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1. Introduction ……………..………………………………………………………………………….. 2
2. Définitions …………………………………………………………………………………………... 2
1
Enfance, adolescence et pratique physique.
VO2max….
3.5.5. Conclusion 26
intermédiaire…………………………………………………………………………...
3.5.6. Les tests de terrain pour la prédiction de VO 2max. 28
…………………………………………….
3.5.7. Présentation de l’épreuve progressive de course navette de 20m avec paliers de 1 minute
pour la prédiction de la puissance aérobie maximale (VO 2max ) (Leger et al 1982-85) . 30
………....
3.6. Indications sur la pratique physique en fonction des stades de développement……. 33
……………………
1. Introduction.
Parmi les connaissances importantes à considérer pour mieux cerner les ressources
biologiques des apprenants, figurent celles qui concernent les transformations physiologiques
spécifiques à la population cible (adolescents) et leurs relations avec l'effort physique.
En effet, la période d'adolescence se caractérise par des changements majeurs de l'organisme au
niveau biologique. Il est nécessaire d'en tenir compte, dans l'intervention pédagogique, Car en
fonction de l'âge et du sexe, les capacités physiques et physiologiques évoluent et se
différencient lors de cette phase de développement de l'individu.
Ces transformations (changements) vont obligatoirement influencer le choix des exercices à
proposer en vue d'optimiser les performances des élèves.
2. Définitions.
Le développement de l'organisme humain repose sur 2 types de phénomènes 1,2 la
croissance et la maturation (la maturation est également appelée également différentiation). Il
est sous la dépendance de facteurs génétiques et environnementaux nombreux qui ne sont pas
toujours faciles à identifier.
La croissance et la maturation, sont les termes utilisés pour décrire les modifications qui
surviennent de la conception à l'âge adulte.
- La maturation quant à elle, décrit les différentes étapes qui conduisent un tissu ou un organe
au stade de fonctionnement adulte. Elle signifie qu'à certaines périodes de son évolution, un tissu
ou un organe se modifient3 et acquièrent alors d'autres possibilités de fonctionnement.
2
Enfance, adolescence et pratique physique.
1: - Harichaux P., Risbourg B., Freville M., Maingourd Y. (1986). "Encyclopédie l'enfant et le sport". Tome 1:
l'enfant et l'aptitude au sport. Édition Chiron. Collection APS. Paris.
2: - Lechevalier J.M. (1989). "Ressources énergétiques et conduites motrices" . Dans: B. During "Énergie et
conduites motrices" . pp: 43-73. Édition INSEP. Paris.
3: Ce phénomène est important puisqu'il concerne, au moment de la puberté par exemple, les organes génitaux,
les cartilages de conjugaison et les muscles. Par exemple, la maturité squelettique est atteinte lorsque tout le
squelette s'est normalement développé et se trouve totalement ossifié.
En effet, la croissance de l'enfant et de l'adolescent amène une évolution de la force, des
aptitudes aérobies et anaérobies mais aussi des habiletés motrices.
Il est donc essentiel de connaître ces deux phénomènes (croissance et maturation des
différents tissus et systèmes) pour mieux apprécier la relation entre la pratique physique et le
développement de l'organisme de l'enfant et de l'adolescent.
3
Enfance, adolescence et pratique physique.
- La grande enfance: de 6-7 ans jusqu'à l'apparition des premières manifestations de la puberté
(entre 10-11 chez la fille et entre 12-13 ans chez le garçon).
Au cours de cette période, la vitesse de croissance se stabilise. Les proportions du corps
ne changent que très lentement de sorte que l'on peut parler d'un véritable état d'équilibre. Les
garçons et les filles ne présentent à ce moment que peu de différences morphologiques. Ce stade
coïncide généralement avec l'entrée à l'école primaire.
De 7 à 10-11 ans, il se produit un accroissement rapide des capacités d’apprentissage
technique. Par contre, les systèmes anaérobies lactiques (endurance anaérobie) et de la force sont
4
Enfance, adolescence et pratique physique.
encore déficients. Les systèmes cardiaque et respiratoire et la capacité d’endurance sont de plus
en plus entraînables.
