUPÉRATION 1 min à 1 min 30 s
PAGE 71
AULES semaine 1 les ÉPAULES semaine 1 l
TRANSITION
MOUVEMENT Élévations frontales avec un haltère dans
chaque main
PROCÉDÉ Dégressive "escalier"
NOMBRE DE SÉRIES Variable selon le nombre de groupes
musculaires travaillés dans la séance
4 à 5 si 1 groupe musculaire
3 si 2 groupes musculaires
2 si 3 groupes musculaires
RÉPÉTITIONS 1 à 80 % / 2 à 75 % / 3 à 70 % /
4 à 65 % / 5 à 60 % (TC)
RÉCUPÉRATION 10/15 s entre les répétitions et
1 min à 1 min 30 s entre les séries (blocs)
PAGE 72
les ÉPAULES semaine 1 les ÉPAULES sema
CONGESTION
MOUVEMENT Élévations latérales / frontales
(unilatérales)
PROCÉDÉ Travail sectoriel
NOMBRE DE SÉRIES Variable selon le nombre de groupes
musculaires travaillés dans la séance
4 à 5 si 1 groupe musculaire
3 si 2 groupes musculaires
2 si 3 groupes musculaires
RÉPÉTITIONS 7 par faisceau du deltoïde
RÉCUPÉRATION 1 min à 1 min 30 s
CONSEILS Effectuez les sept premières répétitions
dans le prolongement de vos épaules en
cherchant à rapprocher vos omoplates
(travail de la portion moyenne et posté-
rieure). Effectuez les sept répétitions
intermédiaires à un angle de 45° par
rapport au buste (portion moyenne et
antérieure). Les 7 dernières répétitions
seront effectuées en élévations frontales
et en amplitude complète (finition bras
vertical) afin de solliciter également le
muscle trapèze supérieur.
PAGE 73
AMBES semaine 1 les JAMBES semaine 1
EXPLOSIVITÉ
MOUVEMENT Squat
PROCÉDÉ Stato-dynamique
NOMBRE DE SÉRIES Variable selon le nombre de groupes
musculaires travaillés dans la séance
4 à 5 si 1 groupe musculaire
4 si 2 groupes musculaires
3 si 3 groupes musculaires
RÉPÉTITIONS 6 / 7
RÉCUPÉRATION 1 min à 1 min 30 s
CONSEILS
Si possible, terminez le mouvement sur
la pointe des pieds, ceci vous oblige à
être le plus rapide possible dans la phase
dynamique. La finition sur pointe de
pieds vous oblige également à un travail
de recherche d’équilibre très intéressant
sur le plan proprioceptif. Commencez à
expirer lentement dès que vous entamez la
phase concentrique du mouvement. Il est
en effet important d’éviter (en tout cas de
limiter au maximum) tout phénomène de
blocage respiratoire pouvant être nuisible
à plus ou moins long terme à votre cœur.
La phase de maintien isométrique sera
comprise entre 1 et 2 secondes.
PAGE 74
les JAMBES semaine 1 les JAMBES semai
FORCE
MOUVEMENT Squat "sumo"
PROCÉDÉ 5 x 5 à 5RM
NOMBRE DE SÉRIES Variable selon le nombre de groupes
musculaires travaillés dans la séance
4 à 5 si 1 groupe musculaire
4 si 2 groupes musculaires
3 si 3 groupes musculaires
RÉPÉTITIONS 5
RÉCUPÉRATION 1 min à 1 min 30 s
CONSEILS Soyez très vigilant quant à votre équi-
libre. Le style "sumo" ne pardonne pas un
éventuel placement hasardeux. À ce titre,
prenez le temps de bien vous placer sous la
barre avant de la décoller des supports, et
gardez le dos le plus droit possible quelle
que soit la phase du mouvement. "Ouvrez"
la cage thoracique en tirant les coudes vers
l’arrière lors de la descente, replacez-les
devant la barre lors de la phase concen-
trique. Ceci vous aidera à maintenir votre
barre dans la bonne trajectoire de poussée.
Contractez vos fessiers en fin de mouve-
ment, ce style s’y prête particulièrement.
PAGE 75
AMBES semaine 1 les JAMBES semaine 1
TRANSITION
MOUVEMENT Presse CONSEILS
Une position "haute" des pieds favo-
PROCÉDÉ Dégressive "escalier" rise le recrutement des fessiers et des
ischio-jambiers, il serait dommage de s’en
NOMBRE DE SÉRIES Variable selon le nombre de groupes
passer...
musculaires travaillés dans la séance
Contractez vos abdominaux en "rentrant"
4 à 5 si 1 groupe musculaire
votre ventre (action facilitée par le muscle
3 si 2 groupes musculaires
transverse de l’abdomen) avant chaque
2 si 3 groupes musculaires
poussée du chariot de la presse. Cette
RÉPÉTITIONS 1 à 80 % / 2 à 75 % / 3 à 70 % / action préalable prévient tout phénomène
4 à 65 % / 5 à 60 % (TC) de "poussée" antérieure des viscères et favo-
RÉCUPÉRATION 10/15 s entre les répétitions et rise un travail qualitatif de l’ensemble des
1 min à 1 min 30 s entre les séries (blocs) muscles de la cuisse.
PAGE 76
les JAMBES semaine 1 les JAMBES semai
CONGESTION
MOUVEMENT Leg curl / leg extension
PROCÉDÉ Travail sectoriel
NOMBRE DE SÉRIES Variable selon le nombre de groupes
musculaires travaillés dans la séance
4 à 5 si 1 groupe musculaire
3 si 2 groupes musculaires
2 si 3 groupes musculaires
RÉPÉTITIONS 7 par "course"
(interne/externe/complète)
RÉCUPÉRATION 1 min à 1 min 30 s
CONSEILS Pour un meilleur engorgement sanguin,
l
cur utilisez la technique du super-set
leg "agoniste/antagoniste" pour toute la
phase congestion (les culturistes appré-
cieront...).
Leg curl : "resserrez" vos fessiers pour mieux
fixer votre bassin. Maintenez constamment
vos cuisses bien parallèles. Tendez la pointe
des pieds pour limiter la participation des
mollets (surtout les jumeaux, muscles
bi-articulaires) et reporter d’autant plus
l’intensité sur les ischio-jambiers.
L
eg extension : inclinez le dossier en arrière
pour augmenter la participation du muscle
droit antérieur (muscle bi-articulaire). Ne
bloquez pas vos genoux contre l’assise de
votre machine, gardez une marge de quelques
centimètres entre l’intérieur du genou et le
bord de l’assise de votre machine.
Ceci est très important car ce simple geste
participe à la prévention de l’effet "tiroir
postérieur" (rupture partielle ou totale du
ligament croisé postérieur qui s’oppose
au déplacement vers l’arrière du tibia par
rapport au fémur).
nsion
exte
leg
PAGE 77
DÉS Semaine 2 PROCÉDÉS UTILISÉS Sema
Quels que soient le ou les groupes musculaires travaillés au cours de cette
deuxième semaine, vous utiliserez les procédés d’entraînement suivants :
DÉFINITION
elle
est incorporée en prolongement du procédé "stato-dynamique", ceci
dans le respect de la progressivité de l’entraînement. La pliométrie est un
procédé plus "intense" qu’en semaine 1 ;
elle
sollicite intensément le reflexe myotatique, qui, associé à la contrac-
tion volontaire des muscles, participe à faire exploser les forces dans le
sens de l’extension. Le transfert est immédiat vers toutes sortes d’activités
physiques et sportives ;
elle
enrichit les qualités motrices du sportif ;
elle
"réveille" vos récepteurs musculaires et tendineux. Les contractions
musculaires sont plus vigoureuses et rentables (sensibilité du fuseau neuro-
musculaire et élévation du seuil d’excitabilité des Organes Tendineux de
Golgi) ;
elle
participe à l’intervention qualitative des muscles posturaux (dont les
abdominaux) pour rigidifier l’ensemble "tronc/membres" ;
elle
participe à l’effet "indirect" sur la prise de masse musculaire ;
elle
développe intensément la "Composante Elastique Série" (CES) du
complexe muscle-tendon.
PAGE 78
aine 2 PROCÉDÉS UTILISÉS Semaine 2 PRO
MODALITÉS D’EXÉCUTION : DEUX FAÇONS DE PROCÉDER
Pliométrie en "contre-mouvement"
Vous devez freiner une charge à vitesse maximale, puis, sans temps d’arrêt, la
repousser de toutes vos forces. Particulièrement adaptée aux membres supérieurs
(ex. : pompes claquées, développé couché pliométrique ) ;
Pliométrie en "drop"
PAGE 79
ÉDÉS UTILISÉS Semaine 2 PROCÉDÉS UTILISÉ
Pour l’étape "force"
Nous avons retenu en deuxième semaine la méthode des " blocs de simples lourds".
Cette méthode s’inscrit parfaitement dans la logique de progressivité de l’entraî-
nement. Elle se veut plus orientée vers le développement des processus nerveux
que la semaine précédente.
EXPLICATIONS
Vous effectuerez une répétition sur un mouvement avec une charge corres-
pondant à 3RM, soit environ 90 % de 1RM. Vous prendrez une quinzaine de
secondes de récupération. Vous recommencez le cycle encore 4 fois. Soit : 1 x 90 %
r=15-20 s / 1 x 90 % r=15-20 s / 1 x 90 % r=15-20 s / 1 x 90 % r=15-20 s / 1 x 90 %.
Même si, à l’origine, cette méthode est excellente pour développer la force par
effet "sommation" de simples à charge maximale (les efforts maximaux commen-
çant dès 90 % de 1 RM), la méthode est ici légèrement modifiée dans le but du
développement cumulé de la force et de la masse musculaire. Les temps de récu-
pération sont, comme à l’accoutumée, réduits à moins de 2 min.
réduire
légèrement la charge (environ 5 %) ;
faire
appel à la technique des répétitions forcées avec l’aide d’un partenaire
d’entraînement (recommandée si bien effectuée)...
IMPORTANT
Augmenter la récupération n’est pas la solution adaptée à la méthode
"IMPACT".
Cette démarche s’inscrit avant tout dans le développement exclusif de la
force, ce qui n’est pas l’objectif de la séance ni de la méthode en général.
PAGE 80
ÉS Semaine 2 PROCÉDÉS UTILISÉS Semaine
Pour l’étape "transition"
en
augmentant la charge (principe de surcharge progressive) ;
en
diminuant la charge (principe des séries dégressives).
pyramide
large pour la force ou l’hypertrophie ;
p yramide basse / haute ;
pyramide
ascendante (en poids ou répétitions) / descendante ;
pyramide
de MAURO DI PASQUALE...
En effet toutes les séries sont effectuées dans un dessein bien particulier :
les
temps de récupération entre les séries sont plus courts que pour une
pyramide plus conventionnelle (environ 30 s, soit le temps de changer les
poids et se replacer) ;
les
pourcentages utilisés ne le sont qu’à titre indicatif puisqu’avec des récu-
pérations aussi courtes, il vous sera presque impossible de les maintenir sur
3 à 4 "blocs" (l’enchaînement des 4 séries formant un bloc) ;
les
temps de récupération entre les blocs seront de 1 min 30 s maximum ;
PAGE 81
ÉDÉS UTILISÉS Semaine 2 PROCÉDÉS UTILISÉ
il
n’y a pas d’inconvénient au fait de ne pas appliquer strictement ces pour-
centages de charge, puisque c’est avant tout l’intention de mobiliser celle-ci
à différentes cadences qui prime sur le poids en lui-même ;
faibles
temps de repos + cadences rapides/lentes + travail lourd, tout ceci
concourt à la mobilisation du maximum d’unités motrices disponibles en
une fois ainsi qu’un recrutement spatio-temporel porté à son point culmi-
nant (sommation spatiale et temporelle). La pyramide avancée résume à elle
seule l’esprit de la méthode "IMPACT".
PAGE 82
ÉS Semaine 2 PROCÉDÉS UTILISÉS Semaine
Bon courage... pour l’étape "congestion"
avec
des charges "moyennes à lourdes" dans un premier temps ;
avec
des charges plus légères dans un second temps ;
muscle
intégré dans une "chaîne musculaire" dans un premier temps (mouve-
ment global) ;
muscle
travaillé de façon isolée dans un second temps (mouvement ciblé).
MODALITÉS D’EXÉCUTION
Quel que soit le groupe musculaire travaillé dans la séance, vous commencerez
votre série par un mouvement global (8/10 répétitions en tension continue)
et enchaînerez de suite avec un mouvement d’isolation (10/12 répétitions en
tension continue). Le nombre de séries sera adapté au nombre de groupes muscu-
laires travaillés dans votre séance de 2 à 4 séries).
Les répétitions effectuées sur le second mouvement seront exécutées jusqu’à
"l’échec" musculaire. Le recrutement des fibres musculaires sera alors maximal
(recrutement spatial puis temporel), à l’instar des deux autres procédés utilisés
en phase "congestion" de la méthode "IMPACT".
PAGE 83
le DOS semaine 2 le DOS semaine 2 le DO
EXPLOSIVITÉ
MOUVEMENT Tractions barre fixe
PROCÉDÉ Pliométrie
NOMBRE DE SÉRIES Variable selon le nombre de groupes
musculaires travaillés dans la séance
4 à 5 si 1 groupe musculaire
4 si 2 groupes musculaires
3 si 3 groupes musculaires
RÉPÉTITIONS 5 / 7
RÉCUPÉRATION 1 min à 1 min 30 s
CONSEILS C’est le moment de vérité !
Plusieurs variantes possibles en "haut" du
mouvement :
alterner pronation/supination ;
frapper 1 ou 2 fois dans vos mains (certains
y parviennent 3 fois !) ;
simplement "décoller" les mains de la
barre de quelques centimètres ;
e ffectuer une "traction à l’allemande"
(muscle up), c’est-à-dire un passage au
dessus de la barre en un seul temps, fini-
tion du mouvement bras tendus (idéal
en préparation "Cross-Training" ).
Toutes ces variantes n’ont qu’un seul but :
vous faire acquérir de la vitesse dans la phase
de descente. Cette vitesse crée de l’énergie
cinétique qui sera restituée par vos tendons
dans la phase concentrique du mouvement
(la montée). Vous devrez donc rester en
bas le moins longtemps possible. À peine
vos bras seront-ils tendus qu’il vous faudra
déjà repartir vigoureusement dans la phase
concentrique pour y effectuer les quelques
exemples décrits ci-dessus.
Uniquement pour les habitués de ce style :
les "butterfly pull up" sont aussi excellentes
pour les sollicitations pliométriques (public
formé et familiarisé, nous insistons !).
Si vous n’avez pas le niveau (ça viendra !),
effectuez cet exercice en vous aidant d’un
élastique préalablement attaché à votre
barre fixe.
PAGE 84
OS semaine 2 le DOS semaine 2 le DOS se
FORCE
MOUVEMENT Soulevé de terre
PROCÉDÉ Blocs de simples lourds
NOMBRE DE SÉRIES Variable selon le nombre de groupes
musculaires travaillés dans la séance
4 à 5 si 1 groupe musculaire
4 si 2 groupes musculaires
3 si 3 groupes musculaires
RÉPÉTITIONS X blocs (séries) de 5 X 1 à 90 % de 1RM
RÉCUPÉRATION 1 min à 1 min 30 s
CONSEILS Bien que nécessitant des adaptations indi-
viduelles, il est recommandé d’adopter
un écartement des pieds équivalent à la
largeur du bassin et une prise de mains
correspondant à la largeur des épaules. Les
pieds seront légèrement orientés vers l’ex-
térieur. En fin de mouvement, contractez
fortement vos abdominaux et muscles
fessiers, effectuez dès lors un rappro-
chement des omoplates. Contrôlez votre
mouvement à chaque instant, surtout
lorsque vous reposez la barre au sol (restez
concentré sur votre placement du dos).
’
PAGE 85
le DOS semaine 2 le DOS semaine 2 le DO
TRANSITION
MOUVEMENT Tirage horizontal (prise rapprochée)
PROCÉDÉ Pyramide avancée
NOMBRE DE SÉRIES Variable selon le nombre de groupes
musculaires travaillés dans la séance
4 à 5 si 1 groupe musculaire
3 si 2 groupes musculaires
2 si 3 groupes musculaires
RÉPÉTITIONS L a première série : 10 répétitions à
70 % effectuées lentement (plus lent
qu’en tension continue) ;
la deuxième série : 8 répétitions à 75 %
effectuées en "puissance" (mouvement
balistique) ;
la troisième série : 6 répétitions à 80 %
effectuées en "force" (charge lourde, en
A.C) ;
la quatrième série: reprenez le poids de la
première série et effectuez une série en
tension continue jusqu’à l’échec muscu-
laire.
RÉCUPÉRATION 15 s à 30 s entre les séries / 1 min à 1 min
30 s entre les blocs de séries
CONSEILS Ceci n’est pas un exercice de bras! Ce sont
les épaules qui entament le mouvement,
vos omoplates (rhomboïdes + trapèze
moyen) qui le concluent. Votre placement
du dos doit être irréprochable. Recherchez
l’auto-agrandissement en fin de mouve-
ment (tête haute, épaules basses, torse en
PAGE 86 avant, jambes légèrement fléchies).
OS semaine 2 le DOS semaine 2 le DOS se
CONGESTION
MOUVEMENT
Rowing buste penché
puis tirage poulie haute bras tendus
PROCÉDÉ Post-fatigue
NOMBRE DE SÉRIES Variable selon le nombre de groupes
musculaires travaillés dans la séance
4 à 5 si 1 groupe musculaire
3 si 2 groupes musculaires
2 si 3 groupes musculaires
RÉPÉTITIONS Rowing (8/10) /
Tirage bras tendus (10/12)
RÉCUPÉRATION 1 min à 1 min 30 s
CONSEILS Rowing : recherchez la forme la plus parfaite
du mouvement (surtout dans le placement du
rachis). Une inclinaison du buste à environ
45° en respectant vos courbures naturelles
est particulièrement recommandée. Il est
impératif de limiter au maximum le blocage
respiratoire afin de prévenir tout processus
néfaste à long terme pour la santé de votre
cœur.
Resserrez bien les coudes contre votre buste
pour limiter au maximum l’intervention des
deltoïdes postérieurs.
