L'Année Stratégique 2020

© IRIS
2 bis, rue Mercœur

75011 Paris
www.iris-france.org
Cartographie : Philippe Paraire
© Armand Colin / IRIS, 2019

Armand Colin est une marque de
Dunod Éditeur,11 rue Paul-Bert, 92240 Malakoff
ISBN : 978-2-200-62746-1
SOMMAIRE
Couverture
Page de titre
Page de Copyright
CLASSEMENT ALPHABÉTIQUE DES FICHES-PAYS
VIDÉOS
LES AUTEURS
REMARQUES MÉTHODOLOGIQUES
INTRODUCTION
Jusqu’où ira Donald Trump ?
► Pascal Boniface
AIRES GÉOGRAPHIQUES
➨ EUROPE
L’Europe, entre réaction et Réaction

► Olivier de France
➨ AMÉRIQUE DU NORD
L’unilatéralisme comme seule stratégie

► Marie-Cécile Naves
➨ RUSSIE ET CEI
Vladimir Poutine en quête d’un nouveau souffle
► Arnaud Dubien
➨ AMÉRIQUE LATINE ET CARAÏBES
Le retour des États-Unis

► Christophe Ventura
➨ MOYEN-ORIENT ET MAGHREB
La quadrature du cercle
► Didier Billion
➨ AFRIQUE SUBSAHARIENNE
Un continent en voie de reconfiguration ?

► Pierre Jacquemot
➨ ASIE ET OCÉANIE
Déconsidérations politiques
► Barthélémy Courmont
CHAPITRES THÉMATIQUES
ENJEUX MILITAIRES
Une nouvelle course à l’armement
► Jean-Pierre Maulny
ENJEUX ÉCONOMIQUES
2020, le nouveau désordre économique mondial ?
► Sylvie Matelly
ENVIRONNEMENT
Le renversement des utopies
► Bastien Alex
ÉNERGIE
États-Unis-Chine : les deux moteurs du monde énergétique
► Samuel Carcanague
ANNEXES STATISTIQUES
Les différentes parties de cet ouvrage ne prennent pas en compte les événements
postérieurs à début juillet 2019.
CLASSEMENT ALPHABÉTIQUE
DES FICHES-PAYS
AFGHANISTAN
AFRIQUE DU SUD
ALBANIE
ALGÉRIE
ALLEMAGNE (UE)
ANDORRE
ANGOLA
ANTIGUA-ET-BARBUDA
ARABIE SAOUDITE
ARGENTINE
ARMÉNIE
AUSTRALIE
AUTRICHE (UE)
AZERBAÏDJAN
BAHAMAS
BAHREÏN
BANGLADESH
BARBADE
BELGIQUE (UE)
BELIZE
BÉNIN
BHOUTAN
BIÉLORUSSIE
BOLIVIE
BOSNIE-HERZÉGOVINE
BOTSWANA
BRÉSIL
BRUNEI
BULGARIE (UE)
BURKINA FASO
BURUNDI
CAMBODGE
CAMEROUN
CANADA
CAP-VERT
CENTRAFRIQUE
CHILI
CHINE
CHYPRE (UE)
COLOMBIE
COMORES
CONGO
CONGO (RÉPUBLIQUE DÉMOCRATIQUE DU)
CORÉE DU NORD
CORÉE DU SUD
COSTA RICA
CÔTE D’IVOIRE
CROATIE (UE)
CUBA
DANEMARK (UE)
DJIBOUTI
DOMINIQUE
ÉGYPTE
ÉMIRATS ARABES UNIS
ÉQUATEUR
ÉRYTHRÉE
ESPAGNE (UE)
ESTONIE (UE)
ESWATINI (EX-SWAZILAND)
ÉTATS-UNIS
ÉTHIOPIE
FIDJI
FINLANDE (UE)
FRANCE (UE)
GABON
GAMBIE
GÉORGIE
GHANA
GRÈCE (UE)
GRENADE
GUATEMALA
GUINÉE
GUINÉE-BISSAU
GUINÉE ÉQUATORIALE
GUYANA
HAÏTI
HONDURAS
HONGRIE (UE)
INDE
INDONÉSIE
IRAK
IRAN
IRLANDE (UE)
ISLANDE
ISRAËL
ITALIE (UE)
JAMAÏQUE
JAPON
JORDANIE
KAZAKHSTAN
KENYA
KIRGHIZSTAN
KIRIBATI
KOSOVO
KOWEÏT
LAOS
LESOTHO
LETTONIE (UE)
LIBAN
LIBERIA
LIBYE
LIECHTENSTEIN
LITUANIE (UE)
LUXEMBOURG (UE)
MACÉDOINE DU NORD
MADAGASCAR
MALAISIE (FÉDÉRATION DE)
MALAWI
MALDIVES
MALI
MALTE (UE)
MAROC
MARSHALL (ÎLES)
MAURICE
MAURITANIE
MEXIQUE
MICRONÉSIE (ÉTATS FÉDÉRÉS DE)
MOLDAVIE
MONACO
MONGOLIE
MONTÉNÉGRO
MOZAMBIQUE
MYANMAR (BIRMANIE)
NAMIBIE
NAURU
NÉPAL
NICARAGUA
NIGER
NIGERIA
NORVÈGE
NOUVELLE-ZÉLANDE
OMAN
OUGANDA
OUZBÉKISTAN
PAKISTAN
PALAU
PALESTINE
PANAMA
PAPOUASIE-NOUVELLE-GUINÉE
PARAGUAY
PAYS-BAS (UE)
PÉROU
PHILIPPINES
POLOGNE (UE)
PORTUGAL (UE)
QATAR
RÉPUBLIQUE DOMINICAINE
RÉPUBLIQUE TCHÈQUE (UE)
ROUMANIE (UE)
ROYAUME-UNI (UE)
RUSSIE
RWANDA
SAINTE-LUCIE
SAINT-KITTS-ET-NEVIS
SAINT-MARIN
SAINT-VINCENT-ET-LES-GRENADINES
SALOMON (ÎLES)
SALVADOR
SAMOA
SAO TOMÉ-ET-PRINCIPE
SÉNÉGAL
SERBIE
SEYCHELLES
SIERRA LEONE
SINGAPOUR
SLOVAQUIE (UE)
SLOVÉNIE (UE)
SOMALIE
SOUDAN
SOUDAN DU SUD
SRI LANKA
SUÈDE (UE)
SUISSE
SURINAM
SYRIE
TADJIKISTAN
TAIWAN
TANZANIE
TCHAD
THAÏLANDE
TIMOR-LESTE
TOGO
TONGA
TRINITÉ-ET-TOBAGO
TUNISIE
TURKMÉNISTAN
TURQUIE
TUVALU
UKRAINE
URUGUAY
VANUATU
VATICAN
VENEZUELA
VIÊTNAM
YÉMEN
ZAMBIE
ZIMBABWE
VIDÉOS
Pour aller plus loin, cette édition de L’Année stratégique propose

des vidéos permettant d’affiner sa compréhension des
problématiques propres à chaque chapitre. Vous trouverez ainsi en
ligne une intervention des auteurs évoquant leur zone de
compétence géographique ou leur spécialisation thématique.
La politique étrangère états-unienne constitue-t-elle une

menace pour la souveraineté européenne ?
► Pascal Boniface
Les initiatives militaires récemment engagées peuvent-elles

permettre à l’UE de s’affirmer comme un véritable acteur
stratégique ?
Quels risques les stratégies de diversification commerciale du

Canada et du Mexique présentent-elles pour les États-Unis ?
Existe-t-il une opposition à Vladimir Poutine ?

► Arnaud Dubien
Un an après l’élection d’Andrés Manuel López Obrador à la
présidence, où en est le Mexique ?
Les élections municipales en Turquie annoncent-elles un réel

tournant pour le pouvoir de Recep Tayyip Erdogan ?
► Didier Billion
N’est-il pas contradictoire de la part de Donald Trump

d’augmenter les dépenses militaires alors qu’il souhaite que les
États-Unis se retirent peu à peu des conflits internationaux ?
L’Union européenne peut-elle s’imposer comme un acteur-clé

au sein du nouveau désordre économique mondial ?
► Sylvie Matelly
La mobilisation de la société civile peut-elle réellement avoir un

impact sur les politiques environnementales des États ?
► Bastien Alex
■ Comment accéder aux vidéos ?

Téléchargez un lecteur de QR code gratuit et ouvrez l’application sur votre smartphone.
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Découvrez les vidéos.
Si vous n’avez pas de smartphone, les vidéos sont disponibles via l’adresse située sous
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LES AUTEURS
► Ouvrage publié sous la coordination éditoriale de Marc

Verzeroli, responsable d’édition à l’IRIS et rédacteur en chef de La
Revue internationale et stratégique, avec Sacha Serero, étudiante à
Sciences Po – Paris School of International Affairs, et Quentin
Pares, étudiant à IRIS Sup’.
► Les fiches-pays ont été réalisées par Camille Julienne, étudiante

à IRIS Sup’ et assistante de recherche. Les données militaires ont
été collectées par Jean-Vincent Brisset.
► Bastien Alex, chercheur à l’IRIS, spécialiste des questions

énergétiques et environnementales.
► Didier Billion, directeur adjoint de l’IRIS, spécialiste des
questions relatives au Moyen-Orient.
► Pascal Boniface, directeur de l’IRIS, enseignant à l’Institut
d’études européennes de l’Université Paris-VIII.
► Jean-Vincent Brisset, directeur de recherche à l’IRIS,
spécialiste des questions relatives au monde chinois et à la défense.
► Samuel Carcanague, chercheur à l’IRIS.
► Barthélémy Courmont, professeur à l’Université catholique de
Lille et directeur de recherche à l’IRIS.
► Arnaud Dubien, directeur de l’Observatoire franco-russe et
chercheur associé à l’IRIS.
► Olivier de France, directeur de recherche à l’IRIS.
► Pierre Jacquemot, président du GRET-Professionnels du
développement solidaire (France), maître de conférences à l’Institut
d’études politiques de Paris et chercheur associé à l’IRIS.
► Sylvie Matelly, économiste, directrice adjointe de l’IRIS.
► Jean-Pierre Maulny, directeur adjoint de l’IRIS.
► Marie-Cécile Naves, docteure en science politique de
l’Université Paris-Dauphine, directrice des études de Sport et
Citoyenneté et chercheuse associée à l’IRIS.
► Christophe Ventura, chercheur à l’IRIS, spécialiste de
l’Amérique latine.
REMARQUES MÉTHODOLOGIQUES
Les différentes parties de cet ouvrage ne prennent pas en compte les événements
postérieurs à début juillet 2019.
➨ Sigles et abréviations
AELE Association européenne de libre-échange
AEUMC Accord États-Unis-Mexique-Canada
AIE Agence internationale de l’énergie [IEA]
Alba Alianza Bolivariana para los Pueblos de Nuestra América [Alliance

bolivarienne pour les peuples de notre Amérique]
Alena Accord de libre-échange nord-américain [NAFTA]
ANZUS Australia, New Zealand, United States Security Treaty [Pacte militaire
entre l’Australie, la Nouvelle-Zélande et les États-Unis]
APD Aide publique au développement
Apec Asia-Pacific Economic Cooperation [Coopération économique pour

l’Asie-Pacifique]
Asean Association of Southeast Asian Nations [Association des nations de

l’Asie du Sud-Est]
BJP Bharatiya Janata Party [Parti du peuple indien]
BRICS Brésil, Russie, Inde, Chine, Afrique du Sud
Cafta-RD Central America Free Trade Agreement [Accord de libre-échange États-

Unis-Amérique centrale-République dominicaine]
Caricom Caribbean Community [Communauté des Caraïbes]
CCEAG Conseil de coopération des États arabes du Golfe

CCG Conseil de coopération du Golfe
CE Conseil de l’Europe
CEA Communauté économique africaine
Cedeao Communauté économique des États d’Afrique de l’Ouest
CEEAC Communauté économique des États d’Afrique centrale
CEI Communauté des États indépendants
Celac Communauté des États d’Amérique latine et des Caraïbes
Cemac Communauté économique et monétaire d’Afrique centrale
Cepalc Commission économique de l’ONU pour l’Amérique latine et les

Caraïbes
CETA Comprehensive Economic and Trade Agreement [Accord économique et

commercial global]
CIA Central Intelligence Agency
CJUE Cour de justice de l’Union européenne
CNUCED Conférence des Nations unies pour le commerce et le développement

[UNCTAD]
CO2 Dioxyde de carbone
COI Commission de l’océan Indien
COMESA Common Market for Eastern and Southern Africa [Marché commun
d’Afrique orientale et australe]
COMESSA Communauté des États sahélo-sahariens
COP Conférence des parties [Conference of Parties]
CPI Cour pénale internationale
CPTPP Comprehensive and Progressive Trade Agreement for Trans-Pacific

Partnership [Accord de partenariat transpacifique global et progressif]
CSIS Center for Strategic and International Studies
DEA Drug Enforcement Administration [Administration pour le contrôle des

drogues] (États-Unis)
DGSE Direction générale de la sécurité extérieure (France)
E3 Allemagne, France, Royaume-Uni

EAC Communauté d’Afrique de l’Est [East African Community]
ÉAU Émirats arabes unis
EEE Espace économique européen
EIGS État islamique dans le Grand Sahel
ENR Énergies renouvelables
FMI Fonds monétaire international [IMF]
FNI Traité sur les forces nucléaires à portée intermédiaire
FTAAP Free-Trade Area of the Asia-Pacific [Zone de libre-échange de l’Asie-

Pacifique]
G7/G8 Groupe des sept pays les plus industrialisés (huit avec la Russie)
G20 Groupe des vingt
GES Gaz à effet de serre
GIEC Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat
GNL Gaz naturel liquéfié
GUAM Organisation pour la démocratie et le développement
ICBM Intercontinental Ballistic Missile [Missile balistique intercontinental]
IDE Investissement direct à l’étranger
IEI Initiative européenne d’intervention
IDH Indice de développement humain
IISS International Institute for Strategic Studies
INSTEX Instrument in Support of Trade Exchanges
IOR-ARC Indian Ocean Rim-Association for Regional Cooperation [Association

régionale pour la coopération des pays riverains de l’océan Indien]
IPBES Intergovernmental Science-Policy Platform on Biodiversity and

Ecosystem Services
IRBM Intermediate-Range Ballistic Missile [Missile balistique à portée

intermédiaire]
JCPOA Joint Comprehensive Plan of Action [Plan global d’action commun]

JEFTA Japan-EU Free Trade Agreement [Accord de libre-échange entre le
Japon et l’Union européenne]
MCCA Marché commun centraméricain
Mercosur Mercado Común del Sur [Marché commun sud-américain]
MES Mécanisme européen de stabilité
Minusma Mission multidimensionnelle intégrée des Nations unies pour la

stabilisation au Mali
MRBM Medium-Range Ballistic Missile [Missile balistique à moyenne portée]
OCDE Organisation de coopération et de développement économiques
OCE Organisation de coopération économique
OCI Organisation de la coopération islamique
OCS Organisation de coopération de Shanghai
OEA Organisation des États américains
OFPRA Office français de protection des réfugiés et apatrides
OGM Organisme génétiquement modifié
OIF Organisation internationale de la francophonie
OMC Organisation mondiale du commerce [WTO]
OMS Organisation mondiale de la santé [WHO]
ONG Organisation(s) non gouvernementale(s)
ONU Organisation des Nations unies
OPEP Organisation des pays exportateurs de pétrole
OPS One Planet Summit
OSCE Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe
OTAN Organisation du traité de l’Atlantique Nord [NATO]
PESC Politique étrangère et de sécurité commune (Union européenne)
PESCO Coopération structurée permanente (Union européenne)
PIB Produit intérieur brut
PKK Parti des travailleurs du Kurdistan (Turquie)

PNB Produit national brut
PNUD Programme des Nations unies pour le développement
PNUE Programme des Nations unies pour l’environnement
PPA Parité de pouvoir d’achat
PPE Parti populaire européen
ProSur Forum pour le progrès de l’Amérique du Sud
PSDC Politique de sécurité et de défense commune (Union européenne)
PYD Parti de l’union démocratique (Syrie)
R&D Recherche et développement
RCA République centrafricaine
RCEP Regional Comprehensive Economic Partnership [Partenariat économique

régional global]
RDC République démocratique du Congo
RNB Revenu national brut
RVIM Rassemblement pour la victoire de l’islam et des musulmans
SAARC South Asian Association for Regional Cooperation [Association d’Asie du

Sud pour la coopération régionale]
SACU Southern Africa Custom’s Union [Union douanière d’Afrique australe]
SADC Southern Africa Development Community [Communauté de

développement de l’Afrique australe]
SCAF Système de combat aérien du futur
SEAE Service européen pour l’action extérieure (Union européenne)
SICA Système d’intégration centraméricain
SIPRI Stockholm Internationnal Peace Research Institute
SNLE Sous-marin nucléaire lanceur d’engins
TCA Traité sur le commerce des armes
TPP Trans-Pacific Partnership [Accord de partenariat transpacifique]
TVA Taxe sur la valeur ajoutée

UA Union africaine
UDEAC Union douanière et économique de l’Afrique centrale
UE Union européenne
UEEA Union économique eurasiatique
UEM Union économique et monétaire
UEMOA Union économique et monétaire ouest-africaine
UIT Union internationale des télécommunications
UMA Union du Maghreb arabe
Unasur Union des nations sud-américaines
Unesco United Nations Educational, Scientific and Cultural Organization

[Organisation des Nations unies pour l’éducation, la science et la culture]
UNICEF United Nations Children’s Emergency Fund [Fonds d’urgence des

Nations unies pour l’enfance]
URSS Union des républiques socialistes soviétiques
ZES Zone économique spéciale
ZLEC Zone de libre-échange continentale (Afrique)
➨ Au sujet des fiches-pays et des annexes

statistiques
La mention « nc » (non communiqué) signifie que la donnée en

question n’est pas disponible.
Les statistiques
► Les données statistiques ont été collectées auprès des services

statistiques d’organismes internationaux. Ont été retenus les
chiffres disponibles les plus récents et les plus fiables. Dans un
souci de cohérence, nous avons choisi de travailler à partir de
sources de la même année de référence (2017), afin d’uniformiser
les données intrinsèquement liées (telles que la population et le PIB
par habitant).
► Si les statistiques donnent une idée de la situation des pays, elles
doivent être considérées à titre indicatif. En effet, il se révèle
difficile de mesurer un phénomène économique ou social dans la
mesure où il reflète des réalités très diverses en fonction des pays.
Ainsi, dans les pays en développement, où l’économie souterraine
est importante, le taux de chômage a tendance à être surestimé et le
PIB sous-estimé. De plus, la grande diversité des modes de calcul
des statistiques entre les pays peut introduire des biais significatifs.
Informations politiques et administratives
► Pour plus de clarté, la terminologie utilisée pour désigner la

nature des régimes a été volontairement harmonisée.
• Monarchie absolue : régime dirigé par un monarque souverain
détenteur des pleins pouvoirs.
• Monarchie constitutionnelle à régime parlementaire : régime
formellement dirigé par un monarque n’exerçant pas le pouvoir.
• Monarchie constitutionnelle : exercice du pouvoir par le
monarque, l’institution parlementaire ne dispose que de pouvoirs
faibles.
• République : régime au sein duquel les représentants sont élus par
le peuple ou une partie de celui-ci. Ce terme regroupe les
républiques à régime parlementaire, présidentiel, mixte et de parti
unique. Ainsi, aussi bien la France que la Corée du Nord sont des
républiques.
• Dictature militaire : gouvernement de type dictatorial directement
dirigé par l’armée.
► La superficie indiquée dans les fiches-pays équivaut à
l’ensemble des terres et des eaux délimitées par les frontières
internationales.
► Seuls les membres à part entière d’organisations internationales
sont mentionnés. Les États observateurs ou associés ne sont pas
indiqués.
► Les chiffres figurant entre parenthèses à la suite des données
population et population urbaine correspondent aux variations de
celles-ci entre l’année de référence et l’année précédente.
Économie et commerce
► Sauf contre-indications figurant sur les fiches-pays, les données

du PIB, du PIB par habitant, du PIB par habitant en parité de
pouvoir d’achat (PPA), de la structure du PIB, de la dette publique,
du taux de chômage et du taux de chômage des jeunes (15-24 ans),
des exportations, des importations, de la balance courante, des
réserves officielles, de l’aide publique au développement (APD) et
de la recherche et développement (R&D) sont celles de l’année
2017.
► Le PIB représente le produit intérieur brut exprimé en dollars
courants, c’est-à-dire aux prix effectivement pratiqués pendant
l’année d’observation. Il représente la somme des valeurs ajoutées
produites à l’intérieur du pays, plus les taxes sur la valeur ajoutée
non incluses dans l’évaluation de la valeur de la production,
auxquelles s’ajoutent les droits de douane nets de subventions à
l’exportation.
► Le PIB par habitant représente la richesse annuelle produite,
rapportée au nombre d’habitants du pays.
► Le PIB par habitant en parité de pouvoir d’achat (PPA) : la
parité de pouvoir d’achat est un taux de conversion monétaire, qui
permet d’exprimer dans une unité commune (le dollar
international) les pouvoirs d’achat des différentes monnaies, c’est-
à-dire la quantité de dollars internationaux nécessaire dans chaque
pays pour se procurer le même panier de biens et services. Le PIB
par habitant exprimé en parité de pouvoir d’achat prend davantage
en considération les niveaux de vie.
► La croissance 2009-2018 est le taux de croissance annuel moyen
du PIB sur la période considérée.
► La dette publique (brute) est la somme des encours des titres
d’emprunts publics (titres d’emprunts d’État, bons du Trésor, etc.).
Elle est exprimée en pourcentage du PIB.
► Les réserves officielles comprennent les avoirs en or, les droits
de tirages spéciaux du Fonds monétaire international (FMI), les
réserves détenues par le FMI et les avoirs en devises détenus par
les autorités monétaires.
► Les exportations et les importations totales correspondent
respectivement à la vente et à l’achat à l’étranger de biens et
services.
► Principaux clients et fournisseurs de marchandises : il s’agit
respectivement des trois premiers pays importateurs et
exportateurs. Leur poids est exprimé en pourcentage par rapport à
la totalité des échanges de marchandises désignés.
► La balance courante est le solde des flux monétaires d’un pays
résultant des échanges internationaux de biens et services (balance
commerciale), revenus (salaires, dividendes, intérêts) et transferts
courants (transferts de fonds des travailleurs à l’étranger,
contributions aux organisations internationales). Elle est plus
représentative de la situation économique d’un pays vis-à-vis de
l’étranger que la simple balance commerciale.
► La mention APD fait référence à l’aide publique au
développement. L’APD (donneur, % RNB) représente l’assistance
officielle pour le développement octroyée au cours de l’année 2017
par le pays donneur en pourcentage de son revenu national brut
(RNB). L’APD (receveur, % RNB) représente l’aide officielle pour
le développement reçue au cours de l’année 2017 par le pays
receveur en pourcentage de son RNB. Certains pays de cette
dernière catégorie présentent un chiffre négatif car ils sont
considérés comme bénéficiaires de l’APD au titre de la liste établie
par le Comité d’aide au développement de l’OCDE, et reçoivent
ainsi des fonds, tout en menant une politique d’aide au
développement.
Démographie
► Sauf contre-indications figurant sur les fiches-pays, les chiffres

de la population et de la densité sont ceux de 2017. Pour la
population urbaine, le nombre de villes de plus de 1 million
d’habitants et la part de la population totale correspondante, la part
des moins de 15 ans, la part des plus de 65 ans, l’indice de
fécondité, le taux de natalité, le taux de mortalité et l’espérance de
vie, les données sont également celles de 2017.
► Le nombre de villes de plus de 1 million d’habitants correspond
aux aires urbaines (ville-centre, banlieue, couronne périurbaine) de
plus de 1 million d’habitants en 2017.
► La densité exprime le nombre d’habitants au km². Elle est
calculée à partir de la superficie des terres émergées du pays,
excluant les eaux intérieures (lacs, fleuves, estuaires, baies) et la
mer territoriale.
► La population urbaine et la structure en âge de la population
sont exprimées en pourcentage de la population totale.
► L’indice de fécondité est le nombre moyen d’enfants par femme
en âge de procréer (entre 15 et 45 ans). Il doit être au minimum de
2,1 pour assurer le remplacement à l’identique des générations.
► Les taux de natalité et de mortalité représentent respectivement
le nombre de naissances vivantes et de décès rapportés à la
population totale du pays. Ils sont exprimés pour 1 000 habitants.
► Le taux de mortalité infantile correspond au nombre de
nouveau-nés (enfants âgés de moins d’un an) décédés dans l’année
rapporté au nombre d’enfants du même âge vivants. Le taux est
exprimé pour 1 000 habitants, et pour l’année 2017.
► L’espérance de vie à la naissance, ou durée moyenne de vie, est
la moyenne des âges au décès d’une génération fictive soumise aux
conditions de mortalité de l’année.
► Les chiffres figurant entre parenthèses à la suite des données
population et population urbaine correspondent aux variations de
celles-ci entre l’année de référence et l’année précédente.
Société
► Sauf contre-indications figurant sur les fiches-pays, le budget

public dévolu à l’éducation (% du PIB), le nombre de médecins
pour 1 000 habitants, le nombre d’utilisateurs Internet pour 100
habitants et le nombre de téléphones portables pour 100 habitants
correspondent à l’année 2017.
► L’indice de développement humain (IDH), mesuré par le
Programme des Nations unies pour le développement (PNUD)
depuis 1990, est un critère composite du niveau de développement
des pays. Il prend en compte le revenu moyen par habitant (PIB par
habitant), l’espérance de vie à la naissance et le niveau d’éducation
de la population (taux d’alphabétisation des adultes et taux brut de
scolarisation). L’IDH varie de 0 à 1. Cet indice a été calculé pour
les pays membres de l’ONU pour lesquels on dispose de données
fiables pour toutes les composantes. Il est exprimé pour l’année
2017.
► L’indice de Gini indique dans quelle mesure la répartition des
revenus – ou, dans certains cas, les dépenses de consommation –
entre les individus ou les ménages au sein d’une économie s’écarte
de l’égalité parfaite. Une courbe de Lorenz indique les
pourcentages cumulatifs du total des revenus reçus par rapport au
nombre cumulatif des bénéficiaires, en commençant par les
individus ou les ménages les plus pauvres. L’indice de Gini indique
l’aire entre la courbe Lorenz et une ligne hypothétique d’égalité
absolue en tant que pourcentage de l’aire maximale située sous
cette ligne. L’indice de Gini est compris entre 0 (égalité parfaite) et
100 (inégalité absolue). Sauf mention contraire, il est exprimé pour
2017.
► Le taux de pauvreté national correspond au pourcentage de la
population vivant sous le seuil de pauvreté national. Les données
sont celles de l’année 2017.
► Les taux d’alphabétisation et d’analphabétisation concernent la
population âgée de plus de 15 ans. Sauf mention contraire, ils sont
exprimés pour l’année 2017.
► La présence des femmes au Parlement est indiquée en
pourcentage. Si le système est bicaméral, le chiffre communiqué
indique la moyenne de la présence des femmes entre les deux
chambres. Lorsque les deux valeurs présentent un écart supérieur à
10 points, elles sont indiquées séparément : Assemblée, puis Sénat.
Ces dénominations ne font que distinguer des caractéristiques
institutionnelles et ne préjugent pas du nom de l’assemblée en
question. Les données sont arrêtées au 20 mai 2019.
► Le Gender Gap Index est un indicateur mesurant l’égalité entre
femmes et hommes. Il utilise quatre domaines principaux pour faire
état de l’égalité de genre dans un pays : santé, éducation, économie
et politique. Il varie de 0 à 1, plus la valeur étant haute plus on tend
vers l’égalité. Il est exprimé pour l’année 2018.
► Le budget éducation est la part du PIB représentée par les
dépenses publiques courantes et en immobilisations au titre de
l’éducation et comprend les dépenses publiques relatives aux
établissements d’enseignement (publics et privés) et à
l’administration de l’éducation, ainsi que les subventions à des
entités privées (étudiants, ménages et autres entités privées).
► Le budget santé représente la somme des dépenses de santé
publiques, rapportée au PIB. Il est exprimé pour l’année 2016.
► Le nombre de médecins pour 1 000 habitants représente le
nombre de praticiens généralistes et spécialistes pour une
population de 1 000 personnes dans un pays.
► Le nombre d’internautes correspond au nombre d’utilisateurs
d’Internet, calculé sur la base du nombre d’ordinateurs connectés,
lui-même multiplié par une estimation du nombre moyen
d’individus utilisant chaque poste. Ce chiffre peut sous-estimer le
nombre d’utilisateurs réels, particulièrement dans les pays en
développement, sachant qu’un nombre important d’individus
utilisent la même connexion.
► Le nombre de téléphones portables correspond au nombre
d’abonnements à la téléphonie mobile souscrits.
Énergie et environnement
► Sauf contre-indications figurant sur les fiches-pays, les données

du taux de couverture énergétique sont celles de l’année 2016.
► Taux de couverture énergétique : rapport entre la production
nationale et la consommation totale d’énergie ; un taux de 100
correspond à la valeur d’autosuffisance.
► Les émissions de CO2 par habitant sont exprimées en tonnes,
pour l’année 2016.
► La répartition de la production d’énergie exprime les différents
types d’énergie produits par un pays. Sauf mention contraire, elle
est exprimée pour l’année 2016.
► Les exportations/importations d’énergie correspondent à
l’utilisation d’énergie du pays moins la production, et dont découle
son statut d’exportateur /importateur. Elles sont exprimées en
pourcentage de l’utilisation d’énergie et, sauf indication contraire,
pour l’année 2015.
► L’exploitation des ressources naturelles désigne le total du
bénéfice tiré de l’exploitation du pétrole, du gaz naturel, du
charbon (anthracite et houille), des minéraux et des forêts dans le
total du PIB. Sauf indication contraire, elle est exprimée pour
l’année 2017.
Défense
► Sauf contre-indications figurant sur les fiches-pays, le budget de

la défense en valeur et en pourcentage du PIB, le budget de la
défense par habitant et par militaire, l’effectif total, les effectifs par
armée et l’arsenal militaire correspondent à l’année 2018.
► Sauf contre-indications figurant sur les fiches-pays, l’évolution
du budget de la défense représente le différentiel entre les budgets
de la défense en 2017 et en 2018. Le calcul prend en compte
l’inflation observée entre les deux années de référence.
► Les Casques bleus constituent le personnel militaire de l’ONU
sur le terrain. Les contingents mis au service de l’Organisation sont
fournis par les différentes armées nationales des pays membres de
l’ONU. Les données ici présentées sont arrêtées au 31 mars 2019.
► Le budget de la défense correspond au budget prévisionnel
provisionné. Il diffère des dépenses militaires, sommes
effectivement dépensées, mais pas forcément anticipées.
► Les services communs représentent l’ensemble du personnel
non combattant de l’armée. Dans leurs statistiques, les États ne
distinguent pas forcément les services communs des forces
combattantes.
► Les exportations et importations d’armements représentent la
fourniture d’armes militaires ayant lieu par le biais de la vente, de
l’aide, de cadeaux et de licences de fabrication. Les données
couvrent la plupart des armes conventionnelles, telles que les
avions, les véhicules blindés, l’artillerie, les systèmes de radar, les
missiles et les navires à usage militaire. Sont exclus de ce périmètre
les autres équipements, tels que les petites armes et les armes
légères, les camions, la petite artillerie, les munitions, l’équipement
de soutien, les transferts de technologie et d’autres services. Sauf
mention contraire, elles sont exprimées pour l’année 2017.
Fiches régionales
► Les fiches régionales présentent uniquement des données

agrégées des fiches-pays. Par conséquent, les données non
communiquées pour certains pays n’ont pas été prises en compte
lors des calculs. Les chiffres des PIB régionaux et mondial, par
exemple, sont fournis à titre indicatif.
► Les fiches régionales visent à mettre en relief les principales
puissances démographiques, économiques et militaires de chaque
aire géographique.
Sources
► CIA, The World Factbook.
► Defense News (hebdomadaire, Springfield, États-Unis).
► FMI, www.imf.org
► Federation of American Scientists, www.fas.org
► Global Security, www.globalsecurity.org
► Human Development Report, PNUD, 2017.
► International Development Statistics, OCDE.
► International Telecommunication Union, www.itu.int
► Inter-Parliamentary Union, www.ipu.org
► Jane’s Defence Weekly (hebdomadaire, Coulsdon, Royaume-
Uni, Jane’s Information Group).
► IISS, Military Balance 2018, Oxford, Routledge, 2018.
► IISS, Military Balance 2019, Oxford, Routledge, 2019.
► Profils commerciaux 2018, OMC, 2017.
► Nations unies.
► Unesco.
► CNUCED, unctad.org
► OMS, www.who.int
► Stockholm International Peace Research Institute,
www.sipri.org
► Banque mondiale, www.banquemondiale.org
► World Population Prospects. The 2017 Revision, ONU, 2017.
► The World’s Cities in 2018, ONU, 2018.
► World Urbanization Prospects, The 2018 Revision, ONU, 2018.
► World Economic Outlook Database 2019, Washington, FMI,
avril 2019.
► International Energy Agency, www.iea.org
► Ministère de l’Europe et des Affaires étrangères,
www.diplomatie.gouv.fr
► World Economic Forum, The Global Gender Gap Report 2018,
Cologny/Genève, 2018.
http://dunod.link/e10eqhl
La politique étrangère états-unienne constitue-t-elle une menace pour la

souveraineté européenne ?
Pascal Boniface
INTRODUCTION
Jusqu’où ira Donald Trump ?

► Pascal Boniface
En 2019, Donald Trump aura été l’homme de l’année pour la

troisième fois consécutive.
► Une surprise durable ?
D. Trump peut séduire – quelques-uns –, irriter – pas mal d’autres –

ou rendre furieux, mais il reste au cœur des préoccupations. Il
modèle l’agenda des autres leaders mondiaux. Et beaucoup de ceux
qui voyaient sa présidence comme un mauvais moment à passer
doivent désormais envisager l’idée de le voir à la Maison-Blanche
jusqu’en 2024. Il ferait alors davantage que marquer les esprits, en
changeant les réalités stratégiques.
D. Trump avait déjoué tous les pronostics en remportant l’élection
présidentielle de 2016. Il avait alors annoncé qu’il allait rompre
avec la politique étrangère suivie par tous ses prédécesseurs,
républicains comme démocrates, qui n’avait conduit, selon lui, qu’à
un déclin du pays. Il promettait de rendre sa puissance et sa
grandeur à l’Amérique.
Ces annonces avaient été accueillies avec le plus grand

scepticisme, y compris et avant tout aux États-Unis. Aucun
spécialiste reconnu des questions internationales n’avait accepté de
faire partie de son équipe de campagne. Au contraire, anciens
diplomates, généraux à la retraite et spécialistes des think tanks en
activité mettaient publiquement en garde les électeurs états-uniens
sur les dangers qu’un D. Trump président ferait courir à leur pays, à
son prestige et à sa sécurité. L’ensemble de l’establishment
stratégique américain se dressait contre lui.
Ses premiers pas de président ont été jugés catastrophiques et ont

placé la quasi-totalité des dirigeants et observateurs de la scène
internationale dans un abîme de perplexité. Propos et
comportements grossiers, déclarations incendiaires et racistes, rejet
des alliés traditionnels et des règles communes les mieux établies,
méconnaissance crasse des dossiers, usage compulsif de
Twitter, etc. : le président des États-Unis était devenu un sujet de
plaisanterie. Mais D. Trump ne plaisante pas, et c’est une grave
erreur de ne pas le prendre au sérieux.
► « Make America Great Again » : pari réussi ?

Pendant que l’on se moque de lui, D. Trump avance et suit son
agenda. Le président n’est en rien irrationnel : il a des priorités
qu’il poursuit de façon acharnée. Il veut que l’illusion d’un monde
unipolaire qui, entre autres, a conduit à la catastrophique guerre
d’Irak, devienne non plus une chimère coûteuse pour les États-
Unis, mais une réalité dangereuse pour ceux qui s’opposent à eux.
Et peut-être est-il en train de gagner son pari. D. Trump prétend en

effet vouloir rompre avec la politique d’hégémonie libérale suivie
par ses prédécesseurs, républicains ou démocrates, depuis la fin de
la guerre froide1. Barack Obama, qui affirmait avoir été élu pour
mettre fin aux guerres lancées par les précédents présidents et non
pour en lancer de nouvelles, a d’ailleurs reconnu que la
participation des États-Unis à l’intervention militaire en Libye
(2011) constituait la pire erreur de ses deux mandats à la présidence
du pays.
Certes, D. Trump n’a pas pu réaliser l’ensemble de son programme

de politique étrangère. L’establishment stratégique de Washington,
qui lui est hostile, s’y oppose. Il affirmait vouloir se rapprocher de
la Russie et s’éloigner de l’OTAN ; il n’a pu faire ni l’un ni l’autre,
la structure de sécurité états-unienne l’en ayant empêché. Il n’a pas
non plus pu, comme il le souhaitait, mettre totalement fin à la
présence militaire en Syrie ou en Afghanistan, le Pentagone et les
services américains ayant eu le dernier mot.
► De l’interventionnisme militaire à l’étranglement

économique
Chacun comprend toutefois que si D. Trump désire abandonner une
politique d’hégémonie libérale, il n’est pas question pour lui
d’adopter une approche multilatérale. Ses slogans « Make America
Great Again » ou « America First » témoignent bien de sa volonté
de voir les États-Unis dominer le monde et imposer leur loi.
Certes, il laisse officiellement sur la table l’option d’une

intervention militaire au Venezuela, une option qui n’est pas non
plus exclue concernant l’Iran. Mais D. Trump a choisi une autre
voie pour rétablir la suprématie états-unienne. Il ne s’agit plus de la
force militaire, mais d’armes économiques, dont le président
estime, non sans raison, que celles dont disposent les États-Unis
sont particulièrement puissantes et qu’elles sont moins coûteuses,
moins dangereuses et plus efficaces qu’une intervention armée. Les
menaces de sanctions s’appuient ainsi à la fois sur l’attractivité du
marché états-unien et sur l’application, de plus en plus intense,
d’une législation américaine au caractère extraterritorial.
Certes, D. Trump continue de s’appuyer sur la force militaire – il a

notamment augmenté le budget de défense de 600 à 720 milliards
de dollars. Mais il veut surtout montrer sa force pour ne pas avoir à
l’utiliser. Ce qui est d’ailleurs inutile : les menaces de sanctions, de
fermeture du marché états-unien et de mise en application d’une
législation extraterritoriale suffisent à faire rentrer les autres pays
dans le rang. À se demander si, de façon paradoxale, D. Trump, qui
sans doute ne l’a pas lu, ne serait pas en train d’appliquer le
principe majeur du premier stratège chinois Sun Tzu : « Vaincre
l’ennemi sans combattre ».
Non content d’avoir dénoncé l’accord sur le nucléaire iranien, il
veut désormais interdire à tout pays d’acheter du pétrole à Téhéran.
Les autres États protestent, contestent, mais acceptent en réalité
d’appliquer les décisions de D. Trump en cessant leurs importations
de pétrole iranien. Plutôt que des expéditions militaires, on décrète
donc désormais des sanctions et on menace ceux qui ne veulent pas
suivre. Cuba, Venezuela, Iran : D. Trump espère que l’étouffement
économique de ces pays conduira à une révolte populaire
débouchant, plus sûrement qu’une intervention armée, sur un
changement de régime, et il impose aux autres États de le suivre
dans cette voie.
Il espère par les mêmes moyens obtenir la dénucléarisation de la

Corée du Nord. L’objectif n’est toutefois pas de renverser le régime
nord-coréen. Celui-ci est certes plus répressif que ceux de Caracas,
de Téhéran ou de La Havane, mais les droits humains sont, pour
D. Trump, au mieux un prétexte à évoquer pour dénoncer des
régimes honnis, et non une motivation universelle et fondamentale.
Son souhait est d’obtenir la dénucléarisation de la Corée du Nord,
pour, là encore, se démarquer de ses prédécesseurs. Il veut amener
Kim Jong-un à céder en l’étouffant économiquement, espérant que
pour sauver son régime, Kim préfère jouer la carte du
développement économique – impossible sans levée des sanctions
– plutôt que celle de la sanctuarisation nucléaire.
S’il accomplit un seul de ces quatre objectifs de politique étrangère

(Iran, Venezuela, Cuba, Corée du Nord), il pourra revenir
triomphant devant les électeurs déjà satisfaits de la bonne santé
économique du pays, et sera en mesure de conserver le pouvoir
jusqu’en 2024. Mais D. Trump, qui se moquait en décembre 2018
d’un enfant de sept ans parce que ce dernier croyait encore au père
Noël, ne semble-t-il pas y croire lui aussi, en pensant que Kim
Jong-un pourrait renoncer à l’arme nucléaire au seul motif d’une
promesse états-unienne ?
► Les Européens : alliés ou ennemis ?
Les Européens sont les plus mal à l’aise face à D. Trump. Ils sont
les alliés stratégiques traditionnels des États-Unis, et beaucoup
d’entre eux estiment qu’ils ont toujours besoin de leur protection,
eu égard à la menace russe. Si cela peut paraître une illusion face à
la réalité que représente la menace militaire de Moscou – le budget
défense de la Russie est de 63 milliards de dollars, soit environ
quatre fois inférieur au budget cumulé des États européens
membres de l’OTAN –, les perceptions, même fausses, créent des
réalités.
D. Trump a plusieurs fois employé le terme d’ennemi pour désigner

l’Union européenne (UE). Il se base, pour ce faire, sur le déficit
commercial états-unien à l’égard de l’Union, qui a atteint 169
milliards de dollars en 2018. L’autre accusation du président est
que les pays européens ne paieraient pas leur juste part de l’effort
de défense du monde occidental. Faute, selon lui, d’un réel partage
du fardeau, il fait peser un doute sur le futur de l’engagement états-
unien au sein de l’OTAN. Cela a pour effet d’inquiéter les États
européens, qui craignent de ne pas être en mesure, seuls, de faire
face à la menace russe.
Là encore, le chantage exercé par D. Trump paye, puisque les pays

européens augmentent leurs dépenses militaires et se rapprochent
de l’objectif, fixé par lui, de 2 % du PIB consacrés à la défense.
Cela aura pour effet direct d’augmenter les achats d’équipements
militaires aux États-Unis, objectif majeur de D. Trump. Certes, les
États-Unis dépensent beaucoup plus que les Européens pour leur
défense : 720 milliards de dollars, contre 250 pour les pays
européens membres de l’OTAN. Le budget civil de cette dernière
est de 250 millions d’euros, et son budget militaire de 1,4 milliard,
que Washington finance à hauteur de 360 millions, soit 22 % du
total : rien de vraiment insupportable, en somme.
En outre, les États-Unis récupèrent largement leur mise de fonds

dans l’OTAN. En matière militaire, en effet, le déficit se situe du
côté européen. Les licences d’exportation accordées par les États-
Unis aux pays de l’UE représentaient, en 2018, 21 milliards de
dollars, quand celles accordées en sens inverse représentaient 2,4
milliards, des chiffres équivalents à ceux de l’année 2017.
En 1966, déjà, le sénateur Mike Mansfield déposait un

amendement au Sénat menaçant de retirer les troupes états-
uniennes stationnées en Europe si les pays du Vieux Continent
n’augmentaient pas leurs dépenses militaires. L’exécutif a combattu
chaque année avec succès cet amendement, en expliquant aux
sénateurs que cette présence militaire n’était pas un cadeau fait aux
Européens, mais relevait de l’intérêt national américain. Ce qui
demeure le cas, non seulement en matière d’influence politique,
mais aussi en matière économique. En outre, M. Mansfield
motivait son amendement par le fait que les États européens
avaient recouvré leur santé économique et militaire et qu’ils étaient
à même de résister à une agression soviétique. On peut penser qu’il
leur serait encore plus aisé, aujourd’hui, de résister à l’agression
d’une Russie dont le budget militaire n’est que d’un peu plus de 60
milliards de dollars.
Bien sûr, si D. Trump évoque constamment le burden sharing
(partage du fardeau), selon lui défavorable aux Américains, il
n’évoque jamais le power sharing (partage du pouvoir) au sein de
l’OTAN. Or les Américains en ont, en dernière instance, le
monopole. Et jamais le Pentagone ne laissera le président mettre à
exécution sa menace de retrait de l’OTAN : il s’agit d’un dispositif
trop important, trop avantageux pour le complexe militaro-
industriel américain.
Sur la plupart des sujets, D. Trump ne tient aucunement compte de

l’avis des Européens, qu’il traite plus comme des vassaux que
comme des alliés. Compliquée en matière stratégique, l’alliance
euro-américaine devient également douteuse en matière
économique, puisque l’UE est clairement et directement désignée
comme un adversaire. Que le président états-unien dénonce
l’accord sur le nucléaire iranien est une chose, qu’il veuille
interdire à tous les pays européens de commercer avec l’Iran – et
sans doute avec Cuba dans la foulée, pour qui l’UE représente le
principal partenaire commercial – en est une autre. Il s’agit d’une
attaque majeure, directe et nette envers la souveraineté européenne,
que ni Pékin ni Moscou n’ont jamais mise en œuvre. Il faut l’écrire
clairement, quitte à ce que cela choque – mais c’est la réalité qui
est choquante, non le fait de la décrire : avec l’application
extraterritoriale de leur législation, les États-Unis sont une menace
plus réelle et plus forte pour la souveraineté des pays européens
qu’aucun autre État ne fait peser2.
► États-Unis/Chine : de la rivalité à l’affrontement ?

D. Trump cible également la Chine, qu’il accusait dès la campagne
présidentielle de piller les États-Unis. Il avait alors promis de
mieux faire respecter les intérêts des États-Unis, mal défendus face
à Pékin par ses prédécesseurs. L’immense déficit commercial états-
unien vis-à-vis de la Chine est, aux yeux du président, la preuve
que Pékin triche et ne respecte pas les règles du libre-échange. Il
veut donc obtenir d’elle une réduction de ce déficit.
Tableau no 1 Échanges commerciaux entre les États-Unis et la

Chine (en milliards de dollars)
1985 2000 2010 2018

Exportations de la Chine vers les
3,8 100 364 539
États-Unis
Exportations des États-Unis vers la
3,8 16 91 120
Chine
Source : United States Census Bureau.
D. Trump a commencé par donner le sentiment qu’il pourrait

remettre en question le principe d’une seule Chine. Ainsi, à peine
élu, il téléphonait à la présidente de Taiwan, Tsai Ing-wen. Une
manœuvre habile pour obtenir des concessions sur l’unique objet
de ressentiment du président à l’égard de Pékin : le déficit
commercial. En effet, D. Trump ne se soucie guère, s’agissant de la
Chine comme d’autres pays, de la nature de son régime politique.
S’il évoque la mainmise du Parti communiste, c’est pour
argumenter contre Huawei, firme à l’égard de laquelle son véritable
reproche réside dans ses trop belles performances sur le marché
états-unien.
Faute d’obtenir satisfaction sur le volet commercial, D. Trump a
d’abord décidé, en juin 2018, de taxer à 25 % l’équivalent de 50
milliards, puis, en mai 2019, de 200 milliards de dollars
d’exportations chinoises, la Chine répliquant sur un montant
nécessairement moins élevé (60 milliards de dollars), du fait du
plus faible niveau des exportations américaines. Le spectre d’une
guerre commerciale aux conséquences inéluctables entre les deux
premières puissances économiques mondiales commence à
inquiéter sérieusement les marchés.
En mai 2019 également, le président états-unien a décidé

d’interdire aux sociétés américaines de vendre des composants à
Huawei, et a fermé le marché américain à la compagnie chinoise
pour des motifs de sécurité nationale. Là encore, le prétexte
stratégique cache mal la motivation commerciale. Le Royaume-Uni
avait peu avant ouvert son propre marché de la 5G à Huawei.
D. Trump affirme que les guerres commerciales sont faciles à

gagner et agit en fonction de cette croyance. S’il est assez isolé
dans cette conviction, elle peut être une manœuvre pour obtenir,
par une forte pression assimilable à un chantage, un résultat
auparavant inespéré. L’idée est de montrer que Huawei pourrait
non seulement perdre le marché états-unien, mais aussi de
nombreuses parts sur les marchés étrangers si les utilisateurs
craignaient que ses produits ne soient plus performants une fois
privés des technologies américaines.
Or, il s’agit d’une arme à double tranchant. Car si Huawei peut en

effet souffrir à court terme de cette décision, elle risque surtout, à
l’instar des autres sociétés chinoises, d’accélérer sa quête
d’autonomie technologique vis-à-vis des États-Unis. Pékin va
certainement accélérer son plan « Chine 2025 », visant à rendre le
pays moins dépendant des États-Unis. À terme, va-t-on assister à
un Yalta technologique, avec un rideau de fer cyber entre les États-
Unis et la Chine, développant chacun un système autonome
incompatible avec l’autre et obligeant les autres nations à choisir ?
Cela marquerait un tournant dans la mondialisation, qui repose sur
la multiplicité des composants venant de différents États dans un
produit final. Mais les sociétés américaines ne vont-elles pas
souffrir de la fermeture du marché chinois ? Les États-Unis, du fait
de leurs démarches économiques agressives, sont-ils sûrs de
paraître beaucoup plus fiables que la Chine pour les pays non
occidentaux, voire pour certains États occidentaux ?
Il y a en fait une interdépendance économique entre Pékin et

Washington. S’il est vrai que la Chine, pour ce qui est du libre-
échange et du respect de la propriété intellectuelle, n’est pas un
monstre de vertu, les Américains ne sont pas entièrement innocents
du déficit dont ils souffrent. Les taxes sur les produits chinois
risquent, en outre, de freiner la croissance états-unienne, d’enchérir
les prix de produits que les États-Unis, de toute façon, ne
fabriquent plus, et d’affaiblir la compétitivité des entreprises
nationales face à leurs concurrents étrangers sur le marché mondial.
Dans un livre à succès, Destined for War, Graham Allison évoque

le piège de Thucydide3. Selon l’historien athénien, l’affrontement
entre Sparte et Athènes était inéluctable à partir du moment où la
première n’avait pas accepté la montée en puissance de la seconde.
Y aura-t-il répétition de ce scénario catastrophe ? G. Allison
recense 16 cas historiques de dépassement de la puissance majeure,
dont 12 ont débouché sur une guerre, à une époque où la dissuasion
nucléaire n’existait toutefois pas. Toujours est-il que la relation
sino-américaine risque d’être un sujet stratégique majeur des
années à venir. Au début des années 1970, Richard Nixon et Henry
Kissinger, tenant compte du rattrapage d’une URSS à l’époque en
expansion face à des États-Unis affaiblis par la guerre du Viêtnam,
avaient conclu qu’il était nécessaire de mettre en place une
politique de détente. C’est l’un des quatre cas recensés par
G. Allison dans lesquels le rattrapage de la première puissance par
la deuxième n’a pas débouché sur un affrontement militaire direct.
Mais D. Trump, ou quiconque, peut-il empêcher la Chine de
dépasser les États-Unis ? Use-t-il de la bonne méthode pour au
moins contenir son avancée ?
► Un imperium renforcé ou fragilisé ?
D. Trump va-t-il donc établir un imperium américain qui remettra

plus que jamais en cause la souveraineté des autres nations ? Cela
dépend avant tout de leur réaction, et en premier lieu de la Chine,
de la Russie et de l’Union européenne. Vont-elles le laisser faire ?
D. Trump triompherait alors grâce à leur inaction et à leur division.
L’utilisation plus agressive des sanctions peut, à terme, avoir des

répercussions négatives tant économiques que diplomatiques, du
fait de l’opposition grandissante qu’elles suscitent. Elles sont, de
plus, jugées illégitimes, voire illégales, au regard de leur caractère
extraterritorial. Elles peuvent avoir des effets négatifs non désirés
(augmentation des prix de l’énergie ou d’autres matières
premières). Mais surtout, elles peuvent susciter un regain d’effort
des gouvernements étrangers – Russie, Chine, Europe – pour les
contourner, qui leur ferait prendre leurs distances avec le système
financier états-unien, jusqu’ici incontournable. Il pourrait
s’ensuivre un affaiblissement du rôle du dollar, si des opérateurs
économiques européens, chinois ou russes commençaient à le
délaisser comme monnaie des échanges internationaux. L’euro n’a-
t-il pas justement été créé pour concurrencer le dollar comme
monnaie internationale ? Les Européens – ou certains d’entre eux –
ne vont-ils pas, lassés des outrages de D. Trump, choisir
l’autonomie stratégique ? L’usage excessif des sanctions pourrait
donc, in fine, affaiblir la puissance des États-Unis.
Au lieu d’associer les Européens, également échaudés par les

pratiques commerciales chinoises, à sa démarche, D. Trump leur
annonce qu’ils sont les prochains sur la liste. Était-il, en outre,
judicieux de mener l’offensive face à Pékin à la fois sur le pétrole
qu’elle achète à l’Iran et sur l’accord commercial global ? Cela
risque de donner à Xi Jinping des raisons supplémentaires de durcir
le ton plutôt que de faire des concessions. Pour réussir son pari du
« America First », D. Trump a peut-être oublié de ne pas jouer celui
du « America Alone ».
EUROPE
Superficie 6 158 594 km²

4,59 % de la superficie mondiale
Superficie mondiale : 134,11 millions de
km²
Population 625 422 689 hab.

8,33 % de la population mondiale
7,51 milliards d’habitants dans le monde
PIB 19 419 469 millions de $

24,23 % du PIB mondial
PIB mondial : 80 144 577 millions de $
Union européenne
Président du Conseil européen : Donald Tusk (Pologne), Charles Michel (Belgique, à

partir du 1er décembre 2019)
Président de la Commission européenne : Jean-Claude Juncker (Luxembourg), Ursula
von der Leyen (Allemagne, à partir du 1er novembre 2019)
Président du Parlement européen : David Sassoli (Italie)
Haut représentant de l’Union pour les Affaires étrangères : Federica Mogherini (Italie),
Josep Borrell (Espagne, à partir du 1er novembre 2019)
Présidence de l’Union : Finlande (juillet-décembre 2019) ; Croatie (janvier-juin 2020)
Principales puissances économiques (en % du PIB de la zone)

► Allemagne : 19,06 %
► Royaume-Uni : 13,59 %
Pays dont la croissance a été la plus forte entre 2009 et 2018
► Irlande : 5,22 %
► Turquie : 5,18 %
Principaux exportateurs de biens et services
► Allemagne : 1 737 550,69 millions de $
► France : 797 519,78 millions de $
Principaux importateurs de biens et services
► Allemagne : 1 458 316,16 millions de $
► France : 825 996,32 millions de $
Démographie
Pays les plus peuplés (% de la population de la zone)

► Allemagne : 13,22 %
► Turquie : 12,91 %
► France : 10,73 %
Pays dont la population est la plus jeune (part des – de 15 ans dans le pays)
► Turquie : 24,96 %
► Irlande : 21,64 %
Pays dont la population est la plus âgée (part des + de 65 ans dans le pays)
► Italie : 23,02 %
► Portugal : 21,5 %
Pays les plus urbains (part de la population urbaine dans le pays)
► Monaco : 100 %
► Vatican : 100 %
► Belgique : 97,96 %
Pays les plus ruraux (part de la population rurale dans le pays)
► Liechtenstein : 85,68 %
► Bosnie-Herzégovine : 52,12 %
Société
Langues principales
► allemand, anglais, français, turc
Principales religions
► catholiques, protestants, musulmans
Niveau de développement
► IDH les plus élevés : Norvège (0,953), Suisse (0,944)
► IDH les plus bas : Macédoine du Nord (0,757), Bosnie-Herzégovine (0,768)
Défense
Principales puissances militaires

► France : 10,45 % des effectifs militaires de la zone ; 17,23 % du budget militaire de la
zone
► Royaume-Uni : 7,61 % des effectifs militaires de la zone ; 20,05 % du budget militaire de
la zone
Les fiches régionales présentent uniquement des données agrégées des fiches-pays.
http://dunod.link/udbhits
Les initiatives militaires récemment engagées peuvent-elles permettre à l’UE de

s’affirmer comme un véritable acteur stratégique ?
Olivier de France
L’Europe, entre réaction et réaction

L’année 2019 annonçait un nouveau départ pour l’Union

européenne (UE). Elle devait enfin acter la retentissante décision
prise par le Royaume-Uni en 2016 d’en sortir, et permettre au
projet européen de repartir de l’avant. Les Vingt-Sept avaient réussi
à déjouer les attentes et à préserver leur unité dans les négociations
avec Londres. Ils préparent aujourd’hui les contours d’un budget
européen plus volontariste, qui doit redonner une partie de son élan
à l’Union. D’intenses tractations entre États ont conduit à la
nomination de deux femmes à deux des postes les plus convoités
du continent : Ursula von der Leyen à la Commission et Christine
Lagarde à la Banque centrale européenne. Pourtant, les
Britanniques rechignent toujours à sortir de l’UE, et les élections
parlementaires européennes, qui précèdent la prise de fonction à
Bruxelles de la nouvelle Commission, ont accouché en mai 2019 de
résultats pour le moins morcelés. Qu’annoncent ces contradictions
pour l’avenir de l’Europe ?
► Quelles convergences nationalistes ?
Deux ans après que Jean-Claude Juncker a déclaré que son mandat
à la Commission européenne serait celui « de la dernière chance »
pour l’Europe, le peuple britannique a choisi de sortir de l’Union1.
Depuis, le poids des partis populistes s’est renforcé en Hongrie, en
Pologne, en Italie, en Autriche et en République tchèque. Les
élections européennes ont confirmé un succès qui se traduit par une
augmentation du nombre de sièges au Parlement aux dépens des
partis de droite (Parti populaire européen, PPE) et de gauche
(sociaux-démocrates) qui gouvernent l’UE depuis ses débuts. Les
partis de Matteo Salvini, de Viktor Orbán, de Jaroslaw Kaczynski
et de Nigel Farage ont ainsi tous obtenu au moins 30 % des voix à
l’échelle nationale. En dépit d’un morcellement qui ne leur permet
pas d’y dicter leur loi, ce succès s’est inscrit dans une lame de fond
politique plus large générée par les dérèglements de la
mondialisation.
La mondialisation est en effet perçue par une partie des peuples
européens comme une force qui dilue les frontières, les identités,
les souverainetés et la prise des citoyens sur leur avenir. L’élection
du président américain Donald Trump a donné une voix virulente et
une incarnation globale à cette lame de fond. Les dirigeants
contestataires, comme Matteo Salvini, Viktor Orbán ou Jaroslaw
Kaczynski, sont unis principalement par leur rejet de
l’immigration. Ils se nourrissent notamment des difficultés
qu’éprouvent les Européens à s’accorder sur la question migratoire.
Les réformes de fond du protocole de Dublin n’ayant pas connu
d’avancée notable, elles sont remises en lumière lorsque les
migrants secourus en mer doivent être répartis entre pays de l’UE.
Reste que le nombre d’arrivées en Europe en 2019 est très inférieur
aux niveaux de 2015, en partie du fait des initiatives prises par les
gouvernements. Pourtant, en dépit d’une réalité largement
différente de la rhétorique utilisée pour la décrire, la focalisation
sur la question migratoire persiste.
Le profond attachement que les gouvernements professent
cependant pour leur intérêt national rend mécaniquement plus
compliquée toute coordination transnationale dans la durée au-delà
de l’enjeu migratoire. Les coalitions formées à partir de mai 2019
au sein de la prochaine mandature du Parlement européen seront,
de ce point de vue, révélatrices.
► Quelles convergences pro-européennes ?