Au cours de cette période, les performances des garçons sont peu élevées par rapport à celle des
filles.
1
Chez les garçons, les changements pubertaires s’effectuent un peu plus tard que chez les filles. Cependant, dans
certains cas, il est observé des retards et il n’est pas rare de ne voir ces changements se manifester chez le garçon
qu’à 15 ou 16 ans.
* La période d'adolescence proprement dite (ou 2ème phase de la puberté):
de 13-14 ans à 17-18 ans chez la fille;
de 14-15 ans à 18-19 ans chez le garçon.
Chacune des 5 phases présente bien évidemment ses particularités au niveau des
développements biologiques mais également psychologiques et affectifs.
Au niveau biologique, les frontières entre les stades sont déterminées non pas par rapport
à l'âge civil, mais plutôt à partir de la croissance osseuse (qui est le critère le plus fidèle pour
estimer l'âge physiologique de l'individu) (figure N°2).
5
Enfance, adolescence et pratique physique.
Figure N°2 : illustration du rapport : âge biologique – âge chronologique qui peut être différent selon les
individus en fonction de leur développement. Ici est présentée la croissance osseuse au niveau des os du
poignet pour deux individus du même âge chronologique, mais qui ont un développement biologique
différent.
6
Enfance, adolescence et pratique physique.
La taille de cette jeune fille est de 124cm, soit -3DS sur la courbe.
Cette situation demande une évaluation
Figure N°3 : présentation d’un modèle d’une courbe de croissance 1-18 ans (Sempé et al. 1979)
où l’on distingue que la taille de l’individu évalué se trouve en dehors des normes standards et
donc nécessite une évaluation médicale.
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Enfance, adolescence et pratique physique.
Hypothalamus
Hypophyse
Figure N°4: Situation des glandes hypophyse et thyroïde responsables de la régulation de la croissance.
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Enfance, adolescence et pratique physique.
testicules
ovaires
Figure N°5: schéma présentant l’action des hormones FSH et LH produites par l’hypophyse qui vont
stimuler les glandes endocrines femelles (ovaires) et mâles (testicules) pour la sécrétion d’autres
hormones essentiels pour les transformations sexuelles comme la stimulation de l’ovulation (fille) et de
la production de spermatozoïdes (garçon).
2: Une hormone est une substance qui, libérée dans la sang, joue un rôle de messager et entraîne une action chez
des cellules nommées cellules cibles de l'hormone en question. Anselme B. (1998). "Le corps humain, Repères
pratiques". Éditions Nathan. Paris.
3.3. Caractères sexuels secondaires
9
Enfance, adolescence et pratique physique.
Ils se présentent pour les deux sexes de manière générale comme suit (tableau N°1):
Tableau N°1 : présentation des principaux caractères sexuels secondaires lors de la puberté.
* Manifestations de la puberté
Filles Garçons
Les tableaux N°2, N°3 et N°4 présentent, de manière succincte, quelques unes des principales
modifications qui surviennent au niveau des paramètres cités.
10
Enfance, adolescence et pratique physique.
modifications illustrations
11
Enfance, adolescence et pratique physique.
modifications illustrations
40
Tableau N°4 : Quelques modifications qui surviennent au niveau des tissus adipeux et nerveux.
12
Enfance, adolescence et pratique physique.
modifications illustrations
%
10 Filles
- À maturité, le taux de graisse corporel est 5 Garçons
d'environ 15% (du poids total) chez les 0
garçons et 25% chez les filles (voir figure 0 0.5 1 2 4 6 8 10 12 14 16 18 20
N°9). Ces différences sont d'origine hormonale age
et expliquées par les niveaux plus élevés de
testostérone chez les garçons et les niveaux Figure N 9: Variations du pourcentage de graisse corporel chez
plus élevés d'oestrogènes chez les filles. les garçons et des filles âgés de la naissance à 20 ans
À partir de ces informations, il apparaît dès à présent que les phénomènes de croissance
et de maturation des tissus jouent un rôle essentiel dans l'évolution du potentiel physiologique de
l'individu.
