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Etapes de conception et

construction de bâtiment

Dernière mise à jour : 29 janvier 2017Conception de Bâtiment, Construction de


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d’ouvrage, maîtrise d’œuvre, marché, permis de
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ux, vrd




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Le maître d’œuvre qui dirige la construction d’un bâtiment pour le
client, le maître d’ouvrage, suit la réalisation dans les règles de l’art
d’une séquence définie d’étapes qui maximisent la qualité de
l’ouvrage final. Ainsi, le plus souvent, c’est l’architecte mandataire,
concepteur d’un bâtiment, qui assure aussi la maîtrise d’œuvre et
supervise l’ensemble des étapes d’un projet architectural,
éventuellement en collaboration avec un bureau d’étude technique,
économiste ou d’autres partenaires, selon les particularités du
projet en question.

L’architecte est le seul légalement apte à procéder à une mission


de conception aboutissant à une demande de Permis de Construire
pour des bâtiments au-delà des seuils définis par la loi. Bien que les
missions qui ne nécessitent pas l’intervention d’un architecte
puissent être confiée à d’autres professionnels, l’architecte est le
plus qualifié pour réaliser l’ensemble des missions, de la conception
à la construction jusqu’à la réception.

Les missions présentées ci-après représentent le cas général, elles


peuvent néanmoins différer légèrement selon les caractéristiques
individuelles de chaque projet et l’implication du maître d’œuvre.

Les différentes phases de la réalisation d’un projet de bâtiment


1. Faisabilité du projet architectural et autorisation
 La rencontre avec un architecte
 Etudes d’esquisse – ESQ
 Etudes d’avant projet – AVP
 Avant-projet sommaire – APS
 Avant-projet définitif – APD
 Dossier de demande de Permis de Construire – DPC
2. Conception détaillée du bâtiment
 Etudes de projet – PRO
3. Planification de la construction
 Etudes et plans d’exécution – EXE
 Dossier de consultation des entreprises – DCE
 Plans d’exécution
4. Sélection des entreprises de la construction
 Assistance aux contrats de travaux – ACT
5. Le chantier
 Direction de l’exécution des travaux – DET
 La gestion du chantier
 Ordonnancement, coordination et pilotage du chantier – OPC
6. Livraison du bâtiment au maître d’ouvrage
 Assistance aux opérations de réception – AOR

1. Faisabilité du projet architectural et


autorisation
La rencontre avec un architecte
Diagramme de Gantt des différentes
étapes de la construction d’un bâtiment
Au premier contact, le maître d’ouvrage exprime ses attentes à
l’architecte qui l’aide à préciser ses besoins et son programme pour
réaliser son projet architectural dans les meilleures conditions.
Cette phase initiale de définition des besoins est grandement
simplifiée et accélérée grâce au formulaire de devis
d’architecte mis à disposition par Architecte de Bâtiments.

L’architecte informe le maître d’ouvrage sur les conditions relatives


au terrain, à la construction et aux fonctions du bâtiment, à
l’éventuelle expertise additionnelle à contracter ainsi que sur les
démarches administratives requises. Il s’enquiert du budget du
maître d’ouvrage et apporte éventuellement son assistance pour le
montage financier. L’architecte décrit l’ensemble des services qu’il
se propose de fournir, les garanties qu’il apporte et les honoraires
correspondant, en accord avec le client. Si celui-ci n’en dispose pas
déjà, l’architecte peut également assister le maître d’ouvrage dans
la quête d’un terrain approprié.

L’architecte propose ensuite ses services pour une première mission


d’étude de faisabilité et de réalisation d’esquisse qui synthétise
l’ensemble des requêtes formalisées conjointement avec le maître
d’ouvrage, pour un coût limité. Si le maître d’ouvrage accepte les
termes de l’architecte, ces-derniers initialisent alors la séquence
classique des étapes de la réalisation d’un projet architectural.

Etudes d’esquisse – ESQ

ou études de diagnostic – DIA – dans le cas de travaux sur


un bâtiment existant

L’architecte présente les résultats de sa première étude de


faisabilité du bâtiment souhaité et réalise une première
esquisse en fonctions des différents paramètres liés au terrain, aux
options de la construction envisagée par le maître d’ouvrage et de
ses contraintes financières. Cette esquisse initiale permet une
première visualisation du projet inséré dans le site. En cas de
réhabilitation ou de rénovation de bâtiment existant, l’architecte
fournit également son étude de diagnostic technique et
architectural pour réaliser la modification souhaitée et les travaux
requis.

L’architecte précise aussi une première estimation du coût des


différentes options qui répondent aux attentes du maître d’ouvrage,
il peut éventuellement proposer plusieurs options qui mettent
l’accent sur telle ou telle condition évoquée par le maître
d’ouvrage : minimisation des coûts de construction, minimisation
des coûts d’utilisation et d’entretien, maximisation de la longévité
de la construction, insertion optimale dans l’environnement naturel
ou urbain, qualité architecturale, etc…

A ce stade, rien n’engage le maître d’ouvrage plus avant.

Etudes d’avant-projet – AVP


Si le maître d’ouvrage est satisfait des premières études d’esquisse
ou de diagnostic, il peut décider de poursuivre les travaux dans les
études d’avant-projet.

 Avant-projet sommaire – APS

A ce point de la relation, l’architecte fournit une description précise


des différentes options retenues pour le projet de bâtiments et
une estimation du coût et de la duréedes travaux. Une certaine
tolérance peut être ménagée en fonction de la taille du projet et de
l’état d’avancement actuel des travaux d’études et de construction.
Ce document de travail sert à finaliser l’offre de services de
l’architecte.

 Avant-projet définitif – APD

Les dernières mises au point effectuées en fonction des options


retenues par le maître d’ouvrage, le choix des matériaux est arrêté,
les différentes prestations techniques et l’ensemble des travaux
sont précisés avec leur intégration au sein du projet et de la
construction, et en conformité avec la Réglementation Thermique
2012 – RT 2012. Pour les bâtiments neufs de plus de 1000 m², une
étude d’approvisionnement énergétique et un bilan thermique
doivent être engagés et renseignés dans les documents relatifs
soumis lors du dépôt de dossier de demande de Permis de
Construire.

Un chiffrage précis de l’ensemble du projet est alors finalisé. Les


documents qui détaillent les caractéristiques définitives du projet
architectural et des performances convenues sont rédigés de
manière formelle ; ils forment le contrat qui précise point par point
l’ensemble des services fournis par l’architecte au maître d’ouvrage
durant les phases suivantes.

