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INTRODUCTION :

● L’eau est indispensable à la vie et tout le monde doit disposer d’un


approvisionnement satisfaisant en eau (suffisant, sûr et accessible). Un meilleur accès à
une eau de boisson saine peut se traduire par des bénéfices tangibles pour la santé.
Tous les efforts doivent être consentis pour obtenir une eau de boisson aussi saine que
possible. Source de vie et socle du développement humain, l’eau a été hissée en Algérie
au rang de priorité nationale depuis plus d’une décennie. L’objet de la présente
communication est de donner un aperçu sur l’action gouvernementale en Algérie dans
le domaine des ressources en eau et des instruments mis en oeuvre par les pouvoirs
publics pour faire du droit à l’eau une réalité pour tous les algériens .
● Le code des eaux, promulgué en 2005, définit l’eau comme bien de la collectivité
nationale. Selon ce texte, le premier principe sur lequel se fonde l’utilisation, la gestion
et le développement durable des ressources en eau, est le droit à l’accès à l’eau et à
l’assainissement pour satisfaire les besoins fondamentaux de la population, dans le
respect de l’équité en matière de services publics.

DEFINITION LE CODE DE L’EAU :

● Le code de l'eau fait partie du droit général relevant des lois de l'eau ne doit pas être
sortie de l'eau. Les missions de la loi sur l'eau comprennent la préservation de l'eau
dans son cycle naturel (cycle de l'eau) dans ses différents états, qu'elle soit liquide,
solide ou gazeuse (comme l'eau courante des rivières et des ruisseaux, l'eau stagnante
des lacs et des oasis, les eaux souterraines ainsi que la glace). Et vapeur d'eau) et en le
protégeant de tout facteur A qui lui nuit ou entrave sa récupération. Parmi les tâches
dans lesquelles le droit de l'eau est spécialisé, on peut citer la désinfection des plans
d'eau et leur nettoyage des polluants, ainsi que la protection des personnes et des biens
contre les dangers imminents dus à l'eau, comme la lutte contre les inondations. Le
droit de l'eau peut également concerner la régulation de la consommation des
ressources publiques en eau.

" Un large éventail d’avantages pour la santé sont mis en œuvre dans les pays en
développement, et ils varient en détail d’un pays à l’autre, mais partagent un esprit
général diversifié. Les ressources en eau, que certaines autorités juridiques ont
réduites à des questions relevant de la « Loi sur l'eau », sont considérées de jure, car
elles jouissent d'une propriété contractuelle de leur propriété en eau. Retirez l'eau de
l'eau."
Parmi les eaux soumises à la loi sur l’eau en Algérie figurent les eaux
minérales de toutes sortes.
L’eau minérale naturelle : est une eau qui se distingue nettement de l’eau de boisson
ordinaire du fait que:
a) elle est caractérisée par sa teneur en certains sels minéraux, les proportions
relatives de ces sels et la présence d’oligo-éléments ou d’autres constituants;
b) elle provient directement de nappes souterraines par des émergences naturelles ou
forées pour lesquelles toutes les précautions devraient être prises afin d’éviter toute
pollution ou influence extérieure sur les propriétés physiques et chimiques de l’eau
minérale naturelle;
c) elle est constante dans sa composition et stable dans son débit et sa température,
compte dûment tenu des cycles de fluctuations naturelles mineures;
d) elle est captée dans des conditions qui garantissent la pureté microbiologique et la
composition chimique de ses constituants essentiels;
e) elle est conditionnée à proximité de l’émergence de la source avec des précautions
d’hygiène particulières;
f) elle n’est soumise à aucun traitement autre que ceux autorisés par la présente norme.

DEFINITIONS COMPLEMENTAIRES :
Eau minérale naturelle naturellement gazeuse :
Une eau minérale naturelle naturellement gazeuse est une eau minérale naturelle dont
la teneur en gaz carbonique réincorporation éventuelle du gaz et conditionnement,
compte tenu des tolérances techniques usuelles, la même qu’à l’émergence. Il s’agit du
gaz carbonique spontanément et visiblement dégagé dans des conditions normales de
température et de pression.

Eau minérale naturelle non gazeuse :


Une eau minérale naturelle non gazeuse est une eau minérale naturelle qui, à l’état
naturel et après traitement éventuel conformément et conditionnement, compte tenu
des tolérances techniques usuelles, ne contient pas de gaz carbonique libre en
proportion supérieure à la quantité nécessaire pour maintenir dissous les sels
hydrogéno-carbonatés présents dans l’eau.