Pourtant, l’année 2019 a également vu émerger ou résister les voix
pro-européennes, comme le gouvernement de Pedro Sánchez en
Espagne ou celui de Zuzana Caputovà en Slovaquie, qui a percé au
sein du groupe de Višegrad – d’ordinaire majoritairement hostile à
la politique migratoire endossée par la Commission européenne. Le
parti pro-européen du président Emmanuel Macron a résisté dans
les urnes en France en dépit des contestations qui ont scandé sa
dernière année au pouvoir. Les tentatives de cristalliser les forces
pro-européennes et de donner le change aux partis contestataires se
heurtent toutefois à certaines difficultés.
Les tribulations manifestes du couple franco-allemand rendent
malaisée la convergence européenne. La « renaissance » du
continent notamment prônée par le président français dans ses
discours de la Sorbonne, de Strasbourg et d’Aix-la-Chapelle, puis
dans sa lettre aux Européens de mars 2019, s’est ainsi heurtée au
silence, à l’inertie, voire à l’hostilité intermittente de son partenaire
allemand depuis l’affaiblissement politique de la chancelière
Angela Merkel en 2017. Les astres ne se sont jamais réalignés
depuis, et les divergences de longue date ont au contraire donné
l’impression de grandir sur la réforme de la zone euro, l’industrie
de défense ou les exportations d’armements.
Plus structurellement, ladite « relance européenne » se heurte à la
renationalisation au long cours de la politique européenne depuis la
crise économique et financière de 2008. Le rôle renforcé du
Conseil européen depuis lors témoigne de la reprise en main des
rênes de l’UE par les chefs d’État et de gouvernement. Si cela
donne davantage de poids et de réactivité en période de crise, cela
soumet aussi davantage l’Union aux aléas domestiques. La
direction politique prise par l’Europe ressort donc encore
aujourd’hui du consensus trouvé entre les 28 gouvernements
nationaux.
Malgré ce contexte peu favorable, la Commission européenne a
réussi à impulser certains chantiers d’ampleur. Le plan
d’investissement Juncker s’élève à environ 300 milliards d’euros
d’ici à 2020, et s’accompagne de projets concrets, qui se sont fait
sentir au niveau des citoyens européens. L’UE a par exemple
adopté des mesures d’interdiction du plastique à usage unique et
mis en place une politique de protection des données européennes
face aux mastodontes de la technologie chinois et américains. Elle
a ainsi œuvré à sortir de la posture essentiellement réactive qu’elle
avait adoptée depuis la crise économique et financière, pour
privilégier une approche plus proactive, en dépit des critiques qui
se sont soulevées à l’Est à l’encontre de l’activisme de la
Commission européenne. Paradoxalement, son plus grand soutien
lui est venu d’un pays qui a souhaité la quitter. Les contre-effets du
grand désordre national engendré par le « Brexit » au Royaume-
Uni se sont confirmés depuis 2018. Ils ont refroidi l’enthousiasme
des partis contestataires européens qui souhaitaient sortir de l’UE
ou de l’euro, partis qui ont dû accepter d’en rabattre pour espérer
accéder aux responsabilités.
► Pour quelle convergence stratégique ?
À rebours des difficultés sur le plan intérieur, les dirigeants

européens se sont succédé depuis 2016 pour rappeler l’UE à ses
responsabilités sur le plan international. D’Angela Merkel à
Emmanuel Macron, et de Federica Mogherini à Jean-Claude
Juncker2, ils ont appelé l’Union à « prendre son destin en main »
face aux ambitions chinoises et à l’incertitude et l’instabilité
incarnées par la figure de D. Trump. De ce point de vue, le
partenariat franco-allemand a connu quelques succès sur le plan
extérieur. L’accueil conjoint du président chinois Xi Jinping à
Paris, en mars 2019, par le président français et la chancelière
allemande a permis d’afficher un front commun face aux ambitions
économiques et stratégiques chinoises. Cet effort franco-allemand
s’est inscrit dans le sillage de la désignation inédite de la Chine
comme un « rival systémique » par la Commission européenne
quelques semaines plus tôt.
L’UE a également su préserver une unité politique vis-à-vis de la
Russie et maintenu les sanctions prises à son encontre à la suite de
l’annexion de la Crimée en 2014, en dépit des déclarations de M.
Salvini qui souhaitait les voir levées. Malgré les incidents de
novembre 2018 en mer d’Azov, de nouvelles sanctions ont été
exclues.
Les Européens ont en revanche dû composer avec les actions
unilatérales et les déclarations brutales du président D. Trump. Son
accession à la Maison-Blanche a provoqué un accès de tension
sérieux dans les relations transatlantiques. À la suite de la décision
de retirer les États-Unis de l’accord nucléaire avec l’Iran,
d’imposer des sanctions à Téhéran et d’exacerber les tensions du
point de vue militaire, Paris, Londres et Berlin ont choisi
d’introduire un mécanisme financier inédit en janvier 2019. À
terme, ce « véhicule spécial » doit permettre à certaines entreprises
européennes de commercer avec l’Iran en euros, en dépit des
menaces de rétorsion états-uniennes, et sans subir
l’extraterritorialité du droit américain.
Le président Trump a également souhaité poursuivre sa guerre
économique à l’égard de l’UE, qu’il avait désignée en 2018 comme
un « ennemi » du point de vue commercial. Il a imposé de forts
droits douaniers sur les importations d’acier et d’aluminium
européens. La Commission a répliqué en dénonçant des mesures
protectionnistes allant à l’encontre des règles du commerce
international, et en formulant une liste ciblée de produits
américains symboliques qu’elle serait susceptible de taxer, comme
le bourbon et le beurre de cacahuètes. Face à ces remous, D. Trump
a décidé d’une exemption temporaire des taxes pour l’UE.
► Pour quelle convergence militaire ?
Ces tensions commerciales révèlent les différences de point de vue

qui opposent Américains et Européens quant au système
international, entre repli unilatéraliste et défense du
multilatéralisme. Lors du sommet de l’OTAN à Bruxelles en
juillet 2018, D. Trump a également réclamé un effort
supplémentaire de la part des alliés et exigé qu’ils respectent
l’engagement pris en 2014 de consacrer 2 % de leur PIB à leurs
dépenses de défense d’ici à 2024. Il s’est montré particulièrement
vindicatif à l’égard de l’Allemagne, dont il dénonce l’excédent
commercial et les faibles dépenses de défense.
Sur le plan militaire, plusieurs initiatives qui peuvent permettre à
l’UE de s’affirmer comme un acteur stratégique de plein droit ont
vu le jour en 2018 et 2019. Elle a ainsi activé une « coopération
structurée permanente » (PESCO) dans le domaine de la défense,
entre 25 des 28 pays membres, et s’apprête à investir 13 milliards
d’euros dans le prochain budget européen pour aider les pays
européens à développer des capacités militaires. De plus,
l’Initiative européenne d’intervention (IEI), accord bilatéral entre
pays européens pour renforcer leur culture stratégique et
opérationnelle commune, a été lancée sous impulsion française par
dix États membres (Allemagne, Belgique, Danemark, Espagne,
Estonie, Finlande, France, Pays-Bas, Portugal et Royaume-Uni) en
20183.
Enfin, sur la base d’un accord entre Paris et Berlin, plusieurs
grands États européens ont lancé le développement d’un système
de combat aérien de dernière génération, d’un drone européen et
d’un blindé lourd commun. Si ces programmes d’armement
réussissaient, ils donneraient aux Européens l’opportunité de
réduire leur dépendance aux moyens militaires américains, et de
mieux prendre en charge leur propre sécurité. Par ailleurs, des
consolidations industrielles ont été annoncées pour combler un trou
capacitaire dans le domaine des batteries, qui permettraient de créer
un champion européen et d’amoindrir la dépendance de l’UE à la
Chine. Il reste à l’ensemble de ces initiatives à trouver une forme
de cohérence, afin qu’elles puissent répondre à une direction
politique claire des dirigeants européens. Il reste surtout à ces
derniers à montrer que cette série éparse de décisions correspond à
une attente de la part de leurs populations, et à l’UE d’émerger
comme solution davantage que comme problème face aux dérives
de la mondialisation.
Carte no 1 L’OTAN et l’Europe

CHRONOLOGIE
Août 2018 —
10 —
Accord entre la France, Malte, l’Espagne, le Portugal, l’Allemagne
et le Luxembourg pour permettre le débarquement rapide et sûr
des 255 personnes secourues en mer par l’Aquarius (ONG SOS
Méditerranée). La France, par l’intermédiaire de l’OFPRA,
accepte d’accueillir 60 personnes en besoin de protection.
20 —
Sortie officielle de la Grèce du troisième et dernier programme
d’ajustement économique – programmes accordés depuis 2010 et
fournis dans le cadre du MES (mécanisme européen de stabilité)
– en contrepartie d’une politique d’austérité drastique.
Septembre 2018 —
12 —
Discours sur l’état de l’Union de Jean-Claude Juncker durant
lequel il appelle l’Europe à devenir un acteur global grâce à la
puissance économique et militaire partagée de ses États
membres. Le Parlement européen demande au Conseil de l’UE
de lancer, à l’encontre de la Hongrie, la procédure de l’article 7 du
traité sur l’UE visant à sanctionner un pays bafouant les règles
européennes.
Novembre 2018 —
7—
Adhésion de la Finlande à l’IEI.
14 —
La Commission européenne publie le projet d’accord sur le
« Brexit », approuvé par le gouvernement britannique.
19 —
Le Conseil européen approuve dans une large mesure la
proposition de la Commission pour le cadre financier pluriannuel
2021-2027 sur la création d’un Fonds européen de la défense,
doté d’une enveloppe de 13 milliards d’euros.
Décembre 2018 —
10 —
Arrêt rendu par la CJUE : le Royaume-Uni a le droit de décider de
renoncer à quitter l’UE sans consulter les autres États membres.
Cette révocation, décidée dans le respect des règles
constitutionnelles, autoriserait le Royaume-Uni à rester dans l’UE
en des termes inchangés quant à son statut d’État membre.
12 —
L’accord de libre-échange entre le Japon et l’UE (JEFTA), dont les
négociations ont débuté en 2016, est approuvé par le Parlement
européen. Il entre en vigueur en février 2019.
Février 2019 —
15-17 —
Conférence de Munich sur la sécurité, qui met en évidence la
fracture dans les relations transatlantiques. Discours d’Angela
Merkel axé sur la promotion du multilatéralisme européen.
Mars 2019 —
20 —
Le PPE suspend temporairement Viktor Orbán et son parti
(Fidesz).
21 —
Le Conseil européen accepte un report de la date du « Brexit » –
initialement prévu le 29 mars 2019 – au 22 mai 2019, à condition
que le Parlement britannique approuve le projet d’accord de retrait
négocié en novembre 2018. Si le projet d’accord est rejeté, le
« Brexit » aura lieu le 12 avril 2019.
21-22 —
Agenda stratégique de coopération UE-Chine pour 2020. La
Commission fonde les dix mesures sur trois objectifs : la
promotion des intérêts communs de l’UE et de la Chine au niveau
mondial à partir d’intérêts et de principes clairement définis,
l’établissement de relations économiques plus équilibrées et
fondées sur la réciprocité, le renforcement par l’UE de ses
propres politiques intérieures et de sa base industrielle dans
certains domaines.
Avril 2019 —
10 —
Le Conseil européen accepte un nouveau report du « Brexit » au
31 octobre 2019.
Mai 2019 —
23-26 —
Élections parlementaires européennes, auxquelles participe le
Royaume-Uni.
24 —
À la suite de nombreux désaccords avec son parti et le
Parlement, Theresa May annonce sa démission du poste de
Premier ministre.
27 —
Le chancelier autrichien, Sebastian Kurz, est renversé par le
Parlement après une motion de censure déposée par les
principaux partis d’opposition à la suite de l’« Ibizagate », qui avait
poussé quelques jours plus tôt le vice-chancelier à démissionner.
Juillet 2019 —
24 —
Boris Johnson devient Premier ministre du Royaume-Uni.
ALBANIE
PIB ► 13 055 millions de $

Nature du régime ► République, 36 districts (Rrethe)
Chef d’État ► Ilir Meta
Chef de gouvernement ► Edi Rama
Prochaines élections nationales ► 2021 (législatives)
Superficie ► 28 750 km²
Population ► 2 873 457 hab. (– 0,09 %)
Capitale ► Tirana
Organisations internationales ► ONU, CE, FMI, OTAN, OCI, OIF, OSCE, OMC,
Unesco
Monnaie ➞ lek
Part du PIB mondial ➞ 0,02 %
PIB/hab. ➞ 4 539,25 $/hab. (est.)
PIB/hab. en PPA ➞ 12 520,99 $/hab. (est.)
Structure du PIB
Croissance annuelle moyenne 2009-2018 ► 2,73 %

Croissance en 2018 ➞ 4,16 % (est.)
Taux de chômage (jeunes) ► 13,75 % (31,61 %)
Dette publique ➞ 71,87 % du PIB
Réserves officielles ➞ 3 588,58 millions de $
Solde balance courante ➞ – 979 millions de $
R&D ➞ nc
APD (Receveur) ➞ 1,2 % du RNB
Exportations totales ➞ 4 110,3 millions de $
Importations totales ➞ 6 070,38 millions de $
Principaux clients et fournisseurs de marchandises (%)
Démographie
Densité ► 104,87 hab./km²

Population urbaine ► 59,38 % (+ 1,65 %)
Ville(s) de plus de 1 million d’habitants ► 0
Part des – de 15 ans ► 17,4 %
Part des + de 65 ans ► 13,19 %
Indice de fécondité ► 1,71
Taux de natalité ► 11,75 ‰
Taux de mortalité ► 7,55 ‰
Taux de mortalité infantile ► 7,8 ‰
Espérance de vie ► femmes : 80,6 ans
► hommes : 76,54 ans
Société
Langue(s) principale(s) ► off. : albanais

► grec
Religion(s) principale(s) ► musulmans : 65 %
► orthodoxes : 20 %
► catholiques : 13 %
IDH ► 0,785
Indice de GINI ► nc
Taux de pauvreté ► nc
Alphabétisation ► nc
Femmes au Parlement ► 27,9 %
Gender Gap Index ► 0,734
Budget éducation ► 3,95 % du PIB (2016)
Budget santé ► 2,77 % du PIB
Médecins (pour 1 000 hab.) ► 1,29 (2013)
Équipements (pour 100 hab.)
► internautes : 71,85
► téléphones portables : 123,74
Taux de couverture énergétique ► 87,04 %

Émissions de CO2 /hab. ► 1,28 t./hab.
Répartition de la production d’énergie
Importations d’énergie nettes ► 13,8 % de l'utilisation

d’énergie (2014)
Exploitation des ressources ► 1,7 % du PIB
naturelles
Défense
Effectif total ► 8 000 hommes dont 3 800

services communs
Budget de la Défense ► 178 millions de $
► 1,37 % du PIB
Évolution du budget de la Défense ► + 10,76 %
Budget de la Défense par habitant ► 58,23 $
Budget de la Défense par militaire ► 22 250 $
Armée de terre ► 3 000 hommes
Forces aériennes ► 550 hommes
► 25 hélicoptères
Marine ► 650 hommes
► 4 patrouilleurs
Casques bleus ►0
Exportations d’armements ► nc
Importations d’armements ► 0 $
ALLEMAGNE (UE)
PIB ► 3 700 613 millions de $

Nature du régime ► République fédérale, 16 États fédérés (Länder) dont 3 villes-États
Chef d’État ► Frank-Walter Steinmeier
Chef de gouvernement ► Angela Merkel
Population ► 82 695 000 hab. (+ 0,42 %)
Capitale ► Berlin
Organisations internationales ► ONU, CE, UE, FMI, OTAN, OCDE, OSCE, OMC,
Unesco
Monnaie ► euro
Part du PIB mondial ► 4,62 %
PIB/hab. ► 44 770,58 $/hab.
PIB/hab. en PPA ► 50 804 $/hab.
Structure du PIB

Croissance en 2018 ► 1,45 %
Dette publique ► 63,86 % du PIB
Réserves officielles ► 199 983,07 millions de $
Solde balance courante ► 294 963 millions de $
R&D ► 2,94 % du PIB (2016)
APD (Donneur) ► 0,67 % du RNB
Exportations totales ► 1 737 550,69 millions de $
Importations totales ► 1 458 316,16 millions de $
Démographie

Ville(s) de plus de 1 million ► 4 (9,55 % de la pop.)
d’habitants
Société
Langue(s) principale(s) ► off. : allemand

Religion(s) principale(s) ► catholiques : 28,5 %
► protestants : 26,5 %
► musulmans : 4,9 %
IDH ► 0,936
Indice de GINI ► 31,7 % (2015)
Importations d’énergie ► 61,4 % de l’utilisation d’énergie

nettes
naturelles
Défense

services communs
Budget de la Défense ► 49 700 millions de $
► 1,34 % du PIB
Budget de la Défense par militaire ► 276 880,22 $
► 230 chars
Forces aériennes ► 27 500 hommes
► 210 avions de combat
Marine ► 16 000 hommes
► 6 sous-marins + 7 destroyers
Casques bleus ► 573
Exportations d’armements ► 1 653 millions de $
Importations d’armements ► 65 millions de $
ANDORRE
PIB ► nc
Nature du régime ► Co-principauté, 7 paroisses
Chefs d’État ► Emmanuel Macron (Fr) et Joan-Enric Vives i Sicília (Es)
Chef de gouvernement ► Xavier Espot Zamora
Superficie ► 470 km²
Population ► 76 965 hab. (– 0,41 %)
Capitale ► Andorre-la-Vieille
Organisations internationales ► ONU, CE, OIF, OSCE, Unesco
Monnaie ► euro
Part du PIB mondial ► nc
PIB/hab. ► nc
PIB/hab. en PPA ► nc
Structure du PIB (2015)
Croissance annuelle moyenne 2009-2018 ► nc

Croissance en 2018 ► nc
Taux de chômage (jeunes) ► nc
Dette publique ► nc
Réserves officielles ► nc
Solde balance courante ► nc
R&D ► nc
APD ► nc
Exportations totales ► nc
Importations totales ► nc
Principaux clients et fournisseurs de marchandises (%) ► nc
Démographie

Population urbaine ► 88,15 % (–0,11 %)
Part des – de 15 ans ► nc
Part des + de 65 ans ► nc
Indice de fécondité ► nc
Taux de natalité ► 8,8 % (2016)
Taux de mortalité ► 4,3 % (2016)
Espérance de vie ► nc
Société
Langue(s) principale(s) ► off. : catalan

Religion(s) principale(s) ► catholiques
IDH ► 0,858
Gender Gap Index ► nc
Budget éducation ► 3,2 % du PIB
Taux de couverture énergétique ► nc

Émissions de CO2/hab. ► nc
Répartition de la production d’énergie ► nc

Importations d’énergie nettes ► nc
Exploitation des ressources naturelles ► nc
Défense
La défense est une responsabilité conjointe de la France et de

l’Espagne.
AUTRICHE (UE)

Nature du régime ► République, 9 États confédérés
Chef d’État ► Alexander Van der Bellen
Chef de gouvernement ► Hartwig Löger (intérim)
Prochaines élections nationales ► septembre 2019 (législatives)
Population ► 8 809 212 hab. (+ 0,83 %)
Capitale ► Vienne
Organisations internationales ► ONU, CE, CEI, UE, FMI, OCDE, OSCE, OMC,
Unesco
Monnaie ► euro
PIB/hab. ► 47 383,87 $/hab.
PIB/hab. en PPA ► 50 035,22 $/hab.
Structure du PIB

Croissance en 2018 ► 2,71 % (est.)
R&D ► 3,09 % du PIB (2016)
Exportations totales ► 223 978,85 millions de $
Importations totales ► 211 097,02 millions de $
Principaux clients et fournisseurs de marchandises (2016, %)
Démographie

d’habitants
Taux de natalité ► 10 ‰
Société

► musulmans : 5 %
► orthodoxes : 2,2 %
IDH ► 0,908

Importations d’énergie nettes ► 63,54 % de l’utilisation

d’énergie
naturelles
Défense

services communs
► 0,81 % du PIB
Évolution du budget de la Défense ► – 0,25 %
► 55 chars
Exportations d’armements ► 22 millions de $
BELGIQUE (UE)

Nature du régime ► Monarchie constitutionnelle à régime parlementaire, 10 provinces,
1 région capitale
Chef d’État ► SM le roi Philippe Ier
Chef de gouvernement ► Charles Michel (affaires courantes)
Population ► 11 372 068 hab. (+ 0,36 %)
Capitale ► Bruxelles
Organisations internationales ► ONU, CE, UE, FMI, OTAN, OCDE, OIF, OSCE, OMC,
Unesco
Monnaie ► euro
PIB/hab. ► 43 672,41 $/hab.
Structure du PIB

R&D ► 2,49 % du PIB (2016)
Démographie

d’habitants
Espérance de vie ► femmes : 84 ans
► hommes : 79 ans
Société
Langue(s) principale(s) ► off. : néerlandais, français,

allemand
Religion(s) principale(s) ► catholiques : 81 %
► juifs : 0,1 %
IDH ► 0,916
Femmes au Parlement ► Assemblée nationale : 38 %
► Sénat : 50 %

Importations d’énergie ► 80,09 % de l’utilisation d’énergie

nettes
Exploitation des ► 0,02 % du PIB
ressources naturelles
Défense
Effectif total ► 26 500 hommes dont

9 500 services communs
► 1,01 % du PIB
► 150 blindés
► 2 frégates
BOSNIE-HERZÉGOVINE

Nature du régime ► République, 2 entités confédérées, 1 district
Chef d’État ► Milorad Dodik
Chef de gouvernement ► Denis Zvizdić
Prochaines élections nationales ► 2022 (élections générales)
Population ► 3 507 017 hab. (– 0,28 %)
Capitale ► Sarajevo
Organisations internationales ► ONU, CE, FMI, OSCE, Unesco
Monnaie ► mark
PIB/hab. ► 5 180,78 $/hab.
Structure du PIB

Solde balance courante ► – 852 millions de $
R&D ► 0,2 % du PIB
APD (Receveur) ► 2,45 % du RNB
Démographie

Société
Langue(s) principale(s) ► off. : bosnien, serbe, croate

Religion(s) principale(s) ► musulmans : 50,7 %
► catholiques : 15,2 %
IDH ► 0,768
Taux de pauvreté ► 16,9 % (2015)
Alphabétisation ► 96,99 % (2013)
Budget éducation ► nc


d’énergie (2014)
naturelles
Défense
Effectif total ► 10 500 hommes

► 0,95 % du PIB
► 45 chars
Forces aériennes ► 30 hélicoptères
Importations d’armements ► nc
BULGARIE (UE)

Nature du régime ► République, 28 régions
Chef d’État ► Roumen Radev
Chef de gouvernement ► Boïko Borissov
Prochaines élections nationales ► 2021 (législatives et présidentielle)
Population ► 7 075 991 hab. (– 0,73 %)
Capitale ► Sofia
Organisations internationales ► ONU, CE, UE, FMI, OTAN, OIF, OSCE, OMC,
Unesco
Monnaie ► lev
PIB/hab. ► 8 274,48 $/hab.
Structure du PIB

R&D ► 0,78 % du PIB (2016)
Démographie

d’habitants
Taux de natalité ►9‰
Société
Langue(s) principale(s) ► off. : bulgare

► turc
Religion(s) principale(s) ► orthodoxes : 80 %
► musulmans : 15 %
► protestants : 2 %
IDH ► 0,813
Médecins (pour 1 000 hab.) ► 4 (2014)


d’énergie (2014)
naturelles
Défense

services communs
► 1,74 % du PIB
► 90 chars
► 4 frégates
Casques bleus ►3
CHYPRE (UE)

Nature du régime ► République. Autonomie de fait au Nord, 6 districts
Chef d’État ► Níkos Anastasiádis
Chef de gouvernement ► Níkos Anastasiádis
Population ► 1 179 551 hab. (+ 0,81 %)
Capitale ► Nicosie
Organisations internationales ► ONU, CE, UE, FMI, OIF, OSCE, OMC,
Commonwealth, Unesco
Monnaie ► euro
PIB/hab. ► 25 954,83 $/hab.
Structure du PIB

Réserves officielles ► 887,69 millions de $
Solde balance courante ► – 1 855 millions de $
R&D ► 0,5 % du PIB (2016)
APD ► nc
Exportations totales ► 14 341 millions de $
Démographie

Population urbaine ► 66,84 % (– 0,07 %)
Société
Langue(s) principale(s) ► off. : grec, turc

Religion(s) principale(s) ► orthodoxes
► musulmans
► maronites
► catholiques
IDH ► 0,869
Indice de GINI ► 34 % (2015)

d’énergie (2014)
naturelles
Défense

► 1,92 % du PIB
► 130 chars
Forces aériennes ► 20 aéronefs divers
Marine ► 4 patrouilleurs
Casques bleus ►2
CROATIE (UE)

Nature du régime ► République, 21 comitats
Chef d’État ► Kolinda Grabar-Kitarović
Chef de gouvernement ► Andrej Plenković
Prochaines élections nationales ► 2019 (présidentielle)
Population ► 4 125 700 hab. (– 1,17 %)
Capitale ► Zagreb
Organisations internationales ► ONU, CE, CEI, UE, FMI, OTAN, OSCE, OMC,
Unesco
Monnaie ► kuna
PIB/hab. ► 13 382,06 $/hab.
Structure du PIB
Croissance annuelle ► 0,09 %

moyenne 2009-2018
R&D ► 0,85 % du PIB (2016)
APD ► nc
Démographie

Taux de mortalité ► 13 ‰
Société
Langue(s) principale(s) ► off. : croate

► serbe
► italien
► hongrois
IDH ► 0,831


d’énergie (2014)
naturelles
Défense

services communs
► 1,43 % du PIB
► 70 chars
► 5 patrouilleurs
DANEMARK (UE)

Nature du régime ► Monarchie constitutionnelle à régime parlementaire, 5 régions
Chef d’État ► SM la reine Margrethe II
Chef de gouvernement ► Mette Frederiksen
Prochaines élections nationales ►2023 (législatives)
Superficie ► 42 920 km² (hors Groenland)
Population ► 5 769 603 hab. (+ 0,73 %)
Capitale ► Copenhague
Unesco
Monnaie ► couronne danoise

PIB/hab. ► 57 380,2 $/hab.
Structure du PIB
Croissance annuelle ►0,91 %

moyenne 2009-2018
R&D ► 2,87 % du PIB (2016)
Démographie

d’habitants
Société
Langue(s) principale(s) ► off. : danois

Religion(s) principale(s) ► protestants luthériens : 83 %
► musulmans : 4 %
IDH ► 0,929

d’énergie
naturelles
Défense

services communs
► 1,31 % du PIB
► 35 chars
► 3 destroyers
ESPAGNE (UE)

Nature du régime ► Monarchie constitutionnelle à régime parlementaire, 17
communautés autonomes, 2 municipalités
Chef d’État ► SM le roi Felipe VI
Chef de gouvernement ► Pedro Sánchez
Population ► 46 572 028 hab. (+ 0,19 %)
Capitale ► Madrid
Unesco
Monnaie ► euro
PIB/hab. ► 28 377,76 $/hab.
Structure du PIB

moyenne 2009-2018
R&D ► 1,19 % du PIB (2016)
Démographie

d’habitants
Taux de mortalité ►9‰
Société
Langue(s) principale(s) ► off. : espagnol

► langues co-officielles à
territorialité limitée : catalan,
basque, galicien, valencien
► athées/agnostiques : 17 %
IDH ► 0,891


d’énergie
naturelles
Défense

services communs + 75 000
Guardia Civil
► 1,04 % du PIB
► 330 chars
+ 10 aéronavale
ESTONIE (UE)

Chef d’État ► Kersti Kaljulaid
Chef de gouvernement ► Jüri Ratas
Population ► 1 315 480 hab. (– 0,02 %)
Capitale ► Tallinn
Unesco
Monnaie ► euro
PIB/hab. ► 20 240,91 $/hab.
Structure du PIB

Solde balance courante ► 847 millions de $
R&D ► 1,28 % du PIB (2016)
Démographie

Société
Langue(s) principale(s) ► off. : estonien

► russe
Religion(s) principale(s) ► protestants luthériens
► orthodoxes
IDH ► 0,871
Taux de couverture énergétique ►84,73 %
Émissions de CO2 /hab. ►12,44 t./hab.
Exportations d’énergie nettes ► 2,71 % de l’utilisation

d’énergie
naturelles
Défense

► 2,4 % du PIB
Évolution du budget de la Défense ►+ 6,33 %
Budget de la Défense par habitant ►501,61 $
Budget de la Défense par militaire ►94 545,45 $
► 175 blindés
► 5 aéronefs divers
Casques bleus ►7
FINLANDE (UE)

Chef d’État ► Sauli Niinistö
Chef de gouvernement ► Juha Sipilä
Population ► 5 511 303 hab. (+ 0,29 %)
Capitale ► Helsinki
Organisations internationales ►ONU, CE, UE, FMI, OCDE, OSCE, OMC, Unesco
Monnaie ► euro
PIB/hab. ► 45 937,75 $/hab.
Structure du PIB

moyenne 2009-2018
Taux de chômage (jeunes) ►8,64 % (19,99 %)
Dette publique ► 61,29 % du PIB (est.)
R&D ► 2,75 % du PIB (2016)
Démographie

d’habitants
Société
Langue(s) principale(s) ► off. : finnois et suédois

Religion(s) principale(s) ► protestants luthériens : 84 %
► sans religion : 13 %
IDH ► 0,920
Femmes au Parlement ► 42 %
Médecins (pour 1 000 hab.)
► 3,2 (2014)

d’énergie
naturelles
Défense
Effectif total ► 21 500 hommes + 200 000

réservistes entraînés
► 1,36 % du PIB
Budget de la Défense par habitant ►615,86 $
► 80 chars
► 4 patrouilleurs
FRANCE (UE)

Chef d’État ► Emmanuel Macron
Chef de gouvernement ► Édouard Philippe
Population ► 67 118 648 hab. (+ 0,39 %)
Capitale ► Paris
Unesco
Monnaie ► euro
PIB/hab. ► 40 045,58 $/hab.
Structure du PIB

moyenne 2009-2018
R&D ► 2,25 % du PIB (2016)
Principaux clients et
fournisseurs
de marchandises (2016, %)
Démographie

d’habitants
Société
Langue(s) principale(s) ► off. : français

► musulmans
► juifs
IDH ► 0,901
Femmes au Parlement ► Assemblée nationale : 39,6 %
► Sénat : 29,3 %


d’énergie
naturelles
Défense

services communs
+ 103 000 gendarmes
► 1,96 % du PIB
► 200 chars
► 210 avions de combat + 40
aéronavale
► 1 porte-avions + 6 sous-marins
+ 12 destroyers
Moyens nucléaires ► 4 SNLE, 45 avions de combat
GRÈCE (UE)

Nature du régime ► République, 51 préfectures (nomes), 1 région autonome
Chef d’État ► Prokópis Pavlópoulos
Chef de gouvernement ► Kyriakos Mitsotakis
Prochaines élections nationales ►2020 (présidentielle)
Population ► 10 760 421 hab. (– 0,14 %)
Capitale ► Athènes
Unesco
Monnaie ► euro
PIB/hab. ► 18 897,64 $/hab.
Structure du PIB
Croissance annuelle ► − 2,64 %

moyenne 2009-2018
R&D ► 1,01 % du PIB (2016)
Démographie

d’habitants
Société
Langue(s) principale(s) ► off. : grec

► musulmans
IDH ► 0,870

d’énergie
naturelles
Défense

services communs
► 2,44 % du PIB
► 1 320 chars
► 11 sous-marins + 13 frégates
HONGRIE (UE)

Nature du régime ► République, 23 villes-comitats, 19 comitats, 1 municipalité
Chef d’État ► János Áder
Chef de gouvernement ► Viktor Orbán
Population ► 9 781 127 hab. (– 0,34 %)
Capitale ► Budapest
Unesco
Monnaie ► forint
PIB/hab. ► 14 264,25 $/hab.
Structure du PIB

moyenne 2009-2018
R&D ► 1,21 % du PIB (2016)
Démographie

d’habitants
Société
Langue(s) principale(s) ► off. : hongrois

► rom
► protestants calvinistes
► protestants luthériens
IDH ► 0,838

Importations d’énergie ► 57,67 % de l’utilisation

nettes d’énergie
naturelles
Défense

services communs
► 1,22 % du PIB
► 40 chars
IRLANDE (UE)

Nature du régime ► République, 26 comtés
Chef d’État ► Michael D. Higgins
Chef de gouvernement ► Leo Varadkar
Population ► 4 813 608 hab. (+ 1,23 %)
Capitale ► Dublin
Organisations internationales ►ONU, CE, UE, FMI, OCDE, OSCE, OMC, Unesco
Monnaie ► euro
PIB/hab. ► 68 722,58 $/hab.
Structure du PIB

moyenne 2009-2018
R&D ► 1,18 % du PIB (2016)
Démographie

d’habitants
Taux de mortalité infantile ► 3 ‰
Société
Langue(s) principale(s) ► off. : anglais et irlandais

► Église d’Irlande : 2,95 %
► sans religion : 3,5 %
IDH ► 0,938
Médecins (pour 1 000 hab.) ► 3,09

d’énergie
naturelles
Défense

► 0,34 % du PIB
Évolution du budget de la Défense ► + 2 %
► 100 blindés
► 8 patrouilleurs
ISLANDE

Chef d’État ► Guõni Jóhannesson
Chef de gouvernement ► Katrín Jakobsdóttir
Population ► 341 284 hab. (+ 1,74 %)
Capitale ► Reykjavík
Organisations internationales ► ONU, CE, AELE, FMI, OTAN, OCDE, OSCE, OMC,
Unesco
Monnaie ► couronne islandaise

PIB/hab. ► 72 389,87 $/hab.
Structure du PIB

moyenne 2009-2018
R&D ► 2,08 % du PIB (2016)
Démographie

Ville(s) de plus de 1 million ►0
d’habitants
Société
Langue(s) principale(s) ► off. : islandais

Religion(s) principale(s) ► protestants luthériens : 76,2 %
IDH ► 0,935

d’énergie
Exploitation des ressources ► < 0,01 % du PIB
naturelles
Défense
Effectif total ► 250 hommes (garde-côtes)

► 0,16 % du PIB
Casques bleus ►0
ITALIE (UE)

Nature du régime ► République, 15 régions, 5 régions autonomes
Chef d’État ► Sergio Mattarella
Chef de gouvernement ► Giuseppe Conte
Population ► 60 551 416 hab. (– 0,13 %)
Capitale ► Rome
Unesco
Monnaie ► euro
PIB/hab. ► 32 132,47 $/hab.
Structure du PIB
Croissance annuelle ► – 0,34 %

moyenne 2009-2018
R&D ► 1,29 % du PIB (2016)
Démographie

d’habitants
► hommes : 81 ans
Société
Langue(s) principale(s) ► off. : italien

► sans religion : < 20 %
IDH ► 0,880


d’énergie
naturelles
Défense

carabiniers
► 1,29 % du PIB
► 200 chars
aéronavale
► 2 porte-aéronefs + 8 sous-
marins + 11 destroyers
Casques bleus ► 1 072
KOSOVO

Nature du régime ► République, 38 municipalités
Chef d’État ► Hashim Thaçi
Chef de gouvernement ► Ramush Haradinaj
Population ► 1 830 700 hab. (+ 0,8 %)
Capitale ► Pristina
Organisation internationale ► FMI
Monnaie ► euro (hors zone)

PIB/hab. ► 4 026,8 $/hab. (est.)
PIB/hab. en PPA ► 10 949,28 $/hab. (est.)
Structure du PIB
Croissance annuelle ► nc
moyenne 2009-2018
Croissance en 2018 ►4%
Réserves officielles ► 769,9 millions de $ (2016)
R&D ► nc
Principaux clients et fournisseurs de marchandises (%) ►
nc
Démographie

Population urbaine ► nc
d’habitants
Taux de mortalité infantile ► nc
Société
Langue(s) principale(s) ► off. : albanais, serbe

► bosnien
► turc
► catholiques
IDH ► nc
Indice de GINI ► 29 %
Femmes au Parlement ► nc
Budget santé ► nc
Médecins (pour 1 000 hab.) ► nc
Équipements (pour 100 hab.) ► nc

Émissions de CO2 /hab. ► 5 t./hab.

d’énergie (2014)
naturelles
Défense
Effectif total ► 2 500 hommes (forces de

sécurité)
Budget de la Défense ► nc
Évolution du budget de la Défense ► nc
Budget de la Défense par habitant ► nc
Budget de la Défense par militaire ► nc
Casques bleus ►0
LETTONIE (UE)

Nature du régime ► République, 110 municipalités, 9 cités républicaines
Chef d’État ► Egils Levits
Chef de gouvernement ► Arturs Krišjānis Kariņš
Population ► 1 940 740 hab. (– 0,96 %)
Capitale ► Riga
Organisations internationales ► ONU, CE, UE, FMI, OTAN, OSCE, OCDE, OMC,
Unesco
Monnaie ► euro
PIB/hab. ► 15 652,61 $/hab.
Structure du PIB

moyenne 2009-2018
R&D ► 0,44 % du PIB (2016)
Démographie

d’habitants
Société
Langue(s) principale(s) ► off. : letton

► russe
Religion(s) principale(s) ► protestants luthériens
► catholiques
► orthodoxes
IDH ► 0,847


d’énergie (2014)
naturelles
Défense

services communs et 600 garde
nationale
► 2,26 % du PIB
► 80 blindés
► 5 patrouilleurs
LIECHTENSTEIN
PIB ► nc
Nature du régime ► Monarchie constitutionnelle, 11 communes
Chef d’État ► SA le prince Hans-Adam II
Chef de gouvernement ► Adrian Hasler
Population ► 37 922 hab. (+ 0,68 %)
Capitale ► Vaduz
Organisations internationales ► ONU, CE, AELE, OSCE, OMC
Monnaie ► franc suisse

Part du PIB mondial ► < 0,01 %
PIB/hab. ► nc
moyenne 2009-2018
R&D ► nc
APD ► nc
fournisseurs
de marchandises (%) ► nc
Démographie

d’habitants
Société

► dialecte germanique
IDH ► 0,916

Émissions de CO2 /hab. ► nc

Exploitation des ressources naturelles ► < 0,01 % du
PIB
Défense
Le Liechtenstein ne possède pas de forces militaires. La défense

est assurée par la Suisse.
LITUANIE (UE)

Nature du régime ► République, 10 comtés (Apskritis)
Chef d’État ► Gitanas Nausėda
Chef de gouvernement ► Saulius Skvernelis
Population ► 2 827 721 hab. (– 1,41 %)
Capitale ► Vilnius
Organisations internationales ► ONU, CE, UE, FMI, OTAN, OSCE, OMC, Unesco
Monnaie ► euro
PIB/hab. ► 16 863,65 $/hab.
Structure du PIB

moyenne 2009-2018
R&D ► 0,85 % du PIB (2016)
Démographie

d’habitants
Part des + de 65 ans ► 19 %
Société
Langue(s) principale(s) ► off. : lituanien

► russe
► orthodoxes
IDH ► 0,858


d’énergie (2014)
naturelles
Défense

services communs
► 2,2 % du PIB
► 230 blindés
► 4 patrouilleurs
LUXEMBOURG (UE)

Nature du régime ► Monarchie constitutionnelle à régime parlementaire, 12 cantons
Chef d’État ► SA le grand-duc Henri
Chef de gouvernement ► Xavier Bettel
Population ► 599 449 hab. (+ 3 %)
Capitale ► Luxembourg
Unesco
Monnaie ► euro
PIB/hab. ► 105 712,98 $/hab.
Structure du PIB

moyenne 2009-2018
R&D ► 1,24 % du PIB (2016)
APD (Donneur) ► 1 % du RNB
Démographie

d’habitants
Société
Langue(s) principale(s) ► off. : luxembourgeois, français,

allemand
IDH ► 0,904

d’énergie
naturelles
Défense
Effectif total ► 900 hommes + 600

gendarmes
► 0,61 % du PIB
Armée de terre ► 900 hommes
Forces aériennes ► Les 16 AWACS de l’OTAN
sont immatriculés
au Luxembourg
Casques bleus ►0
MACÉDOINE DU NORD

Chef d’État ► Stevo Pendarovski
Chef de gouvernement ► Zoran Zaev
Population ► 2 083 160 hab. (+ 0,09 %)
Capitale ► Skopje
Organisations internationales ► ONU, CE, FMI, OIF, OSCE, OMC, Unesco
Monnaie ► denar
PIB/hab. ► 5 448,43 $/hab.
Structure du PIB

moyenne 2009-2018
R&D ► 0,35 % du PIB
Démographie

d’habitants
Société
Langue(s) principale(s) ► off. : macédonien

► albanais
► turc
► musulmans
► catholiques
IDH ► 0,757
Taux de pauvreté ► 22,2 %


d’énergie (2014)
naturelles
Défense

► 1,1 % du PIB
► 30 chars
Casques bleus ►3
MALTE (UE)

Chef d’État ► Marie-Louise Coleiro Preca
Chef de gouvernement ► Joseph Muscat
Population ► 465 292 hab. (+ 2,18 %)
Capitale ► La Valette
Organisations internationales ►ONU, CE, UE, FMI, OSCE, OMC, Commonwealth,
Unesco
Monnaie ► euro
PIB/hab. ► 27 707,38 $/hab.
Structure du PIB

moyenne 2009-2018
R&D ► 0,6 % du PIB (2016)
fournisseurs
Démographie
Densité ► 1 454,04 hab./km²

d’habitants
Société
Langue(s) principale(s) ► off. : maltais, anglais

► italien
Religion(s) principale(s) ► catholiques (off.) : 98 %
IDH ► 0,878


d’énergie (2014)
Exploitation des ressources ► nc
naturelles
Défense

► 0,56 % du PIB
Marine ► 1 patrouilleur
Casques bleus ►2
MONACO
PIB ► nc
Nature du régime ► Monarchie constitutionnelle, 4 quartiers
Chef d’État ► SM le prince Albert II
Chef de gouvernement ► Serge Telle
Population ► 38 695 hab. (+ 0,51 %)
Capitale ► Monaco
Organisations internationales ► ONU, CE, OIF, OSCE, Unesco
Monnaie ► euro
PIB/hab. ► nc
moyenne 2009-2018
R&D ► nc
APD ► nc
fournisseurs
Démographie

Population urbaine ► 100 %
d’habitants
Société

► monégasque
Religion(s) principale(s) ► catholiques (off.) : 93 %
IDH ► nc


Défense
Pas de forces militaires régulières. La défense est une

responsabilité de la France.
MONTÉNÉGRO

Chef d’État ► Milo Đukanović
Chef de gouvernement ► Duško Marković
Population ► 622 471 hab. (+ 0,03 %)
Capitale ► Podgorica
Organisations internationales ► ONU, CE, FMI, OTAN, OSCE, OMC, Unesco
Monnaie ► euro (hors zone)

PIB/hab. ► 7 779,37 $/hab.

moyenne 2009-2018
R&D ► 0,37 % du PIB (2015)
Démographie

d’habitants
Société
Langue(s) principale(s) ► off. : monténégrin

► serbe
► bosnien
► albanais
► croate
Religion(s) principale(s) ► orthodoxes : 72,1 %
IDH ► 0,814
Taux de pauvreté ► 24 % (2015)


d’énergie (2014)
naturelles
Défense
Effectif total ► 1 950 hommes dont 500

services communs
► 1,78 % du PIB
► 8 blindés
► 1 patrouilleur
Casques bleus ►6
Exportations d’armements ► 0 $
NORVÈGE

Nature du régime ► Monarchie constitutionnelle à régime parlementaire, 18 comtés
Chef d’État ► SM le roi Harald V
Chef de gouvernement ► Erna Solberg
Population ► 5 282 223 hab. (+ 0,91 %)
Capitale ► Oslo
Organisations internationales ► ONU, CE, AELE, FMI, OTAN, OCDE, OSCE, OMC,
Unesco
Monnaie ► couronne norvégienne

PIB/hab. ► 75 513,64 $/hab.
Structure du PIB

moyenne 2009-2018
R&D ► 2,03 % du PIB (2016)
Démographie

d’habitants
Société
Langue(s) principale(s) ► off. : norvégien (bokmal et

nynorsk), sami (lapon)
Religion(s) principale(s) ► évangéliques luthériens : 87 %
IDH ► 0,953


d’énergie
naturelles
Défense

services communs
► 1,78 % du PIB
Budget de la Défense par habitant ► 1 323,53 $
► 35 chars
PAYS-BAS (UE)

Nature du régime ► Monarchie constitutionnelle à régime parlementaire, 12 provinces
Chef d’État ► SM le roi Willem-Alexander
Chef de gouvernement ► Mark Rutte
Population ► 17 132 854 hab. (+ 0,6 %)
Capitale ► Amsterdam
Unesco
Monnaie ► euro
PIB/hab. ► 48 555,35 $/hab.

moyenne 2009-2018
R&D ► 2,03 % du PIB (2016)
Démographie

d’habitants
► hommes : 80 ans
Société
Langue(s) principale(s) ► off. : néerlandais, frison

► anglais
► musulmans : 7 %
IDH ► 0,931


d’énergie
naturelles
Défense

► 1,53 % du PIB
► 500 blindés
+ 2 frégates
POLOGNE (UE)

Nature du régime ► République, 16 provinces
Chef d’État ► Andrzej Duda
Chef de gouvernement ► Mateusz Jakub Morawiecki
Prochaines élections nationales ►novembre 2019 (législatives)
Population ► 37 975 841 hab. (+ 0,02 %)
Capitale ► Varsovie
Unesco
Monnaie ► zloty
PIB/hab. ► 13 867,61 $/hab.
Structure du PIB

moyenne 2009-2018
R&D ► 0,97 % du PIB (2016)
Démographie

d’habitants
Société
Langue(s) principale(s) ► off. : polonais

IDH ► 0,865
► Sénat : 14 %


d’énergie
naturelles
Défense

services communs
► 2,08 % du PIB
► 630 chars
Casques bleus ►7
PORTUGAL (UE)

Nature du régime ► République, 18 districts, 2 régions autonomes
Chef d’État ► Marcelo Rebelo de Sousa
Chef de gouvernement ► António Costa
Prochaines élections nationales ►6 octobre 2019 (législatives)
Population ► 10 293 718 hab. (– 0,31 %)
Capitale ► Lisbonne
Unesco
Monnaie ► euro
PIB/hab. ► 21 334,13 $/hab.
Structure du PIB

moyenne 2009-2018
R&D ► 1,27 % du PIB (2016)
Démographie

d’habitants
Société
Langue(s) principale(s) ► off. : portugais

IDH ► 0,847


d’énergie
naturelles
Défense

► 1,49 % du PIB
► 35 chars
RÉPUBLIQUE TCHÈQUE (UE)

Chef d’État ► Miloš Zeman
Chef de gouvernement ► Andrej Babiš
Population ► 10 591 323 hab. (+ 0,24 %)
Capitale ► Prague
Unesco
Monnaie ► couronne tchèque

PIB/hab. ► 20 409,98 $/hab.
Structure du PIB

moyenne 2009-2018
R&D ► 1,68 % du PIB (2016)
Démographie

d’habitants
Société
Langue(s) principale(s) ► off. : tchèque

► protestants
IDH ► 0,888

d’énergie
naturelles
Défense

services communs
► 1,27 % du PIB
► 30 chars
ROUMANIE (UE)

Nature du régime ► République, 41 départements
Chef d’État ► Klaus Iohannis
Chef de gouvernement ► Viorica Dăncilă
Prochaines élections nationales ►décembre 2019 (présidentielle)
Population ► 19 586 539 hab. (– 0,59 %)
Capitale ► Bucarest
Organisations internationales ► ONU, CE, UE, FMI, OTAN, OIF, OSCE, OMC,
Unesco
Monnaie ► leu roumain

PIB/hab. ► 10 761,71 $/hab.
Structure du PIB

moyenne 2009-2018
R&D ► 0,48 % du PIB (2016)
Démographie

d’habitants
Société
Langue(s) principale(s) ► off. : roumain

► hongrois
► rom
IDH ► 0,811


d’énergie (2014)
naturelles
Défense

services communs
► 2,18 % du PIB
► 410 chars
► 3 destroyers + 4 corvettes
ROYAUME-UNI (UE)

Nature du régime ► Monarchie constitutionnelle à régime parlementaire, 4 nations
constitutives
Chef d’État ► SM la reine Elizabeth II
Chef de gouvernement ► Boris Johnson
Population ► 66 022 273 hab. (+ 0,65 %)
Capitale ► Londres
Monnaie ► livre sterling

PIB/hab. ► 39 975,38 $/hab.
Structure du PIB

moyenne 2009-2018
R&D ► 1,69 % du PIB (2016)
Démographie

d’habitants
Société
Langue(s) principale(s) ► off. : anglais

Religion(s) principale(s) ► anglicans (off. Angleterre)
► presbytériens (off. Écosse)
IDH ► 0,922

d’énergie (2014)
naturelles
Défense

► 2,24 % du PIB
► 225 chars
► 1 porte-avions + 6 sous-marins
+ 6 destroyers
Moyens nucléaires ► 4 SNLE
SAINT-MARIN

Chef d’État ► Nicola Selva et Michele Muratori
Chef de gouvernement ► Nicola Renzi
Population ► 33 400 hab. (+ 0,59 %)
Capitale ► Saint-Marin
Monnaie ► euro
PIB/hab. ► 45 882,36 $/hab.
Structure du PIB ► nc
Croissance annuelle moyenne 2009-2018 ► − 2,7 %
R&D ► nc
APD ► nc
fournisseurs
Démographie

d’habitants
Société
Langue(s) principale(s) ► off. : italien

IDH ► nc


Défense
La défense est assurée par l’Italie.

SERBIE

Nature du régime ► République, 24 districts, 1 municipalité
Chef d’État ► Aleksandar Vučić
Chef de gouvernement ► Ana Brnabić
Population ► 7 022 268 hab. (– 0,51 %)
Capitale ► Belgrade
Monnaie ► dinar serbe

PIB/hab. ► 6 284,2 $/hab.
Structure du PIB

moyenne 2009-2018
R&D ► 0,93 % du PIB
Démographie

d’habitants
Société
Langue(s) principale(s) ► off. : serbe

Religion(s) principale(s) ► orthodoxes (majoritaires)
► catholiques
► musulmans
► protestants
IDH ► 0,787


d’énergie (2014)
naturelles
Défense

services communs
► 1,71 % du PIB
► 210 chars
SLOVAQUIE (UE)

Chef d’État ► Zuzana Čaputová
Chef de gouvernement ► Peter Pellegrini
Population ► 5 439 892 hab. (+ 0,17 %)
Capitale ► Bratislava
Unesco
Monnaie ► euro
PIB/hab. ► 17 627,11 $/hab.
Structure du PIB

moyenne 2009-2018
R&D ► 0,79 % du PIB (2016)
Démographie

d’habitants
Société
Langue(s) principale(s) ► off. : slovaque

► hongrois
► rom
► tchèque
► protestants
IDH ► 0,855


d’énergie
naturelles
Défense

services communs
► 1,34 % du PIB
► 30 chars
SLOVÉNIE (UE)

Nature du régime ► République, 211 communes
Chef d’État ► Borut Pahor
Chef de gouvernement ► Marjan Šarec
Population ► 2 066 748 hab. (+ 0,08 %)
Capitale ► Ljubljana
Unesco
Monnaie ► euro
PIB/hab. ► 23 502,25 $/hab.
Structure du PIB

moyenne 2009-2018
R&D ► 2 % du PIB (2016)
Démographie

d’habitants
Société
Langue(s) principale(s) ► off. : slovène

► italien
► hongrois
IDH ► 0,896
► Sénat : 10 %


d’énergie
naturelles
Défense

► 1,13 % du PIB
► 120 blindés
Marine ► 1 patrouilleur
SUÈDE (UE)

Nature du régime ► Monarchie constitutionnelle à régime parlementaire, 21 comtés
Chef d’État ► SM le roi Carl XVI Gustaf
Chef de gouvernement ► Stefan Löfven
Population ► 10 067 744 hab. (+ 1,46 %)
Capitale ► Stockholm
Organisations internationales ► ONU, CE, UE, FMI, OCDE, OSCE, OMC, Unesco
Monnaie ► couronne suédoise

PIB/hab. ► 52 924,37 $/hab.
Structure du PIB

moyenne 2009-2018
R&D ► 3,25 % du PIB (2016)
Démographie

d’habitants
Société
Langue(s) principale(s) ► off. : suédois

Religion(s) principale(s) ► Église nationale évangélique
luthérienne : 80 %
IDH ► 0,933


d’énergie
naturelles
Défense

services communs
► 1,16 % du PIB
► 120 chars
► 5 sous-marins + 5 corvettes
SUISSE

Nature du régime ► Confédération à régime parlementaire, 26 cantons
Chef d’État ► Ueli Maurer
Chef de gouvernement ► Ueli Maurer
Population ► 8 466 017 hab. (+ 1,11 %)
Capitale ► Berne
Organisations internationales ► ONU, CE, AELE, FMI, OCDE, OIF, OSCE, OMC,
Unesco
Monnaie ► franc suisse

PIB/hab. ► 80 642,58 $/hab.
Structure du PIB

moyenne 2009-2018
R&D ► 3,37 % du PIB (2015)
Démographie

d’habitants
Société
Langue(s) principale(s) ► off. : allemand, français,

italien, romanche
► chrétiens (autres) : 5,7 %
IDH ► 0,944
► Sénat : 15,2 %


d’énergie
naturelles
Défense

réservistes entraînés
► 0,73 % du PIB
Armée de terre ► 93 000 hommes (après
mobilisation)
► 130 chars
Forces aériennes ► 23 000 hommes (après
mobilisation)
TURQUIE

Chef d’État ► Recep Tayyip Erdogan
Chef de gouvernement ► Recep Tayyip Erdogan
Population ► 80 745 020 hab. (+ 1,55 %)
Capitale ► Ankara
Organisations internationales ► ONU, CE, FMI, OTAN, OCDE, OCI, OSCE, OMC,
Unesco, OCE
Monnaie ► livre turque

PIB/hab. ► 10 537,19 $/hab.
Structure du PIB

moyenne 2009-2018
R&D ► 0,88 % du PIB (2015)
Démographie

d’habitants
Société
Langue(s) principale(s) ► off. : turc

► kurde
IDH ► 0,791

d’énergie
naturelles
Défense

paramilitaires
► 1,4 % du PIB
► 2 300 chars
VATICAN
PIB ► nc
Nature du régime ► Gouvernement ecclésiastique
Chef d’État ► SS le pape François
Chef de gouvernement ► Giuseppe Bertello
Prochaines élections nationales ► nc
Superficie ► 0,44 km²
Population ► 800 hab.
Capitale ► Cité du Vatican
Organisations internationales ► ONU (observateur), OSCE, AIEA
Monnaie ► euro
PIB/hab. ► nc
R&D ► nc
APD ► nc
Principaux clients et fournisseurs de marchandises
(%) ► nc
Démographie

Taux de natalité ► nc
Taux de mortalité ► nc
Société
Langue(s) principale(s) ► off. : italien, latin, français,

allemand
IDH ► nc


Défense
La défense est assurée par l’Italie.