 Dossier de demande de Permis de Construire – DPC

Au-delà des documents techniques, plans et définitions des


matériaux, réseaux et fluides, l’architecte prépare l’ensemble des
documents administratifs et juridiques, dont l’attestation de prise en
compte de Réglementation Thermique 2012, nécessaire à la
constitution d’un dossier complet de demande de Permis de
Construire (PC) qu’il soumet à l’autorité compétente.

II suit l’instruction du dossier, apporte les éventuelles pièces


supplémentaires requises et aide à intégrer les expertises tierces
nécessaires en accord avec le maître d’ouvrage jusqu’à obtention du
permis de construire.

2. Conception détaillée du bâtiment


Etudes de projet – PRO
L’architecte prépare alors les plans détaillés de tous les niveaux du
ou des bâtiments, élévations, façades et éventuellement
perspectives additionnelles qui assurent une bonne compréhension
de l’ensemble du projet jusqu’en dans ses moindres détails. Selon
les besoins spécifiques de chaque projets, des bureaux d’études
techniques sélectionnés par le maître d’ouvrage sur conseil de
l’architecte conduisent en parallèle la mise au point de leur plan
d’action, en collaboration étroite avec l’architecte en vue d’une
intégration réussie de leur expertise dans l’ensemble du projet.
L’architecte réalise les plans détaillés de l’ensemble du bâtiment

3. Planification de la construction
Etudes et plans d’exécution – EXE

 Dossier de consultation des entreprises – DCE

Suite à la mise au point définitive de la conception, l’architecte


constitue le dossier de consultation des entreprises qui détaille
l’ensemble des caractéristiques techniques et administratives de
chaque lot du projet et estime les budgets respectifs, afin que les
entreprises intervenantes proposent des devis solides. Celui-ci
permet également de préciser le cadre de l’intervention des
entreprises et de leurs relations avec le maître d’ouvrage et
l’architecte.

 Plans d’exécution

Dans le prolongement du DCE, les études d’exécution ont pour objet


la réalisation technique du projet : les plans d’exécution aux
échelles appropriées, les notes de calcul et les spécifications
d’usage pour le chantier permettent l’exécution des travaux par les
différents entrepreneurs pour la construction de l’ensemble du
bâtiment.
Au-delà des plans architecturaux, le maître d’ouvrage peut
éventuellement charger l’architecte, assisté de techniciens des
spécialités requises, de réaliser les plans d’exécution et devis
quantitatifs détaillés de certains lots, dans une mission
complémentaire des études d’exécution. Les plans de l’architecte ne
se substituent néanmoins en aucune façon aux plans techniques
d’atelier, de montage et de mise en œuvre lors du chantier, qui sont
toujours dus par les entrepreneurs.

4. Sélection des entreprises de la


construction
Assistance aux contrats de travaux – ACT
L’architecte consulte les entreprises capables d’intervenir et
analyse les offres des entrepreneurs selon des procédures bien
définies. Des négociations peuvent être conduites au nom du maître
d’ouvrage et des modifications peuvent être apportées pour rentrer
dans les budgets alloués.

L’architecte assiste le maître d’ouvrage pour la sélection


des différents prestataires de la construction en fonctions des
critères retenus avec le maître d’ouvrage. Il peut suggérer les
services de telle ou telle entreprise en fonction des expériences
passées et garanties de sérieux dont il a déjà eu la preuve. Suite à
la sélection des entreprises, l’architecte prépare les marchés
dévolus à chacune des entreprises ; celles-ci s’engagent
contractuellement avec le maître d’ouvrage sur des coûts et des
délais qu’elles devront respecter.

5. Le chantier
Direction de l’exécution des travaux – DET
L’architecte prépare la mise en œuvre du chantier et organise la
participation des différentes spécialités pour s’assurer du respect
des règles de l’art, des engagements de chacun et de la juste
réalisation des plans.

 La gestion du chantier
Le maître d’œuvre intervient sur le terrain auprès des différentes
entreprises pour assurer l’exécution conforme des différentes
phases de la construction du bâtiment:

 Terrassement du terrain et reliage Voirie et Réseaux Divers (VRD)


 Gros-œuvre : stabilité et solidité du bâtiment (fondations, structure)
 Second-œuvre : étanchéité, esthétique et confort

Le maître d’œuvre anime les réunions de chantiers dont il prépare


et diffuse les comptes rendus à l’ensemble des parties concernées.
L’architecte supervise également le paiement des intervenants et
l’accomplissement des prestations correspondantes dans les temps
prévus.

Ordonnancement, coordination et pilotage du


chantier – OPC
L’analyse des tâches élémentaires qui composent les études
d’exécution et les travaux, leur enchaînement et les points critiques
de cette suite d’interventions, constituent la mission
d’ordonnancement et da planification, qui est complémentaire de la
maîtrise d’œuvre. Celle-ci a pour but de planifier avec soin
l’imbrication optimale des différentes interventions des
entreprises pour une construction la plus rapide et la moins
onéreuse possible.

6. Livraison du bâtiment au maître


d’ouvrage
Assistance aux Opérations de Réception – AOR
L’architecte contrôle l’ensemble des travaux effectués et de la
réalisation des prestations jusque dans leurs ultimes détails. Il se
charge aussi du décompte général des factures des différents
prestataires et solde les comptes de chantier.

Le maître d’ouvrage doit attester de la prise en compte de la


Réglementation Thermique 2012 à travers une attestation établie à
l’achèvement des travaux. Etablie par l’architecte ou un thermicien
qualifié selon les caractéristiques du bâtiment, cette attestation
assure la cohérence avec l’attestation soumise lors de la demande
de Permis de Construire et l’exigence de résultats (besoin
bioclimatique, consommation d’énergie primaire, confort d’été).

L’architecte clôture alors le dossier des ouvrages réalisés et


confirme ainsi la conformité de l’ouvrage afin de correspondre aux
termes des contrats de garanties. Des pénalités peuvent être
appliquées aux entreprises qui dépasseraient la durée prévue pour
leur intervention.

Une fois l’ensemble des travaux validés par le maître d’œuvre et le


maître d’ouvrage, ceux-ci s’accordent de la réception finale du
bâtiment, et la passation complète de la responsabilité du ou des
bâtiments au maître d’ouvrage.

A propos de Architecte de Bâtiments


Le site Architecte de Bâtiments est supervisé et illustré avec les photos des bâtiments réalisés
par Agence Laurent Bansac Architecte

L’architecture écologique

Dernière mise à jour : 1 février 2017Conception de Bâtiment, Principes d'Architecturearchitecte,architecture, bâtiment, bien-
être, chantier, conception, construction, déchets, développement, durable, écologique,énergie, environnement, gestion, polluti
on, pratique, qualité, réalisation, responsable, santé, technique, terrain




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La philosophie du développement durable appliquée à l’architecture
s’attache à la conception et à la construction de bâtiments
respectueux de l’environnement, et par extension, une fois le
bâtiment achevé à la santé et au bien-être des utilisateurs, ainsi
que la qualité de vie des communautés riveraines.