3.4.2. En ce qui concerne les fonctions, nous verrons que certaines fonctions
physiologiques comme par exemple la fonction cardiaque sont influencées par ces phénomènes
pubertaires. (tableau N°5). D'autre part, les capacités physiologiques vont également évoluer, car
elles dépendront aussi en grande partie de l'âge et du sexe de l'individu (tableau N°7 en page 30).
13
Enfance, adolescence et pratique physique.
Tableau N°5 : Quelques modifications de la fonction cardio-vasculaire en fonction du niveau de maturité de l'individu.
14
Enfance, adolescence et pratique physique.
- VO2max. définie l'intensité la plus élevée que l'on puisse atteindre en utilisant essentiellement
les processus métaboliques aérobies. Pour la maintenir, même peu de temps, il faut alors faire
appel pour une bonne part aux processus anaérobies.
- VO2max. ou PMA sont les meilleurs témoins de l'endurance cardio-respiratoire ( c'est à dire,
l'aptitude à poursuivre des exercices continus ou intermittents) 5.
Un VO2max. élevé* (par rapport à une valeur représentative), est donc synonyme du bon
fonctionnement des systèmes cardiaque et respiratoire.
* À titre de comparaison, le VO2max. d'un sujet sédentaire se situe aux alentours de 40 ml d'O 2/kg/min (2,8
l/min) alors qu'un athlète de course à pied de niveau international se situe vers 77 ml d'O 2/kg/min (5,4 l/min)6.
Sur le plan physiologique, pour comprendre la notion de VO2max. il faut d’abord saisir
la signification de la consommation d’oxygène (VO2) qui découle de certains notions de bases
expliquant les échanges gazeux qui ont lieu dans l’organisme.
3:- Cazorla G. (1990). "Tests de terrain pour évaluer la capacité aérobie et la vitesse maximale aérobie". Dans:
Actes du colloque International de la Guadeloupe : L'Évaluation en Activité Physique et en Sport. pp. 151-173.
Édition: ACTSHNG - AREAPS.- France.
4: - Manteca F., Berthoin S., Dierkens J.M., Jacquet A., Lapp M., Lefranc J.-F., Gerbeaux M. (1996).
"Fondamentaux d'une pratique aérobie en milieu scolaire." Dans : Revue EPS. N° 259, Mai-juin 1996. Édition
Revue EPS. Paris.
5: - Wilmore J.H. & Costill D.L. (1998). Déjà cités.
15
Enfance, adolescence et pratique physique.
3.5.2. Rappel sur les échanges gazeux entre le sang, les poumons et les tissus.
Ces échanges comprennent deux processus :
- les échanges de gaz qui s’effectuent dans la petite circulation (ou circulation pulmonaire)
au niveau (à l’intérieur) des poumons entre les alvéoles et les capillaires pour ré-
oxygéner le sang provenant du métabolisme cellulaire, c’est ce qu’on appelle les
échanges pulmonaires ou alvéolo-capillaires ou encore le contact air-sang.
- les échanges qui s’effectuent dans la grande circulation, c'est-à-dire entre les tissus de
l’organisme et le sang, appelés les échanges tissulaires. Nous nous intéresserons plus
tard à ce cas particulier (pour mieux comprendre la notion de VO2.), c'est-à-dire aux
échanges gazeux tissulaires.
a- Rappels sur le système respiratoire7.
Les poumons permettent l’approvisionnement du sang en oxygène : ils sont le lieu des
échanges gazeux entre l’air et le sang. Toutes les cellules respirent, elles produisent de
l’énergie en oxydant du glucose grâce à l’oxygène. C’est le sang qui fournit l’oxygène
aux cellules.