Bien entendu, un travail avec mains en supi-
nation reportera légèrement l’intensité sur
vos biceps, ce qui n’est pas inintéressant !
Tirage vertical bras tendus : vous pouvez
utiliser une corde pour le tirage bras tendus.
Le grand dorsal est mieux étiré au préa-
lable, et plus fortement contracté en fin de
mouvement.
Vous pourrez éventuellement rechercher la
restitution de l’énergie cinétique combinée
à l’intervention du réflexe myotatique
(mouvement balistique) sur les dernières
répétitions "trichées" sans jamais vous
désunir d’un point de vue du gainage.
PAGE 87
BRAS semaine 2 les BRAS semaine 2 les
EXPLOSIVITÉ
MOUVEMENT B iceps : curl barre Ez avec élastiques
T
riceps : montées/descentes sur
médecine-ball
PROCÉDÉ Pliométrie
NOMBRE DE SÉRIES Variable selon le nombre de groupes muscu-
laires travaillés dans la séance
4 à 5 si 1 groupe musculaire
4 si 2 groupes musculaires
3 si 3 groupes musculaires
RÉPÉTITIONS 6 / 7
RÉCUPÉRATION 1 min à 1 min 30 s
CONSEILS B iceps : ne vous laissez pas entraîner vers
l’avant lorsque l’élastique se détend. La
phase en étirement maximal doit être la
plus brève possible pour bénéficier au mieux
des contractions pliométriques. La charge
manipulée sera de faible à moyenne, afin
de maintenir une bonne vitesse d’exécution
eps
Bic dans le cycle " étirement-raccourcissement".
Triceps : soyez le plus rapide possible lors
des "allers/retours" sur le médecine-ball.
Des pompes "claquées" et "serrées" sont
tout aussi efficaces à condition d’être très
rapide dans la phase "excentrique/concen-
trique". Si vous travaillez les biceps et triceps
dans la même séance, vous pouvez utiliser
la technique du super-set pour la phase
"explosivité" (ne prenez quasiment plus de
récupération entre vos enchaînements dans
ce cas précis).
eps
tric
PAGE 88
BRAS semaine 2 les BRAS semaine 2 les
FORCE
MOUVEMENT Biceps : curl haltères debout
Triceps : développé couché haltères
(prise neutre)
PROCÉDÉ Blocs de simples lourds
NOMBRE DE SÉRIES Variable selon le nombre de groupes
musculaires travaillés dans la séance
4 à 5 si 1 groupe musculaire
4 si 2 groupes musculaires
3 si 3 groupes musculaires
RÉPÉTITIONS X blocs (séries) de 5 X 1 à 90 % de 1RM
RÉCUPÉRATION 1 min à 1 min 30 s
CONSEILS T riceps : gardez les coudes le long du corps
pour une forte sollicitation des vastes
internes et externes. "Ouvrez" les coudes si
vous désirez développer davantage la longue
portion du triceps, mais attention, dans ce
cas précis, le grand pectoral sera également
recruté de façon non négligeable.
Biceps : les charges importantes mobili-
sées ne doivent pas dégrader la cinématique
du mouvement. Gardez les épaules basses,
l’intérieur des bras plaqué au buste et pas
d’avancée des coudes vers l’avant en fin de
contraction du biceps. Gainez puissamment
eps l’ensemble du corps, surtout sur les dernières
Bic répétitions qui demandent le plus d’enga-
gement physique et psychologique.
Ce procédé ne se prête pas au principe du
super-set si vous travaillez ces deux muscles
dans la même séance.
eps
tric
PAGE 89
BRAS semaine 2 les BRAS semaine 2 les
TRANSITION
MOUVEMENT Biceps: curl barre Ez
Triceps : barre au front
PROCÉDÉ Pyramide avancée
eps
Bic NOMBRE DE BLOCS Variable selon le nombre de groupes
musculaires travaillés dans la séance
4 à 5 si 1 groupe musculaire
3 si 2 groupes musculaires
2 si 3 groupes musculaires
RÉPÉTITIONS La première série : 10 répétitions à 70 %
effectuées lentement (plus lent qu’en
tension continue) ;
la deuxième série : 8 répétitions à 75 %
effectuées en "puissance" (mouvement
balistique) ;
la troisième série : 6 répétitions à 80 %
effectuées en "force" (charge lourde, en
A.C) ;
la quatrième série : reprenez le poids de
la première série et effectuez une série
en tension continue jusqu’à l’échec
musculaire.
RÉCUPÉRATION 15 s à 30 s entre les séries /
1 min à 1 min 30 s entre les blocs de série
CONSEILS Triceps : pas d’intervention de l’articula-
tion de l’épaule. Vos épaules resteront donc
bien immobiles pendant toute l’exécution
de votre mouvement. Un angle de 90° entre
votre buste et vos bras constitue un optimum
pour le travail efficace de l’ensemble du
triceps. Un angle plus fermé engendre un
effet "ressort" et une participation trop
importante des pectoraux. Inversement, un
angle trop ouvert offre un "point d’ancrage"
eps trop important au grand dorsal et sa parti-
tric cipation non désirée dans le mouvement.
Biceps : gainez puissamment l’ensemble du
corps grâce à l’action efficace des muscles
rétroverseurs du bassin (muscles abdomi-
naux /muscles fessiers / ischio-jambiers /
carré crural) pour éviter tout phénomène
de balancement contre-productif. Quels que
soient la charge et le rythme d’exécution,
ne remontez pas vos coudes vers l’avant en
fin de contraction.
Le super-set n’est pas envisageable si vous
travaillez ces deux muscles dans la même
séance.
PAGE 90
BRAS semaine 2 les BRAS semaine 2 les
CONGESTION
MOUVEMENT Biceps : curl prise neutre (barre ou
haltères) + curl assis sur banc incliné
Triceps : pompes serrées sur support
instable (médecine-ball / Bosu)
puis extension triceps dos à la poulie
PROCÉDÉ Post-fatigue
NOMBRE DE SÉRIES Variable selon le nombre de groupes muscu-
laires travaillés dans la séance.
4 à 5 si 1 groupe musculaire
3 si 2 groupes musculaires
2 si 3 groupes musculaires
RÉPÉTITIONS 8/10 sur le premier mouvement puis
eps 10/12 sur le second
Bic
RÉCUPÉRATION 1 min à 1 min 30 s
CONSEILS Vous pouvez utiliser la technique du super-
set. Vous ne prendrez alors que peu ou pas de
récupération entre toutes vos séries (temps
moyen d’une série en post-fatigue = 1’15).
Dans ce cas, vous aurez préparé et disposé
votre matériel à l’avance pour ne pas perdre
de temps en déplacements inutiles.
Biceps : la prise neutre (ou marteau) ne
change en rien les fondamentaux pour les
ep s "curl" (bras plaqués contre le buste, pas
tric d’élan, pas de remontée des coudes en fin
de mouvement, gainage général ...). Ce type
d’exercice permet un travail important du
muscle brachio-radial (ou long supinateur)
et brachial antérieur (seul réel fléchisseur
de l’avant-bras sur bras). Travaillez à votre
convenance de façon alternée ou simul
s tanée.
ep
Bic Extension triceps dos à la poulie : recher-
chez l’amplitude complète du mouvement.
Attention à ne pas relever les coudes lorsque
vous atteignez l’extension maximale du
triceps (recherche d’élan).Le buste est paral-
lèle au sol, en fin de mouvement, les bras
se situent dans le parfait prolongement de
celui-ci.
Triceps pompes serrées sur BOSU : les plus
aguerris d’entre vous pourront également
7
placer leurs pieds sur un médecine-ball ou
des sangles TRX (travail en double instabi-
lité)... proprioception / gainage / renfor-
e p s cement musculaire... résultats garantis !
tric
PAGE 91
ORAUX semaine 2 les PECTORAUX semain
EXPLOSIVITÉ
MOUVEMENT Développé couché pliométrique
(contre mouvement)
PROCÉDÉ Pliométrie
NOMBRE DE SÉRIES Variable selon le nombre de groupes
musculaires travaillés dans la séance
4 à 5 si 1 groupe musculaire
4 si 2 groupes musculaires
3 si 3 groupes musculaires
RÉPÉTITIONS 6/7
RÉCUPÉRATION 1 min à 1 min 30 s
CONSEILS La charge employée ne sera jamais supé-
rieure à 40 % de votre 1RM afin de garantir
une exécution parfaite du mouvement.
Vous pouvez remplacer cet exercice par des
pompes claquées, ou des "allers-retours" de
pompes sur un support instable.
Quel que soit le mouvement sélectionné, la
transition entre la phase excentrique et la
phase concentrique doit être la plus rapide
possible.
PAGE 92
ne 2 les PECTORAUX semaine 2 les PECTO
FORCE
MOUVEMENT Développé couché haltères
PROCÉDÉ Blocs de simples lourds
NOMBRE DE SÉRIES Variable selon le nombre de groupes
musculaires travaillés dans la séance
4 à 5 si 1 groupe musculaire
4 si 2 groupes musculaires
3 si 3 groupes musculaires
RÉPÉTITIONS X blocs (séries) de 5 X 1 à 90 % de 1RM
RÉCUPÉRATION 1 min à 1 min 30 s
CONSEILS Les charges employées ne se prêtent plus
à la rotation des poignets (rapprochement
des deux auriculaires en fin d’extension).
Vous pouvez toutefois rapprocher légère-
ment vos haltères entre eux, mais évitez
qu’ils ne se heurtent trop violemment en
fin de mouvement. Fixez bien vos fessiers
et vos omoplates contre le banc et "ouvrez"
votre cage thoracique au moyen d’une inspi-
ration profonde (mise en tension de tous
les muscles stabilisateurs et fixateurs de la
scapula) pour faciliter le transfert de force
qui se dirige de vos pieds jusqu’aux poignets.
À l’image d’un squat efficace et rentable,
un tronc solide s’assimilant à une "poutre
composite" est le meilleur moyen de réaliser
une bonne performance et de prévenir les
blessures à plus long terme.
PAGE 93
ORAUX semaine 2 les PECTORAUX semain
TRANSITION
MOUVEMENT Butterfly
PROCÉDÉ Pyramide avancée
NOMBRE DE BLOCS Variable selon le nombre de groupes
musculaires travaillés dans la séance
4 à 5 si 1 groupe musculaire
3 si 2 groupes musculaires
2 si 3 groupes musculaires
RÉPÉTITIONS L a première série : 10 répétitions à 70 %
effectuées lentement (plus lent qu’en
tension continue) ;
la deuxième série : 8 répétitions à 75 %
effectuées en "puissance" (mouvement
balistique) ;
la troisième série : 6 répétitions à 80 %
effectuées en "force" (charge lourde, en
A.C) ;
la quatrième série : reprenez le poids de
la première série et effectuez une série
en tension continue jusqu’à l’échec
musculaire.
RÉCUPÉRATION 15 s à 30 s entre les séries / 1 min à
1 min 30 s entre les blocs de séries.
CONSEILS
Placez toujours vos bras parallèles au sol
(coudes ouverts) afin de pré-étirer le grand
pectoral au maximum. Rentrez le ventre
et ouvrez la cage thoracique en début de
mouvement, n’arrondissez pas le dos en fin
de mouvement pour vous aider à finaliser
vos répétitions.
PAGE 94
ne 2 les PECTORAUX semaine 2 les PECTO
CONGESTION
MOUVEMENT Poulie vis-à-vis
puis écartés couchés inclinés
PROCÉDÉ Post-fatigue
NOMBRE DE SÉRIES Variable selon le nombre de groupes
musculaires travaillés dans la séance
4 à 5 si 1 groupe musculaire
3 si 2 groupes musculaires
2 si 3 groupes musculaires
RÉPÉTITIONS 8 /10 sur le premier mouvement
puis 10/12 sur le second
RÉCUPÉRATION 1 min à 1 min 30 s
CONSEILS Écartés couchés : maintenez bien vos
haltères parallèles entre eux pendant toute
la phase excentrique. Arrivé à amplitude
optimale, vous avez la possibilité d’effec-
tuer une légère rotation interne de vos
poignets (dans le sens inverse des aiguilles
d’une montre). Ce petit geste inhibe en
partie la tension dans le biceps brachial et
reporte d’autant plus l’intensité sur le grand
pectoral.
P
oulie vis-à-vis : n’hésitez pas à avancer
par rapport à l’axe des poulies en début de
mouvement afin de pré-étirer vos muscles
pectoraux et les placer ainsi dans une rela-
tion "longueur/tension" optimale.
PAGE 95
AULES semaine 2 les ÉPAULES semaine 2
EXPLOSIVITÉ
MOUVEMENT Épaulés "puissance"
PROCÉDÉ Force-Vitesse
NOMBRE DE SÉRIES Variable selon le nombre de groupes
musculaires travaillés dans la séance
4 à 5 si 1 groupe musculaire
4 si 2 groupes musculaires
3 si 3 groupes musculaires
RÉPÉTITIONS 6/7
RÉCUPÉRATION 1 min à 1 min 30 s
CONSEILS La barre doit rester la plus proche du corps
possible pendant toute son ascension. Le
départ du mouvement est stable grâce à la
position des pieds identique à celle de leur
réception. Le contrôle de la charge se trouve
favorisé par l’absence de perte d’appui au sol.
Projetez bien les coudes en avant au moment
du verrouillage de la barre, ceci accentue
le travail sur le deltoïde antérieur. Cette
phase de verrouillage doit coïncider avec la
phase de "chute" sous la barre. La flexion
doit être assez profonde, comme pour tous
les mouvements réalisés en "puissance".
PAGE 96
2 les ÉPAULES semaine 2 les ÉPAULES se
FORCE
MOUVEMENT Développé debout (nuque)
PROCÉDÉ Blocs de simples lourds
NOMBRE DE SÉRIES Variable selon le nombre de groupes
musculaires travaillés dans la séance
4 à 5 si 1 groupe musculaire
4 si 2 groupes musculaires
3 si 3 groupes musculaires
RÉPÉTITIONS X blocs (séries) de 5 X 1 à 90 % de 1RM
RÉCUPÉRATION 1 min à 1 min 30 s
CONSEILS
Développez "devant" en cas de
douleurs aux épaules. Restez
concentré pendant toutes
les répétitions, et toutes les
séries. Votre capacité à vous
concentrer sur le mouvement
détermine de façon impor-
tante la qualité du recrute-
ment nerveux (observez les
haltérophiles lors des compé-
titions...). Adoptez un écart
assez large des mains sur la
barre. Ne cambrez pas exces-
sivement votre dos (pas d’hy
perlordose).
PAGE 97
AULES semaine 2 les ÉPAULES semaine 2
TRANSITION
MOUVEMENT Rowing "menton" (prise large)
PROCÉDÉ Pyramide avancée
NOMBRE DE BLOCS Variable selon le nombre de groupes
musculaires travaillés dans la séance
4 à 5 si 1 groupe musculaire
3 si 2 groupes musculaires
2 si 3 groupes musculaires
RÉPÉTITIONS
L a première série : 10 répétitions à 70 %
effectuées lentement (plus lent qu’en
tension continue) ;
la seconde série : 8 répétitions à 75 %
effectuées en "puissance" (mouvement
balistique) ;
la troisième série : 6 répétitions à 80 %
effectuées en "force" (charge lourde, en
A.C) ;
la quatrième série : reprenez le poids de
la première série et effectuez une série
en tension continue jusqu’à l’échec
musculaire.
RÉCUPÉRATION 15 s à 30 s entre les séries / 1 min
à 1 min 30 s entre les blocs de séries.
CONSEILS
Vous pouvez utiliser les mouvements balis-
tiques sur les dernières répétitions proches
de "l’échec" (recherche d’élan), mais gardez
bien votre dos "fixé" si vous utilisez ce
procédé.
Vos coudes seront toujours placés plus haut
que vos poignets. Effectuez une légère
avancée de la barre avant d’effectuer la
phase excentrique du mouvement.
PAGE 98
2 les ÉPAULES semaine 2 les ÉPAULES se
CONGESTION
MOUVEMENT Développé assis haltères puis élévations
unilatérales à la poulie
PROCÉDÉ Post-fatigue
NOMBRE DE SÉRIES Variable selon le nombre de groupes
musculaires travaillés dans la séance
4 à 5 si 1 groupe musculaire
3 si 2 groupes musculaires
2 si 3 groupes musculaires
RÉPÉTITIONS 8/10 sur le premier mouvement puis
10/12 sur le second
RÉCUPÉRATION 1 min à 1 min 30 s
CONSEILS Élévations unilatérales à la poulie : faites
un pas de décalage pour que vos élévations
latérales s’initient constamment à partir
d’un degré de tension préalable.
D
éveloppé assis : ouvrez bien les coudes pour
un meilleur recrutement de vos deltoïdes. En
phase excentrique, vos poignets ne descen-
dront jamais sous le niveau de vos épaules.
PAGE 99
AMBES semaine 2 les JAMBES semaine 2
EXPLOSIVITÉ
MOUVEMENT Sauts entre les bancs (4 à 5)
PROCÉDÉ Pliométrie
NOMBRE DE SÉRIES
Variable selon le nombre de groupes
musculaires travaillés dans la séance
4 à 5 si 1 groupe musculaire
4 si 2 groupes musculaires
3 si 3 groupes musculaires
RÉPÉTITIONS
6/7
RÉCUPÉRATION 1 min à 1 min 30 s
CONSEILS
Les sauts en déplacement sont très efficaces
mais demandent beaucoup de place. Tous
les styles de sauts représentent des moyens
de choix pour le développement de l’explo-
sivité. À ce titre, vous pourrez substituer
l’exercice principal par des sauts nécessitant
moins de matériel et moins de place. Voici
deux exemples :
6 /7 Box Jump (support stable et aucun
temps mort entre la réception au sol et
le prochain saut) ;
PAGE 100
2 les JAMBES semaine 2 les JAMBES sem
FORCE
MOUVEMENT Squat "sumo"
PROCÉDÉ Blocs de simples lourds
NOMBRE DE SÉRIES
Variable selon le nombre de groupes
musculaires travaillés dans la séance
4 à 5 si 1 groupe musculaire
4 si 2 groupes musculaires
3 si 3 groupes musculaire
RÉPÉTITIONS X blocs (séries) de 5 X 1 à 90 % de 1RM
RÉCUPÉRATION 1 min à 1 min 30 s
CONSEILS
Les charges sont importantes (maximales),
restez concentré sur toutes les répétitions.