L’architecture écologique s’évertue donc à la mise en œuvre de


technologies propres, la minimisation de l’impact sur
l’environnement, la réduction de la consommation d’énergie,
l’amélioration de la gestion des bâtiments et de la santé des
utilisateurs.

Le choix de matériaux naturels, l’intégration dans le terrain et


l’environnement, la disposition interne des différentes salles en
fonctions des apports naturels, des besoins et de la consommation
effective d’énergies, la conception des espaces verts ou la gestion
des déchets sont autant d’éléments par lesquels l’architecte, selon
le souhait d’un maître d’ouvrage consciencieux de l’environnement,
peut rendre un bâtiment écologique et vecteur de santé et de bien-
être.

La consommation d’énergie du
bâtiment
Une grande part de l’architecture durable s’appuie donc sur
la maîtrise de la consommation d’énergie d’un bâtiment :

 réduction des déperditions énergétiques par la mise en place d’une


isolation thermique efficace, notamment grâce à une utilisation
judicieuse des matériaux
 minimisation des besoins en énergie, en particulier grâce à
l’orientation du bâtiment en fonction du soleil et à l’implantation
dans le site
 récupération d’énergies naturelles, par exemple avec la mise en
place de système de ventilation et de refroidissement naturels
 production d’énergies alternatives comme l’électricité
photovoltaïque ou éolienne afin de réduire les apports extérieurs
d’énergie et si possible, construire des bâtiments à énergie positive
Schéma d’un bâtiment passif : l’architecture durable passe avant
tout par la maîtrise de l’énergie

La réduction des rejets


Une autre partie importante de l’architecture durable est
la minimisation de la pollution et de la production de déchets. Celle-
ci peut être mise en application par la récupération des eaux de
pluies, notamment pour l’arrosage, et le recyclage des eaux usées,
l’intégration de systèmes de tri des déchets et de compostage des
matières organiques. L’emploi de matériaux non-polluants peut aussi
être un moyen de réduire l’émission de composés organiques
volatils.

Les objectifs d’une architecture durable s’orientent donc vers la


mise en œuvre de pratiques et de technologies de construction
durable qui visent une efficacité écologique de long-terme, sans
pour autant négliger le court-terme et les besoins particuliers
durant la construction d’un bâtiment.

Ainsi l’architecte responsable prendra toutes les dispositions


nécessaires pour réduire au maximum les nuisances
environnementales du chantier, pour également mettre en
œuvre une construction durable.

L’expertise de l’architecte

Dernière mise à jour : 1 février 2017Conception de Bâtiment, Construction de Bâtiment, Principes


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construire, plan, prix, projet, qualité,réception, rénovation, travaux, utilisation




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L’architecte est un professionnel diplômé d’études longues alliant
les connaissances théorique, la sensibilité esthétique et créative et
le savoir-faire technique nécessaire à tout projet architectural et à
sa mise en œuvre. Il travaille en étroite collaboration avec le client,
pour définir l’ensemble de la composition de bâtiments et en réaliser
les plans, puis en planifier la construction.

L’architecte peut d’autant mieux assurer le succès du projet


de bâtiment qu’il apporte au client, le maître d’ouvrage, son
expertise et gère toutes les étapes de la conception à la livraison
des bâtiments : conception des plans des bâtiments, sélection
des matériaux, étude des coûts et organisation des financements,
formalités administratives, maîtrise d’œuvre du chantier, appel
d’offre et sélection des entrepreneurs de la construction et
réception des bâtiments.
Il peut également intervenir ponctuellement sur telle ou telle étape
ainsi que sur des postes nécessitant une expertise
complémentaire comme la sécurité des chantiers, le conseil
immobilier, l’architecture écologique et l’intégration
des meilleures pratiques de la construction durable pour la
réduction de l’impact du bâtiment dans son environnement, le
désamiantage… Il peut éventuellement, si besoin, conseiller le
maître d’ouvrage pour la sélection d’un terrain.

Architecture : conception et
construction de bâtiments
L’architecte offre ses services d’étude dans un dialogue avec le
client. Il le conseille et définit avec lui la structuration des espaces
afin de remplir une ou plusieurs fonctions données, dans un souci
esthétique et ergonomique aussi bien dans le
design extérieur qu’intérieur et d’aboutir à une utilisation
maximale de son terrain.

Au-delà de la conception, l’architecte peut aussi proposer ses


services en tant que maître d’œuvre afin d’assurer lui-même la
construction efficiente et rigoureuse du bâtiment envisagé. Il
représente alors le maître d’ouvrage pour sélectionner les divers
intervenants et s’assurer avec eux de la réalisation adéquate des
différentes phases de la construction, dans le respect des coûts et
des délais.

La contribution de l’architecte, c’est l’assurance du meilleur rapport


qualité/prix dans l’ensemble des étapes de la conception, depuis la
construction jusqu’à la réception en relation avec tous les
interlocuteurs, administratifs, financiers et entrepreneurs, ainsi que
la garantie de qualité maximale dans :

 l’originalité et la fonctionnalité de la conception


 la maîtrise d’œuvre des travaux
 la réception finale des bâtiments
 l’utilisation efficiente et la minimisation des coûts d’entretien

Un architecte est mandaté d’une expertise réglementée et requise


par la loi pour aménager l’espace et plus particulièrement pour
concevoir des bâtiments publics ou privés, quelque que soit
leur vocation, et mener à bien leur construction, réhabilitation ou
adaptation.

Sa participation est obligatoire pour l’obtention d’un permis de


construire, lorsque la surface du plancher ou d’emprise au sol du
bâtiment est supérieure à 150 m² (400 m² pour des bâtiments
agricoles et 2 000 m² pour des serres).

Pour le porteur d’un projet de bâtiment, travailler avec un architecte


c’est s’assurer la garantie d’une gestion transparente de son projet
architectural par un professionnel compétent. Le savoir de
l’architecte est une expertise légitimée par la loi, qui allie des
compétences techniques et la créativité artistique dans la
conception de bâtiments avec la rigueur dans la gestion de projet de
construction.

L’expertise de l’architecte
Outre les compétences techniques et créatives, l’architecte est
dans l’obligation déontologique d’apporter ses meilleurs conseils à
son client, le maître d’ouvrage, pour l’ensemble de la mission
effectuée et la réalisation d’un bâtiment original répondant aux
besoins du client avec un rapport qualité/prix optimal.

