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DE
Philosophie Expérimentale
Dirigée par le Professeur E. PEILLAUBE
Volumes parus :
I. Le Psychisme inférieur, gar le D' J. Grasset, pro¬
fesseur de Clinique Médicale à l’Cniversité de Montpellier.
Volumes à paraître :
Les Images. Essai sur la mémoire et l’imagination, par
E. Peillaube, professeur à l’Institut Catholique de Pans,
directeur de la « Revue de Philosophie ».
L’Activité biologique, par M. P. Vignon, du Laboratoire
de Zoologie à la Sorbonne.
BIBLIOTHÈQUE DE PHILOSOPHIE EXPÉRIMENTALE
Directeur E. PEILLAUBE
0188Ü
Précis de
Psychologie
^ ^ jSnfc-
/4-. '’4
WILLIAM JAMES
ml3)
E. BAUDIN ET G. BERTIER
Ül88(j
1909
PRÉFACE
ni
La première donnée immédiate de la conscience
est donc celle d’un flux, d’une continuité vivante, d’un
dynanisme. La faute impardonnable des « psycholo¬
gues analytiques » aura été d’avoir méconnu cette
donnée essentielle, et d’avoir cru pouvoir appliquer
de piano à la science de l’esprit les méthodes de dis¬
continuité et de mécanisme qui ont servi à construire
la science des corps. Un vigoureux effort d’intros¬
pection eût été pour eux l’antidote de ces confusions
de domaines et de principes, fondées sur des analo¬
gies superficielles et trompeuses, et inspirées par un
besoin immodéré de ramener toute science à un seul
type, et, naturellement, au type des sciences physi¬
ques. La science de l’esprit sera nécessairement une
science originale^ Le moi tiendra toujours en échec
les principes organisateurs du non-moi, et sa vie ne
pourra que récuser toutes les formules d’inertie. Le
principe d’inertie, qui est le fondement des sciences
physiques, est le seul dont on puisse être certain qu’il
ne saurait entrer en psychologie ; il faudra que la
psychologie s’emprunte à elle-même le principe orga¬
nisateur de ses phénomènes, qui ne pourra être qu’un
principe de dynamisme. Elle ne sera jamais ni une
physique ni une chimie mentales.
Elle sera une science naturelle, puisqu’aussi bien
elle ne peut être que la science expérimentale d’un or¬
ganisme vivant. Mais d’un organisme original entre
tous ; car c’est, à la lettre, un organisme sans organes.
PRÉFACE
IV
elle. »
XVI PRÉFACE
VI
VII
INTRODUCTION
DE LA SENSATION EN GÉNÉRAL
conirouTrésentatlont^^^^^^ Ainsi, la
MeLleuî, TssiLaUcT
« Nous avons donc trouvé que tous les sens dont les exci¬
tants sont exactement mesurables obéissent à une loi uni¬
forme. Si inégalement délicats qu’on les suppose dans
leur perception des différences, on peut dire de tous qu’i7
y a rapport constant entre leur excitant total et Vexcitant
additionnel qui provoque un accroissement de sensation. —
On peut résumer ainsi les graphiques qui expriment ce
rapport pour les différents sens :
Sensation de lumière. 1 /100
Sensation musculaire. 1/17
Sensation de poids.]
— chaleur.( 1/3
— son.j
« Ces nombres sont loin de réaliser l’idéal de précision que
l’on rêverait pour ces mesures. Mais ils donnent du moins
une idée générale de la délicatesse et de la sensibilité rela¬
tives des différents sens... La loi importante qui exprime
sous une forme si simple le rapport de la sensation à son
excitation fut découverte, pour un certain ordre de faits,
par le physiologiste Ernst Heinrich Weber (1). »
LA VUE
globe oculaire. Saisissez avec des pinces les deux bords oppo¬
sés de la sclérotique et de la choroïde, en laissant de côté la
rétine. Soulevez l’œil avec les pinces ainsi appliquées et
secouez-le doucement jusqu’à ce que le corps vitré, le cris¬
tallin, la capsule, le ligament, etc., tombent de leur propre
poids, séparés de l’iris, des procès ciliaires, de la cornée et
de la sclérotique qui restent dans les pinces. Examinez ces
dernières parties ; considérez le muscle ciliaire qui apparaît
comme une ligne blanche quand, avec la brosse de poil de
chameau et le scalpel, la choroïde a été détachée aussi com¬
plètement que possible de la sclérotique. Étudiez maintenant
les parties qui adhèrent au corps vitré, et, en particulier,
l’anneau clair qui entoure le cristallin, et, s’irradiant autour
de lui, les empreintes laissées par les procès ciliaires avant
qu’ils ne fussent détachés du ligament suspenseur. A l’aide
d’un mince tube capillaire vous pourrez gonfler l’anneau
clair juste au-dessous de la lettre p (fig. 3) et montrer le liga¬
ment suspenseur lui-même.