Eau minérale naturelle dégazéifiée :


Une eau minérale naturelle dégazéifiée est une eau minérale naturelle dont la teneur en
gaz carbonique, après traitement éventuel conformément et conditionnement, n’est pas
la même qu’à l’émergence et qui ne dégage pas visiblement et spontanément de gaz
carbonique dans des conditions normales de température et de pression.
Eau minérale naturelle renforcée au gaz carbonique de la source :
Une eau minérale naturelle renforcée au gaz carbonique de la source est une eau
minérale naturelle dont la teneur en gaz carbonique, après traitement éventuel
conformément et conditionnement, est supérieure à sa teneur en gaz carbonique à
l’émergence.

Eau minérale naturelle gazéifiée :


Une eau minérale naturelle gazéifiée est une eau minérale naturelle rendue gazeuse,
après traitement éventuel conformément et conditionnement, par addition de gaz
carbonique d’autre provenance.

SERVICES DE L’EAU :
La stratégie de gestion de l'eau de l'Algérie se concentre sur la valorisation des
ressources en eau existantes à travers la redistribution, l'augmentation de la capacité
de stockage et le dessalement. Cependant, pour un pays où les prix de l’eau sont parmi
les plus bas de la région, l’Algérie s’appuie fortement sur des solutions coûteuses de
gestion de l’eau. Sans investissement gouvernemental, la disponibilité et la qualité de
l’approvisionnement en eau continueront de décliner. Cependant, le gouvernement ne
peut pas payer la totalité de la facture ; Des investissements privés seront nécessaires
pour protéger les approvisionnements en eau.

L’organisation du secteur a connu plusieurs itérations structurelles au fil du temps :

1962-1970 : Les activités de gestion de l'eau sont réparties entre deux ministères : les
Travaux Publics et l'Agriculture.

1970-1989 : Toutes les fonctions liées à l'eau sont placées sous la tutelle du Secrétaire
d'État en chef chargé de l'Hydraulique, puis du Ministère de l'Hydraulique, de
l'Aménagement du Territoire et de la Protection de l'Environnement, puis du Ministère
de l'Hydraulique et enfin du Ministère de l'Environnement et des Forêts.

1990-présent : Le Ministère des ressources en eau a été créé et chargé de superviser


l'ensemble du secteur.

Toutes les activités de gestion de l'eau sont décentralisées vers les institutions
publiques locales, opérant sous la tutelle du Ministère des Ressources en Eau. De
nombreuses organisations ont été créées pour assurer un meilleur suivi des activités et
fonctions liées à l'eau, dont les plus importantes sont :

● Agence Nationale des Barrages et Dérivations majeures ;


● Agence Nationale des Ressources en Eau ;

● Eau Algérienne ;

● Office National de l'Assainissement ;

● Bureau National de l'Irrigation et du Drainage des Eaux ;

● Agence Nationale de Gestion Intégrée des Ressources en Eau ;

● Bureau de Contrôle Technique des Ressources en Eau ;

● Agences de bassin versant ;

● Police de l’eau.

LE DROIT DE L’EAU :
Le droit à l’eau qui porte sur une quantité limitée d’eau potable nécessaire à la vie et au
bienêtre, constitue un droit fondamental et dérive de plusieurs droits de l’homme déjà
reconnus. De multiples accords internationaux, législations internes et déclarations
gouvernementales reconnaissent l’existence de ce droit dont la mise en oeuvre
progressive n’a pas posé de problèmes particuliers. Le rapport décrit les nombreuses
mesures prises pour rendre effectif le droit à l’eau, principalement au bénéfice des
populations démunies pour lesquelles l’eau représente une part importante de leurs
dépenses. Il présente en détail les modalités de mise en oeuvre du droit à l’eau en
France, en Belgique, en Irlande, au Royaume-Uni, au Chili et en Afrique du Sud et
fournit de multiples exemples des mesures en vigueur dans d’autres pays. Le rapport
conclut à la nécessité de réaffirmer le droit à l’eau pour tous et de le mettre en œuvre
aux plans national et international et à l’ardente obligation d’apporter une aide
internationale plus substantielle pour faciliter l’approvisionnement en eau des
populations rurales des pays en développement.

DANS ALGERIE :
La photo de droit est Wadi Al-Soumam.

La photo de gauche est le barrage de Beni Haroun, le plus grand barrage d’Algérie.