 Lors de la conception, l’architecte avisera la maître d’ouvrage de


l’étude de faisabilité de son projet, vis-à-vis du terrain (sol et sous-
sol), des différentes options en termes de qualité et prix et des
potentielles conséquence du choix de telle ou telle option technique
ou esthétique : impact sur les utilisateurs, impact sur
l’environnement naturel ou urbain, impact sur les coûts d’entretien
lors de l’utilisation du bâtiment…
 Lors de la construction, l’architecte-maître d’œuvre conseillera le
maître d’ouvrage sur le choix des entreprises les plus compétentes
et la meilleure utilisation des meilleurs matériaux pour le bâtiment
envisagé. Il informera le client d’éventuels problèmes pendant
l’exécution des travaux ou lors de la livraison, et des dispositions
à prendre pour résoudre ces-derniers dans des conditions
optimales.

L’architecte apporte son expertise au mieux de ses capacités, il est


assermenté à un code de devoirs éthiques.
La gestion optimale de l’intégralité
d’un projet de bâtiment
Il est fortement conseillé de s’associer les services d’un architecte
comme maître d’œuvre afin d’assurer l’exécution la plus rigoureuse
du chantier selon les plans réalisés par l’architecte, à la fois expert
dans la conception et est aussi fréquemment le plus compétent pour
diriger un chantier. L’architecte-maître d’œuvre peut ainsi s’assurer
de la réalisation dans les règles de l’art de l’ensemble du projet
architectural :

 Conception du bâtiment dans ses moindres détails et planification


de la mise en œuvre
 Constitution du dossier et obtention du permis de construire
 Sélection des entreprises intervenant lors des différentes phases du
chantier de construction ou de rénovation
 Direction du chantier et supervision des intervenants
 Contrôle final pour la réception du bâtiment

Le contrat d’architecte
Les obligations professionnelles de l’architecte assurent au client
l’engagement contractuel, par l’architecte, de définir précisément
toute l’étendue de la mission effectuée au nom du maître d’ouvrage.
L’architecte doit également détailler ses honoraires ainsi que leur
mode de paiement, les durées des différentes phases du projet
architectural ainsi que les assurances réglementaires à contracter
par l’architecte et le maître d’ouvrage.

L’ultime garantie d’un architecte est qu’il est dans son intérêt de
remplir au mieux ses missions et de satisfaire au mieux le maître
d’ouvrage, aussi bien lors de la conception que lors de la
construction : la qualité de son travail sera son meilleur atout de
vente d’autres projets architecturaux à d’autres clients.

Le maître d’œuvre
Dernière mise à jour : 1 février 2017Construction de Bâtiment, Principes
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Dans le domaine du bâtiment, le maître d’œuvre est le chef de
projet de construction, la personne physique ou morale qui dirige la
bonne exécution de travaux. Le maître d’œuvre est généralement un
cabinet d’architecte, qui rassemble généralement des expertises
d’urbaniste, de paysagiste et d’architecture d’intérieur à son métier
principal. Pour les projets complexes, celui-ci peut être associé à
un ou plusieurs bureaux d’études techniques (BET).

Le terme de maître d’œuvre (parfois abrégé MOE ou MŒ) est le


pendant du maître d’ouvrage qui désigne le commanditaire des
travaux, propriétaire d’un terrain et porteur d’un projet de bâtiment
qui s’associe les services du maître d’œuvre dont il est le client, le
plus souvent un cabinet d’architectes en charge de la conception
et de la construction. Cette dénomination est particulièrement
utilisée pour les marchés publics.
Le maître d’œuvre est en charge de la construction du bâtiment
selon les plans

Le maître d’œuvre est le chef de projet


de construction
Le maître d’œuvre intervient lors de différentes phases du projet
architectural:

 lors de la conception, il planifie les travaux et les interventions des


différentes entreprises
 pendant le chantier, il dirige la construction ou la rénovation du
bâtiment
 à la réception et clôture des travaux, il s’assure de la finition et de
la qualité de l’ensemble avec le maître d’ouvrage.

Le maître d’œuvre apporte une solution technique dans la


conception et une expertise en gestion de projet durant la
construction pour satisfaire les contraintes financières et les délais
du maître d’ouvrage.

Après accord du maître d’ouvrage sur les détails du projet proposé,


le maître d’œuvre définit le cahier des charges et conseille la
sélection par le maître d’ouvrage des entreprises intervenant sur le
chantier sur des critères matériels et financiers convenus au
préalable.

Chantier de construction d’un bâtiment


Durant la construction, le maître d’œuvre est responsable de
l’exécution des travaux et du suivi du chantier lors des étapes de la
réalisation du projet de bâtiment, ainsi que du respect des normes
de qualité par les différents entreprises intervenant dans les
budgets et délais prévus par le cahier des clauses administratives
particulières (CCAP).

Le maître d’ouvrage
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Dans le domaine de la construction, le commanditaire d’un projet de
bâtiment est communément appelé le maître d’ouvrage. Il est client
d’un maître d’œuvre qui apporte son expertise dans la conception,
dirige la construction et assure la réception des travaux. Le maître
d’ouvrage est nécessairement propriétaire ou détenteur des droits
d’utilisation d’un terrain sur lequel viendra s’établir la construction.

Le maître d’ouvrage (parfois abrégé MO ou MOA) est une personne


physique (particulier ou professionnel) ou une personne morale
privée (société ou association) ou publique (l’Etat ou une collectivité
territoriale) qui prend en charge le financement du projet de
bâtiment ou d’infrastructure. La maîtrise d’ouvrage publique est
régie par un code strict qui définit clairement ses missions et sa
relation avec le maître d’œuvre et les intervenants privés (titre I de
la loi n° 85-704 du 12 juillet 1985).

Le maître d’ouvrage est le porteur d’un


projet de construction de bâtiment
La maîtrise d’ouvrage suppose :
 la propriété ou le droit d’utilisation d’un terrain adéquat
 la définition des fonctions et objectifs du bâtiment
 une durée pour la réalisation complète de la conception, des
travaux de construction jusqu’à la livraison finale du bâtiment
 un budget pour couvrir l’ensemble des coûts des interventions des
entreprises impliquées dans l’ouvrage jusqu’à la livraison finale du
bâtiment

En tant que responsable du projet de construction, le maître


d’ouvrage se doit de contracter les services d’experts dans les
domaines qui peuvent dépasser sa compétence, selon les
caractéristiques du bâtiment envisagé et les réglementations
correspondantes : technique, juridique, financière et direction de
projet interne ou externe.