Une position "haute" de la barre (barre
reposant sur le trapèze supérieur) a pour
effet de limiter la tendance à trop pencher
le buste en avant. (Style "haltérophile" ou
"culturiste").
Une position "basse" de la barre (barre repo-
sant trois centimètres sous le trapèze supé-
rieur) présente un avantage réel en termes
de performance du fait de l’abaissement du
bras de levier vertébral. Ceci explique que
ce style soit pratiqué par une majorité des
pratiquants de Force Athlétique.
PAGE 101
AMBES semaine 2 les JAMBES semaine 2
TRANSITION
MOUVEMENT Presse
PROCÉDÉ Pyramide avancée
NOMBRE DE BLOCS Variable selon le nombre de groupes
musculaires travaillés dans la séance
4 à 5 si 1 groupe musculaire
3 si 2 groupes musculaires
2 si 3 groupes musculaires
RÉPÉTITIONS La première série : 10 répétitions à 70 %
effectuées lentement (plus lent qu’en
tension continue) ;
la deuxième série : 8 répétitions à 75 %
effectuées en "puissance" (mouvement
balistique) ;
la troisième série : 6 répétitions à 80 %
effectuées en "force" (charge lourde, en
A.C) ;
la quatrième série : reprenez le poids de
la première série et effectuez une série
en tension continue jusqu’à l’échec
musculaire.
RÉCUPÉRATION 15 s à 30 s entre les séries /
1 min à 1 min 30 s entre les blocs de séries.
CONSEILS Plaquez bien vos fessiers au fond du siège
afin que ceux-ci ne décollent pas lorsque
vos cuisses entrent en contact avec votre
buste (exécution aussi dangereuse qu’un
squat "dos rond").
PAGE 102
2 les JAMBES semaine 2 les JAMBES sem
CONGESTION
MOUVEMENT Squat "clavicules"
puis leg curl / leg extension
PROCÉDÉ Post-fatigue
NOMBRE DE SÉRIES Variable selon le nombre de groupes
musculaires travaillés dans la séance
4 à 5 si 1 groupe musculaire
3 si 2 groupes musculaires
2 si 3 groupes musculaires
RÉPÉTITIONS 8 /10 pour le squat "clavicules" puis
10/12 pour les mouvements d’isolation
RÉCUPÉRATION 1 min à 1 min 30 s
PAGE 103
DÉS Semaine 3 PROCÉDÉS UTILISÉS Sema
Quels que soient le ou les groupes musculaires travaillés au cours de cette troi-
sième semaine, vous utiliserez les procédés d’entraînement suivants :
une
alternance du type deux séries lourdes avec deux séries légères... etc. ;
des
contrastes accentués : charge lourde - sans charge (développé couché/
pompes) ;
des
contrastes dans la série : enchaînement sans temps de repos de deux
types de sollicitations, c’est la variante retenue dans la méthode "IMPACT".
La charge "lourde" sera effectuée avec une "sécurité" de deux répétitions environ
(trois répétitions à 5RM), ceci permettant l’utilisation du principe de l’accéléra-
tion compensatoire.
PAGE 104
aine 3 PROCÉDÉS UTILISÉS Semaine 3 PRO
Pour l’étape "force"
une
meilleure activation du système nerveux central ;
un
meilleur recrutement des unités motrices ;
une
meilleure synchronisation des unités motrices (inhibition centrale du
circuit de Renshaw) ;
une
élévation du seuil d’activation des réflexes inhibiteurs ;
la
sensitivité des récepteurs tendineux et musculaires.
EXPLICATIONS
Les pyramides larges privilégient le travail de zone (ici, la force maximale rela-
tive) en délimitant l’emploi des charges aux pourcentages utiles pour atteindre un
objectif donné. S’agissant de la force maximale, vous effectuerez la pyramide ainsi :
N’oubliez pas que vous effectuez une séance de Cross-Training... hors de question
d’envisager des récupérations supérieures à 4 min voire plus comme il est d’usage
en Force Athlétique par exemple...
PAGE 105
DÉS Semaine 3 PROCÉDÉS UTILISÉS Sema
IMPORTANT :
Augmenter la récupération n’est pas la solution adaptée à la méthode "IMPACT".
Cette démarche s’inscrit avant tout dans le développement exclusif de la force,
ce qui n’est pas l’objectif de la séance, ni de la méthode en général. En ce sens,
3 min de récupération seront le maximum autorisé. Un partenaire d’entraîne-
ment ou occasionnel est donc fortement recommandé pour l’exécution de cette
méthode (aide à la sortie des supports, répétitions forcées si besoin, assurer
la sécurité...). Une légère diminution de la charge peut être envisageable en
cas d’intervention trop "insistante" de votre partenaire d’entraînement.
le
principe des super séries (on couple deux exercices différents qui sollici
tent le même muscle) ;
le
principe de la méthode bulgare (bien que de façon atténuée par rapport à
la phase "explosivité") ;
la
double stimulation nerveuse combinée (accélération compensatoire puis
tension continue).
EXPLICATIONS
Lors de chaque série, vous devez effectuer dix répétitions sur un groupe muscu-
laire bien précis (rien d’original pour l’instant !). Vous découperez votre série de
dix en deux séries de cinq répétitions. La première phase de cinq répétitions sera
effectuée à 6 RM sur un exercice global (en A.C). Évidemment, vous effectuerez
une Pause Transitoire en Étirement entre la phase excentrique et la phase
concentrique du mouvement. Vous enchaînerez de suite sur la deuxième phase
de cinq répétitions (plus légère, RM difficilement quantifiable) sur un deuxième
mouvement qui sollicite le même muscle, de façon isolée et en tension continue.
Cette variante à la série de dix classique se veut plus portée sur le développement
des processus nerveux, apporte plus de variété dans l’entraînement, et sollicite
le muscle à des angles différents au cours d’une même série. Les avantages sont
incontestables.
PAGE 106
aine 3 PROCÉDÉS UTILISÉS Semaine 3 PRO
Pour l’étape "congestion"
Le tri-set consiste à effectuer une série de 3 exercices enchaînés sans temps de récu-
pération, et sur un même groupe musculaire. Cette méthode est surtout employée
par les culturistes pour ses répercussions en terme de congestion.
Pendant l’exécution d’un tri-set, les vaisseaux sanguins se dilatent pour apporter
plus de nutriments aux muscles à travers un afflux sanguin massif et localisé.
De l’acide lactique se forme par adjonction des ions hydrogène sur l’acide pyru-
vique, la sensation de brûlure devient de plus en plus insoutenable. Grâce à votre
volonté de spartiate de l’entraînement, vous arrachez les dernières répétitions à
la seule force de votre volonté, vos muscles vous ayant lâchement délaissé depuis
plusieurs secondes... vous recrutez ainsi les dernières fibres musculaires encore
fraîches et c’est tant mieux, car ce sont celles qui disposent du plus fort poten-
tiel d’hypertrophie...
Le tri-set est une technique très intense qui provoque essentiellement des adap-
tations d’ordre métabolique. Le surentraînement est le principal danger en cas
d’utilisation abusive de ce type de procédé. Cette méthode sera donc utilisée de
façon cohérente, en fin de séance et à la fin des trois microcycles de type évolutif
(S3 et S6).
À nos yeux, le principal intérêt de cette technique réside dans le fait que vos
muscles seront travaillés à des angles très différents au sein d’une même série et
de façon très intense !
la
quête progressive de l’avantage mécanique (muscle de plus en plus étiré) ;
le
travail le plus complet possible des différents chefs musculaires lorsque le
muscle en possède plusieurs (ex. : trois pour les pectoraux ou les épaules) ;
la
maîtrise de la gestuelle malgré les sensations de douleurs musculaires ;
le
travail de tolérance à l’acide lactique ;
le
renforcement de l’endurance musculaire locale et/ou globale.
.
PAGE 107
le DOS semaine 3 le DOS semaine 3 le DO
EXPLOSIVITÉ
MOUVEMENT Tractions lestées puis tractions
au poids de corps
PROCÉDÉ Contraste des charges
NOMBRE DE SÉRIES Variable selon le nombre de groupes
musculaires travaillés dans la séance
4 à 5 si 1 groupe musculaire
4 si 2 groupes musculaires
3 si 3 groupes musculaires
RÉPÉTITIONS 3 (lourd) puis 5 à 7 (léger)
RÉCUPÉRATION 1 min à 1 min 30 s
CONSEILS
Il faut impérativement être rapide sur les
tractions au poids de corps, vous pouvez tout
à fait effectuer vos trois tractions lestées
puis enchaîner de suite sur sept "tirages
poulie haute" pour les mouvements légers.
Concernant les tractions effectuées le plus
rapidement possible, vous pouvez, si vous
êtes habitué et formé à ce type de gestuelle,
les effectuer en mode "kipping pull up" ou
"butterfly pull up" (technique de Cross-Trai-
ning).
PAGE 108
os semaine 3 le dos semaine 3 le dos se
Force
Mouvement Soulevé de terre
Procédé Pyramide "large"
Nombre de séries Variable selon le nombre de groupes
musculaires travaillés dans la séance
5 si 1 groupe musculaire
4 si 2 groupes musculaires (n’effectuez
pas la dernière série de 3 répétitions)
3 si 3 groupes musculaires
Répétitions 3 / 2 / 2 / 2 / 3
Récupération 2 à 3 min entre les séries
Conseils Les charges maximales manipulées impo-
sent un respect absolu de la technique.
La préservation de l’intégrité de la région
lombaire doit être un impératif, au-delà
même de toute notion de performance. À
ce titre, évitez tout phénomène d’accéléra-
tion trop rapide de la charge en début de
mouvement. Ceci aurait pour conséquence
de tendre les jambes prématurément et de
reporter le travail sur les fessiers et ischio-
jambiers, tandis que la hanche se trouve
encore en position "fléchie". Vous devrez
absolument maintenir les hanches dans l’axe
de la poussée en ouvrant l’aine légèrement
en début d’exercice. La "mise en tension" de
tous les muscles impliqués dans le mouve-
ment préalablement à toute accélération de
la charge reste évidemment une obligation.
Adoptez une prise de barre "mixte" (une
main en pronation, l’autre en supination)
pour un meilleur contrôle de celle-ci.
page 109
le DOS semaine 3 le DOS semaine 3 le DO
TRANSITION
MOUVEMENT Rowing buste penché (barre droite)
puis tirage horizontal (unilatéral)
PROCÉDÉ Super série contrastée
NOMBRE DE SÉRIES Variable selon le nombre de groupes
musculaires travaillés dans la séance
4 à 5 si 1 groupe musculaire
3 si 2 groupes musculaires
2 si 3 groupes musculaires
RÉPÉTITIONS 5 en AC puis 5 en TC
RÉCUPÉRATION 1 min à 1 min 30 s
CONSEILS Différenciez nettement le mode de contrac-
tion musculaire (AC et TC). Ne vrillez pas
le buste en fin de contraction sur le tirage
horizontal et unilatéral.
PAGE 110
OS semaine 3 le DOS semaine 3 le DOS se
CONGESTION
MOUVEMENT Tirage horizontal (prise large/barre
droite)
puis tirage poulie haute bras tendus
puis tirage poulie haute (prises
rapprochées)
PROCÉDÉ Tri-set
NOMBRE DE SÉRIES Variable selon le nombre de groupes
musculaires travaillés dans la séance
4 à 5 si 1 groupe musculaire
3 si 2 groupes musculaires
2 si 3 groupes musculaires
RÉPÉTITIONS Environ 10 pour le premier mouvement,
environ 10 pour le deuxième, à l’échec
musculaire pour le dernier
RÉCUPÉRATION 1 min à 1 min 30 s
CONSEILS Soyez très stricte sur tous vos mouvements
et répétitions. Éventuellement, placez
quelques répétitions "trichées" sur le dernier
mouvement, à condition de respecter le prin-
cipe du travail balistique (pas de gesticula-
tions incontrôlées, maintien du gainage...).
Ce tri-set favorise l’avantage mécanique
progressif du muscle grand dorsal (muscle
de plus en plus étiré en fonction des exer-
cices).
PAGE 111
BRAS semaine 3 les BRAS semaine 3 les B
EXPLOSIVITÉ
MOUVEMENT Biceps : curl barre Ez + curl haltères
prise "marteau"
Triceps : dips lestés puis au poids
de corps
PROCÉDÉ Contraste des charges
NOMBRE DE SÉRIES Variable selon le nombre de groupes
musculaires travaillés dans la séance
4 à 5 si 1 groupe musculaire
4 si 2 groupes musculaires
3 si 3 groupes musculaires
RÉPÉTITIONS 3 (lourd) puis 5 à 7 (léger)
RÉCUPÉRATION 1 min à 1 min 30 s
eps
Bic
eps
tric
T
riceps : dips : le corps doit rester le plus
CONSEILS
droit possible afin de mieux solliciter vos
triceps. Une inclinaison du buste vers l‘avant
favorisera davantage le recrutement des
pectoraux. Effectuez des pompes "serrées"
si vous ne parvenez pas à être "rapide" sur
les dips légers.
Biceps : les trois répétitions lourdes seront
effectuées sur les curls avec barre Ez, les
rapides avec deux haltères en prise neutre,
et les deux bras simultanément. La prise
"marteau" sollicite intensément le muscle
Brachio-radial (le biceps étant toujours solli-
cité, mais moins intensément).
Travail en super-set envisageable (plus
de récupération entre les séries) si vous
travaillez ces deux muscles dans la même
séance.
PAGE 112
BRAS semaine 3 les BRAS semaine 3 les B
FORCE
MOUVEMENT Biceps : curl barre Ez
Triceps : développé couché prise serrée
PROCÉDÉ Pyramide "large"
NOMBRE DE SÉRIES Variable selon le nombre de groupes
musculaires travaillés dans la séance
5 si 1 groupe musculaire
4 si 2 groupes musculaires (n’effectuez
pas la dernière série de trois répétitions)
3 si 3 groupes musculaires
RÉPÉTITIONS 3/2/2/2/3
RÉCUPÉRATION 2 à 3 min entre les séries
CONSEILS T
riceps : gardez les coudes le long du corps
pour une forte sollicitation des vastes
internes et externes. "Ouvrez" les coudes si
vous désirez développer davantage la longue
portion du triceps, mais attention, le grand
pectoral sera recruté de façon bien plus
importante (envisageable pour un "rappel"
de pectoraux...).
eps
Bic Pas de travail en super-set sur ce procédé.
eps
tric
PAGE 113
BRAS semaine 3 les BRAS semaine 3 les B
TRANSITION
MOUVEMENT Biceps : tractions barre fixe en supina-
tion + curl dos à la poulie (unilatéraux)
Triceps : barre au front + Kick Back
PROCÉDÉ Super série contrastée
NOMBRE DE SÉRIES Variable selon le nombre de groupes
musculaires travaillés dans la séance
4 à 5 si 1 groupe musculaire
3 si 2 groupes musculaires
2 si 3 groupes musculaires
RÉPÉTITIONS 5 (AC) + 5 (TC)
RÉCUPÉRATION 1 min à 1 min 30 s
eps
Bic
eps
tric
PAGE 114
BRAS semaine 3 les BRAS semaine 3 les B
Biceps : vous pouvez effectuer le second
CONSEILS
mouvement accroupi (et à deux mains sur
la poignée).
Vous pouvez également utiliser cette tech-
nique de substitution en semaine 6.
Tractions pas d’élan avec vos jambes (style
"kipping pull up") pour cet exercice, privi-
légiez une exécution stricte du mouvement
à la façon des culturistes (et sans croiser
les chevilles !). Lestez-vous si besoin.
Curl poulie : d’une façon générale, le travail à
la poulie incite à un travail très contrôlé en
tension continue (augmentation du temps
sous tension). Vous vous appliquerez à
toujours bien respecter les principes géné-
raux du travail des "curl" (pas d’élan avec
le buste, bras "plaqués" au corps, pas de
remontée des coudes en fin de contraction,
légère rotation externe des poignets en fin
de contraction, etc.).
Triceps : barre au front : mêmes consignes
qu’en semaine 2. Vos épaules resteront
parfaitement immobiles et vos lombaires
parfaitement plaquées au banc. Ne "cassez"
pas vos poignets pendant la phase excen-
trique, ceci limite l’amplitude du mouvement
et son efficacité, et augmente les risques de
traumatismes à plus ou moins long terme.
Kick Back : tirez bien votre coude vers
le haut (bras parallèle au sol) pour une
meilleure intervention du triceps. Utilisez
des charges vous permettant d’atteindre
l’extension complète du coude sans toute-
fois verrouiller cette articulation de façon
violente. L’erreur classique consiste à utiliser
des charges trop importantes. Vous donnez
alors trop d’élan en bas du mouvement, et
ne travaillez pas sur la course complète du
triceps (mouvement incomplet et contre-
productif).
Le principe du super set (si vous travaillez
ces deux muscles dans la même séance) est
envisageable, à condition de ne pas dépasser
le délai de récupération imposé (1 min à
1 min 30 s pour réaliser votre série). Dans
ce cas, il n’y aura pas de délai supplémen-
taire attribué à votre récupération, vous
enchaînerez presque directement le travail
du biceps, puis du triceps...
PAGE 115
BRAS semaine 3 les BRAS semaine 3 les B
CONGESTION
MOUVEMENT Biceps : curl pupitre Larry scott
puis curl poulie haute "bras en croix"
puis curl assis banc incliné
Triceps : pompes serrées sur
médecine-ball
puis extension couché haltères
puis extension triceps poulie haute
Pas de travail en super-set sur ce procédé
PROCÉDÉ Tri-set
NOMBRE DE SÉRIES Variable selon le nombre de groupes
musculaires travaillés dans la séance
4 à 5 si 1 groupe musculaire
3 si 2 groupes musculaires
2 si 3 groupes musculaires
RÉPÉTITIONS Environ 10 pour le premier mouvement,
environ 10 pour le deuxième, à l’échec
musculaire pour le dernier. Cet enchaî-
nement favorise l’étirement progressif du
triceps (recherche de l’avantage mécanique
progressif), ainsi que le travail d’isolation
i c eps progressif de ce groupe musculaire (du
B
général au particulier).
Pour les biceps, le tri-set favorise l’étire-
ment progressif, donc l’avantage méca-
nique progressif de ce muscle.