* les gaz respiratoires
- nous avons une absorption de dioxygène, de symbole O2, c’est l’oxygène de l’air,
- et un rejet de dioxyde de carbone, de symbole CO2, c’est le gaz carbonique, déchet de la
respiration.
Le système respiratoire
L’air est inspiré par le nez ou la bouche puis
amené aux poumons par une série de « tuyaux »
de plus en plus ramifiés : la trachée, les bronches,
les bronchioles, qui débouchent dans les alvéoles
pulmonaires. (figure N°12).
Par ailleurs, le poumon est parcouru par un très
riche réseau de capillaires sanguins.
Le sang parvient aux poumons par une artère
(pulmonaire) et retourne au cœur par une veine
(pulmonaire).
Les poumons sont inclus dans la cage
thoracique et limités vers le bas par un muscle
plat : le diaphragme.
Le poumon est relié à la cage thoracique par les
deux enveloppes (les plèvres) entre lesquelles se
trouve le liquide pleural.
Ce dispositif rend les poumons solidaires des
mouvements des côtes et du diaphragme qui
permettent les mouvements respiratoires
(inspiration et expiration).
figure N°12 : schéma du système respiratoire
16
Enfance, adolescence et pratique physique.
Figure N°13 : les organes du système respiratoire à travers lesquels s’effectue le trajet de l’air
chargé d’oxygène avant de parvenir au système circulatoire
17
Enfance, adolescence et pratique physique.
Figure N°14 : les alvéoles sont le lieu des échanges gazeux au niveau des alvéoles (alvéolo-
capillaire : dans les poumons).
Les alvéoles pulmonaires, dont les parois sont très minces, sont comme des sacs minuscules
situés aux extrémités des bronchioles. Ces sacs regroupent une dizaine d'alvéoles et ressemblent
un peu à une grappe de raisin. Figure
(N°15).
Vénule pulmonaire
Figure N°16 : Schéma d’une bronchiole etArtériole
des alvéoles
pulmonaire
qui ySacsont
alvéolaire
rattachées. A noter la vascularisation
importante
alvéole à ce niveau pour permettre bronchiol
les échanges
e de
gaz (O2 et CO2).
Capillaire
sanguin
Alvéole
en
Figure N°17: Schéma représentant les échanges
coupe gazeux pulmonaires et les différentes pressions
entre l’alvéole pulmonaire et le capillaire
sanguin.
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Enfance, adolescence et pratique physique.
* Après leur rencontre dans les poumons l’air et le sang sont modifiés.
Chaque jour, 10.000 litres de sang sont traités, 500 à 600 litres d’oxygène sont absorbés
Rappelons que ces échanges de gaz qui s’effectuent dans la circulation pulmonaire au
niveau des poumons entre les alvéoles et les capillaires ont pour but de ré-oxygéner le sang
provenant du métabolisme cellulaire. (Figure N°18).
Figure N°18 : représentation schématique des échanges gazeux (O2 et CO2) entre le sang et l’alvéole
pulmonaire à travers la membrane
20
Enfance, adolescence et pratique physique.
Les alvéoles pulmonaires sont le terminus du trajet de l'oxygène dans le système respiratoire
avant son passage dans le sang et son embarquement dans de nouveaux véhicules que sont les
globules rouges. Une fois dans les veinules pulmonaires, l’O2 va être transporté jusqu’au tissus
(principalement sous forme d’oxyhémoglobine et de myoglobine) pour servir au métabolisme
cellulaire. (Figure N°19).
Veinule
pulmonaire
Alvéole
Artériole
pulmonaire
Figure N°19 : représentation schématique des échanges gazeux (O2 et CO2) entre les vaisseaux sanguins
(veinule et artériole pulmonaire) et l’alvéole pulmonaire.
Maintenant, nous allons nous intéresser (afin de bien saisir la notion de VO 2max) aux
échanges tissulaires, c'est-à-dire aux échanges qui s’effectuent dans la grande circulation, entre
les tissus de l’organisme et le sang.