Il est dans l’obligation légale de s’assurer les services


d’un architecte pour la conception des plans de tout projet d’une
superficie supérieure à 150 m², celui-ci servira aussi autant que
possible de maître d’œuvre.

Délégation de responsabilité du maître


d’ouvrage
Le maître d’ouvrage peut aussi se faire assister d’un maître
d’ouvrage mandaté qui assure en son nom la conduite de l’ensemble
des étapes du projet de construction selon les règles de l’art et en
accord avec la réglementation en vigueur.

Les différentes entreprises intervenant dans la conception,


l’exécution et le contrôle des travaux au service du maître
d’ouvrage partagent ou prennent alors l’entière responsabilité sur
leur domaine d’action et d’expertise respective. Celle-ci peuvent
sous-traiter ou co-traiter tout ou partie des travaux, et
éventuellement diviser le projet en « lots » séparés pour les
travaux de conception, construction ou réception.

Pour les projets de taille ou de complexité importante, le maître


d’ouvrage peut choisir de contracter une seule entreprise qui sera
alors responsable de l’ensemble du projet.

Coûts de la maîtrise d’ouvrage


Une fois la réalisation achevée, l’utilisation finale du bâtiment
implique le plus souvent des charges d’entretien, habituellement
imputée au maître d’ouvrage qui devient propriétaire; il est alors
libre de les déléguer ou non à des tiers. Selon la vocation du
bâtiment, son utilisation peut également requérir des services de
commercialisation, expertises diverses, contrôles par des
spécialistes indépendants, etc.

Pour le financement de son projet de bâtiment, le maître d’ouvrage


peut faire appel à des banques et organismes financiers. Ceux-ci ont
l’obligation légale de le conseiller dans la mesure de leur expertise
de financement immobilier ; pour ce faire ils peuvent disposer de
services immobiliers ou contracter les services de spécialistes.

Le maître d’ouvrage peut également se renseigner auprès des


associations de consommateurs et, pour les projets de logement,
de l’Agence Nationale pour l’Information sur le Logement (ANIL).

Le Conseil National de l’Ordre des Architectes a publié en 2012 un


guide à l’attention des collectivités territoriales, pour la maîtrise
d’ouvrage publique, qui détaille l’ensemble de la procédure très
réglementée de commande publique de maîtrise d’œuvre, et qui peut
être téléchargé gratuitement.

L’architecture durable en
pratique
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La philosophie de l’architecture durable se concrétise à travers
différentes pratiques qui ont pour objectifs de réduire l’impact
négatif d’un bâtiment sur son environnement et de prendre soin la
qualité de vie des utilisateurs et des communautés riveraines. La
mise en œuvre d’une architecture durable se manifeste par un
ensemble de choix de techniques, des méthodes de gestion, la
sélection des matériaux employés et l’organisation interne des
fonctions et des espaces, afin de maîtriser, en particulier, la
consommation d’énergie et l’aménagement du cadre de vie des
utilisateurs.

Les coûts des produits et installations écologiques pour


une architecture durable sont souvent supérieurs aux techniques
classiques, mais les économies sur le long-terme permettent
souvent de rentabiliser ces investissements. De plus l’approche
durable est fortement encouragée par les autorités grâce à des
subventions et défiscalisations qui accélèrent la période
d’amortissement de ces investissements pour stimuler la
construction de bâtiments basse-consommation (BBC) et améliorer
le cadre de vie en commun.

La maîtrise de l’énergie : l’enjeu clé de


l’architecture durable
La maîtrise de la consommation d’énergie d’un bâtiment est
primordiale dans la mise en œuvre d’une architecture durable. Un
ensemble de pratiques permettent de minimiser les pertes
énergétiques, réduire les besoins et éventuellement produire de
l’énergie.
Schéma d’un bâtiment passif : l’architecture durable passe avant tout par
la maîtrise de l’énergie

L’isolation thermique

Elément le plus efficace et le moins coûteux pour réduire les


pertes énergétiques, une bonne isolation thermique est une des clés
de la construction durable. Une isolation efficace réduit la
dissipation de chaleur en hiver et inversement, l’entrée de chaleur
en été ; les besoins en énergie pour le chauffage et la climatisation
sont donc réduits d’autant.

La réduction des déperditions énergétiques dépendra non seulement


de l’utilisation de bons matériaux d’isolation et l’utilisation en
structure et en parement de matériaux à forte inertie thermique
comme le bois, mais également d’un ensemble de paramètres de
situation et d’orientation du bâtiment, de circulation d’eau et d’air,
de l’activité des utilisateurs et machines… Il est toutefois
nécessaire de s’assurer d’une ventilation adéquate lorsque
l’isolation est efficace.
L’orientation du bâtiment

La conception judicieuse d’un bâtiment en fonction des conditions


du terrain (ensoleillement, présence de zones boisées, surfaces
exposées aux vents…) permet de maximiser les apports d’énergies
naturels et de minimiser les pertes d’énergies.

L’installation de fenêtres à double ou triple-vitrage, qui laissent


rentrer la lumière mais limitent les pertes caloriques est un point
crucial pour une maîtrise durable de l’énergie par l’optimisation de
l’orientation et de l’isolation. Des persiennes ou brise-soleils peuvent
également limiter les apports calorifiques en été (quand le soleil est
haut) sans les entraver en hiver (quand le soleil est bas).

La forme du bâtiment

La surface totale exposée à l’extérieur est un facteur de déperdition


d’énergie, un bâtiment présentant une surface extérieure étendue
aura tendance à perdre plus de chaleur. Il faudra donc privilégier
une forme plus compacte qui augmente le rapport entre le volume
des espaces intérieurs et la surface exposée aux intempéries et
limite donc les pertes calorifiques.

La gestion de l’eau, de l’air et des déchets

Un poste ou de nombreux gaspis énergétiques peuvent être


épargnés. L’énergie perdue lors de l’évacuation des déchets et
eaux usées peut être récupérée et réinjectée dans le bâtiment par
des systèmes qui permettent de chauffer l’eau ou l’air propre,
comme des pompes à chaleur (voir ci-après).

Des méthodes de tri et de compostage ou de méthanisation, par


exemple, permettent aussi de recycler les déchets de matières
organiques en fertilisants ou gaz naturels. Des toilettes sèches, des
systèmes de récupération d’eaux de pluies pour l’arrosage sont
autant d’équipements simples qui limiteront la consommation d’eau
potable.
La récupération de chaleur

Les pompes à chaleur sont des dispositifs thermodynamiques qui


permettent des échanges calorifiques entre deux milieux de
températures différentes, généralement entre l’intérieur et
l’extérieur d’un bâtiment. Une pompe à chaleur peut être
« géothermique » et capter la chaleur du sol pour la diffuser dans
le bâtiment, par exemple pour des planchers chauffants ou
chauffages domestiques.