RÉCUPÉRATION 1 min à 1 min 30 s
CONSEILS Curl bras en croix (curl "crucifix") : bras
tendus en rotation externe maximale et
bien fixes. Les coudes se trouvent légère-
ment au-dessus des épaules, qui elles aussi
resteront bien fixes pendant toute l’exé-
cution du mouvement. N’oubliez pas qu’il
s’agit d’une flexion de l’avant-bras sur bras,
n’engagez pas vos coudes vers l’avant pour
faciliter l’exécution du mouvement. Arrivé
en contraction maximale, vous effectuerez
PAGE 116
BRAS semaine 3 les BRAS semaine 3 les B
eps
tric
PAGE 117
ORAUX semaine 3 les PECTORAUX semain
EXPLOSIVITÉ
MOUVEMENT Développé couché
PROCÉDÉ Contraste des charges
NOMBRE DE SÉRIES Variable selon le nombre de groupes
musculaires travaillés dans la séance
4 à 5 si 1 groupe musculaire
4 si 2 groupes musculaires
3 si 3 groupes musculaires
RÉPÉTITIONS 3 (lourd) puis 5 à 7 (léger)
RÉCUPÉRATION 1 min à 1 min 30 s
CONSEILS "Ouvrez" bien votre cage thoracique avant
d’entamer le mouvement. Celle-ci servira
de point d’ancrage solide à un ensemble
de muscles stabilisateurs et fixateurs qui
concourront à rendre le mouvement plus
rentable et efficace. Vos pieds seront égale-
ment "verrouillés" au sol. Suite au déve-
loppé couché lourd, vous pouvez tout à fait
enchaîner avec des pompes claquées.
Vous ressentirez encore plus le contraste
sensoriel entre charge lourde et charge
légère/dynamique.
PAGE 118
ne 3 les PECTORAUX semaine 3 les PECTO
FORCE
MOUVEMENT Développé couché haltères
PROCÉDÉ Pyramide "large"
NOMBRE DE SÉRIES Variable selon le nombre de groupes
musculaires travaillés dans la séance
5 si 1 groupe musculaire
4 si 2 groupes musculaires (n’effectuez
pas la dernière série de trois répétitions)
3 si 3 groupes musculaires
RÉPÉTITIONS 3/2/2/2/3
RÉCUPÉRATION 2 à 3 min entre les séries
CONSEILS Malgré l’utilisation de charges maximales
(égales ou supérieures à 90 % de 1 RM),
limitez au maximum tout phénomène de
blocage respiratoire. Si vous ne disposez
pas d’un partenaire d’entraînement, faites
appel à un pareur occasionnel pour vous
assister. Ouvrez bien les coudes lors de la
phase excentrique.
PAGE 119
ORAUX semaine 3 les PECTORAUX semain
TRANSITION
MOUVEMENT Développé couché incliné (barre)
+ écartés couchés
PROCÉDÉ Super série contrastée
NOMBRE DE SÉRIES Variable selon le nombre de groupes
musculaires travaillés dans la séance
4 à 5 si 1 groupe musculaire
3 si 2 groupes musculaires
2 si 3 groupes musculaires
RÉPÉTITIONS 5 en AC puis 5 en TC
RÉCUPÉRATION 1 min à 1 min 30 s
CONSEILS Écartés couchés : ne cambrez pas excessive-
ment le dos afin de compenser un éventuel
manque de laxité du complexe articulaire
de l’épaule. Inspirez profondément dans
la phase excentrique de contrôle, soufflez
progressivement dans la phase concentrique
sans marquer de blocage respiratoire (la
charge employée et le travail en tension
continue le permettent aisément).
À l’instar d’un développé couché ou du
travail aux poulies vis-à-vis, rapprochez vos
deux auriculaires en fin de mouvement pour
accentuer encore plus l’intensité sur vos
pectoraux.
PAGE 120
ne 3 les PECTORAUX semaine 3 les PECTO
CONGESTION
MOUVEMENT Dips puis pompes "roulées" avec
haltères puis écartés couchés haltères
sur banc incliné
PROCÉDÉ Tri-set
NOMBRE DE SÉRIES Variable selon le nombre de groupes
musculaires travaillés dans la séance
4 à 5 si 1 groupe musculaire
3 si 2 groupes musculaires
2 si 3 groupes musculaires
RÉPÉTITIONS 10 puis 10 puis échec musculaire si
possible
RÉCUPÉRATION 1 min à 1 min 30 s
CONSEILS
Ce tri-set est particulièrement éprouvant
car il occasionne un double "impact" sur
vos pectoraux :
u ne évolution dans l’implication des
groupes musculaires engagés dans le
mouvement (du général au spécifique) ;
le travail évolutif des trois faisceaux qui
composent ce muscle (de l’inférieur au
supérieur).
Remplacez le second mouvement par des
pompes sur deux "médecine-ball" si vos
haltères ne se prédisposent pas au mouve-
ment (idem semaine 6).
Dips : inclinez légèrement le buste vers
l’avant de façon à mieux solliciter le grand
pectoral.
PAGE 121
AULES semaine 3 les ÉPAULES semaine 3
EXPLOSIVITÉ
MOUVEMENT Arraché "puissance"
PROCÉDÉ Force/Vitesse
NOMBRE DE SÉRIES Variable selon le nombre de groupes
musculaires travaillés dans la séance
4 à 5 si 1 groupe musculaire
4 si 2 groupes musculaires
3 si 3 groupes musculaires
RÉPÉTITIONS 6/7
RÉCUPÉRATION 1 min à 1 min 30 s
CONSEILS Ce mouvement vise l’amélioration de la coor-
dination/fluidité du geste global (arraché
olympique). Les charges seront faibles à
modérées. Vous ne devez pas "développer" la
barre, mais bel et bien "chuter" sous celle-ci,
juste avant qu’elle n’entame sa descente vers
le sol (attention donc au "tirage" prématuré
des bras). Ce mouvement est certainement
l’un des plus "techniques" de cette méthode.
PAGE 122
3 les ÉPAULES semaine 3 les ÉPAULES se
FORCE
MOUVEMENT Développé debout (nuque ou devant)
PROCÉDÉ Pyramide "large"
NOMBRE DE SÉRIES Variable selon le nombre de groupes
musculaires travaillés dans la séance
5 si 1 groupe musculaire
4 si 2 groupes musculaires
(n’effectuez pas la dernière série
de 3 répétitions)
3 si 3 groupes musculaires
RÉPÉTITIONS 3/2/2/2/3
RÉCUPÉRATION 2 à 3 min entre les séries
CONSEILS Bien que les charges soient maximales
(supérieures ou égales à 90 % de 1 RM), ne
détériorez pas la technique (pas une hyper-
lordose notamment) au profit de la "perfor-
mance". Il est préférable de prendre moins
lourd et de mieux ressentir le mouvement
en vous concentrant sur le moment présent
et en visualisant les muscles impliqués dans
l’exercice (travail de concentration et d’at-
tention très intense).
PAGE 123
AULES semaine 3 les ÉPAULES semaine 3
TRANSITION
MOUVEMENT Développé "Arnold" puis élévations
frontales à la barre
PROCÉDÉ Super série contrastée
NOMBRE DE SÉRIES Variable selon le nombre de groupes
musculaires travaillés dans la séance
4 à 5 si 1 groupe musculaire
3 si 2 groupes musculaires
2 si 3 groupes musculaires
RÉPÉTITIONS 5 en AC puis 5 en TC
RÉCUPÉRATION 1 min à 1 min 30 s
CONSEILS Le développé "Arnold" n’est pas seulement
un excellent exercice pour le développe-
ment de vos deltoïdes... cet exercice solli-
cite également toute la chaîne musculaire
des muscles fixateurs de l’omoplate (petit et
grand rhomboïdes, angulaire de l’omoplate
en arrière, dentelé antérieur et petit pectoral
en avant) ainsi que l’ensemble des muscles de
la coiffe des rotateurs (sous-scapulaire, sus-
épineux, sous-épineux et petit rond). Cet
exercice constitue donc un excellent moyen
de prévention des blessures au niveau du
complexe articulaire de l’épaule, articulation
particulièrement exposée aux risques trau-
matiques en "musculation" (travail prophy-
lactique).
L’exécution se décompose en plusieurs
phases :
C url classique (une seule fois bien sûr) ;
remontée des coudes à hauteur des épaules
tout en gardant les avant-bras perpen-
diculaires au sol ;
o uverture de la cage thoracique (finition
bras parfaitement alignés et parallèles
au sol, avant-bras perpendiculaires aux
bras) ;
p hase de "développé" avec rapprochement
des haltères (sans percussion de ceux-ci)
au-dessus de la tête, bras bien tendus ;
d éroulement inverse pour le retour (sans
le curl).
PAGE 124
3 les ÉPAULES semaine 3 les ÉPAULES se
CONGESTION
MOUVEMENT Élévations frontales haltères
puis élévations latérales
puis mouvement de l’oiseau
PROCÉDÉ Tri-set
NOMBRE DE SÉRIES Variable selon le nombre de groupes
musculaires travaillés dans la séance
4 à 5 si 1 groupe musculaire
3 si 2 groupes musculaires
2 si 3 groupes musculaires
RÉPÉTITIONS Environ 10 pour les deux premiers
mouvements, si possible jusqu’à l’échec
sur le dernier
RÉCUPÉRATION 1 min à 1 min 30 s
CONSEILS Soyez stricte sur tous les mouvements. La
tension continue impose la manipulation
de charges assez légères jusqu’à la sensa-
tion de brûlure intense sans dégradation de
la gestuelle. Préparez trois jeux d’haltères
devant vous pour ne pas perdre de temps
entre vos exercices.
Oiseau : les jambes sont fléchies. Le buste
incliné pratiquement jusqu’à la parallèle
au sol. Les bras seront toujours très légère-
ment fléchis. Terminez le mouvement avec
les coudes bien dirigés vers le plafond.
Bien que le trapèze moyen soit sollicité en
fin de mouvement, évitez de trop fermer
l’axe entre votre buste et vos bras (optimum
entre 90° et 100°) afin de bien solliciter
la portion postérieure du deltoïde. L’auri-
culaire sera positionné vers le haut en fin
de mouvement.
PAGE 125
AMBES semaine 3 les JAMBES semaine 3
EXPLOSIVITÉ
MOUVEMENT Squat
PROCÉDÉ Contraste des charges
NOMBRE DE SÉRIES Variable selon le nombre de groupes
musculaires travaillés dans la séance
4 à 5 si 1 groupe musculaire
4 si 2 groupes musculaires
3 si 3 groupes musculaires
RÉPÉTITIONS 3 (lourd) puis 5 à 7 (charge légère 50 %
maxi de 1RM)
RÉCUPÉRATION 1 min à 1 min 30 s
CONSEILS Bien que des adaptations individuelles soient
possibles et souhaitables, il est recommandé
d’orienter légèrement vos pointes de pieds
vers l’extérieur, ce qui facilite la flexion des
cuisses et l’engagement du bassin dans le
bon "couloir de poussée".
Suite au squat lourd, vous pouvez tout à
fait enchaîner avec des squats sans charge
(avec remontées sur pointes des pieds). Vous
ressentirez encore plus le contraste senso-
riel entre charge lourde et charge légère/
dynamique.
PAGE 126
les JAMBES semaine 3 les JAMBES sema
FORCE
MOUVEMENT Squat "sumo"
PROCÉDÉ Pyramide "large"
NOMBRE DE SÉRIES Variable selon le nombre de groupes
musculaires travaillés dans la séance
5 si 1 groupe musculaire
4 si 2 groupes musculaires
(n’effectuez pas la dernière série
de trois répétitions)
3 si 3 groupes musculaires
RÉPÉTITIONS 3/2/2/2/3
RÉCUPÉRATION 2 à 3 min entre les séries
CONSEILS Les charges maximales manipulées impo
sent un respect absolu de la technique. La
préservation de l’intégrité du rachis doit
être un impératif, au-delà même de toute
notion de performance.
Ce style de squat sollicite de façon exception-
nelle les muscles de la loge des adducteurs de
la cuisse (court/moyen/grand adducteurs,
gracile et pectiné).
PAGE 127
AMBES semaine 3 les JAMBES semaine 3
TRANSITION
MOUVEMENT Presse + Fentes avant
PROCÉDÉ Super série contrastée
NOMBRE DE SÉRIES Variable selon le nombre de groupes
musculaires travaillés dans la séance
4 à 5 si 1 groupe musculaire
3 si 2 groupes musculaires
2 si 3 groupes musculaires
RÉPÉTITIONS 5 en AC puis 5 en TC
RÉCUPÉRATION 1 min à 1 min 30 s
CONSEILS Presse : gardez constamment l’alignement
des cuisses adopté au départ du mouvement.
Il est fréquent d’observer des pratiquants
qui "rentrent" les genoux vers l’intérieur
pendant la poussée du chariot, ce qui est
bien entendu préjudiciable en termes de
prévention des blessures.
Fentes avant : plus l’écart antéro-postérieur
entre vos pieds sera important, plus vous
solliciterez vos fessiers et ischio-jambiers.
Inversement, vous solliciterez davantage
le quadriceps avec un écart de pieds plus
modeste.
PAGE 128
les JAMBES semaine 3 les JAMBES sema
CONGESTION
MOUVEMENT Squat "clavicules" puis fentes avant
puis squat poids de corps
(3 x 10/20 à différents écarts de pieds)
PROCÉDÉ Tri-set
NOMBRE DE SÉRIES Variable selon le nombre de groupes
musculaires travaillés dans la séance
4 à 5 si 1 groupe musculaire
3 si 2 groupes musculaires
2 si 3 groupes musculaires
RÉPÉTITIONS 10 + 10 + 10/20
RÉCUPÉRATION 1 min à 1 min 30 s
CONSEILS Privilégiez la qualité du geste à la rapidité
de l’enchaînement. Le but n’est pas de faire
un "chrono", mais de ressentir pleinement
le travail d’engorgement sanguin et tester
sa capacité de résistance à l’acide lactique...
et croyez-nous, vous serez servi !
Squat clavicules : gardez la tête bien droite
et le regard fixé vers l’horizon. Levez bien
vos coudes afin que la barre ne glisse pas
vers l’avant et reste bien dans la trajectoire
de poussée. Comme tous les squats, le place-
ment du dos sera irréprochable.
Fentes avant : en position basse, la jambe et
la cuisse forment un angle droit. La pointe
du genou avancé ne doit pas dépasser votre
pointe de pied (mise en tension excessive
de la face postérieure de la rotule sur la
trochlée fémorale).
PAGE 129
DÉS Semaines 4 et 5 PROCÉDÉS UTILISÉS
Quels que soient le ou les groupes musculaires travaillés au cours des quatrième
et cinquième semaines, vous utiliserez les procédés d’entraînement suivants :
La
semaine 4 reprend le procédé utilisé en semaine 1, à savoir la méthode
du stato-dynamique ;
semaine 5 reprend le procédé utilisé en semaine 2, à savoir la pliométrie.
la
La post activation repose sur un principe très simple : attaquer toutes vos
séries en optimisant au maximum la qualité de vos contractions muscu-
laires.
EXPLICATIONS THÉORIQUES
PAGE 130
S Semaines 4 et 5 PROCÉDÉS UTILISÉS Se
En pratique, l’activation neuromusculaire est généralement générée par :
ATTENTION
Ne confondez pas "Activation neuromusculaire" et "Pré-fatigue"... l’activa-
tion ne doit pas puiser dans vos réserves en composés phosphatés, et encore
moins générer un surplus d’acide lactique !
PAGE 131
DÉS Semaines 4 et 5 PROCÉDÉS UTILISÉS
Pour l’étape "force"
La
semaine 4 reprend le procédé utilisé en semaine 1, à savoir la méthode du
"5 x 5 (5RM)" ;
semaine 5 reprend le procédé utilisé en semaine 2, à savoir les "Blocs de
la
simples lourds".
PAGE 132
S Semaines 4 et 5 PROCÉDÉS UTILISÉS Se
Pour les étapes "transition" et "congestion"
La
semaine 4 reprend les procédés utilisés en semaine 1, à savoir la méthode
"dégressive en escalier" pour l’étape "transition" ainsi que le "travail secto-
riel" pour l’étape "congestion" ;
la
semaine 5 reprend les procédés utilisés en semaine 2, à savoir la méthode de
la "pyramide avancée" pour l’étape "transition" ainsi que la "post fatigue"
pour l’étape "congestion".
RAPPEL
Pour mieux cerner cette notion de "charge d’entraînement", nous vous détaillons
ici ses composantes :
CRITÈRES QUANTITATIFS :
Durée
de l’effort (temps sous tension, temps d’engagement moteur) ;
le volume (tonnage, kilométrage, distance) ;
nombre
de répétitions (nombre de lancers, de sprint, de randoris) ;
nombre
de séries (réitération des répétitions) ;
nombre
d’unités d’entraînement (cycles, blocs, étapes...).
CRITÈRES QUALITATIFS :
L’intensité
(pourcentage de VMA, de Force maximale) ;
difficulté
technique des exercices / difficulté des ressources ;
pauses
ou temps de récupération (et nature de la récupération) ;
rapport
temps de travail / temps de pause.
En semaines 4 et 5, ce sont avant tout les critères qualitatifs qui ont été retenus,
à savoir l’augmentation des charges de travail associée aux temps de récupé-
ration qui seront diminués.
PAGE 133
le DOS semaine 4 le DOS semaine 4 le DO
EXPLOSIVITÉ
MOUVEMENT Tractions barre fixe
Activation : shrug "enroulé" haltères
lourds avec rapprochement des omoplates
(10 s d’isométrie maximale).
Vous placerez votre technique
d’activation environ 30 s avant
le mouvement "explosif".
PROCÉDÉS Activation + stato-dynamique
NOMBRE DE SÉRIES Variable selon le nombre de groupes muscu-
laires travaillés dans la séance
4 à 5 si 1 groupe musculaire
4 si 2 groupes musculaires
3 si 3 groupes musculaires
RÉPÉTITIONS 5/6
RÉCUPÉRATION 1 min à 1 min 30 s
CONSEILS Pour l’activation, il est impératif de rappro-
chez vos omoplates après avoir exécuté
le haussement des épaules (contraction
maximale des muscles trapèze moyen /
rhomboïdes / grand rond). Une rotation
externe de vos poignets vous facilitera
la tâche. Effectuez une activation avant
chaque série. Un échauffement général
et spécifique aura bien évidemment été
effectué au préalable.
