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L’application des différentes approches

pédagogiques dans une classe l’école tunisienne

Ons ben brahim

L’année scolaire : 2022/2023

Introduction
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Pendant ces dernières décennies, le domaine de l'éducation et l'enseignement a subiune
énorme progression et des changements incontournables dans plusieurs pays du monde. En
effet, il a témoin d'un virage pédagogique vers des nombreuses approches telles que le
constructivisme,le socioconstructivisme, lapédagogied’erreur, lapédagogie ludique etc... Ces
approches actives et interactives favorisent une plus grande rétention de l'information, vu
que l'élève d'aujourd'hui est plus réflexif,actif et dynamique que passif et réceptif. Par
ailleurs, elles motivent les apprenants à apprendre et à exprimer. Cela ce que j'ai constaté
lorsque j'étais présente en tant qu’observatrice avec une classe de troisième année pendant
une séance de français.
- Quelles sont les approches pédagogiques employées par la maîtresse madame Marwa
Salhi pendant la séance ?
- Ces approches étaient-elles au service de la leçon?
- Comment les apprenants ont réagi avec la pédagogie de leur maîtresse ?

I) -La recherche théorique :


1. Les études précédentes

2
Les études précédentes concernant les approches appliquées pendant la leçon sont
multiples.
On peut citer :
a) -l’approche ludique mise en évidence par la doctorante Nacima makhloufi :

« Le deuxième point soulevé est l'apport des activités ludiques à l'enseignement/


apprentissage du FLE. Grâce à la motivation que suscitent ces dernières, l'apprenant
parvient à surmonter ses blocages et sa timidité par crainte de faire des fautes. Ces activités
les ont amenés à intervenir d'eux-mêmes de manièrespontanée. Certes, nous ne pouvons pas
dire que le problème qui relève de ce domaine est complètement résolu grâce au moyen du
ludique mais amener l'apprenant à produire l’oral ou à l'écrit sans susciter son inhibition
constitue un grand pas pour l'avenir de l'école algérienne. »1
Donc d’après cette étude valorise l’approche ludique qui joue un rôle incontournable a la
progression l’enseignement.

b) -Et concernant le socioconstructivisme :

« Selon le concept vygotskien de « zone proximale de développement » (ZPD), les


compétences que l'individu acquiert grâce à l'interaction avec les pairs ou avec les adultes
dépassent ce que l'individu peut atteindre seul. Vygotsky considère les processus individuels
de construction des connaissances et les processus sociaux comme connectes et
interdépendants. Selon cette perspective nous considérons que l'apprentissage des langues
et l’interaction sociale sont interdépendants et que l'acquisition de la L2 ne peut pas être
dépourvue du contexte dans lequel elle se produit. En s'appuyant sur les apports de Bruner
concernant le concept d'étayage, dans notre expérimentation, nous avons porté une
attention particulière à la mise en place des cadres interactionnels et sociaux appropries, le
développement du langage se produisant àla suite d'une interaction dialogique significative
(Bruner, 1978). Les paradigmes socioculturels considèrent l'apprentissage comme processus
actif, situé, où les apprenants échangent conjointement nouvelles informations en les reliant
à des connaissances acquises précédemment (Applebee & Langer, 1983). Les activités qui
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Le ludique dans l’enseignement /apprentissage du FLE chez les 1er A.S
Nacima Makhloufi ( Page 100)

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mettent l'accent sur la participation des apprenants tels que les activités pratiques, y
compris les travaux de laboratoire, l'expérimentation et les simulations sontconsidérées
comme des activités typiques de théories socio-culturelles (Lave &Wenger, 199). »2

c) -La pédagogie d'erreur selon Irene de Val Train :

« Les erreurs vont toujours être une partie de l'apprentissage et elle existe à tout moment
de I ‘apprentissage. L’enseignant et l'apprenant doivent la concevoir comme un outil d’aide
pour enseigner ainsi qu'un moyen d'apprendre et de progresser en langue étrangère. Ils
doivent aussi savoir la traiter comme elle mérite. L'enseignant doit savoir son origine et
savoir quelles sont les erreurs que l'on doit corriger, quand et comment on doit le faire. Les
apprenants doivent avoir une position centrale dans l‘apprentissage et la remédiation des
erreurs. II faut faire des efforts pour faire disparaître ou supprimer les erreurs
systématiques en utilisant certaines stratégies. A ce propos il vaut mieux inciter et former
les apprenants à s’auto évaluer et s auto corriger comme nous avons remarqué dans
plusieurs parties de ce travail. Il faut chercher à tout prix un temps opportun pour l'analyse
et l'interprétation mutuelles des erreurs qui aideront les apprenants à être plus habiles à
corriger et à supprimer leurs erreurs. »3