Les pompes géothermiques sont généralement plus efficaces, mais


d’autres systèmes permettent aussi d’échanger des calories entre
d’autres milieux, air-air, air-eau ou eau-eau avec diverses
utilisations : chauffage de l’air, chauffage de l’eau d’une piscine,
refroidissement…

La production d’énergie

L’utilisation de panneaux solaires photovoltaïques, voire


de cellules photovoltaïques directement intégrées dans les
surfaces exposées au soleil est un bon moyen de produire de
l’électricité solaire. Des chauffe-eaux solaires peuvent également
être installés pour produire de l’eau chaude à faible coût.

L’inclinaison des toits où seront installés ces équipements est alors


primordiale pour maximiser la captation des rayons solaires. Par
ailleurs, certains bâtiments offrent aussi la possibilité d’être équipés
d’éoliennes domestiques, mais leur rendement est souvent faible.

Ces technologies qui produisent de l’électricité dans le circuit


interne du bâtiment réduisent d’autant les besoins en apport
extérieurs. Selon les fonctions et utilisation des bâtiments,
certaines de ces technologies permettent parfois d’atteindre
l’équilibre énergétique, voire un bilan énergétique positif ; on parle
alors de bâtiment à énergie positive.

La végétation

Planter des arbres à feuilles caduques est également une solution


écologique pour favoriser la régulation de l’ensoleillement tout en
améliorant la qualité de l’air par la photosynthèse naturelle. En été,
les feuilles serviront de brise-soleil, en hiver l’absence de feuille ne
limitera pas les apports de lumière. Les arbres à feuilles persistants
pourront quant à eux servir d’isolant externes contre le froid en
hiver, du côté nord.

Evidemment, selon le climat, certains éléments de la stratégie


énergétique seront prépondérants : pour un climat plus froid
l’attention sera particulièrement centrée sur le chauffage et la
conservation de la chaleur ; pour un climat plus chaud, sur les
méthodes et matériaux pour rafraîchir le bâtiment et dissiper la
chaleur.

Réglementation Thermique 2012 – RT


2012
Concrètement, depuis l’entrée en vigueur de la Réglementation
Thermique 2012 – RT 2012, celle-ci doit être prise en compte lors
de la construction de tout bâtiment neuf, avec pour objectif la
réalisation de trois exigences: le besoin bioclimatique, la
consommation d’énergie primaire et le confort d’été.

Pour les bâtiments de plus de 1000 m², une étude de faisabilité


thermique doit également être effectuée pour évaluer la possibilité
de construire un bâtiment bioclimatique autant que possible, qui
intègre une réflexion sur ses systèmes énergétiques, tout
particulièrement des énergies renouvelables.

Cette réflexion (ou étude de faisabilité pour les bâtiments de plus de


1000 m²) est renseignée dans deux attestations thermiques
obligatoires. La première attestation soumise lors de la demande du
Permis de Construire: elle rapporte l’engagement de la réflexion
thermique ou l’étude de faisabilité. La seconde attestation soumise
à l’achèvement des travaux: elle assure la réalisation des objectifs
thermiques définis lors de la demande de Permis de Construire.

Pour plus d’informations sur la Réglementation Thermique, visitez le


site du Ministère de l’Ecologie, du Développement Durable et de
l’Energie.

L’utilisation de matériaux propres


Le choix des matériaux est un élément prépondérant pour le
respect de l’environnement et de la nature. Une importance
particulière doit donc être accordée aux matériaux naturels qui
utilisent peu d’énergie grise (énergie nécessaire à la production des
matériaux) et qui ont éventuellement un impact positif ou, du
moins, ne nuisent pas à l’environnement lors de leur production.

Des matériaux durables comme le bois, la pierre, la terre cuite, ou


certains produits végétaux peuvent être utilisés en ossature, en
parement ou pour la toiture du bâtiment, mais ce sont
principalement dans l’isolation que des matériaux comme les fibres
végétales, tissus ou matières plastiques recyclées, laine de verre,
ouate de cellulose apporteront une solution plus écologique que les
matériaux synthétiques.

Afin de protéger la santé des utilisateurs, une construction


durable réduira aussi au maximum le recours à des matériaux
toxiques comme les colles ou peintures, ainsi que les matériaux à
composés organiques volatils qui peuvent être sources de
pathologies des voies respiratoires.

L’urbanisme durable
Un bâtiment qui serait placé au cœur de la nature ne sera pas
forcément plus écologique. Cette vérité contre-intuitive se
comprend facilement : au-delà de la nuisance envers le milieu
naturel, le bâtiment engendrera un coût plus élevé en énergie pour
le raccorder aux réseaux divers (voirie, électricité, téléphone, eaux
et évacuation des eaux usées), et sera également plus générateur
de pollution pour les allers et venues plus longues des utilisateurs.

L’emplacement optimal placerait le bâtiment durable dans une zone


déjà urbanisée et occupée par un tissu social varié, avec des
infrastructures privilégiant les transports propres (piétons,
cyclistes) et peu polluants (transports en commun).

Le recyclage des bâtiments existants


D’importantes économies peuvent être réalisées par le
réaménagement, la rénovation ou la réutilisation de bâtiments
existants. Plutôt que de systématiquement démolir pour
reconstruire des bâtiments intégralement neufs, l’une des
considérations premières de l’architecture durable est le souci du
recyclage de l’architecture existante.

Ainsi, même si des bâtiments existants ont besoin de rénovation ou


d’extensions lourdes, celles-ci peuvent fréquemment autoriser des
économies importantes d’énergie, de matériaux et limiter les
émissions polluantes, en plus des économies financières réalisées
le plus souvent.

Les plans d’architecte

Dernière mise à jour : 16 janvier 2017Conception de Bâtiment, Principes


d'Architecturearchitecte,bâtiment, conception, construction, coupe, élévation, étude, expertise, façade, maître
d'ouvrage, masse, permis de construire, perspective, plan, plan au sol, plan de masse, plan de sol, plan-masse, plans
d’architecte, réalisation, sol,technique, vue de détail




 21
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Les plans d’architecte sont des représentations graphiques et
techniques d’un bâtiment qui dans leur ensemble permettent la
compréhension de ses différentes caractéristiques, avant, pendant
ou après la construction. Ainsi, pour toute demande de permis de
construire, des plans d’architecte conformes seront indispensables
pour l’évaluation du dossier par les autorités administratives.
A travers la réalisation d’un ensemble de dessins, du croquis à main
levée jusqu’à la réalisation des plans techniques détaillés par
ordinateur, l’architecte transforme les besoins et les souhaits
du maître d’ouvrage, grâce à son expertise technique et à sa
sensibilité esthétique, en un ensemble de plans de plus en plus
précis qui guident l’intégration adéquate des différents éléments et
des différentes spécialités dans la construction.