ACTIVATION
PAGE 134
OS semaine 4 le DOS semaine 4 le DOS se
FORCE
MOUVEMENT Soulevé de terre
Activation : extension du buste lestée au
banc à lombaires (1 X 10’’ d’isométrie).
Vous placerez votre technique d’activation
environ 30 s avant le mouvement réalisé
en "force".
PROCÉDÉS 5 X 5 à 5RM + activation
NOMBRE DE SÉRIES
Variable selon le nombre de groupes
musculaires travaillés dans la séance
4 à 5 si 1 groupe musculaire
4 si 2 groupes musculaires
3 si 3 groupes musculaires
RÉPÉTITIONS
5
RÉCUPÉRATION 1 min à 1 min 30 s
CONSEILS
Pour l’activation, vous pouvez utiliser
une charge additionnelle que vous main-
tiendrez contre votre poitrine. Inutile de
prendre trop lourd, le travail de force ne
correspond pas à la fonction "intrinsèque"
des muscles de la gouttière vertébrale. Une
charge de 10 à 15 kilos sera suffisante
pour la plupart des pratiquants.
ACTIVATION
PAGE 135
le DOS semaine 4 le DOS semaine 4 le DO
TRANSITION
MOUVEMENT Tirage horizontal
PROCÉDÉ Dégressive "escalier"
NOMBRE DE SÉRIES
Variable selon le nombre de groupes
musculaires travaillés dans la séance
4 à 5 si 1 groupe musculaire
3 si 2 groupes musculaires
2 si 3 groupes musculaires
RÉPÉTITIONS
1 à 82,5 % / 2 à 77,5 % / 3 à 72,5 % /
4 à 67,5 % / 5 à 62,5 % (TC)
RÉCUPÉRATION 10/15 s entre les répétitions et 1 min
à 1 min 15 s entre les séries (blocs)
CONSEILS
Les pourcentages de charges ne sont
exprimés qu’à titre d’indication. Ils relè
vent seulement le fait qu’une progression
(même infime) doit être respectée entre
la première et la quatrième semaine.
Contrôlez bien la charge dans la phase
excentrique du mouvement, ne vous
laissez jamais entraîner vers l’avant sans
maîtrise du mouvement.
À l’inverse, ne donnez pas d’élan avec
votre buste pour faciliter la phase concen-
trique du mouvement.
PAGE 136
OS semaine 4 le DOS semaine 4 le DOS se
CONGESTION
MOUVEMENT Tirage bras tendus poulie haute
PROCÉDÉ Travail sectoriel
NOMBRE DE SÉRIES
Variable selon le nombre de groupes
musculaires travaillés dans la séance
4 à 5 si 1 groupe musculaire
3 si 2 groupes musculaires
2 si 3 groupes musculaires
RÉPÉTITIONS
7 par "course" (interne/externe/
complète).
RÉCUPÉRATION 1 min
CONSEILS
Gardez bien votre tête dans l’axe du rachis
cervical. Vous éviterez donc tout phéno-
mène de flexion de la région cervicale trop
prononcée. Plus l’écartement des mains
sera important, plus vous solliciterez le
muscle "grand rond". Inversement, plus
cet écart sera faible, plus vous solliciterez
le muscle "grand dorsal".
PAGE 137
BRAS semaine 4 les BRAS semaine 4 les
EXPLOSIVITÉ
MOUVEMENT Biceps : curl debout (barre Ez)
Triceps : développé couché serré
Activation biceps : 5/10 s d’isométrie
maximale, en curl avec barre bloquée
(Smith machine)
Activation triceps : dips (X5 /6) exécutés
le plus rapidement possible
Vous placerez votre technique
d’activation environ 30 s avant le
mouvement "explosif".
PROCÉDÉS Stato-dynamique + activation
NOMBRE DE SÉRIES Variable selon le nombre de groupes
musculaires travaillés dans la séance
4 à 5 si 1 groupe musculaire
4 si 2 groupes musculaires
3 si 3 groupes musculaires
RÉPÉTITIONS 6/7
RÉCUPÉRATION 1 min à 1 min 30 s
eps
Bic
ACTIVATION
PAGE 138
BRAS semaine 4 les BRAS semaine 4 les
eps
tric
ACTIVATION
CONSEILS
Pour des raisons de timing (et si vous travaillez ces
deux muscles dans la même séance) le principe du
super-set n’est pas souhaitable en semaines 4/5/6.
Activation triceps : si vous en avez les possibilités
physiques, essayez de décoller de quelques centi-
mètres en fin de phase concentrique de vos dips,
sans toutefois verrouiller complètement votre arti-
culation du coude de façon violente (parfait contrôle
du mouvement obligatoire). Ce mouvement, comme
tous les mouvements d’activation, ne doit pas générer
de fatigue excessive dans vos triceps, un effet "pile
électrique" doit être recherché en priorité.
PAGE 139
BRAS semaine 4 les BRAS semaine 4 les
FORCE
Biceps : curl haltères debout
MOUVEMENT
Triceps : développé couché haltères
(prise neutre)
Activation biceps : biceps sangles TRX
(high biceps curl) x 5 (concentrique
dynamique, descente contrôlée)
Activation triceps : pompes serrées
excentriques à partir d’une réception en
contrebas x 3/4 répétitions
Vous placerez votre technique d’activation
environ 30 s avant le mouvement réalisé
en "force".
PROCÉDÉS
5 x 5 à 5RM + activation
NOMBRE DE SÉRIES
Variable selon le nombre de groupes
musculaires travaillés dans la séance
4 à 5 si 1 groupe musculaire
4 si 2 groupes musculaires
3 si 3 groupes musculaires
RÉPÉTITIONS
5
RÉCUPÉRATION 1 min à 1 min 30 s
eps ACTIVATION
Bic
PAGE 140
BRAS semaine 4 les BRAS semaine 4 les
eps
tric
ACTIVATION
PAGE 141
TRANSITION
Biceps : curl debout à la poulie basse
MOUVEMENT
(supination)
Triceps : développé couché serré
PROCÉDÉ Dégressive "escalier"
NOMBRE DE SÉRIES
Variable selon le nombre de groupes
musculaires travaillés dans la séance.
4 à 5 si 1 groupe musculaire
3 si 2 groupes musculaires
2 si 3 groupes musculaires
RÉPÉTITIONS
1 à 82,5 % / 2 à 77,5 % / 3 à 72,5 % /
4 à 67,5 % / 5 à 62,5 % (TC)
RÉCUPÉRATION 10/15 s entre les répétitions et 1 min
eps à 1 min 15 s entre les séries (blocs)
Bic CONSEILS
Les pourcentages de charges ne sont
exprimés qu’à titre d’indication. Ils relè
vent seulement le fait qu’une progression
(même infime) doit être respectée entre
la première et la quatrième semaine. Pas
de super-set si vous travaillez ces deux
groupes dans la même séance. Mêmes
consignes techniques qu’en semaine 1.
eps
tric
PAGE 142
BRAS semaine 4 les BRAS semaine 4 les
CONGESTION
Biceps : curl au pupitre Larry Scott
MOUVEMENT
Triceps : extension triceps poulie haute
PROCÉDÉ Travail sectoriel
NOMBRE DE SÉRIES
Variable selon le nombre de groupes muscu-
laires travaillés dans la séance.
4 à 5 si 1 groupe musculaire
3 si 2 groupes musculaires
2 si 3 groupes musculaires
RÉPÉTITIONS
7 par "course" (interne/externe/complète)
RÉCUPÉRATION 1 min
eps CONSEILS
Vous pouvez utiliser la technique du
Bic super-set dans cette phase uniquement si
vous travaillez ces deux groupes dans la
même séance.
Larry Scott : n’avancez pas vos épaules
vers l’avant pour faciliter la montée de la
charge dans les phases difficiles. Une aide
occasionnelle et très contrôlée d’un parte-
naire est une meilleure solution. Un allè-
gement modéré de la charge si le besoin
s’en fait sentir sera également un moyen
de choix. Une parfaite qualité d’exécu-
tion associée à des charges plus faibles
sera toujours supérieure à un mouvement
désinvolte contre-productif avec charge
plus lourde.
Triceps : si vous travaillez avec une corde,
accentuez l’intensité de la contraction
musculaire avec une légère adduction des
poignets en fin de contraction musculaire.
eps
tric Que se soit pour les biceps ou les triceps,
marquez la phase de transition (mi-course
musculaire) lorsque le bras et l’avant-bras
forment un angle droit.
PAGE 143
ORAUX semaine 4 les PECTORAUX semain
EXPLOSIVITÉ
MOUVEMENT Développé couché
Activation : sortie de barre des supports
à 100/110 % de 1 RM (maintenir la barre
en étant parfaitement gainé pendant
5 à 10 s).
Vous placerez votre technique
d’activation environ 30 s avant le
mouvement "explosif".
PROCÉDÉS Stato-dynamique + activation
NOMBRE DE SÉRIES Variable selon le nombre de groupes
musculaires travaillés dans la séance
4 à 5 si 1 groupe musculaire
4 si 2 groupes musculaires
3 si 3 groupes musculaires
RÉPÉTITIONS 6/ 7
RÉCUPÉRATION 1 min à 1 min 30 s
CONSEILS Effectuez une sortie de barre d’activation
avant chaque série. Partenaire souhaitable,
même occasionnel. Contrôlez parfaitement
la barre dans l’axe frontal et sagittal.
En plus de l’effet "activation", ce type
de mouvement est excellent sur le plan
proprioceptif (perception consciente et
inconsciente du contrôle de la contraction
musculaire / station debout / ajustements
posturaux / sens de la position du corps et
des segments dans l’espace...).
ACTIVATION
PAGE 144
ne 4 les PECTORAUX semaine 4 les PECTO
FORCE
MOUVEMENT Développé couché haltères
Activation : burpee (x 5/6)
Vous placerez votre technique d’activation
environ 30 s avant le mouvement réalisé
en "force".
PROCÉDÉS 5 x 5 à 5RM + activation
NOMBRE DE SÉRIES
Variable selon le nombre de groupes muscu-
laires travaillés dans la séance
4 à 5 si 1 groupe musculaire
4 si 2 groupes musculaires
3 si 3 groupes musculaires
RÉPÉTITIONS
5
RÉCUPÉRATION 1 min à 1 min 30 s
ACTIVATION
CONSEILS
Vous pouvez effectuer vos burpees en plaçant vos mains sur deux "steps" (ou tout autre
support surélevé de quelques centimètres) afin d’étirer encore plus vos pectoraux lors de la
phase excentrique.
Obligations "burpee" : bien poser les mains au sol avant de jeter ses jambes en arrière, les
bras et les jambes se retrouvent tendues, le dos bien droit. Effectuez alors une pompe en
amplitude complète (l’ensemble du corps doit toucher le sol) et une répulsion très intense
avec vos bras permettant à vos pieds de se retrouver, simultanément, le plus près de vos
mains, en position accroupie. Concluez le mouvement par un saut vertical en frappant vos
deux mains au-dessus de votre tête. Réitérez 4 à 5 fois le plus rapidement, mais sans dégra-
dation de la technique (cambrure excessive du dos et pompes incomplètes par exemple).
PAGE 145
ORAUX semaine 4 les PECTORAUX semain
TRANSITION
MOUVEMENT Développé couché incliné
PROCÉDÉ Dégressive "escalier"
NOMBRE DE SÉRIES
Variable selon le nombre de groupes muscu-
laires travaillés dans la séance
4 à 5 si 1 groupe musculaire
3 si 2 groupes musculaires
2 si 3 groupes musculaires
RÉPÉTITIONS
1 à 82,5 % / 2 à 77,5 % / 3 à 72,5 % /
4 à 67,5 % / 5 à 62,5 % (TC)
RÉCUPÉRATION 10/15 s entre les répétitions et 1 min
à 1 min 15 s entre les séries (blocs)
CONSEILS
Les pourcentages de charges ne sont
exprimés qu’à titre d’indication. Ils relè
vent seulement le fait qu’une progression
(même infime) doit être respectée entre
la première et la quatrième semaine.
Ramenez la barre le plus haut possible
sur vos pectoraux (clavicules si possible).
Ouvrez bien les coudes afin d’éviter tout
recrutement préférentiel du deltoïde anté-
rieur. Vous placerez vos pieds solidement
enracinés au sol (sauf contre-indication
médicale).
PAGE 146
ne 4 les PECTORAUX semaine 4 les PECTO
CONGESTION
MOUVEMENT Poulie vis-à-vis
PROCÉDÉ Travail sectoriel
NOMBRE DE SÉRIES Variable selon le nombre de groupes
musculaires travaillés dans la séance
4 à 5 si 1 groupe musculaire
3 si 2 groupes musculaires
2 si 3 groupes musculaires
RÉPÉTITIONS 7 par "chef" musculaire
RÉCUPÉRATION 1 min
CONSEILS Prenez une bonne inspiration en rentrant
votre ventre (mais en gardant le dos
parfaitement gainé) lors de la phase excen-
trique. Ne fléchissez pas trop les bras dans
la phase concentrique, action qui favori-
serait alors le recrutement préférentiel du
deltoïde antérieur.
PAGE 147
AULES semaine 4 les ÉPAULES semaine 4
EXPLOSIVITÉ
MOUVEMENT Tirage haut d’épaulé
Activation : shrug "lourd" barre droite /
prise large (x 3 répétitions à 3 RM).
Vous placerez votre technique
d’activation environ 30 s avant le
mouvement "explosif".
PROCÉDÉS Force/Vitesse + activation
NOMBRE DE SÉRIES Variable selon le nombre de groupes
musculaires travaillés dans la séance
4 à 5 si 1 groupe musculaire
4 si 2 groupes musculaires
3 si 3 groupes musculaires
RÉPÉTITIONS 6/7
RÉCUPÉRATION 1 min à 1 min 30 s
CONSEILS Tirage haut d’épaulé : vous pouvez prati-
quer une version plus "musculaire" en
initiant le mouvement en "suspension"
(barre au niveau des genoux, dos fixé).
Si vous possédez des sangles TRX,
remplacez les shrugs "potentiateurs" par
5 à 6 répétitions de TRX "Y" Deltoïd Raise.
ACTIVATION
PAGE 148
4 les ÉPAULES semaine 4 les ÉPAULES se
FORCE
MOUVEMENT Développé debout (nuque ou clavicules)
Activation : jetés "debout" (x 4/5)
Vous placerez votre technique d’activation
environ 30 s avant le mouvement réalisé
en "force".
PROCÉDÉS 5 x 5 à 5RM + activation
NOMBRE DE SÉRIES
Variable selon le nombre de groupes
musculaires travaillés dans la séance
4 à 5 si 1 groupe musculaire
4 si 2 groupes musculaires
3 si 3 groupes musculaires
RÉPÉTITIONS
5
RÉCUPÉRATION 1 min à 1 min 30 s
ACTIVATION
CONSEILS
Pour l’activation, vous disposez de deux options :
1 • La barre est au sol : il vous faut préalablement l’épauler (toutes les formes sont
possibles "puissance", "debout", "puissance/debout"). L’épaulé est un mouvement
particulièrement intéressant au niveau du travail de la coordination, de l’équilibre
et du développement de l’explosivité. C’est donc un incontournable pour tous les
pratiquants de Cross-Training.
2 • La barre repose sur des supports hauts : vous ne travaillerez alors que la partie
"jeté"... Encore une fois, deux façons d’exécuter le mouvement :
en effectuant un jeté "debout" : le mouvement est initié par une légère flexion
des hanches et des genoux. L’impulsion générale qui succède à cette flexion
vous permet de vous jeter sous la barre et d’effectuer un déplacement latéral
de vos pieds. Vous vous retrouvez alors en "1/4 de squat", pieds écartés et bras
tendus au-dessus de votre tête, en parfait équilibre. L’absence de réception en
fente réduit l’équilibre antéro-postérieur et révèle d’autant plus les erreurs de
trajectoires de la barre ;
3
e n effectuant un "thruster" : 1/2 squat "clavicules" + finition en jeté "force"
(ou "push press").
Dans cette optique, il n’y a plus de déplacement latéral des pieds et les charges
employées sont généralement plus importantes.
1 épaulé + 3 à 4 "thrusters" constituent aussi un excellent rappel pour vos jambes !
Quels que soient les exercices retenus, la charge ne sera jamais supérieure ou égale
à celle dédiée à l’exercice principal qui va suivre. Il est très important de ne pas
créer de fatigue excessive sur des mouvements qui restent avant tout des "activa-
teurs" du système nerveux.
PAGE 149
AULES semaine 4 les ÉPAULES semaine 4
TRANSITION
MOUVEMENT Élévations frontales avec un haltère
dans chaque main
PROCÉDÉ Dégressive "escalier"
NOMBRE DE SÉRIES
Variable selon le nombre de groupes
musculaires travaillés dans la séance
4 à 5 si 1 groupe musculaire
3 si 2 groupes musculaires
2 si 3 groupes musculaires
RÉPÉTITIONS
1 à 82,5 % / 2 à 77,5 % / 3 à 72,5 % /
4 à 67,5 % / 5 à 62,5 % (TC)
RÉCUPÉRATION 10/15 s entre les répétitions et 1 min
à 1 min 15 s entre les séries (blocs)
CONSEILS
Les pourcentages de charges ne sont
exprimés qu’à titre d’indication. Ils relè
vent seulement le fait qu’une progression
(même infime) doit être respectée entre la
première et la quatrième semaine. Effec-
tuez un léger rapprochement des haltères
lorsque ceux-ci arrivent au niveau de
votre visage. Les charges plus importantes
ne doivent pas générer d’hyperlordose au
niveau lombaire et cervical.
PAGE 150
4 les ÉPAULES semaine 4 les ÉPAULES se
CONGESTION
MOUVEMENT Élévations latérales/frontales
(unilatérales)
PROCÉDÉ Travail sectoriel
NOMBRE DE SÉRIES
Variable selon le nombre de groupes
musculaires travaillés dans la séance
4 à 5 si 1 groupe musculaire
3 si 2 groupes musculaires
2 si 3 groupes musculaires
RÉPÉTITIONS
7 par faisceaux du deltoïde
RÉCUPÉRATION 1 min
CONSEILS
Le temps de récupération réduit ne doit
pas être un prétexte pour "bâcler" la tech-
nique. Préférez le recours aux répétitions
forcées (effectuées avec un partenaire
d’entraînement) plutôt qu’aux mouve-
ments exécutés avec recherche d’élan
(avec impulsion du buste et des genoux).