Toutes ces parties peuvent être vues en coupe dans un œil
gelé ou durci dans l’alcool.
LA VUE 37
Cornée
Nerf optique
Fig. 3.
Fig. 6.
chologique. ■ • V a
Les deux rétines ne donnent quune vision. — Aous
n'entendons qu’un son avec nos deux oreilles ; nous
ne sentons qu'une odeur avec nos deux narines ; nous
ne voyons également qu’une image avec nos deux
veux Notez cependant qu’en certaines circonstances
nous pouvons voir double, alors que dans aucun cas
nous ne pouvons entendre ni sentir double.
Les principales conditions de la vision unique sont
assez simples à exposer. , i i
En premier lieu, les deux images des deux taches
jaunes s’extériorisent toujours en une seule et même
42 CHAPITRE III
• •
Fig. 8.
Fig. 11.
L’OUÏE (1)
etc. »
60 CHAPITRE IV
Fig. 21. — Coupe agrandie d’une spire du limaçon: SF, rampe vesti-
de Reissner ; CC, rampe moyenne ou
canal cochleaire ; Us, ligament de la lame spirale • i, mem-
tympanique ; Iso, lame spirale ;
COj piliers de Corti ; 6^. membrane basilaire.
Fig. 22. — Les piliers de Corti : A, les deux piliers d’une arcade;
B, une partie de la membrane basilaire ; elle est recouverte par
les piliers qui forment au-dessus d’elle le tunnel de Corti; i, pilier
interne ; e, pilier externe ; b, membrane basilaire ; r, membrane
réticulaire.
LE TOUCHER,
LE SENS DE LA TEMPÉRATURE,
Bout de la langue.
Intérieur de la dernière phalange du doigt 2,2
Partie rouge des lèvres. 4,4
Bout du nez. 6,6
Dos de la seconde phalange du doigt. 11,0
78 CHAPITRE V
Talon. 22,0”“
Dos de la main .*. 30,8
Avant-bras ... ;. 39,6
Sternum. 44,0
Nuque..... 52,8
Milieu du dos. 66,0
Fig. 27.
SENSATIONS DE MOUVEMENT
LA STRUCTURE DU CERVEAU
ui
noyau lenticulaire.
Fig. 46. — Schéma des fibres qui relient les centres corticaux.
(D’après Starr.)
DE L’ACTIVITÉ NERVEUSE
Signal. Réaction.
Fig. 49.
. / WWVVWVVWVNN^
Fig. 50. — Tracé du pouls au sphygmographe. A, pendant un
repos intellectuel ; B, pendant un travail intellectuel. (Mosso.)
L’HABITUDE
13
CHAPITRE XI
LE COURANT DE LA CONSCIENCE
LE MOI
A) Le Moi
La personnalité empirique. — Il est bien difficile
de tracer une ligne de démarcation entre ce qu’un
homme appelle moi et ce qu il appelle mien. Qu il
s’agisse de nous, ou qu’il s’agisse de certaines choses
qui sont nôtres, nous retrouvons en nous exactement
les mêmes façons de sentir et de réagir. Notre répu¬
tation, nos enfants, les œuvres de nos mains peuvent
nous être aussi chers que nos corps, provoquer en
nous les mêmes sentiments et les mêmes actes de
représailles quand nous les voyons attaqués. Et nos
corps eux-mêmes, sont-ils simplement nôtres ou sont-
ils vraiment nous? On a certainement vu des hommes
prêts à renier leurs corps, à les considérer comme des
vêtements, sinon comme des prisons de boue dont ils
se réjouissaient de s’échapper un jour.
