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Opérationnelle
Master MCL
Christine TRIOMPHE
Excellence Opérationnelle
Programme
OBJECTIFS
PROGRAMME
Exposés
A présenter le 13 Février 2024
SUJETS :
Toutes les informations sont à trouver par vous-même sur internet (site de l’entreprise +
articles de presse) ; vous indiquerez en fin de présentation la liste précise de vos sources (si
la liste des sources n’est pas présente, le dossier sera refusé).
Chacun des sujets doit être traité par un seul groupe. Merci de m’envoyer la liste des
groupes par email avec le sujet choisi (répondez à l’ensemble du groupe comme cela vos
collègues connaissent les sujets choisis au fur et à mesure, les choix sont validés en fonction
de l’arrivée des emails).
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METHODES PEDAGOGIQUES
EVALUATION
L’admission est subordonnée à l’obtention d’une note finale de 20 sur 40. Cette note
est la somme :
de la note de l’examen sur 20
de la note d’appréciation générale sur 20, qui est la moyenne des notes :
d’analyse de cas
de l’exposé
de votre préparation et participation aux travaux.
LIVRES
Recueil d’articles
La boîte à outils du Lean, R. Demetrescoux, 2023
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SEANCE 2
Cas SECURIX
Adapté de « Operations Management for MBAS», Meredith & Shafer, 2 007
En vous appuyant sur le texte présenté pages suivantes et sur vos connaissances,
répondez de façon argumentée aux questions suivantes.
L’entreprise SECURIX produit des serrures et du matériel de sécurisation pour les résidences
privées, les commerces et les entreprises de service. L’unique unité de production de
l’entreprise est située dans une petite ville d’Armorique et s’étend sur 20000 m2. Elle a une
implantation fonctionnelle avec les ateliers suivants : visseuses, presses, usinage,
maintenance, outillage, fermetures, plaquage, sous-assemblage et assemblage final. Les 375
employés ne sont pas organisés en syndicat, 290 d’entre eux travaillent à temps partiel ou
sont intérimaires. La majorité des employés (environ les deux tiers de la force de travail) est
affectée aux lignes d’assemblage.
L’entreprise possède un système développé en interne pour la planification et
l’ordonnancement, qui utilise à la fois un système centralisé et des feuilles de calcul Excel, et
permet de définir les besoins en production et en approvisionnement. En permanence, il existe
des centaines d’ordres de fabrication en cours de réalisation (ou en attente) dans les ateliers.
La taille moyenne d’un lot est de 50000 pièces, mais pour certaines références, la taille des
lots peut s’élever à 250000 pièces.
Le système de gestion génère des ordres de fabrication pour chacun des composants selon
la nomenclature, pour les différents ateliers. Dans la mesure où le système ne donne pas
d’ordre de priorités pour les ordres de fabrication, les responsables d’ateliers définissent l’ordre
dans lequel ils sont traités. Les méthodes d’ordonnancement, utilisées dans les différents
ateliers, sont variées : elles comprennent des systèmes kanban, des ordres de fabrication
planifiés, et des règles de priorité. Toutefois l’usage de plusieurs systèmes pose souvent des
problèmes. Par exemple, un des responsable de production a indiqué :
« Bien qu’un système Kanban soit en place entre le sous-assemblage et l’assemblage final, la
bonne étiquette (kanban) n’est pas souvent utilisée au bon moment, la quantité produite n’est
pas toujours correcte, et il n’y a pas de programme et parcours prédéterminés pour le
ramassage et la livraison des pièces ».