AMÉRIQUE DU NORD
19 816 180 km²

Superficie
km²
362 427 261 hab.

Population 4,82 % de la population mondiale
21 135 587 millions de $

PIB 26,37 % du PIB mondial

►États-Unis : 92,19 %
►Canada : 7,81 %
►Canada :1,67 %
►États-Unis : 2 350 175 millions de $
►Canada : 511 411,98 millions de $
►États-Unis : 2 928 596 millions de $
►Canada : 550 261,16 millions de $
Démographie

►Canada : 10,13 %
►Canada : 16,03 %
►Canada : 16,98 %
►Canada : 81,35 %
►Canada : 18,65 %
Société
Langues principales
►anglais, espagnol, français
►protestants, catholiques
►IDH les plus élevés : Canada (0,926), États-Unis (0,924)
Défense

►États-Unis : 95,33 % des effectifs militaires de la zone ; 97,06 % du budget militaire de la
zone
►Canada : 4,67 % des effectifs militaires de la zone ; 2,94 % du budget militaire de la zone
http://dunod.link/ibjowog
Quels risques les stratégies de diversification commerciale du Canada et du

Mexique présentent-elles pour les États-Unis ?
Marie-Cécile Naves
L’unilatéralisme comme seule stratégie

Àun an du prochain scrutin présidentiel, les choix géopolitiques

de Donald Trump s’appuient clairement sur une stratégie
électoraliste. Les pressions économiques sur ses ennemis et
partenaires, ainsi que sa crispation sur la question de l’immigration
témoignent de son positionnement international. Les relations des
États-Unis avec leurs deux voisins les plus proches, le Canada et le
Mexique, se définissent, elles aussi, par la protection
obsessionnelle de l’« identité » et des productions industrielles et
agricoles nationales. Au risque d’un isolement ?
► Guerre contre le multilatéralisme et stratégie

de la pression économique
Depuis 2016, D. Trump n’a cessé de critiquer le multilatéralisme en

matière militaire, commerciale et diplomatique. La sortie des États-
Unis de l’Unesco, les coups de force à l’ONU, les menaces de
retrait de l’OTAN ou de l’OMC en sont quelques illustrations. La
fin de l’engagement militaire en Syrie a été décidée, fin 2018, sans
concertation des alliés, notamment européens, qui ont d’ailleurs
exprimé leur désapprobation. Des sanctions douanières et
juridiques – permises par l’extraterritorialité du droit états-unien –,
dont la décision d’interdire toutes les exportations de pétrole
iranien – ce qui vise en particulier la Chine – et les investissements
d’entreprises étrangères, particulièrement européennes, en Iran,
complètent ces choix unilatéraux. Une hausse du prix du pétrole
pourrait s’ensuivre, ce qui nuirait à la croissance mondiale.
Vis-à-vis de la Chine, cette stratégie a pour effet une surenchère
réciproque sur la question des droits de douane, mais aussi sur le
soft power des industries culturelles, ainsi que sur l’espionnage
technologique et intellectuel. Pour l’Union européenne, une riposte
économique concertée est plus délicate, malgré le timide système
d’échange INSTEX, un « Special Purpose Vehicle » qui se met en
place avec l’Iran pour contourner les transactions en dollars. Une
réponse plus ambitieuse, au niveau international, aux multiples
intimidations de D. Trump serait d’aller dans le sens d’une
« dédollarisation » systématique de l’économie mondiale pour
pousser le yuan et l’euro, mais aussi les cryptomonnaies, en
particulier en Afrique.
L’acharnement de D. Trump contre l’Iran, Cuba ou le Venezuela est
contradictoire avec ses menaces de retrait des négociations
internationales, issues de ses promesses de campagne. Il est
toutefois soutenu par les « faucons » qui l’entourent, comme Mike
Pompeo au département d’État et surtout John Bolton, son
conseiller à la sécurité nationale, lequel, après le durcissement des
sanctions économiques, n’exclut pas une intervention militaire au
Venezuela. Cette stratégie vise à continuer de positionner le
président en « homme fort » face aux adversaires historiques des
États-Unis et face au socialisme, qu’il s’efforce par ailleurs de
dépeindre comme l’idéologie du Parti démocrate. Mais ce
storytelling triomphant trouve aussi ses limites avec la Corée du
Nord : Kim Jong-un apparaît comme le grand gagnant des
« négociations » menées avec D. Trump, auquel il n’a accordé
aucune contrepartie sur la dénucléarisation de son pays, alors que le
président états-unien lui a permis d’obtenir une visibilité
internationale inespérée, confortée par la rencontre au point de
jonction des deux Corée, le 30 juin 2019, laquelle sert aussi l’image
d’un président qui n’aurait pas peur de parler aux dictateurs.
► Mille problèmes avec les voisins ?
Il demeure toutefois que la stratégie électoraliste du président à

l’horizon 2020 se fonde sur la stigmatisation et le désir de
domination, en mots ou en actes, d’ennemis extérieurs et intérieurs.
Arguant que « la sécurité est plus importante que le commerce »,
D. Trump a fait de son combat contre l’immigration illégale et le
trafic de drogue une autre priorité, dont le Mexique est la cible
principale. La cohérence des choix politiques qui en découlent est
fragile, étant donné que la perspective d’une fermeture des
frontières menacerait le commerce, affaiblirait les deux économies
et appauvrirait un peu plus la population mexicaine, qui serait alors
d’autant plus tentée d’émigrer. La majorité des élus républicains,
tout comme les responsables des organismes d’administration du
commerce aux États-Unis, refusent de telles mesures. Reste
l’obsession du mur. Depuis la prise de fonction de D. Trump en
janvier 2017, sa construction n’a toujours pas débuté. La stratégie
d’un « teasing » largement mensonger sur Twitter – « Le mur est en
train d’être rapidement construit ! », etc. –, a pour but de
convaincre l’électorat ultraconservateur que le président met tout
en œuvre pour satisfaire sa promesse la plus emblématique. En
février 2019, D. Trump a décrété l’« urgence nationale » pour que
le mur soit effectivement construit dans sa totalité – ce qui a peu de
chances d’aboutir tant le coût, estimé entre 5 et 20 milliards de
dollars selon les calculs et le projet choisi, est élevé. Cette
procédure d’exception lui permet néanmoins de contourner le
Congrès en puisant ad hoc dans le budget de la défense, étant
donné que l’augmentation du budget fédéral lui a été refusée par les
parlementaires. Ce bras de fer entre ces derniers et la Maison-
Blanche s’est concrétisé, début 2019, par le plus long, et donc le
plus coûteux, shutdown (blocage des institutions) de l’histoire du
pays. La bataille politico-judiciaire avec l’opposition démocrate
promet d’être longue.
Quant aux images d’enfants migrants séparés de leurs parents et
enfermés par les autorités états-uniennes dans des cages, elles ont
choqué l’opinion publique nationale, y compris à droite, et
mondiale. Durant l’été et l’automne 2018, les photos de foules de
migrantes et de migrants, dont beaucoup de familles susceptibles
de demander l’asile, originaires d’Amérique centrale (Honduras,
Guatemala, Salvador, etc.) et fuyant la violence et la misère pour
entrer aux États-Unis, ont finalement renforcé les arguments
identitaires et sécuritaires de D. Trump, juste avant les élections de
mi-mandat de novembre. La photo d’un père et sa fille de deux ans
noyés dans le Rio Grande, en juin 2019, ne devait rien y changer.
L’élection du nouveau président mexicain, Andrés Manuel López
Obrador, qui a pris ses fonctions le 1er décembre 2018, n’a, pour
l’heure, pas permis d’améliorer les relations entre le Mexique et les
États-Unis. Le Canada profite, pour sa part, des politiques
migratoires répressives de D. Trump, puisque les entreprises états-
uniennes de la Tech, qui ont d’importants besoins de main-d’œuvre
étrangère, sont de plus en plus nombreuses à s’y installer, dans leur
totalité ou en partie.
Carte no 2 La frontière entre les États-Unis et le Mexique
► L’AEUMC, nouvel Alena
L’autre grand sujet de discussion entre les trois pays continue d’être
le commerce. Après plus d’un an de négociations, le nouvel
« Accord États-Unis-Mexique-Canada » (AEUMC), qui remplace
l’Alena sans en changer fondamentalement les termes, a été signé
par les trois chefs d’État, le 30 novembre 2018, en marge du G20 à
Buenos Aires. Il doit toutefois encore être ratifié par les parlements
du Canada et des Étas-Unis.
Le nouvel accord prévoit d’augmenter la part des composants
automobiles fabriqués dans le pays pour les constructeurs états-
uniens et canadiens, et de diminuer la part de ceux produits au
Mexique. Ainsi, 40 % de la valeur d’un véhicule devra provenir de
son ou ses centres de production. Par ailleurs, les produits agricoles
mexicains ne seront plus menacés par des mesures antidumping. Le
secteur énergétique est également intégré à cet accord, garantissant
à la fois la reconnaissance pour le Mexique de la propriété
inaliénable des hydrocarbures de son sous-sol, et un accès des
investisseurs états-uniens au marché mexicain du pétrole.
De son côté, le Canada a réussi à préserver le mécanisme de
règlement des différends avec ses deux partenaires – surtout les
États-Unis –, ce qui permet à chacun de contester une taxe
unilatérale que lui imposerait l’un des deux autres pays. L’AEUMC
lèse toutefois les producteurs laitiers canadiens puisque les fermiers
états-uniens – un électorat important pour D. Trump – ont
désormais accès à une petite part du marché canadien sans droit de
douane prohibitif.
Il n’empêche que le Canada, comme le Mexique, se diversifie sur
le plan des échanges et développe une diplomatie commerciale hors
Amérique, et pas seulement avec l’Union européenne (CETA).
Ainsi, le 25 avril 2018, le Sénat mexicain a ratifié l’Accord de
partenariat transpacifique global et progressiste (CPTPP), accord
de libre-échange avec dix autres pays de la région Asie-Pacifique :
Australie, Brunei, Chili, Japon, Malaisie, Nouvelle-Zélande, Pérou,
Singapour et Viêtnam. Il a été suivi par le Canada à la fin de
l’année 2018. L’enjeu, pour le Canada comme pour le Mexique, est
de gagner en autonomie par rapport aux États-Unis1.
CHRONOLOGIE
Août 2018 —
3-5 —
Le Canada se dit « gravement préoccupé » du sort des militants
des droits humains et des droits des femmes en Arabie saoudite,
grand allié des États-Unis. Riyad riposte par l’annonce d’un gel
des transactions commerciales et des investissements entre les
deux pays, l’expulsion de l’ambassadeur canadien et le rappel de
l’ambassadeur saoudien au Canada.
Septembre-octobre 2018 —
Les images de « caravanes » de migrants à la frontière mexicaine
tournent en boucle dans les médias aux États-Unis.
Novembre 2018 —
6—
À la suite des élections de mi-mandat, les démocrates reprennent
la Chambre des représentants et plusieurs postes de
gouverneurs.
11 —
Présent à Paris, mais contrarié par le souhait du président Macron
de relancer une stratégie de défense européenne, D. Trump
n’assiste pas à une partie des commémorations de la Grande
Guerre et ne se rend pas au Forum pour la paix réunissant
plusieurs dizaines de chefs d’État et de gouvernement.
30 —
Après plus d’un an de négociations, le Canada, le Mexique et les
États-Unis signent un nouvel accord commercial, l’AEUMC
(United States, Mexico and Canada Agreement, USMCA en
anglais) en marge du G20 à Buenos Aires.
Décembre 2018 —
22 —
Les États-Unis entrent dans le plus long shutdown de leur histoire,
en raison d’un désaccord fondamental sur le financement du mur
le long de la frontière avec le Mexique.
30 —
Après le Mexique en avril, le Canada ratifie le CPTPP.
31 —
Annoncée en décembre 2017, la décision de D. Trump de quitter
l’Unesco prend effet.
Janvier 2019 —
12 —
Le Canada accueille la jeune Saoudienne Rahaf Mohammed al-
Qunun, qui avait suscité une mobilisation internationale après
avoir fui sa famille et son pays, provoquant l’ire de Riyad.
25 —
Fin du shutdown aux États-Unis.
Février 2019 —
28 —
Échec des négociations entre D. Trump et Kim Jong-un sur le
nucléaire nord-coréen.
Mars 2019 —
21 —
Au mépris du droit international, et comme il l’avait fait sur la
question de Jérusalem, D. Trump reconnaît « la pleine
souveraineté israélienne sur le plateau du Golan ».
22 —
Le procureur spécial Mueller remet son rapport au ministre de la
Justice des États-Unis. Malgré l’ingérence russe avérée dans la
campagne de D. Trump de 2015-2016, il semble ne pas pouvoir
conclure à l’existence d’une collusion avec les équipes du
candidat et laisse au Congrès le soin de poursuivre ou non les
investigations concernant une possible obstruction à la justice de
la part du président.
25 —
Le Pentagone annonce le déblocage de 1 milliard de dollars pour
la construction du mur à la frontière avec le Mexique. Cette
décision est attaquée en justice par les démocrates.
Avril 2019 —
22 —
Visant en particulier la Chine, l’administration états-unienne
annonce que plus aucune dérogation ne sera accordée pour
importer du pétrole iranien dans le monde, faisant peser le risque
d’une forte augmentation du cours du baril.
27 —
D. Trump rejette le traité adopté en 2013 par l’ONU pour réguler le
commerce international des armes. Signé sous Barack Obama, le
texte n’avait jamais été ratifié par le Congrès.
Juin 2019 —
6—
D. Trump se rend en France pour la commémoration du 75e
anniversaire du débarquement de Normandie.
28-29 —
G20 à Osaka : les États-Unis s’isolent un peu plus de leurs
partenaires sur le climat – les 19 autres pays ont confirmé
l’Accord de Paris de 2015 – et le commerce – le texte final appelle
à réformer l’OMC et à maintenir les marchés ouverts face au
ralentissement des échanges et à la crainte d’un ralentissement
économique mondial. L’UE conclut un accord avec les pays du
Mercosur. Le président états-unien et le président chinois
s’accordent sur une trêve partielle de leur conflit commercial.
Août 2019 —
24-26 —
G7 à Biarritz, qui promet de difficiles négociations entre les États-
Unis et leurs partenaires sur le libre-échange et le
multilatéralisme.
CANADA

3 territoires
Chef d’État ► Julie Payette, gouverneure générale représentant la reine d’Angleterre
Chef de gouvernement ► Justin Trudeau
Superficie ► 9 984 670 km²
Population ► 36 708 083 hab. (+ 1,22 %)
Capitale ► Ottawa
Organisations internationales ► ONU, Apec, FMI, AEUMC, OTAN, OEA, OCDE, OIF,
OSCE, OMC, Commonwealth, Unesco
Monnaie ► dollar canadien

PIB/hab. ► 45 223,97 $/hab.

Solde balance courante ► − 46 335 millions de $
R&D ► 1,53 % du PIB
Démographie

d’habitants
Société
Langue(s) principale(s) ► off. : anglais, français

► protestants
► musulmans
IDH ► 0,926
► Sénat : 45,7 %

Émissions de CO2/hab. ► 14,91 t./hab.

d’énergie
naturelles
Défense

interarmées
► 1,3 % du PIB
Évolution du budget de la Défense ► − 7,94 %
► 80 chars
Exportations d’armements ►87 millions de $
ÉTATS-UNIS

Nature du régime ► République fédérale, 50 États, 1 district
Chef d’État ► Donald Trump
Chef de gouvernement ► Donald Trump
Prochaines élections nationales ► 3 novembre 2020 (présidentielle)
Population ► 325 719 178 hab. (+ 0,72 %)
Capitale ► Washington, D.C.
Organisations internationales ► ONU, ANZUS, Apec, FMI, AEUMC, OTAN, OEA,
OCDE, OSCE
Monnaie ► dollar
PIB/hab. ► 59 895 $/hab.
PIB/hab. en PPA ► 59 895 $/hab.
Structure du PIB

R&D ► 2,74 % du PIB (2016)
Exportations totales ► 2 350 175 millions de $
Importations totales ► 2 928 596 millions de $
Principaux clients et fournisseurs des marchandises (%)
Démographie

d’habitants
Taux de mortalité infantile ►5,7 ‰
Société
Langue(s) principale(s)
► pas de langue officielle au ► anglais : 80 %
niveau fédéral
► espagnol : 13%
Religion(s) principale(s)
► protestants : 52 % ► juifs : 1,4 %
► catholiques : 26 % ► musulmans : 0,6 %
IDH ► 0,924
Équipements (pour 100 hab.) ► internautes : 75,23


d’énergie
naturelles
Défense
Effectif total ►1 359 000 hommes

► Réserve : 865 000 hommes
► 3,64 % du PIB
Budget de la Défense par habitant ►2 144,23 $
► 2 350 chars + 450 marines
► 1 900 avions de combat + 850 aéronavale + 450 marines
Marine
► 330 000 hommes + 185 000 ► 53 sous-marins + 11 porte-
marines + 42 000 garde-côtes avions + 23 croiseurs
+ 65 destroyers
Moyens nucléaires ► 14 SNLE, 450 ICBM,
90 bombardiers
Exportations d’armements ►12 394 millions de $
Importations d’armements ►547 millions de $
RUSSIE ET CEI
22 131 022 km²

Superficie
km²
290 199 571 hab.



► Russie : 75,62 %
► Kazakhstan : 7,8 %
► Turkménistan : 8,66 %
► Ouzbékistan : 7,98 %
► Russie : 411 264,11 millions de $
► Kazakhstan : 55 964,36 millions de $
► Russie : 326 912,66 millions de $
► Ukraine : 62 367,75 millions de $
Démographie

► Russie : 49,79 %
► Ukraine : 15,45 %
► Ouzbékistan : 11,16 %
► Tadjikistan : 35,25 %
► Kirghizstan : 31,84 %
► Ukraine : 16,46 %
► Géorgie : 14,86 %
► Biélorussie : 78,13 %
► Russie : 74,29 %
► Tadjikistan : 73,02 %
► Kirghizstan : 63,86 %
Société
Langues principales
► russe, langues turciques, ukrainien
► orthodoxes, sunnites
► IDH les plus élevés : Russie (0,816), Biélorussie (0,808)
► IDH les plus bas : Tadjikistan (0,650), Kirghizstan (0,672)
Défense

► Russie : 62,71 % des effectifs militaires de la zone ; 85,77 % du budget militaire de la
zone
► Ukraine : 14,56 % des effectifs militaires de la zone ; 4,44 % du budget militaire de la
zone
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Existe-t-il une opposition à Vladimir Poutine ?

Arnaud Dubien
Vladimir Poutine en quête d’un nouveau

souffle
► Arnaud Dubien
Réélu le 18 mars 2018 au premier tour avec près de 77 % des

voix, Vladimir Poutine a obtenu un mandat fort, mais ambigu. Les
attentes dans le pays sont en effet contradictoires : la population
exprime très majoritairement une demande sociale, la bureaucratie
et les oligarques espèrent le statu quo, alors que le pouvoir entend
se contenter d’optimiser le système sans le remettre en cause.
► Turbulences politiques
La réforme des retraites adoptée à l’automne 2018, qui aboutira à

un relèvement de l’âge légal à 60 ans pour les femmes et 65 ans
pour les hommes – contre respectivement 55 et 60 –, a mis au jour
ces contradictions et créé une nouvelle donne politique. Dans
quatre régions, Russie unie, le parti du pouvoir, n’a pas pu faire
élire son candidat au poste de gouverneur. Cette situation, inédite
depuis une quinzaine d’années, témoigne d’une lassitude des
Russes envers le pouvoir. Vladimir Poutine lui-même n’est pas
épargné par ce désamour : les différents sondages – cote de
confiance, intentions de vote et approbation de l’action – montrent
un recul d’environ 20 points, à son étiage pré-Crimée, en 2013.
Les derniers mois ont par ailleurs été marqués par des mouvement
de protestation assez inhabituels par leur ampleur et par la réaction
du Kremlin. Dans la région d’Arkhangelsk, des milliers d’habitants
ont manifesté contre le projet de décharge publique à Chies. À
Ekaterinbourg, le projet de construction d’une cathédrale dans un
jardin public du centre-ville a donné lieu à une mobilisation
spontanée et importante. Enfin, l’annonce du placement en
détention du journaliste d’investigation Ivan Golounov a provoqué
une onde de choc dans les communautés des médias, mais aussi
dans certains cercles de pouvoir. En fin de compte, le Kremlin a dû
faire machine arrière, signe qu’il n’est pas insensible à ce qui se
passe dans la société russe.
Déduire de cet effritement que le régime est en danger serait
cependant exagéré. D’après le centre Levada, près de 65 % des
Russes approuvent « dans l’ensemble » l’action du chef de l’État.
L’opposition parlementaire (communistes, Parti libéral-démocrate
de Russie de Vladimir Jirinovski) reste largement inoffensive.
Alexeï Navalny, toujours sous la pression du pouvoir, bénéficie
d’une audience limitée. Paradoxalement, c’est de l’intérieur du
système que pourraient provenir les principales menaces pour le
quatrième mandat de Vladimir Poutine. Les rivalités entre clans,
dans un contexte où les ressources financières deviennent plus
limitées, sont de nature à créer de fortes turbulences au fur et à
mesure que l’on approche de 2024 et de la succession à la tête de
l’État1.
Présente dans tous les esprits, mais n’étant pas censée émerger dans
le débat public avant les prochaines élections législatives de
l’automne 2021, la question du scénario de transition politique et
de l’après-Poutine s’est invitée de façon inattendue à la faveur de la
récente démission du président kazakhstanais Noursoultan
Nazarbaïev. Dans quelle mesure le faux départ du dirigeant
centrasiatique est-il transposable en Russie ? Correspond-il aux
intentions du président russe et de son entourage ? Trois options
sont théoriquement possibles : un non-départ – c’est-à-dire un
cinquième mandat –, un faux-départ ou un vrai départ – comme
Boris Eltsine en 1999. La première était déjà sur la table en 2007 et
avait été rejetée par V. Poutine. Au formalisme juridique de
l’époque s’ajoute désormais sans doute la volonté de ne pas finir
comme Leonid Brejnev ou Konstantin Tchernenko. Le faux-départ
donne lieu à de nombreuses spéculations à Moscou, selon laquelle
l’on imagine par exemple l’installation de V. Poutine à la tête d’un
nouvel ensemble Russie-Biélorussie. La combinaison imaginée au
Kazakhstan, où N. Nazarbaïev garde la présidence du Conseil de
sécurité nationale et du parti du pouvoir, semble a priori plus
réaliste. Mais elle suppose un rééquilibrage du pouvoir et une
présidence factice. Elle ne fait, en outre, que repousser l’échéance,
sans trancher la question. Dans ce contexte, l’hypothèse d’un
départ de V. Poutine du Kremlin et de la désignation d’un véritable
dauphin reste la plus crédible. Les cercles du pouvoir à Moscou
étant conscients du fait que le choix des oligarques à l’automne
1999 a été un malentendu politique, il faut s’attendre à une
sélection particulièrement méticuleuse. Outre les garanties au
président sortant et la pérennité du système, la question des droits
de propriété sera l’une des thématiques centrales.
► Économie : pas de rebond

L’économie russe a enregistré en 2018 une croissance de 2,3 %,
confirmant la sortie de crise amorcée en 2017 (1,5 %).
Aujourd’hui, le pays présente les fondamentaux les plus solides
parmi les émergents. La dette de l’État ne dépasse pas 15 % de la
richesse nationale, l’endettement extérieur (453 milliards de dollars
au 1er janvier 2019) étant couvert par les réserves de la Banque
centrale (487 milliards de dollars). La Russie a dégagé l’an dernier
un excédent budgétaire de 2,7 % ; l’inflation reste maîtrisée (5,2 %
en rythme annuel en février 2019), malgré une légère accélération
due au relèvement du taux de la TVA de 18 à 20 points en début
d’année. Enfin, le pays a considérablement réduit sa vulnérabilité
aux chocs extérieurs, ce qui constituait l’un des objectifs majeurs
du Kremlin.
Le principal défi auquel reste confrontée la Russie n’est donc pas
celui d’un effondrement de son économie, mais plutôt celui d’une
trajectoire durablement médiocre, qui l’empêcherait de poursuivre
sa nécessaire modernisation. À la différence des précédentes crises
– krach d’août 1998, choc de 2008-2009 –, la situation actuelle ne
se traduit pas par un véritable rebond. La croissance attendue en
2019 se situe entre 1 % et 1,5 % du PIB. Certains indicateurs – en
particulier les revenus réels de la population, qui ont baissé en 2018
pour la cinquième année consécutive et qui sont aujourd’hui
inférieurs d’environ 13 % à ceux de 2013 – inquiètent.
La stratégie des autorités russes pour le quatrième mandat de V.
Poutine repose sur un vaste plan d’investissements publics
(25 000 milliards de roubles, soit près de 350 milliards d’euros au
cours actuel) articulé autour de douze « projets nationaux »
(infrastructures, santé, éducation, digital, logement, etc.). Il doit
permettre à la Russie d’atteindre plusieurs objectifs assignés par le
président dans son décret du 7 mai 2018, en particulier un taux
d’investissement égal à 25 % du PIB, une croissance comparable à
la moyenne mondiale et un retour du pays parmi les cinq premières
économies mondiales – en parité de pouvoir d’achat, la Russie se
situe actuellement à la sixième place, juste derrière l’Allemagne,
selon le FMI. L’enjeu est de clore le cycle d’une décennie perdue
pour l’économie nationale (1 % de croissance en moyenne, contre
plus de 7 % entre 1999 et 2008).
Carte no 3 Les investissements directs russes en Eurasie

(2013-2016)
► Diplomatie : à l’Ouest, rien de nouveau
La crise ukrainienne de 2014 a clos un cycle d’environ vingt-cinq

ans dominé par la conviction que la Russie et l’Occident avaient
vocation à se retrouver, au terme d’un processus de convergence
économique, politique et civilisationnelle – le plus souvent
d’ailleurs comprise comme une conversion de la Russie au modèle
occidental. À Bruxelles, l’idée de « Grande Europe » a
pratiquement disparu du discours public et de l’horizon mental des
décideurs, tandis qu’à Moscou, le concept de « Grande Eurasie » –
dont la Russie se voit comme la pointe occidentale – a le vent en
poupe. La souveraineté est au cœur de la vision politique des élites
et de la population russes, qui semblent s’être faites à l’idée d’une
« solitude stratégique » durable.
Dans ce contexte, il est peu probable que les relations entre
Moscou et Washington s’améliorent à court terme ; les conclusions
de l’enquête du procureur Mueller laissent cependant entrevoir la
fin de l’escalade, même si de nouveaux dossiers – par exemple le
Venezuela – pourraient fournir le prétexte à une autre vague de
sanctions. On n’exclut pas non plus, au Kremlin, que Donald
Trump revienne à ses premières approches à l’égard de la Russie,
mais seulement après son éventuelle réélection, fin 2020. L’affaire
Skripal, en mars 2018, et l’incident naval dans le détroit de Kertch,
fin novembre 2018, ont fait reculer les relations russo-européennes
à leur niveau de 2015, anéantissant, à Moscou, les espoirs liés à
l’arrivée au pouvoir à Vienne et à Rome de forces politiques
favorables à une normalisation.
Ainsi, le renforcement du vecteur non occidental de la diplomatie
russe devrait-il se poursuivre en 2019 et 2020. La mise en service
du gazoduc « Force de la Sibérie », prévue en décembre 2019,
marquera une nouvelle étape dans le partenariat russo-chinois. Au
Moyen-Orient, la Russie consolide ses acquis (Syrie, Turquie,
Égypte) tout en cherchant à élargir la géographie de ses partenariats
(Arabie saoudite – où Vladimir Poutine doit se rendre cette année
–, Liban, etc.). Elle poursuit, par ailleurs, sa politique d’expansion
opportuniste sur le continent africain, avec lequel elle va formaliser
sa relation en organisant en octobre, à Sotchi, le premier sommet
Russie-Afrique. En revanche, l’avenir du format BRICS – sur
lequel Moscou a beaucoup misé ces dernières années – semble
incertain au vu des récents changements à la tête du Brésil et de
l’Afrique du Sud.
Les relations franco-russes se sont dans l’ensemble améliorées ces
derniers mois, mais elles ont sans doute atteint leurs limites dans le
cadre politique actuel. Pour mémoire, le 24 mai 2018, Emmanuel
Macron s’est rendu à Saint-Pétersbourg à l’occasion du Forum
économique international, pour des entretiens avec son homologue
russe. Point d’orgue des relations bilatérales au cours de l’année
écoulée, cette visite de deux jours a mis en évidence la vitalité des
liens économiques entre les deux pays – malgré les sanctions
européennes ayant suivi l’annexion de la Crimée – et donné lieu à
certaines avancées politiques, en particulier sur le dossier syrien et
le cyberespace. Elle a également vu le lancement officiel du
Dialogue de Trianon, plate-forme de discussion entre sociétés
civiles française et russe. La réactivation des formats politiques
bilatéraux va se poursuivre en 2019 avec la grande commission
franco-russe, instance qui rassemble des représentants de
l’Assemblée nationale et de la Douma d’État. Pour autant,
« surmonter la défiance » – c’est ce que V. Poutine disait souhaiter
dans le télégramme de félicitations adressé à E. Macron après son
élection en mai 2017 – reste à ce stade un vœu pieux. Plusieurs
dossiers ont, en effet, lourdement pesé sur les relations entre Paris
et Moscou au cours des derniers mois. L’Ukraine, tout d’abord :
aucun progrès significatif n’a été enregistré dans le Donbass, et le
processus de Minsk est au point mort. Or, c’est la clé d’une
normalisation bilatérale et, au-delà, russo-européenne. L’affaire
Skripal et ses suites – boycott par le président Macron du stand
russe au Salon du livre de Paris et expulsions croisées de
diplomates –, la Syrie – attaque chimique dans la Ghouta orientale
attribuée au régime de Bachar al-Assad et frappes militaires
occidentales en avril 2018 –, ainsi que d’autres contentieux
strictement bilatéraux – interpellation d’un agent des services
secrets russes à Paris et renvoi de personnels de la DGSE en poste à
Moscou, fermeture du bureau de Business France en Russie et, de
façon plutôt inattendue, la Centrafrique, jusqu’ici terra incognita
pour le Kremlin –, ont également compliqué les choses. La visite
du Premier ministre russe Dimitri Medvedev en France, le 24 juin,
et le compromis – élaboré par Paris – en vue de dénouer la crise
entre Moscou et le Conseil de l’Europe illustrent cependant la
volonté française de sortir les relations bilatérales et, plus
largement, russo-européennes de l’ornière dans laquelle elles se
trouvent depuis 2014.
Enfin, l’élection de Volodymyr Zelensky à la présidence de
l’Ukraine confirme que la volonté de rupture avec la Russie,
incarnée par le chef de l’État sortant Petro Porochenko, n’est pas
majoritaire dans le pays. Mais enclencher un processus de
négociations constructif sera compliqué, compte tenu de l’ampleur
et de la multiplicité des différends entre Kiev et Moscou. La Russie
reste prudente à ce stade et s’interroge à la fois sur les intentions
réelles et les marges de manœuvre dont disposera le nouveau
président à Kiev.
CHRONOLOGIE
Juillet 2018 —
16 —
Premier sommet entre Donald Trump et Vladimir Poutine à
Helsinki (Finlande).
Août 2018 —
12 —
Cinquième sommet caspien à Aktaou (Kazakhstan). Les
présidents Ilham Aliev (Azerbaïdjan), Hassan Rohani (Iran),
Noursoultan Nazarbaïev (Kazakhstan), Vladimir Poutine (Russie)
et Gourbangouly Berdymoukhamedov (Turkménistan) signent une
convention sur le statut juridique de la mer Caspienne,
solutionnant ainsi un contentieux vieux de plus de vingt ans.
Septembre 2018 —
11-15 —
Vostok-2018, exercice militaire le plus imposant organisé par la
Russie depuis 1981 – et auquel la Chine et la Mongolie sont
conviées –, réunit près de 300 000 hommes, plus de 1 000
avions, ainsi que 36 chars et blindés dans le Centre et l’Est du
pays.
12 —
Durant le Forum économique oriental de Vladivostok, Vladimir
Poutine propose au Premier ministre japonais Shinzo Abe la
« signature d’un traité de paix avant la fin de l’année, sans
conditions préalables ». Moscou et Tokyo se disputent les Îles
Kouriles depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale.
14 —
Le patriarcat de Moscou rompt ses relations diplomatiques avec le
patriarcat de Constantinople en raison d’un différend sur l’Ukraine.
Octobre 2018 —
3—
En Russie, la réforme des retraites – relevant l’âge de départ légal
à 65 ans pour les hommes et à 60 pour les femmes – est
définitivement adoptée.
Novembre 2018 —
25 —
La Russie capture trois navires ukrainiens – et les 24 hommes à
leur bord – à proximité du détroit de Kertch, en mer d’Azov.
Moscou les accuse d’avoir « mené des actions illégales dans les
eaux territoriales russes ». Il s’agit de la première confrontation
militaire ouverte entre Moscou et Kiev depuis l’annexion de la
Crimée par la Fédération de Russie en 2014.
Décembre 2018 —
31 —
En Russie, une explosion de gaz dans un immeuble de neuf
étages situé au 164 de l’avenue Karl Marx dans la ville de
Magnitogorsk (région de Tcheliabinsk) fait 39 morts. Le président
Poutine se rend sur les lieux du drame.
Mars 2019 —
19 —
Après trois décennies à la tête du Kazakhstan, le président
Noursoultan Nazarbaïev annonce sa démission. Kassym-Jomart
Tokaïev assure l’intérim.
20 —
Astana, capitale du Kazakhstan, est renommée Noursoultan.
Avril 2019 —
8—
L’assignation à résidence du réalisateur Kirill Serebrennikov –
poursuivi par la justice russe pour détournement de 68 millions
de roubles (soit environ 1 million d’euros) – est levée.
21 —
Volodymyr Zelensky est élu président de l’Ukraine.
25 —
Vladimir Poutine reçoit le leader nord-coréen Kim Jong-un à
Vladivostok pour leur premier sommet commun.
25-27 —
Vladimir Poutine est l’invité d’honneur de la deuxième édition du
Forum des nouvelles routes de la soie qui se tient à Pékin.
Mai 2019 —
5—
41 personnes périssent à bord d’un Soukhoï Superjet-100 de la
compagnie russe Aeroflot contraint à un atterrissage d’urgence à
l’aéroport international de Cheremetievo (Moscou).
Juin 2019 —
9—
Élection présidentielle au Kazakhstan, Kassym-Jomart Tokaïev
l’emporte avec plus de 70 % des voix au premier tour.
ARMÉNIE

Nature du régime ► République, 10 provinces, 1 municipalité
Chef d’État ► Armen Vardani Sarkissian
Chef de gouvernement ► Nikol Pachinian
Population ► 2 930 450 hab. (+ 0,19 %)
Capitale ► Erevan
Organisations internationales ► ONU, CE, CEI, FMI, OIF, OSCE, OMC, UEEA,
Unesco
Monnaie ► dram
PIB/hab. ► 3 857,18 $/hab. (est.)
Structure du PIB
Croissance annuelle moyenne ► 2,1 %

2009-2018
Solde balance courante ► − 328 millions de $
R&D ► 0,23 % du PIB
Démographie

d’habitants
Société
Langue(s) principale(s) ► off. : arménien

► russe
Religion(s) principale(s) ► arméniens orthodoxes : 94 %
IDH ► 0,755
Indice de GINI ► 33,6 %

d’énergie (2014)
naturelles
Défense

► 4,4 % du PIB
► 100 chars
AZERBAÏDJAN

Nature du régime ► République, 66 districts, 11 municpalités
Chef d’État ► Ilham Aliev
Chef de gouvernement ► Novruz Mammadov
Population ► 9 862 429 hab. (+ 1,07 %)
Capitale ► Bakou
Organisations internationales ► ONU, CE, CEI, GUAM, FMI, OCI, OSCE, Unesco,
OCE
Monnaie ► manat
PIB/hab. ► 4 200,33 $/hab.
Structure du PIB

2009-2018
Taux de chômage (jeunes) ► 5 % (13,34 %)
R&D ► 0,19 % du PIB
Démographie

d’habitants
Société
Langue(s) principale(s) ► off. : azéri

► russe
Religion(s) principale(s) ► chiites : 65,8 %
► sunnites : 28,2 %
► russes orthodoxes : 2,5 %
► arméniens orthodoxes : 2,3 %
IDH ► 0,757
► internautes : 79


d’énergie (2014)
naturelles
Défense

► 3,96 % du PIB
► 430 chars
► 1 corvette + 8 patrouilleurs
Casques bleus ►2
BIÉLORUSSIE

Nature du régime ► République, 6 régions, 1 municipalité
Chef d’État ► Alexandre Loukachenko
Chef de gouvernement ► Syarhey Rumas
Population ► 9 507 875 hab. (+ 0,07 %)
Capitale ► Minsk
Organisations internationales ► ONU, CEI, FMI, OSCE, UEEA, Unesco
Monnaie ► rouble biélorusse

PIB/hab. ► 5 757,29 $/hab.
Structure du PIB

2009-2018
Taux de chômage (jeunes)► 5,65 % (9,37 %)
R&D ► 0,59 % du PIB
APD (Receveur) ► − 0,48 % du RNB
Démographie

d’habitants
Société
Langue(s) principale(s) ► off. : biélorusse, russe

► polonais
IDH ► 0,808


d’énergie (2014)
naturelles
Défense

services communs
► 1,11 % du PIB
► 540 chars
Casques bleus ►5
GÉORGIE

Nature du régime ► République, 9 régions, 2 républiques autonomes, 1 municipalité
Chef d’État ► Salomé Zourabichvili
Chef de gouvernement ► Mamuka Bakhtadze
Population ► 3 717 100 hab. (– 0,06 %)
Capitale ► Tbilissi
Organisations internationales ► ONU, CE, GUAM, FMI, OSCE, OMC, Unesco
Monnaie ► lari
PIB/hab. ► 4 046,89 $/hab. (est.)
Structure du PIB

2009-2018
Solde balance courante ► – 1 334 millions de $ (est.)
R&D ► 0,3 % du PIB (2016)
Démographie

d’habitants
Société
Langue(s) principale(s) ► off. : géorgien

► russe
► abkhaze
► azéri
► arménien
► chrétiens de rite arménien :
4%
IDH ► 0,780
Médecins (pour 1 000 hab.) ►
4,78 (2014)


d’énergie (2014)
naturelles
Défense

garde nationale
► 2,12 % du PIB
► 120 chars
Casques bleus ►0
KAZAKHSTAN

Nature du régime ► République, 14 provinces, 3 municipalités
Chef d’État ► Kassym-Jomart Tokaïev
Chef de gouvernement ► Askar Mamine
Population ► 18 037 646 hab. (+ 1,37 %)
Capitale ► Noursoultan
Organisations internationales ► ONU, CEI, FMI, OCI, OSCE, OCS, UEEA, Unesco,
OMC, OCE
Monnaie ► tengue
PIB/hab. ► 8 953,48 $/hab. (est.)
Structure du PIB

moyenne 2009-2018
R&D ► 0,14 % du PIB (2016)
Démographie

d’habitants
Société
Langue(s) principale(s) ► off. : russe, kazakh (langue

d'État)
Religion(s) principale(s) ► sunnites hanafites : 70,2 %
IDH ► 0,800
► Sénat : 10,6 %


d’énergie (2014)
naturelles
Défense

services communs
► 1 % du PIB
► 300 chars
► 3 patrouilleurs
KIRGHIZSTAN

Chef d’État ► Sooronbay Jeenbekov
Chef de gouvernement ► Muhammetkaly Abulgazev
Population ► 6 201 500 hab. (+ 2,01 %)
Capitale ► Bichkek
Organisations internationales ► ONU, CEI, FMI, OCI, OSCE, OCS, OMC, UEEA,
Unesco, OCE
Monnaie ► som
PIB/hab. ► 1 231,15 $/hab. (est.)
Structure du PIB

2009-2018
R&D ► 0,11 % du PIB
Démographie

Indice de fécondité ►3
Société
Langue(s) principale(s) ► off. : russe, kirghiz (langue

d'État)
► ouzbek
Religion(s) principale(s) ► sunnites : 85 %
► chrétiens : 15 %
IDH ► 0,672

d’énergie (2014)
naturelles
Défense

► 1,25 % du PIB
► 150 chars
MOLDAVIE

Nature du régime ► République, 32 districts, 3 municipalités, 1 territoire autonome
Chef d’État ► Igor Dodon
Chef de gouvernement ► Maia Sandu
Population ► 3 549 750 hab. (– 0,06 %)
Capitale ► Chisinau
Organisations internationales ► ONU, CE, CEI, GUAM, FMI, OIF, OSCE, OMC,
Unesco
Monnaie ► leu moldave

PIB/hab. ► 2 726,54 $/hab.
Structure du PIB

2009-2018
Croissance en 2018 ► 4 % (est.)
R&D ► 0,3 % du PIB
Démographie

Société
Langue(s) principale(s) ► off. : roumain

► russe
► ukrainien
► moldave
IDH ► 0,700


d’énergie (2014)
naturelles
Défense

services logistiques
► 0,39 % du PIB
► 200 blindés
OUZBÉKISTAN

Chef d’État ► Chavkat Mirzioïev
Chef de gouvernement ► Chavkat Mirzioïev
Population ► 32 387 200 hab. (+ 1,69 %)
Capitale ► Tachkent
Organisations internationales ► ONU, CEI, FMI, OCI, OSCE, OCS, Unesco, OCE
Monnaie ► soum
PIB/hab. ► 1 520,1 $/hab.
Structure du PIB

2009-2018
R&D ► 0,19 % du PIB
► nc
Démographie

d’habitants
Société
Langue(s) principale(s) ► off. : ouzbek

► russe
► tadjik
► karakalpak
IDH ► 0,710


d’énergie (2013)
naturelles
Défense

services communs
► 3,07 % du PIB
► 340 chars
Casques bleus ►0
RUSSIE

Nature du régime ► République fédérale, 85 sujets de la Fédération
Chef d’État ► Vladimir Poutine
Chef de gouvernement ► Dmitri Medvedev
Superficie ► 17 098 250 km² (hors République de Crimée : 26 100 km²)
Population ► 144 495 044 hab. (+ 0,11 %) (hors République de Crimée : 2 340 921
hab.)
Capitale ► Moscou
Organisations internationales ► ONU, Apec, CE, CEI, FMI, OSCE, OCS, OMC,
UEEA, Unesco
Monnaie ► rouble
PIB/hab. ► 10 961,99 $/hab.
Structure du PIB

moyenne 2009-2018
R&D ► 1,1 % du PIB (2016)
Démographie

d’habitants
Société
Langue(s) principale(s) ► off. : russe

► chrétiens : 4,1 %
IDH ► 0,816
Budget santé ► 3 % du PIB


d’énergie (2014)
naturelles
Défense

services communs et 50 000 forces
stratégiques + 160 000 gardes-
frontières + 150 000 troupes
du ministère de l'Intérieur
► 3,99 % du PIB
► 2 700 chars + 200 marines + 10
000 stockés
► 1 100 avions de combat + 150
aéronavale
► 48 sous-marins + 4 croiseurs + 16
destroyers
Moyens nucléaires ► 10 SNLE + 300 ICBM + 75
bombardiers
TADJIKISTAN

Nature du régime ► République, 3 régions, 1 région autonome, 1 municipalité
Chef d’État ► Emomali Rahmon
Chef de gouvernement ► Kokhir Rasulzoda
Population ► 8 921 343 hab. (+ 2,13 %)
Capitale ► Douchanbé
Organisations internationales ► ONU, CEI, FMI, OCI, OSCE, OCS, OMC, Unesco,
OCE
Monnaie ► somoni
PIB/hab. ► 800,8 $/hab. (est.)
Structure du PIB

2009-2018
Solde balance courante ► 151 millions de $ (est.)
R&D ► 0,12 % du PIB
Démographie

Société
Langue(s) principale(s) ► off. : tadjik

► russe
► ouzbek
► chiites : 5 %
► orthodoxes
IDH ► 0,650
Budget santé ► 2 % du PIB


d’énergie (2014)
naturelles
Défense
Effectif total ► 9 000 hommes + 7 500 forces

de sécurité
► 3 % du PIB
► 35 chars
Casques bleus ►5
TURKMÉNISTAN

Chef d’État ► Gourbangouly Berdymoukhamedov
Chef de gouvernement ► Gourbangouly Berdymoukhamedov
Population ► 5 758 075 hab. (+ 1,69 %)
Capitale ► Achgabat
Organisations internationales ► ONU, FMI, OCI, OSCE, Unesco, OCE
Monnaie ► nouveau manat

PIB/hab. ► 6 642,52 $/hab. (est.)
Structure du PIB

moyenne 2009-2018
R&D ► nc
Démographie

Société
Langue(s) principale(s) ► off. : turkmène
► russe
► ouzbek
► orthodoxes
IDH ► 0,706


d’énergie (2014)
naturelles
Défense

► 1,9 % du PIB
► 650 chars
► 2 patrouilleurs
Casques bleus ►0
UKRAINE

Nature du régime ► République, 24 régions, 2 villes indépendantes, 1 république
autonome
Chef d’État ► Volodymyr Zelensky
Chef de gouvernement ► Volodymyr Hroïsman
Prochaines élections nationales ► 27 octobre 2019 (législatives)
Superficie ► 603 550 km² (dont République de Crimée : 26 100 km²)
Population ► 44 831 159 hab. (− 0,39 %) (dont République de Crimée : 2 340 921 hab.)
Capitale ► Kiev
Organisations internationales ► ONU, CE, CEI, GUAM, FMI, OSCE, OMC, Unesco
Monnaie ► hryvnia
PIB/hab. ► 2 655,94 $/hab.
Structure du PIB
Croissance annuelle moyenne ► – 1,56 %

2009-2018
R&D ► 0,45 % du PIB
Démographie

d’habitants
Société
Langue(s) principale(s) ► off. : ukrainien et langues

régionales
► russe (population bilingue)
► catholiques
IDH ► 0,751

d’énergie (2014)
Exploitation des ressources ► 4 % du PIB
naturelles
Défense

► 2,92 % du PIB
► 850 chars
► 1 frégate + 1 corvette
AMÉRIQUE LATINE ET CARAÏBES
20 414 786 km²

Superficie
km²
640 225 508 hab.



► Brésil : 37,64 %
► Mexique : 21,23 %
► Panama : 5,97 %
► République dominicaine : 5,26 %
► Mexique : 435 799,97 millions de $
► Brésil : 258 207,84 millions de $
► Mexique : 456 573,74 millions de $
► Brésil : 237 621,97 millions de $
Démographie

► Brésil : 32,69 %
► Mexique : 20,17 %
► Colombie : 7,66 %
► Guatemala : 35,05 %
► Haïti : 32,97 %
► Barbade : 14,95 %
► Cuba : 14,74 %
► Uruguay : 14,66 %
► Uruguay : 95,24 %
► Argentine : 91,75 %
► Sainte-Lucie : 81,39 %
► Antigua-et-Barbuda : 75,29 %
Société
Langues principales
► espagnol, portugais
► catholiques, protestants
► IDH les plus élevés : Chili (0,843) Argentine (0,825)
► IDH les plus bas : Haïti (0,499), Honduras (0,617)
Défense

► Brésil : 21,09 % des effectifs militaires de la zone ; 45,43 % du budget militaire de la
zone
► Colombie : 18,47 % des effectifs militaires de la zone ; 17,2 % du budget militaire de la
zone
► Argentine : 4,68 % des effectifs militaires de la zone ; 6,86 % du budget militaire de la
zone
► Mexique : 17,46 % des effectifs militaires de la zone ; 8,49 % du budget militaire de la
zone
http://dunod.link/4jzxhvi
Un an après l’élection d’Andrés Manuel López Obrador à la présidence, où en est le

Mexique ?
Christophe Ventura
Le retour des États-Unis

«R énover et renforcer le processus d’intégration des nations sud-

américaines » : le 22 mars 2019, les chefs d’État de droite et de
centre droit de l’Argentine (Mauricio Macri), du Brésil (Jair
Bolsonaro), du Chili (Sebastián Piñera), de la Colombie (Iván
Duque), de l’Équateur (Lenín Moreno), du Paraguay (Mario Abdo
Benítez) et du Pérou (Martín Vizcarra) signaient à Santiago du
Chili la déclaration de fondation du Forum pour le progrès de
l’Amérique du Sud (ProSur). Ce nouvel « espace de dialogue et de
coopération sud-américain » sera consacré à l’approfondissement
de l’intégration de ses pays membres « en matière d’infrastructures,
d’énergie, de santé, de défense, de sécurité et de lutte contre le
crime, de prévention et de gestion des désastres naturels1 ».
► Recompositions géopolitiques incertaines sur fond
de radicalisation de la crise vénézuélienne…
La naissance de ProSur offre un instantané des divisions affinitaires

et du morcellement des relations entre États sud-américains. Ses
fondateurs, moteurs du groupe de Lima2, en ont exclu le Venezuela
de Nicolás Maduro. Ils ont, en revanche, invité le président
autoproclamé du pays, Juan Guaidó – qui n’a pu s’y rendre –,
qu’ils reconnaissent comme seule autorité légitime. Au-delà de sa
dimension conjoncturelle, le « moment » ProSur indique la fin
formelle du cycle géopolitique régional ouvert avec la création de
l’Unasur en 2008, puis de la Celac en 2011. Lancées durant
l’apogée du cycle « progressiste » des gauches latino-américaines,
ces deux initiatives poursuivaient des objectifs similaires : établir et
institutionnaliser un dialogue (géo)politique, commercial,
d’intégration, de sécurité et de défense régional hors de l’OEA,
basée à Washington, et sans la participation des États-Unis et du
Canada.
La Colombie, l’Équateur, l’Argentine, le Brésil, le Chili et le
Paraguay ont entamé leur retrait officiel et définitif de l’Unasur en
dénonçant leur participation à son traité fondateur. Selon eux,
l’organisation « s’est éloignée des principes qui ont inspiré sa
création et s’est convertie aujourd’hui en une institution hautement
politisée et inefficace3 ». L’agonie de l’Unasur, mais également la
mise à l’arrêt de la Celac, officiellement présidée par la Bolivie
mais qui ne s’est plus réunie depuis 2017, révèlent la profondeur
des fractures politiques et géopolitiques de la région, comme les
nouvelles lignes de force et coalitions d’alliances qui s’y déploient.
Au cœur de ce processus de désagrégation/recomposition
géopolitique en cours figure la question du Venezuela. Démarrée
dans son cours actuel en 2013-2014, dans la foulée de la première
élection de N. Maduro – non reconnue par une partie de
l’opposition avant que cette dernière ne qualifie celle de 2018
d’« usurpation » –, la crise vénézuélienne – politique, économique,
sociale, migratoire – enfonce le pays dans une situation de
polarisation extrême. L’avenir du Venezuela oscille entre risque de
guerre civile et fragile tentative de dialogue entre le gouvernement
et l’opposition à l’initiative de la Norvège, tandis que Washington
n’y exclut toujours pas une intervention militaire. La magnitude de
la crise qui s’y déroule lui confère désormais un statut continental
et international. Les principaux acteurs internationaux (Chine,
États-Unis, Russie, Nations unies, Union européenne) s’y
mobilisent de manière croissante.
Désormais, l’Amérique latine offre un paysage géopolitique
morcelé en trois arcs d’alliances évolutives formées autour de cette
crise vénézuélienne, qui catalyse les dynamiques de recomposition
politique régionale. Un bloc majoritaire de pays est favorable à J.
Guaidó : il réunit les États gouvernés par la droite et le centre droit,
alliés de Washington. Ils ne soutiennent toutefois pas la possibilité
d’une intervention militaire. On les retrouve également, outre au
sein du groupe de Lima, au cœur de trois processus d’intégration
commerciale et géopolitique régionaux : l’Alliance du Pacifique
(Chili, Colombie, Pérou, Mexique), le Mercosur (Argentine, Brésil,
Paraguay, Uruguay), et désormais le ProSur.
Un bloc minoritaire de pays – ceux membres de l’Alba – soutient
Caracas contre son opposition, le groupe de Lima et les États-Unis.
Mais outre l’affaissement économique et politique du Venezuela,
cette organisation est affectée par la crise politique durable au
Nicaragua, ainsi que par les difficultés de Cuba, confronté à une
menace d’« embargo plein et total » (Donald Trump) des États-
Unis en raison de son appui au Venezuela.
Dans ce contexte, les prises de fonctions d’Andrés Manuel López
Obrador (AMLO) au Mexique (1er décembre 2018) et de Jair
Bolsonaro au Brésil (1er janvier 2019) influent de manière opposée
sur ces nouveaux équilibres régionaux. L’élection du premier
s’inscrit à contre-courant de la vague conservatrice qui gagne
l’Amérique latine depuis 2015. Basée sur un projet de refondation
démocratique de l’État mexicain, de réaffirmation de sa
souveraineté et de son autonomie dans les affaires régionales et de
redistribution des richesses, l’action du nouveau gouvernement
poursuit plusieurs objectifs. En luttant contre la corruption
endémique qui ronge les institutions, et en imposant une « austérité
républicaine » vigoureuse au sein des administrations et entreprises
de l’État, il espère mobiliser les ressources nécessaires au
financement de sa politique sociale et de modernisation des
infrastructures nationales, jugée nécessaire à la réorientation du
modèle de développement du pays vers une trajectoire plus
autocentrée4. Tout en s’efforçant de conserver de bonnes relations
avec les États-Unis, AMLO souhaite diversifier les relations
économiques du Mexique et affirmer sa différence dans les affaires
régionales en promouvant une politique de non-intervention dans
les affaires des autres pays. Cette approche est à l’origine d’une
inflexion diplomatique majeure. Ainsi, si le Mexique reste
formellement membre du groupe de Lima, il ne soutient plus ses
positions quant à la reconnaissance de J. Guaidó comme
« président par intérim » du Venezuela. Avec l’Uruguay, il prône
même l’établissement d’un dialogue sans conditions préalables
entre le chef d’État vénézuélien et son opposition, avec l’appui de
la Bolivie et des quinze pays de la Caricom. Il s’agit du
« mécanisme de Montevideo », toutefois confronté aux incertitudes
de l’élection présidentielle en Uruguay (27 octobre 2019) et à
l’obligation pour les pays initiateurs de maintenir des relations
économiques et politiques avancées avec ceux du bloc majoritaire
et les États-Unis.
L’élection de J. Bolsonaro à la tête du Brésil radicalise quant à elle
les positions du champion régional. Sur le plan intérieur, le
nouveau gouvernement vise une baisse drastique des dépenses
publiques et une libéralisation accrue de l’économie pour favoriser
son ouverture aux investissements internationaux. Sur le plan
régional, il renforce son engagement contre celui de N. Maduro.
Toutefois, des dissensions se font jour sur plusieurs dossiers entre
le nouveau président, les forces militaires et la coalition qui le
soutient au Congrès. Les premières modèrent l’alignement de J.
Bolsonaro sur les intérêts de Washington, excluent tout recours à la
force dans la crise vénézuélienne et refusent une remise en cause de
la souveraineté du pays en matière de stratégie sécuritaire et
militaire. La seconde se divise sur le projet, impopulaire, de
« réforme » du système de retraits ou sur la politique pro-
israélienne de J. Bolsonaro, qui remet en cause les intérêts du
secteur de l’agronégoce dans le monde arabe – important marché
d’exportation pour la filière de la viande brésilienne.
► … et de retour des États-Unis face à la Chine
La majorité des gouvernements latino-américains de droite

s’engagent pour des politiques favorables au libéralisme
économique, au libre-échange et à l’insertion plus poussée de leur
économie au sein des marchés et des circuits financiers
internationaux. Dans cette perspective, ils cherchent à accroître leur
attractivité pour les investisseurs et doivent, dans le même temps,
procéder à un rééquilibrage délicat de leurs relations avec leurs
deux principaux partenaires géopolitiques, en situation de « guerre
commerciale ».
La Chine, deuxième partenaire commercial de l’Amérique latine –
et premier de l’Argentine, du Brésil, du Chili et du Pérou –, a été
privilégiée tout au long du « cycle progressiste » des gauches. Mais
l’empire du Milieu est désormais la cible des États-Unis. Selon
l’ancien secrétaire d’État Rex Tillerson, il constituerait un
« nouveau pouvoir impérial5 » dans l’« hémisphère continental ».
Et son successeur Mike Pompeo de préciser les contours de la
« menace » chinoise dans les Amériques : « lorsque nous pensons à
la Chine, nous devons nous rappeler que la sécurité économique
fait partie de notre sécurité nationale6 ». Les puissants
investissements et prêts chinois, financés par des entreprises et
banques d’État, fausseraient les règles du commerce et le bon
fonctionnement de l’économie de marché. Ils ne répondraient pas
aux normes financières et commerciales internationales ni à celles
existantes en matière de droit du travail et de l’environnement. Ils
favoriseraient les pratiques d’opacité et de corruption, phénomènes
destructeurs de l’État de droit et de la stabilité des institutions
démocratiques. Réalisés par une main-d’œuvre chinoise importée,
ces investissements ne favoriseraient ni l’emploi ni le
développement local à long terme. Les prêts chinois enfermeraient
également les États de la région dans des logiques de dépendance,
d’endettements onéreux et sans fin vis-à-vis de Pékin, hypothéqués
sur leurs ressources naturelles.
À travers ce pouvoir financier, la Chine instrumentaliserait le
commerce et l’économie à des fins politiques et stratégiques contre
les États-Unis. En imposant ses technologies à ses partenaires et en
s’implantant physiquement dans la région à travers ses
investissements, ses entreprises et la montée en puissance de sa
coopération scientifique, technique et militaire, Pékin mènerait une
concurrence déloyale contre les entreprises états-uniennes,
contrôlerait des États en s’en appropriant les ressources et les
principaux secteurs d’activité et mettrait en danger la « sécurité
nationale » de la première puissance mondiale. Ce faisant, elle
renforcerait son modèle économique, politique et de
développement contraire aux droits de l’homme et à la démocratie.
Pour toutes ces raisons, M. Pompeo adresse un message clair aux
pays du continent : « faire des affaires avec la Chine comporte de
réels risques7 ». À commencer par celui consistant à subir la
répression commerciale et financière des États-Unis et
l’unilatéralisme de leur administration.
Les gouvernements libéraux de la région amorcent donc un
nouveau virage pour se rapprocher de Washington, tout en étant
contraints de maintenir des liens irréversiblement établis avec
Pékin. Dans le cadre de la renégociation imposée par D. Trump de
l’Alena – devenu Accord États-Unis-Mexique-Canada
(AEUMC) –, le Mexique a dû accepter l’intégration d’une clause
autorisant une partie – les États-Unis – à en sortir si d’autres – le
Canada et le Mexique – signaient un accord commercial bilatéral
avec un pays ne disposant pas – comme la Chine – du statut
d’économie de marché.
Dans le contexte de leur alliance avec les États-Unis sur la question
du Venezuela, les pays latino-américains gouvernés à droite et au
centre droit multiplient leurs engagements avec la première
puissance mondiale en matière de lutte contre le narcotrafic et la
criminalité organisée, ainsi que de coopération sécuritaire et
militaire. Ainsi, la Colombie est désormais « partenaire » de
l’OTAN, et le Brésil, appuyé par le président états-unien, s’en
rapproche. L’Équateur de Lenín Moreno a signé de nouveaux
accords en matière de coopération militaire et sécuritaire avec les
États-Unis, qui multiplient par ailleurs les manœuvres communes
avec le Brésil, la Colombie et le Pérou.
Carte no 4 Reconfiguration des logiques d’intégration latino-
américaines et caribéennes
Les investissements chinois dans