On voit donc à quel point est indécis l’objet de
cette étude ; la même chose peut être envisagée tour
à tour comme partie intégrante du moi, puis comme
mienne, et enfin comme parfaitement étrangère et
sans rapports avec le moi. Cependant, au sens le plus
large du mot le moi enveloppe tout ce quun homme
peut appeler sien, non seulement son corps et ses
facultés psychiques, mais encore ses vêtements, sa
maison, sa femme et ses enfants, ses ancêtres et ses
amis, sa réputation et ses œuvres, ses champs et ses
chevaux, son yacht et son compte de banque. Tous
ces objets lui donnent les mêmes émotions, sinon les
mêmes degrés de ces émotions ; il exulte quand ils
prospèrent, il s’abat quand ils périclitent et meurent.
Envisageant donc le moi dans ce très large sens, nous
ordonnerons ainsi notre analyse :
a) les éléments intégrants du moi ;
b) tes sentiments et tes émotions qu’ils font naître,
autrement dit la conscience de la valeur du moi ;
LE MOI 229
estime de soi :
prétentions
B) Le « Je ».
L’ATTENTION
p. 8W.
302 CHAPITRE XIII
4-édil'!'Ï8«?pp®™7iï''‘’ Psychologie.
l’attention 305
Fig. 55.
LA CONCEPTION (i)
LA DISCRIMINATION (1)
L’ASSOCIATION
et
« Si du sang de nos rois quelque goutte échappée, » etc.
spécial.
348 CHAPITRE XVI
Fig. 58.
Fig. 59.
Fig. 60.
LA PERCEPTION DU TEMPS
poète.
Le moment où je parie est déjà loin de moi.
Leprésent propremenldit, [cet instant-limite qui sépare
t7ass"de^•avenir.] n'est perceptible qu'intégra a un
temps organique beaucoup f^
il nartase la vie et le mouvement. En fait, ce presen
est quLepure abstraction ; non seulement nous n en
avons pas la perception, mais nous n’en avons meme Pas
la conLption, à moins d’être initiés aux méditations
ph"hiqu;s. C'est la réflexion qui -us convie
^ ’M rir^i PYister- l’expérience ne nous en donne pas
nntuition expérimentale. La seule donnée immédiate
que nous procure ici notre expérience -t ce que^l «n
a iustement appelé, [par opposi ion P
rf’H l le . présent apparent » (specwus pres.ni) Ce
présent-ci a une certaine étendue. Cest, pourrait-on
366 CHAPITRE XVII
LA MÉMOIRE
L’IMAGINATION
Etant fait.
Tous.
A des.
Que fit.
Gérés.
Avec.
Une fleur.
Comme.
(La Fontaine, 8, IV).
l’imagination 399
LA PERCEPTION
Fig. 63.
LA PERCEPTION DE L’ESPACE
LE RAISONNEMENT
S la donnée concrète,
M son attribut essentiel, et
P la propriété de cet attribut.
M est P ;
S,est M;
S est P.
CONSCIENCE ET MOUVEMENT
L’ÉMOTION
L’TNSTINCT
LA VOLONTÉ
nerf que déjà ils sont prêts à sortir par un autre. Rien
d’étonnant à ce que le sens commun ne tienne pas la
conscience pour ce qu’elle est essentiellement, pour
un simple avant-coureur de l’action, mais entende que
celle-ci dérive dé quelque « force volontaire » sura¬
joutée : il s’est fait son opinion en n’envisageant que
les cas où l’on réfléchit et délibère indéfiniment sur
un acte sans arriver à l’accomplir. Ces cas, qui favo¬
risent si bien cette illusion, sont loin cependant d être
la règle : ce ne sont que des exemples d’inhibition par
conflit de représentations. Alors, quand les représenta¬
tions antagonistes cessent leur obstruction, nous avons
l’impression de je ne sais quel ressort intérieur qui se
détend, et qui est précisément l’impulsion addition¬
nelle, le fiat, que suit l’exécution du mouvement.
Nous aurons à voir tout à l’heure comment se produit
et comment cesse cette obstruction, si fréquenté
dans notre vie intellectuelle supérieure. Mais, là où.
elle ne se produit pas, il m’y a naturellement aucun
hiatus entre la pensée et la décharge motrice. Le
mouvement est l’effet naturel et immédiat de tout pro¬
cessus sensoriel, quelle que soit la qualité de la sen¬
sation. C’est là tout le mécanisw.e des actions réflexes,
et de Vexpression des émotions ; et c’est encore tout le
mécanisme de l'action volontaire. Loin donc de voir
dans l’action idéo-motrice un fait d’exception, récla¬
mant une explication d’exception, il faut y voir le type
de l’action consciente, celui qui doit servir à expli¬
quer l’action accompagnée d’un fiat, qui est, elle,
l’exception paradoxale.