De nombreuses conventions graphiques sont mises en pratique lors


de la réalisation des plans d’un bâtiment afin de faciliter la lecture
et la compréhension des différents aspects géométriques,
techniques, esthétiques et pratiques, par les différents utilisateurs
de ces plans.

Les différents plans d’architecte


Différents plans, dessins, coupes, etc. forment l’ensemble
collectivement nommé les plans d’architecte. Chacune de ces
représentations graphiques est établie pour l’utilisation par un ou
plusieurs type de personne ; chaque plan sera donc conçu dans le
but de présenter à ses utilisateurs les informations esthétiques,
techniques ou géométriques qui concerne leurs professions, que ce
soit pour la prise de décision relative à la maîtrise d’ouvrage ou à
la maîtrise d’œuvre, pour l’exécution par l’un des intervenants de la
construction, pour le contrôle ou la vérification administrative,
technique ou juridique, etc.

La dénomination de « plans » est une appellation abusive des


différents dessins d’architecture, car le terme de plan devrait
normalement être utilisé uniquement pour des représentations selon
un axe de coupe horizontal. Néanmoins, comme les plans sont
souvent les plus importants et les plus nombreux, par rapport à
l’ensemble des dessins d’architecture d’un bâtiment, pour repérer
les différents éléments et construire un bâtiment, cette appellation
abusive est donc communément utilisée pour l’ensemble des
dessins.

Ceux-ci rassemblent néanmoins également des projections, en


particulier des coupes selon différents plan verticaux – façades,
coupes le long d’éléments importants d’un édifice – des projections
en trois dimensions, selon certains angles de vues, comme des
lavis à 45° d’éclairage vertical et horizontal.
Plan de sol
Le plan de sol est une vue de dessus qui représente les différents
espaces et limites (murs, portes et fenêtres) d’un étage d’un
bâtiment à la manière d’une carte géographique. Le plan de sol est
habituellement le plus important des plans d’architecture.

Le plan de sol représente les différents espaces et limites d’un


étage d’un bâtiment.

Plan de masse
Un plan de masse est une vue générale d’un projet qui inclue
l’ensemble d’une propriété, les accès, les connexions aux différents
réseaux d’eau et d’évacuation des eaux usées, électricité,
télécommunications, et structures voisines qui peuvent représenter
un intérêt ou une contrainte. Le plan de masse sert à représenter un
projet dans la globalité du site, sa configuration et son orientation
en accord avec les règles d’urbanisme, dans les phases
préparatoires d’un projet, avant la création des plans détaillés.

Élévation
Une élévation représente l’aspect extérieur d’un bâtiment, le plus
généralement une façade d’un bâtiment et les éléments visibles
depuis la direction opposée. C’est une projection géométrique selon
un plan vertical parallèle à l’une des façades.

Une élévation représente les façades et aspects extérieurs d’un


bâtiment.

Coupe
Une vue en coupe représente un bâtiment coupé selon un plan
vertical d’intérêt pour la compréhension de la structure, en
particulier, pour présenter les relations entre les différents niveaux.

Une coupe représente un bâtiment coupé selon un plan vertical


d’intérêt pour la compréhension de la structure.

Perspective
Une perspective est une représentation en trois dimensions d’un
bâtiment ou d’un de ses éléments qui facilite la compréhension des
relations entre ses différents côtés.
Une perspective est une représentation en trois dimensions d’un
bâtiment ou d’un de ses éléments.

Vue de détail
Une vue de détail présente une particularité du bâtiment à une plus
grande échelle. Ces vues servent en particulier à présenter certains
éléments complexes (intersections, ouvertures, arrêtes…),
techniques (produits, méthodes…) ou esthétiques (finitions,
moulures, textures…) qui ne se verraient pas correctement sur un
plan à plus petite échelle.

Coût de la construction
Dernière mise à jour : 16 janvier 2017Construction de Bâtiment, Prix et
Financement2012, 2013,architecte, bâtiment, conception, construction, coût, développement, durable, écologique, esthétique,
estimation,étapes, gros-œuvre, haut de gamme, honoraires, logement, maître d’œuvre, matériau, originalité, prix, prix
2012, prix 2013, prix/m², produit, second-œuvre, terrain, travaux




 19
inShare
Le coût de la construction d’un bâtiment varie grandement en
fonction de la taille et du type de bâtiment, de l’emplacement de la
construction et du terrain, des matériaux utilisés, etc… Voici
néanmoins un petit aperçu des différents prix pratiqués qui permet
de se faire un premier ordre d’idées des budgets à envisager.

La part du terrain dans le coût total de la construction est


importante; du fait de l’hétérogénéité du territoire français et de
l’activité de certaines villes, les écarts de coût du terrain sont
importants d’une région à l’autre, comme l’indiquent nos estimations
détaillées sur les prix des terrains.

Prix de la construction d’un bâtiment


au mètre carré – prix/m²
Le Ministère de l’Égalité des territoires et du Logement publie
les valeurs de référence des coûts de la construction basées sur
les prix Surface Hors Œuvre Nette (SHON), estimées à partir
des Indices des coûts de la construction de l’INSEE. Celles-ci
peuvent servir à estimer le coût d’une construction en fonction de la
surface désirée.

Valeurs

de
Coût de la construction €HT/m2 SHON
Référence

Année Logements Autres bâtiments

2007 1287 1100

2008 1352 1156

2009 1472 1258

2010 1411 1206

2011 1429 1222

2012 1501 1283

Ces coûts se répartissent habituellement autour de 30% pour le


gros-œuvre (structure et solidité), 30% pour le second-œuvre
(habillage et confort) et 30% pour les lots techniques (plomberie,
chauffage, courants forts et faibles…) et 10% pour les abords
(voiries, réseaux, espaces verts…). Toutefois, selon
les matériaux choisis, produits de construction classiques ou
écologiques, l’originalité et l’esthétique désirée, les
finitions (second-œuvre) peuvent prendre une part plus importante
du coût total pour un bâtiment de haute qualité. On peut alors
supposer une fourchette de prix de 1800€ à 2200€ par m² SHON pour
une construction haut de gamme.
Les coûts de la construction varient en fonctions du type, de la taille
et de la finition du bâtiment

Honoraires de l’architecte
Il convient de compléter cette estimation de base pour les travaux
de construction par les honoraires d’un architecte, dont les
services sont obligatoires pour toute construction d’une surface de
plancher supérieure à 150m². Les compétences de l’architecte, sa
connaissance du tissu économique et son travail de conception et
de gestion de projet sont rémunérés par ces honoraires.