Carte no 5
les infrastructures en Amérique latine et dans les Caraïbes
Ces évolutions interviennent tandis que celles de la crise
vénézuélienne détermineront l’avenir du scénario régional, que les
prévisions économiques se dégradent partout8 et que des élections
nationales fin 2019 précéderont l’entrée en fonction de nouveaux
gouvernements en Argentine, en Bolivie et en Uruguay, pays-clés
de la séquence géopolitique régionale en cours.
CHRONOLOGIE
Juillet 2018 —
1er —
Élection d’Andrés Manuel López Obrador (dit AMLO) à la tête du
Mexique.
Octobre 2018 —
28 —
Élection de Jair Bolsonaro à la tête du Brésil.
Décembre 2018 —
1er —
Prise de fonctions d’AMLO au Mexique.
9—
Élection des conseils municipaux au Venezuela, victoire du parti
de N. Maduro (forte abstention).
Janvier 2019 —
1er —
Prise de fonctions de J. Bolsonaro au Brésil.
Février 2019 —
3—
Élection de Nayib Bukele (conservateur) à la tête du Salvador.
24 —
Approbation par référendum de la nouvelle Constitution de Cuba,
qui vise à adapter celle de 1976 à l’ouverture économique du
pays et à limiter à deux le nombre de mandats présidentiels.
Mars 2019 —
22 —
Création du forum régional ProSur (Argentine, Brésil, Chili,
Colombie, Équateur, Guyana, Paraguay et Pérou), excluant le
Venezuela.
Avril 2019 —
27 —
Retrait définitif du Venezuela de l’OEA.
30 —
J. Guaidó annonce la « phase finale » de l’« Opération Liberté »
au Venezuela.
Mai 2019 —
2—
Application par les États-Unis du titre III de la loi Helms-Burton
(1996) contre Cuba, portant sur des sanctions extraterritoriales.
5—
Élection de Laurentino Cortizo (centre gauche) à la tête du
Panama.
17 —
La Norvège annonce le lancement de la « phase exploratoire »
d’une médiation entre le gouvernement et l’opposition
vénézuélienne en vue d’une « solution pacifique » à la crise du
pays.
Juin 2019 —
29 —
L’UE et le Mercosur signent un vaste accord commercial durant le
G20 d’Osaka.
Juillet 2019 —
5—
Sommet des pays de l’Alliance du Pacifique (Lima, Pérou).
Août 2019 —
11 —
Deuxième tour des élections générales au Guatemala.
ANTIGUA-ET-BARBUDA

Nature du régime ► Monarchie constitutionnelle à régime parlementaire, 6 paroisses,
2 dépendances
Chef d’État ► Sir Rodney Williams, gouverneur général représentant la reine
d’Angleterre
Chef de gouvernement ► Gaston Browne
Population ► 102 012 hab. (+ 1,04 %)
Capitale ► Saint John’s
Organisations internationales ► ONU, Alba, Caricom, Celac, FMI, OEA, OMC,
Monnaie ► dollar des Caraïbes

orientales
PIB/hab. ► 16 619,97 $/hab. (est.)
Structure du PIB

2009-2018
Solde balance courante ► − 105 millions de $ (est.)
R&D ► nc
Démographie

Population urbaine ► 24,71 %
(− 0,54 %)
d’habitants
► hommes : 74 ans
Société

► créole anglais
► créole de Montserrat
Religion(s) principale(s) ► anglicans
► catholiques
► évangéliques
IDH ► 0,780
► Sénat : 52,9 %
► téléphones portables :180,37

Défense
Effectif total ► 180 hommes

► 0,46 % du PIB
► 2 patrouilleurs
Casques bleus ►0
ARGENTINE

Nature du régime ► République fédérale, 23 provinces, 1 district fédéral
Chef d’État ► Mauricio Macri
Chef de gouvernement ► Mauricio Macri
Prochaines élections nationales ► 27 octobre 2019 (élections générales)
Population ► 44 271 041 hab. (+ 0,97 %)
Capitale ► Buenos Aires
Organisations internationales ► ONU, Celac, FMI, Mercosur, OEA, OMC, ProSur,
Unasur (annonce de retrait), Unesco
Monnaie ► peso argentin

PIB/hab. ► 14 588,01 $/hab.
Structure du PIB

moyenne 2009-2018
Croissance en 2018 ► – 2,52 %
R&D ► 0,53 % du PIB (2016)
APD (Receveur) ► < 0,01 % du RNB
Démographie

d’habitants
Société

► protestants et évangéliques :
9%
► juifs : 0,7 %
IDH ► 0,825
► téléphones portables :139,81


d’énergie (2014)
naturelles
Défense

► 0,66 % du PIB
► 230 chars
► 2 sous-marins + 1 destroyer
+ 10 frégates
BAHAMAS

Nature du régime ► Monarchie constitutionnelle à régime parlementaire, 32 districts
Chef d’État ► Dame Marguerite Pindling, gouverneure générale représentant la reine
d’Angleterre
Chef de gouvernement ► Hubert Minnis
Population ► 395 361 hab. (+ 1,06 %)
Capitale ► Nassau
Organisations internationales ► ONU, Caricom, Celac, FMI, OEA, Commonwealth,
Unesco
Monnaie ► dollar des Bahamas

PIB/hab. ► 32 660,57 $/hab.
Structure du PIB

moyenne 2009-2018
R&D ► nc
APD ► nc
Démographie

d’habitants
Part des + de 65 ans ►9%
Société

► créole
► chinois mandarin
Religion(s) principale(s) ► baptistes : 35,4 %
► anglicans : 15,1 %
► pentecôtistes : 8,1 %
IDH ► 0,807
► Sénat : 43,8 %


Exploitation des ressources naturelles ► 0,02 % du
PIB
Défense

(essentiellement garde-côtes)
Budget de la Défense ► 90,6 millions de $
► 0,74 % du PIB
Casques bleus ►0
BARBADE

1 municipalité
Chef d’État ► Dame Sandra Mason, gouverneure générale représentant la reine
d’Angleterre
Chef de gouvernement ► Mia Mottley
Population ► 285 719 hab. (+ 0,25 %)
Capitale ► Bridgetown
Organisations internationales ► ONU, Caricom, Celac, FMI, OEA, OMC,
Monnaie ► dollar barbadien

PIB/hab. ► 17 462,96 $/hab.
Structure du PIB

moyenne 2009-2018
Croissance en 2018 ► − 0,5 %
Réserves officielles ► 431,76 millions de $ (2016)
R&D ► nc
APD ► nc
Démographie

Population urbaine ► 31,16 %
(− 0,11 %)
d’habitants
Société

► bajan (créole)
Religion(s) principale(s) ► protestants (majorité
anglicane)
► catholiques
IDH ► 0,800
► Sénat : 40 %

PIB
Défense

► 0,79 % du PIB
► 6 patrouilleurs
Casques bleus ►0
BELIZE

Chef d’État ► Sir Colville Young, gouverneur général représentant la reine d’Angleterre
Chef de gouvernement ► Dean Barrow
Population ► 374 681 hab. (+ 2,11 %)
Capitale ► Belmopan
Monnaie ► dollar bélizien

PIB/hab. ► 4 828,35 $/hab. (est.)
Structure du PIB

moyenne 2009-2018
R&D ► nc
APD (Receveur) ► 2 % du RNB
Démographie

d’habitants
Société

► créole
► espagnol
► garifuna
► langues mayas
► évangéliques : 40 %
► hindouistes : 6 %
► musulmans : 4 %
IDH ► 0,708

Exploitation des ressources naturelles ►1%
du PIB
Défense

► 1,27 % du PIB
Casques bleus ►0
BOLIVIE

Chef d’État ► Evo Morales Ayma
Chef de gouvernement ► Evo Morales Ayma
Population ► 11 051 600 hab. (+ 1,5 %)
Capitale ► La Paz (capitale administrative), Sucre (capitale constitutionnelle)
Organisations internationales ► ONU, Alba, Celac, FMI, Mercosur, OEA, OMC,
Unasur, CAN, Unesco
Monnaie ► boliviano
PIB/hab. ► 3 437,72 $/hab. (est.)
Structure du PIB

moyenne 2009-2018
R&D ► nc
Démographie

d’habitants
► hommes : 67 ans
Société
Langue(s) principale(s) ► off. : espagnol + 36 langues

amérindiennes dont quechua et
aymara
► protestants
IDH ► 0,693


d’énergie (2014)
naturelles
Défense

► 1,33 % du PIB
► 210 blindés
► 3 patrouilleurs
BRÉSIL

Nature du régime ► République fédérale, 26 États, 1 district fédéral
Chef d’État ► Jair Bolsonaro
Chef de gouvernement ► Jair Bolsonaro
Population ► 209 288 278 hab. (+ 0,79 %)
Capitale ► Brasilia
Monnaie ► real
PIB/hab. ► 9 928,23 $/hab. (est.)
Structure du PIB

moyenne 2009-2018
R&D ► 1,27 % du PIB (2016)
Démographie

d’habitants
Société

IDH ► 0,759
► téléphones portables : 113

d’énergie (2014)
naturelles
Défense

► 1,35 % du PIB
► 390 chars
aéronavale
CHILI

Chef d’État ► Sebastián Piñera
Chef de gouvernement ► Sebastián Piñera
Population ► 18 054 726 hab. (+ 0,81 %)
Capitale ► Santiago
Organisations internationales ► ONU, Apec, Celac, FMI, OEA, OCDE, OMC, ProSur,
Monnaie ► peso chilien

PIB/hab. ► 15 127,76 $/hab.
Structure du PIB

moyenne 2009-2018
R&D ► 0,36 % du PIB (2016)
Démographie

d’habitants
Société

IDH ► 0,843

d’énergie
naturelles
Défense

paramilitaires
► 1,53 % du PIB
► 245 chars
► 4 sous-marins + 1 destroyer +
7 frégates
Exportations d’armements ► 0 $
COLOMBIE

Nature du régime ► République, 32 départements, 1 district
Chef d’État ► Iván Duque
Chef de gouvernement ► Iván Duque
Population ► 49 065 615 hab. (+ 0,85 %)
Capitale ► Bogota
Organisations internationales ► ONU, Celac, FMI, OEA, OCDE, OMC, CAN, ProSur,
Unesco, AEC
Monnaie ► peso colombien

PIB/hab. ► 6 325,49 $/hab.
Structure du PIB

moyenne 2009-2018
R&D ► 0,24 % du PIB
Démographie

d’habitants
Société

► 85 langues autochtones
IDH ► 0,747

d’énergie (2014)
naturelles
Défense

paramilitaires
► 3,38 % du PIB
► 300 blindés
Casques bleus ►5
COSTA RICA

Chef d’État ► Carlos Alvarado
Chef de gouvernement ► Carlos Alvarado
Population ► 4 905 769 hab. (+ 1 %)
Capitale ► San José
Organisations internationales ► ONU, Celac, MCCA, FMI, OEA, OMC, Unesco
Monnaie ► colón costaricien

PIB/hab. ► 11 810,18 $/hab.
Structure du PIB

moyenne 2009-2018
Taux de chômage (jeunes) ► 8,14 % (21 %)
R&D ► 0,46 % du PIB (2016)
Démographie

d’habitants
Société

► protestants et évangéliques :
23 %
IDH ► 0,794
Taux de pauvreté ► 20 %

d’énergie (2014)
naturelles
Défense

sécurité uniquement)
► 0,77 % du PIB
Casques bleus ►3
CUBA
PIB ► nc
Chef d’État ► Miguel Díaz-Canel Bermúdez
Chef de gouvernement ► Miguel Díaz-Canel Bermúdez
Population ► 11 484 636 hab. (+ 0,08 %)
Capitale ► La Havane
Organisations internationales ► ONU, Alba, Celac, OMC, OEA, Unesco
Monnaies ► peso cubain et peso

convertible
PIB/hab. ► nc
Structure du PIB
moyenne 2009-2018
R&D ► 0,35 % du PIB (2016)
APD ► nc
Importations totales ► 11 309 millions de $
Démographie

d’habitants
Société

► santeria
IDH ► 0,777


d’énergie (2014)
naturelles
Défense

Budget de la Défense par militaire ► 40,82 $
► 800 chars
► 2 patrouilleurs
Casques bleus ►6
DOMINIQUE
PIB ► 553 millions de $

Nature du régime ► République, 10 paroisses
Chef d’État ► Charles Savarin
Chef de gouvernement ► Roosevelt Skerrit
Prochaines élections nationales ► décembre 2019 (législatives)
Population ► 73 925 hab. (+ 0,52 %)
Capitale ► Roseau
Organisations internationales ► ONU, Alba, Caricom, Celac, FMI, OEA, OIF, OMC,
Monnaie ► dollar des Caraïbes de l’Est

PIB/hab. ► 7 819,14 $/hab. (est.)
Structure du PIB

moyenne 2009-2018
Croissance en 2018 ► − 11,97 % (est.)
R&D ► nc
Exportations totales ► 248,7 millions de $
Importations totales ► 316,2 millions de $
Démographie

d’habitants
Société
► créole français
► protestants
► rastafariens
IDH ► 0,715

Répartition de la production d’énergie ►

nc
Exploitation des ressources naturelles ► 0,07 %
du PIB
Défense
Pas de forces militaires régulières.

ÉQUATEUR

Chef d’État ► Lenín Voltaire Moreno Garcés
Chef de gouvernement ► Lenín Voltaire Moreno Garcés
Population ► 16 624 858 hab. (+ 1,46 %)
Capitale ► Quito
Organisations internationales ► ONU, Alba, Celac, FMI, OEA, OPEP, OMC, ProSur,
CAN, Unesco
Monnaie ► dollar américain

PIB/hab. ► 6 216,61 $/hab.
Structure du PIB

moyenne 2009-2018
R&D ► 0,44 % du PIB (2014)
Démographie

d’habitants
Société

► quechua
► shuar
IDH ► 0,752
Budget éducation ► 5 % du PIB (2015)


d’énergie (2014)
naturelles
Défense

► 1,63 % du PIB
► 200 blindés
► 2 sous-marins + 1 frégate
Casques bleus ►8
GRENADE

1 dépendance
Chef d’État ► Dame Cécile La Grenade, gouverneure générale représentant la reine
d’Angleterre
Chef de gouvernement ► Keith Mitchell
Population ► 107 825 hab. (+ 0,47 %)
Capitale ► Saint George’s

PIB/hab. ► 10 451,03 $/hab. (est.)
Structure du PIB

moyenne 2009-2018
R&D ► nc
(%) ► nc
Démographie

d’habitants
Société

► créole
► protestants
IDH ► 0,772
► Sénat : 30,8 %


Défense

GUATEMALA

Chef d’État ► Jimmy Morales
Chef de gouvernement ► Jimmy Morales
Prochaines élections nationales ► 11 août 2019 (élections générales, second tour)
Population ► 16 913 503 hab. (+ 2 %)
Capitale ► Guatemala City
Monnaie ► quetzal
PIB/hab. ► 4 469,46 $/hab.
Structure du PIB

moyenne 2009-2018
R&D ► 0,03 % du PIB (2015)
Démographie

d’habitants
Société

► 23 langues amérindiennes
IDH ► 0,650
Indice de GINI ► 48,3 % 2014)

d’énergie (2014)
naturelles
Défense

paramilitaires
► 0,34 % du PIB
Évolution du budget de la Défense ► – 3,2%
► 45 blindés
► 1 avion de combat
► 6 patrouilleurs
GUYANA

Chef d’État ► David Arthur Granger
Chef de gouvernement ► Moses Nagamootoo
Prochaines élections nationales ► novembre 2019 (présidentielle)
Population ► 777 859 hab. (+ 0,59 %)
Capitale ► Georgetown
Organisations internationales ► ONU, Caricom, Celac, FMI, OEA, OCI, OMC, Unasur,
ProSur, Commonwealth, Unesco
Monnaie ► dollar guyanien

PIB/hab. ► 4 578,2 $/hab.
Structure du PIB

moyenne 2009-2018
R&D ► nc
Démographie

d’habitants
Part des – de 15 ans ► 29 %
Société

► créole
Religion(s) principale(s) ► chrétiens : 57 %
► musulmans : 9 %
IDH ► 0,654

du PIB
Défense

► 1,57 % du PIB
► 9 blindés
► 1 patrouilleur
Casques bleus ►0
HAÏTI

Chef d’État ► Jovenel Moïse
Chef de gouvernement ► Jean-Michel Lapin (intérim)
Prochaines élections nationales ► octobre 2019 (législatives)
Population ► 10 981 229 hab. (+ 1,23 %)
Capitale ► Port-au-Prince
Organisations internationales ► ONU, Caricom, Celac, FMI, OEA, OIF, OMC, Unesco
Monnaie ► gourde haïtienne

PIB/hab. ► 783,79 $/hab. (est.)
Structure du PIB

moyenne 2009-2018
R&D ► nc
(%) ► nc
Démographie

d’habitants
Société
Langue(s) principale(s) ► off. : créole, français

► pratiques vaudoues
IDH ► 0,498


d’énergie (2014)
naturelles
Défense
Effectif total ► 150 hommes + 50

paramilitaires
► 0,09 % du PIB
Casques bleus ►0
HONDURAS

Chef d’État ► Juan Orlando Hernández Alvarado
Chef de gouvernement ► Juan Orlando Hernández Alvarado
Population ► 9 265 067 hab. (+ 1,67 %)
Capitale ► Tegucigalpa
Monnaie ► lempira
PIB/hab. ► 2 491,47 $/hab.
Structure du PIB

moyenne 2009-2018
R&D ► 0,01 % du PIB (2015)
Démographie

d’habitants
Société

► langues amérindiennes
► protestants
IDH ► 0,617
Émissions de CO2/hab. ► 1 t./hab.
Importations d’énergie nettes ► 53 % de l’utilisation d’énergie

(2014)
naturelles
Défense

► 1,43 % du PIB
► 65 blindés
► 4 patrouilleurs
JAMAÏQUE

Nature du régime ► Monarchie constitutionnelle à régime parlementaire, 14 paroisses
Chef d’État ► Sir Patrick Linton Allen, gouverneur général représentant la reine
d’Angleterre
Chef de gouvernement ► Andrew Holness
Population ► 2 890 299 hab. (+ 0,31 %)
Capitale ► Kingston
Monnaie ► dollar jamaïcain

PIB/hab. ► 5 193,49 $/hab. (est.)
Structure du PIB

moyenne 2009-2018
R&D ► nc
Démographie

d’habitants
Société

► créole
Religion(s) principale(s) ► chrétiens
► spiritistes
► rastafariens
IDH ► 0,732


d’énergie (2014)
naturelles
Défense

► 1,54 % du PIB
► 12 blindés
► 3 patrouilleurs
Casques bleus ►0
MEXIQUE

Nature du régime ► République fédérale, 31 États, 1 district fédéral
Chef d’État ► Andrés Manuel López Obrador
Chef de gouvernement ► Andrés Manuel López Obrador
Population ► 129 163 276 hab. (+ 1,27 %)
Capitale ► Mexico
Organisations internationales ► ONU, Apec, Celac, FMI, AEUMC, OEA, OCDE, OMC,
Unesco
Monnaie ► peso mexicain

PIB/hab. ► 9 376,99 $/hab.
Structure du PIB

moyenne 2009-2018
Dette publique ► 54 % du PIB
R&D ► 0,49 % du PIB (2016)
Démographie

d’habitants
Société

► nahuati
► maya
► mixtèque
► zapotèque
IDH ► 0,774
► téléphones portables :
88,52


d’énergie
naturelles
Défense

► 0,46 % du PIB
► 950 blindés
► 5 frégates
NICARAGUA

Nature du régime ► République, 15 départements, 2 régions autonomes
Chef d’État ► Daniel Ortega
Chef de gouvernement ► Daniel Ortega
Population ► 6 217 581 hab. (+ 1,1 %)
Capitale ► Managua
Organisations internationales ► ONU, Alba, Celac, MCCA, FMI, OEA, OMC, Unesco
Monnaie ► córdoba
PIB/hab. ► 2 221,8 $/hab.
Structure du PIB

moyenne 2009-2018
Croissance en 2018 ► − 4 % (est.)
R&D ► 0,11 % du PIB (2015)
Démographie

d’habitants
Société

► anglais
► miskito
► sumu
► rama
IDH ► 0,658
131,56


d’énergie (2014)
naturelles
Défense

► 0,59 % du PIB
► 80 chars
► 3 patrouilleurs
Casques bleus ►0
PANAMA

Nature du régime ► République, 10 provinces, 3 territoires spéciaux
Chef d’État ► Laurentino Cortizo
Chef de gouvernement ► Laurentino Cortizo
Population ► 4 098 587 hab. (+ 1,6 %)
Capitale ► Panama
Organisations internationales ► ONU, Celac, FMI, OEA, OMC, Unesco
Monnaie ► balboa
PIB/hab. ► 15 198,09 $/hab.
Structure du PIB

moyenne 2009-2018
R&D ► 0,06 % du PIB (2013)
Démographie

d’habitants
Société
Langue(s) principale(s) ► off. : espagnol : 85 %

► langues indiennes : 15 %
► anglais : 14 %
► protestants évangéliques :
19 %
IDH ► 0,789


d’énergie (2014)
naturelles
Défense

sécurité)
► 1,19 % du PIB
Casques bleus ►0
PARAGUAY

Chef d’État ► Mario Abdo Benítez
Chef de gouvernement ► Mario Abdo Benítez
Population ► 6 811 297 hab. (+ 1,28 %)
Capitale ► Asuncion
Monnaie ► guarani
PIB/hab. ► 5 609,85 $/hab.
Structure du PIB

moyenne 2009-2018
R&D ► 0,15 % du PIB (2016)
Démographie

d’habitants
Société
Langue(s) principale(s) ► off. : espagnol, guarani

► protestants
► musulmans
IDH ► 0,702


d’énergie (2014)
naturelles
Défense

► 0,8 % du PIB
► 40 blindés
► 4 patrouilleurs
PÉROU

Nature du régime ► République, 24 départements, 2 provinces à statut spécial
Chef d’État ► Martin Vizcarra
Chef de gouvernement ► Mercedes Aráoz Fernández
Population ► 32 165 485 hab. (+ 1,23 %)
Capitale ► Lima
Organisations internationales ► ONU, Apec, Celac, FMI, OEA, OMC, ProSur, Unasur,
CAN, Unesco
Monnaie ► nouveau sol péruvien

PIB/hab. ► 6 728,09 $/hab.
Structure du PIB

moyenne 2009-2018
R&D ► 0,12 % du PIB
APD (Receveur) ► < 0,01 % du RNB
Démographie

d’habitants
Société

► quechua
► aymara
► ashaninka
► langues amazoniennes
15 %
IDH ► 0,750
Alphabétisation ► 94,15 %
120,98


d’énergie (2014)
naturelles
Défense

+ 77 000 paramilitaires
► 1,07 % du PIB
► 165 chars
RÉPUBLIQUE DOMINICAINE

Chef d’État ► Danilo Medina Sánchez
Chef de gouvernement ► Danilo Medina Sánchez
Population ► 10 766 998 hab. (+ 1,11 %)
Capitale ► Saint-Domingue
Organisations internationales ► ONU, Celac, FMI, OEA, OMC, Unesco
Monnaie ► peso dominicain

PIB/hab. ► 7 482,49 $/hab. (est.)
Structure du PIB

moyenne 2009-2018
R&D ► nc
Démographie

d’habitants
► hommes : 71 ans
Société

► protestants
IDH ► 0,736
► Sénat : 9,4 %

d’énergie (2014)
naturelles
Défense

► 0,79 % du PIB
► 20 blindés
► 3 patrouilleurs
Casques bleus ►5
SAINTE-LUCIE

Chef d’État ► Sir Neville Cenac, gouverneur général représentant la reine d’Angleterre
Chef de gouvernement ► Allen Chastanet
Population ► 178 844 hab. (+ 0,47 %)
Capitale ► Castries
Organisations internationales ► ONU, Alba, Caricom, Celac, FMI, OEA, OIF, OMC,

PIB/hab. ► 10 312,36 $/hab. (est.)
Structure du PIB

moyenne 2009-2018
R&D ► nc
Démographie

d’habitants
Société

► créole
► protestants
IDH ► 0,747
► Sénat : 27,3 %


du PIB
Défense

SAINT-KITTS-ET-NEVIS

Chef d’État ► Sir Tapley Seaton, gouverneur général représentant la reine d’Angleterre
Chef de gouvernement ► Timothy Sylvester Harris
Population ► 55 345 hab. (+ 0,96 %)
Capitale ► Basseterre

PIB/hab. ► 17 905,34 $/hab. (est.)
Structure du PIB

moyenne 2009-2018
R&D ► nc
APD ► nc
Démographie

Population urbaine ► 30,77 % (− 0,06 %)
d’habitants
Société

► créole
► protestants
IDH ► 0,778

Défense
Effectif total ► 200 hommes (y compris les

garde-côtes)
SAINT-VINCENT-ET-LES-GRENADINES

Chef d’État ► Sir Frederick Nathaniel Ballantyne, gouverneur général représentant la
reine d’Angleterre
Chef de gouvernement ► Ralph Gonsalves
Population ► 109 897 hab. (+ 0,23 %)
Capitale ► Kingstown
Organisations internationales ► ONU, Alba, Celac, Caricom, FMI, OEA, OMC,

PIB/hab. ► 7 124,39 $/hab. (est.)
Structure du PIB

moyenne 2009-2018
R&D ► nc
Démographie

d’habitants
Société

► créole
Religion(s) principale(s) ► anglicans
► méthodistes
► catholiques
IDH ► 0,723

du PIB
Défense

SALVADOR

Chef d’État ► Nayib Armando Bukele Ortez
Chef de gouvernement ► Nayib Armando Bukele Ortez
Population ► 6 377 853 hab. (+ 0,52 %)
Capitale ► San Salvador
Organisations internationales ► ONU, Celac, MCCA, FMI, OEA, OMC

PIB/hab. ► 3 787,33 $/hab.
Structure du PIB

moyenne 2009-2018
R&D ► 0,15 % du PIB (2016)
Démographie

d’habitants
Société

IDH ► 0,674

d’énergie (2014)
naturelles
Défense

► 0,57 % du PIB
► 40 blindés
► 6 patrouilleurs
SURINAM

Nature du régime ► République, 10 districts
Chef d’État ► Désiré Delano Bouterse
Chef de gouvernement ► Désiré Delano Bouterse
Population ► 563 402 hab. (+ 0,9 %)
Capitale ► Paramaribo
Organisations internationales ► ONU, Caricom, Celac, FMI, OEA, OCI, OMC, Unasur,
Unesco
Monnaie ► dollar surinamais

PIB/hab. ► 5 260,04 $/hab. (est.)
Structure du PIB

moyenne 2009-2018
R&D ► nc
Démographie

d’habitants
Société
Langue(s) principale(s) ► off. : néerlandais

► sranan tongo (créole)
Religion(s) principale(s) ► hindous : 22,3 %
22,3 %
IDH ► 0,720


d’énergie (2014)
naturelles
Défense

► 1,32 % du PIB
Évolution du budget de la Défense ► – 8 %
► 20 blindés
► 3 patrouilleurs
Casques bleus ►0
TRINITÉ-ET-TOBAGO

Nature du régime ► République, 9 régions, 5 municipalités
Chef d’État ► Paula-Mae Weekes
Chef de gouvernement ► Keith Christopher Rowley
Population ► 1 369 125 hab. (+ 0,3 %)
Capitale ► Port-d’Espagne
Monnaie ► dollar trinidadien

PIB/hab. ► 16 107,41 $/hab.
Structure du PIB

moyenne 2009-2018
R&D ► 0,09 % du PIB (2016)
APD ► nc
Démographie

Population urbaine ► 53,21 % ( – 0,08 %)
d’habitants
Société

► hindi
► espagnol
► créole
► hindouistes : 22,5 %
IDH ► 0,784


d’énergie (2014)
naturelles
Défense

► 4,04 % du PIB
Marine ► 1 000 garde-côtes
► 3 patrouilleurs
Casques bleus ►0
URUGUAY

Chef d’État ► Tabaré Vázquez
Chef de gouvernement ► Tabaré Vázquez
Population ► 3 456 750 hab. (+ 0,37 %)
Capitale ► Montevideo
Organisations internationales ► ONU, Celac, FMI, Mercosur, OEA, OMC, Unasur,
Unesco
Monnaie ► peso uruguayen

PIB/hab. ► 16 941,56 $/hab. (est.)
Structure du PIB

moyenne 2009-2018
R&D ► 0,41 % du PIB (2016)
Démographie

d’habitants
Société

► juifs : 1 %
IDH ► 0,804


d’énergie (2014)
naturelles
Défense

► 0,82 % du PIB
► 15 chars
► 2 frégates
Importations d’armements ► 0 $
VENEZUELA

Nature du régime ► République fédérale, 23 États, 1 district, 1 dépendance fédérale
Chef d’État ► Nicolás Maduro (contesté par Juan Guaidó)
Chef de gouvernement ► Nicolás Maduro (contesté par Juan Guaidó)
Population ► 31 977 065 hab. (+ 1,3 %)
Capitale ► Caracas
Organisations internationales ► ONU, Alba, Celac, FMI, Mercosur, OPEP, OMC,
Unasur, Unesco
Monnaies ► bolivar vénézuélien et bolivar

souverain
PIB/hab. ► 4 717,53 $/hab. (est.)
Structure du PIB

moyenne 2009-2018
Croissance en 2018 ► – 18 % (est.)
R&D ► 0,12 % du PIB (2016)
APD ► nc
Démographie

d’habitants
Société

► 40 langues autochtones, dont
wayuu, piaroa, pemon
IDH ► 0,761


d’énergie (2013)
naturelles
Défense

000 Garde nationale
► 170 chars
Casques bleus ►0
MOYEN-ORIENT ET MAGHREB
12 377 800 km²

Superficie
km²
447 320 324 hab.



► Arabie saoudite : 21,85 %
► Iran : 13,67 %
► Qatar : 6,47 %
► Irak : 5,34 %
► Émirats arabes unis : 384 043,57 millions de $
► Arabie saoudite : 239 271,2 millions de $
► Émirats arabes unis : 277 086,45 millions de $
► Arabie saoudite : 196 145,87 millions de $
Démographie
Pays les plus peuplés ( % de la population de la zone)

► Égypte : 21,81 %
► Iran : 18,14 %
► Algérie : 9,24 %
► Irak : 40,4 %
► Mauritanie : 39,93 %
► Israël : 11,73 %
► Liban : 8,51 %
► Koweït : 100 %
► Qatar : 99,08 %
► Yémen : 63,98 %
► Égypte : 57,29 %
Société
Langues principales
► arabe, perse (farsi)
► sunnites, chiites
► IDH les plus élevés : Israël (0,903), Émirats arabes unis (0,863)
► IDH les plus bas : Yémen (0,452), Mauritanie (0,520)
Défense

► Arabie saoudite : 9,94 % des effectifs militaires de la zone ; 45,4 % du budget militaire de
la zone
► Iran : 22,9 % des effectifs militaires de la zone ; 10,73 % du budget militaire de la zone
► Israël : 7,42 % des effectifs militaires de la zone ; 10,13 % du budget militaire de la zone
► Irak : 2,8 % des effectifs militaires de la zone ; 9,47 % du budget militaire de la zone
► Égypte : 19,18 % des effectifs militaires de la zone ; 1,59 % du budget militaire de la
zone
Les fiches régionales présentent uniquement des données agrégées des fiches-pays
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Les élections municipales en Turquie annoncent-elles un réel tournant pour le

pouvoir de Recep Tayyip Erdogan ?
Didier Billion
La quadrature du cercle
► Didier Billion
Au-delà des multiples facteurs de blocage et en dépit de la

persistance de conflits armés qui ne parviennent pas à trouver de
solutions diplomatiques, des évolutions contrastées sont à l’œuvre
au Moyen-Orient et au Maghreb. Pour autant, aucune des
puissances régionales ou internationales ne réussit à imposer ses
propositions ou son agenda, à l’exception notable de la Russie qui,
en étant capable de dialoguer avec tous les acteurs, apparaît
incontournable. Les recompositions politiques ne parvenant pas à
se cristalliser, c’est donc une situation de confusion qui prévaut.
Les plus récentes révoltes citoyennes en Algérie et au Soudan le
prouvent amplement et sont porteuses de nouvelles équations
politiques.
► L’Iran au centre de multiples reconfigurations
stratégiques
La décision de Donald Trump de dénoncer unilatéralement, en mai

2018, l’accord sur le nucléaire signé avec Téhéran, puis la mise en
œuvre de sanctions économiques à son encontre affaiblissent
significativement la République islamique, qui commence à en
ressentir les effets négatifs (contraction de l’économie de 3,6 % en
2018 et inflation qui pourrait atteindre 40 % en 2019). Bien que
réprouvant les décisions états-uniennes, ladite communauté
internationale n’est pas parvenue à imposer d’autres choix,
confirmant les limites du multilatéralisme. En dépit de fermes
déclarations, l’Union européenne (UE) ne réussit pas à contrecarrer
les mesures appliquées par Washington et le « véhicule spécial »
(INSTEX), adopté en janvier 2019 par la France, le Royaume-Uni
et l’Allemagne, ne semble pas en mesure de desserrer l’étau mis en
place pour asphyxier l’Iran.
Les sanctions économiques états-uniennes font partie d’un plan
d’isolement dont la finalité est la chute d’un régime iranien fêtant
son quarantième anniversaire en 2019. Cet objectif explique les
recompositions stratégiques régionales qui s’affirment de moins en
moins discrètement. Ainsi assiste-t-on à la formalisation d’un
regroupement composé des États-Unis, de l’Arabie saoudite, des
Émirats arabes unis et d’Israël, dont le plus petit dénominateur
commun est la hantise partagée de l’Iran. Classiques rivalités entre
puissances pour Riyad et Abou Dhabi, instrumentalisation d’une
soi-disant peur existentielle pour Tel-Aviv, tentative de réaffirmer
son autorité dans la région pour Washington : les objectifs sont
certes différents, mais ils convergent.
Pour ces puissances, il ne faut donc rien faire qui puisse constituer
un appel d’air pour Téhéran. C’est pourquoi le tweet envoyé par
Donald Trump le 19 décembre 2018, annonçant le retrait des
troupes états-uniennes de Syrie en raison, affirmait-il, de la défaite
de Daech, a non seulement entraîné la démission de son secrétaire
d’État à la Défense, James Mattis, mais a surtout mobilisé Mike
Pompeo et John Bolton pour le dissuader d’appliquer cette
décision. Ces derniers ont, en effet, clairement compris le risque
encouru de renforcer les positions militaires et politiques de l’Iran
et de la Russie en Syrie. C’est d’ailleurs le sens de la conférence
internationale organisée à Varsovie à l’initiative de Washington, le
14 février 2019, réunissant quelque soixante pays – mais en
l’absence remarquée de l’UE –, dont la fonction principale était de
rapprocher Israël et les monarchies arabes du Golfe dans le but de
faire front commun contre Téhéran.
L’une des premières conséquences internes de ces pressions est le
renforcement de l’aile conservatrice du régime iranien, rendant
mécaniquement plus compliquées d’hypothétiques négociations
politiques. C’est pourquoi l’unilatéralisme prôné par
l’administration Trump est un puissant facteur de déstabilisation et
d’accroissement des tensions, comme l’évolution de la situation
dans le Golfe depuis le début du mois de mai 2019 l’indique de
façon préoccupante : multiplication et accroissement des sanctions
états-uniennes à l’encontre de Téhéran aboutissant à un blocus de
facto, escarmouches militaires, décisions mesurées des autorités
iraniennes d’outrepasser certains des points de l’accord de Vienne.
Pour autant, aucune des parties ne veut franchir la ligne rouge du
premier mort, et l’escalade reste à ce jour maîtrisée.
► L’instrumentalisation de la question palestinienne
L’une des répercussions indirectes des tensions se nouant autour de

l’Iran concerne le dossier palestinien, que les quatre protagonistes
évoqués précédemment n’ont de cesse de prétendre vouloir régler,
considérant que l’offensive politique contre Téhéran pourrait
ensuite en être facilitée. Mais il y a loin de la coupe aux lèvres et il
est peu probable que le plan Kushner, du nom du gendre de
D. Trump mandaté par ce dernier pour trouver une solution à une
crise qui dure depuis plusieurs décennies, parvienne à de
quelconques avancées.
Outre le peu de compétences diplomatiques de Jared Kushner, le
véritable vice de méthode réside dans le fait qu’il présume régler ce
dossier sans inclure les principaux concernés, les Palestiniens eux-
mêmes. Si l’alignement complet des États-Unis sur les positions
israéliennes constitue un facteur aggravant, un tel plan nécessite
néanmoins la mise en œuvre d’un autre paramètre pour prétendre
être efficace : l’accord et le soutien du plus grand nombre possible
d’États arabes.
Pour une partie des dirigeants arabes, l’essentiel est de régler
rapidement et à tout prix la question israélo-palestinienne pour,
dans un deuxième temps, passer à une politique de pression plus
offensive à l’égard de l’Iran. C’est la position des princes héritiers
saoudien et émirati, Mohammed ben Salman et Mohamed ben
Zayed, mais aussi de Benyamin Netanyahou et Donald Trump. Ce
n’est a contrario visiblement pas celle du roi saoudien, qui
considère, pour sa part, qu’il faut maintenir une forme d’unité
arabe sur la question palestinienne pour résoudre, dans un second
temps, la question iranienne, et donc ne pas brader les intérêts du
peuple frère. Cette incompatibilité des positions, amplifiée par le
jusqu’au-boutisme de B. Netanyahou – envisageant désormais
l’annexion pure et simple des colonies, encouragé en cela par la
décision de D. Trump de reconnaître la souveraineté israélienne sur
le plateau du Golan syrien annexé –, conforté par sa victoire
électorale en avril 2019 – avant l’autodissolution de la Knesset le
29 mai 2019 et la programmation de nouvelles élections le 17
septembre – et soutenu inconditionnellement par Washington,
devrait encore amplifier la dégradation des conditions de vie des
Palestiniens et, surtout, repousser toute véritable tentative de
règlement diplomatique du dossier. La présentation du plan
Kushner à Manama, les 25 et 26 juin 2019, exprime une vision
totalement économiciste de la résolution du conflit israélo-
palestinien. En proposant la somme de 50 milliards de dollars pour
relancer l’économie palestinienne, l’administration Trump
escompte faire renoncer les Palestiniens à leurs revendications
politiques, qui ne sont en fait que l’application des résolutions de
l’ONU et du droit international. Cette méthode est un leurre qui ne
parviendra ni à s’appliquer ni à faire renoncer les Palestiniens à
leurs droits nationaux.
► L’impasse syrienne
En Syrie, les victoires militaires favorables au régime de Bachar al-

Assad ne parviennent pas, pour autant, à accélérer efficacement le
règlement politique de la crise, ce qui prouve une nouvelle fois que
gagner la bataille de la paix s’avère plus complexe que gagner celle
de la guerre. Même le groupe d’Astana – Russie, Iran, Turquie –,
qui semble détenir les meilleurs atouts politiques pour parvenir à
mettre en œuvre une sortie de crise négociée, se trouve en réalité
relativement impuissant, tant les divisions qui taraudent ses trois
composantes sont fortes. Trois questions marquent alors la
conjoncture syrienne.
Tout d’abord, la chute du dernier bastion de Daech, à la fin du mois
de mars 2019, si elle marque la fin de l’utopie territoriale du califat
autoproclamé, ne signifie pas l’éradication de l’organisation
djihadiste. Aucune des raisons qui avaient permis son émergence,
puis son affirmation, dans la foulée de l’invasion états-unienne de
l’Irak n’ayant en effet été réglée, on peut légitimement craindre que
le djihadisme n’ait pas rendu les armes. D’autant qu’une partie des
responsables de Daech, jouissant d’un confortable trésor de guerre,
ont su se fondre au sein de populations qui ne leur sont pas hostiles,
parce que s’estimant marginalisées par les composantes – chiites en
Irak, alaouites, chiites et kurdes en Syrie – qui ont reconquis les
territoires un temps dominés par l’organisation.
La lutte contre le djihadisme est, ensuite, d’autant plus difficile à
mener que sa deuxième branche, incarnée par Hayat Tahrir al-
Cham, franchise locale d’Al-Qaïda, a réussi à reprendre le contrôle
de la province d’Idlib, au Nord-Ouest de la Syrie, à la fin du mois
de janvier 2019. La Turquie, qui avait de facto été mandatée par la
Russie pour désarmer ce groupe et pacifier la région, n’en a donc
pas été capable, ce qui annonce de nouveaux combats dans les mois
à venir.
Car pour Ankara, le combat principal est finalement celui qui
concerne les Kurdes rassemblés au sein du Parti de l’union
démocratique (PYD), branche syrienne du Parti des travailleurs du
Kurdistan (PKK). Les menaces martiales d’intervention de Recep
Tayyip Erdogan à son encontre sont récurrentes, mais jusqu’alors
non suivies d’effets. De fait, les bonnes relations entretenues
actuellement avec Moscou l’en dissuadent, les dirigeants russes
préférant pour leur part favoriser la concrétisation d’un accord
entre le PYD et le régime de Damas. Ce dernier pourrait d’ailleurs
accepter une forme de semi-autonomie sur une partie du territoire
majoritairement peuplée de Kurdes, à la condition que ceux-ci
respectent l’intégrité et la souveraineté du territoire national syrien.
► Le séisme algérien
Dans ce paysage politique régional sinistré, c’est du Maghreb que
vient un bouleversement porteur d’espoir. En Algérie, après
plusieurs semaines de mobilisations massives et pacifiques
impressionnantes, ce que les manifestants n’ont cessé d’appeler le
« système » a été obligé d’opérer une volte-face en contraignant
Abdelaziz Bouteflika à retirer sa candidature pour un cinquième
mandat, puis à démissionner quelques jours avant le terme de sa
présidence, le 2 avril 2019.
L’enchaînement accéléré des événements rappelle singulièrement
ce qui s’est déroulé en 2010-2011, lors de l’onde de choc politique
ayant traversé les mondes arabes : les pouvoirs, qui semblent
submergés par l’accélération des faits, réagissent systématiquement
trop peu et trop tard, prouvant leur mécompréhension des sociétés
qu’ils dirigent. Le soulèvement algérien s’inscrit ainsi dans le cycle
politique entamé en 2010, ce qui indique explicitement que, par-
delà les reculs, les désillusions et la barbarie qui caractérisent la
situation dans plusieurs pays, la séquence ouverte alors n’est pas
refermée et que le mur de la peur, déjà ébréché, se fissure un peu
plus encore. Les événements qui ponctuent la vie politique au
Soudan depuis la fin de l’année 2018 confirment cette donnée
essentielle, qui caractérise le Moyen-Orient et le Maghreb.
Pour une fois donc, des causes similaires produisent le même type
d’effets. La situation algérienne s’avère toutefois périlleuse et
imprévisible. En effet, il ne faut pas sous-estimer les ressources du
« système », notamment incarnées, dans le cas algérien comme
dans le cas soudanais, par les institutions militaires arc-boutées sur
leurs prébendes et privilèges, et qui cherchent à éradiquer en leur
sein les structures et les individus les plus vilipendés par les
protestataires pour tenter de sauver l’essentiel. Cette donnée est
d’autant plus prégnante qu’en dépit du caractère impressionnant
des mobilisations citoyennes, celles-ci sont marquées par leur
quasi-absence de structuration politique, ce qui constitue une
faiblesse structurelle qui pourrait entraîner de graves déconvenues.
14 juillet 2019.
Carte no 6 État des lieux des soulèvements arabes (2011-2019)

CHRONOLOGIE
Octobre 2018 —
2—
La disparition du journaliste Jamal Khashoggi au sein du consulat
saoudien d’Istanbul marque le début d’une affaire qui va
cristalliser de nombreuses critiques à l’égard de Riyad, le prince
héritier Mohammed ben Salman étant fortement soupçonné d’être
le commanditaire de son assassinat.
Décembre 2018 —
13 —
Accord de cessez-le-feu sur le Yémen, dont l’application peine à
se mettre en place.
19 —
Début d’une vague de manifestations au Soudan.
Janvier 2019 —
31 —
Officialisation de la création de l’INSTEX (Instrument in Support of
Trade Exchanges) entre la France, le Royaume-Uni et
l’Allemagne, visant à contourner les sanctions unilatérales
imposées par les États-Unis à l’encontre de l’Iran.
Février 2019 —
22 —
Début d’un cycle de manifestations de masse en Algérie contre le
« système ».
Mars 2019 —
23 —
Reprise de Baghouz, dernier bastion territorial de Daech, par les
Forces démocratiques syriennes.
25 —
Signature par D. Trump du décret qui reconnaît la souveraineté
d’Israël sur le plateau du Golan, territoire syrien conquis en 1967.
31 —
Élections municipales en Turquie. Le parti présidentiel reste
nettement le premier du pays, mais la perte d’Ankara et les
turbulences électorales autour de la ville symbolique d’Istanbul
ouvrent une nouvelle séquence politique1.
Avril 2019 —
2—
Le président algérien A. Bouteflika démissionne.
9—
Élections législatives en Israël, victoire de B. Netanyahou sur un
programme radical, hostile à toute forme de compromis avec le
mouvement national palestinien.
11 —
Le chef de l’État soudanais, Omar al-Bachir, est mis à l’écart par
l’armée.
Mai 2019 —
8—
Téhéran suspend l’application de certains de ses engagements
souscrits dans le cadre du JCPOA en 2015.
29 —
B. Netanyahou ne parvient pas à former une coalition et est
contraint de convoquer de nouvelles élections, prévues le 17
septembre 2019.
Juin 2019 —
13 —
Deux pétroliers – l’un japonais, l’autre norvégien – sont la cible
d’attaques en mer d’Oman, dans le détroit d’Ormuz. D. Trump
dénonce immédiatement une manœuvre de l’Iran, sans toutefois
avancer aucune preuve valable.
20 —
L’Iran abat un « drone espion américain », qui selon son
gouvernement se trouvait dans l’espace aérien iranien, élément
démenti par Washington.
25-26 —
Dévoilement à Bahreïn du plan Kushner visant à la résolution du
conflit israélo-palestinien.
ALGÉRIE

Chef d’État ► Abdelkader Bensalah (intérim)
Chef de gouvernement ► Noureddine Bedoui
Prochaines élections nationales ► nc (présidentielle)
Population ► 41 318 142 hab. (+ 1,75 %)
Capitale ► Alger
Organisations internationales ► ONU, UMA, UA, FMI, OCI, OPEP, Unesco, Ligue
arabe
Monnaie ► dinar algérien

PIB/hab. ► 4 016,09 $/hab.
Structure du PIB

R&D ► 0,53 % du PIB
Démographie

d’habitants
Société
Langue(s) principale(s) ► off. : arabe, tamazight

► français
► langues berbères
Religion(s) ► sunnites : 98 %
► mozabites
IDH ► 0,754
► Sénat : 7 %


d’énergie (2014)
Exploitation des ressources naturelles ► 14,71 % du PIB
Défense

paramilitaires
► 5,91 % du PIB
► 1 450 chars
Casques bleus ►2
ARABIE SAOUDITE

Nature du régime ► Monarchie théocratique, 13 provinces
Chef d’État ► SM le roi Salman ben Abdelaziz al-Saoud
Chef de gouvernement ► SM le roi Salman ben Abdelaziz al-Saoud
Population ► 32 938 213 hab. (+ 2,05 %)
Capitale ► Riyad
Organisations internationales ► ONU, CCG, FMI, OCI, OPEP, OMC, Unesco, Ligue
arabe
Monnaie ► riyal saoudien

PIB/hab. ► 21 153,21 $/hab.
Structure du PIB

R&D ► 0,82 % du PIB (2013)
APD ► nc
(2016, %)
Démographie

d’habitants
Société
Langue(s) principale(s) ► off. : arabe

Religion(s) principale(s) ► sunnites : 85-90 %
► minorités chiites à l’est : 10-
15 %
IDH ► 0,853

d’énergie (2014)
naturelles
Défense

► 12,07 % du PIB
► 900 chars
► 3 destroyers + 4 frégates
Casques bleus ►0
Importations d’armements ► 4 111 millions de $
BAHREÏN

Nature du régime ► Monarchie constitutionnelle, 4 gouvernorats
Chef d’État ► SM Cheikh Hamed ben Issa al-Khalifa
Chef de gouvernement ► Cheikh Khalifa ben Salman al-Khalifa
Population ► 1 492 584 hab. (+ 4,73 %)
Capitale ► Manama
Organisations internationales ► ONU, CCG, FMI, OCI, OMC, Unesco, Ligue arabe
Monnaie ► dinar bahreïnien

PIB/hab. ► 24 399,25 $/hab. (est.)
Structure du PIB

R&D ► 0,1 % du PIB (2014)
APD ► nc
Principaux clients et fournisseurs de marchandises (2016,
%)
Démographie

Société

Religion(s) principale(s) ► chiites (majoritaires)
► sunnites (religion d’État)
► chrétiens
IDH ► 0,846
► Sénat : 22,5 %

d’énergie (2014)
naturelles
Défense

► 4,19 % du PIB
► 180 chars
► 1 frégate + 2 corvettes
Casques bleus ►0
ÉGYPTE

Nature du régime ► République, 27 gouvernorats
Chef d’État ► Abdel Fattah al-Sissi
Chef de gouvernement ► Moustafa Madbouli
Population ► 97 553 151 hab. (+ 1,95 %)
Capitale ► Le Caire
Organisations internationales ► ONU, UA, FMI, OCI, OIF, OMC, OPEP, COMESA,
Unesco, Ligue arabe
Monnaie ► livre égyptienne

PIB/hab. ► 2 495,02 $/hab.
Structure du PIB

R&D ► 0,61 % du PIB
APD (Receveur) ► − 0,05 % du RNB
Démographie
Densité ► 98 hab./km²
d’habitants
Société

► coptes : 10 %
IDH ► 0,696


d’énergie (2014)
Défense

Budget de la Défense ► 2 900 millions de $ (+ 1 300
millions de $ d’aide US)
► 1,22 % du PIB
► 2 400 chars
► 6 sous-marins + 1 destroyer
+ 9 frégates
ÉMIRATS ARABES UNIS

Nature du régime ► Monarchies constitutionnelles, État fédéral, 7 émirats
Chef d’État ► Cheikh Khalifa ben Zayed al Nahyane
Chef de gouvernement ► Cheik Mohammed ben Rachid al-Maktoum
Population ► 9 400 145 hab. (+ 1,41 %)
Capitale ► Abou Dhabi
arabe, IOR-ARC
Monnaie ► dirham émirien

PIB/hab. ► 37 732,66 $/hab. (est.)
Structure du PIB

R&D ► 0,96 % du PIB (2016)
%)
Démographie

d’habitants
Société

► anglais
► tagalog
► persan
► hindi
Religion(s) principale(s) ► musulmans (off.) : 76 % (dont 85 %
de sunnites et 15 % de chiites)
IDH ► 0,863


d’énergie (2014)
naturelles
Défense
Effectif total ► 63 000 hommes dont

12 000 gardes présidentiels
► 0,52 % du PIB
► 380 chars
► 1 frégate + 10 corvettes
Casques bleus ►0
IRAK

Chef d’État ► Barham Salih
Chef de gouvernement ► Adel Abdel-Mehdi
Population ► 38 274 618 hab. (+ 2,88 %)
Capitale ► Bagdad
Organisations internationales ► ONU, FMI, OCI, OPEP, Unesco, Ligue arabe
Monnaie ► dinar irakien

PIB/hab. ► 5 210,64 $/hab. (est.)
Structure du PIB

R&D ► 0,04 % du PIB
%)
Démographie

d’habitants
Société
Langue(s) principale(s) ► off. : arabe, kurde

► turcoman
► araméen
Religion(s) principale(s) ► chiites : 60-65 %
► sunnites : 32-37 %
► chrétiens
IDH ► 0,685


d’énergie (2014)
naturelles
Défense

► 8,96 % du PIB
► 390 chars
► 6 patrouilleurs
Casques bleus ►0
IRAN

Nature du régime ► République islamique, 31 provinces
Chef d’État ► Ali Hosseini Khamenei
Chef de gouvernement ► Hassan Rohani
Population ► 81 162 788 hab. (+ 1,1 %)
Capitale ► Téhéran
Organisations internationales ► ONU, FMI, OCI, OPEP, Unesco, IOR-ARC, OCE
Monnaie ► rial
PIB/hab. ► 5 289,8 $/hab.