* Principes généraux8
Tous les tissus (cellules) consomment de l’O 2 et rejettent le CO2. Plus un tissu vivant a besoin
d’énergie pour assumer son rôle, plus il va consommer de l’O 2 et rejeter du CO2. Ce sont donc
les tissus qui ont un travail important à fournir, soit une plus grande quantité d’énergie à utiliser,
qui vont consommer le plus d’oxygène (musculaire, nerveux, rénal et cardiaque) par rapport à
ceux qui ont une activité statique ou périodique (osseux, digestif).
8: SEGUY B. (1980-81). Dossiers médico-chirurgicaux de l’infirmière. Physiologie N°4 et N°5, 1 ère et 2ème
parties. Edition Maloine. Paris.
21
Enfance, adolescence et pratique physique.
Lors des échanges gazeux qui se font au niveau cellulaire, l’O2 pénètre dans la cellule et le CO2
la quitte à l’état dissous par diffusion à travers la membrane cellulaire.
Entre ces deux milieux, la diffusion gazeuse se fait toujours dans le sens du gradient de
pression (mmHg): (pression élevé = milieu riche vers pression basse = milieu pauvre) (figure N°
20).
22
Enfance, adolescence et pratique physique.
- Des quantités plus faibles de CO2 sont également transportées sous forme dissoute dans le
plasma (7-10%), ou sous forme combinées à l'hémoglobine (20-30%)
23
Enfance, adolescence et pratique physique.
24
Enfance, adolescence et pratique physique.
Si l’on veut résumer ces différents points concernant les principes généraux (notamment le
circuit de diffusion et les gradients de pression) qui interviennent lors des échanges gazeux
(pulmonaires et tissulaires), il est possible de les regrouper dans le schéma suivant (figure N°24):
- En (1) les échanges pulmonaires qui permettent de ré-oxygéner le sang et de dégager le
CO2 au niveau de l’alvéole.
- Et en (2) les échanges tissulaires qui permettent d’apporter l’O 2 et de dégager le CO2 au
niveau cellulaire.
Figure N°24 : schéma présentant les deux types d’échanges (pulmonaire = 1 et tissulaire = 2) avec les
différences de pressions entre l’alvéole, les cellules et le sang (O2 en couleur foncée – CO2 en blanc).
Nous allons nous intéresser maintenant aux caractéristiques de ces échanges au repos et à
l’exercice musculaire.
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Enfance, adolescence et pratique physique.
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Enfance, adolescence et pratique physique.
VO2max. représente donc le volume maximal d’O 2 qui peut être "consommé" en une minute lors
d’un exercice maximal faisant appel essentiellement aux processus métaboliques aérobies.
* [ Pour un sujet de 70 kg, la conversion de VO2max rapportée au poids est égale à 53 ml d’O2/min/kg - Référence
au tableau de conversion d’Astrand et Rodahl 11 ---Voir en page N° 28].
27
Enfance, adolescence et pratique physique.
A titre d’exemple, le VO2max. d’un sujet sédentaire se situe aux alentours de 40ml O 2 /min/kg
(2,8 l/min) ; alors qu’un athlète de course à pied de niveau international se situe vers 77 ml O 2
/min/kg (5,4 l/min). (Voir figure suivante N°26 et tableau N°6 de conversion pour les différentes
valeurs de VO2.)
Figure N°26 : exemples de valeurs de VO2max. mesurées chez des athlètes suédois de différentes
disciplines.
28
Enfance, adolescence et pratique physique.
29
Tableau N°6 :présentant la conversion V02max du l/min en ml/min/kg
Enfance, adolescence et pratique physique.
Les tests de terrain existants qui permettent d'estimer VO2max. sont désignés par le terme
d'épreuves indirectes de prédiction de VO2max. car ils se basent sur l'estimation de ce
paramètre (et non sur son évaluation directe) à partir d'équations mathématiques 12.