Autant que possible, l’architecte assumera aussi le rôle de maître


d’œuvre pour s’assurer du bon déroulement de la construction ; pour
une telle mission dite « complète » – conception et direction de la
construction – ses honoraires additionnés aux différents frais
administratifs et juridiques s’établissent habituellement dans une
fourchette de 7 à 15 % du prix total de la construction, selon le
type, la complexité et la taille du projet.

Les honoraires de l’architecte se répartissent généralement selon


les fourchettes suivantes en fonction de son degré d’intervention
dans les différentes étapes de la construction.

Etudes d’Esquisse 6-10%

Avant Projet Sommaire 6-10%


Avant Projet Définitif 12-18%

Dossier de Permis de Construire 3-5%

Projet de conception générale 16-24%

Assistance à la passation des marchés d’entreprises 4-8%

Visas des plans 5-9%

Direction de l’exécution des marchés de travaux 22-33%

Assistance des opérations de réception des travaux 3-7%

Estimations des prix selon la taille, le


type et la qualité d’un bâtiment
Ainsi, pour résumer l’ensemble de ces informations dans des
estimations grossières nous pouvons établir les tableaux suivants
qui donnent une échelle des coûts totaux pour différentes tailles et
types de bâtiments à partir du coût des indices Hors Taxe
du Ministère de l’Égalité des territoires et du Logement et des
ajustements pour les bâtiments haut de gamme.

Notons également que des bâtiments écologiques conçus dans une


optique de « développement durable » aboutissent généralement à
un surcoût de départ de 10 à 15% par rapport aux indices de base,
du fait des techniques et matériaux employés. Certes, le savoir-faire
de l’architecte permet de minimiser ce surcoût, mais cet
investissement supplémentaire est surtout compensé par les
différentes économies générées au fil des ans grâce à la mise en
place de pratiques de construction durable.
Bien sûr, ces chiffres ne sont que des projections et ne doivent être
utilisés que pour obtenir un premier ordre d’idée qui ne remplace en
rien le chiffrage véritable de votre projet particulier par un
professionnel qualifié.

Nous utilisons aussi un indice de niveaux pour les grandes


constructions, afin d’obtenir une meilleure estimation du prix du
terrain nécessaire.

Coûts Indice
Construction Honoraires
Estimation
Estimation
TOTAL

Construction coût TOTAL Construction


SHON Architecte Terrain
HT Construction + Terrain
500 m²

Type de bâtiment €/m² 500 m² 15% Hors Taxe 33% Hors Taxe

Logements 1 500 750 000 € 112 500 € 862 500 € 247 500 € 1 110 000 €

Autres bâtiments 1 250 625 000 € 93 750 € 718 750 € 206 250 € 925 000 €

Logements durables 1 725 862 500 € 129 825 € 992 325 € 284 625 € 1 276 950 €

Autres bâtiments durables 1 375 687 500 € 103 125 € 790 625 € 226 875 € 1 017 500 €

Logements haut de gamme 2 200 1 100 000 € 165 000 € 1 265 000 € 363 000 € 1 628 000 €

Autres bâtiments haut de


1 800 900 000 € 135 000 € 1 035 000 € 297 000 € 1 332 000 €
gamme

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Coûts Indice
Construction Honoraires
Estimation Estimation TOTAL

Construction coût TOTAL Terrain(2 Construction


SHON Architecte
HT Construction niveaux) + Terrain
1 000 m²
Type de bâtiment €/m² 1 000 m² 12% Hors Taxe 16% Hors Taxe

Logements 1 500 1 500 000 € 180 000 € 1 680 000 € 240 000 € 1 920 000 €

Autres bâtiments 1 250 1 250 000 € 150 000 € 1 400 000 € 200 000 € 1 600 000 €

Logements durables 1 725 1 725 000 € 207 000 € 1 932 000 € 276 000 € 2 208 000 €

Autres bâtiments durables 1 375 1 375 000 € 165 000 € 1 540 000 € 220 000 € 1 760 000 €

Logements haut de gamme 2 200 2 200 000 € 264 000 € 2 464 000 € 352 000 € 2 816 000 €

Autres bâtiments haut de


1 800 1 800 000 € 216 000 € 2 016 000 € 288 000 € 2 304 000 €
gamme

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Coûts Indice
Construction Honoraires
Estimation Estimation TOTAL

Construction coût TOTAL Terrain(3 Construction


SHON Architecte
HT Construction niveaux) + Terrain
2 000 m²

Type de bâtiment €/m² 2 000 m² 10% Hors Taxe 10% Hors Taxe

Logements 1 500 3 000 000 € 300 000 € 3 300 000 € 300 000 € 3 600 000 €

Autres bâtiments 1 250 2 500 000 € 250 000 € 2 750 000 € 250 000 € 3 000 000 €

Logements durables 1 725 3 450 000 € 345 000 € 3 795 000 € 345 000 € 4 140 000 €

Autres bâtiments durables 1 375 2 750 000 € 275 000 € 3 025 000 € 275 000 € 3 300 000 €

Logements haut de gamme 2 200 4 400 000 € 440 000 € 4 840 000 € 440 000 € 5 280 000 €

Autres bâtiments haut de


1 800 3 600 000 € 360 000 € 3 960 000 € 360 000 € 4 356 000 €
gamme
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Coûts Indice
Construction Honoraires
Estimation Estimation TOTAL

Construction coût TOTAL Terrain(4 Construction


SHON Architecte
HT Construction niveaux) + Terrain
5 000 m²

Type de bâtiment €/m² 5 000 m² 8% Hors Taxe 8% Hors Taxe

Logements 1 500 7 500 000 € 600 000 € 8 100 000 € 600 000 € 8 700 000 €

Autres bâtiments 1 250 6 250 000 € 500 000 € 6 750 000 € 500 000 € 7 250 000 €

10 005 000
Logements durables 1 725 8 625 000 € 690 000 € 9 315 000 € 690 000 €

Autres bâtiments durables 1 375 6 875 000 € 550 000 € 7 425 000 € 550 000 € 7 975 000 €

11 000 000 11 880 000 12 760 000


Logements haut de gamme 2 200 880 000 € 880 000 €
€ € €

Autres bâtiments haut de 10 440 000


1 800 9 000 000 € 720 000 € 9 720 000 € 720 000 €
gamme €

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