Pensez à la petite rotation interne des
poignets (auriculaires vers le haut) pour
plus d’intensité sur le faisceau moyen du
deltoïde.
PAGE 151
AMBES semaine 4 les JAMBES semaine 4
EXPLOSIVITÉ
MOUVEMENT Squat
Activation : presse 1 x 90 % en isomé-
trie et position mécanique avantageuse
(contraction = 5 à 10 secondes).
Vous placerez votre technique d’activa-
tion environ 30 s avant le mouvement
"explosif".
PROCÉDÉS Stato-dynamique + activation
NOMBRE DE SÉRIES Variable selon le nombre de groupes
musculaires travaillés dans la séance :
4 à 5 si 1 groupe musculaire
4 si 2 groupes musculaires
3 si 3 groupes musculaires
RÉPÉTITIONS 6/7
RÉCUPÉRATION 1 min à 1 min 30 s
CONSEILS Effectuez une activation avant chaque
série. Pensez à bien "rentrer" votre
ventre (contraction maximale du muscle
transverse) pendant toute la durée de la
contraction isométrique. Gardez les jambes
bien parallèles pendant toute la phase
isométrique.
ACTIVATION
PAGE 152
4 les JAMBES semaine 4 les JAMBES sema
FORCE
MOUVEMENT Squat "sumo"
Activation : "Sprinter’s start" aux sangles
TRX (x 3 à gauche puis à droite).
Vous placerez votre technique d’activation
environ 30 s avant votre mouvement en
"force".
PROCÉDÉS 5 X 5 à 5RM + activation
NOMBRE DE SÉRIES
Variable selon le nombre de groupes
musculaires travaillés dans la séance
4 à 5 si 1 groupe musculaire
4 si 2 groupes musculaires
3 si 3 groupes musculaires
RÉPÉTITIONS
5
RÉCUPÉRATION 1 min à 1 min 30 s
CONSEILS
Si vous ne disposez pas de sangles TRX,
vous pouvez également effectuer 6 à 7
"Box Jump". Ce mouvement consiste à
réaliser des sauts groupés sans course
d’élan sur un support fixe d’une hauteur
de 50 cm à 1 m. Dans l’idéal, les contrac-
tions seront "pliométriques" (pas de temps
mort entre le retour au sol et le prochain
saut). Veillez à ce que le support soit bien
fixé au sol afin de prévenir tout glissement
de celui-ci lors de la réception.
ACTIVATION
PAGE 153
TRANSITION
MOUVEMENT Presse
PROCÉDÉ Dégressive "escalier"
NOMBRE DE SÉRIES Variable selon le nombre de groupes
musculaires travaillés dans la séance
4 à 5 si 1 groupe musculaire
3 si 2 groupes musculaires
2 si 3 groupes musculaires
RÉPÉTITIONS 1 à 82,5 % / 2 à 77,5 % / 3 à 72,5 % /
4 à 67,5 % / 5 à 62,5 % (TC)
RÉCUPÉRATION 10/15 s entre les répétitions et 1 min
à 1 min 15 s entre les séries (blocs)
CONSEILS Les pourcentages de charges ne sont
exprimés qu’à titre d’indication. Ils relè
vent seulement le fait qu’une progression
(même infime) doit être respectée entre la
première et la quatrième semaine. N’hé-
sitez pas à varier la position de vos pieds
sur la plate-forme d’une série à l’autre.
RAPPEL
Pieds situés en haut : recrutement préfé-
rentiel du grand fessier + ischio-jambiers.
Pieds plus bas : recrutement préférentiel
du quadriceps.
Pieds très écartés : participation intense
du groupe des adducteurs.
Pieds plus resserrés : participation plus active
du vaste externe + tenseur du fascia lata.
PAGE 154
4 les JAMBES semaine 4 les JAMBES sema
CONGESTION
MOUVEMENT Leg Curl / Leg extension
PROCÉDÉ Travail sectoriel
NOMBRE DE SÉRIES Variable selon le nombre de groupes
musculaires travaillés dans la séance
4 à 5 si 1 groupe musculaire
3 si 2 groupes musculaires
2 si 3 groupes musculaires
RÉPÉTITIONS 7 par "course" (interne/externe/
complète)
RÉCUPÉRATION 1 min
CONSEILS Malgré la diminution du temps de récupé-
ration, les charges employées seront supé-
rieures ou égales à la semaine 1 (principe
de progressivité). Maintenez le principe du
super-set.
Leg extension : placez un petit coussin entre
vos lombaires et votre dossier si l’écart est
trop conséquent (dépend des spécificités et
réglages des machines). N’oubliez pas que
l’intérieur de vos genoux ne doit pas être
en contact avec l’assise de la machine.
Leg Curl : évitez tout phénomène de
cambrure excessive de la région lombaire
(conception toujours relative en fonction
de vos courbures naturelles). Ne relevez pas
votre tête en fin de mouvement et contractez
le plus possible vos fessiers afin de "fixer"
votre bassin. Gardez vos pointes de pieds
bien tendues (permet d’inhiber la partici-
pation des muscles jumeaux).
PAGE 155
le DOS semaine 5 le DOS semaine 5 le DO
EXPLOSIVITÉ
MOUVEMENT Tractions barre fixe
Activation : Shrug "enroulé" haltères
lourds avec rapprochement des omoplates
(10 s d’effort).
Placez votre technique d’activation
environ 30 s avant votre mouvement
"explosif".
PROCÉDÉS Pliométrie + activation
NOMBRE DE SÉRIES Variable selon le nombre de groupes
musculaires travaillés dans la séance
4 à 5 si 1 groupe musculaire
4 si 2 groupes musculaires
3 si 3 groupes musculaires
RÉPÉTITIONS 5/7
RÉCUPÉRATION 1 min à 1 min 30 s
CONSEILS Activation : si vous possédez des sangles
TRX, effectuez six répétitions en "Swim-
mer’s Pull".
ACTIVATION
PAGE 156
OS semaine 5 le DOS semaine 5 le DOS se
FORCE
MOUVEMENT Soulevé de terre
Activation : tirage incliné aux sangles TRX
(Elevated back row) (x 5/6)
Placez votre technique d’activation
environ 30 s avant votre mouvement
en "force".
PROCÉDÉS Blocs de simples lourds + activation
NOMBRE DE SÉRIES
Variable selon le nombre de groupes
musculaires travaillés dans la séance
4 à 5 si 1 groupe musculaire
4 si 2 groupes musculaires
3 si 3 groupes musculaire
RÉPÉTITIONS
X blocs (séries) de 5 x 1 à 90 % de 1RM
RÉCUPÉRATION 1 min à 1 min 30 s
CONSEILS
Ne rallongez pas vos temps de récupéra-
tion au-delà de 1 min 30 s à 1 min 45 s
afin de maintenir la même charge tout
au long de l’exercice. Ceci ne correspond
pas au principe de la méthode "IMPACT".
Il est préférable de diminuer légèrement
la charge ou de recourir aux répétitions
forcées.
Activation : si vous ne disposez pas de
sangles TRX, effectuez 5 à 6 tractions à
vitesse maximale.
ACTIVATION
ACTIVATION
PAGE 157
le DOS semaine 5 le DOS semaine 5 le DO
TRANSITION
MOUVEMENT Tirage horizontal (prise rapprochée)
PROCÉDÉ Pyramide avancée
NOMBRE DE BLOCS Variable selon le nombre de groupes
musculaires travaillés dans la séance
4 à 5 si 1 groupe musculaire
3 si 2 groupes musculaires
2 si 3 groupes musculaires
RÉPÉTITIONS
L a première série : 10 répétitions à
72,5 % effectuées lentement (plus lent
qu’en tension continue) ;
la deuxième série : 8 répétitions à
77,5 % effectuées en "puissance"
(mouvement balistique) ;
la troisième série : 6 répétitions à
82,5 % effectuées en "force" (charge
lourde, en A.C) ;
la quatrième série : reprenez le poids
de la première série et effectuez une
série en tension continue jusqu’à
l’échec musculaire.
RÉCUPÉRATION 15 s à 30 s entre les séries / 1 min
à 1 min 15 s entre les blocs de séries
CONSEILS
Les pourcentages de charges ne sont
exprimés qu’à titre d’indication. Ils relè
vent seulement le fait qu’une progression
(même infime) doit être respectée entre la
deuxième et la cinquième semaine.
PAGE 158
OS semaine 5 le DOS semaine 5 le DOS se
CONGESTION
MOUVEMENT Rowing buste penché puis tirage poulie
haute bras tendus
PROCÉDÉ Post-fatigue
NOMBRE DE SÉRIES
Variable selon le nombre de groupes
musculaires travaillés dans la séance
4 à 5 si 1 groupe musculaire
3 si 2 groupes musculaires
2 si 3 groupes musculaires
RÉPÉTITIONS
Rowing (8/10) / Tirage bras tendus
(10/12)
RÉCUPÉRATION 1 min
CONSEILS
Rowing : tout comme en deuxième semaine,
initiez le mouvement à partir d’un soulevé
de terre. En fin de mouvement, la barre
sera ramenée en contact avec le bassin.
La dernière répétition effectuée sur le second
mouvement doit vous faire atteindre le stade
de "l’échec" musculaire. Ceci est valable pour
tous les groupes musculaires, que ce soit en
semaine 2 ou en semaine 5.
PAGE 159
EXPLOSIVITÉ
MOUVEMENT Biceps : curl barre Ez avec élastiques
Triceps : montées / descentes sur
médecine-ball
Activation :
eps
Bic Biceps : tirage "lourd" en supination
(rowing buste penché / tirage barre T...)
avec phase de contraction isométrique en
raccourcissement maximal (CIRM = 5 s).
Triceps : pompe sur un médecine-ball
(isométrie en position "basse" = 5/10 s /
double instabilité pieds-mains).
Niveau "moyen" : pieds sur Bosu, mains
sur médecine-ball.
Niveau "délicat" : pieds aux sanges TRX
et mains sur un ou deux médecine-ball.
Niveau "délicat" + proprioception.
Placez votre technique d’activation
environ 30 s avant votre mouvement
"explosif".
PROCÉDÉS Pliométrie + activation
NOMBRE DE SÉRIES Variable selon le nombre de groupes
musculaires travaillés dans la séance
4 à 5 si 1 groupe musculaire
4 si 2 groupes musculaires
3 si 3 groupes musculaires
RÉPÉTITIONS 6/7
RÉCUPÉRATION 1 min à 1 min 30 s
ACTIVATION
PAGE 160
BRAS semaine 5 les BRAS semaine 5 les
eps
tric
CONSEILS
Activation : pour des raisons de timing, le principe du
super-set n’est pas souhaitable en semaine 4 / 5 / 6.
Activation triceps : vous pouvez également effectuer 5 à
6 "Handstand Push Up" avec écart de main modéré si vous
désirez effectuer un petit rappel sur les épaules dans cette
séance.
PAGE 161
FORCE
Biceps : curl haltères debout
MOUVEMENT
Triceps : développé couché haltères
(prise neutre)
Activation biceps : "Power Pull" aux
sangles TRX (x 5 à droite puis à gauche).
Activation triceps = "Triceps press"
aux sangles TRX (x 5/6 reps).
Placez votre technique d’activation
environ 30 s avant votre mouvement
en "force".
PROCÉDÉS Blocs de simples lourds + activation
NOMBRE DE SÉRIES
Variable selon le nombre de groupes
musculaires travaillés dans la séance
4 à 5 si 1 groupe musculaire
4 si 2 groupes musculaires
3 si 3 groupes musculaire
RÉPÉTITIONS
X blocs (séries) de 5 x 1 à 90 % de 1RM
RÉCUPÉRATION 1 min à 1 min 30 s
eps
ACTIVATION
Bic
PAGE 162
BRAS semaine 5 les BRAS semaine 5 les
eps
tric
ACTIVATION
CONSEILS
N’utilisez pas la technique du super-set dans cette phase si vous
travaillez ces deux groupes dans la même séance.
Concernant les techniques d’activation, vous pouvez tout à fait
reprendre les mouvements utilisés dans la phase "explosivité"
(surtout si vous ne possédez pas de sangles de suspension). Ne
rallongez pas vos temps de récupération au-delà de 1 min 30 s
à 1 min 45 s afin de maintenir la même charge tout au long
de l’exercice. Ceci ne correspond pas au principe de la méthode
"IMPACT".
PAGE 163
TRANSITION
MOUVEMENTS Biceps : curl barre Ez
Triceps : barre au front
PROCÉDÉ Pyramide avancée
NOMBRE DE SÉRIES
Variable selon le nombre de groupes
musculaires travaillés dans la séance.
4 à 5 si 1 groupe musculaire
3 si 2 groupes musculaires
2 si 3 groupes musculaires
RÉPÉTITIONS La première série : 10 répétitions à
72,5 % effectuées lentement (plus lent
qu’en tension continue) ;
la deuxième série : 8 répétitions à
77,5 % effectuées en "puissance"
(mouvement balistique) ;
la troisième série : 6 répétitions à
82,5 % effectuées en "force" (charge
eps
Bic lourde, en A.C) ;
la quatrième série : reprenez le poids de
la première série et effectuez une série
en tension continue jusqu’à l’échec
musculaire.
RÉCUPÉRATION 15 s à 30 s entre les séries / 1 min
à 1 min 15 s entre les blocs de séries
eps
tric
CONGESTION
MOUVEMENT Biceps : curl prise neutre (barre
ou haltères) + curl assis sur banc incliné
Triceps : pompes serrées sur support
instable puis extension triceps dos
à la poulie
PROCÉDÉ Post-fatigue
NOMBRE DE SÉRIES
Variable selon le nombre de groupes
musculaires travaillés dans la séance
4 à 5 si 1 groupe musculaire
3 si 2 groupes musculaires
2 si 3 groupes musculaires
RÉPÉTITIONS
8/10 sur le premier mouvement puis
10/12 sur le second
RÉCUPÉRATION 1 min
CONSEILS
Vous pouvez utiliser la technique du
super-set dans cette phase de la séance si
vous travaillez ces deux groupes muscu-
eps laires conjointement. Attention toutefois
Bic à rester dans la "fourchette" de 1 minute
de récupération (les enchaînements se
feront donc sans récupération).
Triceps : extension triceps dos à la poulie :
cette version positionne la longue portion
du triceps en position mécanique avanta-
geuse. Il est important de ne pas s’aider
des épaules à travers une flexion/exten-
sion de cette articulation non désirée
dans ce mouvement. Les épaules seront
donc toujours bien fixes, les abdominaux
contractés, le buste largement incliné vers
l’avant et parfaitement gainé.
eps
tric
PAGE 165
ORAUX semaine 5 les PECTORAUX semain
EXPLOSIVITÉ
MOUVEMENT D éveloppé couché pliométrique (contre
mouvement)
PROCÉDÉS Pliométrie + activation
Activation : 5/6 jetés (slam)
de médecine-ball vers le sol.
Placez votre technique d’activation
environ 30 s avant votre mouvement
"explosif".
NOMBRE DE SÉRIES Variable selon le nombre de groupes
musculaires travaillés dans la séance
4 à 5 si 1 groupe musculaire
4 si 2 groupes musculaires
3 si 3 groupes musculaires
RÉPÉTITIONS 6/7
RÉCUPÉRATION 1 min à 1 min 30 s
CONSEILS La charge employée au développé couché
ne sera jamais supérieure à 40% de votre
1RM afin de garantir une exécution
parfaite du mouvement. Pour l’activation,
vous pouvez substituer les jetés de méde-
cine-ball par une contraction isométrique
maximale à la Smith machine de 5 s à 10 s
(barre bloquée).
Pour l’activation également : si vous possédez
des sangles TRX, effectuez 6/7 répétitions
de TRX "Atomic Push Up".
ACTIVATION
PAGE 166
ne 5 les PECTORAUX semaine 5 les PECTO
FORCE
MOUVEMENT Développé couché haltères.
Activation : sortie de barre + maintien
isométrique de celle-ci (chargée au poids
de corps) + enroulements de bassin
jambes tendues (floor wipers) (x 5/6).
Placez votre technique d’activation
environ 30 s avant votre mouvement en
"force".
PROCÉDÉ Blocs de simples lourds + activation
NOMBRE DE SÉRIES
Variable selon le nombre de groupes
musculaires travaillés dans la séance
4 à 5 si 1 groupe musculaire
4 si 2 groupes musculaires
3 si 3 groupes musculaires
RÉPÉTITIONS
X blocs (séries) de 5 X 1 à 90 % de 1RM
RÉCUPÉRATION 1 min à 1 min 30 s
CONSEILS
Gardez les bras les plus parallèles possible
pendant toute la poussée. Il est possible de
rapprocher les deux haltères en fin d’ex-
tension à condition de ne pas les heurter
l’un contre l’autre.
Pour l’activation : l’idéal est de réaliser
cet exercice au sol, les disques de la
barre reposés sur des supports à environ
50/60 cm du sol (steppers surélevés). Vos
lombaires seront toujours plaquées contre
le sol lors de la descente de vos jambes
vers le sol (pas de cambrure au niveau
lombaire).
Ne rallongez pas vos temps de récupéra-
tion au-delà de 1 min 30 s à 1 min 45 s
afin de maintenir la même charge tout au
long de l’exercice. Ceci ne correspond pas
au principe de la méthode "IMPACT".
ACTIVATION
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PAGE 168
ne 5 les PECTORAUX semaine 5 les PECTO
CONGESTION
MOUVEMENT Poulie vis-à-vis
puis écartés couchés inclinés
PROCÉDÉ Post-fatigue
NOMBRE DE SÉRIES
Variable selon le nombre de groupes
musculaires travaillés dans la séance
4 à 5 si 1 groupe musculaire
3 si 2 groupes musculaires
2 si 3 groupes musculaires
RÉPÉTITIONS
8 /10 sur le premier mouvement puis
10/12 sur le second
RÉCUPÉRATION 1 min
CONSEILS
Les temps de récupération réduits des
semaines 4/5/6 doivent être mis au service
de l’augmentation de l’intensité et non
être la cause d’une éventuelle dégradation
de la gestuelle. Il est préférable de réduire
légèrement la charge que de "tricher" de
façon désinvolte ou dangereuse.