● Droit à l’eau fait partie intégrante des droits de l’homme internationalement


reconnus. Il consiste à reconnaître que chaque personne, quel que soit son niveau
économique, a droit de disposer de l’eau nécessaire à ses besoins essentiels. Il implique
l’obligation de prendre des mesures pour améliorer la situation existante et faire en
sorte que les plus déshérités aient progressivement accès à l’eau potable. La
reconnaissance de ce droit va au-delà de la reconnaissance de l’existence de besoins
essentiels de l’homme ou de l’adoption de l’objectif politique d’améliorer l’accès à l’eau
pour tous.

ALGERIE :

SUPERFICIE: 2.381.741 Km2

POPULATION: 35.857.029.

DISPONIBILITES HYDRIQUES: 17 milliards m3/an.

RATIO PAR HABITANT: 600 m3/an. (Le seuil de rareté est fixé, selon les critères de la
banque mondiale à 1.000 m3/an/habitant)

Les axes de la politique nationale dans le domaine des ressources en eau :

Accroître la mobilisation de la ressource en eau sous ses formes conventionnelle et


non conventionnelle et ceci, pour assurer la couverture des besoins en eau domestique,
industrielle et agricole.
Réhabiliter et développer les infrastructures d’adduction et de distribution d’eau
potable pour réduire au maximum les pertes et améliorer la qualité de service.
Réhabiliter et développer les infrastructures d’assainissement et d’épuration des
eaux usées pour préserver et réutiliser une ressource en eau limitée.
Moderniser et étendre les superficies irriguées pour soutenir la stratégie de sécurité
alimentaire.
Assurer une bonne gouvernance de l’eau et une amélioration des indicateurs de
gestion.
LE COMPLEXE BENI HAROUN :
Exemple :
Symboles de l'eau en Algérie :

Signification du triangle et du chiffre imprimés sur les contenants en plastique :

Le triangle que vous voyez sur la photo signifie qu'il est recyclable et recyclable
Chaque chiffre à l’intérieur du triangle représente une matière plastique spécifique.
Les lettres situées sous le triangle sont une abréviation du nom du plastique qui est
synonyme du numéro à l'intérieur du triangle.

Numéro 1 : signifie sûr et recyclable :


Canettes utilisées pour l'eau, le jus, le soda et le beurre de cacahuète.
Attention à ne pas utiliser ces contenants plus d'une fois.
Parce qu’ils sont faits pour être utilisés une seule fois et deviennent toxiques s’ils sont
remplis à nouveau.

Numéro 2 : signifie sûr et recyclable.


Utilisé pour les bidons de shampoing et de détergent. Le lait et les jouets pour enfants
sont considérés comme l'un des types de plastique les plus sûrs, en particulier les
plastiques transparents.

Numéro 3 : Un plastique qui est nocif et toxique s'il est utilisé pendant une longue
période, on l'appelle vinyle ou PVC.
Il est utilisé dans les tuyaux de plomberie et les rideaux de douche,
Il est souvent utilisé dans les jouets pour enfants et pour recouvrir la viande et le
fromage sous forme de plastique transparent.
Vous devriez donc être prudent avec ce type particulier parce qu’il s’agit de l’un des
types de plastique les plus dangereux et les moins chers, il est donc largement utilisé.

Numéro 4 : Il est considéré comme un plastique relativement sûr et recyclable.


Il est utilisé pour fabriquer des boîtiers de CD, certaines bouteilles et des sacs à
provisions.

Numéro 5 : L’un des types de plastique les meilleurs et les plus sûrs.
Il convient aux liquides et matériaux froids et chauds et est totalement inoffensif.
Il est utilisé dans la fabrication de contenants alimentaires, d’assiettes, de boîtes à
médicaments et de tout ce qui touche à l’alimentation.
Assurez-vous que toute votre vaisselle est faite de ce plastique, notamment les
contenants de nourriture pour bébé
Utilisé pour les repas scolaires et les bouteilles d'eau utilisées plus d'une fois.

Numéro 6 : Ce plastique est considéré comme dangereux et dangereux.


On l'appelle polystyrène ou styroforme.
Boîtes de hamburgers, hot-dogs et tasses à thé qui ressemblent à du liège
Et utilisé jusqu'à récemment dans nos fast-foods internationaux.
Sachant qu'il a été interdit il y a plus de 20 ans en Amérique par le gouvernement
McDonald's a arrêté de l'utiliser en 1980 !!!
Méfiez-vous de cette substance encore utilisée dans les restaurants et buffets
populaires.
Cette substance est également l’une des causes de la diminution de la couche d’ozone
car elle est fabriquée à partir de gaz nocifs CFC.