Généralement ces tests utilisent des indices (distance parcourue, durée du test, nombre de paliers
complétés,...) inclus dans les équations pour prédire la valeur de VO2max.
Parmi ces épreuves de course sur terrain, seules quatre d'entre elles ont fait l'objet d'une
validation par mesure directe de la consommation d'oxygène 13. Ceci veut dire que les résultats
réalisés sur le terrain présentaient une forte corrélation avec ceux obtenus en laboratoire.
Ces 3 épreuves sont les suivantes:
L'épreuve progressive de course NAVETTE de 20 mètres par paliers de 1 minute (Léger et
Coll. en 1982-85),
L'épreuve progressive de course sur piste par paliers de 2 minutes (Léger et Boucher en
1980),
L'épreuve progressive de course NAVETTE de 20 mètres par paliers de 2 minutes (Léger et
Lambert en 1982),
L'épreuve de VAM-EVAL par palier de 1 min. (Cazorla et Léger 1990): course progressive
autour d'une piste où les bornes repères ont été placées tous les 20 m. Incrémentation de 1/2
km/h.
Nous nous intéresserons dans le cadre du cours de sciences biologiques au premier test
qui sera explicité14. Étant donné que les outils nécessaires à la réalisation de son protocole sont
disponibles à l'ENS. Des séances pratiques pourront être envisagées pour assimiler les
différentes étapes de réalisation de cette épreuve.
12: Cazorla G., Leger L., Marini J.F. (1990). "Évaluation de la fonction aérobie en laboratoire et sur le terrain".
Dans: Actes du colloque International de la Guadeloupe : L'Évaluation en Activité Physique et en Sport. pp. 77-
101. Édition: ACTSHNG - AREAPS.- France.
Par exemple, pour L'épreuve progressive de course sur piste par paliers de 2 minutes (Léger et Boucher en 1980),
le VO2max est prédit à partir de l'équation suivante:
y = 14,49 + 2,143 x + 0,0324 x2
Dans laquelle y est le VO2max exprimé en ml.min-1.kg-1 et x la vitesse atteinte au dernier palier réalisé exprimé
en km/h
13: Cazorla G. (1990). "Tests de terrain pour évaluer la capacité aérobie et la vitesse maximale aérobie." Dans:
Actes du colloque International de la Guadeloupe : L'Évaluation en Activité Physique et en Sport. pp. 151-173.
Édition: ACTSHNG - AREAPS.- France.
14: Il existe bien évidemment d'autres épreuves de prédiction de VO
2max comme "l'épreuve progressive de
course sur piste avec paliers de 1 minute: épreuve de VAMEVAL (Cazorla et Leger 1992)"; cependant, le
matériel nécessaire à sa réalisation n'est pas disponible.
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Enfance, adolescence et pratique physique.
15: - Les informations concernant cette partie (modifications fonctions et capacités) sont, pour la plupart, reprises
de l'ouvrage de Wilmore J.H. & Costill D.L. (1998). "Physiologie du sport et de l'exercice physique". Paris -
Bruxelles: Ed. De Boeck Université.
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Enfance, adolescence et pratique physique.
1. DÉFINITION
OBJECTIF
32
Enfance, adolescence et pratique physique.
4. DESCRIPTION
DE L'ÉPREUVE
33
Enfance, adolescence et pratique physique.
0.5 30 8
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Enfance, adolescence et pratique physique.
35
Enfance, adolescence et pratique physique.
Tableau 12: indications pédagogiques sur l'investissement physique ou sportif de l'individu en rapport
avec les étapes de croissance.
Age pré-scolaire - 3 à 6-7 ans Goût du mouvement et disponibilité pour l'apprentissage. L'enfant
(moyenne enfance) doit être orienté vers l'acquisition d'une base étendue d'habiletés
- entrée à l'école motrices (courses, sauts, etc..) toujours exploitées sous forme de
jeux.