Croissance en 2018 ► – 3,93 %
R&D ► 0,25 % du PIB (2013)
Démographie

d’habitants
Société
Langue(s) principale(s) ► off. : persan
► kurde
► baloutchi
► turc
► arabe
Religion(s) principale(s) ► musulmans (grande
majorité chiites) : 99,4 %
► baha’is (religion interdite)
► chrétiens
► zoroastriens
IDH ► 0,798
Médecins (pour 1 000 hab.) ►1,49 (2014)
107,25


d’énergie (2014)
Défense

dont 125 000 pasdarans
► 4,55 % du PIB
► 1 500 chars
Casques bleus ►1
ISRAËL

Chef d’État ► Reuven Rivlin
Chef de gouvernement ► Benyamin Netanyahou
Population ► 8 712 400 hab. (+ 1,95 %)
Capitale ► Tel-Aviv (Jérusalem revendiquée)
Organisations internationales ► ONU, FMI, OCDE, OMC
Monnaie ► shekel
PIB/hab. ► 40 560,26 $/hab.
Structure du PIB

R&D ► 4,25 % du PIB (2016)
APD ► nc
Démographie

d’habitants
Société
Langue(s) principale(s) ► off. : hébreu, arabe

► russe
► anglais
Religion(s) principale(s)
► juifs : 75 % ► chrétiens : 2 %
► musulmans : 17 % ► druzes : 1,6 %
IDH ► 0,903

d’énergie
Défense

+ 465 000 réservistes entraînés
Budget de la Défense ► 18 500 millions de $ (+ 3 100
millions de $ d’aide des États-
Unis)
► 5,27 % du PIB
► 490 chars
Moyens nucléaires ► non officiels : environ 100 têtes
Casques bleus ►0
JORDANIE

Chef d’État ► SM le roi Abdallah II
Chef de gouvernement ► Omar al-Razzaz
Population ► 9 702 353 hab. (+ 2,61 %)
Capitale ► Amman
Organisations internationales ► ONU, FMI, OCI, OMC, Unesco, Ligue arabe
Monnaie ► dinar jordanien

PIB/hab. ► 4 201,66 $/hab. (est.)
Structure du PIB
Croissance annuelle moyenne 2009-2018 2,74 %

R&D ► 0,33 % du PIB (2016)
Démographie

d’habitants
Société

► anglais
► druzes
► chiites
IDH ► 0,735

d’énergie (2014)
naturelles
Défense

Budget de la Défense ► 1 630 millions de $ (+ 350
millions de $ d’aide US)
► 4,06 % du PIB
► 200 chars
KOWEÏT

Chef d’État ► SA l’Émir Amir Sabah IV
Chef de gouvernement ► Cheikh Jaber al-Moubarak al-Hamad al-Sabah
Population ► 4 136 528 hab. (+ 2,07 %)
Capitale ► Koweït City
arabe
Monnaie ► dinar koweïtien

PIB/hab. ► 26 863,33 $/hab. (est.)
Structure du PIB

R&D ► 0,08 % du PIB
APD ► nc
Démographie

d’habitants
Société

► anglais
Religion(s) principale(s) ► musulmans (off.) : sunnites
malékites (56,7 %), chiites
duodécimains (28,3 %)
IDH ► 0,803
Équipements (pour 100 hab.) ► internautes : 98

d’énergie (2014)
Exploitation des ressources 37,14 % du PIB
naturelles ►
Défense

► 5,15 % du PIB
► 290 chars
► 2 corvettes
Casques bleus ►0
LIBAN

Chef d’État ► Michel Aoun
Chef de gouvernement ► Saad Hariri
Population ► 6 082 357 hab. (+ 1,26 %)
Capitale ► Beyrouth
Organisations internationales ► ONU, FMI, OCI, OIF, Unesco, Ligue arabe
Monnaie ► livre libanaise

PIB/hab. ► 8 778,47 $/hab. (est.)
Structure du PIB

R&D ► nc
%)
Démographie

d’habitants
Société

► français
► anglais
► arménien
► chiites : 31 %
► sunnites : 29 %
► druzes : 5 %
IDH ► 0,757


d’énergie (2014)
naturelles
Défense

► 3,91 % du PIB
► 300 chars
► 3 patrouilleurs
Casques bleus ►0
LIBYE

Nature du régime ► Gouvernement de transition, 22 districts
Chef d’État ► Poste disputé entre Aguila Salah Issa (gouvernement de Tobrouk) et
Fayez el-Sarraj (gouvernement d’union nationale à Tripoli)
Chef de gouvernement ► Poste disputé entre Abdallah al-Thani (gouvernement de
Tobrouk) et Fayez el-Sarraj (gouvernement d’union nationale à Tripoli)
Prochaines élections nationales ► 2019 (présidentielle et législatives)
Population ► 6 374 616 hab. (+ 1,29 %)
Capitale ► Tripoli
Organisations internationales ► ONU, UMA, UA, FMI, OCI, OPEP, COMESA, Unesco,
Ligue arabe
Monnaie ► dinar libyen

PIB/hab. ► 4 739,92 $/hab. (est.)
Structure du PIB
Croissance annuelle moyenne 2009-2018 ► − 10,05 %

R&D ► nc
Démographie

d’habitants
Société

► langues toubous
IDH ► 0,706

d’énergie (2014)
naturelles
Défense
Guerre civile en cours. Nombre et état des équipements

indéterminés.
MAROC

Nature du régime ► Monarchie constitutionnelle, 12 régions
Chef d’État ► SM le roi Mohammed VI
Chef de gouvernement ► Saâdeddine El Othmani
Population ► 35 739 580 hab. (+ 1,31 %)
Capitale ► Rabat
Organisations internationales ► ONU, UMA, UA, FMI, OCI, OIF, OMC, Unesco, Ligue
arabe
Monnaie ► dirham marocain

PIB/hab. ► 3 147,85 $/hab. (est.)
Structure du PIB

R&D ► nc
(2016, %)
Démographie

d’habitants
Société
Langue(s) principale(s) ► off. : arabe, tamazight

► français
Religion(s) principale(s) ► sunnites malékites : 99 %
► chrétiens, juifs : 1 %
IDH ► 0,667

d’énergie (2014)
naturelles
Défense

► 3,33 % du PIB
► 400 chars
► 1 destroyer + 5 frégates
MAURITANIE

Chef d’État ► Mohamed Ould Ghazouani
Chef de gouvernement ► Mohamed Salem Ould Béchir
Population ► 4 420 184 hab. (+ 2,77 %)
Capitale ► Nouakchott
arabe
Monnaie ► ouguiya
PIB/hab. ► 1 112,87 $/hab. (est.)
Structure du PIB

Solde balance courante ► – 709 millions de $ (est.)
R&D ► nc
Démographie

d’habitants
Société

► pulaar
► soninké
► wolof
Religion(s) principale(s) ► musulmans (off.) : 99 %
IDH ► 0,520
Exploitation des ressources ► 24,12 %
naturelles du PIB
Défense

► 3,17 % du PIB
► 35 chars
► 1 patrouilleur
OMAN

Nature du régime ► Monarchie théocratique, 11 gouvernorats
Chef d’État ► SA le sultan Qabous ibn Saïd al-Saïd
Chef de gouvernement ► SA le sultan Qabous ibn Saïd al-Saïd
Population ► 636 262 hab. (+ 4,78 %)
Capitale ► Mascate
Organisations internationales ► ONU, CCG, FMI, OCI, OMC, Unesco, IOR-ARC,
Ligue arabe
Monnaie ► riyal omanais

PIB/hab. ► 17 128,37 $/hab.
Structure du PIB

R&D ► 0,22 % du PIB
APD ► nc
(2016, %)
Démographie

d’habitants
Société

► swahili
Religion(s) principale(s) ► musulmans ibadites : 75 %
► hindouistes
► chrétiens
IDH ► 0,821
► Sénat : 16,5 %

d’énergie (2014)
naturelles
Défense
Effectif total ► 40 500 hommes +

2 000 militaires étrangers
► 12,64 % du PIB
► 115 chars
► 3 frégates + 2 corvettes
Casques bleus ►0
PALESTINE
PIB ► nc
Nature du régime ► République (territoires occupés), 16 gouvernorats
Chef d’État ► Mahmoud Abbas
Chef de gouvernement ► Mohammad Shtayyeh
Population ► 4 684 777 hab. (+ 2,93 %)
Capitale ► Ramallah (siège de l’Autorité palestinienne, Jérusalem-Est revendiquée pour
le futur État palestinien)
Organisations internationales ► ONU (observateur), Unesco, Ligue arabe
Monnaies ► aucune off. : shekel

israélien, livre égyptienne
(bande de Gaza), dinar
jordanien (Cisjordanie)
PIB/hab. ► nc
Structure du PIB

R&D ► 0,49 % du PIB (2013)
Démographie

Société

Religion(s) principale(s) ► musulmans
► chrétiens
► juifs
IDH ► 0,686

Défense
Effectif total ► 20 000 hommes (estimation,

forces de sécurité uniquement)
QATAR

Nature du régime ► Monarchie absolue, 7 provinces
Chef d’État ► SA l’émir cheikh Tamim ben Hamad al-Thani
Chef de gouvernement ► Cheikh Abdallah ben Nasser ben Khalifa al-Thani
Population ► 2 639 211 hab. (+ 2,7 %)
Capitale ► Doha
arabe
Monnaie ► riyal qatarien

PIB/hab. ► 62 826,06 $/hab.
Structure du PIB

R&D ► 0,51 % du PIB (2015)
APD ► nc
(2016, %)
Démographie

Société

► anglais
► ourdou
Religion(s) principale(s) ► musulmans
► chrétiens
► hindous
► bouddhistes
IDH ► 0,856
Médecins (pour 1 000 hab.) ► < 0,01


d’énergie (2014)
Défense

► 2,65 % du PIB
► 60 chars
► 7 patrouilleurs
Casques bleus ►0
SYRIE
PIB ► nc
Nature du régime ► République (guerre civile en cours), 14 gouvernorats
Chef d’État ► Bachar al-Assad
Chef de gouvernement ► Imad Khamis
Population ► 18 269 868 hab. (– 0,87 %)
Capitale ► Damas
Organisations internationales ► ONU, FMI, Unesco, Ligue arabe (suspendue), OCI
(suspendue)
Monnaie ► livre syrienne

PIB/hab. ► nc
Structure du PIB

R&D ► 0,01 % du PIB (2015)
APD ► nc
Démographie

d’habitants
Société
► kurde (interdit)
► alaouites : 12 %
► chrétiens : > 10 %
► druzes : 3 %
IDH ► 0,536

d’énergie (2014)
naturelles
Défense
Effectif total ► 139 000 hommes (armée

régulière)
► guerre civile en cours
Casques bleus ►0
TUNISIE

Chef d’État ► Mohamed Ennaceur (intérim)
Chef de gouvernement ► Youssef Chahed
Prochaines élections nationales ► 15 septembre 2019 (présidentielle), 6 octobre 2019
(législatives)
Population ► 11 403 248 hab.
Capitale ► Tunis
arabe
Monnaie ► dinar tunisien

PIB/hab. ► 3 464,72 $/hab.
Structure du PIB

R&D ► 0,6 % du PIB (2016)
(2016, %)
Démographie

d’habitants
Société

► français
IDH ► 0,735

d’énergie (2014)
naturelles
Défense

► 2,29 % du PIB
► 80 chars
► 8 patrouilleurs
YÉMEN

Nature du régime ► République (guerre civile en cours), 21 gouvernorats,
1 municipalité
Chef d’État ► Abd Rabbo Mansour Hadi
Chef de gouvernement ► Maïn Abdelmalek Saïd
Population ► 28 250 420 hab. (+ 2,42 %)
Capitale ► Sanaa
Organisations internationales ► ONU, FMI, OCI, OMC, Unesco, IOR-ARC, Ligue
arabe
Monnaie ► rial yéménite

PIB/hab. ► 894,64 $/hab.
Structure du PIB
Croissance annuelle moyenne 2009-2018 ►– 3,66 %

Croissance en 2018 ► – 2,7 % (est.)
R&D ► nc
(2015, %)
Démographie

d’habitants
Société

Religion(s) principale(s) ► sunnites (Sud) : 60-75 %
► chiites zaïdites (Nord) : 25-
40 %
IDH ► 0,452
Budget santé ► 0,57 % du PIB (2015)

d’énergie (2013)
naturelles
Défense
Effectif total ► 40 000 hommes (estimation,

forces gouvernementales)
► guerre civile en cours
Budget de la Défense ► 1 850 millions de $ (2015)
► 4,91 % du PIB
Budget de la Défense par habitant ► 67,54 $ (2015)
Budget de la Défense par militaire
► 92 500 $ (2015)
Casques bleus ►0
AFRIQUE SUBSAHARIENNE
23 270 644 km²

Superficie
km²
1 052 575 691 hab.


PIB 2 % du PIB mondial

► Nigeria : 23,45 %
► Afrique du Sud : 21,77 %
► Éthiopie : 9,71 %
► Rwanda : 7,2 %
► Afrique du Sud : 103 869,17 millions de $
► Nigeria : 49 491,55 millions de $
► Afrique du Sud : 99 103,06 millions de $
► Nigeria : 49 508,36 millions de $
Démographie

► Nigeria : 18,14 %
► Éthiopie : 9,97 %
► République démocratique du Congo : 7,73 %
► Niger : 50,2 %
► Mali, Ouganda : 47,71 %
► Maurice : 10,95 %
► Seychelles : 8,61 %
► Gabon : 88,98 %
► Djibouti : 77,65 %
► Burundi : 87,29 %
► Niger : 83,65 %
Société
Langues principales
► anglais, arabe, français, portugais, swahili
► catholiques, protestants, sunnites, animistes, religions traditionnelles
► IDH les plus élevés : Seychelles (0,797), Maurice (0,790)
► IDH les plus bas : Niger (0,354), Centrafrique (0,367)
Défense

► Afrique du Sud : 4,22 % des effectifs militaires de la zone ; 18,61 % du budget militaire
de la zone
► Angola : 6,9 % des effectifs militaires de la zone ; 11,23 % du budget militaire de la zone
► Soudan : 6,7 % des effectifs militaires de la zone ; 9,61 % du budget militaire de la zone
► Nigeria : 8,7 % des effectifs militaires de la zone ; 8,85 % du budget militaire de la zone
► Kenya : 1,55 % des effectifs militaires de la zone ; 6,42 % du budget militaire de la zone
Un continent en voie de reconfiguration ?
► Pierre Jacquemot
L’événement le plus marquant de l’année 2019 en Afrique

subsaharienne restera certainement la destitution, le 11 avril 2019,
d’Omar al-Bachir, dans le prolongement d’un mouvement de
protestation déclenché le 19 décembre 2018. L’ancien chef d’État
du Soudan, au pouvoir depuis trente ans, qui avait semé la terreur
dans son pays, a vu son régime s’effondrer lorsque son
gouvernement a pris la décision de tripler le prix du pain. La
population est alors massivement descendue dans la rue et y est
restée, jusqu’à ce que l’armée prenne l’option d’assigner le
président à résidence. Outre deux guerres civiles soudanaises dont
il fut l’instigateur, il lui était reproché d’avoir créé un régime
persécutant ses opposants. La CPI avait alors déjà lancé des
mandats d’arrêt afin qu’il réponde aux accusations de génocide, de
crimes de guerre et de crimes contre l’humanité lors du conflit au
Darfour, région occidentale du Soudan. Le transfert par l’armée du
pouvoir aux civils restait toutefois un processus non garanti.
► Réélections réussies au Nigeria et au Sénégal, hold-
up électoral en RDC
Au Nigeria, Muhammadu Buhari a été réélu en février 2019 par 14

des 72 millions d’inscrits : le général de 76 ans s’est ainsi offert un
deuxième mandat à la tête de la plus grande économie de la région.
Au rang de ses principaux défis figurent – de nouveau et en bonne
place – les luttes contre le terrorisme et la corruption.
Au Sénégal, Macky Sall a également, au cours du même mois, été
réélu au premier tour avec 58 % des voix, notamment celles de
Dakar. Plusieurs facteurs ont favorisé le basculement de la capitale
vers la majorité présidentielle, dont l’emprisonnement de Khalifa
Sall, déchu de son poste de maire, suivi du rejet de sa candidature
par la Cour constitutionnelle.
En République démocratique du Congo (RDC), Félix Tshisekedi a
obtenu 38,5 % des voix lors d’un scrutin à un tour. Contre toute
attente, il a été proclamé président de la République le 20 janvier
2019. Ce dénouement accrédite la thèse d’une mascarade
habilement orchestrée, permettant à Joseph Kabila, qui fut au
pouvoir pendant dix-sept ans, de continuer à contrôler l’appareil
d’État. Le processus électoral a été détourné le jour du vote, puis
lors de la compilation et de la publication des résultats. L’analyse
des données de la Conférence épiscopale nationale du Congo et de
celles de la Commission électorale nationale indépendante, qui
avaient « fuité », révèle leur concordance et montre une victoire
sans discussion de Martin Fayulu, l’opposant à Joseph Kabila, avec
un score situé autour de 60 % des voix. Ainsi la RDC a-t-elle
inventé un nouveau concept : la « nomination électorale ».
Tableau no 2 Calendrier des scrutins 2019-2021

Élections présidentielles Élections législatives
Afrique du Sud (scrutin Afrique du Sud, Bénin,

indirect), Botswana Botswana, Cameroun,
(scrutin indirect), Guinée, Guinée-Bissau,
Comores, Guinée-Bissau, Madagascar, Malawi, Mali,
2019
Malawi, Maurice (scrutin Maurice, Mozambique,
indirect), Mauritanie, Namibie, Nigeria, Tchad.
Mozambique, Namibie,
Nigeria, Sénégal.
Burkina Faso, Burundi, Burkina Faso, Burundi,
Centrafrique, Côte d’Ivoire, Centrafrique, Comores,
Éthiopie (scrutin indirect), Éthiopie, Ghana, Liberia,
2020
Ghana, Guinée, Mali, Soudan, Tanzanie.
Seychelles, Soudan,
Tanzanie, Togo.
Bénin, Cap-Vert, Congo, Cap-Vert, Côte d’Ivoire,
Djibouti, Gambie, Niger, Niger, Ouganda,
2021 Ouganda, Sao Tomé-et- Seychelles, Soudan du
Principe, Soudan du Sud, Sud, Zambie.
Tchad, Zambie.
L’alternance politique reste exceptionnelle sur le continent. En

Mauritanie, en juin 2019, Mohamed Ould Ghazouani a succédé à
Mohamed Ould Abdelaziz, qui ne se présentait pas. Mais rien ne
distingue les deux hommes, passés par l’Académie royale militaire
de Meknès au Maroc et ayant participé à deux coups d’État, dont
celui de 2008 qui mit prématurément un terme à la première
transition démocratique du pays.
► Sahel : un risque d’enlisement ?

D’Abidjan à Dakar, et davantage encore de Bamako à
Ouagadougou, toute l’Afrique de l’Ouest connaît les angoisses de
la violence terroriste, de sa propagation et de son imprévisibilité.
Ses racines sont profondes : en deux décennies, l’immense
territoire sahélien est devenu un espace de non-droit. La porosité
des frontières et l’expansion des trafics en tout genre, la captation
par les élites des rentes engendrées par la situation de désordre et
l’apparition de pouvoirs associés aux groupes terroristes soulèvent
des défis sécuritaires considérables pour l’ensemble de la région.
La crise sahélienne, dont il est impossible d’anticiper le terme, est
indissociable de la criminalité armée, « piraterie du désert » qui
brise les efforts de développement des États et corrode, par l’argent
redistribué, les gouvernements et les administrations. Ajoutons
l’existence d’un terreau favorable à l’expansion du djihadisme dans
les pays où des communautés – et notoirement les jeunes – sont
marginalisées par un État défaillant. Face à la montée du
radicalisme, le Mali – maillon le plus faible – le Niger, le Burkina
Faso, la Mauritanie et le Tchad, qui composent le G5 Sahel,
n’offrent encore qu’une modeste résistance tant leurs armées sont
peu formées et sous équipées. Le soutien international – des
Nations unies, de l’Europe, et surtout de la France – reste, dans ces
conditions, nécessaire. Lancée en août 2014, l’opération Barkhane,
active sur toute la région, compte actuellement 4 500 militaires. Sa
mission est double : contenir la menace terroriste provenant de
groupes affiliés à Al-Qaïda – réunis au sein du Rassemblement
pour la victoire de l’islam et des musulmans (RVIM) – et à Daech –
État islamique dans le Grand Sahara (EIGS) – et former les armées
locales.
Une nouvelle composante s’est introduite, celle du développement
économique comme moyen d’éradiquer les motivations des jeunes
à rejoindre les groupes terroristes. L’Alliance Sahel, créée en 2017
par une coalition de bailleurs de fonds, mobilise ses membres
autour de la mise en œuvre de plus de 600 projets de terrain
(développement rural, sécurité alimentaire, gouvernance,
décentralisation, énergie, sécurité). Pour autant, la stratégie globale
d’intervention française au Sahel, désormais axée autour du
triptyque Défense-Diplomatie-Développement (3D) pour mieux
répondre au caractère multidimensionnel du conflit, soulève des
questions. N’existe-t-il pas un risque de guerre prolongée dans une
région aussi vaste, avec déjà une expansion au Nord des pays
côtiers – Bénin en particulier ? La relative solitude de la France
n’est-elle pas problématique ? Ses partenaires européens tardent à
s’investir dans cette guerre dont ils comprennent mal les
mécanismes, ce qui expose inévitablement l’ancienne puissance
coloniale à incarner seule la figure de l’ennemi principal des
groupes djihadistes, eux-mêmes convaincus que plus la France
restera longtemps dans la région, plus les populations, « fatiguées »
de cette présence étrangère, se retourneront contre elle.
► Union africaine : le bilan de Paul Kagame
À l’occasion de la 32e session ordinaire de l’assemblée de l’Union

africaine (UA), qui s’est tenue à Addis-Abeba en février 2019, Paul
Kagame, le président rwandais, a cédé son siège à la tête de
l’organisation au maréchal Abdel Fattah al-Sissi, le chef de l’État
égyptien. Certes, il aura eu le mérite de tenter d’arracher l’UA à
son apathie chronique. Pour autant, près de deux ans et demi après
avoir été mandaté par ses pairs pour réformer l’institution
panafricaine, P. Kagame a présenté un bilan en demi-teinte.
L’une de ses priorités était d’assurer l’indépendance financière de
l’organisation, afin qu’elle ne repose plus sur le concours des
donateurs non africains – qui portent actuellement la moitié de son
budget. Pour y parvenir, il a donc proposé de lever une taxe sur les
importations, modeste puisqu’à hauteur seulement de 0,2 % de leur
valeur, auprès des pays membres. Cette mesure, acceptée par une
vingtaine d’États, a été rejetée en bloc par l’Afrique australe,
entravant la perspective d’un financement continental de l’UA
à 100 %. Le réformisme de P. Kagame s’est heurté aux zélotes du
statu quo lorsque le président rwandais a préconisé de confier au
président de la commission de l’UA le pouvoir de désigner ses
adjoints ainsi que les commissaires, une proposition suscitant
l’hostilité des États, craignant une perte de leurs prérogatives face à
l’exécutif panafricain.
C’est encore au volontarisme de P. Kagame que l’on doit la mise en
orbite de la zone de libre-échange continentale (ZLEC). Adopté par
48 chefs d’État à Kigali en mars 2018, le projet ZLEC ouvre la
voie à la création d’un marché unique de plus de 1,2 milliard
d’habitants. L’entrée en vigueur effective de l’accord était
conditionnée par sa ratification par au minimum 22 parlements
nationaux. Ce fut acquis avec la Gambie, début avril 2019.
Contrairement à l’Afrique du Sud, l’autre poids lourd du continent,
le Nigeria a marqué ses réticences à signer, une attitude qui
s’explique par le défi que lui pose la ZLEC vis-à-vis de son agenda
économique national, reposant sur la substitution des importations
et la protection de ses industries. Toutefois, le pays, première
économie d’Afrique, ne pouvait rester longtemps à l’écart des
initiatives continentales sans risquer de perdre son crédit et de
contrarier ses ambitions géopolitiques. Il a ainsi annoncé son
adhésion – en compagnie du Bénin – lors de l’ouverture du sommet
de l’UA à Niamey, en juillet 2019.
Carte no 7 La ZLEC, une intégration à plusieurs vitesses

(été 2019)
► L’Afrique investit en Afrique, la France supplantée
Anticipant la mise en œuvre de la ZLEC, sous l’effet du

dynamisme créé par ses champions locaux, l’intégration du
continent s’accélère. Passé de 3,7 à 10 milliards de dollars, le
montant moyen des investissements directs africains a presque
triplé entre 2006-2007 et 2015-2016. Durant cette période
également, le nombre moyen de transactions transfrontalières au
sein du continent a quasiment doublé, la moitié ayant été menée par
des entreprises africaines. De même, la moyenne annuelle des
exportations intra-africaines a augmenté dans une proportion
significative.
Les entreprises africaines disposent d’un profond ancrage dans
plusieurs pays, dans lesquels elles s’installent pour construire de
nouvelles usines ou ouvrir des magasins. Elles procèdent à des
acquisitions sur le continent, construisent des marques et innovent
localement pour s’adapter aux besoins spécifiques du
consommateur africain. Leurs investissements sont largement
créateurs d’emplois, mais aussi sources de transferts
technologiques et de savoir-faire. Elles investissent dans les
ressources humaines et développent des stratégies pour attirer et
fidéliser des talents africains, tout en implantant des écosystèmes
locaux, facilitant les connexions et les mouvements de personnes,
de biens et de données.
Serait-ce la fin du « pré carré » de Paris en Afrique francophone ?
C’est le principal enseignement du baromètre Africaleads, établi
sur la base d’entretiens avec 1 244 décideurs dans huit pays
francophones, et rendu public par le Conseil français des
investisseurs en Afrique (CIAN) et l’Institut IMMAR1. Distancée à
la cinquième place pour ce qui est de son image, la France se
trouve au septième rang du classement des pays jugés les plus
bénéfiques pour le continent, derrière la Chine, le Japon,
l’Allemagne, la Turquie, les États-Unis et l’Inde. Pour certaines
personnes interrogées, l’image de la France est aujourd’hui
entachée par des interventions militaires et une ingérence politique
jugées de plus en plus difficilement supportables par les jeunes
générations. Pour d’autres, ce recul de la France s’explique par
l’absence ou l’arrivée tardive de sa diplomatie économique par
rapport aux offensives commerciales de pays comme la Chine, la
Turquie ou les États-Unis. De fait, si la balance commerciale de la
France reste excédentaire vis-à-vis du continent, ses parts de
marché ont été divisées par deux en moins de vingt ans, passant de
11 % en 2000 à 5,5 % en 2017, selon le CIAN. Concernant les
entreprises les plus appréciées, quatre groupes français, Orange,
Total, Renault et Sogea Satom, figurent parmi les dix premières
aux côtés de multinationales comme Toyota, Samsung, Dangote,
MTN, Nestlé ou Coca-Cola. Enfin, le baromètre Africaleads fait
apparaître que les médias français restent les sources d’information
privilégiées des leaders d’opinion en Afrique francophone : 76 %
pour RFI et 49 % pour France 24, contre 7 % seulement pour Al-
Jazira.
► La Chine de plus en plus présente
À l’occasion de la septième édition du Forum sur la coopération

sino-africaine (FOCAC), qui s’est tenue à Pékin en
septembre 2018, la Chine a annoncé un financement de
60 milliards de dollars pour soutenir le développement de
l’Afrique. Le président Xi Jinping a appelé à une responsabilité
commune et une coopération gagnant-gagnant entre la Chine et
l’Afrique. Le plan d’action 2019-2021 met en avant huit initiatives,
axées sur la promotion industrielle, la connexion entre les
infrastructures, la facilitation des échanges, le développement
écologique, le renforcement des capacités, la santé, les échanges
entre les peuples et la promotion de la paix.
Sur le plan sécuritaire, la Chine n’est pas en reste puisqu’elle est
aujourd’hui, et de loin, le premier contributeur de troupes parmi les
cinq membres permanents du Conseil de sécurité des Nations
unies, avec plus de 3 000 casques bleus déployés en Afrique,
essentiellement au Mali et au Soudan du Sud. Même si son
personnel n’est pas très qualifié, l’idée est de profiter de son image
de pays non occidental pour accroître son influence. La Chine est
aussi devenue le deuxième contributeur financier de l’ONU,
couvrant plus de 10 % du budget annuel des opérations onusiennes
de maintien de la paix.
CHRONOLOGIE
Août 2018 —
16 —
Ibrahim Boubacar Keïta est déclaré vainqueur du second tour de
l’élection présidentielle malienne du 12 août.
Septembre 2018 —
1er —
Boko Haram tue 48 soldats dans l’attaque d’une base militaire
dans le Nord-Est du Nigeria.
3—
7e Forum Chine-Afrique à Pékin. Dernier soutien de Taiwan en
Afrique, l’Eswatini est le seul pays du continent à ne pas y
prendre part.
Octobre 2018 —
5—
Le gynécologue congolais Denis Mukwege reçoit le prix Nobel de
la paix pour son combat contre les violences sexuelles.
Novembre 2018 —
23 —
Remise du rapport Sarr-Savoy sur la restitution par la France du
patrimoine africain.
Décembre 2018 —
19 —
Andry Rajoelina est élu au deuxième tour de l’élection
présidentielle à Madagascar.
Janvier 2019 —
7—
Au Gabon, une unité de soldats mutinés prétextant l’état de santé
d’Ali Bongo, en convalescence après un AVC, transmet un appel
au soulèvement, dans une tentative de coup d’État. Cette
insurrection échoue le jour même ; deux des putschistes sont
tués, les autres sont arrêtés.
20 —
Félix Tshisekedi est proclamé président de la RDC après un
scrutin contestable.
Février 2019 —
26 —
Au Mali, l’explosion d’un cadavre piégé fait 17 morts et 15 blessés
parmi des civils.
27 —
Au Nigeria, Muhammadu Buhari est déclaré vainqueur de
l’élection présidentielle du 23 février.
28 —
Au Sénégal, Macky Sall est réélu au premier tour de l’élection
présidentielle.
Avril 2019 —
11 —
Après plusieurs mois de contestation populaire, le président du
Soudan Omar al-Bachir, au pouvoir depuis 1989, est destitué et
remplacé par un « conseil militaire de transition » pour deux ans.
26 —
Une attaque dans le village de Maytagou, dans le Centre-Est du
Burkina Faso, fait six morts.
28 —
Quatre fidèles et un pasteur d’une église protestante sont tués à
Silgadji, au Nord du Burkina Faso.
28 —
Au Bénin, pays réputé pour être un exemple de démocratie en
Afrique de l’Ouest, les législatives ne suscitent qu’une faible
participation, de moins de 25 %, en raison de l’exclusion des
partis d’opposition à la suite d’une réforme du Code électoral.
Mai 2019 —
10 —
Deux Français, pris en otage au Nord du Bénin par un groupe
terroriste sont libérés au Burkina Faso grâce une intervention
française durant laquelle deux soldats sont tués.
Juillet 2019 —
7—
Le Bénin et le Nigeria signent l’accord relatif à la ZLEC lors du
sommet de l’UA qui se tient à Niamey.
AFRIQUE DU SUD

Chef d’État ► Matamela Cyril Ramaphosa
Chef de gouvernement ► Matamela Cyril Ramaphosa
Population ► 56 717 156 hab. (+ 1,25 %)
Capitale ► Pretoria
Organisations internationales ► ONU, UA, FMI, SACU, SADC, OMC, Commonwealth,
Unesco, IOR-ARC
Monnaie ► rand
PIB/hab. ► 6 182,25 $/hab.
Structure du PIB

moyenne 2009-2018
R&D ► 0,8 % du PIB (2015)
Démographie

d’habitants
Société
Langue(s) principale(s) ► off. : 11 dont

► zoulou : 23,8 %
► xhosa : 17,6 %
► afrikaan : 13,3 %
► anglais : 8,2 %
IDH ► 0,699
156,03


d’énergie (2014)
naturelles
Défense

service de santé
► 1,07 % du PIB
► 25 chars
ANGOLA

Chef d’État ► João Manuel Gonçalves Lourenço
Chef de gouvernement ► João Manuel Gonçalves Lourenço
Population ► 29 784 193 hab. (+ 3,37 %)
Capitale ► Luanda
Organisations internationales ► ONU, UA, FMI, OPEP, SADC, OMC, COMESA,
CEEAC, Unesco
Monnaie ► kwanza
PIB/hab. ► 4 303,7 $/hab. (est.)

moyenne 2009-2018
R&D ► nc
fournisseurs
Démographie

d’habitants
Société

► langues du groupe bantou
► croyances traditionnelles :
10 %
IDH ► 0,581

Exportations d’énergie nettes ► 541 % de l’utilisation

d’énergie (2014)
naturelles
Défense

► 1,75 % du PIB
► 300 chars
► 2 patrouilleurs
Casques bleus ►0
BÉNIN

Chef d’État ► Patrice Talon
Chef de gouvernement ► Patrice Talon
Population ► 11 175 692 hab. (+ 2,79 %)
Capitale ► Porto-Novo
Organisations internationales ► ONU, UA, Cedeao, FMI, OCI, OIF, UEMOA, OMC,
Unesco
Monnaie ► franc CFA

PIB/hab. ► 832,83 $/hab. (est.)
Structure du PIB

2009-2018
R&D ► nc
fournisseurs de marchandises
(2016, %)
Démographie

Société

► fon
► yorouba
Religion(s) principale(s) ► animistes (dont vaudous)
► chrétiens
► musulmans
IDH ► 0,515


d’énergie (2014)
naturelles
Défense

+ 2 500 gendarmes
► 0,97 % du PIB
► 50 blindés
► 2 patrouilleurs
BOTSWANA

Chef d’État ► Mokgweetsi Masisi
Chef de gouvernement ► Mokgweetsi Masisi
Population ► 2 291 661 hab. (+ 1,84 %)
Capitale ► Gaborone
Organisations internationales ► ONU, UA, FMI, SACU, SADC, OMC, Unesco,
Commonwealth
Monnaie ► botswana pula

PIB/hab. ► 7 584,05 $/hab. (est.)
Structure du PIB

2009-2018
R&D ► 0,54 % du PIB (2013)
Démographie

Société
Langue(s) principale(s) ► off. : anglais : 2 %

► setswana : 79 %
► musulmans
► hindouistes
► bouddhistes
IDH ► 0,717


d’énergie (2014)
naturelles
Défense

► 3,29 % du PIB
► 250 blindés
Casques bleus ►0
BURKINA FASO

Chef d’État ► Roch Marc Christian Kaboré
Chef de gouvernement ► Paul Kaba Thiéba
Population ► 19 193 382 hab. (+ 2,93 %)
Capitale ► Ouagadougou
Unesco

PIB/hab. ► 643,42 $/hab. (est.)
Structure du PIB

moyenne 2009-2018
R&D ► 0,22 % du PIB (2014)
fournisseurs
Démographie

Ville(s) de plus de 1 million ►1 (12,59 % de la pop.)
d’habitants
Société

► mooré
► dioula
► animistes : 15,3 %
IDH ► 0,423

Répartition de la production
d’énergie ► nc
naturelles
Défense

+ 4 000 gendarmes
► 2,55 % du PIB
► 130 blindés
BURUNDI

Chef d’État ► Pierre Nkurunziza
Chef de gouvernement ► Pierre Nkurunziza
Population ► 10 864 245 hab. (+ 3,23 %)
Capitale ► Bujumbura
Organisations internationales ► ONU, UA, FMI, OIF, OMC, COMESA, CEEAC,
Unesco
Monnaie ► franc burundais

PIB/hab. ► 312,46 $/hab. (est.)
PIB/hab. en PPA ► 736,79 $/hab. (est.)
Structure du PIB

2009-2018
R&D ► nc
Démographie

Société
Langue(s) principale(s) ► off. : français, kirundi

► anglais
► swahili
Religion(s) principale(s) ► chrétiens : > 75 %
► animistes : 11 %
► musulmans : 2 %
IDH ► 0,417


du PIB
Défense

paramilitaires
► 1,92 % du PIB
► 140 blindés
CAMEROUN

Chef d’État ► Paul Biya
Chef de gouvernement ► Joseph Dion Ngute
Prochaines élections nationales ► novembre 2019 (législatives)
Population ► 24 053 727 hab. (+ 2,62 %)
Capitale ► Yaoundé
Organisations internationales ► ONU, UA, CEMAC, FMI, OCI, OIF, OMC,
Commonwealth, CEEAC, Unesco

PIB/hab. ► 1 441,38 $/hab. (est.)
Structure du PIB

2009-2018
R&D ► nc
(2016, %)
Démographie

d’habitants
Société
Langue(s) principale(s) ► off. : français, anglais

► 24 langues majeures, dont
bassa et douala
Religion(s) principale(s) ► animistes : 45 %
► chrétiens : 35-40 %
► musulmans : 15-20 %
IDH ► 0,556


d’énergie (2014)
naturelles
Défense

gendarmes
► 1,23 % du PIB
► 180 blindés
► 3 patrouilleurs
CAP-VERT

Chef d’État ► Jorge Carlos Fonseca
Chef de gouvernement ► José Ulisses Correia e Silva
Population ► 546 388 hab. (+ 1,27 %)
Capitale ► Praia
Organisations internationales ► ONU, UA, Cedeao, FMI, OIF, OMC, Unesco
Monnaie ► escudo cap-verdien

PIB/hab. ► 3 249,52 $/hab. (est.)
Structure du PIB

2009-2018
R&D ► nc
Démographie

Société

► créole
► musulmans : 1 %
IDH ► 0,654

Défense

► 0,62 % du PIB
► 10 blindés
► 3 aéronefs
► 2 patrouilleurs
Casques bleus ►0
CENTRAFRIQUE

Nature du régime ► République, 14 préfectures, 2 préfectures économiques, 1
commune autonome
Chef d’État ► Faustin-Archange Taoudéra
Chef de gouvernement ► Simplice Sarandji
Population ► 4 659 080 hab. (+ 1,4 %)
Capitale ► Bangui
Organisations internationales ► ONU, UA, CEMAC, FMI, OIF, OMC, Unesco

PIB/hab. ► 388,6 $/hab. (est.)
Structure du PIB
Croissance annuelle moyenne ► − 1,5 %

2009-2018
R&D ► nc
(2016, %)
Démographie

Société
Langue(s) principale(s) ► off. : français, sangho

► langues tribales
Religion(s) principale(s) ► animistes
► chrétiens
► musulmans
IDH ► 0,367

d’énergie ► nc
naturelles
Défense
Effectif total ► 7 150 hommes + 1

000 gendarmes (opération ONU
en cours)
► 1,63 % du PIB
► 25 blindés
Casques bleus ►0
COMORES

Nature du régime ► République, 3 îles autonomes
Chef d’État ► Azali Assoumani
Chef de gouvernement ► Azali Assoumani
Population ► 813 912 hab. (+ 2,3 %)
Capitale ► Moroni
Organisations internationales ► ONU, UA, FMI, OCI, OIF, COMESA, Ligue arabe,
COI, Unesco, IOR-ARC
Monnaie ► franc comorien

PIB/hab. ► 784,74 $/hab. (est.)
Structure du PIB

2009-2018
R&D ► nc
(2013, %)
Démographie

Société
Langue(s) principale(s) ► off. : comorien, français,

arabe
Religion(s) principale(s) ► sunnites chaféites (off.) :
98 %
► renouveau chiite encore
marginal
IDH ► 0,503

d’énergie ► nc
naturelles
Défense

Casques bleus ►0
CONGO

Chef d’État ► Denis Sassou-Nguesso
Chef de gouvernement ► Clément Mouamba
Population ► 5 260 750 hab. (+ 2,63 %)
Capitale ► Brazzaville
Organisations internationales ► ONU, UA, CEMAC, CEEAC, FMI, OIF, OMC, Unesco

PIB/hab. ► 2 068,23 $/hab. (est.)
Structure du PIB

2009-2018
R&D ► nc
(2014, %)
Démographie

d’habitants
Société

► langues nationales : lingala,
kituba
► musulmans
► animistes
IDH ► 0,606


d’énergie (2014)
naturelles
Défense

gendarmes
► 3,39 % du PIB
► 40 chars
CONGO (RÉPUBLIQUE DÉMOCRATIQUE DU)

Chef d’État ► Félix Tshisekedi
Chef de gouvernement ► Sylvestre Ilunga Ilunkamba
Population ► 81 339 988 hab. (+ 3,31 %)
Capitale ► Kinshasa
Organisations internationales ► ONU, UA, FMI, OIF, SADC, OMC, COMESA,
CEEAC, Unesco
Monnaie ► franc congolais

PIB/hab. ► 449,24 $/hab. (est.)
Structure du PIB

moyenne 2009-2018
R&D ► nc
fournisseurs
Démographie

d’habitants
Société

► lingala
► kikongo
► tshiluba
► swahili
Religion(s) principale(s) ► catholiques : 40-50 %
► protestants : 40-50 %
► kimbanguistes : 5-10 %
► musulmans : 5-10 %
IDH ► 0,457


d’énergie (2014)
naturelles
Défense

000 services communs et 8 000
gardes républicains
► 0,72 % du PIB
► 170 chars
Casques bleus ►1
CÔTE D’IVOIRE

Chef d’État ► Alassane Dramane Ouattara
Chef de gouvernement ► Amadou Gon Coulibaly
Population ► 24 294 750 hab. (+ 2,53 %)
Capitale ► Yamoussoukro
Unesco

PIB/hab. ► 1 527,65 $/hab. (est.)
Structure du PIB

moyenne 2009-2018
R&D ► nc
fournisseurs
Démographie

d’habitants
Société

► baoulé
► dioula
► animistes : 4 %
IDH ► 0,492


d’énergie (2014)
naturelles
Défense

► 2,34 % du PIB
► 10 chars
► 4 patrouilleurs
DJIBOUTI

Nature du régime ► République, 5 districts, 1 municipalité
Chef d’État ► Ismail Omar Guelleh
Chef de gouvernement ► Abdoulkader Kamil Mohamed
Population ► 956 985 hab. (+ 1,55 %)
Capitale ► Djibouti
Organisations internationales ► ONU, UA, FMI, OCI, OIF, OMC, COMESA, Unesco
Monnaie ► franc djiboutien

PIB/hab. ► 1 988,77 $/hab. (est.)
Structure du PIB

2009-2018
R&D ► nc
(%) ► nc
Démographie

Société
Langue(s) principale(s) ► off. : français, arabe

► somali
► afar
IDH ► 0,476


Défense

gendarmes
► 0,48 % du PIB
► 90 blindés
► 2 patrouilleurs
ÉRYTHRÉE

Chef d’État ► Issayas Afeworki
Chef de gouvernement ► Issayas Afeworki
Population ► nc
Capitale ► Asmara
Organisations internationales ► ONU, UA, FMI, COMESA, Unesco
Monnaie ► nakfa
PIB/hab. ► 979,69 $/hab. (est.)
Structure du PIB

2009-2018
R&D ► nc
APD ► nc
(%) ► nc
Démographie
Densité ► nc
Population urbaine ► nc
Société
Langue(s) principale(s) ► off. : tigrinya, arabe, anglais

► kunama, afar, autres langues
couchitiques
► chrétiens (autres) : 7 %
IDH ► 0,440


d’énergie (2014)
naturelles
Défense

► 1,38 % du PIB
► 250 chars
► 9 patrouilleurs
Casques bleus ►0
ESWATINI

Nature du régime ► Monarchie absolue, 4 districts
Chef d’État ► SM le roi Mswati III
Chef de gouvernement ► Ambrose Mandvulo Dlamini
Population ► 1 367 254 hab. (+ 1,8 %)
Capitale ► Mbabane
Organisations internationales ► ONU, UA, FMI, SACU, SADC, OMC, COMESA,
Monnaie ► lilangeni (pluriel :

emalangeni)
PIB/hab. ► 4 060,5 $/hab.
Structure du PIB

2009-2018
R&D ► 0,27 % du PIB (2015)
(%) ► nc
Démographie

Société
Langue(s) principale(s) ► off. : anglais, swati

► religions traditionnelles :
18 %
► musulmans : 2 %
IDH ► 0,588
► Sénat : 33,3 %


Défense
Armée de très petite taille.

ÉTHIOPIE

Nature du régime ► République fédérale, 9 États fédérés, 2 administrations autonomes
Chef d’État ► Sahle-Work Zewde
Chef de gouvernement ► Abiy Ali Ahmed
Population ► 104 957 438 hab. (+ 2,49 %)
Capitale ► Addis-Abeba
Monnaie ► birr
PIB/hab. ► 817,49 $/hab. (est.)
Structure du PIB

2009-2018
R&D ► 0,6 % du PIB (2013)
Importations totales ► 19 103 millions de $
(2016, %)
Démographie

d’habitants
► hommes : 64 ans
Société
Langue(s) principale(s) ► off. : pas de langue officielle.

L’amharique est la langue
utilisée au niveau fédéral
► oromo, tigrinya, somali,
gurage
Religion(s) principale(s) ► orthodoxes : 43,5 %
IDH ► 0,463


d’énergie (2014)
naturelles
Défense

► 0,58 % du PIB
► 460 chars
Importations d’armements ► 1 million de $
GABON

Chef d’État ► Ali Bongo
Chef de gouvernement ► Julien Nkoghe Bekalé
Population ► 2 025 137 hab. (+ 2,29 %)
Capitale ► Libreville
Organisations internationales ► ONU, UA, CEMAC, CEEAC, FMI, OCI, OIF, OMC,
Unesco

PIB/hab. ► 7 369,34 $/hab. (est.)
Structure du PIB

2009-2018
R&D ► nc
(%) ► nc
Démographie

d’habitants
Société

► musulmans
► animistes
IDH ► 0,702


d’énergie (2014)
naturelles
Défense

+ 2 000 gendarmes
► 1,81 % du PIB
► 140 blindés
► 4 patrouilleurs
GAMBIE

Nature du régime ► République, 5 régions, 1 municipalité
Chef d’État ► Adama Barrow
Chef de gouvernement ► Adama Barrow
Population ► 2 100 568 hab. (+ 3,04 %)
Capitale ► Banjul
Organisations internationales ► ONU, UA, Cedeao, FMI, OCI, OMC, Unesco
Monnaie ► dalasi
PIB/hab. ► 705,04 $/hab.
Structure du PIB

moyenne 2009-2018
R&D ► nc
Exportations totales ► 184 millions de $
fournisseurs
Démographie

d’habitants
Société

► wolof
► mandingue
► fula
► jola
► chrétiens
► religions traditionnelles
IDH ► 0,460

d’énergie ► nc
naturelles
Défense

► 0,95 % du PIB
GHANA

Chef d’État ► Nana Akufo-Addo
Chef de gouvernement ► Nana Akufo-Addo
Population ► 28 833 629 hab. (+ 2,22 %)
Capitale ► Accra
Organisations internationales ► ONU, UA, Cedeao, FMI, OIF, OMC, Commonwealth,
Unesco
Monnaie ► cedi
PIB/hab. ► 2 037,95 $/hab. (est.)
Structure du PIB

moyenne 2009-2018
R&D ► nc
fournisseurs
Démographie

d’habitants
Société

► asante
► éwé
► fante
► boron
Religion(s) principale(s) ► chrétiens : 71,2 %
(pentecôtistes : 28,3 %;
protestants : 18,4 %;
catholiques : 13,1 %)
► religions traditionnelles : 5,2 %
IDH ► 0,592

Exportations d’énergie nettes ► 8,19 %

de l’utilisation
d’énergie (2014)
Défense

► 0,45 % du PIB
► 150 blindés
► 12 patrouilleurs
GUINÉE

Nature du régime ► République, 7 régions, 1 gouvernorat
Chef d’État ► Alpha Condé
Chef de gouvernement ► Ibrahima Kassory Fofana
Population ► 12 717 176 hab. (+ 2,59 %)
Capitale ► Conakry
Organisations internationales ► ONU, UA, Cedeao, FMI, OCI, OIF, OMC, Unesco
Monnaie ► franc guinéen

PIB/hab. ► 801,89 $/hab. (est.)
Structure du PIB

moyenne 2009-2018
R&D ► nc
fournisseurs
Démographie

d’habitants
Société

► peul
► malinké
► soussou
► animistes : 7 %
IDH ► 0,459
Alphabétisation ► 32 % (2014)


Défense

► 1,57 % du PIB
► 10 chars
GUINÉE-BISSAU

Nature du régime ► République, 8 régions, 1 secteur autonome
Chef d’État ► José Mário Vaz
Chef de gouvernement ► Aristides Gomes
Prochaines élections nationales ► novembre 2019 (présidentielle)
Population ► 1 861 283 hab. (+ 2,51 %)
Capitale ► Bissau
Unesco

PIB/hab. ► 793,62 $/hab.
Structure du PIB

2009-2018
R&D ► nc
(%) ► nc
Démographie

d’habitants
Société

► krio
► français
► balante
IDH ► 0,455
d’énergie ► nc
naturelles
Défense

+ 2 000 gendarmes
► 1,92 % du PIB
Forces aériennes ► 70 blindés
► 100 hommes
► 1 aéronef
Casques bleus ►0
GUINÉE ÉQUATORIALE

Chef d’État ► Teodoro Obiang Nguema Mbasogo
Chef de gouvernement ► Francisco Pascual Eyegue Obama Asue
Population ► 1 267 689 hab. (+ 3,78 %)
Capitale ► Malabo
Organisations internationales ► ONU, UA, CEMAC, CEEAC, FMI, OIF, Unesco

PIB/hab. ► 9 692,34 $/hab. (est.)
Structure du PIB
Croissance annuelle moyenne ► − 2,67 %

2009-2018
R&D ► nc
(%) ► nc
Démographie

Société
Langue(s) principale(s) ► off. : espagnol, français,

portugais
► protestants
► musulmans
IDH ► 0,591
Alphabétisation ► 95 % (2014)


Défense

► 0,06 % du PIB
► 35 blindés
► 2 patrouilleurs
Casques bleus ►0
KENYA

Chef d’État ► Uhuru Kenyatta
Chef de gouvernement ► Uhuru Kenyatta
Population ► 49 699 862 hab. (+ 2,56 %)
Capitale ► Nairobi
Organisations internationales ► ONU, UA, FMI, OMC, COMESA, Commonwealth,
Unesco
Monnaie ► shilling kenyan

PIB/hab. ► 1 695,15 $/hab. (est.)
Structure du PIB

moyenne 2009-2018
R&D ► nc
fournisseurs
Démographie

d’habitants
Société
Langue(s) principale(s) ► off. : anglais, swahili

► plus de 40 autres langues
Religion(s) principale(s) ► protestants : 45 %
IDH ► 0,590


d’énergie (2014)
naturelles
Défense

► 1,62 % du PIB
► 75 chars
► 6 patrouilleurs
LESOTHO

Chef d’État ► SM le roi Letsie III
Chef de gouvernement ► Tom Thabane
Population ► 2 233 339 hab. (+ 1,34 %)
Capitale ► Maseru
Unesco
Monnaie ► loti
PIB/hab. ► 1 352,7 $/hab. (est.)

moyenne 2009-2018
R&D ► 0,05 % du PIB (2015)
fournisseurs
Démographie

d’habitants
Société
Langue(s) principale(s) ► off. : anglais, sesotho

► protestants et anglicans :
45 %
► animistes et autres : 10 %
IDH ► 0,520

d’énergie ► nc
naturelles
Défense

► 1,88 % du PIB
► 30 blindés
Casques bleus ►0
LIBERIA

Chef d’État ► George Weah
Chef de gouvernement ► George Weah
Prochaines élections nationales ► 2020 (sénatoriales)
Population ► 4 731 906 hab. (+ 2,56 %)
Capitale ► Monrovia
Organisations internationales ► ONU, UA, Cedeao, FMI, Unesco, OMC
Monnaie ► dollar libérien

PIB/hab. ► 754,66 $/hab. (est.)
Structure du PIB

moyenne 2009-2018
R&D ► nc
fournisseurs
Démographie

d’habitants
► hommes : 62 ans
Société

► krio
► bassa
► religions traditionnelles :
18 %
IDH ► 0,435

d’énergie ► nc
naturelles
Défense

► 0,49 % du PIB
MADAGASCAR

Chef d’État ► Andry Rajoelina
Chef de gouvernement ► Christian Ntsay
Population ► 25 570 895 hab. (+ 2,72 %)
Capitale ► Antananarivo
Organisations internationales ► ONU, UA, FMI, OIF, SADC, OMC, COMESA, Unesco,
COI
Monnaie ► ariary malgache

PIB/hab. ► 447,66 $/hab. (est.)
Structure du PIB

2009-2018
R&D ► 0,01 % du PIB
(2016, %)
Démographie

d’habitants
Société
Langue(s) principale(s) ► off. : malgache, français

► anglais
Religion(s) principale(s) ► religions traditionnelles :
50 %
► musulmans : 5 %
IDH ► 0,519

d’énergie ► nc
naturelles
Défense

gendarmes
► 0,65 % du PIB
► 85 blindés
► 1 patrouilleur
MALAWI

Chef d’État ► Peter Mutharika
Chef de gouvernement ► Peter Mutharika
Population ► 18 622 104 hab. (+ 2,93 %)
Capitale ► Lilongwe
Organisations internationales ► ONU, UA, FMI, SADC, OMC, COMESA,
Monnaie ► kwacha malawite

PIB/hab. ► 324,81 $/hab. (est.)
Structure du PIB

moyenne 2009-2018
R&D ► nc
fournisseurs
Démographie

d’habitants
Société
Langue(s) principale(s) ► off. : anglais, chichewa

► chitumbuka
► chiyao
► makua
► chisena
IDH ► 0,477


PIB
Défense

► 0,34 % du PIB
► 90 blindés
MALI

Nature du régime ► République, 8 régions, 1 district
Chef d’État ► Ibrahim Boubacar Keïta
Chef de gouvernement ► Boubou Cissé
Population ► 18 541 980 hab. (+ 3,04 %)
Capitale ► Bamako
Unesco

PIB/hab. ► 853,91 $/hab. (est.)
Structure du PIB

moyenne 2009-2018
R&D ► 0,29 % du PIB
fournisseurs
Démographie

d’habitants
Société

► langues mandingues
► tamasheq
► poular
► senoufo
► animistes : 2 %
IDH ► 0,427


naturelles
Défense

gendarmes (remontée en
puissance)
► 4,75 % du PIB
► 20 blindés
MAURICE

Nature du régime ► République, 9 districts, 2 dépendances, 1 région
Chef d’État ► Paramasivum Pillay « Barlen » Vyapoory (intérim)
Chef de gouvernement ► Pravind Jugnauth
Population ► 1 264 613 hab. (+ 0,09 %)
Capitale ► Port-Louis
Organisations internationales ► ONU, UA, FMI, OIF, SADC, OMC, COMESA,
Commonwealth, Unesco, COI, IOR-ARC
Monnaie ► roupie mauricienne

PIB/hab. ► 10 491,07 $/hab.
Structure du PIB

2009-2018
R&D ► nc
Démographie

Société
Langue(s) principale(s) ► off. : anglais, français

► créole
Religion(s) principale(s) ► hindouistes : 48,5 %
► bouddhistes, taoïstes : 1 %
IDH ► 0,790
Taux de couverture énergétique ► 15 %

Importations d’énergie nettes ► 84,54 %

de l’utilisation d’énergie
(2014)
naturelles
Défense

sécurité uniquement)
► 1,66 % du PIB
► 10 blindés
Marine ► 800 hommes (garde-
côtes)
► 3 patrouilleurs
Casques bleus ►0
MOZAMBIQUE

Nature du régime ► République présidentielle, 10 provinces, 1 municipalité
Chef d’État ► Filipe Nyusi
Chef de gouvernement ► Carlos Agostinho do Rosário
Population ► 29 668 834 hab. (+ 2,91 %)
Capitale ► Maputo
Organisations internationales ► ONU, UA, FMI, OCI, SADC, OMC, Commonwealth,
Unesco, IOR-ARC
Monnaie ► metical
PIB/hab. ► 426,09 $/hab. (est.)
Structure du PIB

moyenne 2009-2018
R&D ► 0,34 % du PIB (2015)
Démographie

d’habitants
Société

► macualomué
► protestants
► musulmans
IDH ► 0,437


d’énergie (2014)
naturelles
Défense

► 1,07 % du PIB
► 60 chars
► 8 patrouilleurs
Casques bleus ►0
NAMIBIE

Chef d’État ► Hage Geingob
Chef de gouvernement ► Saara Kuugongelwa-Amadhila
Prochaines élections nationales ► novembre 2019 (élections générales)
Population ► 2 533 794 hab. (+ 2,18 %)
Capitale ► Windhoek
Unesco
Monnaie ► dollar namibien

PIB/hab. ► 5 593,3 $/hab.

2009-2018
R&D ► 0,34 % du PIB (2014)
(2016, %)
Démographie

d’habitants
Société

► oshivambo : 49 %
► afrikaans : 11 %
► allemand : 2 %
► nama-damara
IDH ► 0,647
► Sénat : 23,8 %


d’énergie (2014)
naturelles
Défense

► 3,46 % du PIB
► 70 blindés
Forces aériennes ► 8 avions de combat
► 3 patrouilleurs
NIGER

Nature du régime ► République, 7 régions, 1 communauté urbaine
Chef d’État ► Mahamadou Issoufou
Chef de gouvernement ► Brigi Rafini
Population ► 21 477 348 hab. (+ 3,89 %)
Capitale ► Niamey
Unesco

PIB/hab. ► 433,74 $/hab. (est.)
Structure du PIB

2009-2018
R&D ► nc
Démographie

Ville(s) de plus de 1 million
d’habitants ► 1 (5,48 % de la pop.)
Société

► arabe, buduma, haoussa
► djerma
► tamasheq
► peul
Religion(s) principale(s) ► sunnites : 85,5 %
► chiites : 4,5 %
► chrétiens
► animistes
IDH ► 0,354


d’énergie (2014)
naturelles
Défense

► 2,81 % du PIB
► 150 blindés
NIGERIA

Nature du régime ► République fédérale, 36 États fédérés, 1 territoire
Chef d’État ► Muhammadu Buhari
Chef de gouvernement ► Muhammadu Buhari
Population ► 190 886 311 hab. (+ 2,63 %)
Capitale ► Abuja
Organisations internationales ► ONU, UA, Cedeao, FMI, OCI, OPEP, OMC,
Monnaie ► naira
PIB/hab. ► 1 994,65 $/hab. (est.)

moyenne 2009-2018
Taux de chômage (jeunes) � 6,01 % (19,96 %)
R&D ► nc
Démographie

Société

► haoussa
► yorouba
► igbo
► musulmans
IDH ► 0,532
Médecins (pour 1 000 hab.) � nc


d’énergie (2014)
naturelles
Défense

► 0,47 % du PIB
► 310 chars
► 1 frégate + 1 corvette
OUGANDA

Chef d’État ► Yoweri Museveni
Chef de gouvernement ► Ruhakana Rugunda
Population ► 42 862 958 hab. (+ 3,31 %)
Capitale ► Kampala
Organisations internationales ► ONU, UA, FMI, OCI, OMC, COMESA,
Monnaie ► shilling ougandais

PIB/hab. ► 702,24 $/hab. (est.)
Structure du PIB

2009-2018
R&D ► 0,17 % du PIB (2014)
Démographie

Société

► luganda
► swahili
Religion(s) principale(s) ► protestants : 44,9 %
IDH ► 0,516

Exploitation des ressources ► 13,86 % du
naturelles PIB
Défense

► 1,45 % du PIB
► 230 chars
Forces aériennes ► 13 avions de combat
RWANDA

Chef d’État ► Paul Kagame
Chef de gouvernement ► Édouard Ngirente
Population ► 12 208 407 hab. (+ 2,44 %)
Capitale ► Kigali
Organisations internationales ► ONU, UA, FMI, OIF, OMC, COMESA,
Monnaie ► franc rwandais

PIB/hab. ► 773,95 $/hab. (est.)
Structure du PIB

2009-2018
R&D ► nc
Démographie

Société
Langue(s) principale(s) ► off. : anglais, français,

kinyarwanda
► adventistes : 11,1 %
IDH ► 0,524
► Sénat : 38,5 %

d’énergie ► nc
naturelles
Défense

► 1,17 % du PIB
► 30 chars
SAO TOMÉ-ET-PRINCIPE

Chef d’État ► Evaristo Carvalho
Chef de gouvernement ► Jorge Bom Jesus
Population ► 204 327 hab. (+ 2,21 %)
Capitale ► Sao Tomé
Organisations internationales ► ONU, UA, FMI, OIF, CEEAC, Unesco
Monnaie ► dobra
PIB/hab. ► 1 846,72 $/hab. (est.)
Structure du PIB

2009-2018
R&D ► nc
Démographie

d’habitants ►0
Société

► créole
► ngola
► musulmans
► protestants
IDH ► 0,589


naturelles
Défense
Armée avec très peu de moyens à sa disposition.