Numéro 7 : Ce type ne relève d’aucun des six types précédents et peut être un mélange
d’entre eux.

La tarification des services de l’eau :

● La tarification du service public d’alimentation en eau potable est fondé sur le


principe de progressivité des tarifs selon les catégories d’usagers et les tranches de
consommation afin, d’une part, d’assurer aux usagers domestiques la fourniture, à un
tarif social, de volumes suffisants pour la satisfaction des besoins vitaux et, d’autre part,
de réguler la demande correspondant aux consommations élevées.
● L’application de ce principe se traduit par l’établissement, pour chaque zone tarifaire,
de barèmes progressifs par catégories de consommateurs.

Notre recherche porte sur la tarification actuelle de l’eau potable appliquée en Algérie.
L'étude conclut que la tarification actuelle appliquée pour un mètre cube d'eau en
Algérie est insuffisante, et ne reflète pas le coût réel de production et
d’approvisionnement. Les tarifs à la consommation qui sont inférieurs au prix de
revient de l’eau encouragent le gaspillage de la ressource, et sa dissipation.
Mots clés: Eau, cout, Prix, Tarification, Algérie.
L’Autorité de Régulation des Services de l’Eau :

La régulation des services de l’eau en Algérie est exercée par une autorité
administrative autonome, créée en 2008, chargée de veiller au bon fonctionnement de
ces services en prenant en compte les intérêts des usagers. Ses missions sont:

Contribuer à la mise en oeuvre du dispositif de gestion des ressources en eau et à


l’élaboration des normes et règlements.
Veiller au respect des principes régissant les systèmes tarifaires.
Effectuer des études et des enquêtes pour évaluer la qualité du service aux usagers.

Le Conseil Consultatif des Ressources en Eau :


Cet organe est chargé d’examiner les options stratégiques et les instruments de mise en
oeuvre du plan national de l’eau ainsi que toutes les questions relatives à l’eau.
Il est composé de représentants des administrations, des élus locaux, des
établissements publics concernés, des associations professionnelles et des usagers.

L’ECONOMIE DE L’EAU :
Les efforts considérables de l’Etat ces dernières années en matière de ressources en
eau, ont nettement amélioré l’accès du citoyen aux services d’AEP et d’assainissement
et ce, à travers l’ensemble du territoire national.
La satisfaction du citoyen consommateur et palpable et dans plusieurs régions du pays,
les citoyens considère que le problème de l’eau est réglé. Pour positive que soit cette
situation, elle n’en est pas moins dangereuse du fait qu’elle occulte que notre pays vit
en stress hydrique depuis plus de deux décennies et en raison des comportements de
gaspillage et de pollution qui en résultent.

LA POLICE DES EAUX :


Ce corps d’agents relevant de l’administration des ressources en eau et exerçant leurs
prérogatives conformément à leur statut et aux code de procédure pénale, est chargé de
constater les infractions à la loi sur l’eau, notamment les atteintes au domaine public
hydraulique.
Le ministère mène actuellement une compagne d’information pour expliquer que la
police des eaux n’a pas était créée contre les différents usagers et qu’il est de l’intérêt et
de la responsabilité de tous de lutter contre les phénomènes d’exploitation illicite, de
gaspillage et pollution d’une ressource fragile et de plus en plus rare.
CONCLUSION :
L'eau est un élément essentiel de l'être humain et sa consommation quotidienne
nécessite une surveillance attentive au niveau physicochimique pour obtenir une eau
de bonne qualité.
Ce travail porte sur l’étude de la qualité et les effets thérapeutiques de quelques
eaux minérales embouteillées et commercialisées en Algérie, à partir de la composition
chimique indiquée sur les étiquettes.
Une eau minérale naturelle doit répondre à des critères spécifiques fixés dans la
réglementation. Elle doit par ailleurs présenter une composition en éléments minéraux
Constante qui la caractérise pour être autorisée en tant qu’eau minérale naturelle.

Bien partagé, l’eau est un élément qui met en jeu une multitude d’intérêts
contradictoires. A la différence des autres intervenants dans le domaine de l’eau, c’est
les acteurs étatiques qui doivent fixer les règles et opérer des choix stratégiques pas
toujours aisés. Cette responsabilité doit être assumée en situation d’abondance comme
dans les cas de stress hydrique avec les impératifs d’équité et de respect du droit
inaliénable d’accès à l’eau.

Merci pour votre attention.

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