16: Cazorla G, Rohr G. (1990). L’évaluation en football : mise au point de batteries de tests d’aide à
l’orientation, de détection des talents, de sélection et du suivi de l’entraînement. Dans Actes du colloque
International de la Guadeloupe : L'Évaluation en Activité Physique et en Sport. pp. 213-245. Edition: ACTSHNG -
AREAPS.- France.
17: Brikci A. (1995). "Physiologie appliquée aux activités physiques, Enseignement et recherche". Edition
ABADA, Alger.
36
Enfance, adolescence et pratique physique.
Règle: Cette tranche d’âge représente une phase clé pour les
aptitudes motrices ultérieures. Ce qui aura été mal ou pas
appris à cet âge ne sera rattrapé que très difficilement.
37
Enfance, adolescence et pratique physique.
1ère phase de la - 11-12 ans (F) - Apparition des premiers signes du dimorphisme sexuel, la taille et
puberté 12-13 ans (G) la poids augmentent de manière importante avec une différenciation
(collège) des caractéristiques physiques et morphologiques entre filles et
jusqu'à garçons :
* Chez le garçon, la sécrétion de testostérone entraîne une
13-14 ans (F) augmentation importante de la masse musculaire
14-15 ans (G) * Chez la fille, la sécrétion des hormones femelles (oestrogènes et
progestérone) stimule également le développement de la force, mais
en moindre mesure que chez le garçon. Les jeunes filles présentent
une augmentation du taux de graisse sous cutanée supérieur à celui
des garçons.
38
Enfance, adolescence et pratique physique.
2ème phase de la 13-14 ans (F) Cette phase de l'adolescence se caractérise par un
puberté 14-15 ans (G) ralentissement puis cessation de tous les paramètres de
croissance.
(fin de collège - jusqu'à
Lycée) - L'équilibre staturo-pondéral se rétablit car La rapide
17-18 ans (F) croissance en longueur est remplacée par une croissance plus
17- 21 (G) marquée en largeur. Les proportions du corps s'harmonisent et
facilitent l'amélioration de la coordination (ce qui n'est pas le
cas de la 1ère phase de la puberté)
39
Enfance, adolescence et pratique physique.
8- Les performances des garçons sont généralement supérieures à celles des filles du même
âge, ce qui implique une différenciation au niveau des charges et intensités des exercices
proposés.
40
Enfance, adolescence et pratique physique.
5. Références bibliographiques
- Anselem B. (1998). Le corps humain, repères pratiques. Ed. Nathan. Paris
- Cazorla G., Leger L., Marini J.F. (1990). "Évaluation de la fonction aérobie en laboratoire et
sur le terrain". Dans: Actes du colloque International de la Guadeloupe : L'Évaluation en
Activité Physique et en Sport. pp. 77-101. Édition: ACTSHNG - AREAPS.- France.
- Cazorla G. (1990). "Tests de terrain pour évaluer la capacité aérobie et la vitesse maximale
aérobie." Dans: Actes du colloque International de la Guadeloupe : L'Évaluation en Activité
Physique et en Sport. pp. 151-173. Édition: ACTSHNG - AREAPS.- France.
- Cazorla G., Leger L. (1992). Comment évaluer et développer vos capacités aérobies. Édition
AREAPS. Université de Bordeaux II (1992).
- Harichaux P., Risbourg B., Freville M., Maingourd Y. (1986). Encyclopédie l'enfant et le sport.
Tome 1: l'enfant et l'aptitude au sport. Édition Chiron. Collection APS. Paris.
- Manteca F., Berthoin S., Dierkens J.M., Jacquet A., Lapp M., Lefranc J.-F., Gerbeaux M.
(1996). "Fondamentaux d'une pratique aérobie en milieu scolaire." Dans : Revue EPS. N° 259,
Mai-juin 1996. Édition Revue EPS. Paris.
- Wilmore J.H. & Costill D.L. (1998). Physiologie du sport et de l'exercice physique. Paris -
Bruxelles: Ed. De Boeck Université.
- www.wikipedia.org
- www.pharmacorama.com
- www.SVT-Educ.net
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