Remarquez en passant que, pas plus que 1 exécu¬
tion, l’inhibition d’un mouvement ne requiert néces¬
sairement un effort ou commandement exprès, encore
que l’une et l’autre puissent l’exiger. Mais, dans tous
les cas simples et ordinaires, tout de même que la
pure présence d’une idée portera à un mouvement, la
570 CHAPITRE XXVI
PSYCHOLOGIE ET PHILOSOPHIE
le monde
rer:irLrdenotaea«^^^^^^
conscience interne diatmcte “ J
quelle connaît. Cepen ant.^c^est^cda meme
ta
Zuera te vraie réponse à cette question commen¬
“nce psycbtogique-.et - d^^o-erte fera
toÇtttàSeur avénemen^^
sujettes à révision.
TABLE ANALYTIQUE DES MATIÈRES
Préface.^. i
CHAPITRE PREMIER
Introduction... 1
CHAPITRE II
De la Sensation en général. H
CHAPITRE III
La Vue.. 35
CHAPITRE IV
L’OüIe...
structure de Toreille, 59. Les différentes qualités
du son, Analyse des vibrations composées, 70.
Il n’y a pas de fusion des sensations auditives, 71.
Consonance et dissonance, 72. Délicatesse de l’oreille,
73.
CHAPITRE V
Le Toucher, le Sens de la température, le Sens
MUSCULAIRE ET LA DoULEUR..
CHAPITRE VI
Sensations de mouvement. 90
Sensations visuelles et tactiles du mouvement, 90.
Sensations articulaires, 94. Sensations de translation,
95.
CHAPITRE VII
La Structure du cerveau. 99
Esquisse embryologique, 99. Dissection d’un cer¬
veau de mouton, 103.
CHAPITRE VIII
Les Fonctions du cerveau. 115
CHAPITRE IX
De QUELQUES CONDITIONS GÉNÉRALES DE l’ACTIVITÉ NER¬
VEUSE .. 155
La décharge nerveuse, 155. Le temps de réaction,
156. Réactions simples, 158. Réactions complexes,
160. Sommation des excitations, 165. Irrigation san¬
guine du cerveau, 167. Mesure de la température du
cerveau, 169. Phosphore et pensée, 170.
CHAPITRE X
L’Habitude. 173
Son importance et son fondement physique, 173.
Ses conditions cérébrales, 176. Ses effets pratiques,
178. Chaînes de contractions musculaires, 181. Pré¬
sence de sensations inconscientes, 182. Corollaires
pédagogiques, 183. Quatre maximes sur les habitudes
morales, 186.
CHAPITRE XI
Le Courant de la conscience. 195
Nécessité d’une méthode analytique, 195. Tout état
de conscience fait partie d’une conscience personnelle,
197. La conscience ne cesse de changer, 199. Conti¬
nuité empirique de la conscience, 204. États de con¬
science substantifs et transitifs, 206. La « frange » de
la pensée, 211. Le « thème » de la pensée, 216. In¬
différence de la pensée rationnelle à la qualité des
images, 217. La conscience obéit à la loi d’intérêt, 220.
CHAPITRE XII
Le Moi. 227
Le « moi » et le « je », 227. Le moi matériel, 229. Le
moi social, 230. Le moi spirituel, 233. La conscience
de la valeur du moi, 234. Amour du moi, 237.
Rivalité des moi, 239. Hiérarchie des moi, 245. Fina¬
lité de l’égoïsme, 249. Le « je », 252. Simplicité de
la pensée, 253. L’âme est-elle l’agent des combinai¬
sons mentales ? 258. Le sentiment d’identité person¬
nelle, 259. Identité du moi, 260. Identité du je, 261.
Appropriation du moi par le je, 263. Altérations et
dédoublements du moi, 265. Illusions des fous, 267.
Personnalités alternantes, 271. Médiumnité, 274. Le
penseur n’est autre que la pensée, 277.