SÉNÉGAL

Chef d’État ► Macky Sall
Chef de gouvernement ► Mahammed Boun Abdallah Dionne
Population ► 15 850 567 hab. (+ 2,85 %)
Capitale ► Dakar
Unesco

PIB/hab. ► 1 333,42 $/hab.
Structure du PIB

2009-2018
R&D ► 0,75 % du PIB (2015)
Démographie

Société

► wolof
► diola
► malinké
► pulaar
► animistes : 2 %
IDH ► 0,505


d’énergie (2014)
naturelles
Défense

gendarmes
► 1,65 % du PIB
► 200 blindés
► 2 patrouilleurs
SEYCHELLES

Chef d’État ► Danny Faure
Chef de gouvernement ► Danny Faure
Population ► 95 843 hab. (+ 1,23 %)
Capitale ► Victoria
Organisations internationales ► ONU, UA, FMI, OIF, SADC, COMESA,
Commonwealth, Unesco, COI, OMC
Monnaie ► roupie seychelloise

PIB/hab. ► 15 859,38 $/hab. (est.)
Structure du PIB

2009-2018
R&D ► 0,22 % du PIB (2016)
Démographie

d’habitants ►0
Société
Langue(s) principale(s) ► off. : créole seychellois,

anglais, français
IDH ► 0,797

Défense

► 0,81 % du PIB
► 6 blindés
Marine ► 200 hommes (garde-côtes)
► 3 patrouilleurs
Casques bleus ►0
SIERRA LEONE

Chef d’État ► Julius Maada Bio
Chef de gouvernement ► Julius Maada Bio
Population ► 7 557 212 hab. (+ 2,18 %)
Capitale ► Freetown
Organisations internationales ► ONU, UA, Cedeao, FMI, OCI, OMC, Commonwealth,
Unesco
Monnaie ► leone
PIB/hab. ► 506,01 $/hab.
Structure du PIB

2009-2018
R&D ► nc
Démographie

Société

► krio
► mendé
► temné
IDH ► 0,419

d’énergie ► nc
naturelles
Défense

► 0,37 % du PIB
► 4 blindés
Exportations d’armements � nc
Importations d’armements � nc
SOMALIE

Nature du régime ► République fédérale, 18 régions (indépendance de fait du
Somaliland)
Chef d’État ► Mohamed Abdullahi Mohamed Farmajo
Chef de gouvernement ► Hassan Ali Khayre
Population ► 14 742 523 hab. (+ 2,96 %)
Capitale ► Mogadiscio
Organisations internationales ► ONU, UA, FMI, OCI, Ligue arabe, Unesco
Monnaie ► shilling somalien

PIB/hab. ► 478,34 $/hab.
moyenne 2009-2018
R&D ► nc
Démographie

Société
Langue(s) principale(s) ► off. : somali

► arabe
► anglais
IDH ► nc
► internautes : 2


Défense
Effectif total ► 20 000 hommes (milices en

cours d’intégration)
► 45 blindés
Casques bleus ► 0
SOUDAN

Nature du régime ► République fédérale, 18 États
Chef d’État ► Abdel Fattah al-Burhan (président du Conseil militaire de transition)
Chef de gouvernement ► Abdel Fattah al-Burhan (président du Conseil militaire de
transition)
Population ► 40 533 330 hab. (+ 2,41 %)
Capitale ► Khartoum
Organisations internationales ► ONU, UA, FMI, OCI, COMESA, Ligue arabe, Unesco,
OPEP
Monnaie ► livre soudanaise

PIB/hab. ► 1 120,01 $/hab. (est.)
Structure du PIB

moyenne 2009-2018
R&D ► nc
Démographie

Société

► anglais
► dinka
► plus de 100 langues locales
Religion(s) principale(s) ► sunnites : 96,7 %
IDH ► 0,502


d’énergie (2014)
naturelles
Défense
Effectif total ► 104 000 hommes (milices

en cours d’intégration)
► 4,15 % du PIB
► 460 chars
► 4 patrouilleurs
Casques bleus ►0
SOUDAN DU SUD

Nature du régime ► République, 28 États
Chef d’État ► Salva Kiir Mayardit
Chef de gouvernement ► Salva Kiir Mayardit
Population ► 12 575 714 hab. (+ 2,82 %)
Capitale ► Djouba
Monnaie ► livre sud-soudanaise

PIB/hab. ► 234,34 $/hab. (est.)
R&D ► nc
APD ► nc
Démographie
Densité ► nc
Société

► arabe
► multitude de langues locales
► musulmans
► animistes
IDH ► 0,388
► Sénat : 12 %


Exportations d’énergie nettes ► 1 058,12 %
de l’utilisation d’énergie
(2014)
Exploitation des ressources ► 42,38 % du PIB (2016)
naturelles
Défense

► 2,81 % du PIB
Évolution du budget de la Défense ► − 107,09 %
► 80 chars
Casques bleus ►0
TANZANIE

Chef d’État ► John Pombe Magufuli
Chef de gouvernement ► Kassim Majaliwa
Population ► 57 310 019 hab. (+ 3,13 %)
Capitale ► Dodoma
Organisations internationales ► ONU, UA, FMI, SADC, OMC, Commonwealth,
Unesco, IOR-ARC
Monnaie ► shilling tanzanien

PIB/hab. ► 1 064,46 $/hab. (est.)
Structure du PIB

moyenne 2009-2018
Solde balance courante ► − 1 768 millions de $ (est.)
R&D ► 0,53 % du PIB (2013)
Démographie

d’habitants
Société
Langue(s) principale(s) ► off. : swahili, anglais

► kiunguja
► arabe
Religion(s) principale(s) ► musulmans : 35 % (99 % à
Zanzibar)
IDH ► 0,538


d’énergie (2014)
naturelles
Défense

► 1,47 % du PIB
► 45 chars
► 2 patrouilleurs
TCHAD

Chef d’État ► Idriss Déby
Chef de gouvernement ► Idriss Déby
Prochaines élections nationales ► 2019 ou 2020 (législatives)
Population ► 14 899 994 hab. (+ 3,1 %)
Capitale ► N’Djamena
Organisations internationales ► ONU, UA, CEMAC, FMI, OCI, OIF, OMC, CEEAC,
Unesco

PIB/hab. ► 811,78 $/hab. (est.)
Structure du PIB

2009-2018
R&D ► 0,32 % du PIB (2016)
Démographie

d’habitants
Société
Langue(s) principale(s) ► off. : français, arabe

► chrétiens
► animistes
IDH ► 0,404

d’énergie ► nc
naturelles
Défense

gardes républicains + 4 500
gendarmes
► 1,9 % du PIB
► 60 chars
TOGO

Chef d’État ► Faure Essozimna Gnassingbé
Chef de gouvernement ► Komi Sélom Klassou
Population ► 7 797 694 hab. (+ 2,52 %)
Capitale ► Lomé
Unesco

PIB/hab. ► 614,97 $/hab. (est.)
Structure du PIB

2009-2018
R&D ► 0,27 % du PIB (2014)
Démographie

Société

► éwé
► mina
Religion(s) principale(s) ► animistes
► chrétiens
► musulmans
IDH ► 0,503


d’énergie (2014)
naturelles
Défense

► 2,19 % du PIB
► 110 blindés
► 3 patrouilleurs
ZAMBIE

Chef d’État ► Edgar Lungu
Chef de gouvernement ► Edgar Lungu
Population ► 17 094 130 hab. (+ 3,03 %)
Capitale ► Lusaka
Organisations internationales ► ONU, UA, FMI, SADC, OMC, COMESA,
Monnaie ► kwacha zambien

PIB/hab. ► 1 500,65 $/hab. (est.)
Structure du PIB

2009-2018
R&D ► nc
Démographie

Société
Langue(s) principale(s) ► off. : anglais, langues

bantoues
Religion(s) principale(s) ► chrétiens (off.) dont
protestants : 55 % ; catholiques :
35 %
► musulmans
IDH ► 0,588


d’énergie (2013)
naturelles
Défense

► 1,25 % du PIB
► 30 chars
ZIMBABWE

Nature du régime ► République, 8 provinces, 2 municipalités avec statut de province
Chef d’État ► Emmerson Dambudzo Mnangagwa
Chef de gouvernement ► Emmerson Dambudzo Mnangagwa
Population ► 16 529 904 hab. (+ 2,35 %)
Capitale ► Harare
Organisations internationales ► ONU, UA, FMI, SADC, OMC, COMESA, Unesco
Monnaies ► dollar américain, rand

sud−africain, bond
PIB/hab. ► 1 471,41 $/hab. (est.)
Structure du PIB

2009-2018
R&D ► nc
Démographie

Population urbaine ► 32,24 % (− 0,18 %)
Société
Langue(s) principale(s) ► off. : anglais, shona, ndébélé

► animistes
IDH ► 0,535
► Sénat : 43,8 %


d’énergie (2013)
naturelles
Défense

► 2,39 % du PIB
► 40 chars
ASIE ET OCÉANIE
29 938 389 km²

Superficie
km²
4 093 920 321 hab.



► Chine : 45,02 %
► Japon : 18,14 %
Pays dont la croissance a été la plus forte en 2009-2018
► Nauru : 12,34 %
► Chine : 7,92 %
► Chine : 2 417 849 millions de $
► Japon : 860 151,73 millions de $
► Chine : 2 208 417,81 millions de $
► Japon : 815 800,55 millions de $
Démographie

► Chine : 33,86 %
► Inde : 32,71 %
► Indonésie : 6,45 %
► Timor-Leste : 43,61 %
► Afghanistan : 43,24 %
► Japon : 27,05 %
► Australie : 15,5 %
► Singapour : 100 %
► Nauru : 100 %
► Japon : 91,54 %
► Papouasie-Nouvelle-Guinée : 86,9 %
► Sri Lanka : 81,62 %
Société
Langues principales
► mandarin, hindi, indonésien, anglais
► bouddhistes, hindouistes, sunnites, confucianistes et taoïstes, chrétiens
► IDH les plus élevés : Australie (0,939), Singapour (0,932)
► IDH les plus bas : Afghanistan (0,498), Papouasie-Nouvelle-Guinée (0,544), Îles
Salomon (0,546)
Défense

► Chine : 22,06 % des effectifs militaires de la zone ; 40,67 % du budget militaire de la
zone
► Inde : 15,66 % des effectifs militaires de la zone ; 14,02 % du budget militaire de la zone
► Corée du Sud : 6,78 % des effectifs militaires de la zone ; 9,39 % du budget militaire de
la zone
► Japon : 2,68 % des effectifs militaires de la zone ; 11,45 % du budget militaire de la zone
Déconsidérations politiques
► Barthélémy Courmont
Dans son rapport Freedom in the World 2019, le think tank

américain Freedom House note avec inquiétude que, pour la
treizième année consécutive, la démocratie recule dans le monde.
En Asie, ce constat est d’autant plus préoccupant que le nombre de
démocraties, déjà limité, se réduit avec le cas de la Thaïlande et est
exposé aux populismes grandissants, comme aux Philippines,
observation déstabilisante tant elle contredit la croyance selon
laquelle le développement économique et social accélérerait la
transition démocratique. De son côté, la république de Chine
(Taiwan) est souvent citée comme le système démocratique le plus
abouti en Asie orientale, et les référendums de novembre 2018
n’ont fait que le confirmer. Et pourtant, les soutiens diplomatiques
de Taipei ne cessent de se réduire et le discours menaçant de Pékin
à son égard n’est que timidement dénoncé. La démocratie
taiwanaise semble ainsi bien mal récompensée de ses efforts, au
risque de donner un mauvais exemple.
En Asie, la politique est considérée de manière très différente selon
les cas. Certains pays de la région prennent le pari de miser sur une
démocratisation progressive des institutions, comme l’Indonésie,
tandis que d’autres voient au contraire dans l’affirmation d’un
régime autoritaire ou semi-autoritaire la clé du succès. Les
élections importantes se sont également accumulées au cours des
deux dernières années, avec des conséquences diverses. Rarement
les divergences entre voisins et partenaires asiatiques sur la
question du modèle politique – finalement trop peu considérée – ne
furent à ce point prononcées.
► Des transitions qui restent à confirmer
Plusieurs pays asiatiques ont orchestré une transition politique

spectaculaire au cours des dernières années, mais les résultats
restent à confirmer. C’est le cas de la Birmanie, auréolée du départ
de la junte au pouvoir depuis 1961 lors des élections de 2015, qui
virent le succès de la Ligue nationale pour la démocratie, le parti
d’Aung San Suu Kyi, Prix Nobel de la Paix 1991 et icône dans son
pays et dans les démocraties occidentales. Cependant, la crise des
Rohingyas, depuis août 2017, a sérieusement terni l’image du
nouveau pouvoir birman, critiqué pour son incapacité à régler ce
grave problème humanitaire, et Aung San Suu Kyi est désormais la
cible de ses anciens soutiens occidentaux. La consolidation de la
démocratie en Birmanie, après plus d’un demi-siècle de junte
militaire, prendra du temps et reste fragilisée par les défis
économiques et sociaux, aussi liés aux groupes minoritaires
multiples, auxquels est exposé ce pays.
Depuis mai 2017, le président sud-coréen Moon Jae-in s’est, pour
sa part, engagé dans un vaste chantier de lutte contre la corruption
et les conflits d’intérêts, problèmes qui avaient perturbé la
présidence de Park Geun-hye (2012-2017), ainsi que dans un
dialogue avec Pyongyang qui suscite l’admiration. Bénéficiant
d’un fort soutien populaire, Moon Jae-in incarne la vigueur
démocratique de Séoul, même si ses résultats seront attendus au
tournant, à la fois sur la scène intérieure et dans sa relation avec la
Corée du Nord. Sur cette dernière question, ses succès dépendront
aussi de la bonne volonté de Pyongyang, Pékin et Washington.
Si la Corée du Sud conforte ses institutions démocratiques et les
utilise à des fins de politique étrangère, c’est également le cas de
l’Indonésie, dont la réélection de Joko Widodo pour un second
mandat de cinq ans, en avril 2019, fait du pays qu’il préside depuis
2014 le plus démocratique de l’Asean. Cette satisfaction ne doit
cependant pas faire oublier les innombrables défis auxquels le
président indonésien reste confronté, du radicalisme religieux à
l’exploitation des ressources, en passant par la décentralisation ou
la dépendance à l’économie chinoise. Deux décennies après la
destitution de Suharto, la démocratie indonésienne marque des
points précieux, mais reste fragile.
► Usure du pouvoir et crises de représentativité
Le 29 juillet 2018, le Parti du peuple cambodgien du Premier

ministre Hun Sen, au pouvoir depuis 1985, remportait l’ensemble
des sièges au Parlement à l’issue d’une élection marquée par
l’interdiction faite aux principales forces d’opposition de participer.
Si le régime s’enorgueillit d’une croissance économique supérieure
aux autres États de l’Asean – le pays présente toutefois le PIB par
habitant le plus faible de l’organisation –, l’usure du pouvoir et la
corruption qui l’accompagnent sont cependant de plus en plus
souvent dénoncées, et la forte proportion de votes blancs et nuls à
ce scrutin témoigne d’une représentativité des élites politiques en
baisse.
De retour au pouvoir consécutivement aux élections législatives
malaisiennes de mai 2018, Mahatir Mohamad – né en 1925 – est,
de son côté, le plus vieux dirigeant en exercice au monde. Il fut
déjà Premier ministre de 1981 à 2003, et avait auparavant occupé
diverses fonctions au sein du gouvernement. De quoi soulever des
interrogations sur le renouvellement générationnel à la tête de la
Malaisie, une observation qui concerne d’autres pays de la région,
Singapour en tête.
L’Asie du Nord-Est n’est pas mieux lotie. Au Japon, la transition
impériale d’avril 2019 masque difficilement l’usure du pouvoir à
laquelle est confronté le cabinet du Premier ministre Shinzo Abe, à
la tête du gouvernement depuis 2012, et le désintérêt que les
Japonais expriment pour la politique et les échéances électorales.
En Chine, la décision de lever l’interdiction pour le président
d’effectuer plus de deux mandats, qui autorise donc Xi Jinping à
rester au pouvoir au-delà de 2022, s’accompagne d’un
vieillissement de l’équipe dirigeante. Si le président chinois a
renforcé son autorité depuis 2012, celle-ci reste soumise à
l’examen de son bilan. Du succès des nouvelles routes de la soie
qu’il a initiées, dépendra en grande partie sa représentativité au
sommet de l’État. Démocraties et régimes autoritaires convergent
ainsi vers un risque d’usure du pouvoir, qui peut se doubler d’une
crise de légitimité.
► Dérives autoritaires et conséquences régionales
Le 9 avril 2019, plusieurs dirigeants du mouvement « Occupy »,

également connu sous le nom de « Mouvement des parapluies »,
qui avait secoué Hong-Kong en 2014 ont été reconnus coupables et
exposés à de lourdes peines de prison. Trente ans après Tiananmen
et plus de vingt ans après la rétrocession de l’ancien territoire
britannique à la Chine, la démocratie à Hong-Kong semble de plus
en plus fragile. Quelques semaines plus tard, en juin, une immense
mobilisation populaire s’est dressée contre un projet de loi
autorisant l’extradition vers la Chine, provoquant une crise
politique profonde. Associée au sort des Ouïghours dans la
province du Xinjiang et à plusieurs rapports faisant état de
l’internement de centaines de milliers de membres de cette
minorité, cette question traduit une volonté de Pékin de réduire au
silence toute forme de contestation, sans que cette attitude
n’entraîne d’importantes protestations à l’extérieur, à l’exception
des autorités taiwanaises.
À Brunei, le sultan a poursuivi la radicalisation du régime
entreprise depuis 2013, avec une nouvelle législation inspirée de la
charia qui instaure la peine de mort pour condamner
l’homosexualité et l’adultère – reste cependant à savoir si elle sera
appliquée –, soulevant l’indignation d’une communauté
internationale impuissante, tandis que l’Asean continue de se voiler
la face. Le décalage entre l’information relative aux violations des
droits humains en Asie et les réactions internationales, de plus en
plus silencieuses, n’a jamais été aussi prononcé.
Le cas de la Thaïlande est le plus préoccupant parce que ce pays
était cité, il y a moins de deux décennies, comme un modèle
politique dans la région. Depuis le coup d’État de 2014, la junte
militaire a progressivement étendu son emprise sur le pays,
désormais avec le soutien du roi Rama X et une élection en mars
2019, certes contestée, mais qui consolide le pouvoir du Premier
ministre, le général Prayuth Chan-o-cha. La dérive autoritaire de la
Thaïlande ne cesse de se poursuivre, là encore sans qu’elle ne se
traduise par des condamnations régionales ou internationales. Non
seulement les régimes autoritaires restent majoritaires en Asie,
mais leur nombre semble, de plus, progresser.
► La dictature comme modèle ?
Si les démocraties apparaissent un peu usées et confrontées à de

multiples défis, les régimes autoritaires ont, de leur côté, le vent en
poupe. Le dictateur nord-coréen, Kim Jong-un, est devenu
fréquentable à la faveur de ses rencontres avec Moon Jae-in et
Donald Trump, ce qui semblait presque impensable il y a quelques
mois encore. D. Trump fut même le premier président états-unien à
poser le pied en Corée du Nord, lors d’une rencontre à
Panmunjeom, le 30 juin 2019. Perspectives de rencontres avec
Vladimir Poutine et Shinzo Abe, ouverture d’un poste-frontière
avec la Chine, discussions sur les investissements sud-coréens et
chinois, pressions pour une levée partielle des sanctions
économiques, etc., la liste est longue des succès, certes à confirmer,
du régime nord-coréen.
La Chine continue, pour sa part, de s’imposer comme la puissance
dominante en Asie, à la fois avec ses arguments économiques –
l’initiative de la ceinture et de la route – et militaires. Les voisins
de Pékin sont dans une situation de dépendance grandissante qui
ravive les craintes d’une néo-vassalité, et ses compétiteurs
stratégiques sont dans une position délicate, notamment en mer de
Chine méridionale. Pour autant, si les ambitions chinoises, mal
connues, sont souvent l’objet de fortes craintes en Asie, le modèle
politique n’est pas la cible des reproches adressés à Pékin. Taiwan
est l’exception, tant Taipei continue de mettre en avant sa
différence fondamentale avec Pékin en matière de système
politique. Ce qui impose de suivre de près la prochaine élection
présidentielle taiwanaise, le 11 janvier 2020.
Ces considérations doivent-elles nous conduire à voir dans la
dictature un modèle à suivre pour les sociétés asiatiques ? Pas
nécessairement. Les opinions publiques, mieux organisées, mieux
informées et plus lucides, restent les principales vigies. Le
pragmatisme a ses limites, et si les thèses libérales associant
croissance économique et démocratisation se sont heurtées à la
réalité de la trajectoire des puissances asiatiques au cours des trente
dernières années, il serait erroné de considérer que les populations
asiatiques n’aspirent pas à des libertés individuelles mieux
garanties. La question politique pourrait ainsi être reconsidérée en
Asie, parallèlement aux défis économiques et sociaux, ou encore à
l’aune d’un décalage grandissant entre élites politiques et opinions
publiques.
Interventions de la Chine dans la résolution

Carte no 8
de conflits le long des nouvelles routes de la soie (2006-
2018)
CHRONOLOGIE
Septembre 2018 —
18 —
Moon Jae-in et Kim Jong-un se rencontrent pour la troisième fois
de l’année, à Pyongyang.
21 —
Décès du président vietnamien Tran Dai Quang. Dang Thi Ngoc
Thinh assure l’intérim.
28 —
Un séisme dans la région de Sulawesi, en Indonésie, fait 2 256
morts, 580 blessés et 5 000 disparus.
Octobre 2018 —
18 —
Élections législatives au Bhoutan, qui voient la victoire du Parti de
l’unité du Bhoutan et la défaite de celui du Premier ministre.
23 —
Xi Jinping inaugure le plus long pont maritime du monde (55
kilomètres), qui relie Hong-Kong à Macao.
23 —
Nguyen Phύ Trong est élu président de la République socialiste
du Viêtnam.
31 —
Inauguration de la statue de l’Unité, la plus haute du monde (182
mètres), représentant l’ancien Premier ministre Sardar
Vallabhbhai Patel, dans l’État du Gujarat, en Inde.
Novembre 2018 —
16 —
Série de référendums à Taiwan, notamment sur le droit au
mariage pour les personnes de même sexe et sur l’utilisation du
nom « Taiwan » lors de compétitions sportives internationales, au
lieu de « Taipei chinois ». Le « non » l’emporte dans les deux cas.
Décembre 2018 —
16 —
Un tsunami provoqué par l’éruption du volcan Krakatoa touche
Sumatra et Java, faisant 281 morts et 1 000 blessés.
Janvier 2019 —
16 —
Abdullah Shah est élu par le Conseil royal 16e roi de Malaisie pour
un mandat de cinq ans.
Février 2019 —
14 —
Un attentat suicide au Cachemire contre des forces paramilitaires
indiennes, revendiqué par le groupe islamiste Jaish-e-Mohammed
(JeM) basé au Pakistan, fait 41 morts.
26 —
Riposte de l’armée indienne contre un camp de l’organisation
terroriste JeM au Pakistan.
27-28 —
Deuxième rencontre entre Donald Trump et Kim Jong-un, à Hanoi
(Viêtnam).
Mars 2019 —
15 —
Une attaque terroriste dans deux mosquées de Christchurch
(Nouvelle-Zélande) perpétrée par un suprémaciste australien fait
50 morts.
24 —
Élections législatives en Thaïlande.
Avril 2019 —
3—
Entrée en vigueur d’une législation inspirée de la charia à Brunei.
9—
Les dirigeants du mouvement « Occupy » à Hong-Kong en 2014
sont reconnus coupables et condamnés à des peines de prison.
17 —
Élections présidentielles et législatives en Indonésie, Joko Widodo
est reconduit dans ses fonctions pour un second mandat de cinq
ans.
21 —
Une série d’attaques terroristes dans des églises et des hôtels fait
253 morts au Sri Lanka.
25 —
Pékin proteste pour ne pas avoir été informée du passage du
Vendémiaire, bâtiment de la marine nationale française, dans le
détroit de Taiwan, au nom de la liberté de navigation.
Mai 2019 —
1er —
Intronisation de Naruhito comme empereur du Japon après
l’abdication de Akihito ; fin de l’ère Heisei, début de l’ère Reiwa.
19 —
Fin des élections législatives en Inde, le Parti du peuple indien
(BJP), mené par le Premier ministre Narendra Modi, obtient plus
de la majorité absolue au Parlement.
Juin 2019 —
16 —
La plus grande manifestation de l’histoire de Hong-Kong
rassemble plus de 2 millions de personnes pour protester contre
une proposition de loi sur l’extradition vers la Chine.
30 —
Troisième rencontre entre Donald Trump et Kim Jong-un à
Panmunjeom, sur la ligne de démarcation entre les deux Corée.
AFGHANISTAN

Chef d’État ► Ashraf Ghani Ahmadzai
Chef de gouvernement ► Abdullah Abdullah
Prochaines élections nationales ► 28 septembre 2019 (présidentielle)
Population ► 35 530 081 hab. (+ 2,52 %)
Capitale ► Kaboul
Organisations internationales ► ONU, FMI, OCI, SAARC, OMC, Unesco, OCE
Monnaie ► afghani
PIB/hab. ► 569,53 $/hab. (est.)
Structure du PIB

2009-2018
R&D ► nc
Démographie

d’habitants
Société
Langue(s) principale(s) ► off. : dari, pachto

► tadjik
► ouzbek
► turkmène
► chiites : 15 %
IDH ► 0,498

nc
PIB
Défense

paramilitaires
► 10,2 % du PIB
► 1 000 blindés
Casques bleus ►0
AUSTRALIE

Nature du régime ► Monarchie constitutionnelle à régime parlementaire, 6 États, 2
territoires
Chef d’État ► Sir Peter Cosgrove, gouverneur général représentant la reine
d’Angleterre
Chef de gouvernement ► Scott Morrison
Population ► 24 598 933 hab. (+ 1,6 %)
Capitale ► Canberra
Organisations internationales ► ONU, ANZUS, Apec, FMI, OCDE, OMC,
Commonwealth, Unesco, IOR-ARC
Monnaie ► dollar australien

PIB/hab. ► 55 957,72 $/hab.
Structure du PIB

moyenne 2009-2018
R&D ► 1,92 % du PIB (2015)
Démographie

d’habitants
Société

(catholiques : 22,6 % ;
anglicans : 13,3 %)
► bouddhistes : 2,4 %
IDH ► 0,939
► Sénat : 40,8 %

Exportations d’énergie nettes ► 190,19 % de l'utilisation

d'énergie
naturelles
Défense

► 1,91 % du PIB
► 60 chars
+ 11 frégates
BANGLADESH

Nature du régime ► République, 8 divisions
Chef d’État ► Abdul Hamid
Chef de gouvernement ► Sheikh Hasina Wajed
Population ► 164 669 751 hab. (+ 1,05 %)
Capitale ► Dacca
Organisations internationales ► ONU, FMI, OCI, OMC, Commonwealth, SAARC,
Unesco, IOR-ARC
Monnaie ► bangladesh taka

PIB/hab. ► 1 605,99 $/hab. (est.)
Structure du PIB

moyenne 2009-2018
R&D ► nc
Démographie

d’habitants
Société
Langue(s) principale(s) ► off. : bengali

► ourdou
► sylhetti
► hindi
► anglais
Religion(s) principale(s) ► musulmans (off.)
► sunnites hanafites : 89,7 %
IDH ► 0,608

Importations d’énergie nettes ► 16,84 % de l'utilisation

d'énergie (2014)
naturelles
Défense

► 1,26 % du PIB
► 270 chars
BHOUTAN

Nature du régime ► Monarchie constitutionnelle, 20 districts
Chef d’État ► SM le roi Jigme Khesar Namgyel Wangchuck
Chef de gouvernement ► Lotay Tshering
Population ► 807 610 hab. (+ 1,23 %)
Capitale ► Thimphu
Organisations internationales ► ONU, FMI, SAARC, Unesco
Monnaie ► ngultrum bhoutanais

PIB/hab. ► 2 990,92 $/hab. (est.)
Structure du PIB

moyenne 2009-2018
R&D ► nc
► nc
Démographie

d’habitants
Société
Langue(s) principale(s) ► off. : dzongkha

► dialectes tibétains et népalais
► sharchhopka
► lhotshamkha
Religion(s) principale(s) ► bouddhistes lamaïques :
75 %
IDH ► 0,612

Exploitation des ressources naturelles ►
3,95 %
du PIB
Défense
La défense est prise en charge par l'Inde.

BRUNEI

Nature du régime ► Monarchie absolue, 4 districts
Chef d’État ► SA le sultan Hassan al-Bolkiah
Chef de gouvernement ► SA le sultan Hassan al-Bolkiah
Population ► 428 697 hab. (+ 1,3 %)
Capitale ► Bandar Seri Begawan
Organisations internationales ► ONU, Apec, Asean, FMI, OCI, OMC, Commonwealth,
Unesco
Monnaie ► dollar brunéien

PIB/hab. ► 28 278,43 $/hab. (est.)
Structure du PIB
Croissance annuelle moyenne ► – 0,11 %

2009-2018
R&D ► nc
APD ► nc
Démographie

d’habitants
Société
Langue(s) principale(s) ► off. : malais

► anglais
► chinois
IDH ► 0,853

Exportations d’énergie nettes ► 357,39 % de l'utilisation

d'énergie (2014)
naturelles
Défense

► 3,06 % du PIB
► 60 blindés
► 4 corvettes
CAMBODGE

1 municipalité
Chef d’État ► SM le roi Norodom Sihamoni
Chef de gouvernement ► Hun Sen
Population ► 16 005 373 hab. (+ 1,54 %)
Capitale ► Phnom Penh
Organisations internationales ► ONU, Asean, FMI, OIF, OMC, Unesco
Monnaies ► riel, dollar

PIB/hab. ► 1 387,94 $/hab. (est.)
Structure du PIB

moyenne 2009-2018
R&D ► 0,12 % du PIB (2015)
APD (receveur) ► 4,05 % du RNB
(2016, %)
Démographie

d’habitants
Société
Langue(s) principale(s) ► off. : khmer

Religion(s) principale(s) ► bouddhistes : > 90 %
► musulmans : < 5 %
IDH ► 0,582
Taux de couverture ► 60,17 %

énergétique

d’énergie (2014)
naturelles
Défense

forces provinciales
► 4,26 % du PIB
► 200 chars
► 3 patrouilleurs
CHINE

Nature du régime ► République, 22 provinces, 5 régions autonomes, 4 municipalités et
2 régions autonomes spéciales
Chef d’État ► Xi Jinping
Chef de gouvernement ► Li Keqiang
Population ► 1 386 395 000 hab. (+ 0,56 %)
Capitale ► Beijing
Organisations internationales ► ONU, Apec, FMI, OCS, OMC, Unesco
Monnaie ► renminbi yuan

PIB/hab. ► 8 677,4 $/hab.
Structure du PIB

moyenne 2009-2018
Réserves officielles ► 3 235 681,61 millions de $
R&D ► 2,11 % du PIB (2016)
APD (Receveur) ► – 0,01 % du RNB
Exportations totales ► 2 417 849 millions de $
Importations totales ► 2 208 417,81 millions de $
(2016, %)
Démographie

Société
Langue(s) principale(s) ► off. : chinois mandarin

► cantonais
► wu
► minbei
► nombreux dialectes
Religion(s) principale(s) ► taoïstes
► musulmans
► bouddhistes
► chrétiens
IDH ► 0,752


d’énergie (2014)
naturelles
Défense
Effectif total ► 2 035 000 hommes dont 120 000 forces missiles
stratégiques et 295 000 forces de support
► 1,41 % du PIB
► 5 800 chars
► 1 800 avions de combat + 300
aéronavale
► 57 sous-marins + 2 porte-avions
+ 27 destroyers + 62 frégates
Moyens nucléaires ► 4 SNLE, 60 ICBM,
60 bombardiers
CORÉE DU NORD
PIB ► nc
Nature du régime ► République, 9 provinces, 2 villes et 3 régions administratives
spéciales
Chef d’État ► Kim Jong-un
Chef de gouvernement ► Pak Pong-ju
Prochaines élections nationales ► mars 2024 (législatives)
Population ► 25 490 965 hab. (+ 0,48 %)
Capitale ► Pyongyang
Organisations internationales ► ONU, Unesco
Monnaie ► won nord-coréen

PIB/hab. ► nc
Structure du PIB
moyenne 2009-2018
R&D ► nc
APD ► nc
► nc
Démographie

d’habitants
Société
Langue(s) principale(s) ► off. : coréen

Religion(s) principale(s) ► bouddhistes
► confucianistes
IDH ► nc
► internautes : nc


d’énergie (2014)
naturelles
Défense
Effectif total ► 1 280 000 hommes dont 10

000 forces stratégiques
Armée de terre ► 1 100 000 hommes
► 3 500 chars
Casques bleus ►0
CORÉE DU SUD

Nature du régime ► République, 9 provinces, 6 municipalités et 2 villes spéciales
Chef d’État ► Moon Jae-in
Chef de gouvernement ► Lee Nak-yeon
Population ► 51 466 201 hab. (+ 0,43 %)
Capitale ► Séoul
Organisations internationales ► ONU, Apec, FMI, OCDE, OMC, Unesco
Monnaie ► won sud-coréen

PIB/hab. ► 29 749,8 $/hab.
Structure du PIB

moyenne 2009-2018
R&D ► 4,23 % du PIB (2016)
Démographie

d’habitants
Taux de natalité ►7‰
Société
Langue(s) principale(s) ► off. : coréen

► anglais
Religion(s) principale(s) ► sans religion : 57 %
IDH ► 0,903


d’énergie
naturelles
Défense

► 2,56 % du PIB
► 2 500 chars
► 16 sous-marins + 3 croiseurs
+ 6 destroyers
FIDJI

Nature du régime ► République, 14 divisions, 1 dépendance
Chef d’État ► Jioji Konusi Konrote
Chef de gouvernement ► Voreqe « Frank » Bainimarama
Population ► 905 502 hab. (+ 0,75 %)
Capitale ► Suva
Organisations internationales ► ONU, FMI, OMC, Unesco, Commonwealth
Monnaie ► dollar fidjien

PIB/hab. ► 5 527,54 $/hab.
Structure du PIB

moyenne 2009-2018
R&D ► nc
Démographie

d’habitants
Société
Langue(s) principale(s) ► off. : anglais, fidjien, hindi

► sikhs : 0,3 %
IDH ► 0,741

PIB
Défense

► 0,96 % du PIB
Budget de la Défense par habitant ► 54 $
► 3 patrouilleurs
INDE

Nature du régime ► République fédérale, 28 États, 7 territoires de l’Union
Chef d’État ► Ram Nath Kovind
Chef de gouvernement ► Narendra Modi
Population ► 1 339 180 127 hab. (+ 1,13 %)
Capitale ► New Delhi
Organisations internationales ► ONU, FMI, SAARC, OMC, Commonwealth, IOR-
ARC, Unesco, OCS
Monnaie ► roupie
PIB/hab. ► 2 014,01 $/hab. (est.)

moyenne 2009-2018
R&D ► 0,62 % du PIB (2015)
Démographie

d’habitants
Société
Langue(s) principale(s) ► off. : anglais, hindi

► 22 langues constitutionnelles
Religion(s) principale(s) ► hindouistes : 79,8 %
► sikhs : 1,7 %
IDH ► 0,640


d’énergie (2014)
naturelles
Défense
Effectif total ► 1 444 000 hommes

► 2,37 % du PIB
Armée de terre ► 1 237 000 hommes
► 3 500 chars
► 715 avions de combat, 45
aéronavale
► 1 porte-aéronefs + 15 sous-
marins + 14 destroyers
Moyens nucléaires ► 30 IRBM + 1 SNLE
INDONÉSIE

Nature du régime ► République, 30 provinces, 2 régions spéciales, 1 district de la
capitale
Chef d’État ► Joko Widodo
Chef de gouvernement ► Joko Widodo
Population ► 263 991 379 hab. (+ 1,1 %)
Capitale ► Jakarta
Organisations internationales ► ONU, Apec, Asean, FMI, OCI, OMC, OPEP, IOR-
ARC, Unesco
Monnaie ► rupiah (roupie indonésienne)

PIB/hab. ► 3 884,72 $/hab.
Structure du PIB

moyenne 2009-2018
R&D ► 0,08 % du PIB (2013)
Démographie

d’habitants
Société
Langue(s) principale(s) ► off. : indonésien

► anglais
► néerlandais
► 200 langues et dialectes
régionaux
IDH ► 0,694


d’énergie (2014)
naturelles
Défense

paramilitaires
► 0,72 % du PIB
► 80 chars
JAPON

Nature du régime ► Monarchie constitutionnelle à régime parlementaire, 47 préfectures
Chef d’État ► SM l’empereur Naruhito
Chef de gouvernement ► Shinzo Abe
Population ► 126 785 797 hab. (– 0,16 %)
Capitale ► Tokyo
Organisations internationales ► ONU, Apec, FMI, OCDE, OMC, Unesco
Monnaie ► yen
PIB/hab. ► 38 344,02 $/hab.
Structure du PIB

moyenne 2009-2018
Réserves officielles ► 1 264 140,98 millions de $
R&D ► 3,14 % du PIB (2016)
Démographie

d’habitants
Société
Langue(s) principale(s) ► off. : japonais

Religion(s) principale(s) ► shintoïstes
► bouddhistes
IDH ► 0,909
► Sénat : 20,7 %

d’énergie
naturelles
Défense

services communs
► 0,97 % du PIB
► 665 chars
► 20 sous-marins + 4 porte-
aéronefs + 2 croiseurs
+ 33 destroyers
Casques bleus ►4
KIRIBATI

Nature du régime ► République, 33 îles
Chef d’État ► Taneti Maamau
Chef de gouvernement ► Taneti Maamau
Population ► 116 398 hab. (+ 1,75 %)
Capitale ► Tarawa
Organisations internationales ► ONU, FMI, Commonwealth, Unesco

PIB/hab. ► 1 641,57 $/hab. (est.)

moyenne 2009-2018
R&D ► nc
Démographie

d’habitants
Société
Langue(s) principale(s) ► off. : anglais,

i-kiribati
► gilbertais
IDH ► 0,612


PIB
Défense
Pas de forces militaires régulières. Aide de défense par l'Australie

et la Nouvelle-Zélande.
LAOS

Chef d’État ► Boungnang Vorachit
Chef de gouvernement ► Thongloun Sisoulith
Population ► 6 858 160 hab. (+ 1,48 %)
Capitale ► Vientiane
Organisations internationales ► ONU, Asean, FMI, OIF, OMC, Unesco
Monnaie ► kip
PIB/hab. ► 2 555,09 $/hab. (est.)
Structure du PIB

moyenne 2009-2018
R&D ► nc
(2016, %)
Démographie

d’habitants
Société
Langue(s) principale(s) ► off. : lao

► français
► anglais
Religion(s) principale(s) ► bouddhistes : 66 %
IDH ► 0,601

nc
PIB
Défense

► 0,14 % du PIB
► 15 chars
Casques bleus ►0
MALAISIE (FÉDÉRATION DE)

Nature du régime ► Monarchie constitutionnelle à régime parlementaire, 13 États, 3
territoires fédéraux
Chef d’État ► SM le roi Abdullah Shah
Chef de gouvernement ► Mahathir ben Mohamad
Population ► 31 624 264 hab. (+ 1,4 %)
Capitale ► Kuala Lumpur (capitale administrative : Putrajaya)
Organisations internationales ► ONU, Apec, Asean, FMI, OCI, OMC, Commonwealth,
IOR-ARC, Unesco
Monnaie ► ringgit malaisien

PIB/hab. ► 9 827,67 $/hab.
Structure du PIB

moyenne 2009-2018
R&D ► 1,3 % du PIB (2015)
APD (Receveur) ► – 0,01 % du RNB
Démographie

d’habitants
Société
Langue(s) principale(s) ► off. : malais

► anglais
► dialectes chinois
► tamoul
► thaïlandais
► bouddhistes : 20 %
IDH ► 0,802


d’énergie (2014)
naturelles
Défense

► 1,25 % du PIB
Évolution du Budget de la Défense ► + 4,25 %
► 45 chars
MALDIVES

Chef d’État ► Ibrahim Mohamed « Ibu » Solih
Chef de gouvernement ► Ibrahim Mohamed « Ibu » Solih
Population ► 436 330 hab. (+ 2 %)
Capitale ► Malé
Organisations internationales ► ONU, FMI, OCI, SAARC, OMC, Commonwealth,
Unesco
Monnaie ► rufiyaa
PIB/hab. ► 13 510,17 $/hab. (est.)

moyenne 2009-2018
R&D ► nc
Démographie

d’habitants
Société
Langue(s) principale(s) ► off. : divehi

► anglais
IDH ► 0,717

PIB
Défense
Armée de très petite taille.

MARSHALL (ÎLES)

Nature du régime ► République en association libre avec les États-Unis
Chef d’État ► Hilda C. Heine
Chef de gouvernement ► Hilda C. Heine
Prochaines élections nationales ► novembre 2019 (législatives)
Population ► 53 127 hab. (+ 0,11 %)
Capitale ► Majuro
Organisations internationales ► ONU, FMI, Unesco

PIB/hab. ► 3 775,94 $/hab. (est.)

moyenne 2009-2018
R&D ► nc
(%) ► nc
Démographie

d’habitants
Société
Langue(s) principale(s) ► off. : marshallais, anglais
IDH ► 0,708


Défense
La défense est assurée par les États-Unis.

MICRONÉSIE (ÉTATS FÉDÉRÉS DE)

Nature du régime ► Confédération à régime parlementaire, 4 États à régime mixte
Chef d’État ► David W. Panuelo
Chef de gouvernement ► David W. Panuelo
Population ► 105 544 hab. (+ 0,58 %)
Capitale ► Palikir

PIB/hab. ► 3 548,96 $/hab. (est.)

moyenne 2009-2018
R&D ► nc
Démographie

d’habitants
Société
Langue(s) principale(s) ► off. : anglais, 8 langues

vernaculaires, dont
► pohnpeian
► kosrean
► nukuorot
► yapese
IDH ► 0,627
Femmes au Parlement ►0%

PIB
Défense
Marine uniquement, de très faible taille. La défense est assurée

par les États-Unis.
MONGOLIE

Chef d’État ► Khaltmaagiyn Battulga
Chef de gouvernement ► Ukhnaagiin Khürelsükh
Population ► 3 075 647 hab. (+ 1,59 %)
Capitale ► Oulan-Bator
Organisations internationales ► ONU, FMI, OSCE, OMC, Unesco
Monnaie ► togrog / tugrik

PIB/hab. ► 3 597,86 $/hab. (est.)
Structure du PIB

moyenne 2009-2018
R&D ► 0,13 % du PIB
(2016, %)
Démographie

d’habitants
Société
Langue(s) principale(s) ► off. : mongol

► russe
Religion(s) principale(s) ► bouddhistes lamaïques
► musulmans : 4 %
IDH ► 0,741

d’énergie (2014)
naturelles
Défense

► 0,95 % du PIB
► 420 chars
MYANMAR (BIRMANIE)

Nature du régime ► République, 7 États, 7 provinces
Chef d’État ► Win Myint
Chef de gouvernement ► Win Myint
Population ► 53 370 609 hab. (+ 0,92 %)
Capitale ► Naypyidaw
Organisations internationales ► ONU, Asean, FMI, OMC, Unesco
Monnaie ► kyat
PIB/hab. ► 1 267,38 $/hab. (est.)
Structure du PIB ►
nc
R&D ► nc
Démographie

d’habitants
Société
Langue(s) principale(s) ► off. : birman

Religion(s) principale(s) ► bouddhistes : 87,9 %
IDH ► 0,578


d’énergie (2014)
naturelles
Défense

► 2,9 % du PIB
► 180 chars
► 5 frégates
Casques bleus ►3
NAURU

Chef d’État ► Baron Divavesi Waqa
Chef de gouvernement ► Baron Divavesi Waqa
Prochaines élections nationales ► 24 août 2019 (législatives)
Population ► 13 649 hab. (+ 4,6 %)
Capitale ► Yaren
Organisations internationales ► ONU, Commonwealth, Unesco

PIB/hab. ► 8 574,74 $/hab. (est.)
moyenne 2009-2018
R&D ► nc
► nc
Démographie

d’habitants
Société
Langue(s) principale(s) ► off. : nauruan, anglais

► i-kiribati
IDH ► nc


Défense
Pas de forces militaires régulières. Accords de défense informels
avec l'Australie.
NÉPAL

Chef d’État ► Bidhya Devi Bhandari
Chef de gouvernement ► Khadga Prasad Sharma Oli
Population ► 29 304 998 hab. (+ 1,11 %)
Capitale ► Katmandou
Organisations internationales ► ONU, FMI, SAARC, OMC, Unesco
Monnaie ► roupie népalaise

PIB/hab. ► 849,01 $/hab. (est.)
Structure du PIB

moyenne 2009-2018
R&D ► nc
Démographie

d’habitants
Société
Langue(s) principale(s) ► off. : népalais

► hindi
► anglais
► 123 dialectes
Religion(s) principale(s) ► hindouistes : 81 %
► bouddhistes : 11 %
► musulmans : 4 %
IDH ► 0,574


d’énergie (2014)
naturelles
Défense

► 1,73 % du PIB
► 280 blindés
NOUVELLE-ZÉLANDE

Nature du régime ► Monarchie constitutionnelle à régime parlementaire, 16 régions, 1
territoire
Chef d’État ► Dame Patricia Reddy, gouverneure générale représentant la reine
d’Angleterre
Chef de gouvernement ► Jacinda Ardern
Population ► 4 793 900 hab. (+ 2,15 %)
Capitale ► Wellington
Organisations internationales ► ONU, ANZUS, Apec, FMI, OCDE, OMC,
Monnaie ► dollar néo-zélandais

PIB/hab. ► 41 350,26 $/hab.
Structure du PIB

moyenne 2009-2018
R&D ► 1,26 % du PIB (2015)
Démographie

d’habitants
► hommes : 80 ans
Société
Langue(s) principale(s) ► off. : anglais (96 %), maori

(4,6 %), langue des signes néo-
zélandaise
► juifs : 0,2 %
IDH ► 0,917


d’énergie
naturelles
Défense

► 1,18 % du PIB
► 95 blindés
► 2 frégates
PAKISTAN

Nature du régime ► République, 4 provinces, 3 territoires
Chef d’État ► Arif Alvi
Chef de gouvernement ► Imran Khan
Population ► 197 015 955 hab. (+ 1,97 %)
Capitale ► Islamabad
Organisations internationales ► ONU, FMI, OCI, SAARC, OMC, Commonwealth,
Unesco, OCS, OCE
Monnaie ► roupie pakistanaise

PIB/hab. ► 1 545,94 $/hab.

moyenne 2009-2018
R&D ► 0,25 % du PIB (2015)
Démographie

d’habitants
Société
Langue(s) principale(s) ► off. : ourdou (8 %), anglais

► pendjabi : 44 %
► pachtoun : 15 %
► sindhi : 14 %
► cachemiri
IDH ► 0,562


d’énergie (2014)
naturelles
Défense

forces stratégiques
► 3,69 % du PIB
► 2 500 chars
Moyens nucléaires ► 30 MRBM
PALAU

Nature du régime ► Gouvernement constitutionnel en association libre avec les États-
Unis, 16 États
Chef d’État ► Thomas Esang Remengesau
Chef de gouvernement ► Thomas Esang Remengesau
Population ► 21 729 hab. (+ 1,05 %)
Capitale ► Melekeok

PIB/hab. ► 15 885,87 $/hab. (est.)

moyenne 2009-2018
R&D ► nc
Démographie

d’habitants
Société
Langue(s) principale(s) ► off. : palaois (64,7 %),

sonsoral, tobi, angaur, japonais
et anglais (9,4 %)
► tagalog : 13,5 %
► chinois : 5,7 %
IDH ► 0,798


Défense
Pas de forces militaires régulières. La défense est assurée par les

États-Unis, selon les termes d'un accord d'association.
PAPOUASIE-NOUVELLE-GUINÉE

1 province autonome, 1 district
Chef d’État ► Sir Robert Dadae, gouverneur général représentant la reine d’Angleterre
Chef de gouvernement ► James Marape
Population ► 8 251 162 hab. (+ 2,06 %)
Capitale ► Port Moresby
Organisations internationales ► ONU, Apec, FMI, OMC, Commonwealth, Unesco
Monnaie ► kina
PIB/hab. ► 2 463,62 $/hab. (est.)
Structure du PIB

moyenne 2009-2018
Croissance en 2018 ► < 0,01 % (est.)
Solde balance courante ► 4 771 millions de $ (est.)
R&D ► 0,03 % du PIB (2016)
► nc
Démographie

Ville(s) de plus de1 million ►0
d’habitants
Société
Langue(s) principale(s) ► off. : anglais, pidgin, hiri motu

► environ 860 langues locales
► protestants luthériens : 19,5 %
IDH ► 0,544

nc
PIB
Défense

► 0,32 % du PIB
► 4 patrouilleurs
Casques bleus ►0
PHILIPPINES

Chef d’État ► Rodrigo Duterte
Chef de gouvernement ► Rodrigo Duterte
Population ► 104 918 090 hab. (+ 1,55 %)
Capitale ► Manille
Organisations internationales ► ONU, Apec, Asean, FMI, OMC, UINESCO
Monnaie ► peso philippin

PIB/hab. ► 2 988,9 $/hab.
Structure du PIB

moyenne 2009-2018
R&D ► 0,14 % du PIB (2013)
Démographie

d’habitants
Société
Langue(s) principale(s) ► off. : philippin (tagalog),

anglais
► 8 dialectes majeurs dont
cebuano, ilocano
► musulmans : 7 %
IDH ► 0,699


d’énergie (2014)
naturelles
Défense

paramilitaires
► 0,89 % du PIB
► 440 blindés
► 14 patrouilleurs
SALOMON (ÎLES)

1 municipalité
Chef d’État ► Sir Frank Kabui, gouverneur général représentant la reine d’Angleterre
Chef de gouvernement ► Manasseh Sogavare
Population ► 611 343 hab. (+ 1,99 %)
Capitale ► Honiara
Organisations internationales ► ONU, FMI, OMC, Commonwealth, Unesco
Monnaie ► dollar salomonais

PIB/hab. ► 2 114,68 $/hab. (est.)
Structure du PIB

moyenne 2009-2018
R&D ► nc
Démographie

d’habitants
Société
Langue(s) principale(s) ► off. : pidgin mélanésien,

anglais
► 120 langues mélanésiennes
IDH ► 0,546


PIB
Défense

Casques bleus ►3
SAMOA

Nature du régime ► Monarchie constitutionelle élective, 11 districts
Chef d’État ► Va’aleto’a Sualauvi II
Chef de gouvernement ► Tuilaepa Sailele Malielegaoi
Population ► 196 440 hab. (+ 0,67 %)
Capitale ► Apia
Monnaie ► tala
PIB/hab. ► 4 258,34 $/hab. (est.)
Structure du PIB

moyenne 2009-2018
R&D ► nc
Démographie

d’habitants
Société
Langue(s) principale(s) ► off. : samoan, anglais

IDH ► 0,713

PIB
Défense
Pas de forces militaires régulières. Accords de défense informels

avec la Nouvelle-Zélande.
Casques bleus ►9
SINGAPOUR

Chef d’État ► Halimah Yacob
Chef de gouvernement ► Lee Hsien Loong
Population ► 5 612 253 hab. (+ 0,09 %)
Capitale ► Singapour
Organisations internationales ► ONU, Apec, Asean, FMI, OMC, Commonwealth, IOR-
ARC, Unesco
Monnaie ► dollar de Singapour

PIB/hab. ► 59 990,06 $/hab.
Structure du PIB

moyenne 2009-2018
R&D ► 2,16 % du PIB (2014)
APD ► nc
Démographie

Ville(s) de plus de 1 million ► 1 (100 % de la pop.)
d’habitants
Société
Langue(s) principale(s) ► off. : anglais, mandarin,

malais, tamoul
Religion(s) principale(s) ► bouddhistes : 33 %
► taoïstes : 11 %
IDH ► 0,932


d’énergie (2014)
naturelles
Défense

paramilitaires
► 3,4 % du PIB
► 95 chars
Casques bleus ►0
SRI LANKA

Chef d’État ► Maithripala Sirisena
Chef de gouvernement ► Ranil Wickremesinghe
Prochaines élections nationales ► décembre 2019 (présidentielle)
Population ► 21 444 000 hab. (+ 1,14 %)
Capitale ► Sri Jayawardenepura Kotte
Organisations internationales ► ONU, FMI, SAARC, OMC, Commonwealth, IOR-
ARC, Unesco
Monnaie ► roupie sri lankaise

PIB/hab. ► 4 073,44 $/hab.
Structure du PIB

moyenne 2009-2018
R&D ► 0,11 % du PIB (2015)
Démographie

d’habitants
Société
Langue(s) principale(s) ► off. : cingalais, tamoul

► anglais
Religion(s) principale(s) ► bouddhistes : 70,2 %
IDH ► 0,770


d’énergie (2014)
naturelles
Défense

paramilitaires
► 1,99 % du PIB
► 60 chars
► 7 patrouilleurs
TAIWAN

Nature du régime ► République, 10 comtés, 6 municipalités spéciales, 3 municipalités
provinciales
Chef d’État ► Tsai Ing-wen
Chef de gouvernement ► Tsai Ing-wen
Population ► 23 571 227 hab. (+ 0,13 %)
Capitale ► Taipei
Organisations internationales ► Apec, OMC
Monnaie ► nouveau dollar de Taiwan

PIB/hab. ► 24 389,68 $/hab.
Structure du PIB

moyenne 2009-2018
R&D ► nc
(2016, %)
Démographie

d’habitants
Société
Langue(s) principale(s) ► off. : chinois mandarin

► taiwanais
► hakka
► langues austronésiennes
► taoïstes
► confucianistes
► chrétiens
IDH ► nc


Défense

► 1,93 % du PIB
► 560 chars
+ 22 frégates
Casques bleus ►0
THAÏLANDE

Nature du régime ► Monarchie constitutionnelle, 76 provinces, 1 municipalité
Chef d’État ► SM le roi Rama X
Chef de gouvernement ► Prayut Chan-o-cha
Population ► 69 037 513 hab. (+ 0,25 %)
Capitale ► Bangkok
Organisations internationales ► ONU, Apec, Asean, FMI, OMC, IOR-ARC, Unesco
Monnaie ► baht
PIB/hab. ► 6 730,56 $/hab.
Structure du PIB

moyenne 2009-2018
R&D ► 0,78 % du PIB (2016)
(2016, %)
Démographie

d’habitants
Société
Langue(s) principale(s) ► off. : thaï

► birman
► anglais
Religion(s) principale(s) ► bouddhistes : > 90 %
► musulmans : 5 %
► chrétiens
IDH ► 0,755


d’énergie (2014)
naturelles
Défense

► 1,43 % du PIB
► 340 chars
► 1 porte-aéronefs + 8 frégates
TIMOR-LESTE

Chef d’État ► Francisco Guterres
Chef de gouvernement ► José Maria Vasconcelos (« Taur Matan Ruak »)
Population ► 1 296 311 hab. (+ 2,18 %)
Capitale ► Dili
Organisations internationales ► ONU, Unesco

PIB/hab. ► 2 239,69 $/hab. (est.)
Structure du PIB

moyenne 2009-2018
R&D ► nc
(2014, %)
Démographie

d’habitants
Société
Langue(s) principale(s) ► off. : tetum, portugais

► indonésien
► anglais
► mambai
► makasai
Religion(s) principale(s) ► catholiques : > 95 %
IDH ► 0,625


nc
PIB
Défense

► 0,94 % du PIB
► 7 patrouilleurs
Casques bleus ►0
TONGA

Nature du régime ► Monarchie constitutionnelle, 5 districts
Chef d’État ► SM le roi Tupou VI
Chef de gouvernement ► Samiuela ‘Akilisi Pohiva
Population ► 108 020 hab. (+ 0,84 %)
Capitale ► Nuku’alofa
Monnaie ► pa’anga
PIB/hab. ► 4 520,89 $/hab.
Structure du PIB

moyenne 2009-2018
R&D ► nc
(2014, %)
Démographie

d’habitants
Société
Langue(s) principale(s) ► off. : tongien, anglais

Religion(s) principale(s) ► méthodistes : 53 %
► mormons : 17 %
IDH ► 0,726


PIB
Défense
Accord de coopération avec l'Australie, la Nouvelle-Zélande et les

États-Unis.
TUVALU
Nature du régime ► Monarchie constitutionnelle à régime parlementaire, 9 îles
Chef d’État ► Sir Iakoba Taeia Italeli, gouverneur général représentant la reine
d’Angleterre
Chef de gouvernement ► Enele Sopoaga
Population ► 11 192 hab. (+ 0,86 %)
Capitale ► Funafuti
Organisations internationales ► ONU, FMI, Commonwealth, Unesco
Monnaies ► dollar australien ou dollar des