P
oulies vis-à-vis : pas d’à-coups avec votre
buste pour finaliser le mouvement. Ne pas
transformer le mouvement initial en déve-
loppé debout à la poulie avec intervention
prioritaire de vos triceps.
É cartés couchés : pas d’ouverture des
bras trop tendus (contraintes mécaniques
trop importantes et dangereuses pour
l’articulation du coude). Pas de descente
des haltères sous la ligne des épaules, et
surtout pas d’à-coups (recherche d’élan)
en position d’étirement pour vous aider à
remonter la charge (mouvement balistique
inapproprié et dangereux).
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ACTIVATION
ACTIVATION SHRUG
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5 les ÉPAULES semaine 5 les ÉPAULES se
FORCE
MOUVEMENT Développé debout (nuque ou clavicules)
Activation : Hands Stand Push Up (x 5).
Placez votre technique d’activation
environ 30 s avant votre mouvement
en "force".
PROCÉDÉ Blocs de simples lourds + activation
NOMBRE DE SÉRIES Variable selon le nombre de groupes
musculaires travaillés dans la séance
4 à 5 si 1 groupe musculaire
4 si 2 groupes musculaires
3 si 3 groupes musculaire
RÉPÉTITIONS X blocs (séries) de 5 X 1 à 90 % de 1RM
RÉCUPÉRATION 1 min à 1 min 30 s
CONSEILS Ne rallongez pas vos temps de récupéra-
tion au-delà de 1 min 30 s à 1 min 45 s
afin de maintenir la même charge tout au
long de l’exercice. Ceci ne correspond pas
au principe de la méthode "IMPACT".
Pour l’activation, effectuez les HSPU
aux sangles TRX si possible. Si vous n’en
possédez pas, un simple mur fera l’af
faire. Une flexion trop prononcée du
rachis cervical engendre une hyperlordose
compensatrice sur ce mouvement. Dans la
mesure du possible, gardez votre tête la
plus "droite" possible.
ACTIVATION
ACTIVATION
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PAGE 172
5 les ÉPAULES semaine 5 les ÉPAULES se
CONGESTION
MOUVEMENT Développé assis haltères
puis élévations unilatérales à la poulie
PROCÉDÉ Post-fatigue
NOMBRE DE SÉRIES Variable selon le nombre de groupes
musculaires travaillés dans la séance
4 à 5 si 1 groupe musculaire
3 si 2 groupes musculaires
2 si 3 groupes musculaires
RÉPÉTITIONS Rowing (8/10) /
Élévations unilatérales (10/12)
RÉCUPÉRATION 1 min
CONSEILS Développé assis : vous pouvez alterner le
mouvement (bras droit puis bras gauche).
Dans ce cas, vous diminuerez légèrement
la charge afin de maintenir une gestuelle
parfaite (les deux épaules parfaitement
alignées, avant-bras perpendiculaires aux
bras, pas d’hyperlordose lombaire, tête et
cou bien alignés...).
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ACTIVATION ACTIVATION
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5 les JAMBES semaine 5 les JAMBES sema
FORCE
MOUVEMENT Squat "sumo".
Activation : arrachés "debout" (hang
snatch) (x 5/6).
Placez votre technique d’activation
environ 30 s avant votre mouvement en
"force".
PROCÉDÉS Blocs de simples lourds + activation
NOMBRE DE SÉRIES Variable selon le nombre de groupes
musculaires travaillés dans la séance
4 à 5 si 1 groupe musculaire
4 si 2 groupes musculaires
3 si 3 groupes musculaire
RÉPÉTITIONS X blocs (séries) de 5 x 1 à 90 % de 1RM
RÉCUPÉRATION 1 min à 1 min 30 s
CONSEILS Pour l’activation, vous pouvez commencer
le mouvement avec la barre au niveau
des genoux (en suspension). Il est inutile
de claquer violemment les pieds au sol
lorsque vous effectuez leur déplacement
latéral. La flexion sera moins prononcée
qu’un mouvement réalisé en "puissance",
mais le bassin descendra relativement près
de l’axe des genoux pour profiter au mieux
de l’effet "activation" sur les quadriceps.
L’arraché "debout" vise l’amélioration de la
coordination "bras tendus/pieds au sol", il
développe ainsi votre motricité et par là
même votre motivation.
Ne rallongez pas vos temps de récupéra-
tion au-delà de 1 min 30 s à 1 min 45 s
afin de maintenir la même charge tout au
long de l’exercice. Ceci ne correspond pas
au principe de la méthode "IMPACT".
ACTIVATION
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TRANSITION
MOUVEMENT Presse
PROCÉDÉ Pyramide avancée
NOMBRE DE BLOCS Variable selon le nombre de groupes
musculaires travaillés dans la séance
4 à 5 si 1 groupe musculaire
3 si 2 groupes musculaires
2 si 3 groupes musculaires
RÉPÉTITIONS
La première série : 10 répétitions à
72,5 % effectuées lentement (plus
lent qu’en tension continue) ;
la deuxième série : 8 répétitions à
77,5 % effectuées en "puissance" CONSEILS Les pourcentages de charges ne
(mouvement balistique) ; sont exprimés qu’à titre d’indi-
la troisième série : 6 répétitions à cation. Ils relèvent seulement le
82,5 % effectuées en "force" (charge fait qu’une progression (même
lourde, en A.C) ; infime) doit être respectée entre
la quatrième série : reprenez le poids de la deuxième et la cinquième
la première série et effectuez une série semaine. Il est très important
en tension continue jusqu’à l’échec de "rentrer" le ventre lors de
musculaire. la poussée de la charge. Vos
RÉCUPÉRATION 15 s à 30 s entre les séries /1 min talons resteront constamment
à 1 min 15 s entre les blocs de séries. en contact avec le plateau.
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5 les JAMBES semaine 5 les JAMBES sema
CONGESTION
MOUVEMENT Squat "clavicules" puis leg curl / leg
extension
PROCÉDÉ Post-fatigue
NOMBRE DE SÉRIES Variable selon le nombre de groupes
musculaires travaillés dans la séance
4 à 5 si 1 groupe musculaire
3 si 2 groupes musculaires
2 si 3 groupes musculaires
RÉPÉTITIONS 8 /10 sur le premier mouvement
puis 10/12 sur le second
RÉCUPÉRATION 1 min
CONSEILS Plusieurs façons d’exécuter cette phase :
v ous réalisez systématiquement un
super-set leg curl / leg extension après
chaque squat clavicule ;
vous ne réalisez que le leg extension ou
le leg curl après chaque squat clavicules
(donc une fois sur deux).
S quat clavicules : maintenez les coudes
placés très haut (bras parallèles au sol). La
barre sera ainsi conservée dans la trajec-
toire idéale de poussée et la tension dans
les muscles paravertébraux atténuée.
PAGE 177
DÉS Semaine 6 PROCÉDÉS UTILISÉS Sema
Quels que soient le ou les groupes musculaires travaillés au cours de cette sixième
et dernière semaine, vous utiliserez les procédés d’entraînement suivants :
ATTENTION
Ne confondez pas "Activation neuromusculaire" et "Pré-fatigue"... l’activa-
tion ne doit pas puiser dans vos réserves en composés phosphatés, et encore
moins créer de l’acide lactique !
PAGE 178
aine 6 PROCÉDÉS UTILISÉS Semaine 6 PRO
EXPLICATIONS : CIRM
Pour rappel, sachez que pendant cette phase du mouvement, la force de chaque
fibre diminue à mesure que le muscle se raccourcit (trop peu de ponts d’union
entre les myofibrilles). Nous avons tous vécu cette phase où nous ne parvenons
plus à "passer le menton" au-dessus de la barre fixe lors des tractions. Cette
technique oblige donc à "combattre" une phase mécaniquement défavorable par
une volonté toujours plus accrue de contracter vos muscles à 100 % de leurs
possibilités.
Nous avons également choisi cette technique à des fins utiles, conformément
à l’esprit de la méthode "IMPACT". En effet, travailler en isométrie "maximale"
certains muscles de la posture et de la locomotion (quadriceps, spinaux, fixateurs
des omoplates) ne fait que renforcer leur action de verrous, ce qui n’est pas sans
conséquences en terme de gainage et de prévention des blessures.
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le DOS semaine 6 le DOS semaine 6 le DO
EXPLOSIVITÉ
MOUVEMENT Tractions lestées puis tractions au poids
de corps.
Activation = Front lever pull up
(x 3 /4 répétitions).
Vous placerez la technique
d’activation environ 30 s avant
le mouvement "explosif".
PROCÉDÉS Contraste des charges + activation
NOMBRE DE SÉRIES Variable selon le nombre de groupes
musculaires travaillés dans la séance
4 à 5 si 1 groupe musculaire
4 si 2 groupes musculaires
3 si 3 groupes musculaires
RÉPÉTITIONS 3 (lourd) puis 5 à 7 (léger)
RÉCUPÉRATION 1 min à 1 min 30 s
CONSEILS Pour l’activation, utilisez l’élasticité muscu-
laire ainsi que l’élan généré par l’avancée
de l’ensemble "tête/tronc". Il s’agit ici de la
première phase d’une traction dite "à l’alle-
mande" ou "muscle up" qui s’apparente à un
tirage poulie haute bras tendus... mais à la
barre fixe ! À ce titre, suivant votre niveau
de pratique, vous pouvez également exécuter
2 à 3 "muscle up" à la seule condition d’être
extrêmement explosif sur ce mouvement. Les
plus aguerris (gymnastes ou adeptes de cross-
training expérimentés) à ce genre de tech-
nique l’effectueront en finition complète :
bras tendus dans l’axe le plus vertical possible
+ "jambes/tronc" parfaitement alignés et
gainés et parallèles au sol.
ACTIVATION
PAGE 180
OS semaine 6 le DOS semaine 6 le DOS se
FORCE
MOUVEMENT Soulevé de terre.
Activation : swing haltère
(ou Kettlebell) x 6/7.
Vous placerez votre technique d’activation
environ 30 s avant le mouvement réalisé
en "force".
PROCÉDÉS Pyramide "large" + activation
NOMBRE DE SÉRIES Variable selon le nombre de groupes
musculaires travaillés dans la séance
4 à 5 si 1 groupe musculaire
4 si 2 groupes musculaires
3 si 3 groupes musculaire
RÉPÉTITIONS 3/2/2/2/3
RÉCUPÉRATION 2 à 3 min entre les séries (placez votre
série d’activation à la deuxième minute
puis commencez votre série de soulevé de
terre à la troisième minute).
CONSEILS Une progression (même infime) doit être
respectée entre la troisième et la sixième
semaine.
Pour l’activation : l’impulsion doit partir
des cuisses puis du bassin. Les épaules
interviennent assez peu dans le mouve-
ment. Fléchissez bien vos cuisses avec le
même écart de pieds qu’un squat "sumo".
Des charges de 16 à 20 kilos suffisent
amplement. Si vous utilisez une Kettlebell,
optez pour une prise à deux mains.
ACTIVATION
PAGE 181
le DOS semaine 6 le DOS semaine 6 le DO
TRANSITION
MOUVEMENT Rowing buste penché (barre droite)
puis tirage horizontal (unilatéral)
PROCÉDÉS Super série contrastée + Contractions
Isométriques en Raccourcissement
Maximal
NOMBRE DE SÉRIES Variable selon le nombre de groupes
musculaires travaillés dans la séance.
4 à 5 si 1 groupe musculaire
3 si 2 groupes musculaires
2 si 3 groupes musculaires
RÉPÉTITIONS 5 en AC puis 5 en TC
RÉCUPÉRATION 1 min à 1 min 15 s
CONSEILS Placez vos "CIRM" sur le second mouve-
ment. Un temps de 2 secondes est souhai-
table.
Pendant cette phase de contraction isomé-
trique maximale, vos épaules resteront
parfaitement alignées l’une par rapport à
l’autre. Vous y parviendrez en recherchant
systématiquement l’ouverture thoracique
et l’auto-agrandissement.
PAGE 182
OS semaine 6 le DOS semaine 6 le DOS se
CONGESTION
MOUVEMENTS Tirage horizontal
puis tirage poulie haute bras tendus
puis tirage poulie haute (prises
rapprochées)
PROCÉDÉ Tri-set
NOMBRE DE SÉRIES Variable selon le nombre de groupes
musculaires travaillés dans la séance
4 à 5 si 1 groupe musculaire
3 si 2 groupes musculaires
2 si 3 groupes musculaires
RÉPÉTITIONS Environ 10 pour le premier mouvement,
environ 10 pour le deuxième, à l’échec
musculaire pour le dernier
RÉCUPÉRATION 1 min
CONSEILS Tirage horizontal : tout comme en
semaine 3, vous pouvez adopter une prise
large avec barre droite.
PAGE 183
EXPLOSIVITÉ
MOUVEMENT Biceps : curl barre Ez + curls haltères prise
"marteau".
Triceps : dips lestés puis dips au poids de
corps.
Activation biceps : traction en supination
sur support fixe ou instable (sangles TRX
/ anneaux) + isométrie jambes à l’équerre
pendant 10 s, ensemble du corps parfaite-
ment gainé (L - pull up).
Activation triceps : lancers de médecine-
ball sur un mur à un bras (ou vers un
partenaire), (5 à droite / 5 à gauche).
Vous placerez la technique d’activa-
tion environ 30 s avant le mouvement
"explosif".
PROCÉDÉS Contraste des charges + activation
NOMBRE DE SÉRIES Variable selon le nombre de groupes
musculaires travaillés dans la séance
eps
Bic 4 à 5 si 1 groupe musculaire
4 si 2 groupes musculaires
3 si 3 groupes musculaires
RÉPÉTITIONS 3 (lourd) puis 5 à 7 (léger)
RÉCUPÉRATION 1 min à 1 min 30 s
ACTIVATION
PAGE 184
BRAS semaine 6 les BRAS semaine 6 les
eps
tric
ACTIVATION
ACTIVATION
PAGE 185
FORCE
MOUVEMENT Biceps : curl barre Ez (prise étroite)
Triceps : développé couché prise serrée
Activation biceps = TRX Single-Arm
Biceps Curl (3 pour chaque bras)
Activation triceps = Aller/retour (x 3/5
à droite puis à gauche) pompes à un bras
à partir d’un support légèrement surélevé
et le sol.
Vous placerez votre technique d’activation
environ 30 s avant votre mouvement en
"force".
PROCÉDÉS Pyramide "large" + activation
NOMBRE DE SÉRIES Variable selon le nombre de groupes
musculaires travaillés dans la séance
eps
Bic 4 à 5 si 1 groupe musculaire
4 si 2 groupes musculaires
3 si 3 groupes musculaires
RÉPÉTITIONS 3/2/2/2/3
RÉCUPÉRATION 2 à 3 min entre les séries
CONSEILS Les pourcentages de charges ne sont
exprimés qu’à titre d’indication. Ils relè
vent seulement le fait qu’une progression
(même infime) doit être respectée entre la
troisième et la sixième semaine.
Activation triceps : privilégiez la vitesse à
l’amplitude, les pectoraux ne doivent pas
être sollicités prioritairement.
Activation biceps : si vous ne possédez pas
de sangles TRX, effectuez une contraction
isométrique maximale (environ 5 s) sur un
support fixe, comme une barre de Smith
machine bloquée.
ACTIVATION
PAGE 186
BRAS semaine 6 les BRAS semaine 6 les
eps
tric
ACTIVATION
ACTIVATION BICEPS
PAGE 187
TRANSITION
MOUVEMENT Biceps : tractions barre fixe
en supination + curl dos à la poulie
(unilatéraux)
Triceps : barre au front + Kick Back
PROCÉDÉ Super série contrastée + CIRM
NOMBRE DE SÉRIES Variable selon le nombre de groupes
musculaires travaillés dans la séance
4 à 5 si 1 groupe musculaire
3 si 2 groupes musculaires
2 si 3 groupes musculaires
RÉPÉTITIONS 5 (AC) + 5 (TC)
RÉCUPÉRATION 1 min à 1 min 15 s
CONSEILS Placez vos "CIRM" sur le second mouve-
ment. Temps de contraction = 2 s.
B
iceps : tout comme en semaine 3, vous
pouvez substituer le second mouvement
eps
Bic par des curls en position accroupie.
Par rapport à la semaine 3, le temps d’enga-
gement moteur de vos séries est augmenté
par les CIRM (de plus de 20 secondes).
L’utilisation du super set n’est donc plus
souhaitable en semaine 6 (temps de repos
trop long).
PAGE 188
BRAS semaine 6 les BRAS semaine 6 les
eps
tric
PAGE 189
CONGESTION
eps
MOUVEMENT Biceps : curl pupitre Larry Scott Bic
puis curl poulie haute "bras en croix"
puis curl assis banc incliné
Triceps : pompes serrées sur médecine-
ball puis extension couchées haltères puis
extension triceps poulie haute
PROCÉDÉ Tri-set
NOMBRE DE SÉRIES Variable selon le nombre de groupes
musculaires travaillés dans la séance
4 à 5 si 1 groupe musculaire
3 si 2 groupes musculaires
2 si 3 groupes musculaires
RÉPÉTITIONS Environ 10 pour le premier mouvement,
environ 10 pour le second, à l’échec
musculaire pour le dernier.
Pour les biceps, le tri-set favorise
l’étirement progressif, donc l’avantage
mécanique de ce muscle.
RÉCUPÉRATION 1 min
PAGE 190
BRAS semaine 6 les BRAS semaine 6 les
eps
tric
CONSEILS
Que ce soit pour les biceps ou pour les
triceps, il est inutile de prendre "lourd"
sur le troisième et dernier mouvement...
privilégiez des charges faibles mais mani-
pulées parfaitement jusqu’à l’échec muscu-
laire (acidose locale). Cet enchaînement
favorise l’étirement progressif du triceps
(recherche de l’avantage mécanique
progressif), ainsi que le travail d’isolation
progressive de ce groupe musculaire (du
général au particulier).
Curl banc incliné : recrutez un maximum
de fibres encore "fraîches" en effectuant
les dernières répétitions en flexions de
bras simultanées...
Pompes sur médecine-ball : rajoutez un
second médecine-ball pour encore plus
d’instabilité !