II) -La recherche –action


1. -Objectif
L'objectif de cette étude de cas est de décrire et mettre en évidence la manière d'un
enseignement efficace d’une maîtresse à l'école tunisienne pour pousser les autres collègues
2
L’APPROCHE ‘EMILIE’ DANS LE CONTEXTE DE L’APPRENTISSAGE A L’ECOLE PRIMAIRE (Page 274/275)
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Irene de Val Train, la pédagogie d’erreur dans l’apprentissage du FLE en contexte bilingue Page 53,

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à la réflexion, les rappeler qu'il n y a pas une seule façon d'enseignement et les inviter à
élargir leurs répertoires d'approches pédagogiques malgré l'infrastructure délabrée de nos
écoles.

2. Les outils de recherche :


Mon étude de cas est basée sur mes observations

3. -Mes observations :
Le vingt et un février, j'étais en stage à l'école "akhlak”, Korba. A huit heures, nous étions
tous en classe : la maîtresse, les élèves et les stagiaires. Tout d'abord l'institutrice a
commencé la leçon par rituel "lecture de la date”. Les jours de la semaine et les mois sont
collés sur le mur de sorte que les élèves n'ont pas eu à apprendre par cœur ni à se rappeler,
en effet, ils apprenaient par un rite quotidien et par la visualisation.
De plus, ils ont compté ensemble de un à trente de manière que l'apprenant s'intègre
facilement dans le cours avec une bonne humeur.
Puis on a passé à une activité d'écoute avec une petite vidéo. Par conséquent, on a remarqué
que l'utilisation de la nouvelle technologie a attiré l'attention des élèves qui restaient
concentré le long de cinq minutes.
Puis madame Marwa a posé des questions courtes claires et bien structurées à propos le
contenu de la vidéo"Quels sont les animaux présents dans la séquence ?".
Toute la classe a participé en levant le doigt. Donc ilya une bonne compréhension du
contenu.
Ensuite, la maîtresse a entamé la communication orale avec un jeu: deux élèves sont sortis
au tableau, l'un d'eux a lancé un dé où il y a des images d'animaux sur ses faces et l'autre
décrivait l'animal, de manière qu'il y a une mise en place d'une atmosphère ludique propice
au contexte, aux élèves et aux objectifs de l'activité qu'elle faudrait être de valeur éducative
et distractive au même temps.
Après, l'enseignante a proposé un jeu de devinette :quelqu'un a incarné un animal en
indiquant sa taille, sa façon de se déplacer et l'onomatopée de son cri, et ses camarades ont
commencé à deviner.
Cette activité a stimulé la créativité chez l'enfant et a amélioré son imagination. Ona
remarqué aussi qu'elle a assuré une intégration entre les compétences et les connaissances.
De plus elle a associé des savoirs desavoir-faire des savoir-être et des savoirs agir.
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Par ailleurs, l’enseignante jouait plusieurs rôles indispensables ;
accompagnateurfacilitateur, animateur et meneur de jeux en alternant entre les moments
de liberté et des moments guidés afin d'assurer une bonne gérance de la classe.

L'activité prochaine s'est intéressée de la phonétique (les phonèmes f _v) en appliquant un


jeu par groupe: un élève a poncé la lettre f et son camarade a mis la main auprès de sa
bouche pour vérifier si la prononciation est correcte ou non d'après le volume d'air était
rejeté.
Cette activité ludique avait un caractère collaboratif pendant laquelle l'apprenant ont pu
coopérer avec les autres et dépasser leur égocentrisme.
Donc, la maîtresse a réussi à proposer des tâches qui ont favorisé une participation, une
exploration et une expérimentation active.
Pendant la séance de la lecture j'ai observé qu'il y a une variation au niveau des méthodes
de laprésentation (des images claires et attirantes des supports pédagogiques, le tableau, les
ardoises...) de façon que l'élève n'a trouvé jamais du temps pour bavarder ou s'évader à un
autre monde ailleurs de la classe.
Tous étaient motivés et ont voulu décrire les images car leur maîtresse était équitable, c'est-
à-dire elle a donné l'opportunité à tous les apprenants d'exprimer et répondre, même il ya
deux élèves qui étaient hyperactifs et d'autres qui ont eu une difficulté au niveau de la
lecture,madame Marwa a essayé de les aider à surpasser leurs problèmes peut à peut en
valorisant leurs participations.
Au cours de la séance de lecture, les élèves écrivaient leurs réponses sur les ardoises, et par
suite la maîtresse a choisi une fausse réponse, elle a donné à élève l'opportunité à essayer à
s'auto corriger puis ils ont passé à la Co correction.
Donc l'institutrice à considérer l'erreur une étape primordiale dans l'acquisition de
l'information, en effet, elle a mis les erreurs au milieu de la démarche pédagogique
Et enfin, on a clôturé la séance par un petit exercice d'évaluation qui s'est manifesté à
l'écriture de la lettre f en utilisant les cahiers de classe.
Sans oublier de noter que chaque activité était accompagnée par une musique compatible
avec son type et son contenu