Tuvalu
PIB/hab. ► 3 688,65 $/hab. (est.)

moyenne 2009-2018
R&D ► nc
Démographie

d’habitants
Société
Langue(s) principale(s) ► off. : tuvaluan, anglais
► samoan
► i-kiribati
Religion(s) principale(s) ► congrégationalistes : 97 %
IDH ► nc
Taux de couverture énergétique ►

nc
Émissions de CO2 /hab. ►
nc
nc
Importations d’énergie nettes ►
nc
Exploitation des ressources naturelles ►
nc
Défense
Pas de forces militaires régulières. Accord de défense avec

l'Australie.
VANUATU

Chef d’État ► Tallis Obed Moses
Chef de gouvernement ► Charlot Salwai
Population ► 276 244 hab. (+ 2,16 %)
Capitale ► Port-Vila
Organisations internationales ► ONU, FMI, OIF, OMC, Commonwealth, Unesco
Monnaie ► vatu
PIB/hab. ► 3 158,84 $/hab.
Structure du PIB

moyenne 2009-2018
R&D ► nc
► nc
Démographie

d’habitants
Société
Langue(s) principale(s) ► off. : bichelamar, anglais,

français
► langues vernaculaires
► minorités bahaï, musulmanes
et bouddhistes
IDH ► 0,603

PIB
Défense
Effectif total ► 300 volontaires

VIÊTNAM

Nature du régime ► République, 58 provinces, 5 municipalités
Chef d’État ► Nguyen Phú Trong
Chef de gouvernement ► Nguyen Xuân Phúc
Population ► 95 540 800 hab. (+ 1,03 %)
Capitale ► Hanoi
Organisations internationales ► ONU, Apec, Asean, FMI, OIF, OMC, Unesco
Monnaie ► dong vietnamien

PIB/hab. ► 2 353,36 $/hab. (est.)
Structure du PIB

moyenne 2009-2018
R&D ► 0,44 % du PIB (2015)
(2016, %)
Démographie

d’habitants
Société
Langue(s) principale(s) ► off. : vietnamien

► anglais
► français
► khmer
► catholiques
► protestants
► musulmans
IDH ► 0,694


d’énergie (2013)
naturelles
Défense

► 2,2 % du PIB
► 1 250 chars
+ 6 corvettes
http://dunod.link/chrxlt7
N’est-il pas contradictoire de la part de Donald Trump d’augmenter les dépenses

militaires alors qu’il souhaite que les États-Unis se retirent peu à peu des conflits
internationaux ?
Jean-Pierre Maulny
ENJEUX MILITAIRES
Une nouvelle course à l’armement

À l’aube de la troisième décennie du e

siècle, l’heure n’est pas
XXI
au désarmement, mais à la course à l’armement. L’époque des

dividendes de la paix qui avait suivi la fin de la guerre froide
semble révolue.
Les causes sont multiples. Il y a les conflits – syrien, yéménite – en
cours et, de manière plus générale, la montée des tensions au
Moyen-Orient liée à la rivalité régionale entre l’Iran et l’Arabie
saoudite, à la tentative d’isolement du Qatar par Riyad et aux
menaces que fait peser le non-règlement du conflit israélo-
palestinien. En Europe, la perception d’une résurgence de la
menace russe par certains pays entraîne une remontée des budgets
de défense. En Asie, les conflits territoriaux non résolus en mer de
Chine et l’accélération de la montée en puissance de l’armée
chinoise provoquent également une pression à la hausse des
budgets de défense dans cette région. Surtout, une compétition s’est
engagée entre la Chine et les États-Unis pour le statut de première
puissance mondiale, qui, si elle se déroule avant tout sur le plan
commercial, s’exprime aussi sur le plan militaire. Après une
période de stagnation, voire de baisse, durant la présidence de
Barack Obama, le budget de défense des États-Unis est ainsi reparti
à la hausse, pour atteindre 686 milliards de dollars dans le projet de
budget 2019, contre 560 milliards de dollars en 20151.
Figure no 1 Évolution du budget de défense des États-Unis

(en milliards de dollars courants, 2001-2019)
Source : Office of the Under Secretary of Defense (Comptroller) ; Chief Financer Officer, Defense
Budget Overview. Fiscal Year 2019 Budget Request, US Department of Defense, février 2018, pp. 1-
3.
► La supériorité militaire américaine en jeu
Il ne s’agit là toutefois que d’une première étape dans la volonté de

« restaurer et reconstruire » la puissance des forces armées états-
uniennes, puisque le président Donald Trump a demandé au
Congrès de porter le budget de la défense à 750 milliards de dollars
en 20202. La défense des États-Unis pourrait ainsi représenter, en
2020, plus de 40 % des dépenses militaires mondiales, qui
s’élevaient à 1 814 milliards de dollars en 2018, selon le Stockholm
International Peace Research Institute (SIPRI)3.
Le discours sur la nécessité de restaurer la puissance états-unienne
pour faire face « au développement des capacités militaires
chinoises et russes destinées à préparer un conflit futur de haute
intensité4 » peut surprendre face au niveau des dépenses militaires
de ces deux États. Certes le budget de défense chinois est en
expansion rapide, à hauteur de 8 % de croissance par an, mais son
montant est de l’ordre de 200 milliards de dollars selon le think
tank londonien IISS – bien inférieur à celui des États-Unis. Quant
au budget de la défense russe, il avoisine les 60 milliards de dollars
et la situation économique ne permet pas à ce pays de fournir un
effort prolongé en matière de défense, comme cela avait été le cas
au début des années 2010. L’ensemble des dépenses militaires des
États membres de l’UE, pour leur part, dépasse à peine
200 milliards d’euros, et si les Européens ont inversé la course à la
baisse depuis trois ans, leur croissance reste modérée, de 1 % à
2 %, quand les budgets de défense des États-Unis et de la Chine
augmentent respectivement de 5 % et de 8 %.
Évolution du total des dépenses militaires

Figure no 2
des États membres de l’UE (en milliards d’euros courants,
2005-2017)
Source : Agence européenne de défense, « Defense Data 2016-2017. Key Findings and Analysis »,
2018.
Les États-Unis de D. Trump sont donc lancés dans une course à

l’armement avec la Chine dont on ne voit pas aujourd’hui l’issue.
Washington tente de conserver son avantage, quand Pékin essaie de
réduire l’écart. Comme sous la présidence de George W. Bush,
cette course à l’armement s’accommode mal des traités de
désarmement. Les États-Unis ont ainsi annoncé en février 2019
qu’ils se retiraient du Traité sur les forces nucléaires intermédiaires
(FNI) signé avec l’URSS en 1987. Washington accuse en effet la
Russie d’avoir développé un missile, le SSC8 Novator, dont la
portée de 2 500 kilomètres irait à l’encontre des dispositions du
traité, qui interdit les missiles nucléaires d’une portée de 500 à
5 000 kilomètres. En mai 2019, D. Trump a annoncé que les États-
Unis se retiraient également du Traité sur le commerce des armes
(TCA), dans lequel B. Obama avait engagé le pays dès sa
signature, en 2013.
► Une guerre commerciale transatlantique dans

l’armement ?
L’autre raison qui laisse penser que la course à l’armement ne

s’arrêtera pas dans les années à venir vient du fait que la hausse des
dépenses militaires états-uniennes est aussi un moyen pour D.
Trump de doper l’industrie d’armement de son pays. Ainsi l’ancien
secrétaire d’État à la Défense adjoint, Patrick Shanahan, qui avait
succédé au général Mattis quand celui-ci a démissionné en
décembre 2018, et qui a lui-même été obligé de démissionner pour
affaires personnelles, occupait-il auparavant le poste de vice-
président de Boeing : il est donc issu du complexe militaro-
industriel américain. Selon le Center for Strategic and International
Studies (CSIS), le montant des contrats d’armement passés avec les
dix plus grandes entreprises de défense états-uniennes aurait ainsi
progressé de 22 % entre 2015 et 2017, et de 33 % pour les cinq
entreprises les plus importantes5. La demande réitérée de D. Trump
faite aux Européens de dépenser plus pour leur défense, sous peine
de se retirer de l’OTAN – il affirme ainsi que le budget de
l’organisation est financé à 90 % par les États-Unis6 –, vise aussi à
ce qu’ils achètent davantage d’armes aux entreprises états-
uniennes. Une menace couronnée de succès, puisque la Belgique a
décidé d’acquérir 34 avions de combat F-35 pour un montant de
3,8 milliards d’euros en octobre 2018. En mai 2019, c’est le
ministre de la Défense polonais, Mariusz Błaszczak, qui annonçait
avoir adressé une requête aux autorités états-uniennes afin de
procéder à l’acquisition de 32 exemplaires de ce même avion7.
Pourtant, comme souligné avec ironie par la ministre française des
Armées, Florence Parly, lors d’une intervention devant l’Atlantic
Council en mars 2019, « la clause de solidarité de l’OTAN
s’appelle article V, pas article F-358 ».
De fait, ce qui apparaît être en jeu est bien la compétitivité de
l’industrie de défense états-unienne face aux industries de défense
européennes. La guerre commerciale qu’ont engagée les États-Unis
avec la Chine, mais aussi avec l’UE, dans nombre de secteurs
industriels, touche donc désormais également le secteur de la
défense. L’objet de la colère de Washington vise notamment deux
initiatives européennes, le Fonds européen de défense et la
coopération structurée permanente (PESCO), qui cherchent à
développer les capacités militaires de l’UE par le biais de
coopérations en matière d’armement qui seraient financées par des
crédits communautaires. L’ire des Américains vient du fait que les
crédits européens financeront principalement des entreprises
européennes de défense. Ils ont ainsi adressé une lettre à la haute
représentante de l’UE pour les affaires étrangères et la politique de
sécurité demandant à l’Union d’abandonner ses projets, soulignant
que ceux-ci constituent « un retournement dramatique de la
politique en cours depuis trente ans d’intégration du secteur de la
défense dans un cadre transatlantique ». La missive contenait, de
surcroît, une menace à peine voilée de fermeture du marché de
défense états-unien si d’aventure les Européens n’obtempéraient
pas.
L’UE a répondu à la fois pour dénier les accusations états-uniennes,
mais également en soulignant le déséquilibre des relations
transatlantiques dans le domaine de la défense9. Les ventes d’armes
états-uniennes aux États membres de l’UE dépassent aujourd’hui
les 20 milliards de dollars par an, alors qu’elles se montent en sens
inverse à 2,5 milliards de dollars.
Cette « guerre transatlantique » devrait se poursuivre dans les mois
qui viennent. Deux questions primordiales se posent alors : les
Européens resteront-ils unis face aux menaces ou céderont-ils à la
pression de Washington ? Les États-Unis ne seront-ils pas tentés
d’englober davantage encore le secteur de la défense dans la guerre
commerciale globale qui les oppose à l’UE, sachant que la menace
de fermeture de leur marché de défense n’aurait qu’un effet relatif,
celui-ci étant déjà largement fermé ? Derrière ce conflit, c’est donc
bien l’autonomie stratégique européenne qui est en jeu.
► Coopération européenne et technologies

disruptives : les enjeux futurs de l’industrie
d’armement
Au-delà des initiatives européennes destinées à favoriser le

développement des capacités militaires et la coopération en matière
d’armement, les prochaines années devraient être marquées par
deux enjeux majeurs. Tout d’abord, la France, l’Allemagne et
l’Espagne ont décidé de se regrouper afin de développer le système
de combat aérien du futur (SCAF), c’est-à-dire le futur avion de
combat qui remplacera le Rafale et l’Eurofighter. Face à ce projet,
le Royaume-Uni a toutefois choisi de lancer un programme
concurrent, baptisé Tempest, qui pourrait également rassembler
l’Italie et la Suède. La guerre des avions de combat, qui est aussi
une guerre entre entreprises de défense européennes, aura-t-elle
lieu, alors même que tout le monde regrette aujourd’hui le choix,
dans les années 1980, de construire trois avions de combat10 ? Il
apparaît en effet peu crédible que les Européens aient les moyens
de développer deux projets concurrents.
Ensuite, dans un secteur de l’armement caractérisé par une haute
technologie, les forces armées guettent les percées scientifiques qui
pourraient leur assurer une supériorité décisive sur leurs
concurrents. Après les drones, l’heure est à la numérisation et à la
connectivité des systèmes d’armes, avec une préoccupation
grandissante : la protection face aux attaques cyber, qui pourraient
désorganiser les armées dont les systèmes seront les plus connectés.
Tous les esprits sont tournés vers l’intelligence artificielle, qui fait
naître de nombreux espoirs. En France, l’Agence de l’innovation de
défense, créée en 2018, doit lui consacrer 100 millions d’euros sur
le milliard dédié à la recherche de défense. L’avance de la Chine en
la matière suscite en outre des craintes, si bien que D. Trump a
lancé, en février 2019, une initiative sur l’intelligence artificielle.
Si l’avènement des « Terminator » n’est pas encore pour demain –
on ne peut fabriquer aujourd’hui des armes autonomes capables de
prendre des décisions rationnelles sans l’intervention de l’homme
–, la question se pose néanmoins de savoir quel degré
d’automaticité serait acceptable dans les systèmes d’armes du futur.
L’heure n’étant malheureusement pas aux négociations
constructives entre États sur le désarmement ou la maîtrise des
armements, c’est la société civile qui mène le combat, au nom de
l’éthique, pour interdire ce type de systèmes.
http://dunod.link/mjz54bf
L’Union européenne peut-elle s’imposer comme un acteur-clé au sein du nouveau désordre

économique mondial ?
Sylvie Matelly
ENJEUX ÉCONOMIQUES
2020, le nouveau désordre économique mondial ?

► Sylvie Matelly
En 2018 et 2019, les États-Unis affichent une santé économique insolente

quand la plupart des autres pays, bien qu’étonnamment résilients en 2018, ont
vu leur croissance ralentir. Leur président peut, semble-t-il, tout se permettre,
y compris remettre en cause l’ordre économique, sans que cela n’affecte leur
dynamisme. À l’inverse même, les autres pays se trouvent contraints de
s’aligner sur les intérêts des États-Unis. La question restant de savoir si
Washington a les moyens d’inscrire ce nouveau désordre dans le temps, car
les conséquences n’en seront pas toutes positives pour les États-Unis. Au-
delà, le retour d’un interventionnisme stratégique des pouvoirs publics états-
uniens face au capitalisme d’État de la Chine menace la stabilité des relations
internationales et des économies en créant des incertitudes multiples.
► Croissance mondiale : quelles conséquences d’un désordre

annoncé ?
Portée par la bonne tenue de l’investissement, la croissance mondiale n’a pas
connu de décrochage majeur en 2018. Avec une progression de 2,9 %, les
États-Unis connaissent la plus longue période de croissance de leur histoire.
Le précédent record datait des années 1960 : la hausse du PIB avait alors duré
moins de neuf années. Plus étonnamment encore, cette hausse n’est
probablement pas terminée, puisqu’à la fin du premier trimestre 2019, le PIB
états-unien a augmenté de 3,2 %, soit 0,7 % de plus qu’initialement prévu. À
3,6 % de la population active, le chômage atteint un plus bas historique
depuis 1969 sans que cela ne crée pour autant de tensions inflationnistes. Les
salaires de toutes les catégories ont augmenté en 2019. Ce sont les
travailleurs les moins bien rémunérés qui en ont profité le plus (+4,4 % en
rythme annuel).
Largement expliquée par des politiques monétaires (taux proches de 0 et
abondance de liquidités) et budgétaires (baisses d’impôts) très
accommodantes, cette croissance permet aux États-Unis d’afficher une
situation de quasi-plein-emploi, même si elle a pour contreparties des déficits
budgétaires hors de contrôle, ainsi qu’un déficit commercial record (621
milliards de dollars fin 2018, soit une hausse de 12,5 % par rapport à 2017).
Elle conforte, en outre, la place des États-Unis comme première économie
internationale, encore loin devant la Chine et creusant l’écart avec ses deux
concurrents des décennies 1960 à 1990, le Japon et l’Allemagne.
Figure no 3 Évolution 1990-2020 du PIB des quatre premières économies

mondiales en 2019 (en milliards de dollars)
Source : FMI, World Economic Outlook Database.
Le ralentissement chinois des dernières années a d’ailleurs notablement freiné

le rattrapage de cette économie par rapport à celle des États-Unis, allongeant
de fait les délais pour que la Chine ne devienne la première puissance
économique mondiale. Pour autant, l’enjeu de la compétition entre les États-
Unis et la Chine se situe désormais probablement ailleurs, comme l’illustre la
tournure finalement prise par la guerre commerciale entre les deux puissances
à travers l’acharnement états-unien à l’égard de l’entreprise chinoise Huawei,
leader en matière de technologies des réseaux cellulaires 5G.
La croissance s’est néanmoins maintenue en Chine en 2018, bien que son
rythme ait été moindre (6,6 %) que lors des cinq années ayant suivi la crise
de 2007-2008. L’un des principaux facteurs du dynamisme chinois semble
toutefois montrer des signes inquiétants de faiblesse : les exportations se sont
réduites de plus de 20 % entre février 2018 et février 2019, conduisant à un
tarissement notable de l’excédent commercial qui ne représentait plus,
fin 2018, que 0,4 % du PIB – il avait atteint 9,1 % du PIB en 2008. La
consommation interne demeure la principale faiblesse de cette économie,
stagnant en part du PIB malgré des dépenses publiques croissantes (un tiers
du PIB en 2018, soit le double de leur niveau entre 2000 et 2008) qui
profitent avant tout aux importations. Reste à savoir si les nouvelles mesures
annoncées début 2019 par le gouvernement se révéleront plus efficaces.
Malgré tout, cette croissance chinoise et les investissements dans les
infrastructures consentis par le gouvernement à l’étranger profitent aux
continents asiatique et africain. Le basculement économique vers l’Asie s’est
d’ailleurs renforcé en 2018, avec trois puissances économiques du continent
parmi les cinq premières mondiales, à savoir la Chine (2e), le Japon (3e) et
l’Inde (5e). Le Japon reste toutefois fragile et sous la menace d’un nouveau
ralentissement, la Banque centrale ayant reconduit en mars 2019 sa politique
monétaire accommodante promettant de maintenir des taux « extrêmement
bas » au moins jusqu’au printemps 2020.
Depuis 2008 d’ailleurs, les banques centrales occupent un rôle-clé dans
l’économie mondiale, déployant tous les moyens nécessaires, y compris les
moins orthodoxes, afin de soutenir la croissance économique, rendant
presque illusoire la réalité de leur indépendance par rapport au pouvoir
politique. Elles semblent aujourd’hui coincées dans ce rôle de « pompier » de
la conjoncture, incapables de sortir de l’ornière des taux bas et des facilités de
crédit pour restaurer des marges de manœuvre en vue de la prochaine crise.
Ainsi peut être interprété le nouvel assouplissement de la politique de la
Banque centrale européenne, décidé début 2019. Si le ralentissement observé
en Europe à la fin de l’année 2018 semble moins inquiétant que prévu, les
incertitudes ne manquent pas, entre le net ralentissement, probablement
structurel, de l’économie allemande, le « Brexit » ou les évolutions de la
relation transatlantique. Outre une croissance estimée à 1,2 % en 2019 et à
1,6 % en 2020 par le FMI, l’Europe est embourbée dans une crise identitaire,
politique et sociale qui semble n’avoir aucune issue. La Commission qui
entrera en fonction à la suite des élections européennes de 2019 n’aura que
deux options : amplifier l’intégration, alors même que l’UE perd l’un de ses
membres pour la première fois de son histoire, ou stagner, au risque de se
déliter progressivement en se vassalisant à l’une ou l’autre des deux grandes
puissances que sont la Chine et les États-Unis.
Tableau no 3 Évolution du PIB, de la balance commerciale et du

chômage dans les principaux pays
Solde de la
Croissance Chômage
balance
du PIB réel (en % la
commerciale
(en %) population active)
(en % du PIB)
Projections Projections Projections
2018 2019 2020 2018 2019 2020 2018 2019 2020
Pays avancés 2,2 1,8 1,7 0,7 0,6 0,5 5,1 5 4,9
− 2, − 2, − 2,
États-Unis 2,9 2,3 1,9 3,9 3,8 3,7
3 4 6
Zone euro 1,8 1,3 1,5 3 3 2,9 8,2 8 7,7
Japon 0,8 1 0,5 3,5 3,5 3,6 2,4 2,4 2,4
− 3, − 4,
Royaume-Uni 1,4 1,2 1,4 −4 4,1 4,2 4,4
9 2
Pays 4,5 4,4 4,8 − 0, − 0, − 0,
émergents et 1 4 5
en
développement
Chine 6,6 6,3 6,1 0,4 0,4 0,3 3,8 3,8 3,8
− 2, − 2, − 2,
Inde 7,1 7,3 7,5 nc nc nc
5 5 4
− 0, − 1, − 1,
Brésil 1,1 2,1 2,5 12,3 11,4 10,2
8 7 6
− 2, − 1, − 5, − 2,
Argentine 2,2 −2 9,2 9,9 9,9
5 2 4 5
− 1, − 1, − 1,
Mexique 2 1,6 1,9 3,3 3,5 3,6
8 7 9
Russie 2,3 1,6 1,7 7 5,7 5 4,8 4,8 4,7
− 2, − 3, − 0,
Turquie 2,6 2,5 0,7 11 12,7 11,4
5 7 4
Proche et − 0, − 0,
1,4 1,3 3,2 3,1
Moyen-Orient 5 4
Afrique − 2, − 3, − 3,
3 3,5 3,7
subsaharienne 6 7 7
Monde 3,6 3,3 3,6
Source : FMI, Perspectives de l’économie mondiale. Croissance ralentie,

reprise précaire, Washington, avril 2019.
Au niveau mondial, les risques et incertitudes se multiplient et menacent la

croissance. À court terme, les situations économiques, politiques et sociales
de l’Argentine et de la Turquie figurent parmi les facteurs les plus
inquiétants, tout comme les tensions entre l’Arabie saoudite et l’Iran et
l’évolution du prix du pétrole, ainsi que le scénario du « Brexit ». La guerre
commerciale entre la Chine et les États-Unis, les deux principaux moteurs de
la croissance mondiale, constitue également un risque potentiel qui ne semble
pas près de se régler et pourrait même s’étendre à d’autres régions, Europe en
tête, à l’approche des échéances électorales états-uniennes en 2020.
► La stratégie du désordre au service des intérêts des États-
Unis
Si l’arrivée au pouvoir du président Trump peut apparaître comme une

rupture dans l’approche des relations internationales des États-Unis, ce sont
davantage les soixante-dix années passées qui, au regard de l’histoire,
apparaissent comme une exception, les États-Unis ayant plutôt une tradition
isolationniste et de défense de leur intérêt national. Pendant soixante-dix ans,
les administrations successives se sont convaincues que l’« America First »
se trouvait mieux défendu par un système multilatéral au sein duquel
l’hégémonie américaine permettait d’imposer des règles favorables à
l’économie des États-Unis. Ce multilatéralisme assurait une croissance
mondiale plus forte et une stabilité internationale préservée par des intérêts
commerciaux et financiers et des interdépendances renforcés.
Néanmoins, les États-Unis ont toujours érigé leur leadership en priorité pour
que ce système fondé sur le multilatéralisme puisse soutenir leur propre
prospérité. Toutes les administrations ont œuvré, par tous les moyens, à éviter
l’émergence d’une puissance concurrente. Ainsi l’administration Trump
semble-t-elle reproduire une séquence assez comparable à celle de
l’administration Reagan au début des années 1980, tant dans les choix de
politique économique que de politique étrangère.
Après la chute de l’Union soviétique, la Chine fut, dès les années 1990,
identifiée comme une menace pour l’hyperpuissance américaine. Les
responsables politiques états-uniens pensaient alors qu’accepter son adhésion
à l’OMC leur permettrait de mieux en maîtriser le dynamisme. Or, bien au
contraire, l’entrée de la Chine au sein de cette organisation, en 2001, n’a fait
que renforcer son décollage économique, jusqu’à devenir en moins de dix ans
le challenger des États-Unis – en 2001, le PIB chinois venait de dépasser
celui de l’Italie.
Face à ces évolutions, les précédentes administrations états-uniennes
bloquaient les réformes (Banque mondiale, FMI ou OMC par exemple) ou
faisaient planer l’incertitude sur leur participation à tel ou tel accord.
L’administration républicaine actuelle a choisi une remise en cause plus
radicale et plus systématique, avec pour seul point de mire le maintien de la
supériorité des États-Unis dans tous les domaines. Conscient de l’atout que
lui confère la puissance économique de son pays dans un monde global,
Donald Trump ne veut plus s’encombrer de textes ou d’institutions qui
handicaperaient son administration dans la poursuite des intérêts des États-
Unis. Ayant bien intégré le fait que la liberté sans garde-fou profite d’abord
au plus fort, il cherche à les défaire autant que possible : organisations
multilatérales, traités internationaux, etc.
Le plus déstabilisant est que cette stratégie semble porter ses fruits. Le retrait
états-unien de l’Accord de Paris sur le climat, en juin 2017, a par exemple
constitué un signal fort envoyé aux grandes majors du secteur pétrolier.
Celles-ci ont alors massivement investi dans l’exploitation des pétroles de
schiste, permettant aux États-Unis de devenir le premier producteur mondial
de pétrole en 2018, devant l’Arabie saoudite et la Russie. En février 2019, en
outre, les exportations états-uniennes de pétrole avoisinaient les 3 millions de
barils par jour – contre moins de 35 000 barils en 2010 –, soit un peu moins
de la moitié des exportations saoudiennes en la matière. Dans ce contexte,
une hausse des cours constitue une bonne nouvelle pour un secteur qui a
entamé une profonde restructuration aux États-Unis et doit engager
d’importants investissements, à condition que cette augmentation reste
maîtrisée, afin de ne pas pénaliser significativement le pouvoir d’achat des
ménages états-uniens. De même, l’accord de Vienne sur le nucléaire iranien,
duquel les États-Unis se sont retirés en mai 2018, présentait deux
inconvénients vu de Washington, où seuls les proches de Barack Obama et
John Kerry demeuraient convaincus que les enjeux en matière de stabilité
régionale en dépassaient les limites : il préservait le régime presque
unanimement décrié dans la capitale et renforçait l’Iran, pays constituant une
menace pour Israël et un rival pour l’Arabie saoudite. Pour D. Trump, le
retrait présentait deux atouts supplémentaires : détricoter l’un des grands
succès du président Obama et maintenir, à terme, un prix du pétrole élevé, et
donc favorable aux pétroliers états-uniens.
La situation économique aux États-Unis donnera le tempo de la stratégie du
pays, à moins qu’un ou plusieurs États ne viennent renverser leur pouvoir de
contrainte et d’influence. La Chine semble résister, mais se trouve affaiblie à
la fois sur le plan intérieur (ralentissement de sa croissance, vieillissement de
sa population) et extérieur (critiques autour du projet des nouvelles routes de
la soie, soupçons d’instrumentalisation des investissements et des entreprises
chinoises à des fins stratégiques de captation des technologies ou des
informations). L’Union européenne, pour sa part, redevient un acteur-clé dans
ce contexte, mais a-t-elle seulement l’ambition de peser, la volonté et les
moyens de s’unir pour agir, alors que ce nouveau désordre met à mal les
valeurs fondatrices de sa construction1 ? Trop habituée à sa position de
« meilleure alliée des États-Unis », elle cherchera probablement à calmer le
jeu et à négocier, une option risquée face à un président des États-Unis qui
honnit la « forteresse Europe » et ne comprend que les rapports de force.
L’affirmation de l’UE pourrait également être une stratégie de reconquête de
l’idée européenne au sein même de l’Union. Reste à attendre le projet de sa
nouvelle Commission.
http://dunod.link/t9n98qi
La mobilisation de la société civile peut-elle réellement avoir un impact sur les

politiques environnementales des États ?
Bastien Alex
ENVIRONNEMENT
Le renversement des utopies

► Bastien Alex
► L’inexorable dégradation de notre environnement
Année après année, le constat vient s’enrichir de nouveaux

éléments renforçant des certitudes pourtant déjà établies :
l’insoutenabilité à long terme de notre trajectoire de
développement. Les dégradations de l’environnement sont de plus
en plus visibles, et de plus en plus documentées. L’année 2018 a
ainsi été marquée par la publication, le 8 octobre, d’un nouveau
rapport du GIEC étudiant la possibilité d’une trajectoire de
réchauffement contenu à 1,5 °C à l’horizon 2100 et ses prérequis,
dont le principal reste la diminution de 45 % des émissions de GES
d’ici à 2030. Surtout, le document pointe les différences avec
l’ancienne limite de 2 °C – référence avant l’inscription de
l’objectif 1,5 °C dans l’Accord de Paris de 2015. L’écart est très
marqué : la hausse moyenne du niveau des mers dans le cas d’une
augmentation de 2 °C sera supérieure de 10 centimètres à celle
prévue par une hausse de 1,5 °C ; la fonte complète de la banquise
en été pourrait survenir une fois par décennie – contre une fois par
siècle à +1,5 °C ; 99 % des récifs coralliens pourraient disparaître –
contre 70 % à 90 % dans le cas du scénario +1,5 °C ; les impacts
sur les rendements agricoles seront plus forts et les épisodes
climatiques extrêmes plus intenses. L’Intergovernmental Science-
Policy Platform on Biodiversity and Ecosystem Services (IPBES),
le « GIEC de la biodiversité », a pour sa part livré en mai 2019, à
l’issue de sa septième séance plénière à Paris, le document le plus
exhaustif sur l’état de la biodiversité, aux conclusions tout aussi
préoccupantes : depuis 1900, environ 20 % des espèces auraient
disparu des grands habitats terrestres ; plus de 40 % des espèces
d’amphibiens, ainsi que 33 % des récifs coralliens et des
mammifères marins seraient menacés ; plus d’un tiers de la surface
terrestre mondiale et 75 % des ressources en eau sont désormais
consommés par l’agriculture et l’élevage ; une partie de la
production agricole mondiale estimée à 577 milliards de dollars est
menacée par le déclin des pollinisateurs ; la pollution industrielle
liée aux engrais a produit plus de 400 zones mortes dans les océans,
couvrant environ 245 000 km², soit la superficie du Royaume-Uni1.
Ces altérations lentes s’accompagnent de catastrophes naturelles
aux effets immédiats et aux causes tout aussi anthropiques que
celles qui provoquent les dégradations du vivant. La diversité des
lieux et des aléas du bilan 2018 démontre le caractère global de la
menace et atteste de l’ampleur des dégâts, au Nord comme au Sud.
Ainsi, les pluies diluviennes en France (Aude) en octobre et les
incendies « Camp Fire » en Californie en novembre ont, avec tant
d’autres, causé des milliards de dollars de dégâts (155 environ
selon le réassureur Swiss Re2, contre 337 en 20173) et plus de
60 millions de sinistrés selon l’ONU4. Le bilan 2018 est certes
moins important que les années précédentes sur le plan humain
(10 733 morts en 2018, contre 77 144 décès par an en moyenne
entre 2000 et 20175), mais cela tient plus à des aléas moins
puissants qu’à une amélioration pérenne des politiques de
prévention et de gestion de crise.
► Les mobilisations citoyennes, réponse

à une gouvernance environnementale inefficace ?
Le deuxième constat rappelle qu’il ne suffit pas d’avoir des preuves

pour agir et nous renvoie donc en partie aux difficultés des
institutions et accords qui structurent la gouvernance internationale
sur ces questions. Point névralgique du dispositif, les COP se
tiennent chaque année en vue de répondre à l’urgence climatique.
La COP24 s’est ainsi tenue à Katowice (Pologne) du 2 au
15 décembre 2018, quelques jours après la publication du rapport
du GIEC et de celle du Emission Gap Report (ONU
Environnement), qui évalue le réchauffement d’ici à 2100 à
+3,2 °C si les tendances actuelles se poursuivent. Or, ces
documents n’ont pas eu le moindre impact sur le niveau d’ambition
affiché par les États à Katowice. Un front mené par les États-Unis,
la Russie, l’Arabie saoudite et le Koweït s’est même érigé contre la
pratique – pourtant commune dans la déclaration finale du
sommet – d’« accueillir » les conclusions du rapport. En lieu et
place, ces quatre États ont obtenu que l’on « salue » le respect du
calendrier de livraison plutôt que le contenu et les orientations
politiques d’un document que les signataires à la Convention –
dont ils font eux-mêmes partie – avaient commandé. Cet épisode
démontre l’absence de consensus sur le principe de rehaussement
des ambitions, pourtant inscrit dans l’Accord de Paris, et le fait que
le risque d’un blocage ou même d’un retour en arrière ne peut
jamais être entièrement écarté.
Si les rapports internationaux ne pèsent pas sur les décisions des
États, les sommets complémentaires, comme le One Planet Summit
(OPS, trois éditions depuis septembre 2017), qui se multiplient,
sont-ils en mesure de le faire, voire d’améliorer la situation ? La
réponse est très nuancée. À l’initiative de la France, de la Banque
mondiale et de l’ONU, le premier sommet avait été organisé pour
marquer les deux ans de l’adoption de l’Accord de Paris et le
consolider sur le plan financier. Ces événements ont certes permis
d’obtenir de nouveaux engagements ou annonces des bailleurs
internationaux – comme l’arrêt des subventions de la Banque
mondiale aux projets pétroliers –, mais peu de la part des États, qui
donnent parfois l’impression de n’y participer qu’à des seules fins
de communication. Les premiers rôles sont plutôt tenus par des
bailleurs et des philanthropes, reléguant encore davantage les États
au second plan. Au risque, à terme, de voir les gouvernements se
reposer en partie sur de très riches hommes et femmes d’affaires,
pour certains adeptes de l’optimisation fiscale, pour financer la
transition écologique. À titre d’exemple, rappelons que la
Fondation Bill-et-Melinda-Gates proposait, lors du premier OPS,
300 millions de dollars pour la période 2018-20206 – presque
autant que les 318 de la Commission européenne – pour aider les
agriculteurs du Sud à s’adapter aux changements climatiques,
incluant le recours aux OGM, pourtant contestés7. La promotion de
la « verdisation » du système financier – notamment les obligations
vertes, qui comptent pour moins de 1 % des obligations totales – ne
prévoit pas non plus de remise à plat a minima du modèle de
production et de répartition des richesses, ce qui demeure
problématique dans le cadre d’une lutte efficace et cohérente contre
le changement climatique.
Face à ces évolutions, le degré de vigilance de la société civile
semble augmenter, phénomène qui prend plusieurs formes. Tout
d’abord, la part grandissante de la thématique « environnement »
dans les programmes des différents partis politiques, notamment en
ce qui concerne le scrutin européen du mois de mai 2019, qui
témoigne non pas de la sincérité des candidats, mais de l’intérêt
que lui portent les électeurs. Les scores réalisés par les partis
écologistes à l’échelle européenne en attestent (plus de 9 % des
voix). Ensuite, l’émergence de figures radicales, à l’image de la
lycéenne suédoise Greta Thunberg et de son initiative de
désobéissance civile prônant la grève des cours du vendredi en
réponse à l’incapacité des décideurs actuels à prendre en compte la
crise climatique. Si son discours est loin de faire l’unanimité, force
est de reconnaître qu’il a permis à ces sujets de gagner en visibilité
et de mobiliser une partie de la jeunesse dans certains pays. Enfin,
les mobilisations citoyennes telles que les marches pour le climat
sont de plus en plus suivies, et se complètent de tentatives
d’assignations en justice de l’État, portées par exemple par la
pétition « L’Affaire du siècle » en France – lancée par Notre affaire
à tous, la Fondation pour la nature et l’homme (FNH), Greenpeace
France et Oxfam France –, qui a dépassé les 2,1 millions de
signatures8. La proposition de création d’un crime –
imprescriptible – d’écocide dans le droit pénal français va dans le
même sens, bien que refusée par le Sénat début mai 20199. S’il est
peu probable que ces démarches aboutissent sur le plan judiciaire,
elles participent indubitablement, là encore, à l’instauration d’un
rapport de force sur ces sujets10.
► De la cohérence des politiques publiques

La théorie de l’effondrement, ou collapsologie11, qui s’est invitée
dans les débats depuis quelques années – et même dans les discours
du Premier ministre français Édouard Philippe – est l’autre
symptôme de l’accroissement des inquiétudes liées à nos modes de
vie peu durables. Catastrophiste, cette perspective a au moins le
mérite de souligner les dysfonctionnements et les incohérences du
système économique actuel – que les travaux du Club de Rome
(rapport Halte à la croissance) pointaient dès 1972. En effet,
malgré la progression de la prise en compte des problématiques
environnementales, la dynamique de dégradation de notre habitat
n’a pas encore été stoppée. Pour preuve, les émissions de GES
mondiales liées à l’énergie continuent de progresser en 2018,
phénomène que l’Agence internationale de l’énergie explique par le
retour de la croissance12. Imposer un agenda de long terme est
certes difficile, mais à défaut d’être courageux et ambitieux, il
s’agit d’être cohérent et d’agir sur les causes, et non sur les
conséquences des phénomènes. Par exemple, les mesures
annoncées par certains candidats aux élections européennes de mai
2019, qui prévoient des milliards d’euros d’investissements pour
développer les énergies et les transports propres dans le but de
réduire les émissions, doivent impérativement s’accompagner de la
réduction des incohérences. Comment ? Par exemple en diminuant
les émissions par le choix des circuits courts plutôt que les
importations longue distance, c’est-à-dire en réformant les barrières
douanières pour soutenir les filières locales. La crise de l’orange
espagnole, concurrencée au sein du marché commun européen par
celle produite en Afrique du Sud en fournit une bonne illustration.
En somme, il faut tourner le dos à l’ancien monde avant de financer
le nouveau. C’est là qu’un renversement des utopies s’opère.
Auparavant, était taxée d’utopiste toute volonté d’atteinte d’un
monde considéré comme impossible – plus égalitaire, juste ou
pacifié par exemple : les utopistes étaient donc ceux qui voulaient
changer le monde. Désormais, ils sont ceux qui veulent le
conserver en l’état, car il s’agit bien d’une idée devenue utopique,
totalement insoutenable à long terme.
Les années à venir seront cruciales, car plusieurs virages doivent
être amorcés pour chasser les incohérences et décorréler la
consommation d’énergie de la production de richesses, qui plus est
inégalement réparties. Les traités internationaux – comme le Pacte
mondial pour l’environnement –, les politiques nationales,
l’investissement public et privé peuvent y contribuer, à la condition
d’abandonner certaines orientations ultralibérales en l’état
incompatibles avec les objectifs – pourtant établis depuis bien
longtemps – de protection et de préservation, homme et nature
confondus.
ÉNERGIE
États-Unis-Chine : les deux moteurs

du monde énergétique
► Samuel Carcanague
Au sein du paysage énergétique actuel, deux acteurs se dégagent

particulièrement en ce qu’ils pèsent sur l’évolution du marché et de
la géopolitique de l’énergie : les États-Unis et la Chine. Bien sûr,
les acteurs traditionnels comme l’Arabie saoudite, la Russie ou le
grand marché de consommation qu’est l’Union européenne ne sont
pas absents des évolutions en cours. Mais il apparaît que les deux
premières économies de la planète, productrices ensemble de 43 %
des émissions annuelles de CO2 mondiales en 20171, se sont
engagées depuis le début de cette décennie dans des logiques
énergétiques divergentes, qui participent à reconfigurer l’ensemble
du paysage économique mondial. 2019 semble être l’année où ces
divergences se font plus nettes.
La révolution des hydrocarbures non conventionnels a, en effet,
profondément modifié la place des États-Unis sur la scène
énergétique internationale. Débutée au milieu des années 2000, elle
a permis au pays d’atteindre le rang de premier producteur mondial
de gaz en 2012 devant la Russie, et de premier producteur de
pétrole en 2017 devant l’Arabie saoudite, bien qu’il demeure le
deuxième importateur de pétrole au monde derrière la Chine. Grâce
à un bond des exportations de GNL en 2017, les États-Unis sont
également devenus exportateurs nets de gaz naturel. S’appuyant sur
ces succès, la stratégie énergétique de l’administration Trump
favorise clairement les énergies fossiles, d’autant qu’elle a
démontré le peu de cas qu’elle faisait de la lutte contre le
changement climatique, en annonçant son retrait, le 1er juin 2017,
de l’Accord de Paris sur le climat de 2015. La diminution de la
dépendance énergétique et l’affirmation des États-Unis comme l’un
des principaux pays producteurs d’hydrocarbures mènent à des
orientations de politique étrangère sensiblement différentes des
décennies précédentes. Ainsi les relations avec les adversaires
traditionnels (Russie, Venezuela) comme avec les alliés (Arabie
saoudite) se réarticulent-elles autour de ce nouvel état de fait.
Pour sa part, la Chine est, depuis 2009, le premier pays
consommateur d’énergie primaire dans le monde. Son mix
énergétique demeure encore largement dominé par les
hydrocarbures, qui constituent près de 87 % de sa consommation
en 2018, dont 61 % pour le charbon2. La Chine est également,
depuis 2006, le premier émetteur de GES, responsable de près de
30 % des émissions mondiales de dioxyde de carbone, et la
problématique de la pollution atmosphérique, en particulier dans
les grands centres urbains, est devenue un enjeu de politique
intérieure. La stratégie énergétique chinoise se structure, par
conséquent, autour de deux défis majeurs : la sécurité des
approvisionnements en matières premières énergétiques, au
premier rang desquelles les hydrocarbures, et la nécessaire
décarbonation du mix énergétique. Si la réponse à ce deuxième
défi, qui passe évidemment par une transition énergétique, est
commune aux grands pays ou ensembles industrialisés, la Chine
s’affirme progressivement, parmi eux, comme un leader
économique, technologique, voire politique.
► Les États-Unis et leur président bousculent

le jeu pétrolier
De fait, les États-Unis sont devenus un game changer sur la scène

pétro-gazière, et notamment sur la question du prix du baril. Celui-
ci a subi d’amples fluctuations au cours des derniers mois,
commençant l’année 2018 autour des 70 dollars (Brent), atteignant
86 dollars en octobre, avant de passer plus de deux semaines sous
les 60 dollars, entre fin décembre et début janvier 2019. Donald
Trump souhaite, pour sa part, que le cours se maintienne entre un
prix plancher compétitif pour ses soutiens de l’industrie pétrolière
non conventionnelle et un prix plafond acceptable pour ses
électeurs, qui ne veulent pas que le coût à la pompe augmente,
alors que l’élection présidentielle de 2020 approche. Pour cela, le
président états-unien, par le biais de tweets comminatoires, somme
régulièrement l’OPEP et son membre principal, l’Arabie saoudite,
de réduire leurs quotas de production. D’autant que, depuis le
1er janvier 2019, après un semestre de relâchement en 2018, les
pays membres de l’accord dit « OPEP+3 » ont passé outre les
injonctions de l’administration Trump et mis en œuvre un
renforcement de ces quotas, de 800 000 à 1,2 million de barils par
jour. Or, parallèlement à ces injonctions en faveur d’un prix du
pétrole abordable, D. Trump conduit, sur plusieurs fronts, des
politiques qui contribuent à une hausse des prix.
Tout d’abord, le président des États-Unis a accentué la ligne dure
qu’il adopte depuis le début de son mandat envers deux pays
producteurs, l’Iran et le Venezuela, dont les difficultés à produire
et/ou exporter participent à réduire l’offre et à faire remonter les
prix. Ainsi, le 8 mai 2018, D. Trump, persistant dans sa politique
unilatéraliste, annonçait le retrait des États-Unis d’un nouvel
accord international majeur : le Plan d’action global commun
(2015) sur le programme nucléaire iranien. De nouvelles sanctions
à l’encontre de Téhéran étaient mises en place par Washington,
visant notamment le secteur énergétique. Les sanctions dites
« secondaires », visant les entreprises non états-uniennes
commerçant avec l’Iran, qui avaient été levées en 2016, ont quant à
elles été rétablies en novembre 2018. L’objectif assumé est de
réduire les exportations de pétrole iranien à néant. Un délai de six
mois a cependant été accordé par l’administration Trump aux
principaux acheteurs de pétrole iranien : Chine, Japon, Corée du
Sud, Taiwan, Italie, Grèce et Turquie. À l’issue de celui-ci, le 2 mai
2019, et malgré des protestations notamment d’Ankara, seule la
Chine continue d’acheter du pétrole iranien, non sans certaines
précautions juridiques. Satisfaite de la stratégie de la tension
adoptée par Washington vis-à-vis de l’Iran, l’Arabie saoudite s’est
engagée à « compenser » le pétrole iranien qui n’atteindrait plus les
marchés.
Ensuite, la guerre commerciale que mène D. Trump à l’encontre de
la Chine et ses conséquences économiques potentielles sur la
croissance mondiale pèsent également sur les marchés pétroliers.
Les pays de l’OPEP+, qui ont reconduit leurs quotas de production
début juillet 2019, ne souhaitent ainsi pas faire entrer davantage de
pétrole sur le marché, alors même que la demande pourrait se
contracter sous l’effet indirect des taxes mises en place des deux
côtés du Pacifique. Fait intéressant, la Chine s’est jusqu’alors
gardée de taxer le pétrole états-unien, alors qu’elle n’a pas hésité à
le faire pour le GNL4. Certes, les deux pays sont complémentaires :
la Chine apparaît comme l’un des premiers importateurs de GNL,
alors même que les capacités d’exportations états-uniennes
devraient doubler entre 2018 et fin 2021. Mais Pékin s’appuie sur
des sources alternatives, comme l’Australie et le Qatar qui restent,
pour le moment, les premiers exportateurs de GNL devant les
États-Unis. En revanche, concernant le pétrole, au vu du chaos au
Venezuela et des sanctions à l’encontre de l’Iran – deux
fournisseurs importants de la Chine –, les autorités chinoises
souhaitent se réserver la possibilité d’importer des produits
pétroliers états-uniens, comme elles le font depuis 2017
(447 000 barils par jour en moyenne en 2017 selon l’US Energy
Information Agency, soit plus du double de l’année précédente)5.
► La Chine, futur leader de la transition énergétique

globale ?
Malgré des obstacles non négligeables, comme la problématique du

raccordement et de la modernisation des réseaux, les capacités de
production d’électricité d’origine renouvelable en Chine se
développent désormais à un rythme soutenu. La part relative du
charbon dans la consommation finale chinoise a diminué de 70 %
en 2010 à 61 % en 2018, au profit principalement du gaz naturel –
qui passe de 4 à 6,6 % – et des ENR, qui, de 0,5 % en 2010, se
hissent à 3,4 % en 2017. La Chine figure d’ores et déjà au premier
rang mondial, en matière de capacités installées, pour les énergies
éolienne, solaire, photovoltaïque et hydroélectrique (voir figures 4
et 5). Depuis 2013, les ENR représentent chaque année plus de la
moitié des nouvelles capacités de production électrique installées6.
Figure no 4 Capacités solaires photovoltaïques installées

(en MW)
Figure no 5 Capacités éoliennes installées (en MW)
Source : IRENA, « Renewable Energy Capacity Statistics 2019 ».
Dans le cadre d’ambitieux objectifs fixés par les autorités, mais