PAGE 191
PAGE 192
ne 6 les PECTORAUX semaine 6 les PECTO
FORCE
MOUVEMENT Développé couché haltères
Activation : TRX Single Leg Chest Press
(5 à 10 s d’isométrie en position
d’étirement maximal).
Vous placerez votre technique d’activation
environ 30 s avant votre mouvement en
"force".
PROCÉDÉS Pyramide "large" + activation
NOMBRE DE SÉRIES Variable selon le nombre de groupes muscu-
laires travaillés dans la séance
4 à 5 si 1 groupe musculaire
4 si 2 groupes musculaires
3 si 3 groupes musculaires
RÉPÉTITIONS 3/2/2/2/3
RÉCUPÉRATION 2 à 3 min entre les séries (placez votre
série d’activation à la deuxième minute
puis commencez votre série de développés
couchés à la troisième minute).
CONSEILS Une progression au niveau des charges
employées (même infime) doit être
respectée entre la troisième et la sixième
semaine.
Pour l’activation : si vous ne disposez pas
de sangles TRX, effectuez 5 à 6 pompes
"claquées" ou 5 à 6 "allers/retours" avec
un support instable (Bosu, PowerBag, sac
de frappe déposé au sol...).
ACTIVATION
ACTIVATION
PAGE 193
ORAUX semaine 6 les PECTORAUX semain
TRANSITION
MOUVEMENT Développé couché incliné
+ poulie vis-à-vis
PROCÉDÉ Super série contrastée + CIRM
NOMBRE DE SÉRIES Variable selon le nombre de groupes
musculaires travaillés dans la séance
4 à 5 si 1 groupe musculaire
3 si 2 groupes musculaires
2 si 3 groupes musculaires
RÉPÉTITIONS 5 en AC puis 5 en TC
RÉCUPÉRATION 1 min à 1 min 15 s
CONSEILS La "CIRM" sur les poulies vis-à-vis consiste
à effectuer une pression (et surtout pas un
choc !) vigoureuse entre vos deux auricu-
laires lorsque ceux-ci se touchent en fin de
mouvement (2 s de contraction).
N’oubliez pas la phase de pause transi
toire en étirement lors du premier mouve-
ment, vos coudes bien "ouverts" pour un
meilleur étirement du faisceau claviculaire
du grand pectoral.
PAGE 194
ne 6 les PECTORAUX semaine 6 les PECTO
CONGESTION
MOUVEMENT Dips puis pompes "roulées" avec haltères
puis écartés couchés haltères sur banc
incliné
PROCÉDÉ Tri-set
NOMBRE DE SÉRIES Variable selon le nombre de groupes
musculaires travaillés dans la séance
4 à 5 si 1 groupe musculaire
3 si 2 groupes musculaires
2 si 3 groupes musculaires
RÉPÉTITIONS 10 puis 10 puis échec musculaire si
possible
RÉCUPÉRATION 1 min
CONSEILS Il s’agit du même tri-set qu’en semaine 3
(mêmes consignes). Le rythme utilisé est
celui de la tension continue. Ne trichez
pas sur le dernier exercice pour "arracher"
quelques répétitions de plus (le mouve-
ment ne se prête pas à une exécution de
type balistique). En revanche, vous pouvez
exécuter quelques répétitions en course
externe (répétitions partielles) sur votre
dernière série (fin de séance en "échec"
musculaire total).
PAGE 195
AULES semaine 6 les ÉPAULES semaine 6
EXPLOSIVITÉ
MOUVEMENT Arraché "puissance"
PROCÉDÉS Force/Vitesse + activation.
Activation : shrug "lourd" barre droite /
prise large (x 3 répétitions).
Vous placerez la technique
d’activation environ 30 s avant le
mouvement "explosif".
NOMBRE DE SÉRIES Variable selon le nombre de groupes
musculaires travaillés dans la séance
4 à 5 si 1 groupe musculaire
4 si 2 groupes musculaires
3 si 3 groupes musculaires
RÉPÉTITIONS 6/7
RÉCUPÉRATION 1 min à 1 min 30 s
CONSEILS Arraché "puissance" : mêmes consignes
qu’en semaine 3. Ce mouvement réprime
les erreurs de placement. À ce titre, un
déséquilibre vers l’avant ou l’arrière en
phase de réception sanctionne un manque
de coordination dans la cinématique géné-
rale du mouvement. N’oubliez pas la devise
de la méthode IMPACT : chaque difficulté
rencontrée est l’occasion d’un nouveau
progrès.
Activation : si vous disposez de sangles
TRX, remplacez les shrugs lourds par six
répétitions de TRX Low Deltoïd Fly.
PAGE 196
6 les ÉPAULES semaine 6 les ÉPAULES se
FORCE
MOUVEMENT Développé debout (nuque ou clavicules).
Activation : jetés nuque (jerk behind the
head) (x 5/6). Vous placerez votre
technique d’activation environ 30 s avant
votre mouvement en “force”.
PROCÉDÉS Pyramide "large" + activation
NOMBRE DE SÉRIES Variable selon le nombre de groupes
musculaires travaillés dans la séance
4 à 5 si 1 groupe musculaire
4 si 2 groupes musculaires
3 si 3 groupes musculaires
RÉPÉTITIONS 3/2/2/2/3
RÉCUPÉRATION 2 à 3 min entre les séries (placez votre
série d’activation à la deuxième minute
puis commencez votre série de développé
"militaire" à la troisième minute).
CONSEILS Une progression (même infime) doit être
respectée entre la troisième et la sixième
semaine. Bien évidemment, vous pouvez
développer la barre à partir des clavicules
si vous en ressentez le besoin.
Activation : dans le jeté "nuque", une récep-
tion en position de fente avant est à privi-
légier. À ce titre, une finition en fente plus
"marquée" sollicitera plus intensément les
ischio-jambiers et le grand fessier de la
jambe avancée, et l’étirement du muscle
"psoas-iliaque" de la jambe opposée.
PAGE 198
6 les ÉPAULES semaine 6 les ÉPAULES se
CONGESTION
MOUVEMENT Élévations frontales haltères
puis élévations latérales
puis mouvement de l’oiseau
PROCÉDÉ Tri-set
NOMBRE DE SÉRIES Variable selon le nombre de groupes
musculaires travaillés dans la séance
4 à 5 si 1 groupe musculaire
3 si 2 groupes musculaires
2 si 3 groupes musculaires
RÉPÉTITIONS Environ 10 pour tous les mouvements,
si possible jusqu’à l’échec sur le dernier
mouvement.
RÉCUPÉRATION 1 min
CONSEILS Les temps de récupération plus courts
qu’en S3 imposeront sans doute un allé-
gement des charges. Tentez toutefois de
maintenir le plus longtemps possible les
mêmes charges qu’en S3, en dépit d’une
récupération pouvant être réduite de 30 s
selon votre niveau...
É
lévations frontales : une élévation
simultanée des deux haltères est tout à
fait envisageable.
PAGE 199
AMBES semaine 6 les JAMBES semaine 6
EXPLOSIVITÉ
MOUVEMENT Squat
Activation : épaulés “debout” en
suspension (hang clean) (x 5/6)
Vous placerez la technique d’activation
environ 30 s avant le mouvement “explosif”.
PROCÉDÉS Contraste des charges + activation.
NOMBRE DE SÉRIES Variable selon le nombre de groupes
musculaires travaillés dans la séance
4 à 5 si 1 groupe musculaire
4 si 2 groupes musculaires
3 si 3 groupes musculaires
RÉPÉTITIONS 3 (lourd) puis 5 à 7 (charge légère 50 %
maxi de 1RM)
RÉCUPÉRATION 1 min à 1 min 30 s
CONSEILS Suite au squat lourd, vous pouvez tout à
fait enchaîner avec des squats au poids
de corps avec remontées sur pointes des
pieds. Vous ressentirez encore plus le
contraste sensoriel entre la charge lourde
et la charge légère/dynamique.
Pour l’activation : vous pouvez également
ACTIVATION
effectuer des épaulés "puissance" + "suspen-
sion". La charge ne sera jamais élevée, le
mouvement devant rester parfait sur le plan
de la technique et de la vitesse d’exécution.
RAPPEL
Épaulé "puissance" = position des pieds
invariable et identique à celle de la récep-
tion du mouvement olympique + flexion
assez profonde hanches/genoux.
É
paulé "debout" = déplacement latéral
des pieds lors de la réception + flexion
hanches/genoux moins prononcée que le
style puissance.
"Suspension" = le mouvement est initié à
partir de la barre au niveau des genoux.
PAGE 200
6 les JAMBES semaine 6 les JAMBES sema
FORCE
MOUVEMENT Squat "sumo"
Activation : single leg squat aux sangles
TRX (x 5 à droite puis à gauche).
Vous placerez votre technique d’activation
environ 30 s avant votre mouvement en
"force".
PROCÉDÉS Pyramide "large" + activation
NOMBRE DE SÉRIES Variable selon le nombre de groupes
musculaires travaillés dans la séance
4 à 5 si 1 groupe musculaire
4 si 2 groupes musculaires
3 si 3 groupes musculaires
RÉPÉTITIONS 3/2/2/2/3
RÉCUPÉRATION 2 à 3 min entre les séries (placez votre
série d’activation à la deuxième minute
puis commencez votre série de squat
"sumo" à la troisième minute).
CONSEILS Une progression (même infime) doit être
respectée entre la troisième et la sixième
semaine.
Ne descendez pas trop bas sur les squats
une jambe aux sangles TRX (prévention
de l’articulation du genou), privilégiez la
vitesse gestuelle et la maîtrise de l’équi-
libre.
ACTIVATION Pour l’activation : si vous ne possédez pas
de sangles TRX, effectuez cinq répétitions
de 1/4 de squat (ou 1/2 squat selon votre
niveau) sur une jambe, puis sur l’autre
(pas de charge additionnelle).
ACTIVATION
PAGE 201
PAGE 202
6 les JAMBES semaine 6 les JAMBES sema
CONGESTION
MOUVEMENT Squat "clavicules" puis fentes avant
puis squat poids de corps (3 x 10/20
à différents écarts de pieds)
PROCÉDÉ Tri-set
NOMBRE DE SÉRIES Variable selon le nombre de groupes
musculaires travaillés dans la séance
4 à 5 si 1 groupe musculaire
3 si 2 groupes musculaires
2 si 3 groupes musculaires
RÉPÉTITIONS 10 + 10 + 10/20
RÉCUPÉRATION 1 min
CONSEILS
Privilégiez la qualité du geste à la rapidité
de l’enchaînement. Le but n’est pas de faire
un "chrono", mais de ressentir pleinement
le travail d’engorgement sanguin et tester
sa capacité de résistance à l’acide lactique.
Il s’agit certainement de la séance la plus
dure de la méthode, gardez un moral de
spartiate et travaillez en perfectionniste
de la gestuelle (visualisation, concentra-
tion...).
PAGE 203
Planification : combien de séries ?
Vous trouverez dans les pages suivantes, un vaste choix de planifications
possibles. Ce choix vous permettra d’opter pour différentes façons d’exécuter la
méthode "IMPACT". Ce travail a été réalisé pour trancher avec le caractère parfois
trop strict d’un grand nombre de méthodes et pour coller au plus près avec les
disponibilités du plus grand nombre (principe de régulation).
Bien que précisé dans les rubriques "exercices", un petit rappel sur le nombre de
séries à effectuer lors de chaque phase de la séance n’est pas inutile.
PAGE 204
5 séances par semaine : 1 groupe musculaire par jour
C’est la formule la plus simple (et très efficace). Vous placerez donc un groupe
musculaire chaque jour de la semaine en fonction de votre expérience et de votre
instinct.
Lundi pectoraux
Mardi jambes
Jeudi épaules
Vendredi dos
Vous pouvez placer la séance "dos" le jeudi si vous désirez porter les effets de
surcompensation principalement sur les jambes (le soulevé de terre étant un
exercice très exigeant pour ce groupe musculaire également).
PAGE 205
5 séances par semaine :
1 groupe musculaire travaillé 2 fois
PAGE 206
5 séances par semaine :
2 groupes 2 fois par semaine
PAGE 207
4 séances par semaine :
1 groupe musculaire travaillé par jour
PAGE 208
4 séances par semaine :
2 groupes musculaires entraînés 2 fois
PAGE 209
3 séances par semaine : 1 groupe musculaire travaillé
PAGE 210
PAGE 211
À qui s’adresse la méthode "IMPACT" ?
PAGE 212
p our les curieux, les aventuriers, les enthousiastes, les spartiates de
la fonte... c’est avant tout dans cet état d’esprit qu’il faut aborder ces six
semaines d’entraînement intensif.
le culturisme (tous les mouvements d’isolation ainsi que le travail aux
machines) ;
la force athlétique (les 3 mouvements de compétition) ;
l’haltérophilie (une grande partie du répertoire technique) ;
le "cross-training" (travail des sauts, burpees, sangles TRX, floor wipers, trac-
tions pliométriques, travail en instabilité...).
Des mouvements plus "athlétiques" comme les "muscle up", "front lever pull up"
et autres "burpees" demandent également un haut degré de coordination et d’en-
gagement physique.
PAGE 213
Il vous faut aussi savoir qu’en tout début de pratique, n’importe quel programme
d’entraînement, pour peu qu’il soit bien construit et à peu près cohérent, vous
fera progresser (c’est "cru", mais réaliste !). Il est judicieux de pratiquer cette
méthode après avoir testé différents procédés pour en ressentir ses véritables
vertus (soit environ 6 mois à 1 an de pratique).
La méthode "IMPACT" est une méthode "stimulante", tant sur le plan nerveux
que sur le plan métabolique. Les adaptations organiques et fonctionnelles
acquises au terme de ces six semaines se "transféreront" vers un autre type d’en-
traînement plus spécialisé (force, volume, puissance...) au moment où la surcom-
pensation sera à son apogée.
L’intensité maximale caractéristique des semaines 4 à 6 affecte toutes les
PAGE 214
ressources physiques et mentales du pratiquant (travail très intensif dans tous
les compartiments de l’expression de la force). Il n’était donc pas possible d’envi-
sager sereinement une programmation plus longue dans le temps.
Le fait d’incorporer de la diversité dans les séances et les différents cycles d’en-
traînement n’y changera rien, il faut stopper ce type de stimuli à un moment ou
un autre. Six semaines d’entraînement de ce type sont un bon compromis entre
investissement physique et mental maximal d’une part, et prévention des bles-
sures et du surentraînement d’autre part (rôle prophylactique de la méthode).
En ce qui concerne le judo, elle sera placée dans des phases spécifiques de votre
préparation sportive (en préparation physique auxiliaire par exemple), la mise
en place se fera en collaboration avec votre entraîneur ou votre préparateur
physique. Les avantages sont nombreux :
PAGE 215
p lacée "hors saison", cette méthode vous permet de rester en contact avec la
musculation spécifique à votre sport. Les sports de combat modernes nécessi
tent tout à la fois force, endurance et réactivité, ces qualités sont entretenues
dans la méthode ;
le conditionnement en "3 x 2 cycles de trois semaines" vous permet éven-
tuellement de ne garder qu’une seule partie en fonction du calendrier des
compétitions.
L’argumentation est également valable pour tous les sports de combat à catégo-
ries de poids de corps, et exigences physiques "intermittentes" (Grappling, MMA,
Ju-Jitsu "contact", lutte ...).
La finalité de la méthode est tout autre, elle vise avant tout l’amélioration de
l’aspect corporel (dimension esthétique) par acquisition d’une masse musculaire
qui se veut aussi "utile".
PAGE 216
Peut-on réutiliser la méthode plusieurs fois ?
Oui. Je vous conseille d’ailleurs de réitérer la méthode environ 4 fois par an. À
l’issue des six semaines d’entraînement en "IMPACT", prenez une semaine à dix
jours de repos, puis enchaînez sur un nouveau cycle de votre choix (force maxi-
male, hypertrophie, puissance...), vous constaterez alors les progrès !
Oui !
La méthode "IMPACT" est une véritable recette "clés en main". Vous n’avez qu’à
suivre le déroulement des séances comme indiqué dans cet ouvrage et respecter
les nombreux conseils distillés par Frédéric Mompo... en ce sens, vous partez
toutes et tous à "armes égales" !
PAGE 217
PAGE 218
PAGE 219
Avant d’entreprendre la méthode :
A
ssimilez les termes "techniques" nécessaires au bon déroulement de la
méthode ; vous devez parfaitement comprendre les notions de "tension
continue", "d’accélération compensatoire", de "pause transitoire en étire-
ment"... comprendre et justifier ce que l’on fait est le premier moyen qui mène
à l’autonomie et aux progrès ;
évitez de vous lancer dans six semaines d’entraînement intense sur un fond
de douleur musculaire ou articulaire. Attaquez la méthode avec 100 % de vos
capacités physiques, elles seront mises à rude épreuve sur la pliométrie, le
contraste des charges, les tri-set... ;
p ratiquez cette méthode si vous êtes culturiste. Celle-ci s’inscrit tout à fait
dans la logique du principe de "confusion musculaire", méthode ô combien
efficace ;
p renez-vous en photo, prenez vos mensurations... et comparez après les six
semaines ;
o ptimisez vos chances de progrès en adoptant une hygiène de vie compatible
avec la musculation intensive (alimentation adaptée, éventuellement supplé-
mentation, gestion du sommeil...) ;
s i possible, équipez-vous en sangles TRX. Elles seront alors largement utilisées
en semaines 4/5/6 pour les exercices d’activation neuromusculaire ;
n ’attendez pas d’entreprendre la méthode pour découvrir certains mouvements
à la fois très techniques et "physiques" que vous y retrouverez, nous citerons
parmi eux :
• toutes les variantes des arrachés, épaulés et jetés issues du répertoire halté-
rophile...
• certains mouvements issus de la "culture cross-training" comme les tractions
en style "kipping" ou "butterfly", les "front lever pull up", les burpees, Box
Jumps... Internet reste un moyen moderne pour découvrir ces mouvements,
mais attention aux vidéos farfelues voire dangereuses qui circulent sur le net...
PAGE 220
Pendant la réalisation de la méthode :
PAGE 221
Après la réalisation de la méthode :
PAGE 222
PAGE 223
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T.O Bompa Périodisation de l’entraînement, Vigot, 2003.
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C. Miller, J. Quievre ntraînement de la force. Spécificité et Planification,
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