De fait, on s’est aperçu que les ordres de fabrication sont souvent supplantés par des
urgences, qu’il s’écoule de longs délais entre la décision de produire un lot et le moment où la
production commence effectivement, et que les fournisseurs ne sont pas « dans la boucle »
(d’information). Un responsable de production a eu le commentaire suivant :
« De façon régulière, nous sommes amenés à mettre de côté les plans de production générés
par le système. Bien que nous utilisions un système kanban dans deux ateliers de l’usine, en
réalité tous les flux sont poussés. Tout est basé sur les niveaux de stocks et/ou sur les
commandes des clients. Nous ne poussons pas seulement les commandes clients, mais
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également les matières premières et tous les composants requis pour l’assemblage du produit
fini. »
Afin d’améliorer ses performances, l’entreprise a fait appel à un consultant, M. Asterix. Il a pu
déterminer que 36% de l’espace de l’usine est occupé par les stocks, 25% par les ateliers
(machines, etc.), 14% par les espaces de passage, 7% par les bureaux et 18% par des
activités qui ne contribuent pas à la valeur ajoutée. M. Obelix, Directeur de production, réagit :
« Un service tout entier est dédié au stockage des pièces ; il comprend 10 ou 11 allées. Le
problème, c’est que malgré toutes ces pièces, aucune ne correspond à nos besoins. Tant de
composants et nous ne parvenons pas à produire ! »
M. Asterix a déterminé également que les ateliers qui produisent les composants pour
l’assemblage se situent à bonne distance des ateliers d’assemblage. Les flux sont discontinus
du fait de multiples manutentions des pièces, qui sont acheminées en plusieurs étapes ; les
ouvriers et les responsables passent de fait beaucoup de temps à chercher les pièces
requises. Autre commentaire de M. Obelix :
« Les encours sont un peu partout. Vous pouvez trouver des encours dans chacun des ateliers
(à différents niveaux d’achèvement). Il est difficile de repérer un lot dans l’usine du fait des
stocks très nombreux. Il est également très compliqué de savoir à quel niveau d’avancement
se trouve une commande, tout comme de savoir si les composants requis sont disponibles car
nous avons de très longues séries de production. »
M. Abraracourcix, le directeur de l’usine ajouta :
« Mon plus grand souci est d’assurer un service fiable à nos clients. Nous avons commencé à
mesurer notre performance en terme de respect des délais annoncés, mais c’est la première
fois que nous nous essayons à cet exercice. Nous nous sommes rendus compte de la
médiocrité de nos résultats. C’est lié au problème récurrent de la recherche des pièces utiles
à la réalisation d’une commande. Le défi d’une livraison à temps est amplifié par le besoin que
nous avons de réduire le délai : alors que nos clients acceptaient jusqu’à présent d’être livrés
trois à six semaines après leur commande, à présent les acheteurs avec lesquels nous traitons
veulent une livraison en 2 à 3 jours. Et si nous n’y parvenons pas, nous perdrons les clients ».
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SEANCE 3
Analyse de processus
VSM
La cartographie du processus de production du produit X (Value Stream Mapping) est
présentée ci-dessous.
I = Inventory
C/T = Cycle Time
Tous les postes sont libres et fonctionnent en FIFO.
Le processus fonctionne 8 heures/jour avec une disponibilité opérationnelle de 75%.
4) Calculez le takt time. Que représente le takt time ? Comment peut-il servir
pour organiser un processus de production ?
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SEANCE 4
Beer Game
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SEANCE 5
Juste-à-Temps dans la Supply
Chain - Méthode Kanban & Flux
synchrones
Cas Kanban
Rédigée par C. TRIOMPHE
Questions
1) Vérifier globalement l’équilibre charge-capacité.
SEANCES 6 et 7
Management Lean
L’amélioration des processus
Cas SymColor
Conçu par C. Triomphe
Objectifs de la séance :
Expérimenter le Management Lean, ses principes et ses principaux outils, à travers
un jeu de rôles
Savoir analyser un processus et calculer les indicateurs suivants :
takt time
temps de cycle
temps de production total
temps d’écoulement
ratio de fluidité ou % valeur ajoutée.
Cas à traiter :
Cas SymColor
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A la séance 2, vos propositions seront mises en œuvre au cours d’une 2ème simulation,
qui montrera la pertinence de vos propositions.
A la séance 2, vos propositions seront mises en œuvre au cours d’une 2 ème simulation,
qui montrera la pertinence de vos propositions.
Les diapositives (ppt) sont A ENVOYER PAR EMAIL à l’animateur ainsi qu’au
responsable de l’UE (triomphe.iae@univ-paris1.fr) la veille de l’exposé.
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SEANCE 8
La culture de la performance
Méthode 6 Sigma
Supply Chain agile
Vers une organisation apprenante
et « libérée »