628 TABLE ANALYTIQUE DES MATIÈRES
CHAPITRE XIII
L’Attention.. 281
Étroitesse du champ de la conscience, 281. Attention
dispersée, 282. L’étendue de la conscience, 283. Va¬
riétés de l’attention, 286. Attention spontanée, 287.
Attention volontaire, 290. L’objet de l’attention doit
changer, 292. Génie et attention, 295. Conditions
physiologiques de l’attention, 296. Accommodation
des organes, 297. Préperception, 301. Deux corol¬
laires pédagogiques, 308. Attention et liberté, 309.
CHAPITRE XIV
La Conception..
CHAPITRE XV
La Discrimination. 219
CHAPITRE XVI
L’Association.
CHAPITRE XVII
La Perception du temps. 365
La perception du présent est la perception d’une
durée, 365. II n’y a pas de perception de temps vide,
367. Nous mesurons le temps par son contenu, 368.
Le sentiment du passé est un sentiment présent, 372.
Ses conditions cérébrales, 373.
CHAPITRE XVIII
La Mémoire.. 375
Analyse du souvenir, 375. Conservation et rappel,
377. Leur explication par des voies nervéuses, 378.
Les conditions d’une bonne mémoire, 382. Le
(c chauffage », 385. Le coefficient naturel de rétention,
386. Comment améliorer la mémoire, 389. La recon¬
naissance, 390. L’oubli, 391. Pathologie de la mé¬
moire, 392.
CHAPITRE XIX
L’Imagination.;. 395
Sa nature, 395. Ses variations, 396. Enquêtes de
Galton sur l’imagination visuelle, 397. Images audi¬
tives, 400. Images musculaires, 401. Images tactiles,
403. Pathologie de l’imagination, 404. Physiologie
de l’imagination, 405.
CHAPITRE XX
La Perception.. 411
Sensation et perception, 411. Simplicité de l’acte de
perception, 413. Toute perception porte sur un objet
précis, 416. Les illusions, 418. Premier type : illu¬
sions causées par l’habitude, 419. Deuxième type :
illusions causées par l’imagination, 424. Illusion du
correcteur d’épreuves, 425. Aperception, 430. Gran¬
deur et décadence dé la faculté d’assimilation, 432.
Physiologie de la perception, 434. Hallucinations,
435.
630 TABLE ANALYTIQUE DES MATIÈRES
CHAPITRE XXI
La Perception de l’espace.
CHAPITRE XXII
Le Raisonnement.
CHAPITRE XXIII
Conscience et Mouvement.
CHAPITRE XXIV
L’Émotion.
CHAPITRE XXV
LTnstinct... 521
Définition de l’instinct, 521. Tout instinct est une
impulsion, 523. Les instincts ne sont ni toujours
aveugles, ni toujours invariables, 526. Deux principes
de variations, 531. Inhibition des instincts par des
habitudes, 531. Caducité des instincts, 535. Tableau
des instincts de l’homme, 540. Analyse de l’instinct
de la peur, 543.
CHAPITRE XXVI
La Volonté... 553
Les actes volontaires, 553. Ce sont des actes secon¬
daires, 554. Deux espèces de représentations des
mouvements, 555. Inutilité d’un « sentiment d’inner¬
vation », 557. L’ « image-déclic », 559. L’action idéo-
motrice, 563. L’action précédée de délibération, 570.
Cinq types principaux de décision, 572. Le sentiment
d’effort, 578. La santé de la volonté, 579. Les mala¬
dies de la volonté, 580. Volonté explosive : 1) par in¬
suffisance d’inhibition, 581 ; 2) par excès d’impulsion,
585. Volonté obstruée, 5§7. L’effort est perçu comme
une force originale, 589. Le plaisir et la douleur
comme mobiles d’action, 591. L’état de conscience qui
retient l’attention détermine l’action, 596. Le vouloir
s’achève dans la conscience, 597. L’effort volitionnel
est un effort d’attention, 598. La question du libre
arbitre, 606. Importance morale de l’effort, 609.
ÉPILOGUE
Psychologie et Philosophie.. 613
Qu’entend-on par Métaphysique ? 613. Rapports de
la conscience et du cerveau, 614. Rapports des états
de conscience et de leurs objets, 618. Les transforma-'
fions de la conscience, 620. Les états de conscience
sont des faits invérifiables, 621. Conclusion, 622.
GORRIGENDA