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En somme, en appliquant les différentes approches pédagogiques, la maîtresse a bien
maîtrisé la gérance de sa classe malgré le surnombre des élèves (32 personne) et la salle est
un peu étroite, de plus elle a respecté les Règles d'un bon fonctionnement de cours qui a
permis aux élèves d'interagir et collaborer avec les autres, qu’on a eu le constater d'après
les "Fed back" positives des apprenants.

Mes conclusions
D'après mon observation, j'ai constaté qu'à travers la variation des approches
pédagogiques, l’enseignant e a respecté les caractéristiques des élèves et a cherché à
développer leurs différents potentiels. En effet, les apprenants ne possédaient pas la même
capacité de compréhension et le degré d'intelligence de manière qu'ils n'étaient pas

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capables d'apprendre tous de la même façon, ce que a mené la maîtresse de varier les types
d'apprentissage.
En plus, l'élève est perçu comme un membre essentiel et actif dans la démarche
d'apprentissage. Par ailleurs, la présence de la souplesse et de l'initiative dans le processus
d'enseignement a mieux répondu aux besoins des élèves. De plus je pense que cette science
était réussi c'était parce que la maîtresse a fait une bonne combinaison entre l'art et la
science en gardant un équilibre entre eux.
Aussi j'ai bien constaté que pour construire une bonne relation entre l'enseignant et ses
apprenants, il faut établir une communication fructueuse entre eux basée sur le respect
mutuel, et des interactions bénéfiques et coopératives

En outre en premier lieu l'enseignant doit avoir une forte perception pour connaître les
attitudes les croyances, les compétences et même les obstacles des élèves pour adapter son
enseignement en conséquence.

En deuxième lieu, elle doit avoir aussi une base de connaissances et des savoirs solides, et
une rapide réflexivité qui lui permet de résoudre tous les problèmes et être prête envers
tous les variables, sans oublier que l'enseignant est un être humain qui apprend
continuellement, il ne sait pas tous.
J’ai conclu que Ces approches pédagogiques appliquées au cours de la leçon
-ont amélioré les compétences des élèves et ont minimisé leurs risques d'échec
- a pris en compte les besoins des élèves, leurs problèmes et les difficultés que les ont pu
affronter.
-a mis les apprenants envers toute une diversité de ressources et des supports
pédagogiques.

Mais il ne suffit pas d'utiliser plusieurs approches pédagogique, il faut les maîtriser et
faire les choix convenables qui s'adapte avec la matière, la classe, et surtout le niveau des
élèves

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Table de matière

Introduction__________________________________________2

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I) -La recherche théorique :___________________________3

1. Les études précédentes___________________________3


a) -l’approche ludique mise en évidence par la
doctorante Nacima makhloufi :_____________________3
b) -Et concernant le socioconstructivisme :____________3
c) -La pédagogie d'erreur selon Irene de Val Train :___4

II) -La recherche –action____________________________5

1. -Objectif_______________________________________5
2. Les outils de recherche :__________________________5
3. -Mes observations :______________________________5

Mes conclusions______________________________________8

BIBLIOGRAPHIE :

1/Le ludique dans l’enseignement /apprentissage du FLE chez les 1er A.S

10
Nacima Makhloufi ( Page 100)

2/L’APPROCHE ‘EMILIE’ DANS LE CONTEXTEDE L’APPRENTISSAGE


A L’ECOLE PRIMAIRE (Page 274/275)

3/ Irene de Val Train, la pédagogie d’erreur dans l’apprentissage du FLE en


contexte bilingue Page 53,

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