également avec l’intention d’assurer la compétitivité au niveau
mondial de ses entreprises sur les technologies bas carbone, la
Chine a fait le choix d’investir massivement dans les ENR, à la fois
dans le cadre domestique mais également à l’étranger. En 2017, le
montant de ses investissements s’élevait à 126,6 milliards de
dollars, soit 45 % des investissements concernant les ENR dans le
monde7. La Belt and Road Initiative constitue un cadre privilégié
pour ces engagements dans le secteur de l’énergie, bien que les
sources fossiles y demeurent pour l’instant majoritaires. S’y
ajoutent également les investissements dans le secteur minier, en
lien avec les matériaux nécessaires à la transition bas carbone
(lithium, cobalt, cuivre, terres rares, etc.), que la Chine produit et
importe massivement pour alimenter ses industries « vertes ». Les
performances commerciales de ses entreprises dans le secteur des
ENR ainsi que ses capacités et ses modalités de financement font
également de la Chine un partenaire privilégié, notamment des
pays émergents et en voie de développement. Les nouveaux
investissements dans les ENR à destination de ces derniers ont
d’ailleurs dépassé ceux effectués au sein des pays développés –
respectivement 177 milliards de dollars contre 103 en 20178 –, une
tendance qui se poursuit depuis.
À l’inverse, du fait de certaines régulations actuelles favorables aux
industries charbonnière et pétro-gazière, les États-Unis pourraient,
à moyen terme, accuser un retard par rapport à la Chine dans les
secteurs de la transition énergétique. Financièrement, ils
investissaient en 2017 près de trois fois moins que la Chine dans
les ENR (environ 40 milliards de dollars). Technologiquement et
commercialement, les entreprises chinoises s’affirment comme de
redoutables concurrentes sur les marchés étrangers, du fait de
produits souvent moins onéreux. Enfin, Pékin démontre une
volonté de combler l’espace politique laissé vacant par D. Trump à
la suite de son retrait de l’Accord de Paris, autour d’un leadership
mondial sur la lutte contre le changement climatique. Ce retard
potentiel dans la transition énergétique – qui dépend toutefois de la
réussite de certains États, comme la Californie, à transformer leur
modèle de production et de consommation énergétiques – et le
refus de l’actuelle administration de prioriser la lutte contre le
changement climatique pourraient, à plus long terme, s’avérer
problématiques du point de vue de la puissance états-unienne,
d’autant que la production d’hydrocarbures non conventionnels aux
États-Unis devrait rapidement décliner après 2030. Ainsi le
momentum actuel autour des énergies fossiles devra-t-il
nécessairement faire place à une transition bas-carbone.
ANNEXES STATISTIQUES
Population en 2017
PIB en 2017 (en millions de dollars)
PIB par habitant en 2017 (en dollars)
PIB par habitant en parité de pouvoir d’achat en 2017 (en dollars)
Indice de développement humain (IDH) en 2017
Indice de GINI en 2017 (en %)
Taux d’analphabétisation en 2017
Gender Gap Index en 2018
Émissions de CO2 par habitant en 2016 (en tonnes)
Exploitation des ressources naturelles en 2017 (en % du PIB)
Budget de la défense en 2018 (en millions de dollars)
➨ Population en 2017
1 Chine 1 386 395 000
2 Inde 1 339 180 127
3 États-Unis 325 719 178
4 Indonésie 263 991 379
5 Brésil 209 288 278
6 Pakistan 197 015 955
7 Nigeria 190 886 311
8 Bangladesh 164 669 751
9 Russie 144 495 044
10 Mexique 129 163 276
11 Japon 126 785 797
12 Éthiopie 104 957 438
13 Philippines 104 918 090
14 Égypte 97 553 151
15 Viêtnam 95 540 800
16 Allemagne (UE) 82 695 000
17 Congo (République démocratique 81 339 988
du)
18 Iran 81 162 788
19 Turquie 80 745 020
20 Thaïlande 69 037 513
21 France (UE) 67 118 648
22 Royaume-Uni (UE) 66 022 273
23 Italie (UE) 60 551 416
24 Tanzanie 57 310 019
25 Afrique du Sud 56 717 156
26 Myanmar (Birmanie) 53 370 609
27 Corée du Sud 51 466 201
28 Kenya 49 699 862
29 Colombie 49 065 615
30 Espagne (UE) 46 572 028
31 Ukraine 44 831 159
32 Argentine 44 271 041
33 Ouganda 42 862 958
34 Algérie 41 318 142
35 Soudan 40 533 330
36 Irak 38 274 618
37 Pologne (UE) 37 975 841
38 Canada 36 708 083
39 Maroc 35 739 580
40 Afghanistan 35 530 081
41 Arabie saoudite 32 938 213
42 Ouzbékistan 32 387 200
43 Pérou 32 165 485
44 Venezuela 31 977 065
45 Malaisie (Fédération de) 31 624 264
46 Angola 29 784 193
47 Mozambique 29 668 834
48 Népal 29 304 998
49 Ghana 28 833 629
50 Yémen 28 250 420
51 Madagascar 25 570 895
52 Corée du Nord 25 490 965
53 Australie 24 598 933
54 Côte d'Ivoire 24 294 750
55 Cameroun 24 053 727
56 Taiwan 23 571 227
57 Niger 21 477 348
58 Sri Lanka 21 444 000
59 Roumanie (UE) 19 586 539
60 Burkina Faso 19 193 382
61 Malawi 18 622 104
62 Mali 18 541 980
63 Syrie 18 269 868
64 Chili 18 054 726
65 Kazakhstan 18 037 646
66 Pays-Bas (UE) 17 132 854
67 Zambie 17 094 130
68 Guatemala 16 913 503
69 Équateur 16 624 858
70 Zimbabwe 16 529 904
71 Cambodge 16 005 373
72 Sénégal 15 850 567
73 Tchad 14 899 994
74 Somalie 14 742 523
75 Guinée 12 717 176
76 Soudan du Sud 12 575 714
77 Rwanda 12 208 407
78 Tunisie 11 532 127
79 Cuba 11 484 636
80 Belgique (UE) 11 372 068
81 Bénin 11 175 692
82 Bolivie 11 051 600
83 Haïti 10 981 229
84 Burundi 10 864 245
85 République dominicaine 10 766 998
86 Grèce (UE) 10 760 421
87 République tchèque (UE) 10 591 323
88 Portugal (UE) 10 293 718
89 Suède (UE) 10 067 744
90 Azerbaïdjan 9 862 429
91 Hongrie (UE) 9 781 127
92 Jordanie 9 702 353
93 Biélorussie 9 507 875
94 Émirats arabes unis 9 400 145
95 Honduras 9 265 067
96 Tadjikistan 8 921 343
97 Autriche (UE) 8 809 212
98 Israël 8 712 400
99 Suisse 8 466 017
100 Papouasie-Nouvelle-Guinée 8 251 162
101 Togo 7 797 694
102 Sierra Leone 7 557 212
103 Bulgarie (UE) 7 075 991
104 Serbie 7 022 268
105 Laos 6 858 160
106 Paraguay 6 811 297
107 Salvador 6 377 853
108 Libye 6 374 616
109 Nicaragua 6 217 581
110 Kirghizstan 6 201 500
111 Liban 6 082 357
112 Danemark (UE) 5 769 603
113 Turkménistan 5 758 075
114 Singapour 5 612 253
115 Finlande (UE) 5 511 303
116 Slovaquie (UE) 5 439 892
117 Norvège 5 282 223
118 Congo 5 260 750
119 Costa Rica 4 905 769
120 Irlande (UE) 4 813 608
121 Nouvelle-Zélande 4 793 900
122 Liberia 4 731 906
123 Palestine 4 684 777
124 Centrafrique 4 659 080
125 Oman 4 636 262
126 Mauritanie 4 420 184
127 Koweït 4 136 528
128 Croatie (UE) 4 125 700
129 Panama 4 098 587
130 Géorgie 3 717 100
131 Moldavie 3 549 750
132 Bosnie-Herzégovine 3 507 017
133 Uruguay 3 456 750
134 Mongolie 3 075 647
135 Arménie 2 930 450
136 Jamaïque 2 890 299
137 Albanie 2 873 457
138 Lituanie (UE) 2 827 721
139 Qatar 2 639 211
140 Namibie 2 533 794
141 Botswana 2 291 661
142 Lesotho 2 233 339
143 Gambie 2 100 568
144 Macédoine du Nord 2 083 160
145 Slovénie (UE) 2 066 748
146 Gabon 2 025 137
147 Lettonie (UE) 1 940 740
148 Guinée-Bissau 1 861 283
149 Kosovo 1 830 700
150 Bahreïn 1 492 584
151 Trinité-et-Tobago 1 369 125
152 Eswatini 1 367 254
153 Estonie (UE) 1 315 480
154 Timor-Leste 1 296 311
155 Guinée équatoriale 1 267 689
156 Maurice 1 264 613
157 Chypre (UE) 1 179 551
158 Djibouti 956 985
159 Fidji 905 502
160 Comores 813 912
161 Bhoutan 807 610
162 Guyana 777 859
163 Monténégro 622 471
164 Salomon (Îles) 611 343
165 Luxembourg (UE) 599 449
166 Surinam 563 402
167 Cap-Vert 546 388
168 Malte (UE) 465 292
169 Maldives 436 330
170 Brunei 428 697
171 Bahamas 395 361
172 Belize 374 681
173 Islande 341 284
174 Barbade 285 719
175 Vanuatu 276 244
176 Sao Tomé-et-Principe 204 327
177 Samoa 196 440
178 Sainte-Lucie 178 844
179 Kiribati 116 398
180 Saint-Vincent-et-les-Grenadines 109 897
181 Tonga 108 020
182 Grenade 107 825
183 Micronésie (États fédérés de) 105 544
184 Antigua-et-Barbuda 102 012
185 Seychelles 95 843
186 Andorre 76 965
187 Dominique 73 925
188 Saint-Kitts-et-Nevis 55 345
189 Marshall (Îles) 53 127
190 Monaco 38 695
191 Liechtenstein 37 922
192 Saint-Marin 33 400
193 Palau 21 729
194 Nauru 13 649
195 Tuvalu 11 192
196 Vatican 800
➨ PIB en 2017 (en millions de dollars)
1 États-Unis 19 485 400
2 Chine 12 062 281
3 Japon 4 859 951
4 Allemagne (UE) 3 700 613
5 Inde 2 652 245
6 Royaume-Uni (UE) 2 639 974
7 France (UE) 2 587 682
8 Brésil 2 053 208
9 Italie (UE) 1 946 888
10 Canada 1 650 187
11 Russie 1 578 417
12 Corée du Sud 1 530 751
13 Australie 1 386 357
14 Espagne (UE) 1 316 951
15 Mexique 1 158 229
16 Indonésie 1 015 292
17 Turquie 851 521
18 Pays-Bas (UE) 832 239
19 Arabie saoudite 688 586
20 Suisse 679 011
21 Argentine 642 928
22 Taiwan 574 895
23 Suède (UE) 535 607
24 Pologne (UE) 526 594
25 Belgique (UE) 495 757
26 Thaïlande 455 322
27 Iran 430 709
28 Autriche (UE) 417 672
29 Norvège 399 489
30 Émirats arabes unis 382 575
31 Nigeria 376 361
32 Israël 353 268
33 Afrique du Sud 349 433
34 Singapour 336 679
35 Irlande (UE) 331 597
36 Danemark (UE) 329 866
37 Malaisie (Fédération de) 314 708
38 Philippines 313 595
39 Colombie 311 796
40 Pakistan 304 952
41 Chili 277 668
42 Bangladesh 262 077
43 Finlande (UE) 252 809
44 Égypte 236 528
45 Viêtnam 220 376
46 Portugal (UE) 219 748
47 République tchèque (UE) 215 914
48 Pérou 214 128
49 Roumanie (UE) 211 407
50 Grèce (UE) 203 493
51 Nouvelle-Zélande 200 317
52 Irak 193 521
53 Algérie 167 555
54 Qatar 166 929
55 Kazakhstan 162 887
56 Venezuela 143 841
57 Hongrie (UE) 139 761
58 Angola 122 124
59 Koweït 119 533
60 Ukraine 112 125
61 Maroc 109 709
62 Équateur 104 296
63 Slovaquie (UE) 95 809
64 Sri Lanka 87 351
65 Kenya 79 212
66 République dominicaine 76 091
67 Éthiopie 75 745
68 Guatemala 75 620
69 Oman 70 784
70 Myanmar (Birmanie) 66 721
71 Luxembourg (UE) 62 441
72 Panama 62 284
73 Uruguay 59 180
74 Ghana 58 978
75 Costa Rica 58 654
76 Bulgarie (UE) 58 335
77 Croatie (UE) 55 201
78 Biélorussie 54 723
79 Liban 53 394
80 Tanzanie 53 271
81 Ouzbékistan 48 826
82 Slovénie (UE) 48 553
83 Lituanie (UE) 47 640
84 Soudan 45 677
85 Serbie 44 120
86 Congo (République démocratique du) 41 447
87 Azerbaïdjan 41 256
88 Jordanie 40 766
89 Tunisie 39 956
90 Paraguay 39 009
91 Côte d'Ivoire 38 130
92 Bolivie 38 058
93 Turkménistan 37 926
94 Bahreïn 35 433
95 Cameroun 34 993
96 Libye 30 565
97 Lettonie (UE) 30 524
98 Yémen 26 819
99 Estonie (UE) 26 665
100 Ouganda 26 456
101 Zambie 25 868
102 Salvador 24 928
103 Népal 24 880
104 Islande 24 493
105 Honduras 23 101
106 Cambodge 22 225
107 Chypre (UE) 22 186
108 Trinité-et-Tobago 22 053
109 Zimbabwe 21 890
110 Sénégal 21 135
111 Papouasie-Nouvelle-Guinée 20 334
112 Afghanistan 20 235
113 Bosnie-Herzégovine 18 169
114 Botswana 17 383
115 Laos 17 069
116 Mali 15 366
117 Géorgie 15 080
118 Gabon 14 922
119 Jamaïque 14 773
120 Nicaragua 13 814
121 Maurice 13 267
122 Namibie 13 249
123 Albanie 13 055
124 Malte (UE) 12 754
125 Mozambique 12 586
126 Burkina Faso 12 349
127 Guinée équatoriale 12 287
128 Bahamas 12 162
129 Brunei 12 128
130 Arménie 11 537
131 Madagascar 11 466
132 Mongolie 11 434
133 Macédoine du Nord 11 307
134 Guinée 10 401
135 Tchad 9 892
136 Moldavie 9 670
137 Bénin 9 265
138 Rwanda 9 141
139 Congo 8 992
140 Haïti 8 608
141 Niger 8 136
142 Kirghizstan 7 703
143 Kosovo 7 242
144 Tadjikistan 7 144
145 Somalie 7 124
146 Malawi 6 226
147 Érythrée 5 813
148 Barbade 4 990
149 Mauritanie 4 919
150 Fidji 4 891
151 Maldives 4 858
152 Monténégro 4 854
153 Togo 4 795
154 Eswatini 4 439
155 Sierra Leone 3 748
156 Guyana 3 561
157 Burundi 3 396
158 Liberia 3 284
159 Surinam 3 069
160 Soudan du Sud 2 949
161 Timor-Leste 2 778
162 Lesotho 2 733
163 Bhoutan 2 405
164 Djibouti 2 029
165 Centrafrique 1 937
166 Belize 1 863
167 Sainte-Lucie 1 810
168 Cap-Vert 1 776
169 Saint-Marin 1 528
170 Antigua-et-Barbuda 1 516
171 Seychelles 1 498
172 Gambie 1 483
173 Guinée-Bissau 1 350
174 Salomon (Îles) 1 298
175 Grenade 1 127
176 Saint-Kitts-et-Nevis 992
177 Vanuatu 880
178 Samoa 841
179 Saint-Vincent-et-les-Grenadines 785
180 Comores 649
181 Dominique 553
182 Tonga 455
183 Sao Tomé-et-Principe 393
184 Micronésie (États fédérés de) 363
185 Palau 290
186 Marshall (Îles) 208
187 Kiribati 186
188 Nauru 114
189 Tuvalu 40
➨ PIB par habitant en 2017 (en dollars)
1 Luxembourg (UE) 105 712,98
2 Suisse 80 642,58
3 Norvège 75 513,64
4 Islande 72 389,87
5 Irlande (UE) 68 722,58
6 Qatar 62 826,06
7 Singapour 59 990,06
8 États-Unis 59 895
9 Danemark (UE) 57 380,2
10 Australie 55 957,72
11 Suède (UE) 52 924,37
12 Pays-Bas (UE) 48 555,35
13 Autriche (UE) 47 383,87
14 Finlande (UE) 45 937,75
15 Saint-Marin 45 882,36
16 Canada 45 223,97
17 Allemagne (UE) 44 770,58
18 Belgique (UE) 43 672,41
19 Nouvelle-Zélande 41 350,26
20 Israël 40 560,26
21 France (UE) 40 045,58
22 Royaume-Uni (UE) 39 975,38
23 Japon 38 344,02
24 Émirats arabes unis 37 732,66
25 Bahamas 32 660,57
26 Italie (UE) 32 132,47
27 Corée du Sud 29 749,8
28 Espagne (UE) 28 377,76
29 Brunei 28 278,43
30 Malte (UE) 27 707,38
31 Koweït 26 863,33
32 Chypre (UE) 25 954,83
33 Bahreïn 24 399,25
34 Taiwan 24 389,68
35 Slovénie (UE) 23 502,25
36 Portugal (UE) 21 334,13
37 Arabie saoudite 21 153,21
38 République tchèque (UE) 20 409,98
39 Estonie (UE) 20 240,91
40 Grèce (UE) 18 897,64
41 Saint-Kitts-et-Nevis 17 905,34
42 Slovaquie (UE) 17 627,11
43 Barbade 17 462,96
44 Oman 17 128,37
45 Uruguay 16 941,56
46 Lituanie (UE) 16 863,65
47 Antigua-et-Barbuda 16 619,97
48 Trinité-et-Tobago 16 107,41
49 Palau 15 885,87
50 Seychelles 15 859,38
51 Lettonie (UE) 15 652,61
52 Panama 15 198,09
53 Chili 15 127,76
54 Argentine 14 588,01
55 Hongrie (UE) 14 264,25
56 Pologne (UE) 13 867,61
57 Maldives 13 510,17
58 Croatie (UE) 13 382,06
59 Costa Rica 11 810,18
60 Russie 10 961,99
61 Roumanie (UE) 10 761,71
62 Turquie 10 537,19
63 Maurice 10 491,07
64 Grenade 10 451,03
65 Sainte-Lucie 10 312,36
66 Brésil 9 928,23
67 Malaisie (Fédération de) 9 827,67
68 Guinée équatoriale 9 692,34
69 Mexique 9 376,99
70 Kazakhstan 8 953,48
71 Liban 8 778,47
72 Chine 8 677,4
73 Nauru 8 574,74
74 Bulgarie (UE) 8 274,48
75 Dominique 7 819,14
76 Monténégro 7 779,37
77 Botswana 7 584,05
78 République dominicaine 7 482,49
79 Gabon 7 369,34
80 Saint-Vincent-et-les-Grenadines 7 124,39
81 Thaïlande 6 730,56
82 Pérou 6 728,09
83 Turkménistan 6 642,52
84 Colombie 6 325,49
85 Serbie 6 284,2
86 Équateur 6 216,61
87 Afrique du Sud 6 182,25
88 Biélorussie 5 757,29
89 Paraguay 5 609,85
90 Namibie 5 593,3
91 Fidji 5 527,54
92 Macédoine du Nord 5 448,43
93 Iran 5 289,8
94 Surinam 5 260,04
95 Irak 5 210,64
96 Jamaïque 5 193,49
97 Bosnie-Herzégovine 5 180,78
98 Belize 4 828,35
99 Libye 4 739,92
100 Venezuela 4 717,53
101 Guyana 4 578,2
102 Albanie 4 539,25
103 Tonga 4 520,89
104 Guatemala 4 469,46
105 Angola 4 303,7
106 Samoa 4 258,34
107 Jordanie 4 201,66
108 Azerbaïdjan 4 200,33
109 Sri Lanka 4 073,44
110 Eswatini 4 060,5
111 Géorgie 4 046,89
112 Kosovo 4 026,8
113 Algérie 4 016,09
114 Indonésie 3 884,72
115 Arménie 3 857,18
116 Salvador 3 787,33
117 Marshall (Îles) 3 775,94
118 Tuvalu 3 688,65
119 Mongolie 3 597,86
120 Micronésie (États fédérés de) 3 548,96
121 Tunisie 3 464,72
122 Bolivie 3 437,72
123 Cap-Vert 3 249,52
124 Vanuatu 3 158,84
125 Maroc 3 147,85
126 Bhoutan 2 990,92
127 Philippines 2 988,9
128 Moldavie 2 726,54
129 Ukraine 2 655,94
130 Laos 2 555,09
131 Égypte 2 495,02
132 Honduras 2 491,47
133 Papouasie-Nouvelle-Guinée 2 463,62
134 Viêtnam 2 353,36
135 Timor-Leste 2 239,69
136 Nicaragua 2 221,8
137 Salomon (Îles) 2 114,68
138 Congo 2 068,23
139 Ghana 2 037,95
140 Inde 2 014,01
141 Nigeria 1 994,65
142 Djibouti 1 988,77
143 Sao Tomé-et-Principe 1 846,72
144 Kenya 1 695,15
145 Kiribati 1 641,57
146 Bangladesh 1 605,99
147 Pakistan 1 545,94
148 Côte d'Ivoire 1 527,65
149 Ouzbékistan 1 520,1
150 Zambie 1 500,65
151 Zimbabwe 1 471,41
152 Cameroun 1 441,38
153 Cambodge 1 387,94
154 Lesotho 1 352,7
155 Sénégal 1 333,42
156 Myanmar (Birmanie) 1 267,38
157 Kirghizstan 1 231,15
158 Soudan 1 120,01
159 Mauritanie 1 112,87
160 Tanzanie 1 064,46
161 Érythrée 979,69
162 Yémen 894,64
163 Mali 853,91
164 Népal 849,01
165 Bénin 832,83
166 Éthiopie 817,49
167 Tchad 811,78
168 Guinée 801,89
169 Tadjikistan 800,8
170 Guinée-Bissau 793,62
171 Comores 784,74
172 Haïti 783,79
173 Rwanda 773,95
174 Liberia 754,66
175 Gambie 705,04
176 Ouganda 702,24
177 Burkina Faso 643,42
178 Togo 614,97
179 Afghanistan 569,53
180 Sierra Leone 506,01
181 Somalie 478,34
182 Congo (République démocratique du) 449,24
183 Madagascar 447,66
184 Niger 433,74
185 Mozambique 426,09
186 Centrafrique 388,6
187 Malawi 324,81
188 Burundi 312,46
189 Soudan du Sud 234,34
➨ PIB par habitant en parité de pouvoir d’achat
en 2017 (en dollars)
1 Qatar 127 785,38

2 Luxembourg (UE) 103 297,91
3 Singapour 95 507,83
4 Brunei 78 970,83
5 Irlande (UE) 73 215,14
6 Norvège 72 169,56
7 Émirats arabes unis 68 639,41
8 Koweït 66 197,46
9 Suisse 62 131,39
11 Saint-Marin 58 624,39
12 Arabie saoudite 54 595,27
13 Pays-Bas (UE) 53 933,01
14 Islande 53 834,34
15 Suède (UE) 51 180,28
16 Allemagne (UE) 50 804
17 Danemark (UE) 50 642,58
18 Australie 50 609,09
19 Taiwan 50 592,56
20 Autriche (UE) 50 035,22
21 Bahreïn 49 035,07
22 Canada 48 342,23
23 Belgique (UE) 46 754,95
24 Oman 46 010,99
25 Finlande (UE) 44 492,19
26 Royaume-Uni (UE) 44 364,9
27 France (UE) 44 167,92
28 Japon 42 818,69
29 Malte (UE) 42 531,98
30 Corée du Sud 39 548,07
31 Nouvelle-Zélande 38 775,97
32 Italie (UE) 38 357,54
33 Espagne (UE) 38 319,56
34 Chypre (UE) 38 047,94
35 Israël 36 661,97
36 République tchèque (UE) 35 559,83
37 Slovénie (UE) 34 419,59
38 Slovaquie (UE) 33 041,5
39 Lituanie (UE) 32 462,51
40 Bahamas 32 376,79
41 Estonie (UE) 32 130,29
42 Trinité-et-Tobago 31 584,8
43 Portugal (UE) 30 622,43
44 Pologne (UE) 29 721,84
45 Hongrie (UE) 29 669,74
46 Malaisie (Fédération de) 29 144,3
47 Seychelles 29 115,11
48 Saint-Kitts-et-Nevis 28 606,43
49 Russie 27 963,97
50 Grèce (UE) 27 811,86
51 Lettonie (UE) 27 685,49
52 Turquie 27 049,04
53 Kazakhstan 26 265,39
54 Antigua-et-Barbuda 26 259,91
55 Croatie (UE) 24 792,49
56 Roumanie (UE) 24 685,84
57 Chili 24 675,52
58 Panama 24 523,56
59 Guinée équatoriale 24 417,14
60 Uruguay 22 374,37
61 Maurice 22 354,3
62 Bulgarie (UE) 21 817,82
63 Argentine 20 830,11
64 Maldives 20 223,26
65 Iran 20 136,41
66 Mexique 19 948,51
67 Biélorussie 18 891,5
68 Thaïlande 18 330,33
69 Barbade 18 262,93
70 Turkménistan 18 164,12
71 Gabon 18 115,67
72 Monténégro 17 832,8
73 Azerbaïdjan 17 650,9
74 Irak 17 624,75
75 Botswana 17 110,09
76 République dominicaine 17 007,98
77 Costa Rica 16 919,91
78 Chine 16 682,42
79 Serbie 16 385,94
80 Brésil 15 739,08
81 Grenade 15 155,84
82 Algérie 15 100,11
83 Macédoine du Nord 14 975,87
84 Palau 14 706,94
85 Surinam 14 670,88
86 Colombie 14 392,16
87 Liban 14 350,75
88 Sainte-Lucie 13 988,56
89 Afrique du Sud 13 552,03
90 Pérou 13 517,66
91 Sri Lanka 12 862,56
92 Paraguay 12 810,16
93 Bosnie-Herzégovine 12 784,15
94 Égypte 12 697,64
95 Mongolie 12 529,27
96 Albanie 12 520,99
97 Indonésie 12 433,77
98 Venezuela 12 184,55
99 Nauru 12 026,96
100 Tunisie 11 936,24
101 Équateur 11 506,75
102 Saint-Vincent-et-les-Grenadines 11 479,58
103 Namibie 11 200,45
104 Dominique 10 982,18
105 Kosovo 10 949,28
106 Eswatini 10 829,54
107 Géorgie 10 678,76
108 Fidji 9 751,46
109 Libye 9 609,62
110 Arménie 9 476,04
111 Jordanie 9 232,36
112 Jamaïque 9 161,41
113 Bhoutan 8 961,99
114 Ukraine 8 754,01
115 Maroc 8 565,98
116 Philippines 8 360,35
117 Belize 8 280,15
118 Guatemala 8 164,79
119 Guyana 8 101,07
120 Salvador 7 738,12
121 Laos 7 381,66
122 Inde 7 287,46
123 Ouzbékistan 7 258,64
124 Bolivie 7 122,79
125 Angola 6 987,93
126 Viêtnam 6 927,79
127 Cap-Vert 6 912,64
128 Moldavie 6 863,77
129 Congo 6 760,81
130 Myanmar (Birmanie) 6 258,87
131 Ghana 6 099,3
132 Nigeria 5 941,27
133 Tonga 5 875,2
134 Nicaragua 5 854,57
135 Samoa 5 768,75
136 Timor-Leste 5 700,11
137 Pakistan 5 377,6
138 Honduras 5 000,03
139 Soudan 4 353,4
140 Bangladesh 4 237,33
141 Cambodge 4 011,86
142 Zambie 3 998,56
143 Côte d'Ivoire 3 902,41
144 Mauritanie 3 895,98
145 Tuvalu 3 814,62
146 Kirghizstan 3 706,02
147 Cameroun 3 688,14
148 Papouasie -Nouvelle-Guinée 3 655,93
149 Marshall (Îles) 3 586,51
150 Djibouti 3 566,97
151 Kenya 3 501,74
152 Sénégal 3 459,4
153 Micronésie (États fédérés de) 3 338,52
154 Lesotho 3 293,5
155 Sao Tomé-et-Principe 3 228,4
156 Tanzanie 3 222,87
157 Tadjikistan 3 186,97
158 Vanuatu 2 774,32
159 Zimbabwe 2 703,61
160 Népal 2 702,42
161 Gambie 2 642,2
162 Yémen 2 456,27
163 Ouganda 2 370,41
164 Tchad 2 348,51
165 Mali 2 290,07
166 Bénin 2 286,99
167 Guinée 2 188,51
168 Salomon (Îles) 2 167,38
169 Éthiopie 2 151,46
170 Rwanda 2 089,96
171 Kiribati 2 029,12
172 Afghanistan 1 954,66
173 Burkina Faso 1 866,62
174 Guinée-Bissau 1 864,94
175 Haïti 1 818,5
176 Togo 1 670,69
177 Comores 1 594,87
178 Érythrée 1 584,68
179 Sierra Leone 1 561,09
180 Madagascar 1 557,69
181 Soudan du Sud 1 532,82
182 Liberia 1 404,53
183 Mozambique 1 255,78
184 Malawi 1 169,65
185 Niger 1 166,48
187 Burundi 736,79
➨ Indice de développement humain (IDH) en 2017
1 Norvège 0,953
2 Suisse 0,944
3 Australie 0,939
4 Irlande (UE) 0,938
5 Allemagne (UE) 0,936
6 Islande 0,935
7 Suède (UE) 0,933
8 Singapour 0,932
9 Pays-Bas (UE) 0,931
10 Danemark (UE) 0,929
11 Canada 0,926
12 États-Unis 0,924
13 Royaume-Uni (UE) 0,922
14 Finlande (UE) 0,920
15 Nouvelle-Zélande 0,917
16 Liechtenstein 0,916
16 Belgique (UE) 0,916
18 Japon 0,909
19 Autriche (UE) 0,908
20 Luxembourg (UE) 0,904
21 Corée du Sud 0,903
21 Israël 0,903
23 France (UE) 0,901
24 Slovénie (UE) 0,896
25 Espagne (UE) 0,891
26 République tchèque (UE) 0,888
27 Italie (UE) 0,880
28 Malte (UE) 0,878
29 Estonie (UE) 0,871
30 Grèce (UE) 0,870
31 Chypre (UE) 0,869
32 Pologne (UE) 0,865
33 Émirats arabes unis 0,863
34 Andorre 0,858
34 Lituanie (UE) 0,858
36 Qatar 0,856
37 Slovaquie (UE) 0,855
38 Brunei 0,853
38 Arabie saoudite 0,853
40 Portugal (UE) 0,847
40 Lettonie (UE) 0,847
42 Bahreïn 0,846
43 Chili 0,843
44 Hongrie (UE) 0,838
45 Croatie (UE) 0,831
46 Argentine 0,825
47 Oman 0,821
48 Russie 0,816
49 Monténégro 0,814
50 Bulgarie (UE) 0,813
51 Roumanie (UE) 0,811
52 Biélorussie 0,808
53 Bahamas 0,807
54 Uruguay 0,804
55 Koweït 0,803
56 Malaisie (Fédération de) 0,802
57 Kazakhstan 0,800
57 Barbade 0,800
59 Iran 0,798
59 Palau 0,798
61 Seychelles 0,797
62 Costa Rica 0,794
63 Turquie 0,791
64 Maurice 0,790
65 Panama 0,789
66 Serbie 0,787
67 Albanie 0,785
68 Trinité-et-Tobago 0,784
69 Antigua-et-Barbuda 0,780
69 Géorgie 0,780
71 Saint-Kitts-et-Nevis 0,778
72 Cuba 0,777
73 Mexique 0,774
74 Grenade 0,772
75 Sri Lanka 0,770
76 Bosnie-Herzégovine 0,768
77 Venezuela 0,761
78 Brésil 0,759
79 Azerbaïdjan 0,757
79 Macédoine du Nord 0,757
79 Liban 0,757
82 Thaïlande 0,755
82 Arménie 0,755
84 Algérie 0,754
85 Chine 0,752
85 Équateur 0,752
87 Ukraine 0,751
88 Pérou 0,750
89 Colombie 0,747
89 Sainte-Lucie 0,747
91 Mongolie 0,741
91 Fidji 0,741
93 République dominicaine 0,736
94 Tunisie 0,735
94 Jordanie 0,735
96 Jamaïque 0,732
97 Tonga 0,726
98 Saint-Vincent-et-les-Grenadines 0,723
99 Surinam 0,720
100 Maldives 0,717
100 Botswana 0,717
102 Dominique 0,715
103 Samoa 0,713
104 Ouzbékistan 0,710
105 Belize 0,708
105 Marshall (Îles) 0,708
107 Turkménistan 0,706
107 Libye 0,706
109 Gabon 0,702
109 Paraguay 0,702
111 Moldavie 0,700
112 Afrique du Sud 0,699
112 Philippines 0,699
114 Égypte 0,696
115 Indonésie 0,694
115 Viêtnam 0,694
117 Bolivie 0,693
118 Palestine 0,686
119 Irak 0,685
120 Salvador 0,674
121 Kirghizstan 0,672
122 Maroc 0,667
123 Nicaragua 0,658
124 Guyana 0,654
124 Cap-Vert 0,654
126 Guatemala 0,650
128 Namibie 0,647
129 Inde 0,640
130 Micronésie (États fédérés de) 0,627
131 Timor-Leste 0,625
132 Honduras 0,617
133 Bhoutan 0,612
133 Kiribati 0,612
135 Bangladesh 0,608
136 Congo 0,606
137 Vanuatu 0,603
138 Laos 0,601
139 Ghana 0,592
140 Guinée équatoriale 0,591
141 Kenya 0,590
142 Sao Tomé-et-Principe 0,589
143 Eswatini 0,588
143 Zambie 0,588
145 Cambodge 0,582
146 Angola 0,581
147 Myanmar (Birmanie) 0,578
148 Népal 0,574
149 Pakistan 0,562
150 Cameroun 0,556
151 Salomon (Îles) 0,546
152 Papouasie-Nouvelle-Guinée 0,544
153 Tanzanie 0,538
154 Syrie 0,536
155 Zimbabwe 0,535
156 Nigeria 0,532
157 Rwanda 0,524
158 Mauritanie 0,520
158 Lesotho 0,520
160 Madagascar 0,519
161 Ouganda 0,516
162 Bénin 0,515
163 Sénégal 0,505
164 Togo 0,503
164 Comores 0,503
166 Soudan 0,502
167 Haïti 0,498
169 Côte d'Ivoire 0,492
170 Malawi 0,477
171 Djibouti 0,476
172 Éthiopie 0,463
173 Gambie 0,460
174 Guinée 0,459
177 Yémen 0,452
178 Érythrée 0,440
179 Mozambique 0,437
180 Liberia 0,435
181 Mali 0,427
184 Burundi 0,417
185 Tchad 0,404
188 Niger 0,354
➨ Indice de GINI en 2017 (en %)
* : en 2016
** : en 2015
*** : en 2014
**** : en 2013
1 Ukraine* 25
2 Slovénie (UE)** 25,4
2 Biélorussie 25,4
4 République tchèque (UE)** 25,9
4 Moldavie 25,9
6 Slovaquie (UE)* 26,5
7 Finlande (UE)* 27,1
8 Kirghizstan 27,3
9 Norvège* 27,5
9 Kazakhstan 27,5
11 Belgique (UE)** 27,7
12 Islande*** 27,8
13 Pays-Bas (UE)** 28,2
13 Danemark (UE)** 28,2
15 Serbie** 28,5
16 Timor-Leste*** 28,7
17 Kosovo 29
18 Suède (UE)** 29,2
19 Malte (UE)** 29,4
20 Hongrie (UE)** 30,4
21 Autriche (UE)** 30,5
22 Pologne (UE)* 30,8
23 Croatie (UE)** 31,1
24 Allemagne (UE)** 31,7
25 Irlande (UE)** 31,8
25 Égypte** 31,8
27 Monténégro*** 31,9
28 Suisse** 32,3
28 Mongolie* 32,3
30 Bangladesh* 32,4
31 Mauritanie*** 32,6
32 France (UE)** 32,7
32 Estonie (UE)** 32,7
34 Tunisie** 32,8
35 Royaume-Uni (UE)** 33,2
36 Pakistan** 33,5
37 Arménie 33,6
38 Palestine* 33,7
39 Luxembourg (UE)** 33,8
40 Canada**** 34
40 Chypre (UE)** 34
40 Tadjikistan** 34
43 Lettonie (UE)** 34,2
44 Niger*** 34,3
45 Viêtnam* 35,3
45 Liberia* 35,3
45 Burkina Faso*** 35,3
48 Italie (UE)** 35,4
49 Portugal (UE)** 35,5
50 Macédoine du Nord** 35,6
51 Australie*** 35,8
52 Roumanie (UE)** 35,9
52 Gambie** 35,9
54 Grèce (UE)** 36
55 Espagne (UE)** 36,2
56 Thaïlande 36,5
57 Fidji**** 36,7
57 Yémen*** 36,7
59 Salomon (Îles)**** 37,1
60 Lituanie (UE)** 37,4
60 Bulgarie (UE)*** 37,4
60 Bhoutan 37,4
63 Tonga** 37,6
64 Russie** 37,7
65 Géorgie 37,9
66 Gabon 38
66 Salvador 38
68 Indonésie 38,1
68 Myanmar (Birmanie)** 38,1
70 Chine** 38,6
70 Burundi**** 38,6
72 Samoa**** 38,7
73 Israël* 38,9
74 Éthiopie** 39,1
75 Uruguay 39,5
75 Maroc**** 39,5
77 Sri Lanka* 39,8
78 Iran* 40
79 Philippines** 40,1
79 Micronésie (États fédérés de)**** 40,1
81 Argentine 40,6
82 Kenya** 40,8
83 Malaisie (Fédération de)** 41
84 États-Unis* 41,5
84 Côte d'Ivoire** 41,5
86 Djibouti 41,6
87 Turquie* 41,9
88 Ouganda* 42,8
89 Togo** 43,1
90 Pérou 43,3
91 Mexique* 43,4
92 Ghana* 43,5
93 Rwanda* 43,7
94 Bolivie 44
95 Équateur 44,7
95 Malawi* 44,7
97 Comores**** 45,3
98 République dominicaine* 45,7
99 Nicaragua*** 46,2
100 Chili 46,6
100 Cameroun*** 46,6
102 Seychelles**** 46,8
103 Bénin** 47,8
104 Costa Rica 48,3
104 Guatemala*** 48,3
106 Paraguay 48,8
107 Colombie 49,7
108 Panama 49,9
109 Honduras 50,5
110 Sainte-Lucie* 51,2
111 Brésil 53,3
111 Botswana** 53,3
113 Mozambique*** 54
114 Zambie** 57,1
115 Namibie** 59,1
116 Afrique du Sud*** 63
➨ Taux d’analphabétisation en 2017
* : en 2016
** : en 2015
*** : en 2014
**** : en 2013
1 Tchad* 77,69
2 Guinée*** 68
3 Sierra Leone**** 67,57
4 Mali** 66,93
5 Burkina Faso*** 65,4
6 Gambie**** 58,05
7 Irak**** 56,32
8 Côte d'Ivoire*** 56,09
9 Guinée-Bissau*** 54,42
10 Sénégal 48,1
11 Mozambique** 43,96
12 Pakistan*** 43,02
13 Burundi*** 38,43
14 Malawi** 37,86
15 Togo** 36,25
16 Angola*** 33,97
17 Rwanda*** 29,2
18 Égypte 28,83
19 Bangladesh 27,11
20 Myanmar (Birmanie)* 24,45
21 Lesotho*** 23,36
22 Congo (République démocratique du)* 22,96
23 Tanzanie** 22,11
24 Kenya*** 21,27
25 Tunisie*** 20,96
26 Cambodge** 19,47
27 Guatemala*** 18,71
28 Laos** 15,34
29 Vanuatu*** 15,3
30 Iran* 14,46
31 Guyana*** 14,36
32 Cap-Vert** 13,21
33 Botswana*** 12,3
34 Jamaïque*** 11,9
35 Salvador 11,52
36 Zimbabwe*** 11,31
37 Honduras* 11,01
38 Sri Lanka 8,1
39 Brésil** 7,95
40 Bolivie** 7,54
41 Thaïlande** 7,13
42 Qatar* 6,85
43 Maurice* 6,84
44 Malaisie (Fédération de)* 6,27
45 République dominicaine* 6,22
46 Pérou 5,85
47 Équateur* 5,65
48 Afrique du Sud** 5,63
49 Arabie saoudite**** 5,57
50 Paraguay* 5,35
50 Colombie* 5,35
52 Mexique* 5,14
53 Bahreïn* 5,11
54 Guinée équatoriale*** 5
55 Indonésie* 4,62
56 Koweït 3,96
57 Oman 3,89
58 Turquie* 3,83
59 Philippines**** 3,6
60 Palau** 3,41
61 Chili** 3,13
62 Palestine* 3,07
63 Bosnie-Herzégovine**** 3,01
64 Singapour* 2,95
65 Venezuela* 2,87
66 Macédoine du Nord*** 2,2
67 Espagne (UE)* 1,75
68 Grenade*** 1,4
69 Maldives*** 1,39
70 Uruguay 1,38
71 Serbie* 1,16
72 Antigua-et-Barbuda** 1,05
73 Hongrie (UE)*** 0,9
74 Argentine* 0,87
75 Géorgie*** 0,41
76 Barbade*** 0,4
77 Slovénie (UE)*** 0,3
77 Turkménistan*** 0,3
79 Azerbaïdjan* 0,21
80 Tadjikistan*** 0,2
81 Ouzbékistan* 0,01
➨ Gender Gap Index en 2018
1 Islande 0,858
2 Norvège 0,835
3 Suède (UE) 0,822
5 Nicaragua 0,809
6 Rwanda 0,804
8 Philippines 0,799
10 Namibie 0,789
16 Canada 0,771
19 Suisse 0,755
21 Barbade 0,753
22 Costa Rica 0,749
22 Cuba 0,749
25 Bolivie 0,748
25 Laos 0,748
30 Bahamas 0,741
30 Burundi 0,741
33 Albanie 0,734
35 Argentine 0,733
35 Moldavie 0,733
38 Australie 0,730
38 Serbie 0,730
40 Colombie 0,729
40 Équateur 0,729
43 Ouganda 0,724
43 Jamaïque 0,724
45 Israël 0,722
45 Panama 0,722
47 Mexique 0,721
47 Bangladesh 0,721
47 Zimbabwe 0,721
47 Mozambique 0,721
51 Pérou 0,720
54 Chili 0,717
55 Botswana 0,715
55 Uruguay 0,715
57 Cameroun 0,714
57 Mongolie 0,714
59 Kazakhstan 0,712
64 Venezuela 0,709
65 Ukraine 0,708
66 Singapour 0,707
68 Honduras 0,706
71 Tanzanie 0,704
72 Thaïlande 0,702
72 Cap-Vert 0,702
74 Russie 0,701
76 Kenya 0,700
77 Viêtnam 0,698
78 Grèce (UE) 0,696
79 Surinam 0,695
80 Lesotho 0,693
83 Indonésie 0,691
83 Madagascar 0,691
86 Salvador 0,690
88 Ghana 0,688
89 Brunei 0,686
89 Malte (UE) 0,686
92 Cambodge 0,683
93 Sénégal 0,682
94 Brésil 0,681
94 Liberia 0,681
97 Arménie 0,678
98 Géorgie 0,677
99 Sri Lanka 0,676
102 Chine 0,673
103 Paraguay 0,672
104 Népal 0,671
105 Fidji 0,669
106 Guatemala 0,668
107 Inde 0,665
108 Maurice 0,663
109 Japon 0,662
109 Belize 0,662
109 Malawi 0,662
109 Maldives 0,662
115 Éthiopie 0,656
115 Guinée 0,656
117 Bénin 0,654
118 Tunisie 0,648
119 Gambie 0,642
121 Timor-Leste 0,638
121 Bhoutan 0,638
124 Angola 0,633
125 Koweït 0,630
126 Algérie 0,629
126 Qatar 0,629
129 Turquie 0,628
130 Bahreïn 0,627
132 Nigeria 0,621
133 Togo 0,618
134 Égypte 0,614
135 Maroc 0,607
135 Mauritanie 0,607
137 Oman 0,605
137 Jordanie 0,605
139 Liban 0,595
141 Iran 0,589
142 Mali 0,582
144 Tchad 0,580
145 Syrie 0,568
146 Irak 0,551
147 Pakistan 0,550
148 Yémen 0,499
➨ Émissions de CO2 par habitant en 2016 (en tonnes)
1 Qatar 30,77
2 Koweït 22,25
3 Bahreïn 20,8
6 Australie 16
8 États-Unis 14,95
9 Brunei 14,94
10 Canada 14,91
12 Oman 14,27
13 Kazakhstan 12,92
17 Taiwan 10,98
18 Russie 9,97
21 Japon 9,04
25 Singapour 8,07
28 Israël 7,46
30 Chypre (UE) 7,39
32 Iran 7,02
34 Libye 6,88
35 Norvège 6,78
37 Chine 6,57
38 Serbie 6,46
41 Islande 6,16
42 Mongolie 5,93
43 Grèce (UE) 5,85
49 Italie (UE) 5,37
51 Kosovo 5
52 Chili 4,67
54 Suisse 4,53
56 Ukraine 4,39
57 France (UE) 4,38
58 Argentine 4,35
59 Turquie 4,33
60 Venezuela 4,03
61 Liban 3,86
62 Suède (UE) 3,83
63 Croatie (UE) 3,8
64 Irak 3,76
66 Mexique 3,64
67 Thaïlande 3,55
70 Surinam 3,42
74 Maurice 3,2
75 Algérie 3,14
76 Malte (UE) 3,1
77 Botswana 3,09
79 Panama 2,52
79 Jordanie 2,52
81 Jamaïque 2,51
82 Géorgie 2,37
83 Tunisie 2,21
84 Moldavie 2,17
85 Équateur 2,14
85 Égypte 2,14
88 Cuba 2,03
89 Viêtnam 2,02
90 Brésil 2,01
91 Bolivie 1,85
92 Uruguay 1,84
93 Colombie 1,77
94 Indonésie 1,74
95 Gabon 1,69
96 Arménie 1,67
97 Namibie 1,64
98 Pérou 1,62
99 Maroc 1,57
99 Inde 1,57
101 Costa Rica 1,54
103 Syrie 1,42
104 Albanie 1,28
106 Salvador 1,07
107 Corée du Nord 1
107 Honduras 1
109 Sri Lanka 0,99
110 Guatemala 0,98
111 Paraguay 0,95
112 Nicaragua 0,86
113 Pakistan 0,8
114 Angola 0,68
115 Zimbabwe 0,64
116 Cambodge 0,59
118 Sénégal 0,53
119 Congo 0,52
119 Bénin 0,52
121 Soudan 0,48
122 Nigeria 0,46
123 Bangladesh 0,45
123 Ghana 0,45
127 Yémen 0,33
128 Kenya 0,32
129 Haïti 0,3
130 Népal 0,29
131 Cameroun 0,26
131 Togo 0,26
133 Mozambique 0,25
134 Zambie 0,22
135 Tanzanie 0,19
137 Érythrée 0,12
138 Éthiopie 0,11
139 Niger 0,09
➨ Exploitation des ressources naturelles en 2017
(en % du PIB)
* : en 2016
1 Congo 42,67
2 Soudan du Sud* 42,38
3 Mongolie 40,52
4 Libye 38,47
5 Irak 37,98
6 Koweït 37,14
7 Surinam 33,18
8 Congo (République démocratique 32,7
du)
9 Timor-Leste 31,46
10 Guyana 25,33
11 Liberia 25,2
12 Guinée équatoriale 24,25
13 Mauritanie 24,12
15 Oman 23,49
16 Salomon (Îles) 22,6
18 Tchad 21,96
19 Papouasie-Nouvelle-Guinée 21,83
21 Guinée 20,18
23 Mozambique 19,47
24 Gabon 18,41
25 Qatar 17,95
26 Brunei 17,91
27 Iran 17,78
29 Togo 16,44
30 Angola 16,35
32 Burundi 16,21
33 Kazakhstan 16,19
34 Zambie 15,95
35 Somalie 15,18
36 Algérie 14,71
38 Ouganda 13,86
41 Niger 13,3
42 Ghana 13,06
43 Chili 11,48
44 Mali 11,4
45 Russie 10,7
46 Éthiopie 10,55
47 Madagascar 10,28
48 Laos 10,19
49 Malawi 9,6
50 Pérou 8,91
51 Nigeria 8,67
52 Kirghizstan 8,45
54 Australie 7,21
56 Zimbabwe 7,03
57 Bolivie 6,93
58 Tanzanie 6,62
59 Cameroun 6,58
61 Norvège 5,92
62 Rwanda 5,9
63 Lesotho 5,89
64 Arménie 5,82
65 Bénin 5,76
66 Gambie 5,75
67 Tadjikistan 5,69
68 Équateur 5,51
69 Égypte 5,4
71 Soudan 4,62
72 Namibie 4,55
73 Colombie 4,32
74 Ukraine 4
75 Bhoutan 3,95
76 Sénégal 3,82
77 Brésil 3,53
78 Bahreïn 3,52
79 Indonésie 3,48
80 Nicaragua 3,46
82 Sao Tomé-et-Principe 2,93
83 Mexique 2,88
84 Viêtnam 2,86
85 Eswatini 2,81
87 Kenya 2,48
88 Tunisie 2,41
89 Comores 2,38
90 Inde 2,14
91 Honduras 2,09
92 Guatemala 2,03
93 Yémen 1,95
95 Canada 1,73
95 Cambodge 1,73
97 Albanie 1,7
98 Thaïlande 1,67
99 Uruguay 1,65
100 Fidji 1,64
101 Maroc 1,63
102 Paraguay 1,55
103 Chine 1,5
107 Argentine 1,32
108 Serbie 1,31
110 Haïti 1,24
111 Jamaïque 1,21
113 Costa Rica 1,18
114 Népal 1,13
115 Géorgie 1,08
116 Pakistan 1,05
118 Botswana 1,04
120 Belize 1
122 Salvador 0,94
125 Vanuatu 0,79
126 Kosovo 0,76
127 Cap-Vert 0,75
128 Jordanie 0,73
130 Djibouti 0,67
132 Bangladesh 0,66
134 Cuba 0,57
135 Suède (UE) 0,54
138 Samoa 0,45
140 Turquie 0,36
147 Moldavie 0,28
149 Panama 0,19
150 Israël 0,14
150 Sri Lanka 0,14
154 Grèce (UE) 0,13
155 Seychelles 0,11
157 Kiribati 0,08
158 Barbade 0,07
158 Dominique 0,07
162 Tonga 0,05
163 Saint-Vincent-et-les-Grenadines 0,04
163 Micronésie (États fédérés de) 0,04
166 Japon 0,03
168 Bahamas 0,02
168 Sainte-Lucie 0,02
172 Maldives 0,01
172 Suisse 0,01
175 Islande < 0,01
175 Liban < 0,01
175 Liechtenstein < 0,01
175 Maurice < 0,01
175 Singapour < 0,01
➨ Budget de la défense en 2018 (en millions
de dollars)

2 Chine 168 000
3 Arabie saoudite 82 900
4 Russie 63 100
5 Royaume-Uni (UE) 59 000
6 Inde 57 900
7 France (UE) 50 700
8 Allemagne (UE) 49 700
9 Japon 47 300
10 Corée du Sud 39 200
11 Brésil 28 000
12 Australie 26 600
13 Italie (UE) 25 100
14 Canada 21 400
15 Iran 19 600
16 Israël 18 500
17 Irak 17 300
18 Espagne (UE) 13 500
19 Pays-Bas (UE) 12 700
20 Turquie 11 900
21 Pakistan 11 200
22 Taiwan 11 000
22 Singapour 11 000
24 Pologne (UE) 10 900
25 Colombie 10 600
26 Algérie 9 930
27 Oman 8 950
28 Indonésie 7 320
29 Norvège 7 110
30 Thaïlande 6 510
31 Suède (UE) 6 220
32 Koweït 6 180
33 Mexique 5 230
34 Belgique (UE) 4 980
35 Suisse 4 970
36 Grèce (UE) 4 900
37 Viêtnam 4 830
38 Roumanie (UE) 4 630
39 Qatar 4 400
40 Chili 4 250
40 Danemark (UE) 4 250
42 Argentine 4 230
43 Malaisie (Fédération de) 3 870
44 Afrique du Sud 3 680
45 Maroc 3 630
46 Finlande (UE) 3 410
47 Autriche (UE) 3 380
48 Ukraine 3 270
49 Portugal (UE) 3 240
50 Bangladesh 3 160
51 Égypte 2 900
52 Philippines 2 790
53 République tchèque (UE) 2 740
54 Nouvelle-Zélande 2 370
55 Corée du Nord 2 300
55 Pérou 2 300
57 Angola 2 220
58 Liban 2 120
59 Afghanistan 2 060
60 Émirats arabes unis 2 000
61 Myanmar (Birmanie) 1 950
62 Soudan 1 900
63 Nigeria 1 750
64 Sri Lanka 1 740
65 Équateur 1 700
65 Hongrie (UE) 1 700
67 Jordanie 1 630
68 Azerbaïdjan 1 610
69 Kazakhstan 1 590
70 Ouzbékistan 1 500
71 Bahreïn 1 480
72 Slovaquie (UE) 1 290
73 Kenya 1 270
74 Irlande (UE) 1 120
75 Lituanie (UE) 1 040
76 Bulgarie (UE) 991
77 Cambodge 951
78 Côte d'Ivoire 935
79 Trinité-et-Tobago 920
80 Tunisie 915
81 Croatie (UE) 781
82 Tanzanie 757
83 Panama 738
84 Mali 731
85 Turkménistan 720
86 Serbie 707
87 Lettonie (UE) 684
88 Estonie (UE) 624
89 Biélorussie 604
90 République dominicaine 603
91 Botswana 572
92 Slovénie (UE) 553
93 Arménie 506
94 Bolivie 503
95 Uruguay 486
96 Éthiopie 469
97 Namibie 457
98 Costa Rica 454
99 Cameroun 432
100 Népal 431
101 Zimbabwe 420
102 Chypre (UE) 417
103 Ouganda 384
104 Luxembourg (UE) 381
105 Brunei 367
106 Sénégal 348
107 Honduras 329
108 Géorgie 322
109 Burkina Faso 321
110 Zambie 320
111 Paraguay 313
112 Congo 295
113 Congo (République démocratique du) 289
114 Gabon 263
115 Guatemala 256
116 Niger 231
117 Jamaïque 228
118 Maurice 221
119 Tadjikistan 217
120 Ghana 211
121 Tchad 185
122 Albanie 178
123 Bosnie-Herzégovine 172
124 Guinée 162
125 Mauritanie 158
126 Salvador 141
127 Mozambique 131
128 Macédoine du Nord 125
129 Rwanda 107
130 Mongolie 105
130 Togo 105
132 Kirghizstan 95
133 Bénin 91
134 Bahamas 90,6
135 Monténégro 85
136 Soudan du Sud 82
136 Nicaragua 82
138 Érythrée 80
139 Madagascar 75
140 Malte (UE) 70
141 Burundi 65
142 Papouasie-Nouvelle-Guinée 63
143 Guyana 56
144 Lesotho 51
145 Fidji 50
146 Surinam 45
147 Islande 41
148 Barbade 39
149 Moldavie 37
150 Centrafrique 33
151 Timor-Leste 26
152 Guinée-Bissau 25
153 Laos 24
154 Belize 23
155 Malawi 21
156 Liberia 16
157 Gambie 14
158 Sierra Leone 13
159 Seychelles 12
160 Cap-Vert 11
161 Djibouti 10
162 Guinée équatoriale 8
162 Haïti 8
164 Antigua-et-Barbuda 7
165 Cuba 2
Notes
1. Lire sur ce point Pascal Boniface, « Donald Trump, syndic de faillite de l’hégémonie
libérale ? », La Revue internationale et stratégique, no 113, IRIS Éditions – Armand Colin,
printemps 2019.
2. « La politique étrangère états-unienne constitue-t-elle une menace pour la souveraineté
européenne ? », voir la vidéo de Pascal Boniface associée à ce chapitre.
3. Graham Allison, Destined for War. Can America and China Escape Thucydide’s Trap ?,
Boston, Houghton Mifflin Harcourt, 2017.
Notes
1. Voir L’Année stratégique 2019. Les termes « réaction » et « Réaction » y
ont été homogénéisés par erreur.
2. Voir L’Année stratégique 2019.
3. « Les initiatives militaires récemment engagées peuvent-elles permettre
à l’UE de s’affirmer comme un véritable acteur stratégique ? », voir la
vidéo d’Olivier de France associée à ce chapitre.
Notes
1. « Quels risques les stratégies de diversification commerciale du Canada
et du Mexique présentent-elles pour les États-Unis ? », voir la vidéo de
Marie-Cécile Naves associée à ce chapitre.
Notes
1. « Existe-t-il une opposition à Vladimir Poutine ? », voir la vidéo
d’Arnaud Dubien associée à ce chapitre
Notes
1. Déclaration de Santiago, 22 mars 2019.
2. Coalition de 14 pays américains, dont 13 ne reconnaissent pas la
légitimité de Nicolás Maduro. Non membres, les États-Unis participent
régulièrement aux rencontres du groupe.
3. Communiqué de la présidence chilienne, 24 avril 2019.
4. « Un an après l’élection d’Andrés Manuel López Obrador à la
présidence, où en est le Mexique ? », voir la vidéo de Christophe Ventura
associée à ce chapitre.
5. « L’Amérique latine n’a pas besoin de nouveaux pouvoirs impériaux qui
cherchent uniquement le profit pour eux-mêmes », discours prononcé à
l’université du Texas, 1er février 2018.
6. « Remarks at the Business Executives for National Security (BENS)
Gala and Awards Ceremony », Washington, 30 avril 2019.
7. Ibid.
8. Selon le FMI (Perspectives de l’économie mondiale, avril 2019), la
croissance de la région atteindra 1,4 % en 2019 et 2,4 % en 2020. Le
Venezuela devrait connaître une récession de 25 % en 2019 et de 10 % en
2020, et l’Argentine de 1,2 % en 2019, avant de retrouver la croissance en
2020 (2,2 %).
Notes
1. « Les élections municipales en Turquie annoncent-elles un réel tournant
pour le pouvoir de Recep Tayyip Erdogan ? », voir la vidéo de Didier
Billion associée à ce chapitre.
Notes
1. CIAN – IMMAR, « Baromètre CIAN des leaders d’opinion en
Afrique – AFRICALEADS », février 2019.
Notes
1. US Department of Defense, « Defense budget overview, fiscal year
2019, budget request ».
2. « N’est-il pas contradictoire de la part de Donald Trump d’augmenter les
dépenses militaires alors qu’il souhaite que les États-Unis se retirent peu à
peu des conflits internationaux ? », voir la vidéo de Jean-Pierre Maulny
associée à ce chapitre.
3. SIPRI Military Expenditure Database.
4. Office of the Under Secretary of Defense (Comptroller) ; CFO,
« FISCAL YEAR 2020 BUDGET REQUEST: Ensuring our competitive
advantage to compete, deter, and win in an era of great power competition
», US Department of Defense, mars 2019.
5. Rhys McCormick, Samantha Cohen, Gregory Sanders et Andrew Philip
Hunter, « Acquisition Trends 2018: Defense Contract Spending Bounces
Back Executive Summary », CSIS Briefs, septembre 2018.
6. Tweet de Donald Trump du 9 juillet 2018 : « Europe far more than it
does the US By some accounts, the US is paying for 90 % of NATO, with
many countries nowhere close to their 2 % commitment ».
7. Jaroslaw Adamowski, « Poland sends formal request to buy F-35s »,
defensenews.com, 29 mai 2019.
8. Florence Parly, « Discours à l’Atlantic Council : The US – French
relationship in a changing world », Washington, 18 mars 2019, disponible
sur le site du ministère des Armées.
9. Lettre de Pedro Serrano et Timo Pesonen adressée à Ellen Lord et
Andrea L. Thompson, Commission européenne – SEAE, mai 2019.
10. À partir du milieu des années 1980, la France a développé le Rafale, le
Royaume-Uni, l’Allemagne, l’Italie et l’Espagne ont développé
l’Eurofighter, et la Suède a développé le Gripen.
Notes
1. « L’Union européenne peut-elle s’imposer comme un acteur-clé au sein
du nouveau désordre économique mondial ? », voir la vidéo de Sylvie
Matelly associée à ce chapitre.
Notes
1. IPBES, IPBES Global Assessment Summary Policymakers, mai 2019.
2. Swiss Re Institute, « Catastrophes naturelles et techniques en 2018 : les
périls “secondaires” en première ligne », Sigma, no 2, 2019, p. 4.
3. Danièle Guinot, « Le coût des catastrophes naturelles a atteint de
nouveaux sommets en 2017 », Le Figaro.fr, 10 avril 2018.
4. ONU Info, « Plus de 10 000 décès et 61 millions de personnes touchées
par des catastrophes naturelles en 2018 », 24 janvier 2019.
5. Ibid.
6. Fondation Bill-et-Melinda-Gates, communiqué du 12 décembre 2017.
7. Voir le rapport de l’ONG Grain, « Comment la Fondation Gates
dépense-t-elle son argent pour nourrir le monde ? », 12 novembre 2014.
8. Au mois de mai 2019. L’objectif reste 3 millions (voir
laffairedusiecle.net).
9. Patricia Jolly, « Le Sénat rejette l’inscription du “crime d’écocide” dans
le droit pénal », LeMonde.fr, 3 mai 2019.
10. « La mobilisation de la société civile peut-elle réellement avoir un
impact sur les politiques environnementales des États ? », voir la vidéo de
Bastien Alex associée à ce chapitre.
11. Voir Emmanuel Hache, « Effondrement, adaptation ou prospérité à
l’heure du changement climatique », La Revue internationale et stratégique,
no 109, IRIS Éditions – Armand Colin, hiver 2018.
12. Selon l’Agence internationale de l’énergie, après une stabilisation en
2014, 2015 et 2016, les émissions sont reparties à la hausse en 2017 et 2018
(+1,7 %).
Notes
1. Marilena Muntean, Diego Guizzardi, Edwin Schaaf, Monica Crippa,
Efisio Solazzo, Jos Olivier et Elisabetta Vignati, Fossil CO2 Emissions Of
All World Countries – 2018 Report, Luxembourg, Office des publications
de l’Union européenne, 2018.
2. BP, BP Statistical Review of World Energy 2018, Londres, 2018.
3. L’OPEP+ réunit les 15 membres de l’OPEP et 10 pays producteurs de
pétrole non membres de l’organisation.
4. Matt Egan, « China is going easy on American oil (for now). Here’s why
», CNN Business, 14 mai 2019.
5. Si l’on ne considère que le pétrole brut, la Chine importe des États-Unis
221 000 barils par jour en 2017, contre 22 000 en 2016. Malgré cette hausse
spectaculaire, cela ne représente qu’un peu plus de 2,5 % du total des
importations chinoises de pétrole brut.
6. Agence internationale de l’énergie, World Energy Outlook 2017, Paris,
Éditions OCDE, 2017.
7. United Nations Environment Programme – Bloomberg New Energy
Finance, Global Trends in Renewables Energy Investment 2018, Frankfurt
School – UNEP Collaborating Centre for Climate & Sustainable Energy
Finance, 2018.
8. Ibid.

L'Année Stratégique 2020

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L’Europe, entre réaction et Réaction

L’unilatéralisme comme seule stratégie

➨ AMÉRIQUE LATINE ET CARAÏBES

Le retour des États-Unis

Un continent en voie de reconfiguration ?

Pour aller plus loin, cette édition de L’Année stratégique propose

La politique étrangère états-unienne constitue-t-elle une

Les initiatives militaires récemment engagées peuvent-elles

Quels risques les stratégies de diversification commerciale du

Existe-t-il une opposition à Vladimir Poutine ?

Les élections municipales en Turquie annoncent-elles un réel

N’est-il pas contradictoire de la part de Donald Trump

L’Union européenne peut-elle s’imposer comme un acteur-clé

La mobilisation de la société civile peut-elle réellement avoir un

■ Comment accéder aux vidéos ?

► Ouvrage publié sous la coordination éditoriale de Marc

► Les fiches-pays ont été réalisées par Camille Julienne, étudiante

► Bastien Alex, chercheur à l’IRIS, spécialiste des questions

AEUMC Accord États-Unis-Mexique-Canada

AIE Agence internationale de l’énergie [IEA]

Alba Alianza Bolivariana para los Pueblos de Nuestra América [Alliance

Alena Accord de libre-échange nord-américain [NAFTA]

APD Aide publique au développement

Apec Asia-Pacific Economic Cooperation [Coopération économique pour

Asean Association of Southeast Asian Nations [Association des nations de

BJP Bharatiya Janata Party [Parti du peuple indien]

BRICS Brésil, Russie, Inde, Chine, Afrique du Sud

Cafta-RD Central America Free Trade Agreement [Accord de libre-échange États-

Caricom Caribbean Community [Communauté des Caraïbes]

CCEAG Conseil de coopération des États arabes du Golfe

CEA Communauté économique africaine

Cedeao Communauté économique des États d’Afrique de l’Ouest

CEEAC Communauté économique des États d’Afrique centrale

CEI Communauté des États indépendants

Celac Communauté des États d’Amérique latine et des Caraïbes

Cemac Communauté économique et monétaire d’Afrique centrale

Cepalc Commission économique de l’ONU pour l’Amérique latine et les

CETA Comprehensive Economic and Trade Agreement [Accord économique et

CIA Central Intelligence Agency

CJUE Cour de justice de l’Union européenne

CNUCED Conférence des Nations unies pour le commerce et le développement

CO2 Dioxyde de carbone

COI Commission de l’océan Indien

COMESSA Communauté des États sahélo-sahariens

COP Conférence des parties [Conference of Parties]

CPI Cour pénale internationale

CPTPP Comprehensive and Progressive Trade Agreement for Trans-Pacific

CSIS Center for Strategic and International Studies

DEA Drug Enforcement Administration [Administration pour le contrôle des

DGSE Direction générale de la sécurité extérieure (France)

E3 Allemagne, France, Royaume-Uni

ÉAU Émirats arabes unis

EEE Espace économique européen

EIGS État islamique dans le Grand Sahel

ENR Énergies renouvelables

FMI Fonds monétaire international [IMF]

FNI Traité sur les forces nucléaires à portée intermédiaire

FTAAP Free-Trade Area of the Asia-Pacific [Zone de libre-échange de l’Asie-